* ( s A i ♦ 4f ( t J» . a ( i /r 1 îH -«ST * * 2 > H. \J © > » » JL* m/ i 3=3 ' ?" Jk T ^ * r- r S c C 1 r ( 4. BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. PROTECTEUR DE L’ACADÉMIE: S. A. I. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE VICE-PROTECTEUR : Vacat. PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI. EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADÉMIE: (§ 2). L’Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im¬ périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. l’Empereur. (§ 4). L’Académie est divisée en trois classes: a) Classe de Philologie, b) Classe d’Histoire et de Philosophie, c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles. (§ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. Depuis 1885 , V Académie publie , en deux séries , le Bulletin International “ qui paraît tous les mois , sauf en août et septembre. La première série est con • sacrée aux travaux des Classes de Philologie , d’Histoire et de Philosophie. La se¬ conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Na¬ turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie. Publié par l’Académie sous la direction de M. Ladislas Natanson, Secrétaire de la Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles. Nakladem Akademii Umiejçtnoâci. Krakow, 1909. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarz^dem Jozefa Filipowskiego. 5TZ)6, , A 33 BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. ANZEIGER DER AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN IN KRAKAU. MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE KLASSE. ANNÉE 1908. CRACOVIE IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ 1909. Table des matières. Page S. Zaremba. Sur l’intégration de l’équation biharrnonique . 1 J. Bielecki. Über Mesitylen-Trialdehyd (1. 3. 5. Trimethylal-Benzen) . . 29 Z. Motylewski. Dihydrooxychinoxalin und seine Derivate . 32 J. Lewinski. La chaîne de Przedborz . 34? M. Raciborski. Über die Hemmung des Bewegungswachstums bei Basidio- bolus ranarum . . 48 VI. Kulczynski. Fragmenta arachnologica. VI . 49 Ant. Wï. Jakubski. Untersuchungen über das Stützgewebe des Nerven¬ systems bei den Hirudineen ... . 86 A. Bochenek. Über zentrale Endigungen des Nervus opticus . 91 K. Kostanecki. Mitotische Kernteilung ohne Zellteilung in künstlich par- thenogenetisch sich entwickelnden Eiern von Mactra . 97 J. Browinski. Über die Gegenwart von Proteinsäuren im Blute .... 101 K. Stoîyhwo. Le crâne de Nowosiölka considéré comme preuve de l’exis¬ tence à l’époque historique de formes apparentées à H. primigenius 103 L Marchlewski and St. Piasecki. A simple method for preparing phyllo- porphyrine . 127 L. Natanson. On the elliptic polarization of light transmitted through an absorbing gaseous medium, parallel to the lines of an extraneous magnetic field . 129 J. Browinski und S. Dabrowski. Sur une méthode de dosage de la ma¬ tière colorante fondamentale des urines . 139 H. Zapalowicz. Revue critique de la flore de la Galicie. XII partie . . 141 J. MIodowska. Zur Histogenèse der Skelett-Muskeln . 145 Ch. Klecki et A. Wrzosek. Etude expérimentale du passage dans les uri¬ nes de microbes circulant dans le sang . 171 Fr. Krzysztalowicz et M. Siedlecki. Étude expérimentale de la syphilis ; Morphologie de Spirochaeta pallida . 173 T. Kozniewski and L. Marchlewski. On the conversion of phyllotaonine into phytorhodines . 247 L. Hildt, L. Marchlewski und J. Robel. Über die Umwandlung des Chlo¬ rophylls unter dem Einfluss von Säuren . 261 J. Bielecki et A. Koleniew. Recherches sur l’influence des groupes mé¬ thylés sur les propriétés tinctoriales des colorants basiques dérivés du triphénylméthane . 296 VI Page J. Dlliiiii Borkowski. Sur le phénomène de Gürber . 318 J. Nowak. Untersuchungen über Cephalopoden der oberen Kreide in Polen. I. Teil. Genus Baculites Lamarck . 326 H. Wielowieyski. Weitere Untersuchungen über die Morphologie und Ent¬ wicklungsgeschichte des Insektenovariums. Zweite Mitteilung . . . 353 B. Petschenko. Sur la structure et le cycle évolutif de Bacillopsis stylo- pygae ; nov. gen. et nov. spec . 359 Séance publique annuelle de l’Académie du 16 mai 1908 . 373 K. Olszewski. Die Verflüssigung der Gase; eine historische Skizze . . . 375 K. Jablczynski. Zur Kenntnis der Katalyse in heterogenen Systemen. Zer¬ setzung des Chromchlorürs am Platinblech . 398 M. Dziurzynski. Über die Umlagerung des Diphenylhydrazophenyls unter der Einwirkung des Chlorwasserstoffes in Benzollösung . . ..... 401 J. Lewinski. Les dépôts jurassiques près la station Chçeiny et leur faune 408 H. Krzemieniewska. Zur Ernährung des Azotobakters . . 445 H. Zapalowicz. Revue critique de la flore de la Galicie. XIII partie . . 448 H. Hoyer. Untersuchungen über das Lymphgefäßsystem der Froschlarven. II Teil . , . . 451 E. Rosenhauch. Über die Entstehung der Flora im physiologischen Binde¬ hautsack der Neugeborenen . 465 K. Olszewski. Nachtrag . 483 Z. Klemensiewicz. Antimonchlorür als ionisierendes Lösungsmittel . . . 485 J. Dunin-Borkowski. Über die hämolytische Wirkung von Quecksilbersalzen 494 J. Nusbaum. Zur Entwicklungsgeschichte der Occipitalregion des Schädels und der Weber’schen Knöchelchen bei den Cyprinoiden ..... 505 J. Hirschler. Beiträge zur embryonalen Entwicklung der Coleopteren ? . 508 E. Godlewski. Transformation des Protoplasmas in Kernsubstanz während der normalen und der künstlich veränderten Entwicklung der Echiniden 522 VI. Kulczynski. Symbola ad faunam aranearum Javae et Sumatrae cognos¬ cendam. I. Mygalomorphae et Cribellatae . . . . 527 R. Nitsch. Recherches sur les microbes anticholériques dans l’air atmo¬ sphérique . 582 Berichtigungen zu der Abhandlung: A. Korn, Allgemeine Lösung des bihar- monischen Problems im Raume (dieses Bulletin, Oktober 1907) . . 585 E. Janczewski. Sur les anthères stériles des groseilliers . 587 B. Namystowski. Sur la structure et le développement de Wawelia regia nov. subfam. gen. sp . 597 H. Zapalowicz. Revue critique de la flore de la Galicie. XIV partie . . 603 K. Jablczynski. Kinetik der Folgereaktionen; Reduktion der Chromsäure durch Oxalsäure . 603 — Beziehung zwischen der Rührgeschwindigkeit und der Reaktionsge¬ schwindigkeit in heterogenen Systemen . . 620 K. Kling. Über die o-, m- und p-Tolyläthylalkohole ........ 632 A. Korczynski» Über anormale Salze ............. 633 J. Buraczewski und T. Kozniewski. Jodderivate des Strychnins und Brucins . 644 Vit Page C. Rouppert. Discomycetum species novae tres . 649 F. Kamienski. Nouveau moyen pour faciliter les observations microsco¬ piques et la microphotographie stéréoscopique (platine-balance) . . 651 P. Wisniewski. Einfluß der äußeren Bedingungen auf die Fruchtform bei Zygorhynchus Moelleri Yuill . 656 M. Siedlecki. Über Bau, Lebensweise und Entwicklung des javanischen Flugfrosches (Rhacophorus reinwardtii Boie) . 682 B. Konopacka. Die Gestaltungsvorgänge der in verschiedenen Entwicklungs¬ stadien zentrifugierten Froschkeime . 689 H. Wielowieyski. Weitere Untersuchungen über die Morphologie und Ent¬ wicklungsgeschichte des Insektenovariums. Dritte Mitteilung . . . 741 Berichtigung zu der Abhandlung : E. Rosenhauch, Über die Entstehung der Flora im physiologischen Bindehautsack der Neugeborenen . . . 748 J. de Kowalski. Beiträge zur Kenntnis der Luminiszenz . 749 L. Natanson. On the elliptic polarization of light transmitted through an absorbing naturally-active medium . 764 K. Bialaszewicz. Beiträge zur Kenntnis der Wachstumsvorgänge bei Am¬ phibienembryonen . 783 G. G. Wilenko und Z. Motylewski. Über die Wirkung von Natrium auf Cholesterin in der Lösung in Amylalkohol . 887 S. Bondzynski und V. Humnicki. Quantitative Untersuchungen über das Verhalten von Salol sowie von Distearylsalizylglyzerid im Organismus 841 W. Gawinski. Quantitative Untersuchungen über die Ausscheidung von Proteinsäuren im Harn von gesunden Menschen sowie in einigen Krankheitsfällen . 851 A. VV. Jakubski. Untersuchungen über das Stützgewebe des Nervensys¬ tems im vorderen und im hinteren Körperende der Hirudineen nebst Bemerkungen über deren Neuromerie . 854 St. Kopec. Experimentaluntersuchungen über die Entwicklung der Ge¬ schlechtscharaktere bei Schmetterlingen . 893 R. Minkiewicz. Étude expérimentale du synchromatisme de Hippolyte varians Leach . , . 918 S. Krzemieniewski. Untersuchungen über Azotobacter chroococcum Beij. 929 L. Gosiewski. Sur la moyenne arithmétique et sur la loi de Gauss delà probabilité d’une erreur . 1053 St. Loria. Untersuchungen über die Dispersion des Lichtes in Gasen. I. Die Dispersion des Acetylens und Methans . 1059 J. Morozewicz. Über Hatchettin von Bonarka bei Krakau . 1067 J. Niedzwiedzki. Über eine neue miozäne Austernart: Ostrea Leopolitana 1073 A. Maciesza. Le rôle du tube digestif dans la production de l’anthracose des poumons et des organes abdominaux . 1075 •— Über angeborene abnorm weite Foramina parietalia . 1083 Errata. Page 137 ligne 15 lire a2 au lieu de u2 dans la formule (1). Page 779 ligne 11 (d’en bas) lire (^2 _ ^2)2 _|_ p 2 p T~ logio tg (45° — • 'i / :< - 'V ■ ■ • ..v /-■ i . I & i i ; I , I/ ilii V; L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. . V" . ■ v ■■ : . ( - -y- 0m PROTECTEUR DE L’ACADEMIE: S. A. I. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. m VICE-PROTECTEUR: Vacat. \ J ' PRÉSIDENT: S. E. M. LÇ COMTE STANISLAS TARNOWSKÏ. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI. EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADÉMIE: (§ 21. L’Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im¬ périale Royale Apostolique. Le Protecteur et Je Vice-Protecteur sont nommés par S. M. l’Empereur. (§ ~4). L’Académie est divisée en trois classes: a) Classe de Philologie, b) Classe d’Histoire et de Philosophie, c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles. (§ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. , - Depuis 1885 , V Académie publie , en deux séries , le , .Bulletin International “ qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con¬ sacrée aux travaux des Classes de Philologie , d’Histoire et de Philosophie. La se¬ conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques ef Na¬ turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie. Publié par l’Académie sous la direction de M. Ladislas Natanson, Secrétaire de la Classe des "Sciences Mathématiques et Naturelles. Naktadem Akademii Umiejçtnosci. Krakow, 1908. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarz^dem Jôzefa Filipowskiego. BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. N° 1. Janvier 1908. Sommaire: 1. S. ZAREMBA. Sur l’intégration de l’équation biharroonique. 2. J. BIELECKI. Über Mesitylen-Trialdehyd (1. 3. 5. Trimethylal-Benzen). 3. Z. MOTYLEWSKl. Dihydrooxychinoxalin und seine Derivate. 4. J. LEWINSKI. La chaîne de Przedborz. 5. M. RACIBORSKI. Über die Hemmung- des Bewegungswachstums bei Ba- sidiobolns ranarum. 6. VL. KULCZYNSKI. Fragmenta arachnologica, VI. 7. ANT. WL. JAKUBSKI. Untersuchungen über das Stützgewebe des Ner¬ vensystems bei den Hirudineen. 8. A. BOCHENEK. Über zentrale Endigungen des Nervus opticus. Séance du mardi 7 Janvier 1908. Présidence de M. K. OLSZEWSKI. M. le Président annonce à la Classe la perte douloureuse et irréparable qu'elle vient de faire en la personne de William Thom¬ son Baron Kelvin, Associé Etranger de l'Académie depuis 1890, décédé le 17 Décembre 1907. 1. O calkozuciniu rôzunanici biharmonijnego . — Sur V in¬ tégration de l'équation biharmonique. Mémoire de M. $. ZAREMBA m. c. § 1. Considérons l’équation biharmonique, c'est à dire l'équation aux dérivées partielles du 4-me ordre suivante: A*v = 0 (1) où A représente l'opérateur de Laplace. Le problème fondamental relatif à cette équation est le suivant: déterminer la fonction v de façon que l'équation (1) soit vérifiée en tout point situé à l'intérieur d'un domaine donné ( D\ connaissant la dérivée de cette fonction suivant la normale à la frontière du Bulletin III 1 2 domaine considéré, ainsi que les valeurs périphériques de la fonc¬ tion elle-même. Le problème précédent que nous appellerons pour abréger Pro¬ blème biharmonique a été beaucoup érudié dans ces dernières années1). Il est résolu aujourd’hui dans un certain nombre de cas parti¬ culiers quant à la nature du domaine (D); l’unicité de la solution a été établie dans des conditions très générales et plusieurs mé¬ thodes générales pour résoudre le problème considéré ont été pro¬ posées. Il faut reconnaître cependant que ces méthodes générales, si grande que soit leur importance théorique, se prêtent difficile¬ ment au calcul. C’est cette lacune que je me propose de combler partiellement en faisant connaître une méthode qui permettra de calculer effectivement la fonction demandée dans le Problème bi¬ harmonique toutes les fois où, pour le domaine considéré, on saura calculer effectivement la solution du Problème de Dirichlet. La méthode que je me propose d’exposer n’est que le dévelop¬ pement d’une idée esquissée en passant au § 7, p. 159 de mon mé¬ moire: L'équation biharmonique et une classe remarquable de fonctions fondamentales harmoniques 2). § 2. Considérons un domaine 3) (D) pouvant avoir deux ou trois dimensions, désignons par v la fonction demandée dans le Problème biharmonique, définissons par l’équation: (la) A v -j— u = 0 la fonction harmonique u et désignons par G la fonction de Green classique relative au domaine (D). Une application facile du théo¬ rème de Green nous donnera: (2) v— JuGdr (SJ (DJ en désignant par ds l’élément de la frontière (S) du domaine ( D ) et par d% l’élément de ce domaine lui- même. *) Voir en particulier: A. Korn, Allgemeine Lösung des biharmonischen Pro¬ blems im Baume , Bulletin de l’Académie de Cracovie, Octobre 1907, ainsi que les rapports sur les travaux présentés aux dernier concours du prix Vaillant dans les C. R. des Séances de l’Académie des Sciences de Paris, 2 Décembre 1907. 2) Bulletin de l’Académie de Cracovie. mars 1907. 3) Le sens attribué dans ce travail au mot domaine résultera assez claire¬ ment de la nature des questions traitées pour que nous puissions nous dispenser de définir explicitement ce terme. 3 La formule précédente sera sûrement à Fabri de toute critique dans les conditions suivantes: 1°. On est assuré de Fexistence de la fonction v. dv 2°. La dérivée ainsi que la fonction représentant les valeurs périphériques de la fonction v sont bornées et. en général, conti¬ nues dans toute l’étendue de la frontière (S) du domaine (D). 3°. L’intégrale: fl (DJ u G du a un sens, ce qui arrivera sûrement dans le cas où, l’admettrons, l’intégrale1): /• (DJ u 2 du comme nous (3) a une valeur finie, bien déterminée. Grâce aux progrès réalisés dans ces dernières années dans la théorie de l’équation biharmonique, on sera souvent en mesure de constater a priori que toutes les conditions précédentes sont vérifiées; on pourra même, dans beaucoup de cas, s’assurer à l’avance de la continuité des valeurs périphériques de la fonction u ou détermi¬ ner à l’avance la nature des discontinuités de ces valeurs au cas où il s’en présente. En résumé, dans les conditions où nous nous sommes placés, le Problème biharmonique est ramené à la détermination de la fonction u définie par l’équation (1 a). Pour étudier cette question, partons de la remarque suivante: sa¬ voir calculer effectivement la fonction w demandée dans le Problème de Dirichlet , c’est connaître une suite infinie de fonctions: %, w2, %v.. (4) linéairement indépendantes 2), harmoniques à l’intérieur du domaine (D), continues sur la frontière de ce domaine, admettant chacune par rapport à la normale à la frontière une dérivée bornée et, en général, continue, et telles que la fonction demandée w puisse être 1) Dans tout ce travail nous nous plaçons au point de vue des quantités réelles. 2) C’est à dire telles qu’il n’existe entre un nombre fini d’entre elles aucune relation linéaire à coefficients constants. 1* 4 représentée par une série, à coefficients constants c0 , cx , cz , . . . ? de la forme suivante: OO cette série étant uniformément convergente dans le domaine (D) et sur la frontière pourvu que les valeurs périphériques données de la fonction vérifient certaines conditions plus ou moins restrictives mais d’ordre général. Pour la validité de la méthode que nous allons exposer, il suf¬ fit d’admettre, ce qui dans la pratique a sans doute toujours lieu, que la convergence uniforme de la série (5) soit assurée lorsque les valeurs périphériques de la fonction w coïncident avec celle d’un polynôme entier par rapport aux coordonnées rectangulaires. Il suf¬ firait même de se borner aux hypothèses suivantes: 1°. La série (5) ne converge qu’à l’intérieur du domaine (D) et il en est sûrement ainsi seulement dans le cas où les valeurs péri¬ phériques de la fonction w satisfont à la restriction précédente. 2°. L’intégrale: (6) tend uniformément vers zéro lorsque l'entier positif j croît indéfini¬ ment de quelque façon que varie en même temps l’entier non négatif m. Désignons, suivant le nombre de dimensions du domaine (D), par T l’aire ou le volume de ce domaine et posons: 1 l) Divers auteurs ont déjà fait usage de formules analogues; voir par exem¬ ple : Poincaré, Sur les équations de la Physique, mathématique (Rendiconti del 5 Les fonctions (5) étant linéairement indépendantes, c’est à dire telles qu’il n’existe entre p de ces fonctions, soit: 12 p aucune relation de la forme: p c, -f- JSj Cjc u«,k— o où les C représentent des constantes, le dénominateur dans l’expres¬ sion de ne pourra s’annuler pour aucune valeur de k. Par con¬ séquent aucune des formules (7) ne pourra être illusoire. Les fonctions: Vh, (8) jouiront manifestement des propriétés suivantes: 1°. On aura pour toute valeur entière et positive de l’indice k: CW 2°. L’inégalité: k 4= j (10) entraînera la relation suivante: J" Vk ft dr—O. (10) CW Nous établirons plus bas le théorème fondamental suivant: lors¬ qu’une fonction u harmonique à l’intérieur du domaine (D) vérifie certaines conditions, variables avec la nature du domaine (2>), mais toujours très générales et se réduisant pour une classe de domai¬ nes à cela seul que l’intégrale (3) ait un sens, cette fonction pourra être représentée à l’intérieur du domaine (D) par la série suivante: oo u = k=l CW série jouissant des propriétés suivantes: Circolo matematico di Palermo 1894), ainsi que Erhard Schmidt, Zur Theorie der linearen und nicht linearen Integralgleichungen (Mathematische Annalen 1907, p. 442). u\pkd% , (12) 6 1°. Sans être nécessairement convergente sur la frontière du do¬ maine (Z)), elle converge absolument et uniformément dans tout do¬ maine ( D ') intérieur x) au domaine (D). 2°. Si Ton pose: l’intégrale : (13) tpk J uipkdx-\-Rj. CD) fi CD) B ;2 d,T tend vers zéro lorsque l’entier positif j croît indéfiniment. Supposons que nous ayons pu nous assurer a priori que la fonc¬ tion u définie par l’équation (1 a) vérifie les conditions du théorème précédent. Dans ce cas les données du Problème biharmonique per¬ mettront de calculer aisément les coefficients de la série (12). En effet, une application facile du théorème de Green donne: (14) fu y. a, = J ds - J v ds . CD) (S) (S) On voit même, en tenant compte de la propriété dont jouit l’in¬ tégrale (13), qu’en portant la valeur (12) de u dans la formule (2), on obtiendra pour l’intégrale: j*u G dx CD) une série uniformément (et même absolument) convergente dans tout le domaine (Z)). On trouvera au § 12 quelques applications de la méthode que nous venons d’indiquer. § 3. Voici une propriété générale des fonctions harmoniques, pro¬ priété qui, malgré sa nature élémentaire, semble avoir échappé jus¬ qu’à présent à l’attention des géomètres. Considérons une fonction u harmonique à l’intérieur d’un cer- 4) Dire qu’un domaine ( D ') est intérieur à un autre domaine (D), c’est dire qu’il existe une certaine longueur X, non nulle, telle que tout point intérieur à un cercle de rayon X, ayant pour centre un point de ( D ') appartienne au do¬ maine (D). 7 tain domaine (D) et supposons d'abord que le domaine (D) soit dé¬ fini dans le plan. Désignons par A le centre d'un cercle (G) de rayon r situé tout entier à l'intérieur du domaine (Z)). On aura, pour la valeur u (A) de la fonction u en A , la formule classique: en désignant par ds l'élément d'arc de la circonférence du cercle (G). Désignons par B un point variable et envisageons la fonction (C) en représentant par le symbole: d dN f (G) u ds , (14) la dérivation suivant la normale au cercle (C), cette normale étant dirigée vers l'intérieur du cercle. Appliquons le théorème de Green aux fonctions cp et u par rapport au domaine ( ô ) limité par la cir¬ conférence ( C ). En se reportant à la formule (15) on établira immédiatement la relation suivante: en désignant par dx l'élément d'aire. Moyennant la relation précé¬ dente on déduit de la formule (16) la formule suivante: u (A) = (17) C'est cette égalité qui constitue précisément le théorème que nous avions en vue. 8 On établira d’une façon entièrement analogue le théorème cor¬ respondant pour l’espace; il viendra: (18) u(A)==-^. — V fudx 4 nrà J (S) en désignant maintenant par d% l’élément de volume et par (d) le domaine intérieur à une sphère de centre A et de rayon r, entiè¬ rement située à l’intérieur du domaine où la fonction u vérifie l’é¬ quation de Laplace. § 4. Voici un corrolaire du théorème précédent, utile pour la suite et intéressant par lui-même. Soit u une fonction harmonique à l’intérieur d’un certain domaine (D) et telle que l’intégrale: étendue, comme l’indique l’indice (D), à tout ce domaine ait un sens. Si Ton désigne alors par r la plus courte distance à la frontière (S) du domaine (D) d’un point A: intérieur à ce domaine, et par u ( A ) la valeur de la fonction u en A. on aura: (19) \w(A)\ ) (39) (DO Cette condition étant vérifiée, il suffira de remarquer que les premiers membres des inégalités (35) et (39) ne peuvent être né¬ gatifs, pour déduire des relations (35), (37), (38) et (39) les im lités suivantes: 0 -/* (D') 2 dx <; 3 jii Ces inégalités prouvent que l’intégrale (36) a le nombre 3 pour limite lorsque le domaine ( D ') tend d’une façon quelconque vers le domaine (D), sans toutefois cesser de rester intérieur à ce dernier. Donc l’intégrale t dx 14 a bien un sens et l’on a: (40) (B) R4*dT = #. En se reportant à (28), on conclura immédiatement de ce qui précède que l’intégrale (26) a aussi une valeur finie parfaitement déterminée. Il ne reste donc plus qu’à établir la formule (27). L’é¬ quation (28) donne: (D) (D) d’où U2 dx ! V J dx = 2 f VEJ dr. — / U; di, (D) (D) ce qui donne: J' (D) (B) U 2 dx 1 dx (D) (B) U2 dx J R2 dx -j- Rj2 dxr (B) (D) (B) relation qui, moyennant les relations (34) et (40), donne à son tour: f U2 dt • — f J r i \ dx i ! J J (B) (D) 1 U 2 dx -j- E. (B) Or il est permis de prendre e arbitrairement petit. Par consé¬ quent la relation (27) aura bien lieu. C’est précisément ce qu’il nous restait à établir. Remarque. Il est aisé de voir que, dans l’énoncé du théo¬ rème que nous venons de démontrer, il est permis de remplacer l’hy¬ pothèse d’après laquelle les fonctions U1: U2: U3 . . . seraient des fonc¬ tions harmoniques à l’intérieur du domaine (D) par l’hypothèse sui¬ vante: la série (25) est uniformément convergente dans toute l’éten¬ due de tout domaine ÇD/) intérieur au domaine (1)). On devra, bien entendu, conserver les hypothèses relatives aux intégrales (23) et (24). 15 Voici un corollaire important du théorème précédent. Les hy¬ pothèses de ce théorème étant vérifiées, désignons par / une fonc¬ tion telle que l'intégrale: (41) ait un sens. Quelle que soit d'ailleurs la fonction /, on aura: üfd%= J? / U kfd% (42) On peut même ajouter ceci: supposons que la fonction / con¬ tienne un certain nombre de paramètres gl9 £2 , . . . et admettons que l'on ait: d% < A en désignant par A une constante positive déterminée, pourvu que les systèmes de valeurs des paramètres ne cessent pas de faire partie d'un certain ensemble (E). Dans ces conditions la sé¬ rie (42) sera uniformément convergente par rapport à l'ensemble (E) des systèmes de valeurs des paramètres § 7. Revenons aux fonctions tp formant la suite (8). Désignons par f une fonction quelconque à cela près que l'intégrale O» ait un sens, puis, en reprenant un posons: (43) raisonnement bien connu x), (44) et remarquons que Ton a: (D) j-i j 2 r 3-1 f—J?Ckyk}d'c= / pdx—'S le=t J J k=l c. (D) q Voir Stekloff. Sur certaines égalités générales etc. Mémoires de l’Acadé mie des Sciences de St. Pétersbourg, 1904, Nr. 7. 16 Il résulte immédiatement de là que la série à termes positifs: oc (45) 2 °* est convergente et qu’elle satisfait à l'inégalité f2 dr . (46) Supposons pour un moment que le domaine (D) soit à deux di¬ mensions et soit r la plus courte distance d’un point A pris arbi¬ trairement à l’intérieur du domaine (D), à la frontière ( S ) de ce domaine. Cela posé définissons la fonction f qui entre dans les re¬ lations (44) et (46) de la façon suivante: désignons d’une façon gé¬ nérale par F (. B ) la valeur en un point B d’une fonction F, défi¬ nie dans le domaine ( D\ et envisageons une longueur quelconque l vérifiant l’inégalité: (47) / l . La formule (44) nous donnera: @k z= *Ph (-Z) 5 en vertu du théorème exprimé par la formule (17). La série (45) étant convergente il en sera de même de la série (48) oo 2\ i r > ipk (A) \ et l’inégaîité (46) nous donnera en outre: V 2\ V* (A) 1 nP ' 17 Cette relation ayant lieu pourvu que Fin égalité (47) soit vérifiée, on aura forcément aussi: 1 7i r2 ’ (49) Si nous avions supposé que le domaine (D) était à trois dimen¬ sions, nous aurions trouvé que dans ce cas aussi la série (48) est convergente mais, au Heu de (49), nous aurions obtenu l'inégalité suivante: 00 j P o y { ip,, (d) } < — - W j ^ v j — 4 7i r3 (50) en désignant comme précédemment par r la plus courte distance du point A à la frontière du domaine (D). Reprenons la formule (44) en laissant à la fonction / toute sa généralité et considérons la série oo O ty* (4) • (51) k—i Nous avons: j+m I 1 2 ! j-j-m ! j j+m I \ 2 j V C-uip^A) 1 1 < ; y cA V ] rf)„ (^)| : , ~ \ i \dr I Iw I il par conséquent, en vertu de la convergence de la série (45) et de Tune des inégalités (49) ou (50), la série (51) sera absolument et uniformément convergente dans tout domaine intérieur au domaine (D). Un théorème classique permet de conclure de ce qui précède que la somme de la série considérée est une fonction harmonique à l'intérieur du domaine (D). J'ajoute ceci: on a: j+m ch— Jj? 6'*% k-j donc, à cause de la convergence de la série (45), la série (51) sa¬ tisfait aux hypothèses du théorème exprimé par l’égalité (42). Bulletin III. 2 18 Il résulte de là en particulier ceci: si Fon pose: oo V c* , on aura: f Ip* d%= Ctl J k=l (B) et Ck= I Ip Xpk dx Ck = t, s, 3,.. J 0) § 8. Considérons maintenant une fonction u harmonique à Fin- té rieur du domaine (D), supposons que Fintégrale (52) ait un sens et posons: (53) Ak j (B) w2 dx -I' (B) uipkdx . L’inégalité (46) nous apprend que Fon aura dans tous les cas; (54) / w2 dx^. Ak‘ J (B) D’autre part il résulte des remarques faites à la fin du § pré¬ cédent que, dans certains cas au moins, Fon aura: (55) dx = J? A 2 (B) Nous allons voir qu’en réalité la relation (55) subsiste dans des conditions extrêmement générales; nous établirons en particulier qu’il existe une classe étendue de domaines où l’égalité considérée est vérifiée sous l’unique condition que Fintégrale (52) ait un sens. Pour arriver à ces résultats nous nous appuyerons sur le lemme suivant: Lemme. Les notations précédentes étant conservées supposons qu’il existe une suite infinie: 19 Vu Vu Vu-- (56) de fonctions harmoniques à l'intérieur du domaine (D), vérifiant les conditions suivantes: 1° L’intégrale: / k dans (59); il viendra: /OO OO OO vJ =2 A\ - 2 A * /?„,* +2 ß\.„ . *=1 k=t k=*l (63) (D) 2* 20 Nous avons: U v,,!l s!2>. ■ l 7c=t J [ k=l J l 7 c=* J On en conclut: (64) lii 2’x., '■2 +2 /**-»!= v ^2, en s’appuyant sur les relations (54), (58) et (62). On a d’ailleurs: (65) en vertu de l’égalité (58). Les égalités (63), (64) et (65) entraînent l’égalité (55) qu’il s’agissait précisément de démontrer. § 9. Je dis d’abord que la relation (55) a sûrement lieu dans le cas où les valeurs périphériques de la fonction harmonique u coïnci¬ dent avec celles d’un polynôme entier par rapport aux coordonnées. En effet, si l’on substitue alors la fonction u à la fonction w, premier membre de l’équation (5), il arrivera que l’intégrale (6) sa¬ tisfera à la condition voulue pour que les théorèmes du § 6 soient applicables à la série formant le second membre de l’équation (5). D ’autre part, si l’on pose: (Pm = , d’autre part il est aisé de conclure de (66) q On suppose la longueur S assez petite pour que deux de ces ares n’aient jamais de point commun. 23 et (68) que Ton pourra faire correspondre à tout nombre positif e si petit qu’il soit, une valeur assez petite de d pour que l’on ait: J* [u — v )2 dx <^e . (69) On voit, sans qu’il y ait lieu d’insister, que des considérations du même genre sont applicables au cas de l’espace. Revenons à un domaine à deux dimensions, supposons encore que la fonction co ne devienne discontinue qu’aux points (67) et, sans admettre maintenant que la fonction u soit bornée, supposons que, pour toute valeur de l’indice k le produit: u (M) . Ak M , où a représente un nombre positif inférieur à tende uniformé¬ ment vers zéro en même temps que la longueur Ak M . Conservons à la lettre p sa signification de tout à l’heure et envisageons la fonc¬ tion v définie par la formule (68). Lorsque la frontière du domaine (D) vérifie les hypothèses que j’ai adoptées dans mon mémoire: Sur la fonction de Green et quelques-unes de ses applications x) on s’assu¬ rera d’abord, en s’appuyant sur les résultats de ce mémoire, que la formule (66) est encore valable et l’on prouvera ensuite que, pour une valeur assez petite de (5, l’inégalité (69) sera vérifiée si petite que soit la valeur que l’on aura préalablement attribuée à e. Lorsque la frontière du domaine (D) se compose d’un seul con¬ tour, on peut établir qu’en donnant à d une valeur assez petite, on satisfera à l’inégalité (69), sans exclure le cas où la ligne fermée limitant le domaine (D) aurait des points anguleux rentrants. Ce résultat peut être obtenu de la façon suivante: considérons un des points de l’ensemble (67), soit Aky et désignons par Ak Nk la bissec¬ trice de l’angle formé en Ak par les arcs A/c A/ et Ak A" 2), la demi- droite AkNk étant dirigée vers l’intérieur de l’aire (D); cette demi- droite coïncidera évidemment avec la normale intérieure en Ak à la frontière ( S ) du domaine (D) dans le cas où le point Ak ne serait pas un point anguleux. Cela posé, considérons un point quelconque q Bulletin de l’Académie de Cracovie, Novembre 1906. 2) Je suppose que cet angle, estimé à l’intérieur du domaine (D), ne se ré¬ duit ni à zéro ni k 2 tz. 24 M situé à Tintérieur du domaine (B) ou sur la frontière, mais dis¬ tinct du point Ak et envisageons l’angle 0k formé par la direction Ak M avec la demi-droite Ak Nk. Si, comme nous l’admettrons, l’an¬ gle 6k est estimé en prenant pour origine la demi-droite Ak Nk et en orientant le plan d’une façon déterminée, la fonction suivante: cos a 0k - a 5 A„M considérée comme fonction des coordonnées du point M, sera une fonction harmonique à l’intérieur du domaine (B) et uniforme dans ce domaine. Convenons de prendre pour dk celle des diverses dé¬ terminations de cet élément qui devient égale à zéro lorsque le point M vient sur la demi-droite Ak Nk . Dans ces conditions toute ambiguité quant à la fonction (70) aura disparu et l’on reconnaî¬ tra aisément, en tenant compte des inégalités: que, pour des valeurs assez petites de AkM , la fonction (70) sera constamment positive quelle que soit d’ailleurs la position du point M dans (B) ou sur la frontière. Désignons par fk une fonction harmonique à l’intérieur du do¬ maine (D), nulle en ceux des points de la frontière ( S ) où la fonction (70) est positive et égale à cette fonction en tout autre point de la ligne ( S ). Posons ensuite: p _ cos a 6„ J 1 * — - _ a A* AM La fonction Fk sera positive dans toute l’étendue du domaine (D) et, dans le voisinage du point Ak. l’ordre de grandeur de cette fonction sera celui de l’expression: 1 A M* ’ Cela posé voici ce que l’on vérifiera aisément: si petit que soit un nombre positif v différent de zéro et donné à l’avance, il suf¬ fira de donner à la longueur ô qui intervient dans la définition de (70) 25 la fonction (68), une valeur assez petite pour que Ton puisse déter¬ miner n constantes positives vérifiant les inégalités: Ch /0 C, 2.48% H, 58.14% CI. Die erhaltenen Werte zeigen, daß man hier wirklich mit einem Tetrachlor derivat von Xylol zu tun hat, das, wenn alle vier Chlor¬ atome in den Seitenketten vorhanden wären, uns einen entsprechenden 31 Phthalaldehyd liefern sollte. Da alle Versuche, diese Verbindung in Isophthalaldelivd überzuführen, erfolglos blieben, so muß man annehmen, daß dieses Chlorderivat alle Chloratome nicht in den Seitenketten enthält. Wenn also die Chlorierung von einem so einfachen Kohlenwas¬ serstoff wie m-Xylol zu keinem einheitlichen Produkt führt, konnte man nicht annehmen, daß man auf diesem Wege zum entsprechen¬ den Chlorderivat von Mesitylen gelange. Man mußte eine andere Methode suchen. Von der Tatsache ausgehend, daß der Ring der azetylierten Phenole gegen Oxydation mehr beständig ist als freie Phenole, haben bekannterweise J. Thiele u. E. Winter1) gefolgert, daß die aromatischen Verbindungen, die in den Seitenketten Alkylgruppen enthalten, in einem Gemisch von Essigsäureanhydrid und Schwefelsäure unter gleichzeitigem Azety- lieren sich oxydieren sollten. Diese Voraussetzung wurde bestätigt, weil die Methylgruppen der aromatischen Verbindungen auf diese Weise nur zur Aldehydgruppe sich oxydieren lassen. Diese Aldehydgruppe wird in Gegenwart von Essigsäureanhydrid natürlich in eine Dia- zetatgruppe übergeführt. Nach dieser Methode haben J. Thiele und E. Winter zweiwertige Phthalaldehyde und einige einwertige Aldehyde dargestellt. Entsprechend modifiziert und auf Mesitylen angewandt, hat diese Methode endlich zum gewünschten Resultate, zur Darstellung von Mesitylentrialdehyd, geführt. Nach sehr zahlreichen Versuchen der Oxydation von Mesitylen unter verschiedenen Bedingungen gab das folgende Verfahren das beste Resultat : Zu einem Gemisch von 150 gr. Essigsäureanhydrid und 50 gr. Eisessig, auf 0°C ab gekühlt, setze ich nach und nach 25 gr. konz. Schwefelsäure und 2.5 gr. Mesitylen hinzu. Darauf versetze ich die Mischung im Laufe von 5 — 6 Stunden bei 0° mit 12 gr. festen Chromsäureanhydrid. Das Reaktionsprodukt wird auf Eis gegossen, der erhaltene kleine Niederschlag ab filtriert und das Filtrat mit Äther extrahiert, mit Soda neutralisiert und abdestilliert. Wird die zurückgebliebene Masse in heißem Methylalkohol aufgelöst, so kri¬ stallisiert sie in feinen, kurzen Nadeln vom Smp. 118°. Nach mehrmaligem Umkristallisieren aus Methylalkohol erhält L) Thiele und Winter, Ann. 311, S. 353—862 (1900). 32 man feine Nadeln von konstantem Schmelzpunkt 125 — 126°C (korr.); die Ausbeute beträgt 0.25 gr. Die über H2 S04 getrocknete Verbindung wurde analysiert. 0.1298 gr. Substanz gaben: 0.2612 gr. C02 und 0.0630 gr. H2 0 Berechnet für CR H3 [CH (OOC CH3)2]3 : 53.82% C und 5.17% H. Gefunden . 54.85% C und 5.39 °/0 H. Das erhaltene Mesitylentrialdehyd-hexaazetat durch Kochen mit 4% Salzsäure verseift, gibt nach dem Erkalten einen kristallini¬ schen Körper vom Schmelzpunkt 94° C, den gesuchten Mesitylen- trialdehyd. Die Menge des erhaltenen Trialdehyds war aber zu klein, um verschiedene Derivate darzustellen und eine Elementar¬ analyse auszu führen. Die oben beschriebenen Untersuchungen konnten, obwohl sie schon vor fünf Jahren in Angriff genommen worden waren, aus von mir unabhängigen Gründen zum erwünschten Ziel noch nicht geführt werden. Da ich aber jetzt Aussicht habe, auf einem ganz anderem Wege eine größere Menge von Mesitylentrialdehyd darzu¬ stellen und dessen chemisches Verhalten zu erforschen, so beschränke ich mich diesmal auf diese vorläufige Mitteilung. Genf, Universitäts-Laboratorium und Warschau, Laboratorium des Museums für Industrie und Landwirtschaft. 3. Dzvuhydrooksychinoksalin i jego pochodne. — Dihydro- oxychinoxalin und seine Derivate. Note de M. Z. M0TY- LEWSKI, présentée par M. L. Marchlewski m. t. Die Verbindung welche zuerst von Plöchl1) durch Reduktion des o-Nitrophenyl- glyzins erhalten wurde, versuchte Hinsberg2) durch Einwirkung 1) Ber. d. d. ehern. Ges. 19. S. 8. 2) Annal, d. Chem. 272, S. 251. 33 des Monocliloressigsäureesters auf o - Phenylendiamin , also nicht durch die Reaktion, die ihn bei Anwendung von o-Toluylendiamin zu Toludihydrooxychinoxalin, also zu einer homologen Verbindung, ge¬ führt hatte, darzustellen; dies gelang ihm jedoch nicht. Von der Überzeugung geleitet, daß mittels dieser Reaktion unter geeigneten Bedingungen das Dihydrooxychinoxalin sich erhalten ließe und in der Hoffnung, auf diese Weise zu einer allgemeinen Methode der Darstellung der Körper dieser Gruppe zu gelangen, habe ich ver¬ sucht, ob o- Phenylendiamin mit Monochloressigsäure nicht etwa direkt und zwar unter Mitwirkung von Zinkstaub, resp. Eisen-, Aluminium- oder Magnesiumpulver in Reaktion eintrete. Dieser Fall trat wirklich ein. Als geeignetes Kondensations¬ mittel erwies sich der Zinkstaub. Das Produkt der Reaktion wurde mit Wasser ausgezogen, die aus Wasser abgeschiedenen Kristalle in Benzol aufgenommen und nach dem Abdestillieren des Benzols aus Wasser umkristallisiert. Es wurden hellgelbe Nadeln des Di hvdrooxy chinoxalins erhalten, welche 1 Molekül Kristallwasser ent¬ hielten und bei 96 — 97° schmolzen. Die wasserfreie Verbindung wies den Schmelzpunkt 130 — 131° auf. Dank der guten Ausbeute der Reaktion ließen sich die Eigenschaften des Dihvdrooxychino- xalins genauer studieren. In Säuren und Alkalien war der Körper leicht löslich. Mit Goldchlorid, Platinchlorid und Silbernitrat gab er stark mit freien Metallen verunreinigte Verbindungen. Von den Verbindungen mit Säuren ließen sich das Ferrocy anwasser Stoffs au resalz C8 Hg N2 .0 . H4 Fe (CN)g durch Zusammenbringen der freien Base mit Ferrocy an wasserstoffsäure in alkoholischer Lösung erhalten. Durch . Azetylierung des Dihydrooxychinoxalins nach der Me¬ thode von Li eher mann und Hörmann wurde ein Azetyl de¬ rivat vom Schmp. 166° und der Formel C8 H7 N2 0 (CH8 CO), — durch Benzoylierung mit Benzoylchlorid bei Gegenwart von Ka¬ liumkarbonat ein Benzoyl derivat vom Smp. 210 — 211° und der Formel C8 H7 N2 0 . (C6 H5 CO) erhalten. Salpetrige Säure gab mit Dihydrooxychinoxalin ein Nitrosode- rivat vom Smp. 164° und der Zusammensetzung C8H7N20(N0). Wurde das Dihydrooxychinoxalin einige Stunden auf 120° erhitzt, so verlor es sein Kristallwasser und dann auch 2 Wasserstoffatome und es entstand ein gelber Körper von der Formel C8H8N20 und Schmp. 223 230°. Diese Verbindung war nicht kristallisierbar. Eine 3 Bulletin III. 34 homologe Verbindung hatte auch Hinsberg1) aus seinem Tolu- oxydihydrochinoxalin erhalten. Dieser Autor vermutet, daß seine Verbindung durch Verschiebung der CH3-Gruppe gebildet wird. Da aber Dihydrooxychinoxalin sich ebenso verhält, so scheint diese Vermutung nicht stichhaltig zu sein. Eine mit der zuletzt beschriebenen isomere Verbindung, also von der Formel C8H6N20. welche aus Wasser in farblosen Nadeln vom Schmp. 269° kristallisierte, wurde durch Oxydation des Di- hydrooxychinoxalins mit Kaliumpermanganat oder durch rasche Destillation des Dibydrooxychinoxalins erhalten. Mit ammoniakali- scher Silber- oder Kupferazetatlösung liefert dieses Oxydationspro- dukt ein Silber-, bezw. ein Kupfersalz. Durch Oxydation mit Chromsäure wurde das Dihydrooxychinoxalin in o-Phenylen- oxamid C8 H6 N2 02 (Schmp. 410°) übergeführt. Das Phenylenoxamid gab ebenfalls ein Silber-, sowie auch ein Kupfer salz, welche sich ganz ähnlich wie die eben erwähnten Silber- und Kupfersalze verhielten. Das Phenylenoxamid ließ seine Sauerstoffatome mit Chloratomen ersetzen unter Bildung eines Sub¬ stitutionsproduktes vom Schmp. 149 — 150° und der Zusammensetzung c8h6n2012. 4. Pasmo Przedborskie. — La chaîne de Przedborz. Mé¬ moire de M. J. LEWINSKI, présenté par M. L. Szajnocha m. c. (Planche I). Le présent travail qui n’est que la continuation de mes explo¬ rations concernant les dépôts jurassiques des versants oriental et septentrional des montagnes de Swiçty Krzyz, s’occupe du Jurassi¬ que et partiellement du Crétacé développés dans la partie septen¬ trionale du versant ouest du plateau central de la Pologne. La ré¬ gion en question forme une bande étroite qui s’étend de l’ouest à l’est où les affleurements des sédiments anciens apparaissent grou¬ pés en rangs dirigés principalement du nord-ouest vers le sud-est. Ces affleurements dispersés dans la partie occidentale, entre Przed¬ borz et Sulejow, où le paysage est déterminé par les dépôts gla¬ ciaires, s’élargissent dans la partie orientale et forment une vérità- 9 Annal, d. Chein. 237, S. 361. 35 ble chaîne de montagnes qui commence près de Przedborz et finit à Zeleznica où elle est traversée par la large vallée de la Zele- inica. Plus loin à Test, sur l’autre bord de la vallée de la Zeleznica, apparaissent les derniers affleurements du Jurassique qu’on peut rapporter à la chaîne de Przedborz. Dans le Royaume de Pologne il n’y a pas peut-être beaucoup de régions qui puissent offrir une telle diversité de types de pay¬ sage sur une étendue relativement si petite. Au nord, depuis Piotr- köw et Sulejow jusqu’à la frontière septentrionale des affleurements jurassiques, s’étend une vaste plaine sablonneuse dans laquelle sont dispersées des nombreuses collines longues et étroites, composées de gravier fin et de sable. De telles digues qu’on doit rapporter aux oesars, sont dispersées près de Lipowczyce, Dçby Podolskie, Kli- zin, Dorszyn; les plus grandes d’entre elles se trouvent dans les forêts à l’est de Jözeföw. Au sud de Lipowczyce les sables diluviens cè¬ dent la place aux argiles glaciaires bruns jaunâtres à blocs errati¬ ques; le type du paysage change aussi brusquement. La vaste plaine sablonneuse est remplacée par une contrée accidentée parsemée de nombreuses collines à contours arrondis; des petites cuvettes sans écoulement sont placées souvent entre ces collines; les thalwegs sont remplis de tourbe. La nappe d’argile glaciaire devient parfois très mince, les roches plus anciennes émergent, et ces affleurements se disposent en bandes orientées du nord-ouest au sud-est. Dans la partie orientale de cette région, plus près de la Pilica, parmi les collines arrondies apparaissent inopinément des montagnes assez élevées, solitaires, comme les montagnes Chelmowa et Bqkowa. com¬ posées exclusivement de roches anciennes. Dans la chaîne de Przedborz proprement dite, les dépôts gla¬ ciaires jouent un rôle subordonné. Les contours topographiques ne sönt déterminés que par le gisement des roches anciennes et par leur formes de désagrégation. La chaîne de Przedborz est compo¬ sée par deux bandes d’affleurements parallèles, divisées par une vallée très large, marécageuse, sablonneuse aux bords, dans laquelle coule la rivière Zeleznica. Cette vallée commence au nord près de Noso- iowice, atteint une largeur de six et une longueur de près de vingt kilomètres et se dirige du nord-ouest vers le sud-est. Près de Dq,- browka et de Ostre Gorki, elle se relie sans arête de partage appa¬ rente au bassin de la Bosnia qui, dans sa partie septentrionale, pos¬ sède les mêmes particularités. 3* Les affleurements du Jurassique qui appartiennent à la partie orientale de la chaîne de Przedborz, apparaissent comme autant d’îlots solitaires qui émergent des sables s’étendant largement à l’est de la vallée de la Zeleznica et occupant la dépression entre les affleure¬ ments du Jurassique d’un côté, du Jurassique et du Keuper de l’au¬ tre. Les affleurements jurassiques forment une bande de collines qui passe près de Wölka, de Lasocin aux environs d’Ewelinôw, en dé¬ terminant le bord oriental de la vallée de la Zeleznica. A l’est de cette bande de collines s’étend une plaine recouverte de sables à bruyère qui masquent de nouveau les roches anciennes sur près de iy2 kilom. Les roches anciennes n’apparaissent que sur la li¬ mite orientale de cette plaine, près de Lopuszno, de Wielebnôw, de Mnin. et plus au nord où le Jurassique et les grès du Keuper se trouvent à découvert. La partie occidentale de la chaîne de Przedborz apparaît au con¬ traire comme une chaîne de montagnes, pas trop élevée, mais bien marquée cependant. Cette chaîne commence topographiquement par les collines de Przedborz et de la montagne Majowa entre lesquel¬ les passe la Pilica; plus au nord, les couches jurassiques apparais¬ sent à la surface, mais elles n’y forment pas de chaîne orographi¬ que. Les affleurements des roches anciennes constituent une crête élevée, assez large et plate, qui commence près de Przedborz et de la montagne Majowa. le long du village de Policzko jusqu’à la co¬ lonie de Henrykow; cette crête domine d’une cinquantaine de mè¬ tres la vallée de la Pilica à l’ouest, la vallée de la Zeleznica à l’est. La structure de cette chaîne se complique singulièrement au sud de Henrykow. Elle s’élargit et se divise en deux chaînes distinctes qui entourent une cuvette fermée dans laquelle est situé le village de Jôzefow; ces deux chaînes se relient de nouveau au nord du village de Zeleznica. Ces deux chaînes possèdent une singulière structure asymétrique: leur versant tourné vers le milieu de la cu¬ vette a une pente très faible et régulière jusqu’à la crête; leur ver¬ sant extérieur, tourné vers les vallées de la Zeleznica d’un côté, de la Pilica de l’autre, qui domine les villages de Dobromierz, Boza Wola et Stara Wies à l’ouest, les villages de Mojzeszyn, Mokre Gory et Suche Gory à l’est, se termine par des escarpements hauts de quelques dizaines de mètres. Au pied de ces falaises, au pied du versant oriental de même qu’à celui du versant occidental, sont disposées des collines arrondies qui s’abaissent graduellement vers 37 le fond des vallées. Cette configuration ne dépend que de la struc¬ ture géologique de la chaîne même, comme j’essayerai de le dé¬ montrer. La stratigraphie des dépôts jurassiques de la chaîne de Przed- borz présente des difficultés sérieuses, causées principalement par les faibles dimensions de leurs affleurements. Les endroits où les roches anciennes sont à découvert sont assez nombreux, mais tou¬ tes les coupes sont petites dont presque aucune ne laisse aperce¬ voir qu’une série de couches. Il n’y a nulle part une coupe plus grande où l’on pourrait observer directement la superposition des couches différentes. La réconstruction de cette superposition basée sur l’observation des coupes différentes est tout aussi difficile, puis¬ que ces coupes sont assez éloignées les unes des autres, et les ac¬ cidents tectoniques compliquent leurs rapports mutuels. Le manque de fossiles, le type facial et la composition pétrographique très mo¬ notone, au moins dans les assises supérieures, s’ajoutent à ces diffi¬ cultés. Les assises inférieures sont plus faciles à reconnaître, mais elles n'apparaissent que dans des localités isolées et ne jouent pas un rôle plus important dans la structure de la chaîne de Przedborz. 1) Le dépôt jurassique le plus ancien que j’ai trouvé dans la région décrite est représenté par des calcaires bruns, ferru¬ gineux et sablonneux qui apparaissent entre Wôlka et Laso- cin, en face de Budzislawôw. Ces couches apparaissent en forme de bande étroite inclinée fortement vers l’est où elle plonge sous des roches plus jeunes. La faune que j’ai trouvée dans ces calcaires, notamment: Belemnites aff. canaliculatus Schlot., Astarte depressa Gfi, Avicula Miinsteri Gf., Ostrea cf. costata Sow., prouve qu’on doit les rapporter à l’étage callovien, vraisemblablement au niveau supérieur à Cosmoceras ornatum, en faveur de quoi parle le fait qu’ils se trouvent immédiatement au-dessous des calcaires de l’Oxfordien inférieur. Le Callovien trouvé par moi dans la chaîne de Przed¬ borz. sur le versant occidental des montagnes de Swiçty Krzyz, con¬ firme l’opinion de Zejszner qui attribuait l’âge callovien à des cal¬ caires bruns trouvés par lui aux environs de Malogoszcz, de Brzegi et de Gorki. 2) Les coucher suivantes sont composées d’un calcaire jau¬ nâtre, très dur. qui apparaît dans une colline au nord de La- socin. immédiatement à l’est de la route qui traverse encore les cal- 38 caires ferrugineux du Callovien qui constituent évidemment la base du calcaire jaunâtre. Ce calcaire appartient à l'Oxfordien in¬ férieur. à la zone de Cardioceras cordatum (sous-étage neuvizyen), ce qui est prouvé par la faune qui s'y trouve, savoir: Belemnites hastatus Montfort, Terebratula aff. Stützt Haas, Lima ovatissima Qu. Le calcaire neuvizyen est incliné conformément au Callovien, jus¬ qu'à 60 — 70° à l'est-nord-est. L'Oxfordien inférieur sur le versant occidental des montagnes de Swiçty Krzyz n’est pas limité à cette localité seulement. J'ai réussi à le retrouver plus au sud dans la chaîne de la Nida, sur une étendue considérable, avec une faune d'ammonites typique et avec Cardioceras cordatum. 3) Je considère comme immédiatement plus jeune, appartenant à l'Oxfordien supérieur (sous-étage argovien) à la zone de Pel- toceras transversarium . un calcaire gris compact qui apparaît quelques centaines de pas plus loin au sud, dans une autre colline qui porte un signal topographique. Ce calcaire contient Perisphinc- tes plicatilis Sow. et Perisphinctes Lucingensis Favre. La superposi¬ tion immédiate au calcaire jaunâtre de l'Oxfordien inférieur n'est pas visible, mais la position topographique et l’absence à la base de la colline de calcaires calloviens prouvent que les données strati- graphiques seules suffisent pour le rapporter à un niveau supérieur que le calcaire découvert dans la colline précédente. La détermination de l'âge des calcaires jurassiques de Wiele¬ bnow et de Lopuszno où je n'ai point trouvé de fossiles, et de Mnin où je n'ai même pas trouvé le calcaire mentionné par Mi¬ ch al ski,, est bien difficile. Le calcaire de Wielebnow et de Lopu¬ szno, très dur. compact et jaunâtre, rappelle vivement le calcaire de Lasocin rapporté plus haut au niveau de Peltoceras transversa¬ rium. Le même âge est suggéré par les fossiles cités par Mi chai ski, notamment: Terebratula bisuffarcinata Ziet.. Bhynchonella lacunosa , var. arolica Opp.. Terebratula insignis Schübl. (?), Perisphinctes plica¬ tilis Sow. Je rapporte en somme provisoirement les calcaires de Wielebnow, de Lopuszno et de Mnin au niveau de Peltoceras trans¬ versarium. Les affleurements de Wielebnow, de Lopuszno et de Mnin sont disposés en une rangée orientée du nord-ouest au sud-est et pré¬ sentent tous la même inclinaison sud-ouest; à l'est ils sont bor¬ dés d'affleurements du Keuper. Au contraire, la ligne occidentale 39 d’affleurements jurassiques: le Callovien et l’Oxfordien entre Wölka et Lasocin, situés à 2 kil. à l’ouest, présente une inclinaison oppo¬ sée, vers le nord-est, atteignant 60 — 70°. 4) La division en niveaux distincts de toute la masse des dé¬ pôts suprajurassiques qui participent à la structure des chaînes ju¬ rassiques occidentales, est beaucoup plus difficile. Ces chaînes se composent de calcaires coralliens, d’oolithes, de bancs d’huîtres, de calcaires oolithiques qui appartiennent exclusivement aux parties supérieures du Suprajurassique, vraisemblablement de l’Astartien en haut. Les affleurements de ces roches se répètent plusieurs fois, vu que les dépôts ont subi un plissement, et les plis sont partiel¬ lement érodés. Je n’ai trouvé nulle part de dépôts que je pourrais rapporter au niveau de Peltoceras bimammatum au sous-étage raura- cien, si typiquemeut développé sur les versants septentrional et oriental des montagnes de Swiçty Krzyz, sous l’aspect de calcaire rocheux à spongiaires. Les assises du Séquanien supérieur? du sous-étage astartien, développées dans quelques types faciaux dont les rapports réciproques ne sont pas tout à fait clairs, sont les dépôts les plus anciens de la partie occidentale de la chaîne de Przedborz. Je rapporte à ce sous-étage les dépôts suivants: a) A ce qu’il me semble, le niveau le plus ancien dans la par¬ tie occidentale de la chaîne de Przedborz est formé par un banc d’huîtres composé d’une quantité innombrable à’ Ostrea pulligera Of. contenue dans un ciment marneux. Un tel banc apparaît à la base orientale du versant oriental de la chaîne de Przedborz, au pied des collines où est situé le village de Policzko. fichai ski cite un banc pareil aux environs de Dobromierz où il apparaît aussi au pied d’une colline, mais sur son versant occidental (un peu plus haut j’ai trouvé du calcaire kimeridgien). Pusch le mentionne comme le niveau le plus bas recouvert de calcaire corallien, à Przed¬ borz. La faune de ces bancs d’huîtres démontre qu’ils sont plus jeunes que le sous-étage rauracien; ils appartiennent au sous-étage astartien, mais leur situation dans les limites de ce sous-étage ne peut être définie avec une certitude absolue. En faveur de la position des bancs d’huîtres à la base même de l’Astartien, sous les calcaires coralliens et oolithiques, plaident: leur position à la base de la coupe décrite par Pusch à Przedborz et principalement le fait qu’ils sont recouverts, dans les collines de Policzko, par un calcaire 40 blanc compact à nérinées qui n’apparaissent que dans le niveau co¬ rallien. Néanmoins, le calcaire à nérinées de Policzko n’est pas un calcaire corallien typique, et en conséquence la question si le banc d’huîtres est plus ancien que les calcaires coralliens (4 b) ou bien s’il est partiellement contemporain à ceux-ci, ne peut être tranchée définitivement. Le banc d’huîtres contient: Lima rudis Sow., Lima rotundata Buv., Ostrea pulligera Grf., Pholadomya aff. Protei Defr., Terebratula insignis Schtibl. b) Le niveau suivant, peut-être partiellement contemporain, est représenté par des calcaires coralliens. Ils apparaissent dans leur développement le plus typique à Kodr^b, dans la partie la plus occidentale de la chaîne de Przedborz, où ils portent tous les ca¬ ractères principaux d’un récif corallien composé de coraux et de sable corallien. Près de Przedborz, le calcaire corallien est à dé¬ couvert dans la carrière la plus ancienne, la plus orientale, et in¬ cliné vers le sud-ouest de 25°, mais son caractère de récif est moins apparent, quoique les coraux et les nérinées n’y manquent pas. En¬ fin je rapporte au même niveau le calcaire compact à nérinées qui recouvre les bancs d’huîtres à l’est de Policzko. C’est un fait re¬ marquable que le développement corallien typique prévaut dans les parties occidentales et disparaît vers l’est. Ce phénomène donne un nouveau appui à la pensée, exprimée plus haut, que les bancs d’huî¬ tres constituent peut-être un type facial différent qui pourrait rem¬ placer au moins les parties inférieures du niveau corallien plus à l’est, plus près du rivage. Les calcaires coralliens qui représentent la partie principale du sous-étage astartien contiennent la faune suivante: Exogyra Brun- trutana Thurm., Isocardia striata d’Orb., Modiola aequiplicata Stromb., Pecten Biechii Röm., Pecten kimmeridgiensis Cotteau., Pholadomya cf. Protei Defr., Trigonia suprajurensis A g., Nerinea Mandelslohi Bronn., Nerinea sexcostata d’Orb., Turbo cf. subpunctatus d’Orb., Bhynchonella Matronensis de Lor., Bhynchonella coraïlina Leym., Terebratula sub¬ sella Leym., Cladophyllia Thurmanni Et., PseudothecosmilUa Etalloni Koby, Thamnastraea suprajurensis Et. c) Immédiatement sur le calcaire corallien gît une série de cal¬ caires compacts, jaunâtres, parfois légèrement ooli- t hi que s. Ils sont le plus étendus dans le voisinage de l’affleure¬ ment des calcaires coralliens à Kodr^b, occupant les localités si- 41 tuées à Test, dans le sens de l’inclinaison des couches coralliennes. Ces calcaires apparaissent à Smotryczow, sur les champs de Zapo- lice, dans la carrière de Rokoszyn, et partout ils sont inclinés de 20 à 25° vers ENE. Ils apparaissent de nouveau dans les mê¬ mes conditions à Przedborz où ils recouvrent le calcaire corallien et présentent une inclinaison de 25° vers le sud-ouest. Ces calcai¬ res contiennent une faune qui ressemble beaucoup à la faune des calcaires coralliens et qui n’en diffère essentiellement que par l’ab¬ sence de coraux et de mollusques à forte coquille. Ils doivent être rapportés au sous-étage astartien dont ils constituent la par¬ tie supérieure. La faune du calcaire compact contient: Gervülia aff. pernoides E. Deslong., Lima cf. rigida Sow., Lucina rugosa Rüm., Mgtilus subpectinatus Sow., Mytilus jurensis Merian., Ostrea cf. coty¬ ledon Ctj., Pecten Buchii Rüm., Pecten dentatus Rom.. Pecten vitreus Rüm., Pholadomya complanata Thurm., Pholadomya Protei Defr , Pinna cf. suprajurensis d’Orb., Pleuromya tellina Ag., Plicatula horrida E. Deslong., Terebratula subsella Leym. 5) Les calcaires compacts de l’Astartien sont surmontés par des couches qu’il faut rapporter au Kimeridgien. Elles se subdivi¬ sent en deux groupes: a) Le groupe inférieur se compose de calcaires compacts, durs, jaunâtres, oolithiques qui sont remplacés parfois par des oolithes (Rzejowice), ailleurs par des calcaires blancs compacts (Dobromierz). Les affleurements des calcaires qui appartiennent à ce groupe apparaissent dans le toit des calcaires compacts décrits plus haut (4 c) dans le sens de leur inclinaison, comme à Rzejo¬ wice à l’est de Kodr^b et Smotryczow, à Dçby à l’ouest de Przed¬ borz. à Dobromierz à mi-versant de la colline, au pied de laquelle Michalski a trouvé un banc d’huîtres; ou bien ces calcaires appa¬ raissent à proximité des affleurements des grès cénomaniens, comme à Zeleznica et à Mojzeszyn. Ces couches renferment une faune as¬ sez riche dont l’élément le plus saillant est constitué par des pe¬ tites exogyres, en premier lieu Exogyra virgula Defr. Cette faune contient: Anatina insignis Ctj., Anatina aff. virguloides Et., Exogyra Bruntrutana Thurm., Exogyra virgula Defr., Exogyra cf. subrenifor- mis Et., Gervillia sulcata Et., Isocardia cornuta Klüden, Isocardia striata d’Orb., Lima cf. rigida Desh., Modiola aequiplicata Stromb., Mytilus pectinatus Sow., Ostrea cf. eduliformis Schloth., Ostrea coty¬ ledon Ctj., Ostrea pulligera Gf., Pecten vitreus Rüm., Pholadomya aff. Protei Defr., Pholadomya orbiculata Rom., Pholadomya pinguiuscula Thurm.. Pholadomya hortulana Ag., Terebratula subsella Leym., Te- rebratula insignis Schtibl. b) Le Jurassique se termine par des calcaires marneux jaunâtres, légèrement oolithiques, très finement stratifiés qui apparaissent toujours entre les calcaires décrits précédemment et les grès cénomaniens. Ces calcaires marneux ne contiennent d'or¬ dinaire que des Exogyra Bruntrutana Thurm., comme à Dmenin, à Lipowczyce. à Granica, à Chelmo. Seulement à Gora Bqkowa ils renferment une faune un peu plus nombreuse, notamment: Exogyra Bruntrutana Thurm.. Exogyra virgula Defr., Exogyra cf. subrenifor- mis Et., Ostrea pulligera Gf.. Terebratula subsella Leym. Cette couche finit la série des assises sûrement jurassiques. Les calcaires marneux sont souvent surmontés par une argile grise qui est recouverte directement par les grès rouges du Cénomanien. Pusch mentionne cette argile de Przedborz, Siemiradzki, de Dmenin. A la même place se rapportent les argiles grises qui apparaissent au pied des escarpements de grès entre Henrykôw et Mojzeszyn. C'est leur présence qui est probablement la cause d'une dépression qui longe les pieds des rochers de grès et les sé¬ pare des collines s’étendant à leur base et constituées de calcaire jurassique. Pour nous, la situation de cette argile que M. Siemi¬ radzki rapporte au Volgien comme équivalent des argiles à virga- tites de Tomaszow. n’est pas tout à fait claire. Elle peut aussi bien former la partie inférieure des dépôts crétaciques puisque à la base des grès cénomaniens, entre ceux-ci et les dépôts à virgatites, gît, aux environs de Tomaszow et à Lodz, une couche d’argile grise, comme je l’ai démontré ailleurs1). Il est impossible de décider si les argiles grises appartiennent aux niveaux les plus hauts du Ju¬ rassique ou bien aux niveaux les plus bas du Cénomanien. Enfin il faut mentionner les grès qui recouvrent les couches du Jurassique. Ces grès se composent de deux groupes distincts: en bas gisent des grès rouges ou bruns, friables, très ferrugineux; ils sont surmontés par des grès blancs, grisâtres ou verdâtres, plus durs et plus compacts. Ils apparaissent en trainées qui longent les affleurements du Kimeridgien: à Dmenin où ils affleurent à l’ouest q J. Lewinski. Explorations géologiques dans la région traversée par le chemin de fer Varsovie-Kalisz. Bull. Com. Géol., Vol. XXI, St. Pétersbourg 1902. 43 du calcaire avec une inclinaison de 10° au nord-ouest, à Lipowczyce et à la montagne Chelmowa, avec une inclinaison vers le nord- est, dans la montagne Majowa avec une inclinaison de 25° au sud- ouest. Enfin une bande d’affleurement de grès longe le village de Policzko à l’ouest, une autre forme la cuvette de Jozefow et les rochers abrupts qui l’entourent de l’est et de l’ouest. Ces grès ne renferment point de fossiles, et leur âge ne peut être déterminé que par comparaison avec les grès des environs de Cracovie qui con¬ tiennent une faune cénomanienne. Dans les parties supérieures des grès peuvent se trouver aussi les équivalents du Turonien. Le dépôt le plus récent de la chaîne de Przedborz, sans parler •des formations glaciaires, est représenté par des marnes sénonien- nes dont un lambeau solitaire se trouve entre Kraszewice et Szre- niawa, entre les affleurements de grès à la montagne Chelmowa et à la montagne Majowa. Quant à la comparaison des dépôts jurassiques de la chaîne de Przedborz avec les sédiments de même âge sur les versants orien¬ tal et septentrional des montagnes de Swiçtv Krzyz, elle devient •évidente dans le tableau suivant: (Voir la table à la p. 44). La ressemblance des dépôts dans ces deux régions est très frap¬ pante; il n’y a que cette différence que, dans la chaîne de Przed¬ borz, le Callovien et l’Oxfordien inférieur sont mieux représentés. Par contre, dans cette région, le Médiojurassique en bas du Callo¬ vien est complètement inconnu jusqu’à présent. L’absence du Raura- cien qui est si bien représenté dans les autres régions par des cal¬ caires rocheux à spongiaires, est aussi remarquable. La comparai¬ son de toutes ces trois régions qui se complètent réciproquement permet d’affirmer que toutes les lacunes de cette sorte ne sont qu’ap¬ parentes et seront comblées par des explorations prochaines. Comparativement aux dépôts jurassiques qui s’étendent sur le ver¬ sant oriental et septentrional des montagnes de Swiçty Krzyz, les dépôts jurassiques de la chaîne de Przedborz ont été sujets à de graves accidents tectoniques. Très caractéristique est leur affleure¬ ment en quelques bandes parallèles, dirigées du nord-ouest au sud- est, divisées par des affleurements du grès cénomanien. 44 Le Jurassique du versant oriental et septentrional des montagnes de Swiety Krzyz Le Jurassique de la chaîne de Przedborz CJD Sh O- d I m Les calcaires de Zalesice. Lurnachelles et calcaires compacts à Exogyra virgula. Wierzbica, iSulejôw, Piekîo etc. ! Oolithes et „grab“ de Su- lejow. Récifs coral¬ liens, calcai¬ res blancs à Die er as de Sniadköw, de Sulejow etc. Calcaires blancs cray¬ eux à Phola- domya. Kozienin, Zdziebïowice Calcaires à spongiaires (rocheux) Baïtow, Opoczno etc. Calcaires marneux de téw, de Borya. Bal- Sables glauconifères de Ma- ksymilianow (?) Argiles grises et noires des forêts de Cmielow etc. Grès ferrugineux. Les calcaires marneux finement stratifiés de Granice, de Lipowczyce, de Dmenin etc. Calcaires oolithiques compacts à Exogyra virgula de Rzejowice, de Deby, de Dobromierz, de Mojze- szyn etc. Calcaires oolithiques compacts Rokoszyn, Smotryczow, Zapolice etc. Récifs coralliens Calcaires à néri- Kodrab, Przed- j nées, borz 1 Bancs d’huîtres Calcaires compacts grisâtres. La- socin (II) Mnin, Lopuszno, Wie- lebnéw Calcaire compact jaunâtre. Laso- cin I. Calcaire brun sablonneux et fer¬ rugineux près de Lasocin. 9 45 La cause de ce phénomène est facile à trouver: c’est le plis¬ sement des dépôts jurassiques qui a affecté aussi les sédiments cré- taciques. Michalski a déjà aperçu un pli anticlinal dans les dépôts jurassiques de la chaîne de Przedborz dont la crête a été érodée, et sa place est occupée par la vallée de la Zeleznica. L’aile orientale de ce pli est représentée, d’après Michalski, par les affleurements orientaux. (Lasocin, Mnin. Wielebnow), l’aile occidentale, par la chaîne de Przedborz proprement dite. En réalité ce pli anticlinal, dont l’existence a été confirmée par mes explorations, est accom¬ pagné de l’ouest et de l’est par d’autres plis dont la hauteur dimi¬ nue en s’éloignant du noyau des montagnes de Swiçty Krzyz. Passons en revue ces plis en commençant par l’ouest. Le plus loin à l’ouest, près de Dmenin. nous rencontrons des dépôts jurassiques surmontés en concordance par des grès cénoma¬ niens et inclinés avec eux assez faiblement, jusqu’à 10° vers le nord-ouest. Vers l’est nous devons rencontrer des couches jurassi¬ ques de plus en plus âgées, et, en réalité, les récifs coralliens de Kodrqb’ et de Smotryczow qui appartiennent à l’Astartien sont plus âgés que les calcaires finement stratifiés de Dmenin qui appartien¬ nent au Kimeridgien. Leur inclinaison est inverse, et les calcaires qui affleurent dans les collines entre Smotryczow et Rokoszyn, sont inclinés de 20 — 25° vers ENE. Us appartiennent ainsi à l’aile orientale du pli anticlinal dont l’aile occidentale est représentée par les grès et les calcaires de Dmenin. Ce pli anticlinal n’émerge des sédiments glaciaires que sur la longueur de 8 km. L’aile orientale de ce pli anticlinal ( A sur la carte ci-jointe) n’est pas seulement indiquée par l’inclinaison inverse des calcaires de Smotryczow, mais elle est complètement développée, et les grès cénomaniens prennent part à sa structure. A l’est de la ligne d’affleurements -astaniens de Rokoszyn, de Kodr^b, de Smotryczow, de Zapolice, nous trouvons des affleure¬ ments du Kimeridgien (Rzejowice, Chelmo, Granice), inclinés aussi vers ENE ou SE. Nous arrivons enfin au pied de la montagne Chelmowa qui est composée de grès cénomanien incliné conformé¬ ment aux calcaires jurassiques sous-jacents. Cette montagne isolée n’est évidemment que le reste du Créta- /tocj'iCZ.lt ' > • / ' "M ); - B). Sciences biologiques. W. Kudelka. Anatomie comp. d. organes d. Groseilliers .... Janv. 1907 J. Nowak. Flore fossile sénonienne de Potylicz ....... Janv. 1907 H. Zapaîowicz. Revue de la Flore d. 1. Galicie VIII . Févr. 1907 J. Czajkowski. Préparation artif. des sérums thér . Févr. 1907 E. Jentys. Nature chim. et structure de l’amidon . . . . . . Mars 1907 H. Zapaïowicz. Revue de la Flore d. 1. Galicie IX . Avril 1907 St. Saski. Microbes anaérob. d. 1. tissus normaux . Avril 1907 G. Goldfinger. Sacs lymph, d. 1. membres post. d. 1. Grenouille . Avril 1007 E. Piasecki| Lois du travail musculaire volontaire . ... . . . . . Avril 1907 M. Konopacki. Respiration des lombrics . . Mai 1907 M. Siedlecki. Structure et cycle évolutif d. (5aryotropha Mesn. . . Mai 1907 E. Rosehhaucll.. Développement embryonn. d. 1. cellule mucipare Juin 1907 Z. Wôycicki. Noyaux d. 1. cellules d. appendices d. suspenseur etc. Juin 1907 Z. Wôycicki. Say embryonnaire de la capucine . ^ . Juin 1907 W. Kulczynski. Fragmenta arachnologica, V . . . . . . . . Juin 1907 A. Karpinski, Br. Nikle\yski. Nitrification d. 1. cultures impures Juin 1007 H. Zapaîowicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galicie, X . . Juin 1907 S. Krzemieniewski. Etudes sur l’Azotobacter chroococc. Beij . . Juill. 1907 St. Welecki. Action phys. de la glande surrén. et de l’adrénaline Juill. 1907 M. Kowalewski. Etudes helminthologiqnes, X . Juill. 1907 M. Raciborski. Croissance des cellules à pas . Oct. 1907 H. Zapaîowicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galicie, XI . . . . Déc 1907 M. Raciborski. Hemmung Beweg.wachst. b. Basidioboluh . .\ . . Janv. 1908 VI. Kulczynski. Fragmenta arachnologica VI . . . . . . . . Janv. 1908 A. W. Jakubski. Stützgewebe d. Nervensystems etc . Janv. 1908 A. Bochenek. Zentr. Endig, d. Nervus Opticus . Janv. 1908 Les livraisons du Bulletin Int. se vendent séparément. Adresser les demandes à la Librairie »Spölka Wydawnicza Polska«, Rynek g!., Cracovie (Autriche). , N° 2. k : T - FEVRIER. 1908. BULLETIN INTERNATIONAL K \ DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. w. ANZEIGER DER V- r- : ::;;i AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN IN KRAKAU. 'v MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE KLASSE. • ■ ? CRACOVIE IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITÉ 1908. . ! / , m / i I, L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE Ln 1873 PAR S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. [PROTECTEUR DE L’ACADÉMIE: S. A. I. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. S A VICE-PROTECTEUR: Vacat. PRÉSIDENT: S. E. M. ,LE COMTE STANISLAS TARNO WSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULÂNOWSKI. - . / V - •' :•& ■■ / ; ' -ot , ■ f ' WBm EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADÉMIE : (§ 2). L’Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im¬ périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. l’Empereur. (§ 4). L’Académie est divisée en trois classes: a) Classe de Philologie, b) Classe d’Histoire et de Philosophie, c\ Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles. (§ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonais^. æ ■■■ •. % wêsiÿiSÊmm Depuis 1885, V Académie publie, en deux séries, le „ Bulletin Inter national11 qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con¬ sacrée aux travaux des Classes de Philologie, d’Histpire et de Philosophie. La se¬ conde est consacrée aux travaux de la Classe des /Sciences Mathématiques et Na¬ turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés à l’Académie. ' Publié par l’Académie sous |a( direction de^ M. Ladislas Natanson, Secrétaire de la Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles. ( Y Naktadem Akademii Umiejçtnosci. Krakow, 1908. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarz^dem Jozefa Filipowskiego. JS BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. N° 2. Février 1908. Sommaire: 9. K. KOSTANECKI. Mitotische Kernteilung- ohne Zellteilung- in künstlich parthenogenetisch sich entwickelnden Eiern von Mactra. 10. J. BROW1NSKI. Über die Gegenwart von Proteinsäuren im Blute. 11. K. STOLYHWO. Le crâne de Nowosioîka considéré comme preuve de l’existence â l’époque historique de formes apparentées à H. primigenius. Séance du lundi 3 Février 1908. Pkèsidknce de M. K. OLSZEWSKI. 9. Podzial mitotyczny jqder bez podzialu plazmy zu jaj- kach Mactry rozwijajqcych siç partenogenetycznie. — Mitotische Kernteilung ohne Zellteilung in künstlich parthenogenetisch sich entwickelnden Eiern von Mactra. (Vorläufige Mitteilung). Note de M. K. KOSTANECKI m. t. Als ich im Frühjahr 1905 in Neapel weitere Versuche behufs Anregung der Eier von Mactra zur parthenogenetisch en Entwicke¬ lung unternahm, bemerkte ich, daß, trotzdem der Konzentrations¬ grad der dazu angewandten KCl-Meerwasserlösung, die Dauer ihrer Einwirkung und alle sonstigen Verhaltungsmaßregeln ganz diesel¬ ben waren, die Versuche einen abweichenden Verlauf im Vergleich mit den früheren nahmen. Während ich nämlich in den früheren Versuchen die ersten Stadien der Furchung in ähnlicher Form wie bei befruchteten Eiern erhielt, wurden bei den im Jahre 1905 vor¬ genommenen Versuchen die Eier zwar gleichfalls zur Entwickelung angeregt, es wurden gleichfalls die Richtungskörper ausgestoßen, darauf sah man nach etwa 3 Stunden vom Beginn des Experi¬ ments die Eier sich gleichfalls zur Teilung anschicken: sie streck¬ ten sich, es schnitt an der Stelle, wo die Richtungskörper ausge¬ stoßen wurden, eine Furche ein und bisweilen trat eine völlige Tei¬ lung des Eizellleibes in zwei, gewöhnlich sogar, wie bei befruchteten Eiern, ungleiche, Blastomeren ein; für gewöhnlich blieb jedoch die Teilung aus, man sah die bereits mehr oder weniger tief einschnei- 1 Bulletin III. 98 dende Furche sich wiederum ausgleichen, die Eizelle, welche beim Anlauf zur Teilung bereits eine höhnen-, nieren-, oder hufeisenför¬ mige Gestalt angenommen hatte und in deren Innerem zwei hellere Felder auf eingetretene Kernteilung hinwiesen, rundete sich wieder¬ um zu einer vollkommenen Kugel ab und auch bei den Eiern, bei denen eine Teilung in zwei Blastomeren eingetreten war, wurde die Teilung rückgängig, man sah die Blastomeren wiederum ver¬ schmelzen und die Eier gleichfalls wieder Kugelgestalt annehmen. Diesen regressiven Prozeß konnte man an fast allen Eiern, welche überhaupt zur Entwickelung angeregt wurden, verfolgen und die Eier bewahrten auch weiterhin ihre kugelige Gestalt, nach 6 und auch 12 Stunden erschienen fast alle als einheitliche Kugeln, nur ein minimaler Bruchteil, etwa 1 — 2°/0? waren teils in 2, teils in 3 oder 4 Blastomeren geteilt, darüber hinaus ging die Furchung nicht; in einigen der Kugeln oder auch in einigen der Blastomeren konnte man jedoch aus der größeren Zahl der helleren Felder schon am lebenden Material auf wiederholte Kernteilung schließen. Ich habe, da sammtliche Experimente, trotz gewisser Modifika¬ tionen bezüglich des Konzentrationsgrades der KCl-Meerwasserlösung und der Dauer des Verweilens der Eier in derselben, ganz den¬ selben Verlauf nahmen, vermutet, daß das Experiment aus unbe¬ kannten Ursachen in diesem Jahr mißlang. Ich habe jedoch einige Eierportionen, bei denen die Einleitung der Parthenogenese verfolgt werden konnte, die Furchung aber nicht durchgeführt wurde, län¬ ger auf bewahrt und als ich am anderen Tage morgens, also unge¬ fähr nach 24 Stunden, die Eier durchmusterte, sah ich am Boden des Glases fast lauter bewimperte Kugeln sich im Wirbel drehen, zum Teil auch in der Flüssigkeit frei herumschwimmen. Da am lebenden Material und auch an den fixierten in toto gefärbten Prä¬ paraten keine genaueren Details festgestellt werden konnten, so habe ich bei weiteren Experimenten die Eiportionen fixiert, um an Schnit¬ ten Einblick in die genaueren Vorgänge zu gewinnen. o o o o Die Untersuchung der Schnittbilder der parthenogenetisch sich entwickelnden Eier gab sofort über die wichtigste Frage, welche sich bei der Untersuchung des lebenden Materials aufwarf, Aufschluß: es zeigte sich, daß abgesehen von den Eiern, in denen das Keimbläschen überhaupt unverändert blieb und an denen die IvCl-Lösung über¬ haupt keine Veränderungen hervorgerufen hat, sonst innerhalb sämmtlieher Eier, welche überhaupt zur Entwickelung angeregt wur- 99 den, wiederholte Kernteilungen stattgefunden haben, ohne daß darauf einstweilen für gewöhnlich eine Teilung des Zellleibes eingetreten wäre. Das Bild der in einem gemeinsamen Zellleibe enthaltenen Kerne war ein recht mannigfaltiges, je nachdem die Kerne im Ruhesta¬ dium oder in Teilung begriffen waren. Wo ruhende Kerne in größerer Zahl in dem einheitlichen Ei¬ zellleibe vorhanden waren, waren sie entweder ungefähr gleichmäs- sig im ganzen Zellleibe verteilt, oder sie waren vor allem in der Rindenschicht in einer oder in mehreren Reihen angeordnet, wäh¬ rend das Zentrum der Zelle frei blieb, oder aber sie erschienen mehr in der einen Hälfte der Eikugel oder an einer Seite des Eis gruppiert, während die andere auf einem mehr oder weniger gro¬ ßen Bezirk völlig kernfrei blieb; man konnte hierin, falls man sich die Zellgrenzen hinzudachte, Anklänge an die Gruppierung der Mi- kromeren und Makromeren der normalen Entwickelung befruchte¬ ter Eier erblicken. Ja, wenn man nicht nur die Einzelschnitte, son¬ dern die ganze Reihe von Serienschnitten berücksichtigt, so über¬ zeugt man sich, daß die meisten Eier eine derartige polare Diffe¬ renzierung aufweisen und daß das Bild des Einzelschnitts davon abhängt, in welcher Achse das Ei getroffen ist. Neben Eiern, welche ruhende Kerne enthielten, fand man zahl¬ reiche Eier mit Kernteilungsfiguren. Die Teilung der Kerne ging ausschließlich auf mitotischem Wege vor sich; ich habe in den Prä¬ paraten keine Bilder gesehen, welche als amitotische Teilungsfiguren gedeutet werden könnten. Nur selten sah man einen einzigen Kern in Teilung begriffen; gewöhnlich gingen die Teilungsvorgänge gleichzeitig bei mehreren Kernen vor sich, meist bei allen, wodurch pluripolare Mitosen mit verschiedener Zahl der Pole entstanden. Dieselben boten in den verschiedenen Phasen Bilder von außerordentlicher Klarheit, wie sie an Schönheit wenig ihresgleichen finden dürften. Dasjenige Moment, welches dieser pluripolaren Mitose das Haupt¬ merkmal aufprägt, ist die ungemein charakteristische Gruppierung der Spindelpole und der Chromosomen im Stadium des Muttersterns und in den ihm unmittelbar vorangehenden und nachfolgenden Pha¬ sen. In der beistehenden Figur gebe dch das Bild eines solchen Muttersternstadiums wieder; es fällt sofort die regelmäßige Vertei¬ lung der achromatischen Strahlenfiguren und der „Aquatorialplatten“ 1* 100 der Chromosomen auf. Wir sehen hier nicht einen größeren gemein¬ samen Chromosomenhaufen, umgeben von zahlreichen achromati¬ schen Figuren, sondern die achromatischen Strahlenkugeln mit fei¬ nen Zentriolen in der Mitte sind in auffallend gleichmäßigen Ab¬ ständen angeordnet und die Chromosomen sind so regelmäßig zwi¬ schen die Strahlenfiguren verteilt, daß sie auf Durchschnitten ein förmliches reguläres Maschen werk bilden; nur ab und zu findet man stellenweise die Chromosomen in etwas größerer Zahl dichter gelagert, stellenweise etwas spärlicher. Den Ausgangspunkt für derartige Figuren bildeten gleichzeitig sich ausbildende Spireme einer größeren Anzahl von Kernen; ebenso waren auf Schnitten Bilder der Metakinese und sodann in großer Zahl Bilder der Anaphasen mit einer großen Zahl von kleinen Tochtersternen und sodann Tochterspiremen zu sehen; wir besitzen in großer Zahl Bilder, welche alle Phasen dieser Art der Mitose illustrieren. Wenn wir die Prophasen und sodann die Anaphasen genauer analysieren, so sehen wir, daß zwar gewöhnlich alle Kerne in Mitose eintreten oder die Mitose beenden, daß aber kleine Zeit¬ unterschiede in der Ausbildung der entsprechenden mitotischen Phase in den einzelnen Kernen doch häufig wahrzunehmen sind; so sehen wir oft neben Kernen, welche schon einen lockeren Knäuel auf¬ weisen, andere auf dem Stadium des dichten Knäuels. Ebenso sah man in den Anaphasen bisweilen zum Teil schon deutliche bläs¬ chenförmige Tochterkerne, zum Teil noch Tochterknäuel oder selbst Tochtersterne oder aber frühere und spätere Stadien von Tochter¬ sternen und Tochterspiremen nebeneinander. Den Übergang vom Mutterstern zu den Anaphasen leiteten Bilder ein, von ungewöhn- 101 licher Schönheit und Deutlichkeit: jedes einzelne Chromosom der netzförmigen A equatori alplatte erschien in zwei Chromosomen ge¬ spalten; da dieselben sich noch wenig von einander entfernt hatten ? war die Zugehörigkeit der Paare aufs Deutlichste festzustellen, bei gewisser Einstellung zeichneten sich die schwarzen Doppelchromo¬ somen wie Diplokokken auf der helleren roten protoplasmatischen Grundlage ab. Auf dem Stadium der Tochterknäuel boten die Kerne die Form außerordentlich typischer Ringe dar, so daß wir ausge¬ sprochene Loch kerne vor uns hatten. Bezüglich der Zahl der Chromosomen kann man bei ihrer Klein¬ heit und großen Anzahl in diesen Bildern keine zahlenmäßigen Ge-, setze feststellen, bisweilen erscheinen die chromatischen Figuren auch innerhalb eines und desselben Eis teilweise chromatinärmer. teilweise chromatinreicher; damit mag auch wohl der Unterschied in der Größe der einzelnen Kerne Zusammenhängen. 10. O obecnosci kzuasozu protei nozuych zue krzui. — Über die Gegenzucirt von Proteinsäuren im Blute. (Vorläufige Mitteilung). Note de M. J. BROWINSKI, présentée par M. L. Mar¬ chlewski m. t. Um die Frage zu beantworten, ob die von B o n d zy h s k i und seinen Mitarbeitern im Harne von Menschen sowie auch von Hun¬ den gefundenen und von Bondzynski, Dombrowski und Panek1) besonders eingehend beschriebenen Proteinsäuren auch im Blute enthalten wären, wurde daraufhin Pferdeblut untersucht. Dieses wurde deshalb für diese Untersuchung gewählt, weil es von vorneherein zu erwarten war, daß diese Säuren, wenn sie überhaupt vorhanden sind, sich vor allem im Serum finden müßten, ferner weil sich das Serum aus dem Pferdeblute infolge des raschen Ab¬ setzens der Blutkörperchen leicht gewinnen läßt. 1) Bondzynski und Gottlieb, Zentralbl. f. d. med. W. 1897, Nr. 88 und Prze- glad lekarski, 1898, Nr. 3; Bondzynski und Panek. Rozprawy Akademii Umieje- tnosei, 42, A (1902) sowie Ber. d. d, Chem. Ges. 1902; Bondzynski, Dombrowski und Panek, Rozpr. Akademii Umiej. Bd. XLV, B., 429, sowie Z. f. physiol. Ch. Bd. XLYIII, 83 (1905). Vorerst aber mußte der Pferdeharri auf die Gegenwart von Pro¬ teinsäuren untersucht werden. Mit Hilfe der im hiesigen Laboratorium für die Darstellung obengenannter Säuren aus dem Menschenharn ausgearbeiteten Me¬ thoden ließ sich in der Tat feststellen, daß der Pferdeharn Stick¬ stoff- und schwefelhaltige Säuren dieser Gruppe enthielt. Es wa¬ ren sowohl solche, welche mit Quecksilberazetat gefällt wurden, gegen Bleiessig dagegen sich negativ verhielten, und im Wasser leicht lösliche, im Alkohol dagegen unlösliche Baryumsalze gaben von den Eigenschaften des oxyproteinsaueren und des antoxyprotein- saueren Baryums, — von denen die letzteren auch mit Hilfe des Ehrlich’ sehen Reagens erkannt werden konnten, — als auch jene, welche außer mit Quecksilberazetat mit Bleiessig fällbar waren und sich wie Säuren der Alloxyproteinsäuregruppe verhielten. Unter diesen Säuren fehlte auch das Urochrom nicht. Als nun die Gegenwart der Proteinsäuren im Pferdeharne außer Zweifel gesetzt worden war, wurde das Serum des Pferdeblutes einer Untersuchung in derselben Richtung unterworfen. Nach dem Ausfällen der Eiweißstoffe durch Ansäuren des verdünnten Serums mit Essigsäure und Erwärmung auf dem Wasserbade wurden mit Hilfe der bereits bekannten Methoden und Reagentien in dem ei¬ weißfreien Filtrate die Stickstoff- und schwefelhaltigen Säuren bei¬ der genannten Gruppen gefunden. Von den erhaltenen Verbindungen, mit deren Darstellung in größerer Menge ich eben beschäftigt bin, konnte vorläufig nur die mit Kupferazetat fällbare, und zwar eben als Kupferoxydulsalz, ei¬ ner Analyse unterworfen werden. Daß diese Verbindung mit dem von Dombrowski beschriebenen Urochrom1) identisch war, ließ sich daraus schließen, daß sie nicht nur mit Kupferazetat, sondern auch mit Eisenchlorid Fällungen gab, daß sie Eisenchlorid zu Eisen- chlorür und Jodsäure zu Jodwasserstoff reduzierte, sowie auch aus dem Umstand, daß sie bei trockener Destillation mit Kalk Pyrrol reichlich abspaltete. Ihre Kupferverbindung, welche übrigens noch nicht ganz rein war, enthielt nämlich 7’5°/0 N und 1'27% S. Aus den betreffenden quantitativen Untersuchungen des Blut¬ serums, welche sich ebenfalls im Gange befinden, läßt sich schlie- Ü Rozprawy Akademii Umiejçtnosci, Bd. XLVII, (1907), S. 447 (polnisch) u. Bulletin de l’Académie des Sc. de Cracovie (1907), französisch. 103 ßen, daß die Menge der im Blutserum enthaltenen Proteinsäuren jedenfalls nicht weniger als 2 5 g. im Liter beträgt. Lwow (Lemberg), Medizinisch-chemisches Institut der Universität. 11. Czaszka z Nowosiolki, jako dozuod istnienia w epoce hi story cznej form pokrezvnych z H. primigenius . — Le crâne de Nowosiolka considéré comme preuve de V exis¬ tence à V époque historique de formes apparentées à H. primigenius. Mémoire de M. KAZUVUERZ STOtYHWO pré¬ senté par M. H. Hoyer m. c. dans la séance du 7 Janvier 1908. Dans le courant des dernières années fai publié plusieurs tra¬ vaux concernant Inexistence en Pologne du type spy-néanderthaloïde. Ces travaux ont attiré l’attention de M. le professeur G. Schwalbe, vu que leur sujet contredisait quelques-unes de ses opinions. D’après M. Schwalb e, la race de Spy-Néanderthal aurait existé unique¬ ment dans la période diluvienne ancienne, après quoi elle se serait éteinte, de sorte que même les formes trans¬ itoires entre H. primigenius et H. sapiens ne dépasseraient pas le paléolithique. J’étais d’avis au contraire que les types spy-néan der thaï oïdes, ayant une structure néanderthalienne adoucie, ont existé non seulement au diluvium ancien mais encore pendant les périodes préhistoriques ultérieures et peuvent être constatés même dans la période historique. Bien entendu, il n’est . pas question de l’existence au-delà du paléolithique d’un type spy-néanderthalien pur, pareil à celui que présentent les osse¬ ments de Néanderthal, de Spy et à moindre degré les ossements de Krapina; il s’agit seulement de l’existence a u - d e 1 à du dilu¬ vium ancien d’ossements humains ayant une structure rap¬ prochée de celle du type spy-néanderthalien quoique beaucoup plus délicate que celle-ci et même changée à certains égards, grâce à l’influence du milieu et du croisement. M. Schwalbe trouva cette manière de voir erronée et la soumit à la critique au Congrès d’ Anthropologues allemands de 1905, de même que dans un mémoire paru dans la „Zeitschrift f. Morphologie u. Anthropo¬ logie J. 1906“. Il m’a fait aussi l’honneur de m’écrire plusieurs 104 lettres à ce su] et. Pour élucider le problème en litige, j’ai soumis à un nouvel examen les matériaux précédemment étudiés; mes recherches antérieures n’étant pas conformes à la méthode de M. Schwalbe ne permettaient pas de comparer mes crânes à ceux qui sont considérés par MM. Schwalbe, Klaatsch et G-orja- nowiè-Kram berger comme les représentants de la race de Spy-Néanderthal. J’ai commencé par étudier par la méthode de M. Schwalbe le crâne scythique de Nowosiolka; à mon avis, c’est celui parmi tous les crânes se trouvant au Laboratoire Anthropolo¬ gique de Varsovie qui possède les caractères les plus marqués de la race de Spy-Néanderthal. On trouve les données archéologiques concernant le crâne en question dans un mémoire de M. Bydlowski „Les kourghanes de Nowosiolka du district de Lipowiec, Gouvernement de Kiev“ [Swiatowit t. V. 1904]; le kourghane dont provient ce crâne y est désigné comme le N° V. Le crâne de Nowosiolka a dû appartenir à un homme de 30 ans environ; quant à l’époque dont il provient, nous pouvons la déterminer d’après les objets qui ont été trouvés avec lui dans la tombe. A côté du squelette couché sur le dos, la tête à l’occident, se trouvait une armure complète d’écailles de fer unies par des rivets. De l’autre côté se trouvaient deux pointes de javelots en fer assez longues dont l’une avait la lame plate; l’autre était forgée d’une barre quadrangulaire. Aux pieds du squelette était posé un gobelet en argile jaune, à une anse, de travail assez soigné, bordé en dedans d’une bande noire; deux bandes pareilles entourent le gobelet à l’intérieur à l’endroit de sa plus grande saillie. A côté du gobelet se trouvait une belle amphore en argile rouge, de forme conique, à fond taillé obliquement. Aux pieds et à la tête du mort étaient couchés deux squelettes de chevaux avec leurs harnais et leurs brides et quatre mors pareils à ceux dont on se sert encore aujourd’hui. En fait d’harnais, on n’avait retrouvé que des morceaux de cuir et des ornements en métal verdi et oxydé. Le mémoire présent est uniquement consacré à l’étude de la position qu’occupe le crâne de Nowosiolka par rapport au groupe H. primigenius, renfermant les crânes de Néanderthal, de Spy et de Krapina, et aussi par rapport à divers autres crânes diluviens. Je ne m’occuperai point ici de la question de la filiation entre H. pri- 105 migenius et H. sapiens, ni du problème de la limite que nous au¬ rions à tracer entre ces deux groupes. § I. Tori supraorbitales. Je commence par ce caractère, reconnu comme pithécoïde et ayant selon M. Schwalbe le plus d'impor¬ tance comme trait distinctif du type spy-néanderthalien. M. Schwalbe affirme que toutes les arcades sourcilières fort saillantes ne peuvent pas être considérées comme un caractère suffisant pour permettre de classer un crâne parmi les représentants du type de Spy-Néan- derthal. La condition indispensable consiste en ce que la saillie des arcades longe le bord entier des orbites, à l'exception d'un léger enfoncement qui peut se trouver sur le plan médian. M. Schwalbe appelle cette espèce de saillies „tori supraorbitales“ et les considère^ de même que MM. Klaatsch et Gorjanowic-Kramberger, comme le caractère le plus important de la race de Spy-Néander- thal. Quant à H. sapiens, nous y rencontrons d'après M. Schwalbe parfois aussi des arcades sourcilières fort saillantes mais qui, au lieu de longer le bord entier des orbites jusqu'à la ligne de sou¬ dure du frontal et de l’os malaire, arrivent à peine jusqu'à son milieu après quoi elles remontent obliquement en haut. Il en résulte l’existence chez H. sapiens, dans la partie latérale des orbites, d'un plan trilatéral ou même d'une légère dépression qui s'étend depuis le milieu des bords supérieurs des orbites jusqu'au point de leur rencontre avec les os malaires. Le plan latéral en question est appelé par M. Schwalbe „planum supraorbitale“. D'après MM. Gorjanowié-Kramberger et Schwalbe, le renflement de la partie latérale des arcades sourcilières n'a jamais lieu sur les crânes contemporains. D'après M. Gorjanowic-Kramberger, l’échancrure sus- orbitaire dans le cas en question est un caractère morphologique très important. Selon cet auteur, les crânes néolithiques et les cr⬠nes appartenant au type H. sapiens recens présentent une échanc¬ rure sus- orbitaire parfois très profonde dont le bord latéral forme l’apophyse sus-orbitaire. Au contraire, les crânes qui appartiennent au type H. primigenius ne présentent qu'une très faible échancrure et latéralement un léger renflement oblong. En outre, l'échancrure sus-orbitaire donne ici naissance ordinairement à une gouttière très plate qui, dirigée latéralement et obliquement, traverse le torus 106 supraorbitalis et constitue le premier stade de développement du sillon sus-orbitaire, c’est à dire le premier degré de division des proéminences sus-orbitaires; celles-ci, encore continues chez H. pri migenius. sont tout à fait séparées chez H. sapiens. Cependant, en fait de tori et incisurae supraorbitales, M. Gorj anowiè-Kram- berger reconnaît l’existence de formes transitoires entre H. pri¬ migenius et H. sapiens et cite comme exemple d’une disparition graduelle de tori le crâne néolithique de Babsk. En étudiant le crâne de Nowosiolka j’ai eu soin de prendre en considération les opinions que je viens de rappeler. Mes recherches ont démontré: 1° que le crâne en question possède des arcades sourcilières renflées et saillantes tout le long des orbites jusqu’au lieu de leur rencontre avec les os malaires; ceci correspond exacte¬ ment à la structure caractéristique du type H. primigenius; 2° que les échancrures sus-orbitaires sont fort développées mais les gouttiè¬ res qui en partent dans une direction latéralement oblique sont très faibles et si peu profondes qu’elles n’interrompent nullement la continuité des tori supraorbitales. On observe à cet égard des relations semblables sur les crânes de Krapina dont les gouttières très plates présentent le premier stade de division du torus supra¬ orbitalis en arcus supraciliaris et margo supraorbitalis. D’après M. Gr o r janowic- Kramberg er, cette structure des crânes de Kra¬ pina parle en faveur de l’existence de formes transitoires entre Homo primigenius et H. sapiens recens. Pour déterminer plus exac¬ tement l’épaisseur des tori supraorbitales du crâne de Nowosiolka, je les ai mesurés et je rapporte ici les résultats de ces mesures en y ajoutant les résultats trouvés par M. Gf o r j a n o w i c- K r a m b er~ ger quant aux tori supraorbitales de plusieurs crânes de Krapina. (Voir la table à la page 107). Ce tableau démontre que l’épaisseur des arcades sourcilières du crâne de Nowosiolka se rapproche sensiblement de celle des cr⬠nes de Krapina. Il est vrai que les parties latérales de ces arcades sont un peu moins épaisses que les parties correspondantes des crânes de Krapina (à l’ exception toutefois d’un des fragments); mais, en revanche, ses parties médianes sont plus épaisses. En résumé, les arcades sourcilières du crâne de Nowosiolka, grâce à leur con¬ tinuité non interrompue jusqu’à la suture fronto-malaire, de même qu’à leur considérable épaisseur, peuvent être désignées comme tori 107 Epaisseur des arcades sourcilières. Crânes bord médian au point de la moindre épaisseur bord latéral Crâne de Neanderthal (moulage) du côté droit 20 mm 12 mm 12 mm Crâne du Neanderthal du côté gauche 20 mm 13 mm 13 mm Crâne de Nowosiolka du côté droit 16 mm 8 mm 9 mm Crâne de Nowosiolka du côté g'auche 16 mm 7 mm 10 mm Crâne de Krapina „C“ 13‘8 mm 9 5 mm 12*1 mm Crâne de Krapina ,,D;t 113 mm 9 3 mm 11*5 mm Fragment du crâne de Krapina — 9 mm — Autre fragment du crâne de Krapina — 4 mm supraorbitales et non pas comme arcus superciliares, ainsi que le fait M. Schwalbe en basant son opinion sur la photographie que j’ai eu l’honneur de lui envoyer. Quant aux arcades sourcilières, le crâne de Nowosiolka diffère essentiellement du type H. sapiens et peut être joint au groupe Spy-N éanderthal-Kr apina“ . IL Indice interorbitaire dakryon-dakryon X 100 diamètre biorbit. interne Diamètre interorbitaire [dakryon-dakryon]: Crâne de Spy I . . . . . 32 mm Crâne de Krapina „C“ . 29 mm „ „ Brüx . . . . . 31 „ Fragment de Krapina GO „ „ Néanderthal . • 30 „ Crâne de Cannstadt . 262 „ „ „ . Nowosiolka . • 30 „ „ „ Gibraltar . . 20 Le diamètre interorbitaire du crâne de Nowosiolka ne dépasse donc pas les dimensions H. primigenius. 108 Diamètre biorbitaire interne: Crâne de Spy I . . 116 — 113 mm Crâne de Krapina „C“ . . 107 mm „ „ Neanderthal . . 112 „ Fragment de Krapina . . 106 „ „ „ Nowosioîka . . 110 „ Crâne de Brüx . 104 „ Le diamètre biorbitaire interne du crâne de Nowosioîka ne dé¬ passe donc pas les dimensions H. primigenius. Indice interorbitaire: Crâne de Brüx . 29'8 Crâne de Krapina „C“ . . . 271 „ „ Spy I . . . . 29 — 28 „ „ Neanderthal .... 27 „ „ Nowosioîka .... 27’27 Fragment de Krapina .... 26*4 L’indice interorbitaire du crâne pas la limite H. primigenius. § III. Indice fronto-biorbitaire Diamètre biorbitaire externe: Crâne de Krapina „D“ . 126 2 mm „ „ Neanderthal . . 126 „ Fragment de Krapina . . 126 „ Crâne de Spy II ... . 124 „ de Nowosioîka ne dépasse donc largeur frontale minima X 1001 diamètre biorbit. externe Crâne de Spy I . 128 mm „ „ Nowosioîka . . . 122 „ „ „ Krapina „C“ . . 118 „ „ du Pithecanthropus . 106 „ Le diamètre biorbitaire externe du crâne de Nowosioîka ne dé¬ passe donc pas les dimensions H. primigenius. Largeur frontale minima: Crâne de Krapina „D" 1104 mm Crâne de Tilbury 101 mm „ „ Spy II . . , . 109 n „ „ Krapina „C“ 985 „ „ Neanderthal . . 107*5 n „ „ Podbaby . . . 98 Vf „ „ Nowosioîka . . 104 „ „ „ Cannstadt . . 96 n « » Spy I . . . . 104 „ „ „ Gibraltar . 95 V Fragment de Krapina . . 104 n „ „ Brüx .... 92 „ Crâne de Sligo . . 102 rt „ du Pithecanthropus . 87 « La largeur frontale minima du crâne de Nowosioîka ne dépasse donc pas les dimensions H. primigenius. Indice fronto-biorbitaire: Crâne de Neanderthal . . . 88*8 » „ Spy II . 87-9 „ „ Krapina „D“ . . . 87 3 „ _ Nowosioîka . . . 8525 Crâne de Spy I . 84*5 „ „ Krapina „C“ . . . 83*4 Fragment de Krapina .... 82*5 Crâne du Pithecanthropus . . 82 L’indice fronto-biorbitaire du crâne de Nowosioîka ne dépasse donc pas la limite H. primigenius. 109 § IV. Angle bregmatique [b. g- i-]: Crâne de Cannstadt . . . . 60° Crâne de Brüx .... 51*5— 45*5° M y, Brünn . . 54° » * Spy II ... . . 50'5° „ Nowosiolka . . . . 53-5° n „ Krapina „D“ . . 50° M „ Krapina „C“ . . 52° V) « Spy i ... . . . 46° „ „ Galley-Hill . . . . 52° n „ Neanderthal . . . . 44° „ „ Gibraltar 51—50° » du Pithecanthropus . . 37-5° L’angle bregmatique du crâne de Nowosiolka aproche donc des dimensions H. primigenius. § V. Angle frontal [m. g. i.]: Crâne de Cannstadt . . 90° Crâne de Spy II ... . . 70° „ „ Galley-Hill . . . . 82° „ „ Krapina „C“ . . 70° „ „ Nowosiolka . . . 78° „ „ Krapina „D“ . . 66° „ „ Brüx .... 77—72-5° n „ Neanderthal . . . 62° „ „ Brünn .... . . 75° n „ Spy I . . . . . . 59° „ „ Gibraltar . . . 74—73° n du Pithecanthropus . . 52-5° L’angle frontal dn crâne de Nowosiolka diffère donc des dimen¬ sions H. primigenius. Je ferai remarquer néanmoins le raprochement considérable qui existe à cet égard entre le crâne de Nowosiolka et celui de Brüx qui est considéré par M. Schwalbe, quant aux dimensions de l’angle frontal, comme une forme transitoire entre H. primigenius et H. sapiens. § VI. Angle de la convexité du frontal. Angle A) [n. r. b.]: Crâne de Spy I . 151° Crâne de Cannstadt .... 185° „ du Pithecanthropus . 146250 „ „ Nowosiolka .... 131° Crâne de Spy II .... 14150 „ „ Brüx . 131° „ „ Neanderthal . . . 139° L’angle [n. r. b.] du crâne de Nowosiolka diffère donc des di¬ mensions H. primigenius. Angle B) [g. e. b.]: Cet angle est plus important que le précédent dont l’ouverture dépend, à un certain degré, de la position plus ou moins enfoncée du nasion. Crâne de Spy I . 159° Crâne de Neanderthal .... 150° n du Pithecanthropus . . 153'2° „ „ Nowosiolka .... 139° „ de Spy . 151° „ „ Krapina „A“ [enfant] 134° L’angle [g. e. b.] du crâne de Nowosiolka diffère donc des di¬ mensions H. primigenius. 110 § VIL Angle: lambda-glabella-inion [1. g. i.]: Crâne de Nowosioîka „ Krapina ,,C‘ „ „ Brüx „ „ Galley-Hill 18° Crâne de Brünn . 17° 17° „ „ Spy II . 16 50 17° „ * Spy I . 16° 17° „ Neanderthal . . . 15° L'angla: lambda-glabella-inion du crâne de Nowosioîka approche donc des dimensions H. primigenius. § VIII. Indice de la convexité de la voûte frontale diamètre: nasion-bregma X 100 courbe: nasion-bregma Diamètre nasion-bregma: A): Crâne de Néanderthal . . 119 mm „ „ Cannstandt . . . 117 „ „ „ Nowosioîka . . . 116 „ n * Spy II .... 115 „ Crâne de Brüx . 115 mm „ „ Egisheim .... 115^ „ „ du Pithecanthropus 112 — 96 „ „ de Spy I . 108 „ Le diamètre nasion-bregma du crâne de Nowosioîka ne dépasse donc pas les dimensions H. primigenius. Courbe nasion-bregma: Crâne de Cannstadt . . . 135 mm Crâne de Egisheim .... 130 mm „ „ Brüx . 135 „ „ „ Spy II . 124 „ „ „ Néanderthal . . 133 „ « du Pithecanthropus 120 — 100 „ „ „ Nowosioîka ... 133 „ ;; de Spy I . 115 „ La courbe nasion-bregma du crâne de Nowosioîka ne dépasse donc pas les dimensions H. primigenius. Indice A) de la convexité de la voûte frontale: Crâne du Pithecanthropus . . 94'6 Crâne de Nowosioîka .... 87 22 „ de Spy I . 93‘9 „ „ Néanderthal . . . 87’2 „ „ Spy II . 92'7 „ „ Cannstadt .... 86'67 „ „ Egisheim . 88 5 „ ,, Brüx . . . . . . 851 L’indice A) de la convexité de la voûte frontale du crâne de Nowosioîka ne dépasse donc pas la limite H. primigenius. Indice de la convexité de la voûte frontale diamètre: glabella- bregma X ICO B): courbe: glabella-bregma Cet indice est plus important que le précédent dont la gran¬ deur depend, à un certain degré, de la position plus ou moins en¬ foncée du nasion; en cas de forte concavité de la base du nez la courbe médiane du frontal gagne en longueur; cependant ceci n’est Ill pas un équivalent de l'accroissement de la convexité de la voûte frontale. Crânes de Spy-Néanderthal . . 93'8 — 89"4 Crâne de Nowosiolka . 92'8 „ „ Krapina „A“ (enfant) . . . 90*3 L'indice B) de la convexité de la voûte frontale du crâne de Nowosiolka ne dépasse donc pas la limite H. primigenius. Je remar¬ querai en outre que le crâne de Nowosiolka possède une suture frontale persistante à peu près sur toute sa longueur, et que les légers renflements qui l'accompagnent des deux côtés contribuent à produire une impression de convexité de la voûte frontale vue sur la photographie du crâne en question dans sa „norma lateralis“. § IX. Indice glabello-cérébral.- diamètre glabellaire du frontal X 100] diamètre cérébral du frontal Diamètre glabellaire du frontal: Crâne de Néanderthal 38 mm Crâne de Nowosiolka . 25 mm „ „ Gibraltar . 36 „ du Pithecanthropus „ » » Spy I ... . 32 „ de Galley-Hill 24 „ „ „ Spy II . . . • 30 » » Brüx . 24 „ „ „ Brünn „ „ Krapina „C“ . . 30 „ . 28-2 „ „ „ Cannstadt .... 13 „ Le diamètre glabellaire du approche donc des dimensions H Diamètre cérébral du frontal: frontal du crâne de Nowosiolka . primigenius. Crâne de Cannstadt 104 mm Crâne du Pithecanthropus 80- -95 mm « » Brüx . . . 99 „ „ de Neanderthal ... 86 „ „ „ Nowosiolka . 99 „ „ „ Krapina „C" 86 „ „ „ Brünn . 96 „ „ „ Gibraltar . 82 „ „ „ Galley-Hill . „ „ Spy II . . 95 „ 92 „ » « Spy I . 81 „ Le diamètre cérébral du frontal du crâne de Nowosiolka donc des dimensions H. primigenius. Indice glabello-cérébral: diffère Crâne de Neanderthal . . . . 442 Crâne de Egisheim . . . 29 „ „ Gibraltar . . . . 43 „ du Pithecanthropus . 27*6 » » Spy I . . . . 41-5-40-9 „ de Nowosiolka . . 25-25 „ „ Spy II . . . . . . 34-4 „ „ Galley-Hill . . . . 25-2 „ „ Krapina „C“ . . . 32*7 « » Brüx . . 24-24- » » Brünn . . . . . . 31-2 „ „ Cannstadt . . . . 182 112 L’indice glabello-cérébral du crâne de Nowosiolka dépasse donc la limite H. primigenius. M. Schwalbe arrive à la conclusion que cet indice est très important et qu’il suffit entièrement pour nous permetre d’établir une limite bien nette entre les groupes H. pri¬ migenius et H. sapiens qui à cet égard ne sont liés jusqu’à présent par l’existence d’aucune forme transitoire. Cependant le tableau ci- dessus démontre que les crânes de Brünn, d’Egisheim et même celui du Pithecantropus constituent précisément des formes transitoires semblables. Ce fait est surtout remarquable en raison de ce que M. Schwalbe n’écarte point la possibilité du développement gé¬ nétique du Pithecanthropus à H. primigenius. Dans cette hypothèse, il faudrait s’attendre à ce que le Pithecanthropus possède précisé¬ ment ce caractère important et décisif à un degré tout au moins aussi prononcé que H. primigenius. Le tableau précédent prouve le contraire. Les deux faits cités plus haut: l’existence de formes transitoires et la circonstance que le Pithecanthropus est une telle forme quant à l’indice glabello- cérébral, diminuent donc considéra¬ blement la valeur que M. Schwalbe attribue à l’indice en question. § X. Angle de la saillie de la partie cérébrale du frontal [a. t. b.]: Crâne de Spy I . 155‘5° Crâne de Spy II . 147° „ du Pithecanthropus . . 154‘5° „ „ Brüx . 143'5° „ de Neanderthal . . . 151° „ „ Nowosiolka . . . 139° L’angle en question pour le crâne de Nowosiolka diffère donc des dimensions H. primigenius. Les petites dimensions de cet angle sur le crâne de Nowosiolka ont certainement pour cause la convex¬ ité médiane du frontal provoquée par la persistance de la suture frontale. § XI. Indice de la convexité de la partie cérébrale du frontal: diamètre de la partie cérébrale X 100 courbe de la partie cérébrale Courbe de la partie cérébrale du frontal: Crâne de Cannstadt . . . 118 mm Crâne de Neanderthal ... 95 mm „ „ Brüx . 105 „ „du Pithecanthropus 98 — 78 „ „ „ Nowosiolka . . . 105 „ « de Spy I . 88 „ * « Spy n .... 100 „ La courbe de la partie cérébrale du frontal du crâne de Nowo¬ siolka diffère donc des dimensions H. primigenius. HB Indice de la convexité de la partie cérébrale: Crâne de Spy I ..... 97 5 Crâne de Nowosioîka .... 92*38 „ du Pithecanthropus . . 96’1 „ „ Cannstadt .... 92*04 „ de Neanderthal . . . 95*5 „ „ Spy II ..... 92*0 „ „ Brüx . 94*29 Cet indice pour le crâne de Nowosioîka ne dépasse donc pas la limite H. primigenius. § XII. Indice de la position du bregma: diamètre g. w. X 100 diamètre glabella-inion Diamètre glabella-inion: Crâne de Galley-Hill . 201 mm Crâne de Nowosioîka . 194 mm „ Brünn ... . 201 „ n Gibraltar 187 w V „ Néanderthal . 199 „ n „ Brüx . . . 185- -180 n n n Spy I • . . . 198 „ n du Pithecanthropus 181 n w „ Krapina „L>“ . . 197*5 „ „ de Cannstadt 174 r) « Spy n • • • . 196 * Le diamètre glabella-inion du crâne de Nowosioîka approche donc des dimensions H. primigenius. Indice de la position du bregma: Crâne du Pithecanthropus . . 441 Crâne de Spy II ..... . 35 2 „ de Néanderthal . . . 38*4 „ „ Spy I . 34*8 „ „ Nowosioîka . . . 35*56 „ „ Krapina „D“ . . . 31*8 L’indice de la position du bregma sur le crâne de Nowosioîka me dépasse donc pas la limite H. primigenius. largeur minima du frontXlOO] § XIII. Indice fronto-pariétal largeur maxima du front Crâne de Néanderthal . . . 731 „ „ Krapina „A“ . . . 72'5 „ „ Nowosioîka .... 72*22 „ „ Tilbury . 72*1 , » Spy I . 71 2 » , Spy II . 71-2 Crâne de Brux .... 71 — 68 „ „ Krapina „C“ . . . 66*4 „ „ Cannstadt . 65*7 „ du Pithecantropus . . . 65 4 „ de Gibraltar . 64*2 „ „ Egisheim . . . . . 61*3 L’indice frunto-pariétal du crâne de Nowosioîka ne dépasse donc pas la limite H. primigenius. § XIV. Indice de la convexité des pariétaux diamètre de la suture sagittale X 1001 courbe de la suture sagittale Crâne de Néanderthal .... 94*5 Crane de Nowosioîka .... 91*18 „ „ Krapina „D“ . . . 92*8 „ „ Krapina [adulte] . . 86*3 2 Knlletin III. 114 Cet indice pour le crâne de Nowosiolka ne dépasse donc pas la limite H. primigenius. § XV. Indice des pariétaux "courbe sagittale des pariétaux X 1001 courbe sagittale du frontal Crâne de Spy l ..... 104*3 Crâne de Brüx . 92*6 „ „ Nowosiolka . . . 102*26 ., „ Neanderthal . . 89*4 — 82*7 „ „ Spy II . 96*7 „ du Pithecanthropus . . 85*8 „ „ Egisheim .... 95 3 L’indice des pariétaux du crâne de Nowosiolka ne dépasse donc pas la limite H. primigenius. § XVI. Indice céphalique largeur maxima du crâne X 100 longueur maxima du crâne Crâne de Galley-Hill . . 205 rnm Crâne de Brüx . . . 195-190 r> ,, Brünn • 204 „ 91* „ Gibraltar 192 5 - 190 n „ Nowosiolka . 200 ;; „ du Pithecantropus . . 181 « Neanderthal . 199 „ de Krapina „C“ . . 178 99 55 Spy II . . . . 198 „ „ „ Cannstadt . . . 178 V „ Krapina „D“ . . 197 5 „ ■ : ;* 1 j 4 ■ La longueur maxima du crâne de Nowosiolka approche donc des dimensions H. primigenius. Largeur rnaxima [euryon-euryon]: Crâne de Krapina „D“ . 169 mm Crâne de Tilbury .... 140 mm „ Krapina ,,Cil . 149 19 11 „ Brünn .... 139 „ „ 91 Gibraltar . 148 99 „ Brüx . . . 135 — -130 55 99 Neanderthal . 147 „ du Pithecanthropus 133 „ 99 99 Cannstadt . 146 19 19 de Galley-Hill . 130 55 99 11 Nowosiolka . . 141 7) La largeur maxima du crâne de Nowosiolka approche donc des dimensions II. primigenius. Indice céphalique: Crâne de Krapina „D“ ... 85*5 Crâne du Pithecanthropus . . 73*4 „ „ Krapina „C“ . . . 83*7 „ de Spy I . 72*2 „ „ Cannstadt .... 82 „ „ Nowosiolka .... 72 „ „ Gibraltar . 77*9 „ „ Brüx . 69 „ „ Spy II . 77*2 „ „ Brünn . 68*2 „ „ Neanderthal .... 73*9 „ „ Galley-Hill .... 63 4 L’indice céphalique du crâne de Nowosiolka approche donc de la limite H. primigenius. 11 b § XVII. Hauteur de la voûte crânienne par rapport au dia¬ mètre : glabelle^inion [Kalottenhöhe]. Crâne de Cannstadt . . . 105 mm }, ,, Nowosiolka . . 101 ,, M ,, Briinn .... 103 ,, „ „ Galley-Hill ... 97 „ r ,, Brüx .... 92 — 85 „ „ „ Spy II .... 87 „ Crâne de Gibraltar ... 85 mm „ ,, Neanderthal 81 — 80’5 ,, ,. Ivrapina ,,D £ . . 88 5 ,, ,, ,, K rapina ,,C“ . . 82 ,, „ -, Spy I . 81 „ „ du Pithecanthropus . 62 ,, La hauteur de la voûte crânienne par rapport au diamètre gla¬ belle-inion du crâne de Nowosiolka diffère donc des dimensions H. primigenius. § XVIII. Indice de hauteur de la voûte crânienne par rap¬ port au diamètre: glabelle-inion [Kalottenhöheindex]. diamètre c. h. (hauteur de la voûte crânienne) X 100 diamètre: glabelle-inion Crâne de Cannstadt . 60'34— -5899 Crâne de Gibraltar . 45 ‘4 ,, ,, Egisheim .... 55’5 „ ,, Spy II . 448- ,, )} Nowosiolka .... 53*6 1 „ „ Krapina ,,DU . . . 42'2 „ „ Brünn . 542 „ „ Spy I . 40 9 „ „ Brüx .... 511-47-6 „ „ Neanderthal .... 405 ,, ,, Galley-Hill .... 48'2 ., du Pithecanthropus . . . 34'2 ,, ,, Krapina ,,Ca ... 46 Cet indice pour le crâne de Nowosiolka dépasse donc la limite H. primigenius. § XIX. Hauteur de la voûte crânienne par rapport au dia¬ mètre: glabelle-lambda [Lamba-Kalottenhöhe]: Crâne de Cannstadt ... 75 mm ,, „ Egisheim .... 70 ,, „ ,, Nowosiolka . . . 66 ,, v „ Spy II . 58 „ Crâne de Neanderthal 57 — 54'5 mm „ ,, Brüx . 56 ,, ,, ,, Krapina „D“ . . 53 „ „ „ Spy I .... 51 „ La hauteur de la voûte crânienne par rapport au diamètre: glabelle - lambda du crâne de Nowosiolka diffère donc des dimen¬ sions H. primigenius. § XX. Indice de hauteur de la voûte crânienne par rapport au diamètre: glabelle-lambda [Lambda- Kalottenhöheindex] diamètre k. p. (hauteur de la voûte crânienne) X 100] diamètre: glabelle-lambda Crâne de Cannstadt . . 43 3 — 42’1 Crâne de Brüx . 30 2 „ „ Egisheim .... 378 „ „ Néanderthal .... 29'4 „ „ Nowosiolka .... 34 02 ,, ,, Krapina ,,D“ . . . 29 3 „ „ Spy II . 31-3 „ „ Spy I . . 27'4 2* 116 Cet indice pour le crâne de Nowosiolka approche donc de la limite H. primigenius. § XXL Angle de lambda [1. g. i.]: Crâne de Nowosiolka .... 82° Crâne de Gibraltar . . 73° — 69° ,, „ Brünn . 78° ,, ,, Neanderthal .... 66‘5° ,, „ Krapina ,,C*‘ .... 76° ,, Krapina ,,D“ . . . 65° „ Galley-Hill .... 74° L’angle de lambda du crâne de Nowosiolka diffère donc des dimensions H. primigenius. § XXII. Angle de Popisthion [o. i. g.]: Crâne de Krapina ,,D‘£ . . . 57° Crâne de Galley-Hill .... 42° „ ,, Neanderthal . . . ô 1 *5° „ „ Nowosiolka .... 36° „ ,, Brünn . 42° ,, ,, Gibraltar . 36® L’angle de l’opisthion du crâne de Nowosiolka diffère donc des dimensions H. primigenius. § XXIII. Indice de la convexité de Poccîpital: diamètre: lambda-opisthion X 100 courbe: lambda-inion-opisthion Crâne de Nowosiolka .... 81'45 ,, ,, Krapina ,,B“ .... 80 4 Autres crânes de Krapina ... 77 L’indice de la convexité de l’occipital du crâne de Nowosiolka approche donc de la limite H. primigenius. § XXIV. Configuration de la suture zygomatico - maxillaire. D’après M. Gorjano wic-Kramberger, la suture zygomatico- maxillaire du crâne de Krapina ,,CU a une configuration différente de celle que l’on observe sur les crânes de H. sapiens recens. La partie sous-orbitaire de l’os malaire sur le crâne en question n’avance pas aussi loin dans la direction du nez et n’est, pas aussi rétrécie que sur les crânes européens modernes et néolithiques. Il en résulte que la suture zygomatico - maxillaire de ce crâne se dirige tout d’abord verticalement en bas et tourne ensuite en arrière. Cette con¬ figuration est liée à un développement considérable de la partie sous- orbitaire du maxillaire ce qui d’ordinaire amène l’absence de fossettes canines. Or, sur le crâne de Nowosiolka, la configuration de la su¬ ture zygomatico-maxillaire approche de la structure caractéristique pour le crâne de Krapina; les fossettes canines y manquent aussi. 117 Ainsi donc la configuration de la suture zygomatico-maxillaire du crâne de Nowosiolka ne diffère point de la structure H. primigenius. § XXV. Niveau de l’arcade zygomatique. La position de l’ar¬ cade zygomatique par rapport au plan horizontal allemand constitue d’après M. Gorjanowié-Kramberger un caractère morpholo¬ gique très important. Chez H. sapiens recens, les arcades en ques¬ tion s’étendent ordinairement soit au-dessus du plan horizontal,, soit à son niveau et ce n’est que dans de rares exceptions qu’elles- se trouvent un peu au-dessous de lui. Sur le crâne de Krapina ,,Cct la partie temporale de l’arcade zygomatique commence au niveau du plan horizontal allemand mais elle s’abaisse ensuite tellement que le bord supérieur antérieur de l’apophyse malaire se trouve au-dessous du plan horizontal en question. MM. Fr ai pont et Klaatsch supposent qu’une configuration pareille a dû exister sur le crâne de Spy I. Une pareille structure a été observée chez plu¬ sieurs anthropoïdes: le Gorille et le Chimpanzé. Sur le crâne de Nowosiolka le niveau de l’arcade zygomatique est identique à la structure que je viens de décrire pour le crâne de Krapina ,,CU. Ainsi donc le niveau de 1 arcade zygomatique sur le crâne de No¬ wosiolka ne diffère point de la structure H. primigenius. § XXVI. Diamètre akanthion-prosthion: Crâne de Spy I .... 28 mm Crâne de Krapina „C“ . . 21 mm ,, „ Krapina „E“ . . 27 '7 ,, „ ,, Nowosiolka 18 ,, „ ,, Krapina „F“ . . 24 7 „ Le diamètre akanthion-prosthion du crâne de Nowosiolka appro¬ che donc des dimensions H. primigenius. § XXVII. Indice de hauteur de la mâchoire inférieure: hauteur de la mâchoire à la 2- me molaire X 1001 hauteur de la mâchoire à la symphyse j Hauteur de la mâchoire à la 2-me molaire: Crâne de Krapina .,14“ S4‘3— 33 mm Spy I . . . CO co Krapina ,,1“ . . 32 2 „ Krapina ,,L>*‘ . . 29 , Nowosiolka . . - ^8 „ Krapina ,,G“ . . 27 5 „ Krapina „F“ . . 27-4 „ Crâne de Krapina ,,B“ 25 mm ,, ,, Krapina .,E“ . . 241 „ d’Arcy . . . . . . 24 „ ,, de La-Naulette . . • 23 „ ,, Malarnaud • ■ 22 „ ,, ,, Krapina ,,C“ . . 20 „ La hauteur de la mâchoire du crâne de Nowosiolka à la 2-me molaire ne dépasse donc pas les dimensions H. primigenius. 118 Hauteur de la mâchoire à la Crâne de Krapina ,,1“ . . 42*3 mm „ „ Krapina „H“ . . 40 „ „ „ Spy I .... 38 „ ,, ,, Nowosiolka . 35 ,, ,, ,, Krapina „E“ . . 35 „ „ Krapina ,,DU 33 — 30*5 ,, „ „ Krapina „G“ 31*5 — 30*4 ,, symphyse: Crâne de Krapina „F.“ . . 31 mm „ ,, La-Naulette ... 31 ,, ,, „ Krapina „C“ 29—28*5 „ ,, d’Arcy . 28 ,, ,, de Malarnaud ... 26 „ ,, ., Krapina ,,B“ [enfant] 25*3 ,, La hauteur de la mâchoire du crâne de Nowosiolka à la sym¬ physe ne dépasse donc pas les dimensions H. primigenius. D’après M. Gorjanowiè-Kramberger, la mâchoire infé¬ rieure de H. primigenius est caractérisée par sa hauteur considé¬ rable à la symphyse; de nombreux crânes diluviens ont aussi une hauteur symphysienne qui surpasse la hauteur molaire. M. Gorja- nowic-Kram berger considère une structure pareille chez H. sapiens recens comme une variation atavique. Elle existe précisé¬ ment sur le crâne de Nowosiolka. Indice de hauteur de la mâchoire inférieure: Crâne de Krapina ,,G‘; . 92*1-88-8 Crâne de Malarnaud . . . . 84-6 V „ Spy I . . 86-8 „ „ Nowosiolka . ... 80 ,, d’Arcy . . . 85*7 ,, ,, La-Naulette . . . 74*19 ,, de Krapina . 85*7 ,, ,, Krapina „I“ . . . 71*3 ,, „ Krapina ,.D‘* . . . 84-8 ,, ,, Krapina „E“ . . . 688 L’indice de hauteur de la mâchoire inférieure de Nowosiolka ne dépasse donc pas la limite H. primigenius. § XXVIII. Épaisseur du corps de la mâchoire inférieure à Sa symphyse: Crâne d’Ochos 18 mm Crâne de Nowosiolka : . . 14 mm „ d’Arcy 15*5 „ ,, ,, La-Naulette . . 14 „ ,, de Krapina „H“ . . 15*4 „ „ Krapina ,,DU ■ • 13-6 „ „ „ Spy I 15 „ „ ,, Krapina ,,C-‘ . . 13*4 „ ,, ,, Krapina iu lô „ ,, ,, Krapina ,,E*‘ . . 13*1 „ ,, ,, Krapina „F“ . . 14*5 „ ,, Malarnaud . . 13 „ ,, ,, Krapina ,,G*‘ . . 14*4 ., L’épaisseur du corps de la mâchoire inférieure de Nowosiolka à la symphyse ne dépasse donc pas les dimensions H. primigenius. § XXIX. Distance des bords externes des 2-mes molaires de la mâchoire inférieure: Crâne de Krapina 1“ 74 mm Crâne de Spy I . . 68 mm „ ,, Krapina „C“ . . 70-4 „ ,, ,, Krapina ,,H‘; . . 66*5 „ ,, „ Nowosiolka . 70 „ ,, d’Ochos . . 66 „ 119 Cette distance sur le crâne de Nowosiölka ne dépasse donc pas les dimensions H. primigenius. § XXX. Angle mandibulaire antérieur: Crâne de Krapina ,,Hk£ . . . 106° Crâne de Krapina „D“ . . . 94° n a „ „G“ - • . 103-5° 5) I“ >i >3 . . . 94° a n it >»*- . 102° 3> „ La-Naulette . o 05 00 m a » . • . 96-5° a „ Spy I . . . . . . 84-5° »> >» ,.E“ . . . 95° »3 ,, Nowosiolka . . . . 68° L'angle mandibulaire antérieur du crâne de Nowosiolka dépasse donc les dimensions H. primigenius. § XXXI. Volume des dents. (Voir la table à la p. 120). Il résulte du tableau ci-dessus que le crâne de Nowosiolka pos¬ sède des dents considérables dont certaines dimensions correspon¬ dent aux dimensions des dents de Krapina. Nous constatons en tout cas sur le crâne de Nowosiolka une diminution du volume des dents et une réduction du système dentaire puisque les dents de sagesse supérieures n’y ont point fait éruption. Quant au volume de ses dents le crâne de Nowosiolka approche donc de la structure H. primigenius. Je présente les résultats de mes observations au sujet du crâne de Nowosiolka sous la forme du tableau suivant: (Voir la table à la p. 121). Ce tableau démontre que, sur 47 caractères étudiés, le crâne de Nowosiolka en possède 23 qui n’établissent aucune différence entre lui et H. primigenius, 11 qui le rapprochent de H. primigenius et 13 seulement par lesquels il diffère de H. primigenius. Ce résultat prouve clairement que le crâne de Nowosiolka possède à certains égards une structure tout aussi primitive que le type H. primige- genius, et il nous permet d’établir une parenté morphologique entre ce crâne et le groupe ,,Spy-Néanderthal-Krapinaa. Ajoutons encore que le crâne de Nowosiolka n’appartient ni au diluvium ancien, ni même au paléolithique, mais à l’époque histo¬ rique. M. Schwalbe affirme que la race de Spy-Néanderthal n’a existé sur la terre que jusqu’au milieu du quaternaire, période où 120 g S I ü ~ O' O’ 3 3 3 3 °? 6< ! s i 05 f-4 1—4 <1 00 CO 1 6b O 1 1 1—4 1 H* 00 oo to 03 cb O' ob °P CO H-4 05 05 00 ob 6' 05 1 h-4 03 CD CD O' *• S S ° “ B 1 L. 00 03 CO os °1 O I 1 O 1-4 O -b CD' h-4 CO £ h^ T3 05 I O' CD 1 ^ cô O' 1 03 O' O 1 ©• 1 h-4 i— 4 1 CO M. O O »— k oo 1^ h-4 -s © £ 03 O' M* 03 © H t» T3 CD- (5 § XXXÎ. Volume des dentst Le crâne de Nowo- sioîka ne diffère pas de la struture H. primigenius Le crâne de No- wosiolka aproche de la structure H. primigenius Le crâne de No- wosioïka diffère de la structure H. primigenius 1) Tori supraorbitales . X _ _ 2) Diamètre: dakryondakryon . X — . — B) Diamètre biorbitaire interne . X — — 4) Indice interorbitaire . X — — 5) Diamètre biorbitaire externe . . X — — 6) Largeur frontale minima . X — — 7) Indice fronto-biorbitaire . X — — 8) Angle bregmatique . — X — 9) Angle frontal . — — X 10) Angle de la convexité du frontal a)) . — — X 11) Angle de la convexité du frontal b)) . j — — X 12) Angle: lambda-glabelle-inion . . X — 18) Diamètre nasion-brégma . X — 14) Courbe: nasion-brégma . X — — 15) Indice de la convexité de la voûte frontale a)). X — — 16) Indice de la convexité de la voûte frontale b)). X — — 17) Diamètre glabellaire du frontal . X — 18) Diamètre cérébral du frontal ....... — — X 19) Indice glabello-cérébral . — — X 20) Angle de la saillie de la partie’cérébrale du frontal — — X 21) Courbe de la partie cérébrale du frontal . . . — X 22) Indice de la convexité de la partie cérébrale du frontal . ,....! X — — 23) Diamètre: glabelle-inion . X — 24) Indice de la position du bregma . X — — 25) Indice fronto-pariétal . . . X — — 26) Indice de la convexité des pariétaux . . . . X — — 27) Indice des pariétaux . . X — — 28) Longueur maxima du crâne . . — X — 29) Largeur maxima du crâne . . — X — 30) Indice céphalique . i — X — 31) Hauteur de la voûte crânienne par rapport au diamètre: glabelle-inion ........ — — X 32) Indice de hauteur de la voûte crânienne par rapport au diamètre: glabelle-inion .... — — X 33) Hauteur de la voûte crânienne par rapport au diamètre : glabelle-lambda . ' — X 34) Indice de hauteur de la voûte crânienne par rapport au diamètre: glabelle-lambda . . . — X — 35) Angle du lambda . — ■ . —, X 36) Angle de l’opisthion . . — X 37) Indice de la convexité de l’occipital .... — X — 38) Configuration de la suture zygom. -maxillaire X — — 39) Niveau de l’arcade zygomatique . . X — — 40) Diamètre : akathion-prosthion . . — X — 41) Hauteur de la mandibule à la 2-me molaire X — — 42) Hauteur de la mandibule à la symphyse . X — — 43) Indice de hauteur de la mandibule . X — — 44) Epaisseur du corps de la mandibule à la sym¬ physe . X — — 45) Distance des bords externes des 2-mes molaires de la mandibule . . . X — — 46) Angle mandibulaire antérieur . — X 47) Volume des dents . “ ! X — 122 Fig. 1. elle s’éteignit et fut remplacée par le type H. sapiens. Il est vrai que M. Schwalbe admet l’existence de formes transitoires entre H. primigenius et H. sapiens, mais selon lui ces formes ne possè¬ dent pas les traits caractéristiques de H. primigenius et elles appar¬ tiennent probablement au diluvium moyen parce qu’elles ne dé¬ passent guère le paléolithique. L’analyse du crâne de Nowosiolka a démontré que parmi les nombreux caractères propres à H. primigenius elle en possède plu- Fig\ 2. Norma verticalis. sieurs très importants, tels que: la présence de tori supraorbitales, un niveau bas de l’arcade zygomatique, une considérable épaisseur de la mandibule. En outre, par son angle brégmatique le crâne de Nowosiolka approche de H. primigenius et par son angle frontal il se rapproche sensiblement du crâne de Brüx qui, selon M. Schwalbe, constitue à cet égard une forme transitoire entre H. primigenius et H. sapiens. 124 Fig. 4. Norma lateralis. 125 En résumé, les faits cités plus haut démontrent: 1°) que des for¬ mes morphologiquement apparentées à H. primigenius ont existé non seulement au paléolithique, mais aussi aux époques suivantes et même à l’époque historique II0) que les formes transitoires entre H. primigenius et H. sapiens possèdent certains traits distinctifs de H. primigenius. Il se pourrait d’ailleurs que l’opinion de M. Schwalbe d’après laquelle H. primigenius n’a existé qu’au dilu¬ vium ancien, réponde à la réalité pour les contrées du sud de l’Eu¬ rope où le type „Krapina-Spy-Néanderthalu a pu ne pas dépasser le paléolithique; mais elle ne peut être appliquée à toute l’Europe. On devrait plutôt supposer que cette race a été successivement re¬ poussée vers le nord où, par cela même, elle a pu persister bien plus longtemps que dans le sud de l’Europe. Je joins à ce travail le contour diagraphique médian du crâne de Nowosiolka (fig. 1) et quatre photographies de ce crâne repré¬ sentant ses: norma verticalis (fig. 2), norma frontalis (fig. 3), norma lateralis (fig. 4) et une position qui permet d’apprécier l’épaisseur des tori supraorbitales et leur continuité ininterrompue (fig. 5). 126 Je désire exprimer mes vifs remerciements à MM.: G. Schwalbe, I. K oilman n, A. Räuber, R. Martin et K. Maska qui ont mis à ma disposition leurs précieux ouvrages. Je remercie aussi M. Z. Weyberg pour ses excellentes reproductions du crâne de Nowosiolka. Laboratoire d’Antbropologie du Musee d’industrie et d’Agriculture à Varsovie. Nakiadem Akademii Umiejetnosci. Pod redakcya Sekretarza Wydziafu matem.-przyrod. Wfadysîawa Natansona. Krakow, 1908. — Drukarma Uniwersytetu Jasûelloriskiego. pod zarzadem J. Fiiipowskiego, 22 Lutego 1908. \ y BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. DERNIERS 'MÉMOIRES PARUS. ' (Les titres des Mémoires sont donnés en abrégé) r\ / , \ ‘^1 , -‘1 • • 1 \ : i - }— / \ A). Mathématiques; Astronomie; Physique; Chimie; Minéralogie; Géologie etc. M. Smoluchowski. Théorie d. mouvement d. liquides visqueux . . Janv. 1907 V. Hurnnicki. Condens.i de l’acétoguanamine avec 1. aldéhydes . . Jante 1907 M. P. Rudzki. Tremblement de terre en Calabre, 8 Sept. 1905 . Janv. 1907 L. Marclilewski. Matière colorante du sang et de la chlorophylle Févr. 1907 J. Laub. Rayons cathodiques secondaires . . Févr. 1907 J. Grzybowski. Borysïaw, monographie géologique . Févr. 1907 A. Korqzynski, L. Marchlewski. Mat. color, racines, Datisca CL Févr. 1907 S. Zaremba. L’équation biharnionique etc . . Mars 1907 A. Bolland. Gaïac et oxyhémoglobine . Mars 1907 L. Grabowski. Mesures au moy. de micromètres d’occultation . . Avril 1907 L. Natanson. Théorie d. 1. dispersion et de l’extinction etc. . . . Avril 1907 H. Merczyng. Mouvement d. liquides à grande vitesse etc. . / . Mai 1907 A. Bolland. Réaction de l’aloïne axec l’oxybémoglobine . . i Mai 1907 K. Kling. L’aldéhyde para-tolylacétique etc. ... . . . . . Mai 1907 M. Sadzewicz. Fatigue ^photo-électrique d. métaux . . Mai 1907 K. Wojcik. Blocs exotiques dans le flysch etc. . . ^ . . . . Mai 1907 T. Kozniewski, L. Marchlewski. Etudes sur la ^chlorophylle . . Juin 1907 J. Merunowicz, J. Zaleski. Les Hémines . Juill. 1907 J. Zaleski. Méthode d. combustions élém. etc . Juill. 1907 Wy Dziewulski. Perturbations séc. d. petites planètes .'.... Juill. 1907 L. Bruner, Stj Toîîoczïko. Vitesse d. dissolution d. solides, II. . . Juill. 1907 L. Bruner, J. Dïuska. Jßromuration du toluène . . Juill. 1907 L. Bruner. Conductibilité él. du Br et J en solution etc. . . . Juill. 1907 W. Lozinski. Cavitésj lacustres pleistocènes etc. . . Juill. 1907 Z. Thullie. Diamagnétisme. Théorie des électrons . Juill. 1907 St. Dabrowski. Matière colorante des urines etc . Oct. 1907 A. Korn. Solution gén. d. problème biharmonique . Oct. 1907 St. Niementowski. Acide anthranil. et éther benz. etc. . . . . Oct. 1907 M. P. Rudzki. La gravité à Cracovie, S. Francisco etc. .... Oct. 1907 J. Morozewicz. Composition de la néphéline . . . • \ • • • Oct. 1907 L. Zîobicki. Radium et solutions colloïdales . . . . . Nov. 1907 C. Zakrzewski. Analyseur elliptique à pénombre . . . . . .** Nov. 1907 J. Lewin^ki. Dépôts jurassiques, chaîne de Suleiôw . Nov. 1907 L. Marchlewski, J. Robel. Chlorophylles . .S . . . . . . Déc. 1907 K. Zorawski. Equations aux dériv. part, de 1 Ordre . Déc. 1 90(7 : a1;;/.. ' ■ - W P ■ : ; /' ' / mi \ , 's ! W. Sierpiûski. Développement de l’expression ja M. Smolucliowski. Théorie einet, de l’opalescence des gaz etc. H. Merczyng. 8tegmani Inst. math, libri II . J. Bielecki. Mesitylen-Trialdehyd J. Lewinski. / B). Sciences biologiques. W. Kudelka. Anatomie comp. d. organes d. Groseilliers J. Nowak. Flore fossile sénqnienne de Potylicz H. Zapaïowicz. Revue de la Flore d. 1. Galioie VIII J. Czajkowski. Préparation artif. des sérums thér. E. JentyS. Nature chiin. et structure de l’amidon H. Zapaïowicz. Revue de la Flore d. 1. Galicie IX St. Saski. Microbes anaérob. d. 1. ^tissus normaux G. Goldfinger. Sacs lymph, d. 1. membres post. d. 1. Grenouille E. Piasecki. Lois du travail musculaire volontaire . M. Konopacki. Respiration des lombrics ... y . . . M. Siedlecki. Structure et cycle évolutif d. Caryotropha Mesn. . E. Rosenliaucll.. Développement embryonn. d. 1. cellule mucipare Z. Wôycicki. Noyaux d. 1. cellules d. appendices d. suspensenr etc. Z. Wôycicki. Sac embryonnaire de la capucine . W. Kulczynski. Fragmenta arachnologica, V . A. Karpinski, Br. Niklewski. Nitrification d. 1. cultures impures H. Zapaïowicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galicie, X . S. Krzemieniewski. Etudes sur l’Azotobacter chrooCocc. Beij . . St. Welecki. Action phys^-de la glande surrén. et de l’adrénaline M. Kowalewski. Etudes helminthologiques, X . M. Raciborski. Croissance des cellules à pas . H. Zapaïowicz. Revue, d. 1. Flore d. 1. Galicie, XI . M. Raciborski. Hemmung Beweg.wachst. b. Basidiobolus . . . VI. Kulczynski. Fragmenta arachnologica VI . A. W. Jakubski. Stützgewebe d. Nervensystems etc. . . . . . A. Bochenek. Zentr. Endig, d. Nervus Opticus , . . . . Déc. 1907 Déc. 1907 Déc. 1907 Déc. 1907 Janv. 1908 J an v . 1908 1908 JAnv. 1908 i L- , /. Janv. 1907 1907 Févr. 1907 Févr. 1907 Màrs 1907 Avril 1907 Avril 1907 Avril 1007 Avril 1907^ Mai 1907 ^ Mai, 1907 Juin 1907 ' Juin 1907 Juin 1907 Juin 1907 Juin 1007 Juin 1907 Juill. 1907 juin. 1907 juin. 1907 Oct. 1907 Déc. 1907 Janv. 1908 x Janv. 1908 " Janv. 1908 . Janv. 1908 Les livraisons du Bulletin Int. se vendént séparément. Adresser les demandes à la Librairie »Spölka Wydawnicza Polska«, Rynek gL, Cracovie (Autriche). / N° 3. MARS. 1908. / *> BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADEMIE DES SCIENCES DE CRACOV1É. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. ANZEIGER DER AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN IN KRAKAU. "LT " , '' ' ■-■r - ' yX _ '/ ^ > MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE KLASSE. , r * JAN 14 19p ^y AL »US CRACOVIE IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITÉ 1908. Pi •V L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. ■ .-y ■' '' \ • f 0 ' ‘U. .. , ' > • Y ' v PROTECTEUR DE L’ACADÉMIE: S. A. I. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERÜINAND D’AUTRICHE-ESTE. VICE-PROTECTEUR : Vacat. m PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKL mm Si SECRETAIRE GENERAL : M. BOLESLAS ULANOWSKL ; \ EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE: / (§ 2). L’Académie est placée' sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im¬ périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. l’Empereur. (§ 4). L’Académie est divisée en trois classes : a) Classe de Philologie, 5} Classe (L’Histoire et de Philosophie, c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles. (§ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. Depuis 1885 , V Académie publie, en deux séries , le, .Bulletin lnternationalu qui paraîLdous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con¬ sacrée aux travaux des Classes de Philologie , d’ Histoire et de Philosophie. La se¬ conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Na¬ turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, âes travaux présentés à V Académie. X % Publié paiçl’ Académie sous la direction de M. Ladislas Natanson, Secrétaire de la Classe des Sciences- Mathématiques et Naturelles. ' Krakow, 1908. Nakladem Akademii Umiejçtnosci. Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem Jôzefa Filipowskiego. >< BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. N° 3. Mars 1908. Sommaire: 12. L. MARCHLEWSKI and ST. PIASECKI. A simple method for preparing1 phylloporphyrine. 13. LAD. “NATANSON. On the elliptic polarization of light transmitted through an absorbing gaseous medium, parallel to the lines of an extraneous magnetic field. 14. J. BROWINSKI et S. DABROWSKI. Sur une méthode de dosage de la matière colorante fondamentale des urines. 15. H. ZAPALOWICZ. Revue critique de la Flore de la Galicie. XII Partie. 16. J. MLODOWSKA. Zur Histogenèse der Skelett-Muskeln. 17. CH. KLECKI et A. WRZOSEK. Étude expérimentale du passage dans les urines de microbes circulant dans le sang. 18. FR. KRZYSZTALOWICZ et M. SIEDLECKI. Etude expérimentale de la syphilis ; morphologie de Spirochaeta pallida. Séance du lundi 2 Mars 1908. Pkéstdknok DK M. K. OLSZEWSKI. 12. U proszczona metoda otrzymywania filoporfiryny. — A simple method for preparing phylloporphyrine . Mé¬ moire de MM. L MARCHLEWSKI m. t. et ST. PIASECKI. The best method hitherto used for the preparation of phyllopor¬ phyrine consisted in heading phyllotaonine with an alcoholic solution of potassium hydrate to high temperatures under pressure. The preparation of phyllotaonine is however a very tedious process and although by the discovery of allophyllotaonine 1) that preparation from aleachlorophyll is much simplified, as will be shown in due course, phyllotaonine is still a very costly starting material for the preparation of other chlorophyll derivatives. Having discovered the fact that phylloporphyrine may be con¬ verted easily into a substance closely resembling haemin 2) and wishing to study that substance in general more closely it was imperative to seek for a simple method of preparation of phyllo- Comp, this Bulletin 1907, p. 616. 2) Comp, this Bulletin 1907, p. 57. Bulletin in. 1 128 porphyrine. We have found such a method and wish to report upon it in this preliminary note. A strong crude chlorophyll extract is precipitated with a saturated aqueous baryumhydrate solution and the precipitate formed filtered off and washed with alcohol. After drying the precipitate is powdered, suspended in alcohol and concentrated sulphuric acid slowly added. The baryum salt of the colouring matter is decomposed by these means, baryumsulphate formed which carries down some of the free colouring matter, whe¬ reas the chief amount of the colouring matter remains in solution. Care must be taken that the filtrate obtained reacts but very feebly acid. The filtrate is next evaporated to dryness, dissolved in a 10°/0 alcoholic solution of potassium hydrate and heated for several hours in an autoclave at a temperature of 20Q°. The brown solution obtained is mixed with some alcohol, heated to the boil, filtered, the filtrate acidulated with acetic acid, diluted with 4 volumes of water and shaken up with ether. The later dissolves all the colou¬ ring matters present, whereas the aqueous layer remains nearly co¬ lourless. The ethereal solution is next shaken up with a 5°/0 solu¬ tion of hydrochloric acid which extracts from it the greater part of the colouring matters. The hydrochloric acid solution is next treated with an excess of sodium acetate whereby the colouring matters are precipitated in the form of a brownish red powder. The whole is shaken up with ether and the ethereal solution, after being filtered, treated again with hydrochloric acid, but this time with a much weaker solution; namely one containing l°/0 HC1 Phvlloporphyrine goes into this solution easily and may be precipi¬ tated from it by sodium acetate and extracted with ether. The ethereal solution obtained is next evaporated and the residue crys¬ tallized twice from alcohol. In this manner a substance is obtained which does not differ optically from phvlloporphyrine obtained from phyllotaonine. Whether it is quite free from any impurities and identical with phylloporphyrine obtained from phyllotaonine remains to be seen. An analysis gave 744 1% C, 7*39°/0 H and 10*45 °/0 N. The crystals were very kindly examined by prof. Morozewicz to whom we owe the following description of them. Elongated plates (about 4 times as long as broad), at the end pointed symme¬ trically. They do not show pleochroism. The axis of smaller optical elasticity is parallel to the length of the crystals. Double refraction developed to a small degree. The interference colour is violet. Sup- 129 posing that the flat face of the crystals is (100), one may expect the following combinations: (Okl) and (010). 13. O eliptycznej polaryzacyi szuiatla przechodzqcego, przez cialo gazoiue pocht anicijqce, rozunolegle do linij ze- zunçtrznego pola magnetycznego . — On the elliptic po¬ larization of light transmitted through an absorbing gaseous medium, parallel to the lines of an extraneous magnetic field. Note de M. LADISLAS NATANSON m. t. The magnetic rotation, in gaseous bodies, of the plane of pola¬ rization of linearly polarized light was discovered by Kundt and Röntgen, and independently by H. Becquerel, in 1879; a very complete study of this, the normal Faraday effect in gaseous bodies was published by Mr L. H. Si er t sema1). In 1898, how¬ ever, the important discovery was made by Messrs M a cal u so and Corbino2) that the rotation assumes unusually large values in the neighbourhood of an absorption band. The earliest systematic measurements of this effect were made for Sodium vapour, in the vicinity of the D-lines. by Mr J. J. Hallo3); an extended series of experiments is also due to Professor R. W. Wood4) of the Johns Hopkins University and another to Mr L. Geiger5) working in the Göttingen Laboratory. The theory of the phenomenon was de¬ veloped by W. Voigt6), by J. L arm or7), P. Drude8) and H. A. Lorentz9). From an exhaustive examination of the agree¬ ment existing between observed fact and the various proposed forms 9 Archives Néerlandaises (2) Vol. 2., p. 291. 1899. 2) Comptes Rendus Vol. 127, p. 548. 1898. 3) Archives Néerlandaises (2) YoJ. 10., p. 148. 1905. 4) Philosophical Magazine (6) Vol. 10., p. 408. 1905; ibidem (6) Yol. 14., p. 145. 1907. 5) Annalen der Physik, Bd. 23., p. 758. 1907; ibidem, Bd. 24., p. 597. 1907. 6) Wiedemann's Annalen, Bd. 67, p. 345 1899; ibidem Bd. 68, p. 352. 1899. 7) Aether and Matter, Cambridge 1900. %) Lehrbuch der Optik : 1 Auflage, Leipzig 1900; 2 Auflage, Leipzig 1906. 9) Rapports présentés au Congres Int. de Physique réuni à Paris Yol. III. p. 15. 1900. Kon. Akad. v. Wet. te Amsterdam, Proceedings, Meeting of Dec. 30. 1905. 1* 130 of theory we can expect to derive some insight into the molecular mechanism of the magneto-rotatory power; I hope I shall be able to revert to this subject in a subsequent paper. In the following pages I intend to consider a particularity of the phenomenon which I thought would be of interest to examine more closely than has hitherto been done. § 1. It will be proper to commence with the consideration of a simple kinematical proposition. Suppose a right-handed circularly polarized wave, of amplitude oq, propagated with velocity cx in the direction of 2: (la) (lb) and a left-handed circularly polarized wave, of amplitude a2: tra¬ velling with velocity c2 in the same direction: (2a) (2b) The superposition of the two waves gives an elliptic vibration (3a) (3b) g- —a cos n (t — a) r\ — b cos n(t — ß) ; here: (4a) IVA/ . a cos n a = cq cos - 1- a2 cos — Ci c2 nz . nz (4b) YIZ 1%Z a sin na = ax sin - \~ a9 sin — (4c) 7ÏZ 71Z b cos n ß = ax sin - a2 sin ct c2 . nz (44) 7 • a i b sin n ß = — a± cos - [- a2 cos — . Ci c2 nz . nz It follows that if we put (5) 131 we have a2 — ax2 - 1- a2 2 -| - 2 axa2 cos 6 (6a) Let b2 = ay 2 -j- a2 — 2axa2 cos Q . (6b) D = n (a — ß) ; CO by a well-known proposition, the angle ip which the principal axes of the ellipse make with the coordinate axes x, y is given by the equation 2 ab cos D tg 2 = — - — — ° a2 — b2 (8) Now from (7) and (4) we obtain a b cos D = 2axa2 sin Q and from (6): a 2 — b2 — 4 ax a2 cos Q Combining (8), (9), (10) we find (9) (10) tg 2 if) = tg 8 . (11) The same results, evidently, would have been obtained if we had conceived the vibration represented by (3) as the resultant of the two following (12a) (12b) If a and C are the semi-axes of the ellipse, it is easy to show that the following relations will hold: a2 + 62 K Ea i-ü{V+W y § 4. To make further progress, let us go back to the Max- well-Lorentz fundamental field-equations. As in the paper quoted above x) we leave out of account the conduction current and (in the notation of the paper alluded to) we assume: (1) Ez=0 Hz= 0 Pz = 0. We also suppose that the components (?) K, Ey, Ex, Hy, Px and Py all contain the factor (3) exp. *«{*— (^F)*}- The field equations are satisfied provided that (II) {v — iKY — l = 4n^ = 4n1^-. Ejy We have a plane, transverse wave, propagated in the direction of the axis of 3; x may be called the coefficient of extinction and v corresponds to the refractive index in transparent bodies. Let us apply these results to the case, considered in § 3., of two opposite circular vibrations. Groing back to (7) of § 3., we have for the two waves the equations (4) ( v — lx)2 — 4jt(V+ W) 1 ~ 1 - d)(F + W)' From (4) and (2), § 3., we deduce (5) f=f w=a—i& where (Ilia) ^ yceN(n0 2 — n2 + y%ri) ^ (no2 — n2 + y %n)2 -\- 4k2n2 (Illb) ? ^ yceN . 2kn ^ (no2 — w2 dt yxnY~\~4 k2 n2 q Cf. Bulletin Int. for April 1907, p. 317. 135 Writing en= 1 — 2i5a-|-Ms (IV) we obtain from (4) and (5) the two pairs of equations *2 1 = 4™^a à (a* + ®2) j (Va) 0 2vu = die (Vb) We will write vly xly and 8fftx for the right-handed circu¬ larly polarized wave and v2l u2. ^2 an(^ ^4 f°r left-handed circularly polarized wave. These quantities are now subject to ma¬ thematical conditions identical in form with those satisfied by the v , jc, & and cVT of a medium free from extraneous magnetic force1); so that many of the results proved in §§ 6. and 7. of the paper quoted above have also an application in our present case. For example, if we assume k = 0 for all classes of electrons pre¬ sent, we obtain Lorentz’ theorem modified into the type — v2 — 1 v*+~2 -J TVSt with yceN — n2 + y%n' (6) From this it follows _ 4n (?q2 ~j— 2) — j— 2 ) {ßlx — ^2) 9 Oi + v*) (7) If we suppose that v1 and v2 are but slightly different from unity, we get from (7) approximately Vl-V2 = -4nc%n^- — J y2eN {n o2 — ni£Y — Therefore the quantity, say defined by (see (5), § 1) &i = i~ Z% will be found to have the value 31 = — 2 mi' ! V y2eN Oc nly y*Z n* (B) (9) (10) 0 Cf. Bulletin Int. for April 1907, p. 321 and 322. 13t) or, in terms of wave-lengths, nn <*_ 1 V yHNXon* K > c‘"~ 2n (À* — /l02)2 - V i2 where & = y%/2 tcc. § 5. In the paper alluded to we considered the behaviour of a «mono- electronic» body, supposed to contain only one class of movable electrons. As an example of the application of the fore¬ going general formulae let us suppose we are dealing with such a substance. With this assumption it follows from equations (III), (IV) and (V) of § 4., that if we take (1) n0 2 — n2 + y%n — (by ceN= 4nyceNcP (2) 2kn = 4nyceN(ä then the following relations hold — (3a, b) Thus x2 — 1 = &2-\-@2 1 2vx — <8 cP2 — j— (§L2 ' (4) 2 *• — \ (l + j , ~ + (^ + et) — «*) ' This is the exact expression which must be used for the calcula¬ tion of x. In some cases however, we shall find it more convenient to have recourse to an approximate expression. Let us suppose (8 great in comparison to unity and éP small in comparison to (8. Then, to a first approximation, (5) 2x <ä 0?2_|_T(p- Writing now x1 for the right-handed circularly polarized wave and x2 for the left-handed circularly polarized wave (see § 4.) we obtain from (1), (2) and (5) (6) 16n%y 2 Xl Xl~ + ceNkn2 4 \{G%* + 4ktn*y where (7) II O to to 1 wyceN (8) G1 = F -[- y % n (9) G. j = F — y % n . 137 As is well known, from the sign of the Faraday and the Zee- man effect we can infer that (at least) certain spectral lines, the D-lines of Sodium for example, are due to the electromagnetic activity of negatively charged corpuscles. In such cases the value of e is negative; hence by formula (6) it is evident that the sign of the difference *1 — X2 (10) depends solely upon the sign of the quantity F defined by equa¬ tion (7). § ö. It now remains for us to collect the results of the fore¬ going considerations. Going back to equation (3) of § 4., we see that the amplitudes of the right-handed circularly polarized wave and of the left-handed circularly polarized wave, denoted by a1 and a2 in §§ 1. and 2., are a0 . exp f 2n%1z\ v r ) ; a0 . exp (-T*-'). « a0 being the amplitude of the original linearly polarized wave. Let us write g = ooy ce N/n02 ; (2) thus g is identical with the quantity denoted by the same symbol in the paper On the Electromagnetic Theory of Dispersion etc. quoted above1). Two cases have now to be examined: 1. Suppose: i ® V 'X then : F< 0 ; < X2 Î % > a2 2. Suppose: 1 y-H ~"o A in this case: F> 0; > X2 7 ax< a2 . From §§ 1. and 2. we conclude that in both cases we are entitled to assume _£ _ 1 — exp ( — 2uAz/À) ^ a If - exp ( — 2 n A z/X) where A stands for the absolute value of the difference — x2; this value can be calculated with the help of equation (6), § 5. 1) Bulletin lnt. for April 1907, p. 324. 138 The direction of revolution in the ellipse is easily seen to de¬ pend upon the sign of the quantity a b sin D. Now from (4) and (7), § 1., it follows that (4) ab sin D = %2 — a 22 ; hence, on the opposite sides of wave-length (5) 'Vt* — 9 in the spectrum, the revolution will be in opposite directions. Equation (3) of this article seems to embody a remarkable re¬ sult. If we could evaluate the magnitude of the coefficient k we see from (3) that we would be enabled to calculate the ratio of the semi-axes S/a for light polarized elliptically under the influence of a magnetic field, the wave-length of light being supposed to be nearly the same as that in the middle of an absorption line 1). And conversely, from an exact determination of the value of S/a in this case we can expect to derive a considerable amount of guidance as to the nature and magnitude of that important constant, the dissipation coefficient k. § 7. In deducing formula (ti) of § 5., we have supposed that the value of c f is small. This restricts us to magnetic fields which are, from an experimental point of view, weak or (at most) mode¬ rately strong. If the impressed magnetic field is of considerable intensity, formula (6) of § 5. cannot be applied; we have to revert in this case to the exact expressions (3) and (4) of § 5. To take an example: let us fix our attention on the point (1) À = — g in the spectrum and let us examine the behaviour, at this point, of the substance considered, in a strong magnetic field We have then (2) F= 0. Hence if we put (3) n=xn/4nceN 1) An effect of this kind was actually observed by Macalnso and Corbino; however, so far as the writer is aware, a quantitative study of the ellipticity produced has not hitherto been made, at least not in the case of gaseous bodies (see R. W. Wood. Phil. Mag. for February 1908, page 273). 139 we obtain at this particular point ^= + JJ; ^ = — 77. On comparison with equations (3b) of § 5. it appears that v1 %2 = v2 x2 . Hence from equations (3a) of § 5. we derive (5) (4) V + V + i ' n> +<2*- Equation (6) shows that at the point we have selected %2 < and accordingly a2 > ax . (6) (7) 14. Metoda ilosciowego okreslania pods ta zoo zvego barwika moczu. — Sur une méthode de dosage de la matière colorante fondamentale des urines. Note de MM. J. BRO- W INSKI et S. D^BROWSKl, présentée par M. L. Marchlewski m. t. Les moyens indirects employés par Tun de nous pour doser la matière colorante fondamentale des urines reposent sur ce fait que l’urochrome est précipitée par le sulfate de cuivre additionné de bisulfite de soude et par l’acétate de cuivre, mais n’est pas entraî¬ née par l’azotate d’argent ammoniacal, réactif de précipitation ca¬ ractéristique pour les corps puriques x). Comme ces moyens indi¬ rects de dosage comparatif par les méthodes: cuivrique et argentique sont d’un emploi long et minutieux, nous avons tâché d’établir une méthode immédiate pour doser l’urochrome. L’urochrome est un corps facilement altérable; ceci résulte de ses propriétés réductrices2). Entre autres, ce corps réduit l’acide iodique; l’iode dégagé est facilement extrait à son tour par le sul¬ fure de carbone et peut être dosé par une solution titrée d’hypo- sulfite de sodium. 1) S. Dombrowski. Über die Ausscheidung- von Urochrom im Harn von ge¬ sunden Menschen sowie in einigen Krankheitsfällen. Zeitschr. f. physiol. Chemie, Bd 54, p. 390. 2) Bulletin Intern, de l’Acad. d. Sciences de Cracovie, Cl. des Sc. M. et N., Octobre 1907, p. 811. 140 A cet effet, la solution aqueuse de Furochrome est placée dans une boule à robinet de verre (lubrifié avec de la glycérine) dans laquelle on a mis préalablement du sulfure de carbone; on ajoute alors de Facide iodique en solution aqueuse en excès, démontré par le virement au bleu du papier rouge de Congo. La réduction de Facide iodique par Furochrome ayant eu lieu, Fiode se dégage et s’épuise graduellement par le sulfure de carbone que Fon agite con¬ stamment. Le sulfure de carbone est décanté et remplacé par une nouvelle quantité de ce dissolvant jusqu’à ce qu’une dernière por¬ tion de sulfure de carbone ne se colore plus après agitation. On a trouvé que 4 à 6 heures suffisent pour atteindre la fin de la réduction de Facide iodique par Furochrome; quatre lavages par le sulfure de carbone épuisent complètement Fiode dégagé. Le sulfure de carbone; recueilli dans une autre boule à robinet, est lavé soigneusement à l’eau pour enlever toute trace d’acide iodique; le sulfure de carbone ainsi lavé est décanté dans un flacon à l’émeri. On dose ensuite directement Fiode dissous à l’aide d’une N solution d’hyposulfite de sodium qu’on verse peu à peu dans le flacon en agitant jusqu’à décoloration complète du sulfure de carbone. Pour obtenir Furochrome des urines on a employé comme réactif de précipitation l’acétate de cuivre à froid. A cet effet, 800 à 1000 cc. d’urine, déféqués préalablement par le lait de chaux et la baryte ou par la solution d’acétates alcalino terreux en liqueur ammoniacale A) sont additionnés d’acétate de cuivre à froid. Le précipité cuivrique de Furochrome déposé pendant 24 heures est recueilli, lavé soigneu¬ sement à l’eau et décomposé au moyen d’hydrogène sulfuré à 50°; le filtrat, chauffé sous pression réduite dans une atmosphère d’acide carbonique et privé de toute trace d’hydrogène sulfuré, est évaporé dans le vide à un volume connu (de 150 à 200 cc.). La solution urochromique est prête alors pour le dosage. Le pouvoir réducteur de l’urine fraîche (par rapport à Facide iodique) dépasse de 2*5 à 3 fois celui de Furochrome obtenue de la même urine par la méthode cuivrique; mais quand l’urine fraîche se trouve privée d’acide urique au moyen de chlorure d’ammonium q Bulletin Intern, de l’Acad. d. Sciences de Cracovie, Octobre 1907, p. 798 et 806. 141 (méthode de Hopkins), son pouvoir réducteur exprimé par la quantité d’iode dégagé de l’acide iodique égale celui de l’urochrome. Cette observation peut simplifier la méthode iodométrique de dosage de l’urochrome pour l’usage clinique. Pour pouvoir calculer la quantité d’urocbrome de la quantité d’iode titré, on a déterminé la valeur réductrice de la matière co¬ lorante jaune des urines obtenue à l’état libre. On a trouvé que 1 gr. d’urochrome libre, purifiée par la disso¬ lution dans l’alcool à 95° centésimaux, dégage de l’acide iodique 01319 gr. d’iode. Puisque le colorant en question contient ll’15()/q d’azote1), la quantité d’iode multipliée par 08452 exprime la quan¬ tité d’azote urochromique. Le dosage de l’urochrome dans 15 cas d’urines normales et pa¬ thologiques nous a amené aux conclusions suivantes: la quantité de la matière jaune fondamentale des urines varie dans les urines nor¬ males de 0 37 à 069 gr. en 24 heures et dépend du régime ali¬ mentaire. La quantité d’urochrome éliminée en 24 h. ne dépasse pas 0 5 — 07 gr. chez l’homme soumis à l’alimentation mixte; elle tombe à 0*3 — 04 gr. avec le régime lacté exclusif et atteint 1*2 gr. avec le régime exclusivement carné. Au cours des maladies, et spécialement à l’apogée de la fièvre typhoïde, le malade étant soumis au régime sucré strict, la quan¬ tité d’urochrome monte autant dans sa valeur absolue calculée pour 24 heures que dans le rapport de son azote à l’azote total. Laboratoire de Chimie biologique de la Faculté de Médecine de l’Université de Lwow (Léopol). 15. Krytyczny przeglqd roslinnosci Galicyi. Czçsc XII. Revue critique de la flore de la Galicie. Xll partie. Mémoire de M. HUGO ZAPA10WICZ m. c. L’auteur communique la suite de son travail comprenant les fa¬ milles des Platanaceae, Berberidaceae et presque la moitié des espèces de la famille des Ranunculaceae. Parmi les nouveautés, si¬ gnalons Delphinium nacladense et les formes hybrides bien intéres¬ santes; Aconitum cammarum X napellus et A. napellus 'X paniculatum. l) Ibid. p. 809. 142 Delphinium nacladense m. (D. elatum var. alpinum et var. mon¬ tanum Simk. Fl. Transs. 1886 p. 60, evidenter partim saltem huc pertinent). Exempla in statu deflorenti et maturo lecta, 47—60 cm alta; caulis firmus superne cum pedicellis subglanduloso hirtulus; folia petiolis subaequilonga, compacta, partim saltem fere laete vi¬ ridia. inferiora ac media ambitu subrotunda 8 — 12 cm lata, pal¬ mato 5 — 7 fida, fissurae minus profundae 3/4 vel 2/3 longitudinis folii tantum attingentes, laciniae leviter trilobae parce inciso dentatae partim subintegrae, vel folia in var. pietrosuano profundius fissa ac lobata; folia margine pubescentia vel ciliata, subtus in nervis pilo- sula; flores pulchre azurei, in racemo 7 — 15 cm longo denso, ra¬ rius laxifloro; bracteolae anguste lineares circ. 0 5 mm latae; sepala quatuor inferiora inaequalia partim subrhombeo vel oblique ovata 12 — 14 mm longa 8*5 — 10 mm lata obtusa, partim oblonga 14 — 1 ö*5 mm longa 6*5 — 7 mm lata, apicem versus sensim rarius fere subito angustata ipso apice obtusa; sepalum superius cum calcari, 13 — 18 mm longo recto vel paulo arcuato, 25 — 31 mm raro (Pie- trosu) 35 mm longum, lamina ovata 12 — 14 mm longa 9 — 10 mm lata, raro 17 mm longa, apice fere subito angustata obtusa; petala duo superiora cum calcari. 15 — 20 mm longo, 24 — 28 mm longa, lamina apice plerumque bidentata vel emarginata; petala duo infe¬ riora 10 — 11 mm longa, lamina biloba, lobis integris vel emargi¬ natis. in facie superiore flavo barbata; filamenta basi 0 8 — 1 mm lata sursum sensim angustata, ovaria tria; folliculi maturi semper parvi, eis D. elati et D. alpini manifeste vel dimidio breviores 6 (5*5) — 7*5 ad 9 5 mm longi, in rostrum rectum 2*5 — 3*5 mm lon¬ gum fere abrupte contracti, folliculi aeque ac ovaria dense vel sparse subglanduloso hirtuli rarius plus minusve glabri; semina 2—2*5 mm longa, angulata, testa lateribus in alas numero 3 — 4 mebranaceas ad 0 3 mm latas, saepe etiam basi in alam horizontalem, producta. In calcareis regionis alpinae inferioris Carpatorum Pocutiae: Bu- dyowska Wielka 1540 m, Czywczyn 1500 — 1600 m. Ihnatiesa 1360 — 1610 m et Marmarossiae: Piatra Nacladu prope Koman 1380 m hic copiose, a me lectum. for. elegans: exempla ad 1*28 m alta, folia plus minus laete viridia ad 14 — 15 cm lata, racemus subdensiflorus 17 cm longus, vel elongatus magis sparsiflorus 37 — 42 cm longus inferne ramosus ramis elongatis stricto adscendentibus, folliculi maturi paulo lon¬ giores 9 — 11 mm longi. 143 Piatra Nacladu. var. pietrosuanum m. Caulis superne subglanduloso hirtulus vel pubescens; folia ad 10 — 12 cm lata, profundius fissa et profundius lobata ac dentata, subtus pilosula supra plus aut minus sparse pi- losula; cet. ut in for. genuina. In calcareis montium Marmarossiae: Pietros u in Alpibus Rodnen- sibus in valle versus septentrionem sub apice montis sito 1660 — 1700 m, Ciarcanu 1700 — 1740 m, a me lectum. Species memorabilis, quae a D. elato, D. alpino et varietatibus eorum sepalis brevissimis et folliculis minimis plerumque birtulis etc optime distinguitur. Aconitum cammarum X napellus. A. Berdaui m. Exempla qua¬ tuor, e Tatris; unum completum e Podspady defloratum P20 m al¬ tum. cum racemo laxifloro basi paulo ramoso 33 cm longo; alterum e Koscieliska florens cum racemo simplici subdenso 10 cm longo; ambo tertia e loco Tatrorum non indicato deflorata cum racemo 11 — 16 cm longo simplici subdenso sc. altero laxifloro; omnia exem¬ pla glaberrima; folia 9 — 15 cm lata, laciniae pinniformes trifidae lacinulis fissis, laciniae in exemplo secundo latiores ad 6*5 cm la¬ tae ut in A. cammaro, in ceteris exemplis angustiores ut in A. na- pello; pedicelli suberecti flores subaequantes vel eis breviores, brac¬ teolae sub flore lineares; flores in exemplo e Koscieliska intense coerulei, in ceteris cbalybei; cassis in omnibus exemplis distincte latitudine longior oblique subrotunda, in exemplo primo 28 mm, in secundo 24 mm, in ambobus ultimis 32 mm longa, in medio sae¬ pius supra medium breviter sed distincte rostrata, rostro 4 — 4’5 mm in exemplo e Koscieliska 3'5 mm longo, supra rostrum sinuata 11 — 15 mm lata, in exemplo e Koscieliska partim rotundata partim ae¬ que ac in omnibus reliquis exemplis antrorsum inclinata; sepala la¬ teralia 14 — 19 mm longa 13 — 18’5 mm lata intus sparse pilosa Vel plus minus glabra, petala nectarifera posteriora erecta superne paulo inclinata, in exemplo e Podspady tantum subarcuata, petala apicem cassidis non attingentia, calcar capituliforme reflexum vel subrefle- xum, labium breviter bilobum vel emarginatum, filamenta partim saltem constanter in medio bidentata, ovaria tria rarius quatuor gla¬ bra; folliculi maturi in exemplis e loco non indicato glabri 8 mm longi in rostrum 3 mm longum subito contracti, semina triquetra 3 — 3 5 mm longa, testa in angulis anguste alata lateribus obtuse (aptero) plicato ru gulosa. Bulletiu III. 2 144 In regione subalpina Tatrorum: in valle Koscieliska et altero loco non indicato (Berdau), Podspady ad Jaworzynka (Rogalski). Forma distincte hybrida inter species A. cammarum Jacq. et A. napellus L., quod in Tatris provenit ubique in varietatibus gla¬ berrimis: b) subtatrense, g) tatrense etc. Ambae species crescunt in regione subalpina Tatrorum; A. napellus etiam in regione alpina, ubi frequentissimum. Forma ac rostro cassidis, petalis nectariferis posterioribus bre¬ vibus inferne saepius rectis Aconito cammaro propius, calcari re¬ flexo vel subreflexo, ovariis glabris, folliculis brevibus et structura seminum Aconito napello propius. A. napellus X paniculatum. A. bucovinense m. Exempla duo, al¬ terum e Jakobeny: deflorescens 059 m altum, foliis pinnatim fissis ad 7’5 cm vix 8 cm latis, racemus 27 cm longus fere multiflorus basi ramosus, rami sublongi fere multiflori aeque ac pedicelli flo¬ rum superiorum fere erecti, caulis in racemo cum ramis pedicellis- que dense pubescens paululo glandulosus, pedicelli florem subae- quantes, bracteolae sub flore 4 mm longae in parte superiore paulo latiores et 1 mm latae lineari oblanceolatae pubescentes; flores coe¬ rulei vel dilute coerulei subsparse pubescentes, cassis (in floribus nondum sat evolutis semirotunda) latitudine distincte longior, 20 — 21 mm longa, breviter rostrata, rostro descendenti 2 mm longo, su¬ pra rostrum leviter sinuata et 10 — 125 mm lata, rotundata; sepala lateralia 12 mm longa 11 mm lata, intus sparse longipilosa; petala nectarifera posteriora subarcuata superne nonnullis pilis praedita vel glabra, calcar capituliforme reflexum, labium breviter bilobum, filamenta partim bidentata in parte superiore longipilosa, ovaria tria glabra. Exemplum e Pojana niegri 0*62 m altum, folia paulo la¬ tiora latisecta; racemus elongatus 34 cm longus magis sparsiflorus, inferne ramosus, rami ad 10—12 crn longi multiflori adscendentes. pedicelli longiores fere erecti, bracteolae sub flore lineares; caulis in racemo cum ramis pedicellisque pubescens, flores puberuli, nondum sat evoluti sed evidenter parvi (cassis oblique subrotunda 12 mm longa supra rostrum brevissimum paulo sinuata 8 mm lata); fila¬ menta in parte superiore pilosa, ovaria tria pubescentia. Rostro cassidis leviter tantum sinuatae brevissimo, calcari re¬ flexo, filamentis pilosis et ovariis in exemplo e Jakobeny glabris Aconito napello propius, forma cassidis, ovariis in exemplo e Po- 145 jana pubescentibus et ramis racemi sublongis multifloris Aconito paniculato propius. In montanis et subalpinis Bucovinae australis: Jakobeny, Pojana niegri prope Dorna Kandreny (Rehman). 16. Histogeneza miçsni szkieletoiuych. — Zur Histogenèse der Skelett -Muskeln. Mémoire de M-lle J. MtODOWSKA pré¬ senté par M. K. Kostanecki m. t. dans la séance du 3. Février 1908. (Planches III et IV). Einleitung. Wir wissen, daß bei den Embryonen der höheren Wirbeltiere in dem Stadium der Bildung der Primitivorgane, die Zellen des mesodermalen Blattes sich zwischen dem Ektoderm und den Axialorganen des Embryos d. h. der Chorda dorsalis und dem Medullarrohr lagern. Diese mesodermalen Zellen fügen sich alsdann zu würfelförmigen Gebilden, zu sog. primären Myomeren zusammen. Diese Myomere oder Myotome sind metamerisch zu beiden Seiten der Chorda dorsalis gelagert. Bei den niederen Wirbeltieren ver¬ bleibt im Innern eines solchen Myotoms ein leerer Raum, der hin¬ gegen bei den höheren Wirbeltieren durch Zellen ausgefüllt wird, die den sog. Urwirbelkern bilden. Doch nicht das ganze primäre Myomer wird zur Bildung des Muskelsystems verwandt. Sein äuße¬ rer Teil löst sich schon ziemlich frühzeitig ab. um sich zur Cutis- platte (K öl liker) zu gestalten, diejenigen Zellen dagegen, die den Urwirbelkern bilden, wandern aus und geben den Ausgangspunkt zur Bildung der freien mesenchymatischen Zellen. Der innere untere Teil bildet das sog. Sklerotom . d. h. die Anlage des künftigen Skeletts. Es verbleibt also nur der obere Teil des inneren Randes. Das auf diese Weise reduzierte Myomer heißt sekundäres Myomer. Die gegenseitige Lagerung der einzelnen sekundären Myomere zu¬ einander ist streng metamerisch. Was nun den inneren Bau eines jeden dieser sekundären Myomere anbelangt, so besteht es in dem Augenblicke, wo es. befreit von den an dem Bau des Muskelsy¬ stems nicht partizipierenden Bestandteilen sich zu Muskelfasern zu 1) ln der vorliegenden Abhandlung halte ich mich an die im „Handbuch d. Entwickelungsgeschichto“ v. Hertwig und speziell in der Arbeit Maurers über das Muskelsystem verwendete Nomenklatur. 2* 146 differenzieren anfängt, aus einer einzigen Schicht von Zellen mit scharf umrissenen Grenzen, die mit ihrer Längsachse senkrecht zur Längsachse des Embryokörpers liegen. Das Myomer behält aber diese Gestalt nicht bei. Bald sehen wir aber die Grenzen sowohl zwischen den einzelnen Myoblasten, als auch zwischen den einzelnen Myomeren vollständig verwischt. Dafür tritt eine neue Teilung in die einzelnen Muskelgruppen ein. Die Frage der Entstehung der Muskelfasern aus den ursprüng¬ lichen Myoblasten war schon oft Gegenstand eingehender Unter¬ suchungen. Zu einer übereinstimmenden Beantwortung derselben sind jedoch die zahlreichen Forscher bisher nicht gelangt B. Die einen sehen die Muskelfaser als ein Produkt einer einzigen ver¬ längerten Muskelzelle an; zu diesen gehören: Remak, K öl liker, M. Schultze, Wilson, F. E. Sehultze, Her twig, Eycles- hymer, Maurer u. a. Nach anderen Autoren, wie z. B. Schwann. Rouget, Schneider, Moritz, Heidenhain, Godlewski u. a., stellt die Muskelfaser ein Produkt der Verschmelzung mehre¬ rer Muskelzellen dar. ist also ein „syncy thiales u Gebilde. Ist jedoch die Frage nach der Entstehung der Muskelfaser in der Litteratur der Muskelhistogenese ziemlich oft behandelt worden, so ist es um so schwerer Andeutungen darüber zu finden, auf wel¬ che Art und Weise die Metamerie zwischen den einzelnen Myome¬ ren schwindet und somit über den Weg, der zur Bildung von ein¬ heitlichen Muskelbündeln führt. Diese Frage ist bisher, soweit mir bekannt ist, nur von Godlewski und in gewisser Beziehung von Kästner berührt worden. In gewissen Stadien der embrvonalen Entwickelung partizipiert das Bindegewebe an der Bildung von Muskelorganen nicht. Bei erwachsenen Tieren sind dagegen die einzelnen Muskelschichten, sowie auch die Muskelfasern vom Bindegewebe umgeben. Damit die¬ ses Bindegewebe sich hier einschieben und lagern konnte, mußten gewisse Partieen des Muskelgewebes der Degeneration unterliegen. In dieser Frage der partiellen Degeneration des Muskelgewebes, sowie der Art der Entstehung des Bindegewebes innerhalb des Muskelgewebes, gehen die Ansichten der Forscher auseinander. Da- B Da ich in dieser Arbeit den Herzmuskel unberücksichtigt lasse, so werde ich mich natürlich mit der Frage, ob dieser Muskel aus einzelnen Zellen bosteht, oder ob er ein Syncytium bildet, nicht befassen. 147 rum war ich in der vorliegenden Arbeit nicht nur bestrebt zu untersuchen, auf welche Weise sich die Myoblastengruppen eines Myomers zu Muskelbündeln umbilden, sondern es bandelte sich mir auch darum darzutun, auf welche Weise die Metamerie in denjenigen Fällen verwischt wird, wo diese Art der Lagerung tat¬ sächlich verschwindet. Endlich habe ich mit Rücksicht auf die zeitliche Koinzidenz des Eintrittes der Degenerationsprozesse und des Hervortretens des Bindegewebes bei der Organisation der Mus¬ keln auch diese histogenetische Phase eingehender zu erforschen gesucht. I. Abschnitt. Methoden und Technik der Untersuchungen. Bei meinen Untersuchungen bediente ich mich der Embryonen von Hühnern, Mäusen, Kaninchen und Schweinen. Um den ganzen Ent¬ wickelungsprozeß des Muskelgewebes kennen zu lernen, wandte ich eine zweifache Methode an: entweder untersuchte ich dieselben Myomere bei immer älteren Embryonen , wie z. B. speziell bei Hühnern zwischen dem 4. und dem 7. Tage der Entwickelung, oder ich verglich bei einem einzigen Exemplar die räumlich auf¬ einander folgenden Myomeren, da, wie bekannt, die Entwickelung allmählig vom ersten, dicht hinter dem Obrbläschen gelegenen Myomer nach der Caudalpartie hin fortschreitet, so daß die letzten Myomere gleichzeitig auch die jüngsten sind. Die Embryonen wur¬ den fixiert in 3°/0 Salpetersäure oder in einem Gemisch von 50 ccm destillierten Wasser -j- 50 ccm konz. Sublimatlösung, in destillier¬ tem Wasser -|- 2^/2 ccm konz. Salpetersäure -\- 21f2 ccm Eisessig (acidum aceticum glaciale), l’h fi dicke Schnitte wurden mit Hei¬ denhains Eisenhämatoxylin gefärbt und mit Bordeau-R. nachge¬ färbt. Diese Methode eignet sich vorzüglich zur Erforschung der Histogenèse des Muskelsystems. Bei entsprechender Differenzierung erhält man außerordentlich klare und scharfe Bilder. Handelt es sich um präzis gezeichnete Zellengrenzen, so leistet Coeruleïn-|-Safranin ausgezeichnete Dienste. Die Embryonen anderer Tiere wurden in einem Gemisch von konz. Sublimatlösung mit Essigssäure (95 ccm Sublimat -|- 5 ccm Essigsäure) fixiert. Die Färbungsmethode blieb dieselbe. II. Abschnitt. Die Bildung der Muskelfaser innerhalb des se¬ kundären Myomers. In der Einleitung habe ich vorausgeschickt, daß das primäre Myomer sich zum sekundären umformt, indem sich vom ersteren die äußere Platte ablöst und das Hautbindegewebe 148 bildet, während sich gleichzeitig der untere innere Rand ebenfalls vom primären Myomer lostrennt, um das Sklerotom d. h. den An¬ satz für das künftige Skelett zu bilden. Der Rest, der nunmehr von dem primären Myomer übrigbleibt, stellt das sekundäre Myo¬ mer oder das eigentliche Ausgangsgewebe für das spätere Muskel- system dar. Die Zellenelemente dieses sekundären Myomers tragen einen ausgesprochen epithelialen Charakter Die hohen zylindrischen Zellen mit scharf gezeichneten Begrenzungslinien verwandeln sich in der Folge in lange Muskelfasern. Diese embryonalen Zellen, die als Bestandteile des Myomers dazu bestimmt sind, die Muskelfasern zu bilden, nennen wir Myoblasten. Nach Schwann (39), Dei¬ ters (61) u. a. reihen sich die Myoblasten, um die Muskelfasern hervorzubringen, aneinander und entsenden Ausläufer, mit deren Hilfe sie sich zu Ketten verbinden. Andere Anhänger des viel¬ zelligen Ursprungs der Muskelfaser nehmen eine vollständige Ver¬ schmelzung der Myoblasten an, die zur Bildung des Syncytiums führt, ohne irgendwelche Spuren von Zellengrenzen (Moritz, Rou¬ get). Diese Ansicht, nach welcher die Muskelfaser mehreren Myo¬ blasten äquivalent wäre, machte später einer Theorie Platz, die in einer Faser eine einzige spindelförmig verlängerte Zelle sah. deren Kern sich in eine Reihe von Tochterkernen geteilt hat. Eine etwas abweichende Stellung zur Frage der Enstehung der Muskelfaser hat Maurer (94) eingenommen. Dieser Forscher stützt sich vor allem auf die Entwickelung der Muskeln bei Fischen und Amphibien und verallgemeinert vielleicht allzusehr seine Resultate, indem er dieselbe Art der Entstehung der Muskelfaser auch den Embryonen der Vögel und Säugetiere zuschreibt. Er behauptet nämlich, daß die Muskelplatte noch vor Lostrennung der Cutisplatte eine Reihe von untereinander liegenden Falten bildet. Aus diesen Falten ent¬ stehen gesonderte, untereinander liegende Zellenschichten, die von Maurer Muskelblätter genannt werden. Zwischen diese Muskel¬ blätter schiebt sich das Bindegewebe ein, welches nach Maurer sich aus dem früheren Sklerotom gebildet hat. Die Zellen dieses Bindegewebes dringen zwischen die einzelnen Muskelblätter ein und sondern auf diese Weise die Schichten voneinander. Die weitere Differenzierung der Muskelblätter vollzieht sich auf die Weise, daß in das Muskelblatt das Bindegewebe eindringt und es in einzelne Bündel von definitiven Muskelfasern teilt. Diese Art der Entstehung von Fasern hat Maurer vorwiegend bei Cyclo- 149 stomen und Teleostiern beobachtet. Indem er annimmt, daß die Muskelfaser des Huhns aus einer einzigen verlängerten Zelle ent¬ steht, glaubt er, daß sich trotzdem auch hier in der Entwickelung während eines Stadiums das Vorhandensein von Muskelblättern beobachten ließe, wobei jedoch hier ein jedes von ihnen unbestritten das Produkt einer einzigen Zelle sein würde, da ja hier die Zellen¬ grenzen während des ganzen Entwickelungsverlaufs deutlich sicht¬ bar sind und noch schärfer hervortreten durch das frühzeitige Eindringen des Bindegewebes zwischen die Muskelblätter. Obwohl er also die Meinung der einzelligen Genese der Muskelfaser ver¬ tritt, scheint er aber auch den mehrzelligen Bildungsmodus der Muskelfasern nicht auszuschließen. Die Bildung’ der Muskelfasern, schreibt Maurer „vollzieht sich nicht gleich¬ artig, vielmehr neben der Herausbildung aus einer Zelle besteht auch ein anderer Bildungsmodus, bei welchem von vornherein die junge Muskelfaser ein mehr¬ zelliges Gebilde darstellt“. Nachdem er die uns bereits bekannten Ergebnisse seiner Unter¬ suchungen, nach denen die Muskelfaser einer einzigen Zelle äqui¬ valent ist, angegeben hat, berichtet Maurer über die Resultate der Arbeit G o d 1 e w s k i7s, die die früheren Ansichten über die Entstehung der Muskelfasern bestätigen. Godlewski (01) hat bei der Untersuchung der Embryonen von Kaninchen und Meer¬ schweinchen beobachtet, wie die einzelnen Myoblasten ihren epi¬ thelialen Charakter einbüßen und Ausläufer bekommen, die den früher zylindrischen Zellen sternförmige Form erteilen. Die Ausläufer der benachbarten Zellen verschmelzen miteinander, was zur Bildung einer einheitlichen Plasmamasse, d. h. eines Syncytiums mit zahl¬ reichen Kernen führt. In der letzten Zeit hat sich noch Eycleshymer (04) mit dem Problem der Entstehung der Muskelfaser auf Grund seiner Beobachtungen am Necturus beschäftigt. Inbezug auf diesen Punkt lauten seine Ergebnisse: „In the stages of Necturus immediately preceding the differentiation of the myoblasts there are numerous anastomosing cytoplasmic processes among the mésothélial cells, indicative of a widely extending syncytium“. (Seite 295). Wir sehen also, daß Eycleshymer ein syncytiales Stadium in den ersten Entwickelungsperioden statuiert. Trotzdem ist er der Ansicht, daß die Muskelfasern beim Necturus aus einzelnen hoch¬ gradig verlängerten Zellen enstehen, wofür er den Beweis erblickt 150 „in the fact that in each of the closely connected stages from the formation of the myoblasts up to and including the 26 mm larva, the myoblasts may be easily isolated. Exact measurements show that the length of each corresponds precisely to the length of the myotome from which it was taken“. Daraus müßte man entnehmen, daß die intrazellularen Verbin¬ dungen unter den Myoblasten des Necturus etwas Vorübergebendes sind. Nach einer gewissen Zeit werden sie sich wohl wieder tren¬ nen und während der weiteren Entwickelung werden die Myoblasten abermals ihre Selbständigkeit erlangen. Es muß jedoch bemerkt werden, daß Eycleshymer den Begriff „Syncytium“ in einer etwas anderen Bedeutung gebraucht, als es sonst in der Cytologie der Fall ist. Für gewöhnlich betrachtet man als „Syncytium“ ein Gebilde, in welchem eine so gründliche Verschmelzung der ein¬ zelnen Zellen eingetreten ist, daß ihre ursprünglichen Territorien nicht mehr unterschieden werden können. Aus der Beschreibung Eycleshymers ersieht man hingegen, daß er es mit Myoblasten zu tun gehabt hat, die nur durch ein Netz von Plasmafäden mit¬ einander verbunden waren. Aus obiger Litteraturzusammenstellung ergibt sich, daß die Hi¬ stogenèse der Muskelfaser zweifelsohne bei den verschiedenen Tier¬ typen verschieden verlaufen kann, doch gleichzeitig ersieht man auch, daß, was besonders die höheren Wirbeltiere anbelangt, die Frage unentschieden bleibt, ob die Muskelfaser einem oder mehre¬ ren Zellenelementen äquivalent ist. Sowohl in Handbüchern der Histologie als auch der Embryologie sehen wir überall den Satz vertreten, daß die Muskelfaser genetisch einer einzigen verlänger¬ ten Zelle gleichzustellen ist; eine Ausnahme hiervon bildet nur die Histologie von Böhm-Davidoff und die Embryologie von Bonnet (07). Die Ergebnisse meiner Beobachtungen über die allgemeine Ge¬ staltung des Myomers, ausgeführt an Embryonen von Vögeln und Säugetieren, haben dargetan, daß die Faltenbildung der Muskel¬ platte hier durchaus nicht so bedeutend ist, wie sie Maurer für die niederen Wirbeltiere angibt. Insofern diese Faltenbildung auch bei höreren Tieren auftritt, ist sie augenscheinlich ein Resultat des stärkeren Wachstums der betreffenden Seite der Muskelplatte; so¬ weit ich es aber an meinen Präparaten beobachten konnte, glaube ich behaupten zu dürfen, daß diese Faltenbildung auf keinen Fall zur Bildung von besonderen Muskelblättern führen kann. Im Ge- loi genteil ergibt es sich aus meinen Untersuchungen, daß das Myomer sich im Stadium der inneren Differenzierung noch als eine einheit¬ liche, morphologische Einheit darstellt. Figur 1. zeigt den Frontal- scbnitt durch das sekundäre Myomer, sowie diejenigen Elemente, die demselben ihren Ursprung verdanken. Die Zeichnung ist fol¬ gendermaßen orientiert. Das eigentliche Myomer hat die Gestalt eines Bogens, der mit seiner konvexen Seite nach der Chorda dor¬ salis zu liegt; diese Seite ist auf der Figur mit dem Buchstaben b bezeichnet. Die konkave Seite dieses Bogens ist der Haut des Embryos zugewandt. Die linke Seite der Zeichnung, der mit dem Buchstaben a bezeichnete Rand, ist derjenige, der nach der Kra¬ nialseite zu liegt, die rechte Seite, der mit e bezeichnete Rand, ist der Kaudalpartie zugewandt. Die in dem oberen Teil der Zeich¬ nung (bei d) sichtbaren Zellenelemente sind Zellen, die sich im Stadium der Neubildung zu Muskelfasern befinden. Gerade diesen Prozeß will ich nun näher beschreiben. Die Zellenelemente des sekundären Myomers. die wir in dem unteren Teile der Figur 1. sehen, zeigen noch epithelialen Charakter und liegen dicht gedrängt nebeneinander, wobei ihre Längsachse senk¬ recht zur Längsachse des Embryokörpers (senkrecht zur Chorda dorsalis) liegt. Sowohl das körnige Protoplasma, als auch die Kerne dieser Zellen färben sich intensiv. Anderen Verhältnissen begegnen wir bereits in dem Kranialrande des Myomers (die mit a bezeich¬ nete Seite der Figur). Hier springt vor allem die Tatsache in die Augen, daß die Zellen nicht mehr so fest aneinandergefügt und ihre Umrisse nicht so scharf gezeichnet sind. Schließlich sehen wir auf der äußeren Seite dieses dem Kopfe zugewandten Randes Zellen, die den Charakter der zylindrischen Epithelzellen verloren haben und aus dem Zellenverbande ausscheiden. Mit langen Ausläufern versehen, wandern sie aus dem Kranialrande des Myomers aus und treten an die Stelle des früheren Urwirbelkernes, befinden sich somit in der Vertiefung des Bogens, den jetzt das sekundäre Myo¬ mer bildet. Alle Zellen lagern sich hier mit ihrer Längsachse senk¬ recht zur Längsachse des Embryokörpers, wobei manche von ihnen, um diese Stellung einzunehmen, sich um einen größeren oder klei¬ neren Winkel drehen müßen. Die Umrisse dieser Zellen werden durch Entsendung immer längerer und immer zahlreicherer Aus- läufer unbestimmt und verwischt. Die Lockerung der innigen Ver- o o bindung zwischen den Zellen schreitet immer weiter fort, bis sie schließlich auch den inneren Rand erfaßt, dessen Zellen ihre bis¬ herige Lage ändern und, indem sie sich um 90° drehen, sich nun¬ mehr parallel zur Längsachse des Embryokörpers lagern. Gleich¬ zeitig damit schreitet auch die Entsendung von Plasmafäden fort. Doch diese Zellenausläufer bedeuten für den Entwickelungsgang der Säugetiere und Vögel keineswegs etwas Vorübergehendes, wie es Eycleshymer für Necturus darstellt. Wir sehen im Gegenteil hier, di. ß die Ausläufer, anfangs dünn, später immer dicker wer¬ dend. von der Zelle aus nach allen Richtungen hin sprossen, einander begegnen und anfänglich schmale, dann immer breitere Plasma¬ brücken bilden, bis schließlich ein homogenes plasmatisches Syn¬ cytium (Fig. 2) entsteht. Das Protoplasma der in dem Stadium der Syncytiumbildung befindlichen Zellen färbt sich nicht so intensiv, wie es der Fall ist, solange sie ihren epithelialen Charakter noch nicht verloren haben. Die Kerne sind bedeutend größer, bläschen¬ förmig, mit einem oder zwei deutlich sichtbaren Kernkörperchen. Das ganze Gesichtsfeld weist zahlreiche karvokinetische Figuren auf. In diesem Stadium lassen sich noch absolut keine Zellen des künf¬ tigen Perimysiums entdecken, die nach Maurer und anderen Autoren bei höheren Tieren schon sehr früh zwischen die Myobla¬ sten auswandern sollen, ein Umstand, der die Bildung des Syncy¬ tiums verhindern soll. In dem Augenblick, wo die Myoblasten ihre Ausläufer zu ent¬ senden beginnen, die sich miteinander verbinden und die ursprüng¬ lichen Umrisse der Zellen verwischen, treten die ersten Fibrillen auf. Von der Art ihrer Entstehung, ihrem Wachstum und der Zu¬ nahme ihrer Zahl wird noch weiter unten die Rede sein; vorläufig fassen wir die Ergebnisse dieses Abschnittes dahin zusammen, daß der erste Schritt in der Differenzierung des Muskel- systems die Bildung des Syncytiums ist, welches aus der Verschmelzung der einzelnen Myoblasten mit vollständiger Verwischung ihrer Grenzen resultiert. III. Abschnitt. Das Schwinden der Metamerie und die An¬ teilnahme des mesenchymatischen Gewebes an der Bildung des Muskelsystems. Im vorigen Abschnitt haben wir uns nur mit der Beschreibung der Veränderungen, die innerhalb eines einzelnen Myomers stattfinden, befaßt. Gleichzeitig begegnen wir in dem dem Myomer benachbarten Mesenchymgewebe Veränderungen, welche zur Vernichtung der metameren Lagerung der Skelettmuskeln führen. 153 In der Einleitung zur vorliegenden Arbeit habe ich bereits erwähnt, daß sich die Myomeren anfänglich metameriscli zu beiden Seiten der Chorda dorsalis lagern. Zwischen zwei benachbarten Myomeren liegt ein Raum, der vom Bindegewebe ausgefüllt wird — das Myo¬ septum. In der Achse des Myoseplums liegt im Bindegewebe das segmentale Blutgefäß. r? o Wie wir wissen, bleibt diese metamere Lagerung nur in eini- gen wenigen Schichten der definitiven Muskulatur bestehen. Im übrigen wird die in den frühen Stadien der embryonalen Entwicke¬ lung so deutlich sichtbare Metamerie verwischt, so daß wir in den späteren Entwickelungsstadien sehen werden, wie sich die Muskel¬ bündel ununterbrochen durch den ganzen Raum hinziehen, der frü¬ her von den Territorien mehrerer vorher deutlich getrennter Myo¬ meren eingenommen war. Zum Ausgangspunkt meiner Beobachtungen über den Prozeß des Schwindens der Metamerie habe ich denjenigen Augenblick gewählt, wo zwei benachbarte Myomere durch ein breites Myoseptum vollständig voneinander getrennt sind. In einem etwas späteren Stadium verlieren die Zellen des sekundären Myomers, wie wir wissen, ihren epithelialen Charakter und beginnen Ausläufer zu entsenden. Da, wie bereits im vorigen Abschnitt gesagt wurde, diese Ausläufer nach allen Richtungen hin entsandt werden, also nach den Seiten hin. wie nach vorn und nach hinten, so ist es ganz klar, daß d:e auf dem Kaudalrande liegenden Zellen ihre plasmatische Ausläufer auf das Gebiet des Myoseptums ausstrecken, welches, wie wir wissen, mit Bindegewebezellen ausgefüllt ist. Gleichzeitig beginnen auch die Zöllen des kaudalwärts nächst¬ gelegenen Myomers ihren epithelialen Charakter einzubüßen und zwar, wie gesagt, zuerst auf dem Kranialrande, in dem der Cutis¬ platte zugewandten Teile. Die von denselben nach vorn zu ausge¬ sandten Ausläufer dringen auch in den Myoseptumraum ein. Daraus folgt, daß der Myoseptumraum auf dem äußeren, der Haut zuge¬ wandten Rande von zwei aufeinander zustrebenden Ausläufern ein¬ genommen wird. Sobald sich diese zwei Ausläufer gehörig einander nähern, tritt gegenseitige Verschmelzung ein. Es entsteht auf diese Weise eine Plasmabrücke, die anfangs noch schmal ist, so wie wir sie auf Fig. 4 sehen, wo noch ein Teil des Myoseptums erhalten ist. In dem Maasse jedoch, als die Differenzierung der Myomerzellen fortschreitet, entsenden immer zahlreichere Zellen ihre Ausläufer. 154 die sich mit den Ausläufern des vorhergehenden M y omers verbin¬ den und so die bereits vorhandene Plasmabrücke verstärken. An¬ fänglich haben wir somit oft mehrmalige Verbindungen zwischen den Myomeren. In Fig. 5 sehen wir eine solche Plasmabrücke, die noch durch einen Spalt getrennt ist. Dieser Spalt deutet auf eine ursprünglich doppelte Verbindung zwischen den Myomeren hin. Sobald er aber ausgefüllt worden ist, entsteht eine einheitlich kom¬ pakte Verbindung. Es muß noch erwähnt werden, daß im Verlauf dieser Änderun¬ gen die Myoblastenkerne sich äußerst intensiv teilen, stets auf ka- rvökinetischem Wege. In dem Augenblick, wo zwei hintereinander gelegene Myomere sich durch eine breite Plasmabrücke, die den ganzen Raum des früheren Myoseptums einnimmt, verbunden haben, wird auch die metamere Lagerung der Muskelanlagen ver¬ wischt; doch ungeachtet dessen können wir uns noch immer bei aufmerksamer Beobachtung über die Grenzen orientieren, durch welche die jetzt zu einem einheitlichen morphologischen Ganzen ver¬ schmolzenen Myomere früher getrennt waren. Diese Grenzen werden bezeichnet durch die Blutgefäße, überdies durch die Einschnitte in dem Ektoderm, die den früheren Mvosepten gegenüberliegen. Meine Beobachtungen über die Art des Schwindens der Metam e- rie des Muskelsystems bestätigen die Angaben Godlewski’s. Auch er hat Myoblastenausläufer beobachtet, die durch das Myoseptum aufeinander1 zustrebten und durch gegenseitige Verschmelzung eine Brücke bildeten, welche zwei benachbarte Myomere miteinander verband Gleichzeitig mit der Bildung der Brücke erscheinen auf der¬ selben die ersten Fibrillen, die in das nächstliegende Myomer hin¬ ein wachsen, was darauf hinweist, daß dem Verschwinden der Me- tamerie tatsächlich die von mir in diesem Abschnitt geschilderten Prozesse zu Grunde liegen, als deren Endresultat die Vereinigung der benachbarten Myomere zu einem einheitlichen syncytialen Ge¬ bilde erscheint. Doch trotzdem es in diesem Stadium keine Myo- septen mehr gibt, ist die metamere Struktur noch nicht vollständig verwischt. Auch nach der Bildung der Plasmabrücken, die die Myo¬ meren miteinander verbinden, behält das Myomer seine spindelför¬ mige Gestalt. Zum endgültigen Verschwinden dieser sich metamer wiederholenden Verjüngungen tragen schließlich die niesen chyma- tischen Zellen bei. 155 Bei der Besprechung der Differenzierung des primären Myo- mers zum sekundären wurde gesagt, daß ein Teil der den Urwir- belkern bildenden Zellen aus dem Zellenverbande ausscheidet und den Platz zwischen der Cutisplatte und dem sekundären Myomer einnimmt, wo sich die Zellen dann mit den dort bereits vorhan¬ denen mesenchymati sehen Zellen verbinden, während der ventrale innere Rand, das sog. Sklerotom, sich gleichfalls zu mesenchyma- tischen Zellen umbildet, die sich zwischen das sekundäre Myomer und die Axialorgane lagern. Diese Zellen scheiden aus dem Ver¬ bände der Elemente, aus denen das Myomer besteht, aus und ge¬ langen zu morphologischer Selbständigkeit. Dabei ändert sich aber auch ihr Bau. Aus der Plasmamasse sproßen nach allen Richtungen hin Ausläufer und die Zelle bekommt ein längliches und sternar¬ tiges Aussehen. Ihre Ausläufer verbinden sich miteinander, so daß aus mehreren Zellen eine mehr oder minder homogene Plasma¬ masse entsteht. In Fig. 5 sehen wir den Prozeß der Lagerung der mesenchymatischen Zellen. Fig. 8 oben zeigt deutlich, wie zwei solche der Plasmabrücke parallele Zellen sich mittels bandförmiger Ausläufer miteinander verbinden und so gewissermaßen eine neue Brücke bilden. Dieses Zellenband verläuft der die Myomere ver¬ bindenden Brücke parallel und steht mit ihr durch zahlreiche Aus¬ läufer in Verbindung. Innerhalb dieser Zellenkette werden die ein¬ zelnen Plasmagebiete immer mehr verwischt, bis sie schließlich vollständig den Charakter eines Syncytiums annimmt. Schließlich treten auch die Fibrillen auf, welche — was besonders hervorge¬ hoben werden muß — innerhalb dieses Gebildes mesenchymatischer Abkunft entstanden sind (Fig. 9). Verschmilzt dieses Zellenband mit der von zwei Myomeren gebildeten Brücke, dann bilden die hier entstehenden Fibrillen nur einen Teil der Elemente des allge¬ meinen Fibrillensystems. Wir dürfen auch nicht vergessen, daß diese mesenchymatischen Zellen innerhalb der Grenzen des intramyome- ren Raumes sehr oft Mitosestadien durchmachen, und daß ihre Vermehrung an dieser Stelle den Myomerenbrücken zugute kommt, indem sie dieselben an Gewebselementen bereichert. Man ersieht dies aus Fig. 5, wo die über der Brücke liegende Zelle sich im Stadium der Karyokinese befindet. Dasselbe bemerken wir in Fig. 4. Die Tatsache, daß das Mesenchym an der Brückenbildung par¬ tizipiert, könnte man bestreiten und dagegen einwenden, daß diese Ivetten von mesenchymatischen Zellen eine Folgeerscheinung irgend- 156 welcher in dem Muskelgewebe stattfindenden degenerativen Pro¬ zesse. auf die wir übrigens noch zu sprechen kommen werden, sein könnten. Wer jedoch den Verlauf der Degenerationsprozesse im Mus¬ kelgewebe kennt und die Bilder der bisher geschilderten Erschei- o o nungen berücksichtigt, der wird die beiden Prozesse nicht verwech¬ seln können. Wie gesagt, werden wir auf Degenerationsprozesse noch näher eingehen, aber bereits hier muß ich bemerken, daß dieselben be¬ deutend später auftreten (am 8. Tage der Entwickelung, während wir die Kettenbildung am 5 — 6. Tage beobachten) und daß die Myo- meren in den Stadien der partiellen Degeneration kein einheitlich kompaktes Ganzes mehr bilden; sie sind im Gegenteil sehr häufig unterbrochen, während sie in dem Stadium, daß uns hier beschäf¬ tigt, ein vollständig einheitliches Gefüge aufweisen. Die Frage nach dem Herd der Ausgangsmaterialien für den Aufbau des Muskelsystems ist gleichfalls noch viel umstritten. Rabl (89,92), Hertwig, Maurer (91) behaupten, daß die Mus¬ keln sich nur aus der inneren Myomerplatte bilden können; K oil¬ man n (91) und Kästner (92) dagegen sprechen auch der Cutis¬ platte die Fähigkeit nicht ab, Muskelfasern zu bilden. Dabei glaubt Kollmann, daß die Rolle dieser beiden Platten gleichwertig ist, nur daß in der inneren Platte die Veränderungen früher beginnen; während wir also innerhalb der inneren Platte bereits vollkommen ausgebildete Fasern sehen, behält die äußere Platte immer noch ihren epithelialen Charakter bei und beginnt mit ihrer Differenzie¬ rung erst später, wobei sie die Seiten- und die Extremitäten- Mus¬ kulatur liefert. Nach Kästner sind die Zellen der Cutisplatte unfähig, selb¬ ständige Muskeln zu bilden, sondern produzieren nur Fasern zur Verstärkung derjenigen Muskeln, die durch Differenzierung der Zellen der inneren Platte entstanden sind. Der Kaudalrand der äu¬ ßeren Platte liefert dagegen Zellen, die sich zwischen je zwei in Differenzierung begriffene Myomere lagern. Ihre Aufgabe besteht nach Kästner in der Verwischung der Grenzen zwischen den Myomeren und in der Hilfeleistung bei der Bildung einheitlicher Muskeln. Kästner ist es nicht gelungen, diejenigen Stadien zu fixieren, aus denen die Verschmelzung der Zeilen der Cutisplatte mit Muskelzellen im Gebiet des Myoseptums ersichtlich wäre. Aus den Arbeiten Kollmanns, Kästners und der vorlie- 157 genden wäre somit zu schließen, daß die innere Myomerplatte nicht der einzige Bildungsherd für die Muskelfasern ist. In der embryologischen Litteratur schreibt man den mesenchy- matischen Zellen gewöhnlich die Rulle der Bildner der sog. Stütz¬ substanzen der Organe zu. Außer der Tatsache, daß es an der Bil¬ dung des Blutes und der Blutgefäße teilnimmt, haben wir nur we¬ nig Anhaltspunkte dafür, daß das Mesenchym auch an der Bildung derjenigen Teile der Organe partizipiert, die dank ihrer höheren Differenzierung zur Verrichtung spezieller physiologischer Funktio¬ nen geeignet sind. Aus diesem Grunde möchte ich die Beobachtung nicht unterschätzen, daß Zellen von mesenchymatischem Charakter, die bereits vorher aus dem Zellenverbande ausgeschieden sind, die Fähigkeit besitzen, an der Bildung von derartig hoch differenzier¬ ten morphologischen Elementen, wie es die Muskelfasern sind, teil- z unehmen. Zu den bisherigen Ausführungen dieses Abschnittes muß noch hinzugefügt werden, daß diejenigen Vorgänge, die wir bei dem Verschwinden der Metam erie zwischen zwei M vo¬ rn eren kennen gelernt haben, sich auch über weit größere Entfernungen erstrecken können. Die Ver¬ schmelzung kann in der beschriebenen Weise nicht nur zwischen zwei benachbarten Myom eren, sondern zwischen einer ganzen Reihe derselben stattfinden. Die Muskelfasern, die einer derartigen Verschmel¬ zung ihren Ursprung verdanken, werden somit nicht nur Derivate einiger oder mehrerer Myoblasten des¬ selben M y omers sein, sondern sie können genetisch betrachtet, als Bestandteile mehrerer Myomeren gelten. Wenn wir auf diese Weise den Ursprung der Muskelfaser be¬ trachten, so unterliegt es keinem Zweifel, daß dieselbe ein Derivat darstellt, welches mehreren Zellen — und nicht nur einem einzigen Zellenelement — äquiva¬ lent ist. IV. Abschnitt. Die Fibrillen, ihre Entstehung, ihr Wachs¬ tum und ihre Vermehrung. Ein charakteristischer morphologischer Bestandteil der Muskelfasern sind die Fibrillen. Bei erwachsenen Tieren bilden sie — wie bekannt — den Hauptinhalt der Muskel- 158 fasern. Das Sarkoplasrna bleibt nur in verschwindend kleinen Men¬ gen in der Umgebung des Kernes bestehen. In der Histogenèse der Muskelfasern lassen sich die Untersu¬ chungen über die Entstehung der Fibrillen auf einige wenige Pro- bleme zurückführen. Die erste Frage, die bereits in der Litteratur berücksichtigt ist, ist die nach der Entstehung der Fibrillen, ihrer Genese. Bei der Durchsicht der bisherigen Litteraturangaben sehen wir. wie hier verschiedene Ansichten einander entgegenstehen Nach der einen Meinung entstehen die Fibrillen erst im Verlaufe der Entwickelung als Resultat der Differenzierung innerhalb der Zellen- elemente, deren Protoplasma ursprünglich homogen war. Diesen An¬ schauungen begegnen wir bei Wagen er (80), Rabl (89, 92), Bocke, Kupfer (45). Eine andere Ansicht geht von dem Prinzip aus, daß in dem Protoplasma der Myoblasten von Anfang an dasjenige Material auf¬ gespeichert ist, welches die Fibrillen liefern soll. Dieses Material sollen nach den einen die Körnchen, nach den anderen die ge¬ kreuzten Fäden und schließlich die Wabenwände der schaumför¬ migen Struktur des Protoplasmas sein. In der schaumförmigen Struk¬ tur sali z. B Mac Callum (97) das präexistierende Material für die Entstehung der kontraktilen Fäserchen, in den Körnchen sieht dieses Material Godlewski. In seiner vor einigen Wochen ver¬ öffentlichten Arbeit gibt Meves (07) an, daß in den Zellen aller drei embryonalen Blätter und zum Teil auch in den mesenchyma- tischen Zellen gewisse Gebilde existieren, die bald in Gestalt von Körnern, sog. Mitochondrien, bald als Fäden oder Stäbchen-Chon- driokonten, auftreten. Meves behauptet nun, daß sich diese Chondriokonten oder einheitlichen Fäden im weiteren Verlauf in den Zellen des Muskelgewebes zu kontraktilen Fibrillen differen¬ zieren. Da ich fast alle früheren Stadien der Entwickelung der Mus¬ kelfasern zur Verfügung hatte, so war ich bemüht, mein Haupt¬ augenmerk auf die Genese der kontraktilen Fibrillen zu richten und beobachtete, daß das Plasma der Myoblasten seit den ersten Stadien der Differenzierung ein feinkörniges Aussehen besitzt. In dem Augenblick, wo die Myoblasten mit ihren Ausläufern inein¬ ander greifen, zeigen sich hie und da in ihrem Plasma dünne Fäd- ehen. die sich nur ein wenig1 intensiver als der Rest des Plasmas färben. Diese Fädchen halte ich, im Einklang mit Wagen er, Bocke u. Marceau (04), für die erste Andeutung der kontrak- 159 tilen Fibrillen. Die in deni ganzen Protoplasma zerstreuten Körn¬ chen schaaren sich jetzt um solch einen Faden anfangs unregel¬ mäßig und wirr durcheinander, bis sie sich schließlich ganz regel¬ recht aneinander gereiht haben, gleichsam wie Perlen auf einer Schnur. Diese Körnchen färben sich sehr intensiv mit Eisenhäma- toxylin und leicht kann es geschehen, daß sie oft das Bild des Fa¬ dens vollständig verdecken werden; dann kann die Fibrille als aus reihenweise gruppierten Körnchen zusammengesetzt aussehen (H e i d e n h a i n , G o d 1 e w s k i). Das zweite Problem, daß wir bei der Besprechung der Fibrillen¬ bildung berühren müssen, ist die Frage nach ihrem Längewachstum. Wie wir gesehen haben, entstehen die Fibrillen als Fäden inner¬ halb eines Myoblasten, und ihre Länge überschreitet anfangs nicht das Zellengebiet. Doch wissen wir aus den vorhergehenden Aus¬ führungen, daß die definitive Faser als Derivat mehrerer Zellen an¬ zusprechen ist. Wir haben uns von der Möglichkeit überzeugen können, daß sich Zellen von mehreren hintereinander gelegenen Myomeren zu einer einzigen Kette vereinigen können. Nun drängt sich uns die Frage auf, auf welche Weise eine Fibrille entstanden ist, die sich über die ganze Länge der Faser erstreckt. Eine sol¬ che lange Fibrille konnte auf zweierlei Art entstehen: entweder ist sie das Produkt eines einzigen Myoblasten und in ihm gebildet, greift sie später auf das Territorium anderer Myoblasten über, sobald die¬ selben miteinander verschmolzen sind; oder aber es bilden einzelne Myoblasten selbständig ihre eignen Fibrillen, die sich dann nach der Bildung des Syncytiums miteinander verbinden. Dieses Problem wurde in der Litteratur der Skelettmuskeln bis¬ her fast gar nicht erörtert, was damit zu erklären ist, daß man die Muskelfaser bisher meist als eine einzige verlängerte Zelle betrach¬ tet hat. In der Litteratur des Herzmuskels dagegen nehmen Hei¬ denhain (1)2), Hoyer (iun.) (01). Godlewski und Marceau an, daß die Fibrillen selbständig auf das Territorium anderer Zellen greifen können, sobald diese selben zu einem Syncytium verschmol¬ zen sind. Diese Frage der Fibrillengenese gewinnt speziell an Be¬ deutung, seitdem wir festgestellt haben, daß die Muskelfaser ein De¬ rivat von Zellen mehrerer hintereinander gelegenen Myomere sein kann. Meine Beobachtungen zeigen, daß die eine, wie die andere Art der Fibrillenbildung möglich ist. Sobald die Zellenelemente eines 3 Bulletin III. 160 sekundären Myomers zu einem einheitlichen Ganzen eines syncy- tialen Gebildes verschmolzen sind, greifen die Fibrillen eines Myo¬ blasten afüf das Gebiet der benachbarten Zelle über, wachsen über dieselbe hinaus und können noch zu der nächstfolgenden gelangen. Das Längenwachstum der Fibrillen innerhalb des Syncytiums ist also unabhängig von dem Gebiet, auf welchem die Fibrille entstanden ist. Jedoch die langen Fibrillen, wie wir sie in den ausgebildetn Muskelfasern sehen, kön¬ nen auch auf eine andere Weise entstehen. Kurze Fibrillen zweier benachbarter Myoblasten können mit ihren häkchenförmig geboge¬ nen Enden ineinandergreifen und auf diese Weise zu einem mor¬ phologischen Ganzen zusammenwachsen. (Fig. 2 a, b, c). Die Bildung langer Fibrillen findet nicht nur innerhalb eines einzigen Myomers statt. Dort, wo sich eine Muskelfaser bildet, die ihrer Länge nach zwei oder mehreren Myomeren entspricht, dort entstehen auch entsprechend lange Fibrillen. Dieser Umstand hängt mit dem Verschwinden der Muskelmetamerie zusammen. Das Schwin¬ den der Metamerie des Muskelsystems beruht nicht allein auf der Bildung der Plasmabrücke, somit nicht allein auf der Kontinuität der Muskelfasern. Auch die Fibrillen sind an der Bildung dieser Einheitlichkeit beteiligt. — Betrachten wir eine Plasmabrücke, wel¬ che zwei Myomere verbindet, so sehen wir (Fig. 6), daß innerhalb beider benachbarten Myomere sich die dünneren Fibrillen zu einer einzigen dickeren und sich intensiver färbenden vereinigen; indem sie auf diese Weise immer dicker werden, gelangen sie schließlich selber auf die Brücke, über die sie hinauswachsen und in das zweite Myomer eindringen können. Eine solche auf das nächste Myomer zustrebende Fibrille zeigt Fig. 7. Das Hineinwachsen der Fibrillen in die Brücke geschieht gleichzeitig von zwei Seiten her, so kann man manchmal kaum beobachten, wie zwei Fibrillen nebeneinander herlaufen, um zu zwei entgegengesetzten Myomeren zu gelangen (Fig. 6); ein andermal begegnen sich zwei solche Fibrillen und verschmelzen miteinander, indem sie an ihren Enden Häckchen bil¬ den. Manchmal sieht man auch zwischen ihnen ein äußerst dünnes Fädchen, das sie gewissermaßen verbindet. Ein solches Bild zeigt Fig. 8. Wir sehen hier zwei Myomere, zwischen denen sich schon eine ziemlich starke Plasmabrücke gebildet hat; aus dem nach der Kranialseite zu gelegenen Myomer (auf der Zeichnung rechts) strebt auf die Brücke zu eine Fibrille, die offenbar aus der Vereinigung 161 mehrerer Fäserchen entstanden ist. Das gegenüberliegende Myomer entsendet gleichfalls eine Fibrille auf die Brücke. Mitten auf der Brücke biegen diese Fibrillen ihre Enden häkchenförmig um und verbinden sich miteinander. Bei entsprechender Einstellung des Tu¬ bus sah man ein außerordentlich dünnes, einheitliches Fädchen, das von einer Fibrille zur anderen verlief. Daß noch in diesem Stadium die Entstehung neuer Fibrillen möglich ist, davon zeugen die zahl¬ reichen Plasmafäden von homogenem Aussehen, die in den beiden Myomeren zerstreut sind. Jedoch nicht alle Fibrillen des Myomers gelangen auf die Brücke und erreichen das nächste Myomer. Einige von ihnen endigen an der Grenze ihres Stammmyomers in einer keulenförmigen Verdi¬ ckung, die sich jedoch bei deutlicher Differenzierung als ein pinsel¬ förmiges Gebilde herausstellt (Fig. 4). Derartige pinselförmige Fi¬ brillenenden hat schon Godlewski beobachtet und beschrieben. Er hat die Ansicht ausgesprochen, daß solche Fibrillenenden zweier benachbarter Myomere wie die Finger einer Hand zwischen die der anderen greifen und daß auf diese Weise die Vereinigung von Fibrillen zweier Myomere zustande kommt. Die Ausläufer, die durch ihre Verschmelzung eine Brücke zwi¬ schen den Myomeren bilden, verlieren nicht die Fähigkeit, sich zu Fibrillen zu differenzieren. Sobald sich der Anfang einer Brücke gebildet hat, erscheinen auf derselben Plasmafädchen, die, ohne an¬ fangs das Gebiet der Ausläufer eines Myomers zu überschreiten, sich alsbald von einem Myomer zum anderen erstrecken und sich beiderseits mit den der Brücke zustrebenden Fibrillen vereinigen. Alle diese bei dem Wachstum der Fibrillen ohne Rücksicht auf das Territorium obwaltenden Umstände zeugen einerseits von der großen Selbständigkeit der Fibrillen, andrerseits von ihrer hohen Valenz, denn die Fibrille eines ausgebildeten Muskels kann ein Produkt einer großen Anzahl von Myoblasten resp. von Myoblasten mehrerer Myomere darstellen. Bisher haben wir geschildert, auf welche Weise die Fibrillen an Länge zunehmen und haben gesehen, daß dieses Wachstum in zweierlei Weise vor sich geht: 1) durch das individuelle Wachsen der Fibrille, unabhängig von dem Territorium 2) durch das Inein¬ andergreifen der Enden der Fibrillen, die als Derivate zweier Myo¬ blasten eines oder zweier benachbarter Myomere auftreten. Doch die Fibrillen können auch an Dicke zunehmen. Die in dieser Hinsicht 3* 162 zuerst von Heidenhain gemachten Beobachtungen kann ich voll und ganz bestätigen. Der Vergleich einer Fibrille in jungen Myo¬ blasten mit Fibrillen späterer Stadien läßt in dieser Beziehung ab¬ solut keinen Zweifel zu. Dieses Dickenwachstum bereitet die Fi¬ brille auf einen sehr wichtigen Akt vor, der in der Spaltung be¬ steht, Es ist dies das Mittel, welches die Fibrille in einem späteren Stadium der Entwickelung dazu befähigt, sich zu vermehren. Wie diese Zunahme der Zahl der Fibrillen geschieht, erklärt uns Fig. 3, wo wir eine Fibrille sehen, die sich in der Längsrich¬ tung in zwei oder mehr Tochterfibrillen spaltet. Doch in diesem Stadium ist auch die Bildung neuer Fibrillen nicht ausgeschlossen, denn in demselben Schnitt, den Fig. 3 darstellt, sehen wir neben bereits differenzierten, sich in der Längsrichtung spaltenden Fibril¬ len homogene Plasmafäden, d. h. das erste Stadium der Differen¬ zierung der Fibrillen. Wahrscheinlich verlaufen diese beiden Pro¬ zesse anfangs koordiniert, und erst später überwiegt die Zunahme der Zahl durch Spaltung. Die die Vermehrung der Fibrillen durch Spaltung betreffende Frage ist zum ersten Male von Heidenhain (94) in seiner Ar¬ beit über Zentrosomen berührt worden. Später hat er in der Arbeit über die kontraktile Substanz an den Fibrillen des Herzmuskels dargetan, daß die Spaltung der Fibrillen das gewöhnliche Mittel zur Vermehrung ihrer Zahl ist. Nach Heiden h ai n hat Maurer (94) auf die Tatsache hingewiesen, daß in den Muskeln der Teleo¬ stier die Fibrillen sich durch Spaltung vermehren. Erst nach die¬ sen hat Apathy in seinen Arbeiten auf die Spaltungsprozesse der Nerven- und Muskelfibrillen aufmerksam gemacht. Godlewski hat gleichfalls die Spaltung der Fibrillen bei Skelettmuskeln und beim Herzmuskel beobachtet. Im Verlauf meiner Untersuchungen habe ich oft Gelegenheit gehabt, die Spaltung der Fibrillen zu beobachten; deshalb kann ich es mir nicht erklären, wieso einige Autoren, wie Bardeen und K. Schneider, diese Möglichkeit bestreiten. So äußert sich Schneider darüber (02, S. 813): „...es lassen sich nicht die ge¬ ringsten Anzeichen einer Vermehrung der Fibrillenzahl durch Längs¬ spaltung nach weisen“. Es scheint mir, daß in derartigen Streitfällen die positiven Ergebnisse über die negativen Angaben den Sieg da¬ vontragen müssen. V. Abschnitt. Degeneration der Muskelfasern. Nachdem durch 163 die Verbindung der hintereinander liegenden Myomere mittels Plas¬ mabrücken die Metamerie in dem Muskelsystem vollständig ver¬ wischt wird, enthalten die einzelnen Myomere noch keine deutlich differenzierten Fasern. Sie bilden vielmehr anfangs eine einheitliche Plasmamasse mit zahlreichen darin verlaufenden Fibrillen. Das erste Anzeichen für die Differenzierung des Myomers zu Muskelfasern ist das Auftreten des Sarkolemmas in Gestalt einer einheitlichen Membran. Die eigentliche faserige Struktur aber, wie wir sie in der postembryonalen Zeit sehen, tritt erst dann auf, wenn ein Teil des Muskelgewebes der Degeneration bereits anheimgefallen ist und in den vom Muskelgewebe freien Partieen sich das Bindegewebe entwickelt hat, welches das Perimysium internum bildet. Die Bildung von sekundären Metameren geht bekanntlich dem endgültigen Aufbau der Wirbelsäule voraus. In dem Gewebe des Sklerotoms zeigt sich alsdann der Ebnersche Spalt1), welcher eine anders geartete Gruppierung der Skelettmetameren zu den sekun¬ dären Myomeren verursacht. In den sekundären Myomeren, die, wie bekannt, sich als eine syncytiale Masse mit darin verlaufenden Fibrillen darstellen, treten jetzt Erscheinungen auf, die vollkommen mit den beschriebenen Erscheinungen der Degenerationsprozesse übereinstimmen und als solche zu betrachten sind. Derartige Pro¬ zesse sind in der embryologischen Litteratur mehrfach beschrieben worden; man würdigte jedoch bisher vielleicht zu wenig ihre Be¬ deutung für die Gestaltung des Organismus. Gerade das Muskel¬ system ist eines von denjenigen, bei welchen die Degeneration ge¬ wisser Teile erst zur endgültigen Ausbildung ihrer Gestalt führt. Man könnte sagen, daß während der Entwickelung gleichsam eine Hyperproduktion von Muskelfasern herbeigeführt wird und daß dann einige ihrer Teile beseitigt oder umgebildet werden und so erst die definitive Gestaltung des Muskelsystems erfolgt. Über die Degeneration der Muskelfaser existiert schon heute eine ganze Litteratur. Die Arbeiten von S. Mayer, Barfurth, Bataillon, Schaffer, Bardeen, Godlewski, Eycleshy- mer befassen sich mit dieser Frage. Die Ergebnisse einer jeden dieser Arbeiten detailliert anzugeben, halte ich für überflüssig, zu¬ mal ihre Autoren nach Widerlegung der alten Ansichten Margo’s 1) Schauinsland. Die Entwickelung der Wirbelsäule nebst Kippen und Brustbein. Her twigs Handbuch der Entwickelungsgeschichte. 164 und P an e tli s darin einig sind, daß ein Teil der Muskelfasern in Produkte von deutlich degenerativem Charakter, sog. Sarkolyten, zerfällt, die nach einiger Zeit allmählig vollständig aus den Zwi¬ schenräumen zwischen den Fasern verschwinden. Solche im Schwin¬ den begriffenen Fasern habe ich oftmals zu beobachten Gelegenheit gehabt (Fig. 10), worüber weiter unten die Rede sein wird. Ebenso hatte ich häufig Gelegenheit, die Übergangsstadien von der norma¬ len Muskelfaser zum Sarkolyten zu verfolgen. Doch glaube ich. daß in dem Stadium, in welchem ein Teil der Muskelfasern dem Zerfall anheimgefallen ist, sich auch ein andrer Prozeß vollzieht. Bis dahin lagen die Fasern dicht gedrängt in einer kompakten Masse nebeneinander, nach dem Stadium der partiellen Degenera¬ tion sehen wir, daß die iibriggebliebenen Fasern durch Bindegewebe yon einander getrennt sind. Wenn wir bedenken, daß bei der definitiven Ausgestaltung des Muskelsystems der Zwischenraum zwischen den Muskelfasern vom Bindegewebe ausgefüllt wird, wenn wir ferner in Betracht ziehen, daß bei der „Modellierung“ der einzelnen Muskelfasern aus dem einheitlichen Syncytium die hier stattfindenden Degenerationspro¬ zesse eine Rolle spielen müssen, dann drängt sich uns sofort die Frage auf, ob hier nicht ein Zusammenhang zwischen den Destruk¬ tionsprozessen des Muskelgewebes und der Genese des Bindegewe¬ bes besteht; mit anderen Worten, ob bei der Destruktion, die einen teilweisen Zerfall der Muskelfasern in Sarkolyten bewirkt, nicht auch gleichzeitig eine Metaplasie stattfindet. In diesem Falle müßte man erwarten, daß sich das Muskelgewebe derart transformiert, daß es das Material für die Bildung des Bindegewebes bildet. Ein derartiges Phänomen stünde in der einschlägigen Litteratur nicht vereinzelt da. So hat Kr ö sin g (92) bei der Beobachtung der pathologischen Symptome der Muskelatrophie Fälle von Metaplasie innerhalb der Muskelfaser festgestellt, welche zur Umwandlung des Muskelgewebes in Fettgewebe, d. h. einer Abart des Bindege¬ webes führte. Derselbe Forscher hat auch eine Metaplasie vom Muskelgewebe zu Knochengewebe, d. h. zu einem noch höher differenzierten Gewebe nachgewiesen. Er hat auch überdies die Umwandlung des Muskelgewebes zum Bindegewebe festgestellt; er hat nämlich beobachtet, wie sich gewisse Plasmapartieen mitsamt dem Kern von der Muskelfaser ablösten und die Gestalt von Bin- 165 degewebszellen, welche die einzelnen Muskelfasern voneinander trennten, annahmen. Morphogenetische Prozesse, die als Begleiterscheinungen von pa¬ thologischen Zuständen auftreten, unterscheiden sich prinzipiell, wie bekannt, durchaus nicht von ontogenetischen Prozessen. Es mögen dort andre Reize zur Entstehung oder Formänderung gewisser Ge¬ bilde den Anstoß geben, doch das Wesen der Morphogenese bleibt in jenem wie in diesem Falle dasselbe. Wie wir also in den Beob¬ achtungen Krösings mit einer Transformation des Muskelgewe¬ bes in das Bindegewebe zu tun haben, so kann auch eine analoge Erscheinung bei ontogenetischen Prozessen zutage treten. Was die Herkunft des Bindegewebes im allgemeinen betrifft, so gibt Maurer 1891, im Einklang mit anderen Autoren, drei Quel¬ len an: „Das dorsale Bindegewebe, schreibt er, stammt vom Urwirbel ab... „Das intermediäre Bindegewebe löst sich von der Stelle ab, wo Somato- „plenra und Splanchnopleura der Seitenplatten ineinander umbiegen. . . Das d or so¬ ciat er ale Bindegewebe stammt vom Cutisblatt ab (dermales Bindegewebe JR, a b l’s). „Das ventrale Bindegewebe geht aus den Parietalplatten hervor“. Alle diese Quellen liefern sternförmige Zellen, die sich später durch Ausläufer untereinander verbinden. Die Zellen des lateralen und des intermediären Bindegewebes nehmen an der Bildung des Perimysiums teil. Die Zellen des Bindegewebes schlüpfen bei den niederen Tiergattungen in einem späteren, bei den höheren dagegen in dem Stadium des Muskelblattes zwischen die sich trennenden Falten ein, und indem sie sich miteinander verbinden, bilden sie Schichten von Bindegewebe, die die einzelnen embryonalen Muskel¬ fasern voneinander trennen. Dieser Vorgang schreitet auch weiter fort, bis die definitiven Muskelfasern ausgebildet sind. Bei der gan¬ zen Darstellung der Histogenèse der Muskeln und der Teilnahme des Bindegewebes an der Bildung der einzelnen Individuen des Muskelsystems fehlen bei Maurer Beobachtungen, die sich auf die Degenerationsprozesse bezögen. Meine Beobachtungen zeigen, daß nach der Bildung eines ein¬ heitlichen Syncytiums in einigen seiner Teile degenerative Vorgänge beginnen, die darin bestehen, daß wenn sich die Kerne in kurzen Zwischenräumen reihenweise in der Längsrichtung des Myomers gelagert haben, der Plasmasteg zwischen je zwei Kernen sich ver¬ engt und schließlich reiht, in dem Falle ein Gebilde entsteht, wel- 166 ches alle Bestandteile einer Zelle, d. h. das Protoplasma und den Kern enthält. Doch ist sein Rand unregelmäßig gepackt, dadurch gleichsam auf ein gewaltsames Zerreißen hindeutend. Oft enthält solch ein Gebilde mehrere Kerne, wie wir es in Fig. 10 beobach¬ ten können. Wir sehen hier in'ehrkernige Plasmagebiete mit unre¬ gelmäßigen Rändern. In einigen dieser Fragmente haben sich noch deutlich quergestreifte Fibrillen erhalten. Die kontraktilen Fibrillen zeichnen sich überhaupt durch ihre große Beständigkeit aus; häufig* kann man mehrere solche Fragmente finden, die miteinander durch Fibrillen verbunden sind. Schließlich schwindet auch hier die letzte Spur von kontraktilen Fibrillen. Wir sehen jetzt ein Fragment mit einheitlicher Plasmamasse und mit einem Kern vor uns; der Kern hat den Charakter des Muskelfaserkernes verloren, aus der ellipti¬ schen hat er eine runde Gestalt angenommen; sein Kernkörperchen färbt sich sehr intensiv. Die weiteren Veränderungen, die bis zur völligen Degeneration dieses Fragmentes führen, vollziehen sich jetzt gleichzeitig im Plasma und im Kern. Das Plasma fällt der vollständigen Degeneration an¬ heim. Es sieht jetzt aus, als ob es von Vakuolen durchsetzt und zerletzt wäre. Auf der Peripherie der Kerne zeigt sich eine schwarze Umrandung, die Nukleolen schwinden und das Chromatin ballt sich zu unregelmäßigen Brocken zusammen. Wie Metschnikow be¬ hauptet, wird ein solches Sarkolyt später durch die Leukocythen resorbiert. Doch nicht alle Fragmente unterliegen der Degeneration. Bei einigen sproßen aus dem Protoplasma nach Verschwinden der Fibrillen Ausläufer, der Kern wird rund und solch ein Fragment der Muskelfaser zeigt schon ganz deutlich den Charakter einer mit Ausläufern versehenen, sternförmigen Bindegewebszelle, die sich morfologisch von den übrigen Bindegewebszellen durchaus nicht unterscheidet. Sie schließt sich auf der einen Seite mittels ihrer Ausläufer an die noch unversehrt gebliebene Muskelfaser, auf der anderen Seite dagegen an die auf dieselbe Weise entstandenen Zel¬ len an. Auf diese Weise entstehen ganze Bänder von Bindegewebe, die die einzelnen Muskelfasern voneinander trennen. Die aus dem Zerfall des Muskelgewebes resultierenden Zellen unterliegen einer .vollständigen Metaplasie. Neben den hier geschilderten Erscheinungen der metaplastischen Vorgänge sehen wir auch andere. Wie wir wissen, führt die par¬ tielle Degeneration des Muskelgewebes zur Modellierung von ein- 167 zelnen Muskelfasern aus der einheitlichen Masse. Bei diesen Fasern unterscheiden wir eine zweifache Lage der Kerne: die einen liegen in der Längsachse der Faser, andere wiederum mehr peripher. In¬ sofern der Kern auf der Peripherie der Faser liegt, kann sich der¬ selbe mit einem Teil des Plasmas in Gestalt einer spindelförmigen Zelle ablösen (Fig. 11 a), die dann später Ausläufer bekommt und sich vermittels derselben mit den schon bestehenden Zellen ver¬ bindet. Doch häufiger beobachten wir, daß sich der Kern karyoki- netisch teilt, wobei die karyokinetische Spindel quer zur Längsrich¬ tung der Muskelfaser liegt. In dem Stadium der Tochtersterne reißt sich gleichzeitig mit einem Tochterkern auch ein Teil des Plasmas von der Faser los und tritt in den Verband der Bindegewebszellen ein. Fig. 11 zeigt gerade eine Muskelfaser, von der sich Zellen des künftigen Perimysiums loslösen. Der ganze mittlere Teil mit der darin verlaufenden Fibrille ist unversehrt geblieben, dagegen reißen sich die peripheren Kerne mit dem sie umgebenden Plasma los und nehmen, nachdem sie sich abgerundet haben, den Charakter von Bindegewebskernen an. Durch teilweisen Zerfall des Muskelgewebes einerseits, andrerseits durch seine partielle Metaplasie gelangen sie zu einem Zustande, wie wir ihn bei ausgebildeten Muskeln sehen. An Stelle der einheitlichen Plasmamasse haben wir schon jetzt end¬ gültig ausgebildete Muskelfasern, die voneinander durch Binde¬ gewebe getrennt sind. Die Zahl der Muskelfasern wächst sogar noch nach dem Stadium der Degeneration. Felix glaubt, daß die Zunahme der Zahl der Fasern durch Längsspaltung der bereits be¬ stehenden geschieht. Dabei stützt er sich auf die verschiedene Dicke der vorhandenen Fasern, indem er sagt: „Finden wir einen der¬ artigen Dickenunterschied zwischen den Fasern jüngerer und älte¬ rer Embryonen, so kann der kleinere Durchmesser der älteren Mus¬ kelfasern wohl nur durch Teilung befriedigend erklärt werden“. Neben dieser Vermehrungsweise kann die Zahl der Muskelfasern noch auf eine andere Weise zunehmen. Ich habe mich natürlich überzeugt, daß hier auch die mesenchymatischen Zellen eine gewisse Rolle spielen, indem sie sich zu Ketten verbinden, verschmelzen und auf diese Weise die Zahl der Muskelfasern vermehren (Fig. 9). Die Frage der Umwandlung von Muskelfasern in Bindegewebe scheint mir aus theoretischen Gründen nicht ohne Bedeutung zu sein. Vor allem liegt in der ganzen Angelegenheit der Muskelfaser¬ degeneration ein Beweis dafür, daß die Gestaltungsprozesse nicht 168 nur in der Bildung von Gewebselementen, die zum Aufbau dienen sollen, bestehen, sondern daß zur definitiven Ausgestaltung der Or¬ gane auch teilweise lokale Zerfallprozesse führen. Ferner beweist die Umsetzung von Muskelfasern in Bindegewebe, daß sogar noch differenzierte Gewebselemente mit einer der spezifischen Funk¬ tion angepaßten Struktur, sich in Zellen von ganz anders geartetem Bau und abweichender physiologischer Bestimmung umwandeln kön¬ nen. Wie ans experimentellen Versuchen Fälle von Regulierung durch Umdifferenzierung bekannt sind, — was sich in der mor¬ phologischen Nomenklatur oft mit Metaplasie deckt, — so sind auch hier in der Ontogenese solche Prozesse möglich. Schließlich soll noch ein Umstand hervorgehoben werden. Schon vorhin habe ich Beweise dafür angeführt, daß das mesenchymati- sche Gewebe in Muskelgewebe übergehen kann. Hier beobachten wir bei den weiteren morphogenetischen Prozessen eine umgekehrte Erscheinung, die lokale Umformung der Muskelfasern in Bindege¬ webe als ein Gewebe mesenchymatischen Charakters. Ohne hieraus weitgehende Schlüsse ziehen zu wollen, möchte ich nur hervorhe¬ ben, daß diese Erscheinungen lebhaft an die umkehrbaren Erschei¬ nungen erinnern, eine Tatsache, auf welche D ri e s ch in der expe¬ rimentellen Biologie auf Grund seiner Versuche mit Clavellina auf¬ merksam gemacht hat. Zusammenfassung der Untersuchungsergebnisse. 1. Die Muskelfaser der höheren Wirbeltiere ist ein Gebilde, welches mehreren im Syncytium verschmolzenen Zellen äquiva¬ lent ist. 2. Die Muskelfaser kann ein Derivat von Zellen sein, welche mehreren Myomeren angehört haben. 3. Das Verschwinden der Metamerie des Muskelsystems beruht auf der Verschmelzung von Myoblasten benachbarter Myomere mit¬ tels immer breiter werdender Plasmabrücken, auf welche Fibrillen aufwachsen. 4. Zur Verwischung der Metamerie des Muskelsystems tragen auch die mesenchymatischen Zellen bei, indem sie sich kettenweise anreihen und mittels zahlreicher Ausläufer mit der Brücke ver¬ binden. 5. Die kontraktilen Fibrillen sind entweder das Produkt eines einzigen Myoblasten (in diesem Falle wachsen sie selbständig in die anderen Myoblasten hinein, welche das Syncytium gebildet haben) 169 oder aber sie können ihren Ursprung zweien oder mehreren ein¬ zelnen Myoblasten verdanken (alsdann vereinigen sie sich mit ih¬ ren Enden nachträglich zu einer einzigen langen Fibrille). 6. Eine Fibrille kann das Produkt von muskelbildenden Zellen sein; die mehreren benachbarten Myomeren angehören. 7. Die in einem Myomer gebildete Fibrille kann selbständig auf das Zellengebiet benachbarter Myomeren hinüberwachsen, indem sie sich der bereits vorher gebildeten Plasmabrücken als Übergänge bedient. 8. Den Fibrillen kann eine gewisse Individualität zugeschrieben werden, die sich in folgenden Tatsachen zeigt: a) in der Fähigkeit, auf Gebiete hinüberzuwachsen, die außer¬ halb des Ortes ihrer ersten Herkunft liegen; b) in der Fähigkeit zum selbständigen Wachstum in Länge und Dicke; c) in der Fähigkeit zur selbständigen Vermehrung durch Spal¬ tung (Heide nhain, Maurer, Godlewski). 9. Die organogenetischen Prozesse führen zur Hyperproduktion des embryonalen Muskelgewebes. Ein Teil der embryonalen Mus¬ kelfasern unterliegt der Degeneration. Der andere Teil verwandelt sich durch Metaplasie in Bindegewebe. 10. Die Zunahme der Zahl der Muskelfasern kommt nicht nur durch Längsspaltung der Fasern (Felix) zustande, sondern auch durch Teilnahme der mesenchymatischen Zellen an der Bildung von Zellenketten, aus denen neue Muskelfasern entstehen. Aus der embryologischen Abteilung des anatomischen Instituts der Jagel- lonischen Universität zu Krakau. Erklärung der Abbildungen. Fig. 1. Sekundäres Myomer. Frontalschnitt. Die Cutisplatte hat sich bereits losgelöst. Bei a scheiden die Zellen aus dem epithelialen Verbände aus und wan¬ dern nach der Konkavseite des Bogens, wo sie sich zum Syncytium verbinden. (Huhn). Fig, 2. Ein Abschnitt aus dem schon ausgebildeten Syncytium. Oben sieht man noch ziemlich große freie Zwischenräume. Unten auf der Seite der Cutis¬ platte bereits kompakte Plasmamassen. Erste Fibrillen als einheitliche Plasma¬ fäden. Bei a, b, c sehen wir drei kurze Fäden, die sich miteinander zu einer Fi¬ brille verbinden. (Huhn, 6. Tag der Entwickelung). Fig. 3. Das Myomer zeigt eine einheitliche Plasmamasse. In derselben ver- 170 laufen Fibrillen. Viele von ihnen spalten sich in der Längsrichtung in mehrere Tochterfibrillen. Ganz in der Mitte laufen zwei Fibrillen einander parallel her. Wahrscheinlich haben sie sich soeben erst gespalten. Frontalschnitt. (Huhn, 5. Tag der Entwickelung). Fig. 4. Brückenbildung. Die Brücke ist noch sehr dünn. Auf derselben ein einheitlicher Plasmafaden, in situ gebildet, der sich an Fibrillen in den Myomeren anlegt. Im Myomer rechts eine pinselförmig gespreizte Fibrille. Frontalschnitt. Huhu, 6. Tag der Entwickelung. Fig. 5. Brücke vollständig ausgebildet. Der Spalt in der Mitte weist auf den eben beendeten Verschmelzungsprozeß zwischen den Myomeren hin. Auf der Brücke Karyokinese im Stadium des Muttersternes. Frontalschnitt. Huhn, 6. Tag der Ent¬ wickelung. Fig. 6. Mesenchyma tische Zellen, die an der Brückenbildung teilnehmen. Fron¬ talschnitt. Huhn, 6. Tag der Entwickelung. Fig. 7. ln das benachbarte Myomer hineinwachsende Fibrille. Frontalschnitt. Huhn, 5. Tag der Entwickelung. Fig. 8. Zwei in der Mitte der Brücke zusamtnenwachsende Fibrillen. In dem oberen Teil der Brücke verbinden sich mesenchymatische Zellen miteinander mit¬ tels Ausläufer, um die Brücke zu verbreitern. Frontabschnitt. Huhn. 7. Tag der Entwickelung. Fig. 9. Der Zuwachs von Muskelgewebe auf Kosten der aus der Verschmel¬ zung von mesenchymatischen Zellen resultierenden Fasern. In mesenchymatischen Zellen gebildete Fibrillen. Frontalschnitt. Huhn, 7. Tag der Entwickelung. Fig. 10. Produkte der Degeneration des Muskelgewebes. Frontalschnitt. Huhn, 8. Tag der Entwickelung. Fig, 11. Muskelfaser mit sich abspaltenden künftigen Zellen des Perimysiums. Bei a der im Begriff des Entreißens stehende Kern mit Plasma. Frontalschnitt. Huhn, 8. Tag der Entwickelung. Litteraturverzeichnis. 1. Bardeen Ch. R. Contributions to the Science of Medicine dedicated to W. H. Welch. Vol. IX of Johns Hopkins Hospital Reports. — 2. BarfurthD. Archiv für mikroskopische Anatomie, Bd. 29. 1887. — Bataillon E. Comptes Rendus de la Société de Biologie, 1892. — 4. Bocke. On the development of the myocard in Teleosts, 1901. — 5. Böhm-Davidoff. Lehrbuch der Histologie. — 6. Bonnet R. Lehrbuch der Entwickelungsgeschichte, 1907. — 7. Deiters. Arch, f. 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Mlodowslca. 171 1894. — 18. Heidenhain M. Anat. Anz. Bd. 16, 1899. — 19. Heidenhain M. Ibid. Bd. 20. — 20. Hoyer H. (iuu.). Bullet. Intern, de l’Acad. des Sc. de Cra- covie, 1901. — 21. Hoyer H. Histologia. — 22. Her twig R. Lehrbuch der Entwicklungsgeschichte, 1905. — 23. II er twig R. Handbuch der Entwicklungs¬ geschichte, 1906. — 24. Kästner S. Arch. f. Anat. u. Phys. 1892. — 25. von Kolli ker. Handbuch der Gewebelehre, 1889. — 26. Kollmann J. Archiv f. Anat. u. Phys. 1891 — 27. Krösing R. Virchow’s Archiv f. path. Anatomie. 128, 1892. — 28. Kupfer. Dissertationsrede, 1845. — 29. Mac Callum J. B. Anat. Anz. Bd. 18. 1897. — 30. Maurer F. Handbuch der vergl. u. experim. Entwicklungsgeschichte, 3. Bd., I. Teil, 1906 — 31. Maurer F. Morphol. Jahrb. Bd. 18, 1891. — 32. Ibid. Bd. 21. 1894. — 33. Marceau F. Ann. Sc. N. 1901. - 34. Mayer S. Anat. Anz. Bd. III. 1888. — 35. Ibidem. Bd. I. 1886. — 36. Me- ves F. Ibidem. Bd. 31. 1907. — 37. Rabl C. Morphol. Jahrb. XV. u XIX. 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Cette opinion fut adoptée par de nombreux auteurs; cependant les résultats obtenus plus tard par d’autres expérimentateurs ne plai¬ daient pas en sa faveur. Pour élucider cette question d’une façon définitive, nous avons exécuté une série de vingt deux expériences sur des chiens. La technique de ces expériences a été semblable à celle dont l’un de q K. v. Klecki, Über die Ausscheidung von Bakterien durch die Niere und die Beeinflussung- dieses Prozesses durch die Diurese. [Arch. f. exper. Pathologie und Pharmakologie , Bd. 39. 1897). 172 nous s’était servi dans ses études précédentes (cathétérisme perma¬ nent des uretères, dans la grande majorité des expériences; prélè¬ vement des urines de la vessie, dans quelques-unes). Nous avons étudié d’une façon tout à fait particulière une complication expéri¬ mentale dont l’étude n’était pas suffisamment approfondie dans les recherches antérieures et qui, constituant une cause d’erreur dans ces expériences, pouvait influencer leurs résultats; c’était notamment la présence dans les urines d’hématies; on les y trouvait très souvent en quantité minime qui cependant suffisait pour démontrer que dans ces expériences le passage de microbes circulant dans le sang pouvait se produire directement en dehors de la glande rénale, par une voie artificiellement créée. Nos vingt deux expériences ont mis en évidence la coïncidence du passage dans les urines de l’animal de microbes injectés dans les voies sanguines (B. Kiliense , B. coli commune, B. typhi, B. pyocyaneus , B. prodigiosum, Staphylococcus pyogenes aureus) avec la présence des éléments figurés du sang. Il est vrai que dans ces expériences la quantité du sang déversé dans les urines est souvent minime de sorte qu’il est impossible de dé¬ celer les hématies par un examen des urines à l’oeil nu, et même au microscope; mais on peut les constater facilement dans le sédi¬ ment des échantillons d’urines recueillis pour l’examen bactériolo¬ gique; ce sédiment était obtenu à l’aide d’un appareil centrifuge. La sédimentation des urines à l’aide de cet appareil et l’examen de ces sédiments au microscope, appliqués par nous d’une façon systé¬ matique dans nos expériences, permettent uniquement de se rendre compte de la fâcheuse complication qui peut modifier les résultats des expériences en question. La coïncidence qui ressort de ces ex¬ périences, des microbes dans les urines avec des hématies nous amène à la conclusion que le passage des microbes injectés dans le sang à travers la glande rénale intacte n’est pas démontré; les urines qui ne contiennent pas d’hématies ne renfermant pas non plus de microbes, il n’est pas probable que les microbes puissent traverser le rein normal et être éliminés avec les urines. L’étude de l’origine des hématies que nous trouvions dans les urines examinées a montré qu’elles ne provenaient pas de l’hémor¬ rhagie rénale mais bien des parois de l’uretère cathétérisé, notam¬ ment de la partie située au-dessus de l’endroit où la canule était fixée à demeure. De l’étude microscopique de la paroi de l’uretère il ressort que les hémorrhagies ne se faisaient pas toujours par la 173 rupture des vaisseaux sanguins; les hématies pouvaient aussi sortir par diapédèse des voies sanguines au-dessus de la ligature de l’ure- tère; ceci provient évidemment des rapports anatomiques du système vasculaire compliqué de cet organe. Institut de Pathologie Générale et Expérimentale de l’Université de Cracovie. 18. Badania doszuiadczalne ncid kilq ; morfologici krçtka bladego. — Etude expérimentale de la syphilis ; mor¬ phologie de Spirochaeta pallida. Mémoire de MM. FR. KRZYSZTAtOWICZ et M. SIEDLECKI m. c., présenté à la séance du 4 Novembre 1907. (Planches Y et VI). I. Rôle de Spirochaeta pallida dans l’étiologie de la syphilis. Jusqu’à ces derniers temps des travaux paraissent encore qui s’occupent de l’étiologie de la syphilis et de Spirochaeta pallida et qui décrivent d’une manière de plus en plus détaillée les divers caractères du parasite, bien que la découverte de S c h a u d i n n et Hoffmann ait été accueillie au début avec une grande méfiance. Ces auteurs eux -mêmes ont exprimé un certain doute dans leur premier mémoire, en disant: „nous sommes loin encore aujourd’hui de porter dès à présent un jugement définitif sur la valeur étio¬ logique de ce microorganisme jusqu’ici inconnu“. Les travaux des différents auteurs, de divers pays et de diverses nationalités, par¬ laient de plus en plus franchement, de plus en plus hardiment, en faveur de la valeur étiologique de Spirochaeta pallida ; de sorte qu’à l’heure actuelle, sauf quelques voix discordantes tout à fait exceptionnelles (Thesin, Schul tze, Saling), il n’y a per¬ sonne qui en doute; tout le monde s’attend à la découverte d’un procédé permettant de cultiver ces microorganismes. Quant à ce postulatum, il peut attendre encore longtemps sa réalisation; il est admis aussi pour beaucoup d’autres parasites (spirochètes en géné¬ ral, trypanosomes, parasites du sang) qui sont pourtant reconnus universellement pour facteurs étiologiques de plusieurs maladies. Aussi Neisser constate que la preuve de l’existence constante de 174 Spirochaeta pallida dans tout ce qui appartient à la syphilis et de sa présence exclusive dans la syphilis seule suffit pour le moment, et il ajoute: „à mon avis, cette preuve est, sans contredit, déjà suffisamment produite“. Il faut donc tout d’abord faire remarquer que la présence de Spirochaeta pallida a été constatée presque dans toutes les formes de lésions que Ton rencontre sur la peau, sur les muqueuses ou dans les organes internes, dans tous les stades de la syphilis. Les examens qui ont été faits par divers auteurs concernent des nombres variables de cas. Le pourcentage des résultats positifs était différent, selon les cas étudiés; pourtant presque tous les chercheurs y con¬ firment la présence de Spirochaeta pallida. Les données les plus nombreuses se rapportent aux accidents primitifs où différents auteurs trouvent, dans la plupart des cas, des quantités notables de spirochètes; ils les trouvent non seulement dans la sclérose initiale des organes génitaux chez les hommes et chez les femmes, mais aussi dans les accidents primitifs extra¬ génitaux, ainsi par ex.: Ko walewski et Csiky dans les chan¬ cres primitifs de la paupière, d’autres dans des infiltrations des lèvres de la bouche (Doutrelepont, Lipschütz, Roscher, Herxheim er, Hoffmann, Nicolas, Favre et André, Pas¬ calis, Rifle et Vockerodt, Siebert), sur la langue (Spi¬ tzer), sur la peau de l’abdomen (Hoffmann), sur les gencives (Gflas). Paschen a constaté de même la présence de Spirochaeta pallida dans le chancre induré de la portion vaginale de l’utérus. Launois et Laederich ont décrit dans un chancre phagédéni- que, à côté de Spirochaeta pallida , d’autres spirochètes de même que les bacilles fusiformes, comme nous l’avons mentionné, aussi dans un cas dans notre travail précédent. Quant aux lésions secondaires, tant de la première poussée éruptive que des récidives, les spirochètes ont été constatées le plus souvent et en plus grand nombre dans les papules hypertrophiques ulcéreuses (condylomata lata) des organes génitaux externes, dans des papules donc dont la surface est partiellement dépouillée d’épi¬ derme. Mais, en même temps, paraissaient aussi les études concer¬ nant les papules sèches, disséminées dans des régions diverses du corps, avec des résultats positifs, tomme celles de Rille, de de Souza et Pereira, de Spitzer, de Lipschütz, de Roscher, de Thibierge et Ravaut, de Wiens, de Bunch, de Kar- 175 wacki. de Berger et d’autres. Ces auteurs ont examiné le suc exprimé des papules sèches après l'enlèvement de l’épiderme super¬ ficiel, tandis que Levaditi et Petresco, de même que Nigris, provoquaient d’abord la formation d’un phlyctène à la surface de la lésion à l’aide d’un vésicatoire cantharidien. Hermann et Flexner recouraient dans le même but à l’ammoniaque, et Ro¬ senberger — au chloroforme. Ces examens des lésions syphilitiques fermées où les spirochètes ne peuvent venir du dehors, à côté de l’examen des ganglions lymphatiques et de celui du sang, constituent le détail le plus im¬ portant dans cette question. Car la constatation fréquente de la présence de Spirochaeta pallida dans ces cas est, jusqu’à présent, la preuve péremptoire de sa valeur étiologique. La possibilité de déceler le parasite, même dans des lésions qui ne sont pas ouvertes, est aussi d’une grande importance pour le clinicien parce qu’elle lui permet de faire le diagnostic dans des cas douteux ; aussi trouve-t-on de plus en plus souvent des publications consacrées à cette question. Wiens. Berger, Roscher affirment qu’ils font le diagnostic de la syphilis dans des cas douteux en se basant sur la constatation de Spirochaeta pallida dans les lésions suspectes et que cette épreuve microbiologique ne les a jamais trompés. Mühlens a reconnu la syphilis après avoir constaté, dans le suc d’un ganglion lymphatique, l’existence de Spirochaeta pallida chez un individu qui, au moment de l’examen, ne présentait guère d’autres symptômes ; ce n’était qu’ensuite que les lésions caractéristiques firent leur apparition et confirmèrent le diagnostic. Lydia Rabi- n o wits ch faisait l'examen microscopique dans les cas cliniques observés par Heller; elle ne savait point de quelles lésions pro¬ venaient les préparations examinées; pourtant le résultat positif de l’examen a été toujours d’accord avec le diagnostic clinique de la syphilis. Un de nous (Krz.) a constaté plusieurs fois la présence de Spirochaeta pallida dans des lésions dites secondaires qui n’étaient que soupçonnées d’être de nature syphilitique, et le diagnostic a été ainsi établi. En outre, le diagnostic de la syphilis a été une fois posé en se basant sur le résultat positif de la recherche de Spi¬ rochaeta poll, dans un chancre qui était complètement cicatrisé à la surface et qui longtemps n’a pas été suivi de l’apparition des lésions secondaires. Enfin, dans les syphilides vésiculeuses et pustuleuses, on a trou- 4 Bulletin III. 176 vé aussi Spirochaeta pallida en quantités différentes (Roscheq Buschke et Fischer, Grouven et Fabry, Kreibich, Sie- bert, Wolters, Polio et Fontana, Hoffmann, Lipschütz et d’autres). De même, sa présence a été constatée dans les plaques muqueuses de la bouche, du nez et des organes génitaux. Comme nous bavons déjà dit, l’examen des ganglions lympha¬ tiques, surtout des ganglions inguinaux, est aussi important pour apprécier la valeur étiologique des spirochètes. Il a été utilisé d’abord par Schaudinn et Hoffmann eux-mêmes; ensuite di¬ vers auteurs y ont trouvé Spirochaeta pallida en plus ou moins grand nombre de cas; Karwacki en donne 64 pour cent. Müh¬ len s démontre par son cas susmentionné que cet examen peut avoir une importance considérable dans des cas douteux. La recherche de Spirochaeta pallida dans le sang des syphiliti¬ ques a aussi une littérature assez riche. Les uns examinaient le sang pris directement des efflorescences cutanées: Ferré, Ploeger, Richard et Hunt, Baudi et Simonelli. Karwacki — le sang des taches de roséole, Flügel — des syphilides maculo- papuleuses, Nigris — des papules; les autres utilisaient le sang provenant des endroits de la peau où il n’y avait pas d’éruption,: mais pendant la période éruptive (Levaditi — au voisinage de l’éruption). Zabolotny, Raubitschek ont examiné le sang du doigt en pleine période d’éruption et y ont trouvé une quantité assez notable de spirochètes; Noegerath et S to ehe lin prenaient pour cet examen le sang veineux ou celui du lobule de l’oreille; Ferré, Nattan-Larrier et Bergeron, Wolters le prélevaient di¬ rectement dans une veine. Hoffmann a prouvé l’existence du virus de la syphilis dans le sang des malades en inoculant le sang frais à des singes chez lesquels il a obtenu des résultats positifs deux fois sur quatre inoculations. Lévy-Bing fut moins heureux, car il ne trouva pas de spirochètes dans le sang du doigt, ni dans celui des veines. La constatation des spirochètes dans le sédiment de l’urine a aussi quelque importance (Hirschberg, Dreyer et Toepel, Mac Lennan, Pasini). Doki et Tanaka les trouvent dans le liquide céphalo-rachidien d’une femme qui présentait des syphilides papuleuses, tandis que ce liquide chez des personnes saines ne con¬ tenait jamais de spirochètes. Pasini affirme que les spirochètes peuvent se trouver dans l’urine, dans la salive et dans la sueur 177 des enfants syphilitiques, de même que dans le sperme chez les adultes. On ne peut pourtant attacher beaucoup d’importance à la constatation de la présence de spirochètes dans l’urine ou dans la salive, parce qu’il est souvent impossible dans ces cas d’être bien sûr s’ils ne proviennent pas de quelques lésions syphilitiques laten¬ tes de la muqueuse des voies urinaires ou de la cavité buccale et pharyngée, et même s’ils n’ont pas passé dans l’urine, pendant l’émission de celle-ci, des lésions occupant les organes génitaux externes. Il y a aussi des travaux qui démontrent la présence de Spiro- chaeia pallida dans les lésions syphilitiques tardives. C’est Spitzer qui le premier l’a constaté dans les gommes cutanées, quoique le nombre de spirochètes y fût bien petit. Dudgeon en a trouvé une quantité notable dans une gomme ulcéreuse; Doutrelepont et Grouven ne sont arrivés au même résultat qu ’après de longues recherches. Il est plus facile de les constater dans les syphilides ulcéreuses de la syphilis maligne, ce que nous avons mentionné déjà dans nos travaux précédents. Si l’on se souvient de la pré¬ sence de Spirochaeta pallida dans les gommes des organes internes des enfants atteints d’hérédo-syphilis, il faut affirmer la présence de ces microorganismes aussi dans les lésions de la syphilis tar¬ dive, surtout lorsque les inoculations des gommes donnent chez des singes des résultats positifs (Finger et Landsteine r, Buschke et Fischer, Neisser). Enfin, l’examen non seulement de la peau, mais aussi des divers organes ne présentant pas de lésions macroscopiques chez les foetus syphilitiques ou chez les enfants nés avec des symptômes de la syphilis héréditaire, examen qui donne un résultat positif est, à côté des résultats susmentionnés, une preuve convaincante que Spiro¬ chaeta pallida se trouve dans toutes les lésions spécifiques, tant de la syphilis acquise primaire, secondaire ou tardive que de la sy¬ philis héréditaire. A côté de ces résultats positifs des recherches, si importants pour l’appréciation de la valeur étiologique de Spirochaeta pallida , nous trouvons aussi dans la littérature des recherches de contrôle avec des résultats négatifs. Plusieurs auteurs ont examiné à ce point de vue diverses lésions non syphilitiques et ont obtenu des résultats négatifs presque sans exception; quelques-uns étudiaient des cas nombreux (Sieb er t 46 cas, Oppenheim et Sachs 4* 178 42 cas). Les cas examinés se rapportaient à diverses affections cutanées de différentes régions du corps ainsi qu’à diverses affec¬ tions localisées surtout dans la peau ou la muqueuse des organes génitaux ou de la cavité buccale, dans des endroits donc où Ton peut trouver très souvent des spirochètes d’autres espèces. Voici une liste d’affections cutanées et muqueuses dont l’examen fut négatif: chancre mou, herpès génital, balanite, balano-posthite, condylomes acuminés, pus blennorrhagique, sécrétion vaginale, tuberculose de la peau et des muqueuses, épithéliomes. II. Recherche des spirochètes dans les lésions syphilitiques chez l’homme. Les matériaux que nous examinions x) se composaient principa¬ lement de plus d’une centaine de cas de diverses lésions syphiliti¬ ques, tant de la syphilis acquise et précoce dans les divers stades de la maladie que de la syphilis tardive et héréditaire. A côté de ces cas, nous avons noté l’examen de plusieurs cas d’affections vénériennes non syphilitiques, comme chancre mou, balanite, con¬ dylomes acuminés, tuberculose de la muqueuse, épithéliomes et ulcérations non syphilitiques de la muqueuse buccale. Nous ne donnons donc pas de tableaux cliniques de ces divers accidents syphilitiques primitifs, d’éruptions maculeuses, papuleuses, vésicu- leuses et pustuleuses, tant de celles de début que de celles de retour; nous constatons seulement, en général, que nous y trou¬ vions des spirochètes en nombre variable, avec une facilité plus ou moins grande, dans presque tous les cas. Dans la sclérose initiale, le nombre des spirochètes pâles qui s’y trouvaient a été d’habitude assez considérable et en dépendance de la durée de la lésion. En examinant les infiltrations toutes ré¬ centes, âgées de quelques jours, ulcérées seulement à la surface, on pouvait facilement trouver un grand nombre de spirochètes absolument régulières à spires assez aiguës et abruptes (fig. 1, 64). Ces spirochètes se distinguaient par une longueur assez notable et 1) Qu’il nous soit permis d’exprimer notre reconnaissance à M. le prof. Reiss et à M. le docteur Borzecki à qui nous sommes redevables de la plupart de nos matériaux. 179 par le nombre de spires, et ces caractères oscillaient très peu chez les divers individus trouvés. Il résulterait de nos études que cette grande quantité de spirochètes se maintient, dans les cas non traités, presque au même niveau pendant un certain laps de temps, qu’une pareille abondance persiste dans l’infiltration pendant tout le temps que celle-ci s’accroît et conserve sa forme primitive, caracté¬ ristique pour cette lésion. Du moment que l’infiltration se ramollit, après deux à trois semaines de durée, quelles que soient l’étendue et la qualité de la perte de substance à sa surface (nous parlons toujours des cas non traités), la quantité de spirochètes diminue graduellement, et leurs caractères changent aussi. Comme exemple, nous pouvons citer le chancre induré chez une femme, situé sur la grande lèvre, observé pour la premiere fois vers le 10-ème jour après son apparition (d’après le dire de la malade) et examiné par nous tous les 2—3 jours pendant 20 jours. Pen¬ dant les premiers quinze jours, l’examen montrait presque le même nombre de spirochètes qui, quoiqu’il diminuât un peu dans les derniers jours de cette quinzaine, a pu être constaté comme assez considérable le 15-ème jour encore; le 17-ème jour nous en avons trouvé à grand’peine un petit nombre dans la préparation, et le 20-ème jour il n’y en eut plus dans plusieurs grandes préparations examinées. Pendant tout ce temps, on ne lavait la lésion qu’à l’eau bouillie ou à la solution d’acide borique à 3 pour 100. Quand nous voyions la malade pour la première fois, l’infiltration était érodée superficiellement et recouverte d’une mince fausse membrane diphté- roïde. Cette érosion se nettoyait peu à peu, et dans les derniers jours de l’observation la lésion était recouverte de bourgeons gra¬ nuleux purs et sains, pendant que l’épiderme se réparait sur les bords. Ensuite, nos études nous ont appris que ni la qualité ni l’éten¬ due de la perte de substance dans l’accident primitif n’exercent d’influence sur le nombre de spirochètes. Les chancres sales, pro¬ fonds, mais âgés de quelques semaines, donnaient un liquide qui renfermait, à côté d’autres microbes abondants, très peu de Spiro- chaeta pallida . D’autres exulcérations superficielles, à peine suin¬ tantes, dont il était plus difficile d’exprimer un peu de liquide séro -sanguinolent, mais qui duraient depuis un temps plus court, nous donnaient aisément des préparations avec un nombre considé¬ rable de Spirochaeta pallida. Le facteur le plus important donc, 180 dont dépendait le nombre de spirochètes, était Tancienneté plus ou moins grande de l’infiltration. Le siège de la lésion ne modifiait pas non plus le nombre des spirochètes. Le chancre induré des lèvres de la bouche donnait des préparations aussi riches en Spiro chaeta pallida que celui des gran¬ des lèvres de la vulve, du prépuce ou de la peau de l’abdomen. L’emploi des antiseptiques semblait exercer une influence sur le nombre des spirochètes qui se trouvaient dans le liquide exprimé de l’infiltration. Quelques lavages avec une solution de sublimé agissaient d’une telle manière que, dans les préparations prélevées après le lavage, on ne trouvait presque pas de spirochètes. Si ce¬ pendant, pendant quelques jours après des lavages pareils, on cessait d employer le sublimé, en ne se servant que de l’eau bouillie, le nombre de spirochètes dans le liquide exprimé augmentait consi¬ dérablement. Il n’y a donc pas de doute que c’est le sublimé qui exerçait une influence sur le développement des spirochètes ; il vient cependant un soupçon à l’esprit que cette influence ne se limite qu’aux couches superficielles et que. par conséquent, les spi¬ rochètes se sont développées dans les couches plus profondément situées d’où il a été plus difficile de les faire sortir au dehors par pression. Or, cela serait confirmé par la circonstance susmentionnée que bientôt après la suppression du sublimé on pouvait trouver de nouveau les spirochètes dans le liquide exprimé. L’âge d’une lésion syphilitique quelconque, non seulement de l’accident primitif, est d’une si grande importance à ce point de vue que, même dans des papules sèches, il est facile de constater les spirochètes si elles sont examinées bientôt après leur apparition. Le nombre de Spirochaeta pallida , à vrai dire, n’v est pas aussi considérable que dans l’accident primitif, mais tout de même on peut trouver les spirochètes en quantité beaucoup plus grande dans des papules même petites, mais récentes, que dans des papules plus grandes, mais plus anciennes. Il est bien facile de les constater chez le même individu, si l’éruption n’apparaît que peu à peu: les papules tout récemment formées contiennent une quantité de spi¬ rochètes facile à constater, tandis que dans les papules qui se sont déjà modifiées il est très difficile d’en trouver. La même remarque doit être rapportée aux éruptions pustuleuses et vésiculeuses, et même aux syphilides à petites papules, très tenaces, péripilaires (syphilides lichénoïdes). 181 Dans les syphilides papulo-érosives (condylomata lata) dont le siège de prédilection est autour des orifices naturels de l'organisme, tant sur les muqueuses que sur la peau, le nombre de Spirochaeta pallida était presque toujours aussi considérable que dans les acci¬ dents primitifs et d'habitude franchement plus grand que dans les papules sèches. Nous avons constaté cette particularité dans toute une série de lésions pareilles qui siégaient surtout sur la vulve chez la femme, au pourtour de l’anus et sur la commissure labiale chez les deux sexes, de même que sur le scrotum. Dans ces pa¬ pules hypertrophiées ulcérées, le grand nombre de spirochètes per¬ sistait plus longtemps que dans les papules sèches; il diminuait con¬ sidérablement lorsque ces exulcérations se recouvraient d'épiderme. Cette circonstance serait donc en opposition avec ce que nous avons dit ci-dessus que la dénudation de la lésion n'influe guère sur le nombre des spirochètes. La contradiction cependant nous semble seulement apparente; car ces papules, que nous appelons condylo¬ mes plats, se forment aux endroits irrités, hyperhémiés, tandis que sur le reste de la surface cutanée il n'existe très souvent qu'une éruption maculeuse. Ce n'est pas donc l'ulcération, d'ailleurs très superficielle, de l'épiderme proliféré, mais la circonstance que cet endroit de la peau est constamment irrité, qu'il se trouve dans des conditions particulières d'humidité, de chaleur, de congestion, qui semble être la cause de l’existence à cet endroit de conditions beau¬ coup plus favorables au développement de tous les parasites. Il se peut aussi que le développement des bactéries pyogènes contribue à la reproduction plus rapide des spirochètes dans des tissus ainsi modifiés. Enfin, on peut aussi supposer que les spirochètes réfrin¬ gents et les bacilles fusiformes, que l’on trouve toujours dans ces formes de lésions, puissent avoir une certaine importance à ce point de vue. Mais beaucoup plus tôt que le changement du nombre de spi¬ rochètes apparaît le changement de leur aspect. Nous avons men¬ tionné déjà que, dans les chancres récents, les spirochètes pâles se ressemblent toutes beaucoup, et c'est par la longueur ainsi que par l'épaisseur, la forme des spires et leur disposition. Souvent, très vite, car déjà après quelques jours, on peut apercevoir, à côté des individus typiques, des formes qui en diffèrent et dont nous allons nous occuper dans la suite de ce travail (fig. 2 et suiv.). Ici nous signalons seulement que cette différence concerne en première ligne leur disposition. Tandis que dans les chancres récents nous trouvons les spirochètes avec les spires disposées le long d’une ligne droite, avec le temps nous constatons de plus en plus l’existence d’indi¬ vidus infléchis en arc ou en crochet. De même, tandis que dans les lésions récentes nous rencontrons les spirochètes presque d’une même longueur, dans les préparations des mêmes lésions, mais plus âgées, leur longueur varie souvent d’une manière très prononcée. En partie y contribuent aussi les formes divisées longitudinalement, mais incomplètement séparées l’une de l’autre ou unies l’une à l’autre, et qui forment une longue ligne de spirochètes composée de 2 — 3 individus. Le genre et la qualité des spires subissent aussi quelques modi¬ fications. Dans des formes récentes, les spires sont d’habitude ab¬ ruptes, comme les ont décrites Schaudinn et Hoffmann, peti¬ tes, serrées, mais presque égales les unes aux autres, d’un pôle à l’autre. Dans des lésions qui durent déjà depuis quelque temps, les spires deviennent d’abord inégales, plus grandes et plus petites, plus ou moins abruptes. Dans les préparations ultérieures des mê¬ mes lésions, on voit de moins en moins de spirochètes typiques et de plus en plus de celles qui sont rectilignes sur une certaine éten¬ due de leur longueur. Si l’on tient compte enfin de ce que la largeur de Spirochaeta pallida varie aussi considérablement, que dans des lésions plus an¬ ciennes nous rencontrons des spirochètes de formes très modifiées, nous devons conclure que les spirochètes peuvent subir, dans l’évo¬ lution de la maladie, des changements dont nous parlerons dans la partie morphologique. III. Syphilis expérimentale. Nous nous sommes décidés à faire des inoculations à des singes dans l’espoir de pouvoir, en étudiant les lésions provoquées chez ceux- ci, observer plus facilement toutes les formes de développement et confirmer l’existence des diverses formes et des métamorphoses de Spirochaeta pallida que nous avions trouvées dans les lésions syphi¬ litiques chez l’homme. Ces expériences ne nous ont pas donné tous les résultats attendus; elles nous ont permis cependant de constater beaucoup de détails dans la morphologie de Spirochaeta pallida et 183 elles nous ont fait connaître en même temps les symptômes de la syphilis expérimentale qui, même chez les singes inférieurs, peut apparaître d'une manière très nette. Pour les inoculations nous avons utilisé 10 singes du genre Macaque (Mac. cynomolgus, M. rhesus, M. sinicus) et un singe du genre Cercopithèque. La matière à inoculer était prélevée par nous de lésions différentes: d'accidents primitifs, d'une papule sèche de la syphilis récente, de condylomes plats, d’éruption papuleuse d'un enfant né vivant de parents syphilitiques, enfin de l'infiltration qui avait apparu chez un singe après qu'il eut été inoculé avec le pro¬ duit de raclage d’une papule sèche. Comme lieu d'inoculation nous avons choisi les paupières, surtout leur bord et, en quelques cas, outre la paupière, le prépuce ou la vulve. Nous avons choisi le bord des paupières pour y faire des inocu¬ lations en suivant les expériences d'autres auteurs, de Thibierge et Ravaut en particulier, qui ont montré que, tandis que chez les mêmes singes il n'y avait pas de réaction sur d'autres lieux d'ino¬ culation, la lésion spécifique apparaissait sur le bord des paupières. La même chose est attestée par d'autres auteurs, chez les singes inférieurs en particulier (Neisser, Finger et Landsteine r). Nos expériences l'ont confirmée aussi, car les lésions spécifiques apparaissaient après l'inoculation sur les paupières chez les mêmes individus chez lesquels échouaient les inoculations sur les organes génitaux. Nous inoculions le virus syphilitique non seulement en faisant pénétrer aux endroits susmentionnés le sérum à l'aide de frictions, mais aussi en mettant le produit de raclage de la lésion syphiliti¬ que dans une petite poche faite à l’aide d'une incision sur le bord de la paupière où la peau se continue avec la muqueuse. A cet égard, nous avons profité aussi de l'expérience des auteurs qui avaient traité ce sujet (Neisser, Finger et Landsteine r; Kraus) et qui conseillent de faire des incisions plus profondes, des poches dans la peau, pour y inoculer des fragments de tissus ou le suc exprimé. Avant d'en prendre la matière à inoculer, on nettoyait soigneu¬ sement les lésions suintantes (chancres, condylomes) à l'eau salée physiologique stérilisée; les papules sèches, outre le lavage à l'eau et au savon, étaient encore frottées avec un mélange d'alcool et d'éther. Le lieu d'inoculation était désinfecté de la même manière; 184 en général, nous ayons tâché, autant qu’il était possible, d’exécuter d’une manière aseptique toutes les manipulations 1). Pour rendre possible la pratique des inoculations, nous anesthésions les animaux à l’aide du chloroforme, ce que les singes supportaient bien. Enfin nous devons ajouter que nous avons toujours examiné la matière à inoculer au point de vue de la présence de Spirochaeta pallida et que nous n’avons fait l’inoculation qu’au cas du résultat positif de cet examen. Sur 11 animaux inoculés, deux singes sont morts de tuberculose généralisée peu de temps (un mois environ) après l’inoculation; nous n’en parlerons donc point dans notre compte rendu. Des 9 singes qui ont survécu, chez l’un (Mac. cynomolgus N° 1) l’inoculation a complètement échoué, car sur le bord palpébral, au point d’inoculation, n’a apparu chez lui qu’une légère rougeur qui a disparu bientôt. Deux mois après, nous avons obtenu chez lé même singe, après une nouvelle inoculation, une réaction nette sur la paupière, nous considérons donc comme cause du premier in¬ succès une faute de technique (inoculation superficielle). Outre ce singe, chez deux autres encore le résultat n’était pas complet de sorte que nous le considérons comme douteux. Dans un de ces cas (N° 6), un oedème assez notable de toute la paupière a apparu, pourtant sans infiltration limitée; cet oedème a disparu, sans laisser trace, après quelques jours, et l’examen de la sérosité exprimée de cette lésion n’a pas constaté la présence de spirochètes. Chez l’autre singe (N° 9) chez lequel le résultat d’inoculation était aussi douteux, après l’inoculation du produit de raclage d’une infil¬ tration qui existait sur la paupière d’un autre singe, a apparu une petite papule qui, six semaines après, à partir du jour de l’inocu¬ lation, est devenue presque invisible. La recherche de Spirochaeta pallida nous a donné, dans ce cas aussi, un résultat négatif. Il n’y a donc que six sur neuf singes dont l’inoculation nous ait donné un résultat tout à fait positif. Si nous comparons nos résultats, quant au nombre des cas où l’inoculation a été positive, avec ceux des autres auteurs, nous pouvons constater qu’ils n’ont pas été plus mauvais que ceux de 1) En faisant les inoculations, nous avons profité plusieurs fois de l’assis¬ tance de M. le docteur Stopczanski que nous remercions ici sincèrement pour son obligeance. 185 Metchnikoff et Roux, de Finger et Landsteiner et n'ont différé qu'un peu, à notre désavantage, des résultats obtenus par Neisser, Thibierge et Ravaut, chez les singes inférieurs. Les plaies résultant de l'inoculation se cicatrisaient rapidement sans suppurer; elles se recouvraient seulement d'une croûte fine qui tombait après une semaine environ, presque sans laisser trace. La durée d'incubation de la lésion qui se formait après l'inocu¬ lation n'était pas la même dans tous les cas, comme d'ailleurs tous les auteurs le signalent dans leurs expériences. Nicolle a obtenu des papules après 15 — 19 jours dans trois cas de l’inoculation chez des macaques (Mac. sinicus). Metchnikoff et Roux don¬ nent, comme durée d’incubation, 22 à 37 jours, 29 jours en moyenne, Neisser — 15 à 65 jours, le plus souvent cependant de 3 à 5 semaines; Finger et Landstein er donnent 10 jours comme minimum, 42 jours comme maximum et 22 jours en moyenne. Thibie rge et Ravaut ont constaté des lésions 20 à 35 jours après l'inoculation, enfin Kraus considère 20 jours en moyenne comme le temps d’apparition des lésions, en constatant, d'accord avec Neisser, que celles-ci ne se montrent jamais avant quinze jours. Ces différences, d'ailleurs pas trop prononcées, viennent pro¬ bablement de ce que le début de la lésion n'est pas déterminé de la même manière. Finger fixait le début de la lésion déjà au moment d'apparition d'une rougeur, même insignifiante, tandis que Neisser ne considère comme lésion caractéristique que la papule bien nette. Dans nos expériences, nous ne notions le temps d'apparition d’une lésion qu'alors que, chez un singe vu dans sa cage, regardé donc à une certaine distance, on pouvait apercevoir un oedème bien apparent. Ainsi, nous avons observé l’infiltration sur la paupière le plus tôt le 19-ème jour après l'inoculation et le plus tard — après un mois, nous pouvons donc désigner en moyenne le 23-ème jour après l'inoculation comme le moment d'apparition d'une lésion syphilitique franche. Le résultat positif consistait dans l'apparition, au point d'inocula¬ tion, d'une petite papule, recouverte d’une squame dont l'arrachement laissait voir une surface luisante et rouge, mais lisse, sans érosion. Nous obtenions donc les lésions que décrivent Thibierge et Ravaut, tandis que Finger et Landsteiner parlent, au con¬ traire. de l’apparition d'une croûte dont l'avulsion faisait voir des 186 érosions plates à contour net. La papule qui avait apparu après- l'inoculation était, dans tous nos cas, un peu plus dure que les tissus avoisinants. Il est cependant impossible de parler ici d’une induration aussi prononcée que dans l’accident primitif chez l’homme; il y existe une infiltration qui se laisse sentir dans la peau sous la forme de papule, comme Thibierge et Ravaut. Finger, Kraus, N ei s s er le constatent à l’aide d’examen histologique, ce dont nous nous sommes assurés nous-mêmes dans un cas. Les lésions de ce genre, obtenues après l’inoculation, se modi¬ fiaient dans nos cas en quelques semaines. Mais nous devons dé¬ clarer franchement que ces modifications étaient très différentes dans deux groupes de cas. Dans l’un (3 cas), la lésion n’augmen¬ tait que très peu pendant 2 à 3 semaines à partir du moment de son apparition, et ce n’est qu’ensuite qu’elle commençait à se mo¬ difier, en se colorant en jaune rouge plus intense et en diminuant de volume, pendant que la surface de la lésion se desquamait d’une façon apparente. Dans le second groupe des cas (aussi 3 cas), les lésions qui s’étaient formées après l’inoculation se modifiaient d’une façon toute différente. Tandis que, dans le premier groupe, l’accident primitif n’augmentait que très peu, dans le second groupe des cas, les lésions s’accroissaient pendant quelques semaines considérablement, en s’éten¬ dant d’habitude sur toute la longueur du bord de la paupière. Dans cette phase de son développement suprême, la lésion était composée de papules isolées ayant les mêmes caractères que la papule primitive, mais plus saillantes et recouvertes d’une croûte squa¬ meuse au-dessous de laquelle on apercevait une surface lisse et luisante. La résolution de la lésion demandait aussi un laps de temps beaucoup plus long dans ces cas que dans ceux du premier groupe. Dans un cas, trois mois après l’apparition de l’accident primitif, la lésion, bien que déjà en voie de résolution, était encore apparente. Dans un autre cas, dix semaines après le début de la lésion, l’in¬ filtration était si développée que l’on en a enlevé un fragment pour l’inoculer à un autre singe et on a obtenu un résultat positif, bien que plus faible. Dans ce cas, cinq mois après le moment d’appari¬ tion de la lésion, celle-ci. plus petite et plus plate à vrai dire, occupait encore le bord de la paupière. Le troisième cas présente dans son évolution tant de particu- 187 larités intéressantes que nous le décrirons d’une manière un peu plus détaillée. Le singe ( Macacus rhesus , N° 4) a été inoculé le 24 mai 1906 sur le bord de la paupière gauche et sur la face interne du pré¬ puce. Pour cette inoculation, nous avons utilisé le produit de raclage d’un chancre de la lèvre de la bouche. Le 20 juin on a noté que depuis quelques jours une rougeur de la paupière avait été aper¬ çue; on peut donc fixer le début de la lésion à 20 jours environ après l’inoculation. A l’examen plus minutieux, après avoir endormi le singe, nous avons constaté chez l’animal, sur le bord palpébral, une papule bien nette, de la grosseur d’un grain de mil. Quinze jours plus tard la lésion était plus grande, plus diffuse et recou¬ verte d’une squame dont l’avulsion laissait voir une surface fran¬ chement rouge, luisante et sèche. Un mois plus tard la lésion pri¬ mitive s’est accrue considérablement ; trois mois après l’inocula¬ tion, elle occupait toute l’étendue du bord de la paupière. Cette lésion s’élevait alors au-dessus de la surface de la peau avoisinante, elle était de couleur rose, à surface moins lisse qu’auparavant, et elle s’étendait, sous forme d’une bande d’inégale largeur, sur tout le bord de la paupière. Elle ne faisait donc pas l’impression d’une infiltration homogène qui occuperait toute l’épaisseur de la peau de la paupière et, en partie, de la muqueuse à son bord, mais d’une infiltration composée de papules isolées de dimen¬ sions différentes qui étaient situées d’une manière serrée, les unes à côté des autres. Cette grande lésion demeurait presque sans modification pendant longtemps (deux mois environ) de sorte qu’en novembre de la même année, c’est-à-dire environ six mois après l’inoculation, nous avons noté presque le même tableau. A partir de ce moment à peu près, les napules ont commencé à diminuer et à s’aplatir, mais l’absorption de l’infiltration avançait si lentement que la réso¬ lution de cette lésion durait encore cinq mois environ. Au mois de mai de l’année suivante (1907), quand au bord de la paupière il n’y avait qu’une trace de la lésion, nous avons re¬ marqué une rougeur légère sur la portion supérieure de la même paupière au-dessous du sourcil et, quelques semaines plus tard, trois papules rangées en série et séparées l’une de l’autre par des petits ponts d’une peau tout à fait normale. Ces petites papules qui atteig¬ naient la grosseur d’une lentille et qui étaient d’abord sèches et 188 peu élevées, augmentaient peu à peu de volume et prenaient une forme plus diffuse. Le 20 septembre 1907 (seize mois après l’ino¬ culation), quand on exécutait la photographie reproduite dans ce travail (fig. 58), le tableau était suivant: sur la paupière gauche, à sa partie supérieure au-dessous de sourcil, on voit trois lésions plates, peu élevées au-dessus de la peau avoisinante; celle du milieu est la plus grande, des dimensions d’un petit haricot, les deux latérales sont de la grosseur d’une lentille; celles-ci sont tout à fait sèches, comme effondrées, d’une couleur plus jaune, tandis que celle du milieu est légèrement saillante, d’une couleur franchement rouge, à surface en partie dépouillée d’épiderme et suintante; la grande lésion est légèrement déprimée, ses bords sont un peu élevés et nettement délimités de la peau avoisinante. Dans leur ensemble, ces papules ne donnent pas l’impression des papules de la syphilis récente (syphilis papulosa), mais plutôt des papules syphilitiques que l’on rencontre d’habitude dans les périodes plus tardives ou dans la syphilis maligne (syph. papulosa erosiva serpiginosa ). Les ganglions du cou. des aisselles et des aines, et même les ganglions épitrochléens se laissent sentir aisément au tou¬ cher en nombre assez considérable et sont d’u ne du¬ reté moyenne. Un mois plus tard (à la fin du mois d’octobre) les lésions sus¬ mentionnées se sont fondues en une seule et se sont rapprochées davantage de l’angle interne de l’oeil. La surface de cette lésion était recouverte d’une croûte dont l’arrachement a fait sourdre un peu de sang (fig. 59). Nous devons enfin ajouter que, le 28 septembre 1906, avec des produits de raclage de l’accident primitif de la paupière du singe décrit ci-dessus, nous avons inoculé un autre singe (Mac. cynomolgus N° 10). Après 28 jours, sur le bord de la paupière de l’animal inoculé apparut une infiltration bien apparente, quoi¬ que petite, dont on a retiré par expression un liquide c o n t e- nant Spirochaeta pallida. Cette lésion a atteint les dimensions d’une lentille et a persisté pendant six semaines environ ; nous l’avons mise dans le groupe de la forme abortive. En parcourant la littérature qui s’y rapporte, on peut conclure que les divers auteurs obtenaient, à la suite de l’inoculation de la. syphilis aux singes inférieurs, des lésions bien apparentes, mais 189 éphémères dans la plupart des cas. Tant Neisser, Metchnikoff et Roux que Finger et Landsteine r, Kraus. Thibierge et Ravaut parlent de papules dont la durée était très courte, de même que d’infiltrations qui s’étendaient, en occupant souvent toute la paupière, (J’est pourquoi, dans nos cas, la division en deux types est bien fondée. Un de ces types comprend les lésions passa¬ gères qui, eu égard à leur peu de durée et à leur prompte résolu¬ tion, nous feraient incliner à admettre la forme abortive des lésions. Dans l’autre type des cas, la réaction qui y apparaît après l’inocu¬ lation pourrait être appelée chronique. La différence fondamentale de ces deux groupes consiste dans l’évolution de la lésion, car dans les cas du deuxième type la papule, une fois formée, s’étend au voisinage le plus proche, immédiatement à côté de celle-ci apparaît un nombre plus grand de papules qui deviennent plus saillantes, plus grandes et beaucoup plus durables que la papule unique qui atteint vite son apogée et disparaît vite. Nous apprécions la nature syphilitique de ces lésions aujourd’hui autrement qu’on ne le faisait dans les études de début quand Spi¬ rochaeta pallida n’était pas connue. R. Kraus a raison lorsqu’il en dit que „ce n’est que la constatation des spirochètes dans les tissus qui peut être à présent la preuve de l’inoculation réussie“. Aussi, dans nos cas, avons-nous tenu surtout à avoir cette preuve. Dans chaque cas donc nous avons fait des recherches très vétilleuses de Spirochaeta pallida dans nos préparations. En nous appuyant sur ces recherches, nous pouvons affirmer la présence de Spirochaeta pallida dans tous les cas de la syphilis chez des singes, tant dans les formes abortives des lé¬ sions que dans les chroniques. Les spirochètes pâles que l’on trouvait chez les singes se com¬ portaient d’une manière variable. D’abord, en comparaison des lésions chez l’homme, elles étaient peu nombreuses dans toutes les préparations: nous en trouvions moins dans les cas de la forme abortive, un peu plus dans le groupe des lésions plus apparentes. Quant à leur aspect, les unes des spirochètes trouvées ne différaient en rien de ces spirochètes typiques que l’on rencontre d’habitude chez l’homme (v. la phot.); les autres, à côté de celles-là, avaient des spires moins égales et les contours du corps moins nets. En outre, dans le suc exprimé des lésions chez les singes nous en trouvions beaucoup d’autres formes dont nous parlerons dans la suite de ce 190 travail; jamais cependant nous n’avons trouvé de spirochètes d’une autre espèce. Parmi les auteurs qui se sont occupés de l’inoculation de la syphilis aux singes, les suivants ont constaté la présence de Spi- rochaeta pallida dans les lésions causées par l’inoculation chez les macaques: Metchnikoff et Roux, Kraus et Pranschoff, Hoffmann, Neisser, Schaudinn, Buschke et Fischer, Ils trouvaient ces spirochètes non seulement dans les cas où l’ino¬ culation a été faite avec des produits des lésions humaines, mais aussi alors que la lésion chez un singe avait apparu après l’inocu¬ lation du produit d’une lésion d’un autre singe, ce que nous pouvons confirmer aussi dans nos cas. Même le passage du virus par toute une série d’animaux a permis de constater la présence de Spiro- chaeta pallida (Thibierge, Ravaut et Le Sourd après la troi¬ sième inoculation, Finger et Landsteiner à la douzième). Les lésions qui se sont formées dans le cas décrit par nous plus haut en détail démontrent que dans quelques cas d’inoculation réussie il peut apparaître, même chez les singes inférieurs, une in¬ fection qui doit être considérée comme plus généralisée qu’elle ne se rencontre d’habitude. Nous trouvons des cas pareils mentionnés chez les divers auteurs. Zabolotny parle d’éruptions passagères chez les singes inférieurs (Cynocephalus babouin). Siegel a pré¬ senté un singe inoculé (Macacus rhesus) chez lequel des papules suintantes ont apparu aux extrémités inférieures et aux fesses. Ces deux auteurs n’ont donné aucune preuve que les lésions obser¬ vées fussent réellement syphilitiques. Neisser qui a eu l’occasion d’observer un nombre si considérable de singes de diverses espèces a donc raison lorsqu’il dit que chez ces animaux diverses efflores¬ cences éruptives et impétigineuses apparaissent très souvent sur la peau, surtout quand ils se trouvent dans des conditions d’exis¬ tence moins favorables. Cet auteur cependant, ainsi que Finger et Landsteiner, Metchnikoff et Roux, Hoffmann, Kraus, Brüning, Ehrmann, décrivent l’apparition d’éruptions dans le voisinage de l’accident primitif en voie de résolution ou même déjà cicatrisé. Neisser et presque tous les auteurs susmentionnés parlent des récidives régionales sous la forme annulaire serpigineuse qui est connue aussi chez l’homme sous le nom d’infection régionale (Lang), ou bien sous celui de proliférations locales in situ (Hallopeau). 191 N ei s s er décrit même une éruption pareille qui a récidivé à deux reprises: une fois 44 et une deuxième fois 214 jours après la ci¬ catrisation de l’accident primitif. Dans notre cas aussi il ne peut être question que de lésions régionales semblables, mais même alors ce cas doit être considéré comme exceptionnel. Car il faut rappeler que l’accident primitif s’était étendu déjà, dans ce cas, considérablement, de sorte que les papules secondaires sur le bord de la paupière qui apparaissaient peu à peu graduellement, et qui ont persisté si longtemps, doivent être considérées comme infection régionale. Ce n’est qu’un an après l’inoculation que s’est développée la lésion qui a pris la forme ser- pigineuse, et qui se présente comme une seconde récidive de l’in¬ fection dans les parties avoisinantes de l’accident primitif. Une particularité importante, dans ce cas, est constituée par la tumé¬ faction des ganglions lymphatiques dans diverses régions du corps, ce qui nous porterait à supposer que l’infection ait été, dans ce cas, générale. Nous savons des expériences de Neisser que l’inoculation des organes internes des singes inférieurs donnait des résultats positifs, ce qui prouve qu’en réalité une généralisation du virus peut se produire même chez les singes de cette espèce. Schaudinn a trouvé même des spirochètes dans la rate et dans la moelle des os chez un macaque 7 mois après l’inoculation. Zabolotny a dé¬ montré leur présence dans les organes internes du Cyyiocephale ba¬ bouin . R. Kraus cependant exprime quelques doutes si la géné¬ ralisation du virus chez les singes inférieurs serait une manifesta¬ tion de l’infection générale; et, quoique Neisser soit enclin à considérer ces singes comme syphilitiques, Kraus dit seulement, en éliminant l’infection générale, que les singes inférieurs ne sont que „les porteurs des spirochètes“ (Spiroehätenträge*r), car, d’après lui, il n’y a pas de symptômes cliniques ni anatomiques de l’infection. Notre cas donc plaide plutôt pour l’opinion de Neisser que même chez les singes inférieurs une généralisation du virus peut se produire. L’éruption qui a apparu, dans ce cas, dans le voisi¬ nage du point d’inoculation prouve que nous y avons affaire à des manifestations régionales, mais elle n’exclut point que le virus existe dans toute l’économie, surtout si nous nous rappelons l’état des ganglions lymphatiques, malgré l’absence de toute manifesta- 5 Bulletin III. 192 tion cutanée. Car on peut affirmer péremptoirement avec Neisser que les observations cliniques ne suffisent pas pour constater l’état réel de l’extension du virus dans l’économie. Et la durée d’incuba¬ tion des lésions (un an après l’inoculation), au moment où l’accident primitif, de même que les papules avoisinantes, ont disparu tout à fait, parlerait aussi pour la généralisation du virus, tandis que l’apparition de l’éruption aux environs de l’endroit où l’accident primitif était antérieurement situé ne prouverait qu’uue accumula¬ tion plus considérable ou un développement plus intense des para¬ sites à cet endroit. Enfin, la manière d’être des spirochètes et surtout leur nombre pourraient servir aussi d’indice. Tandis que dans l’accident primitif le nombre des spirochètes typiques était très insignifiant, car dans plusieurs préparations nous n’en avons trouvé que quelques-unes, dans chaque préparation on a pu trouver quelques spirochètes lorsque la lésion s’était considérablement étendue, et dans les lésions ulté¬ rieures le nombre des spirochètes était aussi plus considérable que primitivement ; à côté de spirochètes typiques on y rencontrait plusieurs autres formes que nous décrirons plus loin dans la partie morphologique. Outre les expériences susmentionnées, nous avons inoculé à un singe (Mac. cynomolgus ) des spirochètes de la fièvre récurrente (spirochètes d’ Obermeyer) dont nous sommes redevables à l’obligeance de notre collègue M. le docteur Malinowski de Varsovie, ce dont nous le remercions vivement. Ces spirochètes provenaient du sang des malades atteints de fièvre récurrente qui sévissait épidé- miquement ce printemps à Varsovie. Le singe susmentionné a fait la maladie à deux rechutes, dont chacune durait quelques jours en se dissipant enfin au milieu de symptômes de prostration. Pour faire la comparaison, nous avons prié aussi M. le docteur Plaut de Hambourg de nous envoyer de l’Institut des maladies exotiques (Institut für Tropenkrankheiten) un peu de sang d’oie qui contînt Spirochaeta gallinarum, ce qu’il fit. Qu’il nous soit permis de lui exprimer notre sincère reconnaissance pour cette obligeance. Le spécimen de sang reçu de Hambourg a été inoculé à une oie dont le sang a été injecté ensuite à d’autres oies et à des poules. 193 IV. Méthodes de recherche. Pour étudier les détails de structure de Spirochaeta pallida et les changements qui s’y produisent, nous avons tâché d’employer toujours, dans tous les cas, les mêmes procédés d’exécution des préparations et de leur coloration. Les accidents primitifs ulcérés, les condylomes plats et les lé¬ sions ouvertes, en général, étaient lavés d’abord à l’eau stérilisée ou à une solution de chlorure de sodium, tandis que les efflores¬ cences sèches, comme papules, ou fermées, comme pustules et gom¬ mes, étaient nettoyées à l’eau et au savon, et ensuite au mélange d’alcool et d’éther. Nous prélevions des lésions ouvertes un liquide clair, légèrement sanguinolent, que nous faisions sortir en compri¬ mant le pourtour de la lésion, et nous l’étalions sur des lames porte-objets avec une spatule en platine. Nous exprimions de la même façon le suc des tissus des lésions syphilitiques compliquées après en avoir enlevé les bulles, les pustules ou les croûtes et après les avoir lavés au liquide stérilisé. Du bord des gommes et des ganglions, le suc était aspiré à l’aide de la séringue de Pravaz. Des papules sèches le liquide à examiner était obtenu en y pro¬ voquant la formation de bulles, soit au moyen d’un vésicatoire cantharidien, soit au moyen de l’ammoniaque ou du chloroforme. Mais le plus souvent, après avoir bien lavé la peau, nous avons touché la papule avec une spatule en platine chauffée au-dessus d’une flamme et, quelques minutes après, en comprimant la lésion des deux côtes, après en avoir enlevé l’épiderme mortifié, nous obte¬ nions une certaine quantité d’un liquide clair, légèrement coloré en rose. Des organes internes des foetus syphilitiques nous exprimions le suc du fragment excisé directement sur une lame porte-objet. Pour fixer le liquide étalé sur la lame, nous avons utilisé d’abord l’alcool éthylique ou l’alcool méthylique, en les laissant agir sur les préparations, préalablement séchées à l’air, pendant 10 à 15 minutes. Cependant , lorsque Hoffmann et Halle eurent conseillé de fixer le liquide étalé au-dessus des vapeurs d’acide osmique, c’est de cette manière que nous fixions nos préparations, surtout dans le but d’étudier la structure de la spirochète. En suivant strictement la méthode de ces auteurs, nous soumettions d’abord pendant 2 à 3 minutes les lames nettoyées à l’action des vapeurs osmiques au- 5* 194 dessus d’un vase qui contenait une solution d’acide osmique à 1 pour 100. avec ou sans addition de quelques gouttes d’acide acé¬ tique; ce n’est qu’ensuite que nous étalions sur ces lames le liquide à examiner et soumettions une deuxième fois la préparation encore humide à l’action des vapeurs osmiques pendant 1 à 2 minutes. La préparation ainsi fixée et ensuite séchée à l’air était mise dans la solution de Giemsa (1 goutte du colorant pour 1 cmc. d’eau) pour plusieurs heures; ensuite, après l’avoir bien lavée à l’eau dis- ti liée, nous la décolorions pendant quelques minutes par une solu¬ tion de tannin à 25 pour 100 et lavions bien encore une fois à l’eau distillée. Un lavage rapide, après ce traitement, à l’alcool absolu ne nuit pas à la coloration et nettoie mieux la préparation. De cette manière nous obtenions les préparations où les spirochètes étaient colorées très nettement, en ressortant bien sur un fond propre, très légèrement coloré. Les globules rouges étaient fixés dans une forme beaucoup moins modifiée qu’après l’emploi de l’alcool, ce qui a été remarqué déjà par Weidenreich. Le formol, employé au lieu de l’acide osmique, accomplit bien aussi dans ce cas son rôle; pourtant la force de coloration et la clarté de l’image sont plus grandes après l’emploi de l’acide osmique ce qui parle, à notre avis, en faveur de ce fixateur. Le formol a seu¬ lement ce grand mérite qu’il est beaucoup moins cher, et qu’après son emploi on peut se servir de tous les procédés de coloration, tandis qu’après la fixation par l’acide osmique quelques procédés, comme celui de Marino, celui de Leishman etc., ne donnent pas de résultats aussi excellents. La décoloration finale par la solution de tannin nettoie la pré¬ paration, en éloignant les précipités de matière colorante qui se forment souvent dans la préparation à la suite d’une coloration prolongée par la solution de Giemsa, et en fixant en même temps le colorant dans les spirochètes seules; c’est pourquoi nous obtenons une préparation propre et les spirochètes pâles colorées d’une façon nette en violet rouge, tandis que d’autres spirochètes sont d’une couleur plus bleuâtre. En comparant donc les prépaiations colorées par cette méthode aux préparations faites souvent du même matériel mais colorées par d’autres méthodes, nous avons acquis la certitude qu’aucun des procédés connus de coloration ne peut rendre autant de services que celui que nous employions, lorsqu’il s’agit d’études plus précises, minutieuses, concernant soit la forme du corps de la 195 spirochète, soit les détails de sa structure, soit enfin le changement de son aptitude pour la coloration. La propriété de l’acide osmique de bien fixer les éléments cellu¬ laires mêmes est aussi très importante en ce qui concerne les spi¬ rochètes, car en employant ce fixateur on a n'a pas d’illusion quant aux formations qui se trouvent sur les globules sanguins ou en dedans de ceux-ci. L’alcool, en fixant les éléments cellulaires, sur¬ tout les globules rouges, amène des changements de leur forme, leur ratatinement; par conséquent, après la coloration, à leur sur¬ face ou à leurs contours apparaissent des lignes qui peuvent imiter soit les spirochètes soit des formations qui en proviennent. Beaucoup d’autres procédés de coloration dont nous nous som¬ mes servi pour comparer les diverses techniques de coloration, ont ce mérite qu’ils sont plus expéditifs; c’est pourquoi ils peuvent avoir beaucoup de valeur à la clinique, pour l’examen extemporané, dans le but de constater la présence de spirochètes dans la prépa¬ ration. En première ligne, il faut mentionner les modifications de la méthode de Giemsa données par Giemsa lui-même et par Preis (coloration à chaud), ensuite les méthodes de Marino et de Levaditi dont nous avons parlé dans nos travaux précédents, enfin la méthode de Herxheim er (solution aqueuse concentrée de violet de gentiane). Celle-ci donne des résultats particulièrement bons dans les préparations qui contiennent beaucoup de globules rouges ou de fibrine, car ces éléments ne se colorent que d’une façon très faible en comparaison des spirochètes. On peut aussi recommander pour la constatation rapide de l’existence des spi¬ rochètes les procédés de coloration, proches l’un de l’autre, de Leishman, de Jenner, de Goldhorn; ce procédés ont le dé¬ faut qu’après la coloration il se forme sur la préparation beaucoup de précipités de matière colorante. Toutes les méthodes où l’on se sert de mordançage (Zabolot¬ ny, Karwacki) ou bien de chauffage de la solution colorante sur la lamelle (H o r a n d) ne peuvent convenir aux études plus précises de la structure de la spirochète, parce qu’elles donnent trop d’images artificielles et modifient par trop la structure propre de l’animal. En parlant de la technique des recherches, nous devons appeler l’attention sur ce que l’inoculation de la syphilis aux singes exige 196 absolument un traitement soigneux des individus destinés aux ex¬ périences. Nos singes étaient conservés dans des cages en fer à fond mobile; la cage entière était nettoyée très souvent, et plusieurs fois par jour on répandait de la sciure de bois fraîche sur le fond de la cage; les singes étaient nourris surtout de carottes, de riz et de froment; la nourriture était abondante et donnée toujours aux mê¬ mes heures. De cette façon nous avons évité l’infection des ani¬ maux par des bactéries qui auraient pu amener des changements sur leur peau et nous avions pour nos expériences des individus sains et forts. V. Morphologie de Spirochaeta pallida . La spirochète pâle a été décrite plusieurs fois déjà par divers auteurs, et on a donné souvent les caractères morphologiques qui la distinguent des êtres semblables d’autres espèces; néanmoins nous devons encore une fois nous occuper de sa forme et de sa struc¬ ture, car nos observations et notre manière de voir diffèrent un peu de celles des autres auteurs. Schaudinn qui a découvert Spirochaeta pallida (Treponema pallidum) dit dans ses descriptions qu’il est facile de distinguer ce microorganisme des autres spirochètes surtout d’après la forme de son corps qui a l’aspect d’un ressort à boudin, à spires serrées, profondes et régulières dont le nombre oscille, chez divers indivi¬ dus, de 10 à 26. Les extrémités de son corps, d’après Schaudinn, sont effilées en pointes ténues; toutes les deux se terminent par des flagelles assez longs sur lesquels les spires sont disposées d’une manière tout à fait semblable à la disposition des spires du corps. La chose la plus importante qui, d’après Schaudinn, ne peut être observée que chez Spirochaeta pallida est que la forme de ressort à spires serrées et abruptes est visible chez les exemplaires vivants non seulement pendant leur mouvement mais aussi à l’état de repos. Le corps de Spirochaeta pallida serait donc rigide comme s’il était façonné d’un seul morceau, et il conserverait toujours cette forme sans changement. En examinant les préparations et les exemplaires vivants qui provenaient de diverses lésions syphilitiques nous avons observé souvent des formes qui différaient beaucoup du type de Spirochaeta 197 ; 'pallida décrit par Schaudi'nn comme le seul type normal. Ces formes cependant n’avaient l’aspect ni des exemplaires altérés ni de ceux en voie de désagrégation. Nous supposons donc que la spirochète pâle peut avoir des formes différentes aux diverses périodes de sa vie. Dans sa forme la plus caractéristique, Spirochaeta pallida se présente en effet comme un filament allongé et enroulé en guise de ressort à boudin comme l’a décrit Schaudinn. Au premier coup d’oeil, ses spires semblent tout à fait égales et régulières (fi g. 1). Si on l’examine cependant à un très fort grossissement, on peut constater facilement que, même chez les formes en apparence les plus régulières, toutes les spires n’o nt jamais la même configuration. Si l’on mesure avec précision leur hauteur ou leur ouverture, ou si l’on les dessine avec beaucoup de précision, à l’aide d’un appareil à dessiner bien à point, on trouve toujours des diffé¬ rences entre les spires d’un même individu (fig. 1 et photogr. 63.). De même, si l’on regarde attentivement les dessins ou les photographies des spires, donnés par divers auteurs et même par Schaudinn, on voit nettement que même les exemplaires qui ont été donnés comme type de la spirochète normale n’ont pas des spires tout à fait égales. En prenant cependant la moyenne de la longueur et de l’ouver¬ ture des spires chez les spirochètes droites et les plus régulières, nous pouvons donner les nombres suivants: Longueur de la spire, entre deux sommets = 1*3 p. Longueur du corps du point le plus haut au point le plus bas de la courbure sur la même spire = 1 p environ. Ouverture de l’angle de la spire — 80° à 90° environ. Mühlens et Hartmann donnent des dimensions à peu près semblables. La largeur du corps de Spirochaeta pallida est très petite; elle est égale en moyenne à 1/4 p environ; quant à cette dimension nous sommes d’accord avec plusieurs autres auteurs. Le corps de la spirochète n’est pas de la même largeur sur tout son parcours; vers les deux extrémités il se rétrécit considé¬ rablement et devient de [dus en plus ténu; il se transforme enfin en un filament si délicat qu’il est souvent difficile de distinguer sa terminaison. Sur ce fin filament terminal qui atteint des longueurs très différentes, on peut constater cependant la même ondulation que 198 sur tout le corps de la spirochète (fi g. 2., 3.). Souvent, lorsque l'extré¬ mité du corps est très fine et longue, on a presque l'impression que l'on a affaire à un flagelle bien distinct attaché à l'extrémité du corps; cependant, comme nous l'avons signalé déjà dans notre communication préliminaire, nous pensons qu'il faut considérer cette terminaison aiguë comme le prolongement du corps même de la spirochète et non pas comme un flagelle que l'on observe chez les Flagellés ou chez les Bactéries. Les spires du corps n'étant pas de longueur toujours égale et les extrémités du corps pouvant être développées d’une manière différente, il est difficile de déterminer la longueur du corps de Spirochaeta pallida , d'autant plus que le nombre des spires du corps peut être aussi très différent. Déjà Schau dinn dit qu'il peut y en avoir de 10 à 26; Mühlens et Hartmann affirment que la longueur de la spirochète peut varier entre 10 et 20 p; comme ils attribuent à une spire la longueur de 12 p, il s'ensuit que la spi¬ rochète peut avoir de 8 à 16 spires. Mac Weeney donne 12 comme le nombre moyen de spires. Si nous ajoutons encore que les spires peuvent parfois se redresser un peu ou devenir plus ser¬ rées, nous allons comprendre que la longueur de la spirochète ne peut être considérée comme un caractère spécifique réel. Chez des spirochètes qui possèdent environ 10 spires du corps, fixées par les vapeurs osmiques et colorées par la méthode de Griemsa, la longueur de 12 à 15 p peut être considérée comme moyenne. Nous avons mentionné ci-dessus que les extrémités du corps de Spirochaeta pallida sont beaucoup plus fines que son milieu. D’ha¬ bitude, sur les deux dernières spires du corps (fig. 1., 2.. 3.) on peut apercevoir des contours qui se rétrécissent peu à peu tandis que l'extrémité du corps elle-même peut se transformer en un filament tout à fait fin qui a les mêmes spires que tout le corps et qui se termine souvent en pointe si fine qu'il est difficile d'apercevoir sa limite définitive; déjà Milian a attiré l'attention sur ce fait. Quant aux spires situées vers le milieu du corps, elles sont toutes plus ou moins de la même largeur; ce n'est que chez des spirochètes qui sont composées de quelques (4 ou 5) spires seulement que l'on peut voir le corps qui se rétrécit uniformément à partir du milieu vers les deux extrémités (fig. 54., 55.). Le prolongement du corps dont nous avons parlé, sous forme 199 de long filament, pourrait produire l’illusion que Ton a affaire à un fil ressemblant aux flagelles décrits chez les Flagellés ou aux cils des Bactéries. Cette supposition pourrait devenir d’autant plus vraisemblable que plusieurs auteurs ont réussi à colorer cette ex¬ trémité effilée du corps à l’aide des mêmes méthodes dont on se sert pour colorer les cils des Bactéries. Ainsi déjà Schau dinn affirme que Schirochaeta pallida possède les flagelles aux deux ex¬ trémités du corps mais il fait remarquer lui-même, dans la descrip¬ tion et sur le dessin, et on peut le voir aussi sur les photographies qu’il a exécutées et qui viennent de paraître, que ces flagelles ne se détachent pas brusquement du corps de la spirochète, comme on le voit chez les bactéries, mais constituent seulement son pro¬ longement. On rencontre de pareilles données chez plusieurs autres auteurs; quelques-uns cependant, comme Herxheim er et Löser, parlent de flagelles véritables attachés au corps; Borrel considère les cils de Spirochaeta pallida comme tout à fait analogues aux cils des Bactéries. Sur nos préparations, nous avons eu souvent l’occasion d’étudier d’une façon précise cette extrémité de la spirochète et nous avons vu toujours son passage lent et graduel en corps plus large (fig. 1., 3.). On peut y voir toujours aussi les sinuosités qui ressemblent tout à fait aux sinuosités sur le corps même de la spirochète; Borrel a aussi attiré l’attention sur ce fait. Cette configuration peut té¬ moigner que le même appareil qui est la cause de l’apparition des sinuosités sur le corps de la spirochète, peut aussi être présent sur son extrémité la plus fine; c’est ce qui parle décidément contre l’opinion qui considère l’extrémité effilée de la spirochète comme une formation analogue aux cils des Bactéries. Borrel fondait son affirmation surtout sur le résultat d’études comparées, notamment sur les images qu’il avait réussi à obtenir en colorant Spirochaeta gallinarum par la méthode de Löffler. Cependant déjà Prowa¬ zek, en étudiant les mêmes parasites, s’oppose à l’opinion de Bor¬ rel et considère comme myophanes séparées les formations décrites par celui-ci comme cils. Mühlens et Hartmann ont décrit aussi chez d’autres spi¬ rochètes, notamment chez Spirochaeta dentium , un allongement très effilé du corps ressemblant en apparence à un cil, et ils admettent notre manière de voir en ce qui concerne cette formation. Quelques auteurs (Herxheim er et Löser) disent qu’à une extrémité du 200 corps il y a parfois deux flagelles au lieu d’un seul; ceci peut s’expliquer en admettant que ces auteurs ont observé des spirochètes aux stades de début de la division longitudinale qui. d’après nos recherches corroborées par plusieurs auteurs, commence par une extrémité du corps. La constatation du fait que l’extrémité de Spirochaeta pallida est très effilée et aiguë et qu’elle n’est pas analogue aux cils des Bactéries est d’une grande valeur pour distinguer cette spirochète d’autres microorganismes d’espèces semblables, de même que pour déterminer sa place dans le système des Protozoaires. Schau dinn a décrit chez Spirochaeta pallida une membrane ondulante qu’il avait aperçue sur des exemplaires vivants; il n’a pu cependant démontrer l’existence de cet organe sur des prépara¬ tions. Dans notre communication préliminaire, nous avons remarqué que le mouvement de Spirochaeta pallida permet de supposer qu’il y ait chez elle des appareils locomoteurs; cependant nous n’avons pu démontrer non plus une membrane ondulante à sa surface. Il se peut qu’un appareil semblable existe réellement chez Spirochaeta pallida; mais, même s’il en était ainsi, il ne faudrait pas surestimer son importance pour les mouvements de l’animal. Perrin a con¬ staté chez des spirochètes beaucoup plus grandes ( Spirochaeta bal- bianii) que la membrane ondulante peut être ou ne pas être, sans que le mouvement de l’animal subisse quelque changement. La même chose pourrait être rapportée à Spirochaeta pallida (Trepo¬ nema pallidum); il faut ajouter que, même si l’on réussissait à bien colorer la membrane ondulante, il serait difficile, sinon impossible, de l’apercevoir attendu que le diamètre entier de la sprirochète n’est égal qu’à 1/A p environ, sur quoi Lévy-Bing, de même que Mühlens et Hartmann, attirent avec raison l’attention. Il est vrai que Mac Weeney et Schütz ont vu le long de cer¬ tains exemplaires une ligne extrêmement mince qui ressemblait à des contours d’une membrane ondulante; mais ils sont enclins eux- mêmes à supposer que ce fussent des exemplaires doubles qu’ils avaient devant eux. Lorsqu’on veut démontrer l’existence de la membrane ondulante à l’aide des méthodes qui font gonfler la spirochète, on peut pro¬ voquer l’apparition de formes artificielles qui ne correspondent pas 201 à la réalité; à cet égard nuns sommes tout à fait d’accord avec Herxheimer et Löser. Rosenberger, Gfoldhorn et Mac Kee qui ont reconnu l’espace clair, entourant la spirochète, pour des stries résultant de la coloration et non pas pour appareil moteur. Si la membrane ondulante était en effet fort développée sur le «orps de Spirochaeta pallida , la section de celui-ci ne pourrait être parfaitement circulaire. Et, en effet, nous avons eu l’impression par¬ fois que le corps de la spirochète serait légèrement rétréci de deux côtés, aussi bien sur des exemplaires vivants que sur des préparations colorées; chez des spirochètes dont les spires n’étaient pas égales, dont le corps était replié tout entier d’une manière irrégulière (fig. 3, 6, 7), on a pu souvent remarquer des endroits nettement aplatis de sorte que la spirochète était semblable à un gros ruban replié. Il se peut cependant que de tels exemplaires aplatis soient déjà modifiés ou qu’ils correspondent à d’autres stades de la vie que les individus droits et régulièrement enroulés. La forme de ruban enroulé en hélice a été décrite par beaucoup d’auteurs chez d’autres spirochètes. Presque toutes les espèces plus grandes ont cette forme. Nous- mêmes, aussi bien que Prowazek et d’autres auteurs, nous avons pu l’observer d’une façon nette chez Spirochaeta obermegeri , Spir. gallinarum , Spir. refringens et d’autres spirochètes plus petites. Tous les caractères susmentionnés ne se rapportent qu’à ces spirochètes pâles hélicoïdes dont l’axe du corps est droit et dont les spires sont plus ou moins égales. Si l’on regarde cependant de plus près diverses formes de Spirochaeta pallida , on aperçoit sou¬ vent qu’elles diffèrent beaucoup de cette forme hélicoïde typique; nous parlerons plus loin d’une façon plus détaillée de ces exem¬ plaires construits d’une autre manière. Les mouvements des spirochètes ont été décrits par Schau- dinn et Hoffmann comme étant de trois sortes: I) rotation autour de l’axe longitudinal 2) déplacement en avant et en arrière et 3) mouvements de flexion du corps dans son ensemble. Si la spirochète se fixe par une extrémité à un objet étranger, par ex. à une cellule, le plus souvent à un globule rouge, elle peut rester à la même place en exécutant un mouvement semblable au mou¬ vement ondulatoire qui se propage sur toute la longueur de son corps; en outre, elle présente encore des mouvements de reptation et de flexion. Le mouvement hélicoïdal le long de l’axe longitudinal 202 peut être parfois si rapide qu’il fait l’impression d’une vibration du corps tout entier de la spirochète; un mouvement plus lent fait l’impression d’une onde qui se propage sur le corps. A certains moments, après. un mouvement très rapide, le mouvement s’arrête et cesse pour un instant; ensuite, il recommence, mais alors les ondes se propagent sur le corps en sens inverse. Comme nous l’avons déjà mentionné, une des propriétés carac¬ téristiques de Spirochaeta pallida consisterait, d’après Schaudinn, dans la rigidité de son corps qui ferait qu’il ne puisse changer sa forme hélicoïde ni au repos ni en mouvement. Cependant déjà Hoffmann fait remarquer que le corps de la spirochète peut posséder une certaine „élasticité“, et Prowazek décrit d’une ma¬ nière nette des formes à configuration modifiée du corps. En examinant les spirochètes dans des liquides fraîchement ex¬ primés des lésions syphilitiques, nous avons eu souvent l’occasion de suivre les mouvements de Spirochaeta pallida ; nos observations sont d’accord, en général, avec les données de Schaudinn et de Hoffmann. Ce n’est que sous un seul rapport qu’elles diffèrent de celles-ci. Notamment, nous avons eu souvent l’occasion de re¬ marquer que le corps de la spirochète que l’on n’a pu apercevoir qu’à grande peine, tant il était petit et peu réfringent, devenait subitement, au moment d’un mouvement plus fort de la spirochète, beaucoup plus brillant; en même temps on constatait son épaississe¬ ment manifeste. Les spires qui primitivement étaient disposées uni¬ formément sur tout le corps, s’aplatissaient un peu, devenaient moins serrées et même souvent inégales. Souvent, immédiatement après, la spirochète se redressait ou s’infléchissait latéralement. Ces observations, à notre avis, parlent décidément contre l’opinion qui considère le corps de Spirochaeta pallida comme tout à fait rigide. Il se peut bien que seulement à certains stades de sa vie, proba¬ blement en rapport avec sa structure intime au moment donné, la spirochète puisse avoir le corps plus rigide qu’à d’autres stades; mais, à notre avis, il a toujours une certaine souplesse. En faveur de cette opinion parle aussi son inflexion latérale qui déjà a été vue par Schaudinn, ensuite la faculté de s’enrouler en boucles qui a été aperçue pour la première fois par Herxheimer, enfin la circonstance qu’à certains stades de sa vie la spirochète perd sa forme hélicoïde, ainsi que nous le dirons plus loin. Du moment que nous constatons que Spirochaeta pallida peut 203 se contracter un peu et se relâcher, la ressemblance de ses mou¬ vements avec ceux d'autres spirochètes devient presque complète. Perrin en décrivant Spir. balbianii dit aussi que ces grosses spi¬ rochètes se déplacent par un mouvement hélicoïdal en vibrant en même temps si rapidement que l'on n'aperçoit que deux ou trois points du corps. Mais il arrive des moments où tout le corps s'in¬ fléchit latéralement, s’enroule et même se contracte. Jaffé chez Spir. culicis , Prowazek et beaucoup d'autres auteurs chez. Spir. gallinarum , B rei ni et Kinghorn chez Spir . duttoni , enfin plu¬ sieurs auteurs chez Spir. Obermegeri ont constaté des mouvements non moins manifestes; une mobilité beaucoup plus faible et une faculté plus faible de s'infléchir ont été remarquées par Hoffmann, Mühlens et Hartmann chez Spir. buccalis et Spir. dentium. Spirochaeta pallida n'a pas, peut être, un corps si souple ni de mouvements si manifestes que les plus mobiles des espèces sus¬ mentionnées, mais ses mouvements semblent cependant se produire d'après le même principe que chez les autres spirochètes. On pourrait donc supposer que chez Spirochaeta pallida doive exister un appareil locomoteur semblable à celui qui existe chez d'autres spirochètes. Et la cause qui provoque ses mouvements rapides n’est pas probablement la membrane ondulante mais la structure même du corps de la spirochète. Perrin a constaté chez Spir. balbianii l'existence à la surface du corps d'une membrane rigide et. en outre, il a vu des fibres contractiles qui couraient le long du corps; il a appelé la membrane péri p laste et il considère les fibres comme myophanes. Pro¬ wazek parle de formes rigides semblables chez Spir. gallinarum dont il compare le mouvement à celui de flagelle chez les Flagellés. Keyselitz a aperçu chez Spir. anodontae des fibres fortes qui étaient en rapport avec le repli du corps développé en membrane ondulante. Ces formations rigides ou contractiles ne sont visibles cependant qu'à certains stades de la vie; à d'autres stades, elles peuvent disparaître ou même être rejetées, comme par ex. chez Spir. balbianii pendant son enkystement. Ces formations sont im¬ possibles à démontrer chez Spir. pallida à cause de ses faibles di¬ mensions et de sa faible colorabilité; on peut cependant supposer qu’au stade où la spirochète a la forme d’une hélice assez rigide et régulière il y existe de pareils appareils locomoteurs développés; au moment où la spirochète devient souple et où sa forme devient 204 irrégulière, ces appareils n’agissent plus ou disparaissent à la suite de changements dans la structure de son corps. Réussira-t-on à découvrir ces appareils locomoteurs ou non, il est sûr que les spi¬ rochètes pâles ont leurs mouvements propres et bien déterminés; les doutes qui ont été exprimés à cet égard par Soberheim et Tomaszewski doivent être regardés comme étant dépourvus de fondement. En outre, le mouvement de Spir. pallida ne ressemble point aux mouvements des spirilles ou à ceux des bactéries à cils. L’examen des spirochètes vivantes ne suffit pas pour déterminer leur structure intime. Tous les auteurs s’accordent à constater que les spirochètes vivantes paraissent complètement homogènes; parfois on peut y apercevoir des points un peu plus réfringents, sans qu’on puisse apercevoir des détails de structure. De même, sur les pré¬ parations colorées à l’aide des procédés qui déterminent un léger gonflement du corps, on peut voir une coloration homogène comme si tout le corps était de structure homogène. C’est probablement pourquoi MacWeeney a affirmé que les spirochètes sont con¬ stituées exclusivement par de la chromatine. Si cependant les préparations sont bien colorées et un peu diffé¬ renciées et si elles sont examinées à des forts grossissements et à une bonne lumière, on peut apercevoir des détails qui indiquent que les spirochètes pâles ont la même structure que d’autres micro¬ organismes d’espèces voisines. La première chose et qui est la plus facile à apercevoir, sont des espaces plus clairs que l’on voit en diverses régions du corps de la spirochète (fig. 3, 4, 9, 10, 17). Nous les avons décrits, sans nous y arrêter, dans notre communication préliminaire; plus tard, plusieurs auteurs ont vu des formations pareilles dans des spiro¬ chètes différentes. Nous devons cependant noter ici tout de suite que l’on peut apercevoir deux sortes d’espaces clairs qui apparaissent d’une manière très nette dans les spirochètes. Les uns sont les points de séparation définitive de deux spirochètes après une divi¬ sion longitudinale; nous en parlerons plus loin d’une manière plus détaillée. Les espaces clairs de deuxième sorte semblent être, à premier coup d’oeil, les points de rupture ou de division transver¬ sale du corps de la spirochète. Si cependant on examine attentive¬ ment ces intervalles sur de bonnes préparations, on voit que c’est 205 seulement l’intérieur du corps de la spirochète, plus fortement coloré, qui s’est écarté sur une certaine étendue, mais que les contours du corps ne sont pas rompus (fig. 3, 4, 10). On y voit des lignes tout à fait nettes qui délimitent cet espace clair et qui sont souvent si distinctes que Ton peut les découvrir même à un faible grossissement (oc. 4, 6). On ne voit jamais de contours si nets sur le filament qui unit les deux spirochètes après leur division. Cette observation démontre que le corps de Spirochaeta pallida est composé de deux substances dont Tune notamment se colore fortement et constitue l’enveloppe de tout le corps, et l’autre est enfermée en dedans de cette enveloppe. Cette enveloppe extérieure doit être rigide car elle conserve bien les contours du corps; elle correspond au périplaste qui a été décrit par Perrin chez Spir. balbianii. L’intervalle clair sur lequel persistent les contours nets du corps de la spirochète doit contenir une substance qui forme un élément constitutif de ce corps. Dans notre communication préliminaire, nous avons considéré ces espaces clairs comme les noyaux des spiro¬ chètes, cependant nous avons noté expressément que, à notre avis, ce n’est pas toute la quantité de la substance nucléaire existant, en général, dans le corps de la spirochète qui est contenue dans cet espace clair; au contraire, nous avons admis que la chromatine peut aussi se trouver dans le corps coloré lui-même de la spirochète. En examinant à l’aide de diverses méthodes non seulement Spiro¬ chaeta pallida , mais aussi d’autres espèces voisines où l’on peut apercevoir des formations semblables, nous sommes arrivés à la conclusion que ces espaces clair& doivent être interprétés, en effet, comme partie de l’appareil nucléaire mais qu’il est impossible de les considérer comme noyau unique et entier qui existerait dans le corps de la spirochète. Tout d’abord nous avons été frappés par cette circonstance que ces espaces clairs sont visibles le plus nettement et le plus souvent sur les sprirochètes dont un segment du corps n’est pas enroulé en hélice mais qui est tout à fait rectiligne (fig. 3, 4, 8; phot. 65). Nous ne pouvons aucunement considérer ce redressement du corps de la spirochète comme accidentel, pathologique ou causé par les manipulations de préparation (par l’étalement du liquide avec des spirochètes sur la lame) car, à côté de formes légèrement rectili- 206 gnes, nous avons vu souvent de chaque côté des spirochètes ordi¬ naires, enroulées en hélice, ayant la même structure et la même colorabilité. Cette apparition fréquente d’un espace clair chez les spirochètes dans la partie rectiligne fait l’impression qu’à la suite de la for¬ mation de cet espace clair l’élasticité de la spirochète s’est modifiée à l’endroit donné; on comprend ainsi pourquoi elle s’est redressée. En suivant les études de Perrin par voie d’analogie, on pourrait supposer que cette partie rigide du corps de la spirochète qui main¬ tenait sa forme helicoïde se soit relâchée à l’endroit où l’espace clair s’est produit. Cette partie rigide pourrait être constituée par de la substance nucléaire qui chez d’autres spirochètes peut courir par tout le corps en forme de bâtonnet homogène. On sait cepen¬ dant que ce bâtonnet de chromatine peut se fragmenter à certains stades de la vie; même l’achromatine peut s’en séparer qui, d’après Perrin, serait analogue au caryosome chez les Trypanosomes. A notre avis, ces espaces clairs qui font leur apparition dans Spir. pallida peuvent, avec une grande probabilité, être considérés comme achro mâtine séparée de la substance nucléaire. Perrin, en décrivant la partie achromatique de la substance nucléaire chez Spir. balbianii , dit qu’elle est toujours en rapport avec des petits corpuscules qui se colorent fortement. Chez Spirochaeta pallida (Treponema) la limite de l’espace clair est d’ordinaire plus nettement tracée ou plus foncée que le reste du corps (fig. 3, 8, 17, 18). Sur des préparations très bonnes, nous avons vu même des corpuscules bien apparents qui étaient colorés plus fortement, comme s’ils étaient de la chromatine condensée, à côté de l’espace clair (fig. 4, 9, 10). En supposant que les espaces clairs dans le corps de Spirochaeta pallida constituent la partie achromatique de son appareil nucléaire, nous devons insister sur ce que, d’après nous, le reste du noyau, notamment sa chromatine, se trouve dans tout le corps de la spi¬ rochète. Y existe-t-elle à l’état de bâtonnet ou à l’état de granu¬ lations chromophiles, c’est ce qu’il est impossible de décider, car l’extrême petitesse de l’objet s’y oppose; cependant, l’existence de la chromatine est mise en évidence par la colorabilité de la spiro¬ chète et par sa manière de se comporter aux derniers stades de la division (voir plus bas). Souvent, nous avons vu aussi dans le corps de la spirochète des endroits qui étaient plus fortement colorés 207 que le reste; ces parties avaient, sur les préparations colorées au Giemsa, une teinte rougeâtre, tandis que les parties plus claires étaient nettement bleuâtres. Il est évident que la chromatine ré¬ pandue dans le corps de la spirochète peut à certains stades de la vie changer sa répartition, comme on l’a observé déjà chez beau¬ coup d'autres spirochètes. Comme nous l'avons signalé déjà dans notre communication pré¬ liminaire, Spirochaeta pallida peut se reproduire par la voie végé¬ tative par la division longitudinale (phot. 72). Ce procédé de re¬ production a été décrit et dessiné pour la première fois par nous, dans notre travail publié dans „Przegl^d lekarski“, ainsi que dans „Monatshefte für prakt. D ermatologi ea, en juillet 1905. Ensuite, nous avons donné une série de dessins et une de¬ scription de la division longitudinale de Spir. pallida dans notre communication préliminaire, en novembre 1905. A la même époque à peu près, parut une courte notice de Schaudinn où la division longitudinale d'une extrémité du corps de Spir. pallida était décrite et la supposition émise que la spirochète se divisât longitudinale¬ ment. Ces faits ont été confirmés ensuite par Herxheim er Hoffmann et beaucoup d'autres. On a constaté depuis la division longitudinale chez d'autres spirochètes tant sur des préparations que, sur des exemplaires vivants, notamment chez Spir. balbianii (Per- r i n), Spir. gallinarum (Prowazek), Spir. dentium (M ü h 1 e n s et Hartmann) x). Dans l'édition posthume des notes de Schaudinn nous trouvons aussi une description de la division de Spir. pallida observée sur la spirochète vivante; cette description confirme com¬ plètement nos observations primitives. On peut donc à présent re¬ connaître la division longitudinale de Spir. pallida pour sa propriété caractéristique. q Mühlens et Hartmann, en donnant la description de la division de Spir. dentium , ajoutent que des images pareilles „mais non pas aussi nettes“ que les leurs ont été données par nous. Cette netteté sur laquelle insistent ces deux auteurs consiste probablement en ce que les dessins de Mühlens et Hart¬ mann sont grossièrement faits et l’espèce qu’ils avaient étudiée est d’une structure beaucoup moins fine que Spir. pallida. En général, M. et H. ne donnent dans leurs dessins que deux stades de la division longitudinale ; nous en avons donné toute l’évolution. Bulletin III. 6 208 La division longitudinale chez Spir. pallida commence par la bifurcation d'une des extrémités effilées de son corps; les parties divisées divergent un peu. tout de suite il y apparaît des spires semblables à celles qui existent sur la partie non divisée du corps (fig. 72). Si les deux parties divisées sont disposées tout près l'une de l'autre, leurs spires sont exactement parallèles; sur des exemplai¬ res dont les branches de bifurcation sont plus écartées, les spires peuvent être différentes. La division se continue dans tout le corps de la spirochète de sorte que celle-ci prend la forme d'un Y dont le jambage diminue de plus en plus à mesure que la division s’accentue. Enfin, le corps peut être entièrement divisé et ses deux parties demeurent réunies par un petit filament (fig. 78). Alors, comme nous l’avons déjà décrit en 1905, les spirochètes peuvent se placer de telle manière que l'axe du corps des deux individus soeurs est sur la même ligne. Le fin filament qui unit les deux individus soeurs se colore d’abord de la même manière que ceux-ci, mais bientôt sa colorabilité commence à changer. Sur les prépara¬ tions colorées au Giern sa, ce filament prend peu à peu une teinte bleuâtre, en opposition avec le corps des spirochètes coloré en rouge. On ne voit cependant jamais, sur le filament qui unit les spirochètes soeurs, de contours nets tels que l’on voit sur les espaces clairs au milieu du corps. Cette absence de contours nous permet de distinguer très facilement les spirochètes divisées de celles qui ont un espace nucléaire net. Ces stades terminaux de la division durent probablement assez longtemps, car on peut les voir assez souvent sur des préparations; par contre, ce n'est que rarement que l'on rencontre des spirochètes au stade de la bifurcation longitudinale qui, comme Schau dinn aussi l’a constaté, se fait très vite. La même remarque s'applique à d'autres spirochètes. Nous-mêmes nous avons eu l'occasion de constater ce fait chez Spir. obermeyeri , Spir. gallinarum et Spir. buccalis. Surtout chez Spir. obermeyeri nous apercevions une différence très nette entre des espaces achro¬ matiques, que nous considérons comme une partie de l'appareil nucléaire, et le filament clair qui unit deux individus divisés. Même sur le même exemplaire (fig. 12), nous avons pu voir les formations de ces deux sortes; règle générale: si l'on voit des espaces nuclé¬ aires chez les deux individus filles, ces espaces sont situés dans les mêmes régions de leurs corps. 209 La division longitudinale de Spir. pallida constatée par nous, quoique confirmée aussi par d’autres auteurs, a été mise en doute par certains autres (Borrel, Lavera n, Zettnow, Kocb, Le- vaditi, Mac Weene y, Goldhorn), surtout par ceux (Borrel) qui veulent considérer les spirochètes comme des bactéries et non pas comme des protozoaires. Borrel suppose que la division trans¬ versale est le processus normal de la reproduction des spirochètes; il donne même des photographies et des dessins de Spir. gallinarum qui auraient à prouver la justesse de son affirmation. Des dessins de Borrel on peut cependant conclure qu’il n’a pas distingué les espaces clairs que nous considérons comme nucléaires, des filaments qui se forment après la division des spirochètes; il semble que c’est ce qui l’a conduit aux conclusions concernant la division trans¬ versale. La supposition de Borrel a été refutée par Prowazek qui a vu la division longitudinale sur un exemplaire vivant de Spir. gallinarum. Quelques auteurs supposent que les spirochètes bifurquées pren¬ nent naissance d’une agglutination de deux individus ou de leur entrelacement (Gold horn). On peut en effet constater parfois une agglutination semblable; mais on peut parfaitement la distinguer, avec un peu d’exercice, d’une division véritable, d’après la longueur et la largeur inégale ou d’après la colorabilité différente des deux individus. Il arrive quelquefois que deux spirochètes s’entrelacent de toute la longueur de leurs corps (phot. 70); leurs spires courent alors tout à fait parallèlement; on peut cependant, même dans ce cas, distinguer sûrement cette image de celle de la division longi¬ tudinale. Ces images trompeuses ne peuvent donc constituer une preuve contre l’existence d’une division par bifurcation de la spi¬ rochète; elles obligent à jnger les images microscopiques avec beaucoup de circonspection. La division transversale ne peut-elle pourtant apparaître à cer¬ tains stades de la vie à côté de la division longitudinale? Nous en reparlerons plus bas. La description de la structure de la spirochète que nous avons donnée plus haut ne se rapportait, comme nous l’avons fait remar¬ quer, qu’aux spirochètes à corps enroulé régulièrement, c’est à dire à celles qui correspondent le plus au type donné par Schaudinn. 6* 210 Outre cette forme régulière, on rencontre pourtant très souvent des formes tout à fait différentes quant à leur configuration et proba¬ blement aussi quant à leur structure intime. Nous avons mentionné déjà les spirochètes dont le corps présente une partie rectiligne; nous devons seulement ajouter que ce redressement partiel peut s’étendre à une grande longueur de sorte que les extrémités du corps seules sont ondulées (fig. 4, 6). Dans des lésions syphilitiques plus anciennes, nous avons con¬ staté fort souvent des spirochètes qui appartiennent sans doute à l’espèce Spirochaeta (Treponema) pallida et pourtant, par leur struc¬ ture, diffèrent beaucoup de la forme hélicoïde (fig. 4 à 10). Le corps de ces spirochètes possède, à vrai dire, des spires assez serrées, mais il n’est presque jamais droit, son axe est incurvé de diverses manières, et les spires ne sont jamais égales les unes aux autres; des spires hautes et basses, aplaties et abruptes se trouvent à côté les unes des autres. La spirochète entière fait l’impression d’une formation modifiée à la suite de ramollissement du corps. La colo- rabilité de ces spirochètes, que nous avons désignées d’ordinaire comme molles, n’a point différé souvent de celle des formes typi¬ ques; souvent cependant différentes régions de la spirochète ont pris le colorant avec une force différente; ou bien sur des prépa¬ rations colorées au Giemsa une partie de ces spirochètes prenait une teinte rougeâtre et le reste une teinte nettement bleuâtre. Sou¬ vent aussi, la largeur du corps n’était pas la même dans tout le corps (fig. 10); mais parmi les spires les unes paraissaient gonflées, tandis que les autres avaient l’aspect de filaments fins; les parties plus grosses se coloraient d’habitude plus fortement. Des images pareilles ont été vues par plusieurs auteurs, non seulement chez Spir. pallida , mais aussi chez d’autres espèces; elles étaient désignées comme exemplaires ramollis (geknitterte Formen ). En étudiant diverses espèces de spirochètes, comme Spir. obermeyeri 7 Spir. gallinarum , Spir. dentium et Spir. refringens, nous avons trouvé des exemplaires semblables modifiés chez toutes les espèces susmen¬ tionnées. A cause des modifications de la longueur et delà largeur du corps, de l’agencement des spires et enfin de la colorabilité, les spirochètes ramollies qui appartiennent à une même espèce peuvent devenir très ressemblantes à des spirochètes d’autres espèces. Spir. pallida devient alors semblable à Spir. refringens ou à Spir. den¬ tium. On peut cependant éviter une erreur et s’assurer aisément à 211 quelle espèce on a affaire, si l’on examine les spirochètes qui pro¬ viennent de telles lésions syphilitiques où l’on ne rencontre qu’une seule espèce Spir. pallida , ainsi donc par ex. des papules sèches qui apparaissent sur le dos ou aux bras. Il est bien difficile de déterminer avec certitude la signification de ces formes ramollies. Mühlens et Hartmann considèrent des formes pareilles chez Spir. dentium . comme exemplaires en voie de dégénérescence; nous pensons cependant que cette interprétation ne peut pas s’appliquer à tous les cas. Il n’y a pas de doute que chez Spir. pallida la plupart de ces exemplaires modifiés sont tout à fait normaux; ils ont seulement une autre structure intime. Ainsi qu’il a été déjà dit, la forme hélicoïde de Spir. pallida se maintient probablement à cause de ce qu’au dedans de la membrane compacte, appelée périplaste, se trouve un soutien rigide et élastique constitué surtout par de la substance nucléaire, comme il en est chez d’autres spirochètes. Si ce soutien élastique se relâche (par ex. aux endroits où apparaissent des espaces clairs nucléaires), la forme hélicoïde de la spirochète disparaît. Chez les spirochètes ramollies, la colorabilité inégale indique une répartition inégale de la substance nucléaire, ce qui doit amener la disparition de la forme hélicoïde du corps. Ces spirochètes molles s’entortillent souvent à leurs extrémités, se plient en deux ou s’entrelacent en tresse, ce qui conduit à l’ap¬ parition de formes distinctes qui ne ressemblent en rien aux spiro¬ chètes ordinaires (fig. 31 à 36). Nous en parlerons plus bas; ici nous devons attirer l’attention sur une particularité encore. On ren¬ contre très souvent des spirochètes pâles à structure hélicoïde tout à fait caractéristique, mais beaucoup plus grosses que d’ordinaire. A côté de celles-ci, on peut voir parfois des spirochètes à structure aussi typique, mais beaucoup plus fines que les exemplaires ordi¬ naires. Chez les formes trop grosses, le nombre des spires est un peu moindre que chez les spirochètes ordinaires; par conséquent, elles ont le même aspect que des exemplaires normaux qui se seraient contractés très fortement. Le corps de la spirochète peut changer de cette manière et devenir beaucoup plus court; nous l’avons sig¬ nalé dans notre communication préliminaire. Malinowski et Karwacki mentionnent aussi de telles formes. Les spirochètes très fines, quoique normalent constituées, peuvent être considérées comme des individus qui proviennent de la divi- 212 sion qui s’est répétée à plusieurs reprises dans un court laps de temps; les études de Perrin (Spir. balbianii ): de Prowazek et de beaucoup d’autres nous ont appris qu’un processus de ce genre amène une diminution notable du diamètre du corps de ces micro¬ organismes. Souvent, les spirochètes pales, quoique de longueur et d’épaisseur normales, ont cependant des spires plus aplaties et plus larges que d’ordinaire. Ces exemplaires peuvent ressembler beaucoup à des exemplaires fins de l’espèce Spir. refringens , mais nous pouvons nous aider pour les reconnaître de l’étude comparée des spirochètes qui proviennent des lésions syphilitiques où Spir. refringens ne se rencontre pas. Nous supposons que le changement de la forme dans ce cas est lié au changement de structure intime, notamment au relâchement du soutien rigide du corps. Les formes les plus curieuses dont le rôle est probablement considérable dans l’évolution de Spirochaeta pallida, et peut être aussi dans l’apparition des lésions causées par elle, apparaissent lorsque le corps de Spir. pallida commence à s’entortiller. C’est Herxheimer qui a attiré l’attention sur ces formes, d’abord seul, puis en collaboration avec Löser, et a donné des dessins schéma¬ tiques des spirochètes pâles avec des boucles à leurs extrémités. Nous nous sommes mis à étudier ces formes à boucles non seule¬ ment parce que leur apparition jette une lumière sur la structure de la spirochète, mais aussi parce qu’elles rappellent souvent des for¬ mations décrites comme formes résistantes chez d’autres spirochètes. Dans les accidents primitifs, de même que dans des lésions se¬ condaires à un certain stade de la maladie, nous avons pu souvent constater subitement la présence de formes à boucles à côté de spirochètes tout à fait normales, aux mêmes endroits où il n’y en avait pas auparavant. En observant un nombre considérable de ces exemplaires entortillés, nous avons pu distinguer deux types. Le premier type, plus facile à interpré¬ ter, est celui qui a été découvert par Herxheimer et qui se forme de spirochètes à structure ordinaire et conduit à la production des formes de repos; le deuxième type est représenté par les formes entortillées et épaissies que nous faisons descendre des spi¬ rochètes à corps ramolli et qui peuvent conduire à la production 213 de formations courtes, en massue, ou à la dégénérescence de la spi¬ rochète. Le premier type des formes entortillées prend naissance de la manière suivante: l'extrémité du corps de la spirochète commence à se recourber en décrivant un cercle, et une anse se produit (fig. 13, 14, 16, 17, 18, 19). Nous n'avons pas eu l'occasion, à vrai dire, d'observer ce phénomène sur des exemplaires vivants, mais d'après des images microscopiques nous supposons que la spirochète doit alors exécuter des mouvements très violents. On voit souvent des boucles où l'extrémité recourbée est entortillée, comme un noeud sur une ficelle; en d'autres cas (fig. 15), l'entortillement du corps ne commence pas par son extrémité, mais par son milieu; parfois, la spirochète est pliée en deux, et ses deux extrémités s'entrelacent l'une autour de l'autre (fig. 20); enfin, des boucles peuvent appa¬ raître sur le corps déjà plié (fig. 32, 69). Toutes ces images, quoi¬ que souvent très compliquées, présentent toujours une structure plus ou moins régulière; si les extrémités du corps se nouent, les anses qui se forment sont d'une configuration très régulière (fig. 32; phot. 68 et 72); dans l'enroulement, les boucles formées sont régulières, rondes ou ovales. En un mot, les images que l'on voit dans des préparations à côté de formes normales ne font jamais l'impression de spirochètes surprises par des causes mécaniques (par. ex. par des manipulations imprudentes); elles peuvent être expliquées seulement par le mouvement propre de la spirochète. Elles ne résultent pas non plus de l'accolement des spirochètes aux corps étrangers, car on les a rencontrées précisément dans des préparations qui avaient été faites du liquide séreux pur obtenu des lésions syphilitiques et qui ne contenait presque pas d'éléments cellulaires. Le corps des spirochètes est assez plastique pendant ce processus, tout en con¬ servant cependant une certaine rigidité; celle-ci pourtant n'est pas aussi prononcée que Schaudinn et Hoffmann le supposent. Quelquefois on peut distinguer d’une manière tout à fait nette les contours des parties entortillées de la spirochète sur ces anses et ces boucles; souvent (fig. 16, 18, 21) on rencontre des exem¬ plaires chez lesquels la partie recourbée semble se coller avec le reste du corps. Cette partie se colore d’habitude plus forte¬ ment. Il semble alors qu'à l'extrémité du corps de la spirochète st attaché un anneau; autour de celui-ci la spirochète peut s’en- 214 rouler encore une fois, ou sur l’autre extrémité de la spirochète peut apparaître une nouvelle boucle. C’est alors que la configu¬ ration de tout son corps commence d’ordinaire à chan¬ ger; sa forme hélicoïde à contours nets disparaît peu à peu et se transforme en formation molle (%. 21 — 23). Les parties entortillées deviennent alors d’ordinaire plus grosses. Ce processus mène à la production de formes (fig. 23 — 26) qui sont composées d’habitude d’une partie ovale ou annulaire à laquelle s’attache le reste du corps déjà très modifié. Cette extrémité du corps devient de plus en plus grosse et se colore souvent un peu plus faiblement que le reste du corps. Sur l’anneau même apparaissent des points plus gros, comme des grains, dont un est d’ordinaire très apparent. Ces formes ont l’aspect comme si le corps de la spirochète coulait vers l’anneau et s’y condensait; cela peut se produire grâce au rel⬠chement complet de la structure de la spirochète. Enfin, à côté de ces formes où l’on voit encore un peu des restes du corps de la spirochète, dans les mêmes préparations, nous avons trouvé des anneaux séparés sur lesquels un endroit au moins était toujours plus gros et se colorait plus fortement (fig. 27 — 30). A notre avis, ce sont aussi des spirochètes enroulées où l’on ne voit plus le reste du corps, soit qu’il se soit fondu avec l’anneau, soit qu’il ait été rejeté. Dans la littérature nous ne trouvons pas beaucoup de données concernant ces formes distinctes des spirochètes. Herxheimer et Löser expliquent les formations annulaires à l’extrémité du corps de la spirochète par l’entortillement du flagelle même de la spiro¬ chète. Berger décrit des formes analogues; on les voit aussi sur les photographies de Reuter; enfin Kraus et Prantschoff décrivent des spirochètes courtes terminées par une boule et suppo¬ sent que ce sont des cas ou de plasmolyse ou d’involution des spirochètes. Les images données par Karwacki rappellent de si près les dessins de Herxheimer et de Berger que l’on est bien surpris en lisant chez Karwacki que le mécanisme de for¬ mation de la boucle „ne peut y entrer en jeu“. Karwacki affirme que dans la spirochète se forment des grains dont peuvent prendre naissance les formations annulaires qui proviendraient aussi bien des grains situés en dedans des spirochètes que des grains isolés. „Les spirochètes à anneaux en sont le résultat“; elles rap¬ pelleraient, lorsque l’anneau est très petit, les formes, décrites par 215 nous, qui possèdent des espaces nucléaires. Des descriptions et des dessins évidemment schématiques de Karwacki il est impossible de tirer une conclusion à l’appui de la transformation de grains en anneaux; en revanche, ils parlent en faveur de la supposition de Herxhe imer et des observations que nous venons de développer. Le deuxième type des formes modifiées ne peut être considéré comme descendant directement des spirochètes hélicoïdes; il devient tout à fait compréhensible si nous prenons pour point de départ les spirochètes à corps „ramolli“. Sur ces exemplaires on' voit aussi un entortillement des extrémités du corps (fig. 33, 34, 36); il semble cependant que . ces exemplaires se distinguent par une mobilité moindre que les spirochètes hélicoïdes car des anneaux aussi nets n’y apparaissent jamais; en revanche, leur corps se fléchit facilement et s’enroule en boucles oblongues, à une ou aux deux extrémités (fig. 31, 35, 36) Le corps relâché de ces exemplaires semble possé¬ der la faculté de se coller et de s’unir aux parties recourbées, car d’ordinaire elles se collent en un tout. A cause de cela, aux extré¬ mités des spirochètes se forment de gros gonflements en forme de massue. Lorsque tout le corps s’est replié ainsi une ou plusieurs fois et que ses parties recourbées se sont fondues ensemble, de la spirochète relâchée prend naissance une grosse formation, quelque chose comme un bâtonnet plasmatique irrégulièrement replié. C’est sur ce bâtonnet que le corps commence à présent à se condenser en certains points (fig. 37 — 46); quelques-unes de ses parties de¬ viennent plus épaisses et se colorent plus fortement. Sur des pré¬ parations colorées par la méthode de Giemsa on peut souvent con¬ stater nettement une différence de coloration de diverses régions du corps: les unes, plus épaisses, sont d’une couleur rougeâtre, les autres, plus fines, d’une couleur bleuâtre (fig. 46). La concentration se continuant, des grosses formations peuvent y apparaître enfin en forme de baguette où l’on ne voit plus de trace de spires (fig. 43). A côté de ces grosses formes, nous avons vu souvent d’autres, semblables à celles-ci, mais un peu plus fines (fig. 47), soit droites, soit repliées, où le processus de concentration des parties colorables tait encore plus avancé. A cause de cela, on y voyait une série de grains unis par une substance plus claire. Ces formes (fig. 47) souvent ne rappellent point les spirochètes par leur structure, mais 216 on peut trouver tous les stades de transition qui mènent jusqu'à leur formation. Elles font l'impression de corps étant en voie de désagrégation à la suite d'un processus qui ressemble à la plasmolyse et qui conduit à la dégénérescence. Nous avons eu l'occasion de voir les deux sortes de formes modifiées, décrites ci-dessus, ainsi que les spirochètes en voie de désagrégation, dans le suc de lésions syphilitiques de l’homme, de même que dans celui des infiltrations qui se sont formées chez des singes après l’inoculation de la syphilis. Chez l'homme, nous trou¬ vions ces formes le plus souvent dans des lésions de longue durée, aussi bien dans l'accident primitif que dans les papules sèches ou les condylomes, et toujours à côté des spirochètes héli- coïdes ordinaires. Nous n'avons réussi à découvrir des for¬ mations semblables ni dans le sang ni dans le sérum de l'homme sain. Ce ne sont donc pas des formations artificielles ni acciden¬ telles. A notre avis, la constatation de la valeur de ces formations ne peut être faite d'une manière précise à l'aide d'expériences. Les études comparées cependant et quelques observations que nous avons réussi à recueillir peuvent jeter une lumière sur leur rôle et leur nature. A notre avis, les formations annulaires (fig. 27 — 40) sont des formes de repos de Spirochaeta pallida, les for¬ mations compactes ou en baguette (fig. 37 — 41) peuvent correspondre au stade de dépression (dans le sens de Calkins); tandis que les individus oblongs et granu¬ leux sont des spirochètes en voie de désagrégation. Les études comparées fournissent un appui à notre manière de voir concernant* les formes annulaires. Dans le travail de Perrin, nous trouvons une excellente description de la formation des ky¬ stes. Les formes „indifférentes“ ou „femelles“ chez Spir. balbianii peuvent perdre la configuration caractéristique de leur corps; leur structure intime se modifie; elles se replient et se roulent de la manière la plus diverse et, ayant perdu leur rigidité, elles s'agglu¬ tinent et se fondent ensemble en une formation ovale à laquelle peut encore adhérer le reste du corps, comme la queue chez le 217 têtard. Les formes femelles se modifient non seulement quant à leur configuration, mais aussi quant à la structure de leur corps; leur plasme se fond en une formation oblongue ou irrégulièrement ovale où apparaît nettement la partie achromatique de la substance nu¬ cléaire. Si nous comparons la description et les dessins de Perrin avec les nôtres, nous voyons une analogie parfaite; seulement, la structure et les dimensions de Spir. pallida ne permettent pas de pénétrer dans des détails que Ton voit chez Spir. balbianii. Les mêmes formes et les mêmes processus sont décrits aussi par Prowazek chez Spir. gallinarum ; sa description, que nous pouvons confirmer dans toute sa substance (phot. 61), se laisserait presque directement rapporter à Spir. pallida. Par conséquent, nous pouvons affirmer que Spirochaeta (Trepo¬ nema) pallida peut à certains stades de sa vie se trans¬ former en forme de repos d’une manière semblable à celle qui a été décrite chez Spir. balbianii et Spir. gallinarum x). Le rôle de ces formes de repos doit être très important; de même que les autres formes de repos, elles peuvent probablement résister à des conditions d’existence défavorables pour des individus adultes ou du moins elles peuvent persister longtemps dans l’orga¬ nisme. La résistance de pareilles formes de repos a été constatée chez Spir. balbianii. Nous nous en sommes assurés aussi chez Spir. obermeyeri que nous avons trouvée dans le sang qui nous avait été envoyé par M. le Dr. Malinowski de Varsovie et qui con¬ servait sa virulence complète malgré l’absence presque totale de spirochètes normales. Grâce à un accident, nous avons pu le constater aussi chez Spir. gallinarum. Nous avons reçu des exemp¬ laires de cette spirochète dans le sang de l’oie, grâce à l’obligeance de M. le Dr. Plaut de Hambourg. Pendant le transport de cet envoi, le tube qui renfermait le sang de l’oie s’est brisé; le sang s’est écoulé dans du coton qui enveloppait le tube. Ayant reçu le paquet au moins 24 heures après l’accident, nous n’avons trouvé dans le tube qu’une trace d’un caillot qui était même en partie desséché; le reste du sang était dans le coton faiblement fi II est bien possible que les formes signalées, mais insuffisamment expliquées par Mühlens et Hartmann chez Spir. dentium, soient aussi des formes de re¬ pos de ce microorganisme (voir, dans le travail de Mühlens «t Hartmann, les fig. 51 a et b). 218 humide. Après avoir laissé tremper ce coton, nous l’avons exprimé dans de la solution de chlorure de sodium et nous nous sommes servi de ce liquide légèrement rosé pour inoculer une oie. L’exa¬ men microscopique de ce liquide nous a montré des formes de re¬ pos presque seules (phot. 61) ou des spirochètes modifiées et désa¬ grégées (phot. 59). Malgré cela, Foie inoculée a fait la maladie ordinaire dans le temps tout à fait normal; dans son sang, les spirochètes normales pullulaient tout de suite. Il est donc évi¬ dent que la résistance des formes de repos doit être considérable. Nos études concernant Spir. pallida , faites sur des singes ino¬ culés avec de la syphilis, semblent plaider aussi pour le rôle im¬ portant de ces formes de repos. Après avoir inoculé à un singé (Macacus rhésus) le virus prélevé dans le chancre induré de la lèvre de la bouche d’une femme, nous avons trouvé, 20 jours après, une petite infiltration et, quelques semaines après, une infiltration considérable à la paupière de cet animal et nous y avons constaté la présence de spirochètes. Cependant, dans le liquide provenant de cette infiltration, on n’a pu trouver que très peu de formes h é- licoïdes; en revanche, il s’y trouvait beaucoup de formes de repos tout à fait semblables à celles qui se trouvent dans les lésions chez l’homme. En inoculant le liquide provenant de cette infiltration du singe à un autre singe (Macacus cynomolgus ), nous avons obtenu, malgré un nombre insignifiant de spirochètes typiques dans le liquide inoculé, une infiltration au point d’inoculation, après le même laps de temps qui est nécessaire à la formation d’une in¬ filtration manifeste après l’inoculation du virus contenant beaucoup de spirochètes hélicoïdes (environ 20 jours). Tout en ne voulant pas sur¬ faire le rôle des formes de repos, nous devons cependant dire que l’hypothèse d’après laquelle leur présence n’a pas été sans influence sur le résultat favorable de la réinoculation de la syphilis nous semble très vraisemblable. Nous avons constaté que dans les lésions syphilitiques, à côté des spirochètes typiques, peuvent exister aussi d’autres formations qui se rapportent à un seul stade de la vie de la spirochète, mais qui n’ont point sa configuration ordinaire; nous voyons aussi que, tandis que la constatation de la présence des spirochètes dans le liquide provenant des lésions syphilitiques est une preuve positive de la syphilis, leur absence ne peut attester que les lésions exami¬ nées ne soient pas syphilitiques. Le diagnostic de la syphilis s’appuy- 219 ant sur les seules formes de repos est difficile et incertain, car précisément ces formes sont extrêmement petites et peuvent parfois ressembler à des corps étrangers mêlés accidentellement à la pré¬ paration ; ce n’est que pour un observateur très exercé et très compétent que les formes de repos peuvent avoir une valeur diagnostique. Le processus de différenciation des formes de repos chez Spir. pallida est lié à la question de l’évolution de la vie du microorga¬ nisme. Prowazek, dans son dernier travail, décrit et dessine quelques exemplaires modifiés de spirochètes ; il pense qu’ils se trouvent au stade de dépression, dans le sens donné à cette ex¬ pression par Calkins ou R. Hertwig. Pourtant, presque tous les dessins donnés par Prowazek se rapportent au stade d’apparition des formes de repos annulaires; cet auteur n’a pas réussi à décou¬ vrir l’évolution complète de ce processus, surtout son résultat défi¬ nitif. Aussi nous ne considérons pas ces formes comme se rappor¬ tant au stade de dépression; en revanche, il est bien possible que des formes telles que celles représentées sur les fig. 37 — 46 corres¬ pondent au stade de dépression. Leur structure et leur colorabilité n’indiquent point la désagrégation de leur corps, il est donc possi¬ ble que la spirochète prenne de telles formes lorsque les manifes¬ tations et l’intensité de sa vie deviennent un peu plus faibles. Après avoir constaté l’apparition des formes de repos chez Spir. pallida lesquelles se développent des formes typiques, helicoïdes, sans manifestations sexuelles, nous devons aussi nous occuper de la question si les manifestations sexuelles peuvent, chez Spir pallida , atteindre leur réalisation. Dans notre communication préliminaire, nous avons décrit les formes des deux sortes comme des individus sexuellement différen¬ ciés. Nous avons décrit les unes comme des spirochètes courtes et grosses, rappelant par leur aspect les Trypanosomes et jouant le rôle de macrogamètes; les autres, petites et fines, ayant à peine une ou peu de spires, étaient considérées par nous comme microgamètes. Les formations des deux sortes, si différentes les unes des autres par leurs dimensions, de même que par leur structure, ont été trou¬ vées surtout dans de grands accidents primitifs ulcérés et princi- 220 paiement dans un chancre phagédénique. Nous avons expliqué l'ap¬ parition de formations courtes et grosses par la croissance de spi¬ rochètes ordinaires, tandis que nous faisions provenir les microga¬ mètes des colonies de spirochètes unies bout à bout qui ensuite se divisaient transversalement. En poursuivant l'étude de la syphilis après la publication de notre communication préliminaire, nous suivions avec une attention particulière les formes que nous avions définies comme différenciées sexuellement et nous tâchions de les retrouver dans diverses lésions syphilitiques. Nous avons pu constater ainsi que les formes courtes et grosses, de même que les spirochètes peti¬ tes et fines, se rencontrent dans les lésions syphili¬ tiques les plus diverses, non seulement dans les lé¬ sions ulcérées, mais aussi dans les lésions sèches primitives et secondaires; en revanche, quelques doutes se sont présentés à notre esprit quant à la manière d'interpréter le rôle de ces formes. Les spirochètes grosses, à corps enroulé en 2—4 spires, très pointues aux deux extrémités du corps et terminées en filament bien apparent qui se colore faiblement (fig. 51, 52, 53), spirochètes qui rappellent beaucoup les formations décrites par nous comme ressemblant aux Trypanosomes1), se rencontraient souvent dans les accidents primitifs anciens, de même qu'à d'autres stades de la syphilis. Nous devons cependant faire remarquer que ces formes ressemblent souvent beaucoup à des exemplaires extraordinairement gros et courts de Spir. buccalis et de Spir. dentium (M ü h 1 e n s et Hart mann) que nous avons eu l’occasion d’étudier plusieurs fois. Pareillement à Spir. dentium ; Spir. refringens peut aussi se trans¬ former à certains stades de sa vie en une formation courte et grosse. Si donc, dans des préparations de lésions syphilitiques, ces trois espè¬ ces, ou même deux d'entre elles, se rencontrent l'une à côté de l'autre, il est extrêmement facile de commettre une erreur dans la déter- q Après la publication de notre communication préliminaire, Mesnil a fait remarquer (Bull, de l’Inst. Pasteur, 1906) que le nom de Trypanosoma luis, em¬ ployé pour désigner ces formes, ne leur convient point, puisque le même micro¬ organisme a déjà reçu le nom de Spirochaeta pallida ( Treponema pallidum ) Schaudinn. Nous reconnaissons la justesse de cette remarque et nous ne voulons plus conserver le nom susmentionné, d’autant plus que les formations qu’il dési¬ gnait ne sont que des spirochètes un peu modifiées. 221 mination de ces formes extraordinaires. Malgré cela, nous pouvons affirmer avec certitude que Spir. pallida à certains stades de sa vie peut prendre une forme courte et grosse (fig. 51, 52, 53, 75 et 82 au milieu) qui peut être distinguée de celle des autres espèces. Les spires de la forme grosse de Spir. pallida ne sont pas. ä ce stade, aussi abruptes que celles de la forme hélicoïde; elles sont Cependant beaucoup plus abruptes que celles de Spir. dentium ou de Spir. refringens au même stade de la vie. Les extrémités du corps de cette forme sont très pointues et souvent allongées en un filament fin semblable au flagelle (fig. 51, 52). Ce filament peut parfois s’entortiller, et alors une anse apparaît à l’extrémité du corps de la spirochète (fig. 53); s’il reste tendu, on y voit souvent un agence¬ ment de spires absolument pareil à celui que l’on constate chez les formes hélicoïdes. D’où vient ce changement de la structure de Spir. pallida, c’est ce qui est assez difficile à découvrir. Il nous paraît probable que la spirochète devient plus grosse, parce que son protoplasme, avec son noyau finement divisé, se contracte et s’assemble dans une région de son corps. On voit souvent très distinctement dans ces formes grosses l’espace clair achromatique, à côté duquel un cor¬ puscule est situé qui se colore plus fortement; il est évident que l’apparition de ces formes grosses est accompagnée de changements essentiels dans la structure du corps. Nous avons trouvé ces grosses formes de Spir. pallida dans le liquide séreux exprimé d’un chancre, dans le liquide semblable provenant d’une papule sèche, dans une pustule syphilitique et dans des condylomes; elles peuvent donc se rencontrer dans les lésions sèches aussi bien que dans les suintan¬ tes, de même à côté d’autres espèces de spirochètes que dans des lésions où il n’y avait que Spir. pallida. Des exemplaires sembla¬ bles, courts et gros, ont été vus par Malinowski dans une gomme; K arwacki a observé de pareilles formes dans les lésions syphi¬ litiques les plus diverses. Il est bien difficile de dire quel rôle doit être attribué à ces spirochètes courtes et grosses. Dans notre communication prélimi¬ naire. nous les avons considérées comme macrogamètes; à vrai dire, nos études ultérieures nous ont inspiré beaucoup de doutes à cet égard, mais elles nous ont permis de constater avec certitude que ces formes grosses sont normales et apparaissent lorsque la spiro¬ chète modifie sa manière de vivre habituelle qui est liée à la forme 222 hélicoïde. Nous pouvons affirmer avec certitude que ces formes grosses ne sont pas des spirochètes en voie de dégénérescence ni de désagrégation. En examinant les lésions syphilitiques récentes, nous avons vu d’habitude d’abord les spirochètes hélicoïdes seules; ce n’est qu’après un laps de temps plus considérable que, dans les mêmes lésions non traitées mais lavées seulement aux li¬ quides aseptiques (à l’eau stérilisée), les formes hélicoïdes de¬ venaient de plus en plus rares et, en revanche, les formes de repos et les spirochètes grosses et courtes faisaient leur apparition. La eolorabilité de celles-ci rappelait tout à fait celle des individus nor¬ maux, si ce n’est que l’on y voyait un changement de structure lié probablement à des changements internes. Nous n’avons point vu d’autres formes qui puissent être considérées comme une mani¬ festation de désagrégation de ces individus courts; nous croyons donc que ces formes grosses et courtes indiquent un stade nouveau de la vie de la spirochète. Une apparition analogue des exemplaires courts et gros peut être constatée dans le sang de l’oie infectée par Spir. gallinarum. Con¬ servé dans un tube pendant 48 heures, celui-ci renferme très peu de spirochètes ordinaires et beaucoup de formes de repos et de spi¬ rochètes courtes et grosses (phot. 61) dont la structure et la eolo¬ rabilité paraissent tout à fait normales. On peut donc, dans ce cas, provoquer l’apparition de ces formations courtes en modifiant les conditions d’existence de la spirochète. La supposition se présente que, chez Spir. pallida , les formes courtes et grosses apparaissent aussi, à côté des formes de repos, lorsque les conditions d’existence de la spirochète ont subi une modification notable et deviennent probablement moins favorables. Il se peut que cela soit lié à certains stades de la maladie. Parmi les autres espèces de spirochètes, ce n’est que chez Spir. balbianii que l’apparition de formes femelles a été constatée par Perrin; les données qui se rapportent à d’autres espèces ne sont pas suffisamment sûres et .exactes ; ainsi, quoique chez quelques espèces on ait constaté l’existence de formes plus grosses que d’or¬ dinaire, on ne peut rien dire encore de leur rôle. Le deuxième groupe des individus que nous avons décrits dans notre communication préliminaire est constitué par des spirochè- 223 tes courtes, très minces, possédant à peine une ou quelques spi¬ res, arquées et présentant souvent un intervalle clair au milieu du corps. Elles avaient l'air d’une spire ou de quelques-unes des spi¬ res isolées d’une spirochète normale. Au début de nos études, nous trouvions ces petites spirochètes principalement dans les accidents primitifs ulcérés; par conséquent, un doute se présente quant aux formations qui provenaient des endroits renfermant, à côté de Spir. pallida , d’autres espèces et une flore bactérienne abondante: doivent- elles être considérées comme des spirochètes pâles modifiées ou comme des microorganismes tout à fait différents? Nous ferons re¬ marquer que, pendant nos études ultérieures, nous avons retrouvé des spirochètes pâles courtes et très minces dans le liquide séreux prélevé dans des papules sèches des bras et du dos, de même que dans les infiltrations qui étaient apparues chez des singes après l’inoculation de la syphilis; nous avons constaté souvent leur pré¬ sence dans les préparations où il n’y avait point d’autres parasites à l’exception de Spir. pallida. Nous pouvons donc affirmer avec certitude que Spir. pallida peut, à un certain stade de sa vie, don¬ ner naissance à des formes courtes et minces qui ressemblent à celles que nous avons décrites dans notre communication prélimi¬ naire. Notons cependant que parfois on peut se tromper dans la dé¬ termination de l’espèce à laquelle ces exemplaires courts et minces appartiennent; d’autant plus que Spir. dentium , qui peut se trouver à côté de Spir. pallida dans les lésions syphilitiques, donne parfois aussi naissance aux formes très minces et petites (M ü h 1 e n s et Hartmann). En revanche, ces formes sont faciles à distinguer de diverses bactéries, surtout des exemplaires légèrement incurvés du bacille fusiforme, d’après la eolorabilité du plasme, l’absence du grain nucléaire et les extrémités pointues du corps. Pour étudier les exemplaires tout à fait sûrs qui ne peuvent induire en erreur dans la détermination de l’espèce, nous avons tout d’abord dirigé notre attention sur les formations qui provenaient des papules sèches où il n’y avait que Spir. pallida ; ce n’est qu’après les avoir définies et étudiées avec précision que nous déterminions par comparaison les formes semblables mais provenant d’autres lé¬ sions syphilitiques. L’étude de formations pareilles chez des singes inoculés avec la syphilis nous était d’un grand secours. Nous avons mentionné ci-dessus que Spir. pallida peut donner naissance à des formes courtes qui n’ont qu’une spire à peine de 7 Bulletin III. 224 son mince corps. A côté de celles-ci, cependant, nous trouvions des exemplaires qui avaient le corps également mince, mais à quelques spires (fig. 54 — 56), beaucoup moins pourtant que les exemplaires hélicoïdes ordinaires. On voit toutes les formes de transition possi¬ bles entre les exemplaires tout à fait courts et les exemplaires un peu plus longs, de sorte qu’il faut classer ces formes diverses dans une même catégorie, d’autant plus que leur processus d’apparition semble être identique. Déjà dans notre communication préliminaire nous avons attiré l’attention sur ce fait que souvent on peut apercevoir, dans des pré¬ parations, des spirochètes d’une longueur excessive. On voit souvent dans ces exemplaires énormes des rétrécissements en plusieurs en¬ droits de leur corps (fig. 48) qui pourraient témoigner d’une forma¬ tion résultant de l’union bout à bout de plusieurs spirochètes, par les extrémités effilées de leur corps. A côté de ces formations, on rencontre souvent des spirochètes excessivement longues qui ne présentent pas de trace de rétrécissements (fig. 67). Ce qui est caractéristique c’est que ces exemplaires longs sont toujours irrégulièrement courbés, comme si leur corps avait perdu sa rigidité. On y voit parfois un ou plusieurs intervalles clairs semblables aux espaces nucléaires. A notre avis, ces exemp¬ laires sont une forme de développement de Spir. pallida qui est en rapport avec la formation des exemplaires courts et minces. Très souvent, dans un matériel qui contenait des spirochètes en abondance, nous avons vu les formes excessivement longues qui, près de l’extrémité du corps, avaient un étranglement très net; à cet endroit rétréci était attachée une petite spirochète à une ou à peu de spires (fig. 50 et 74). Sur les préparations colorées par la méthode de Griemsa, la partie étranglée était bleuâtre, tandis que la longue spirochète et la petite formation qui s’en séparait prenaient une couleur rouge. On voyait parfois deux étranglements bien nets, au lieu d’un seul, sur la grande spirochète; c’était tantôt à une extrémité, tantôt aux deux extrémités du corps (fig. 49 et 76); d’habitude, les deux individus séparés n’étaient pas alors de même grandeur. Une série d’images telles que les figures 49, 50, 74 et 76 nous a suggéré la supposition que Spir. pallida , à certains stades de sa vie, peut détacher des parties de son corps pour en former des pe¬ tits individus; cela se fait non pas par bifurcation du corps, comme 225 pendant la division ordinaire, mais par la division transversale par étranglement. Tandis que la division longitudinale conduit à l'appa¬ rition de deux individus soeurs d'une valeur absolument égale, les petites spirochètes qui se séparent ne sont pas toujours de la même valeur et n'ont pas les mêmes propriétés que l'individu mère. C’est pourquoi dans notre communication préliminaire nous avons émis la supposition que ces petites formations diffèrent des grandes spi¬ rochètes, quoiqu’elles en proviennent; c'est pourquoi nous avons sup¬ posé qu'elles sont différenciées sexuellement. Des exemplaires ex- nesssivement longs de spirochètes ont été aussi observés par Müh- lens et Hartmann chez Spir. dentium. Eux aussi ont remarqué les étranglements sur les grands exemplaires et ont admis notre supposition que ceux-ci peuvent être des cellules mères des indivi¬ dus différenciés sexuellement. Après avoir constaté que de l'extrémité de Spir. pallida peu¬ vent se détacher des exemplaires petits et courts, nous pouvons dire: quoique la spirochète soit un être dont le processus normal de reproduction (qui a lieu seul et toujours chez les formes hé- licoïdes) est la reproduction par division longitudinale, cependant, à certains stades de sa vie, commence la reproduction d'un autre genre, notamment celle par division transversale; ainsi, à un stade de sa vie, la spirochète se divise en parties égales, à un autre, en parties inégales. On pourrait dans ces deux types du processus de re¬ production de reconnaître une analogie éloignée avec la reproduction par division et par bourgeonnement, processus qui peuvent apparaî¬ tre l'un à côté de l'autre chez les Protozoaires de diverses espèces. Remarquons cependant que les formes hélico ï des ne peu¬ vent se reproduire par division transversale; quoique nous ayons constaté la séparation des petits individus des grandes spirochètes, cela ne peut être considéré comme une preuve à l’appui de l'opinion de Borrel d'après laquelle la division trans¬ versale serait le processus normal de la reproduction des spirochètes. A notre avis, ce processus de reproduction ne se présente qu'à un certain stade, strictement défini, de la vie de la spirochète. On peut se demander, toutefois, si la formation de petits indi¬ vidus par étranglement des extrémités du corps n'est pas une ma¬ nifestation de dégénérescence (Mühlens et Hartmann chez Spir. ■dentium) ou de plasmolyse (Zabolotny, Prowazek). A cette •question, on peut répondre qu' alors on devrait trouver les stades 7* 226 ultérieurs de la dégénérescence dans les préparations; mais ni les auteurs mentionnés plus haut, ni nous n’ayons réussi à les retrouver malgré des recherches minutieuses. Au contraire, les formes qui se séparent ont la configuration d’êtres tout à fait normaux; leur colorabilité ne diffère point de celle des spirochètes ordinaires, surtout de celle de la forme à corps ramolli. En résumant ce que nous venons de dire, nous pouvons affirmer qu’à un certain stade de la vie de Spir. pallida , quand son corps a subi un changement de structure et est devenu moins rigide et excessivement long, les petites spirochètes, courtes et minces, peu¬ vent s’en détacher. La question du rôle de ces petites spirochètes resterait encore à résoudre. Dans notre communication préliminaire, nous les avons définies comme individus mâles, c’est-à-dire microgamètes, parce que nous avons aperçu plusieurs fois ces petites spirochètes atta¬ chées aux côtés des grands individus à gros corps. Toutefois, après avoir passé soigneusement* en revue diverses préparations où les grosses spirochètes étaient assez abondantes, de même que les petits exemplaires, nous sommes arrivés à la conclusion qu’une aggluti¬ nation accidentelle des spirochètes est bien difficile à distinguer de leur union. Surtout, si sur la préparation, outre Spir. pallida , il y a d’autres espèces de spirochètes, les images deviennent si compli¬ quées qu’il est presque impossible de les interpréter d’une manière juste. Les images d’accouplement des spirochètes provenaient des préparations où en outre de Spir. pallida se trouvaient aussi Spir. refringens ou Spir. dentium', nous constatons, par conséquent, qu’une erreur dans leur interprétation n’est pas exclue; c’est pourquoi nous les considérons présentement, sous toute réserve, comme une ma¬ nifestation de la fécondation. Toutefois, en mettant en doute nos conclusions précédentes, nous remarquons expressément que nous considérons les deux catégories de formes, les spirochètes courtes et grosses, de même que les exemplaires petits et minces, comme des individus tout à fait normaux, non dégénérés; il nous paraît très probable que leur apparition dans les lésions syphilitiques est liée au commence¬ ment d’un stade nouveau dans la vie de la spirochète. Ce stade nouveau pourrait être le stade de la repro¬ duction sexuelle où les formes décrites ci-dessus pourraient participer comme cellules différenciées sexuellement. Cette supposi- 227 tion nous paraît assez vraisemblable, parce que chez d'autres spiro¬ chètes (Spir. balbanii et probablement aussi Spir. gallinarum) les manifestations sexuelles 0Dt été constatées presque avec tous leurs détails. Chez ces spirochètes, la différenciation des individus sexués est liée à un changement essentiel de leur structure et de leurs dimensions. Dans un de ses derniers travaux, Prowazek décrit les formes grosses et courtes de Spir. pallida\ leur corps présentait un tel aspect comme si au milieu du périplaste le protoplasme et la sub¬ stance nucléaire s'étaient condensés en une masse plus épaisse. Les images de Prowazek correspondent complètement aux formes que nous avons déjà décrites dans notre communication préliminaire et dont nous avons parlé plus haut d'une manière plus détaillée (fig. 51). Prowazek pense, de même que nous l'avons dit ci-dessus, que de telles formes apparaissent à la suite d'un changement de la structure de la spirochète; mais il suppose qu'elles peuvent con¬ duire à une autogamie analogue à des manifestations semblables chez les Trypanosomes. A notre avis, il manque, dans ce cas, de preuves suffisantes pour démontrer des manifestations aussi com¬ pliquées que l'autogamie. VI. Rapports des Spirochètes avec les Bactéries et les Protozoaires. Les résultats de nos études sur la morphologie de Spir. pallida sont intimement liés à la question suivante: faut-il considérer les Spirochètes comme des animaux du type des Protozoaires, ou bien comme des Bactéries apparentées au groupe des Spirilles. On sait que Schaudinn, se basant sur l'étude des Hémopro¬ tozoaires vivant dans le sang du hibou, a conclu que quelques-uns parmi eux peuvent, à un certain stade de leur vie, prendre une forme qui ressemble à celle des Spirochètes. Spirochaeta ziemanni serait donc, d'après Schaudinn, un flagellé de forme modifiée. Lorsqu’ensuite on a commencé à étudier de plus près divers gen¬ res de Spirochètes, on s'est aperçu que presque chez toutes les Spi¬ rochètes on a pu découvrir des caractères qui les rapprochaient des Protozoaires. Schaudinn lui-même fait remarquer qu'aux Spiro¬ chètes on doit attribuer les propriétés des Protozoaires, mais que probablement elles constituent un type distinct. Dans notre com¬ munication préliminaire, nous avons appelé l’attention sur ce que Spirochaeta pallida (Treponema pallidum) peut se mouvoir, se con¬ tracter et modifier sa forme et sa structure d’une manière tout à fait différente de celle des Bactéries; nous avons décrit aussi la division longitudinale et le changement de forme à certains sta¬ des de sa vie. Ces caractères suffisaient pleinement pour que l’on sépare Spirochaeta pallida des Bactéries et qu’on la range parmi les Protozoaires. Si nous ajoutons à présent que Spirochaeta pallida , à un certain stade de sa vie, peut se transformer en une forme de repos qui a un aspect tout autre et qui prend naissance d’une autre manière que les spores chez les Bactéries, la place de cette spi¬ rochète dans le système des Protozoaires peut être considérée comme assurée. Il faut ajouter encore que, d’après les études très im¬ portantes de Prowazek, les réactions chimiques du corps de la spirochète et sa solubilité parlent entièrement en faveur de sa na¬ ture protozoaire. Cependant, l’étude comparée de divers spirilles et de diverses spirochètes a amené plusieurs auteurs à des conclusions fort diffé¬ rentes. Ainsi par ex. Perrin penche vers l’opinion qui range Spi¬ rochaeta balbianii parmi les Protozoaires. Un avis opposé est émis par Lavera n, Mesnil et Léger qui pensent qu’elle présente les caractères des Bactéries équivalents à ceux de Spirobacillus gigas . L’étude plus approfondie de ces deux formes, faite par Holling, a terminé ce différend décidément en faveur de l’opinion de Perrin. De même, en ce qui concerne d’autres spirochètes, les opinions des différents auteurs sont souvent contradictoires. Ainsi, Spirochaeta gallinarum a été considérée comme un protozoaire par Prowazek dont les conclusions peuvent être complètement confirmées par nous, tandis que Borrel constatait la nature bactérienne de ce micro¬ organisme. Ajoutons que les observations de Borrel, bien qu’elles aient été corroborées par quelques auteurs français et aussi par Zettnow, Koch, Novy et Knapp et d’autres, prêtent cependant à la critique. Il paraît à l’heure qu’il est de plus en plus de travaux qui rangent les Spirochètes parmi les Protozoaires. Déjà Woodcock dans son travail d’ensemble sur les Hémoflagellés, observe que les Spirochètes sont liées aux Flagellés. Breinl et Kinghorn, en étudiant Spir. duttoni , font remarquer que même la marche de la maladie provoquée par cette spirochète diffère beaucoup de celle 229 des maladies causées par des Bactéries. La périodicité des symptô¬ mes qui se montre avec une régularité inconnue dans les maladies bactériennes et surtout le fait que les animaux auxquels on a inoculé le sang du malade, prélevé au moment de l’atténuation des symptô¬ mes morbides et ne renfermant pas en apparence de spirochètes, ont eu un accès de la maladie en même temps q u’u n nouvel accès se produisait chez l’individu dont on avait pris le sang, prouvent qu’un cycle évolutif des spirochètes doit exister dans l’hôte. L’évolution de ce cycle, d’après Brei ni et King horn, doit être tout à fait différente de tous les processus de développe¬ ment des Bactéries. Hoffmann et Prowazek, puis Mühlen s et Hartmann, attribuent aussi les caractères des Protozoaires à Spir. dentium et à Spir. buccalis. En un mot,, il y a de plus en plus de données qui témoignent contre la nature bactérienne des Spirochètes. Notons encore une fois que la production des formes de repos, de la manière que nous avons décrite plus haut, permet définitivement, à côté d’autres caractères, de ranger Spirochaeta (Treponema) pallida parmi les Protozoaires. Certaines données biologiques attestent aussi la nature protozo¬ aire des Spirochètes. Tout d’abord, la périodicité déjà mentionnée des symptômes morbides qui se manifeste d’une manière extrême¬ ment régulière dans le typhus récurrent ou dans la maladie des poules et des oies et qui peut aussi être constatée dans la syphilis, donne par elle-même à ces maladies une ressemblance avec les ma¬ ladies provoquées par des Protozoaires indubitables, par ex. avec le paludisme. Il faut rappeler, en outre, que la question de l’existence de toxines spécifiques et la question de l’immunisation de l’orga¬ nisme contre les maladies provoquées par les Spirochètes se pré¬ sente maintenant d’une manière un peu différente que les questions analogues dans les maladies bactériennes. Enfin, les réactions chi¬ miques mentionnées plus haut, décrites par Prowazek, ne parlent pas non plus en faveur de la nature bactérienne des Spirochètes. Le phénomène du groupement des Spirochètes (agglutination ou bien agglomération), bien qu’il puisse se produire d’une manière très nette chez les Spirochètes, ne peut cependant, à notre avis, plaider pour la nature bactérienne de ces microorganismes. L’agglutination des Spirochètes a été constatée déjà plusieurs fois chez leurs espèces plus grandes, comme par ex. chez. Spir. gallinarum et Spir. obermeyeri\ en ces derniers temps, Zabolotny 230 et Maslakowiec ont attiré l'attention sur ce phénomène chez Spir. pallida. Nous l’avons observé d’une manière très nette chez Spir. gallinarum , au moment où l’intensité de la maladie provoquée par ces spirochètes s’atténuait (fig. 63, 71, 79, 80); nous avons aperçu aussi certains stades d’agglutination chez Spir. pallida (fig. 73, 81). Chez Spir. gallinarum, ce phénomène débute par l’union de quel¬ ques spirochètes bout à bout (fig. 68); toutefois, non seulement leurs prolongements effilés seuls s’entortillent l’un autour de l’autre, mais bientôt aussi leurs corps entiers s’enroulent les uns autour des autres. A ce petit amas de spirochètes s’en joint de plus en plus, et un entrelacement compact se forme bientôt dont divergent en tous sens les faisceaux des spirochètes disposés en rayons (fig. 71, 80). De tels entrelacements compacts peuvent se former peu à peu, lente¬ ment, dans le sang, de spirochètes seules; le plus souvent cependant, les spirochètes s’accrochent à un corps plus grand, par ex. à un groupe de globules rouges, et s’amassent tout autour (fig. 80). Cela nous suggère la supposition que l’entrelacement des spirochètes n’est qu’une simple jonction mécanique et n’est pas provoqué par la pré¬ sence de substances spécifiques (agglutinines). On pourrait donc, dans ce cas, parler plutôt d’une agglomération que d’une a g g 1 u- tination analogue au phénomène pareil chez les Bactéries. L’union des spirochètes peut être interprétée en général de la même façon que le fait Jennings en ce qui concerne les phéno¬ mènes des tropismes. On n’ignore pas que l’agglomération des êtres qui possèdent des mouvements propres dans un milieu liquide, pour¬ rait être expliquée en admettant que ces êtres sont attirés ou dirigés vers le point d’agglomération. On pourrait penser aussi que les êtres qui se meuvent lentement et qui peuvent parcourir le liquide en tous sens, sont arrêtés dans leur course à un certain endroit du milieu de sorte qu’ils ne peuvent plus quitter cet endroit. L’agglomération des spirochètes autour des corps étrangers nous laissait l’impression comme si ces êtres s’enlaçaient autour des corps étrangers et que d’autres spirochètes qui passaient par là fortuitement s’accrochassent à celles qui y étaient déjà arrê¬ tées. Ce n’est pas l’attraction des spirochètes au moyen de substances spécifiques, mais un simple arrêt mécanique de leurs mouvements qui nous paraît être] la cause de leur agglomération. Les stades finals de l’agglomération en témoignent aussi, quand les spirochètes 231 qui se meuvent et se tortillent rapidement, s'agglomèrent (fig. 79) en masses informes. Les étoiles qui se forment aux premiers moments de l'agglomé¬ ration des Spirochètes ressemblent beaucoup aux images que Mes¬ nil et Laveran ont décrites chez les Trypanosomes. Une ques¬ tion se présente: les Spirochètes, pareillement aux Trypanosomes, peuvent -elles s’unir entre elles par une seule extrémité de leur corps, toujours la- même, ou par n’importe laquelle des deux? Autant que nous avons pu le remarquer, l'agglomération des Spirochètes peut se produire indifféremment à l’aide des deux extrémités de leur corps. Rien ne nous autorise donc à supposer que ces deux extrémités ne soient pas de la même valeur. C'est à quoi est liée probablement la possibilité que possèdent les Sprirochètes de se mouvoir indifféremment dans le sens des deux extrémités de leur corps. Les manifestations que nous avons décrites chez Spir. gallina¬ rum , n'ont pu qu'à un faible degré être constatées par nous chez Spir. pallida (fig. 73, 81). Au contraire, Zabolotny, Maslako- wiec, Herxheimer et Marie Opificius ont vu des phéno¬ mènes semblables à ceux que nous venons de décrire, chez Spir. pallida. On peut conclure des dessins de ces auteurs que chez Spir. pallida ; de même que chez Spir. gallinarum , l'agglomération seulement se produit et non pas l'agglutination telle que chez les Bactéries. Par conséquent, même dans le phénomène de l'agglutination apparente des Spirochètes, nous constatons d’autres manifestations que chez les Bactéries; nous pouvons donc dire que tout parle en faveur de l’o pinion qui range les Spirochètes par¬ mi les Protozoaires. Dans le système de ces animaux on de¬ vrait créer pour les Spirochètes un groupe distinct parmi Mastigo- phora. Nous proposons pour ce groupe le nom de Spirïllo flagellata. VII. Spirochètes des lésions provoquées chez des singes par l’inoculation de la syphilis. Dans tout ce que nous venons de dire, nous n'avons pas pris en considération la question de savoir si les formes diverses de 232 Spir. pallida que nous décrivions provenaient des lésions syphiliti¬ ques de Thomme ou de celles qui avaient été provoquées chez des singes (Macacus, sp. div.) par inoculation à ceux-ci de la syphilis. Nous avons procédé ainsi parce qu’il n’y a point de différen¬ ces essentielles entre les spirochètes pâles, provien¬ nent-elles de l’homme ou du singe. Les mêmes formes rigi¬ des et hélicoïdes (fig. 1, 64, 66, 67) et les formes ramollies de même aspect se trouvent chez des singes aussi bien que chez l’homme. La transformation des formes hélicoïdes en celles de repos paraît se produire d’après les mêmes règles chez les deux hôtes. Il n’y a qu’une chose qui nous a frappé sur les préparations provenant des lésions syphilitiques du singe: nous y trouvions relativement beau¬ coup plus de formes de repos, en comparaison du nombre des exem¬ plaires des spirochètes hélicoïdes, que chez l’homme. On a été obligé souvent de faire longtemps des recherches soigneuses dans toute la préparation provenant du singe pour constater la présence des spirochètes hélicoïdes tout à fait typiques, quoique dans la même préparation il se trouvât beaucoup de formes de repos aux stades divers de leur développement. Par conséquent l’hypothèse se pré¬ sente que le corps du singe, tout en donnant un bon milieu de cul¬ ture pour le développement de Spir. pallida , ne constitue pas pour celle-ci un milieu normal; les spirochètes y persistent dans leur forme typique, hélicoïde, pendant un laps de temps plus court et se transforment en formes de repos plus tôt que chez l’homme. Ces faits que les spirochètes pâles ont chez le singe la même aptitude pour se transformer en formes de repos, qu’elles peuvent se diviser longitudinalement et modifier leur forme, absolument de la même manière que chez l’homme, prouvent que les spirochè¬ tes pâles non seulement peuvent se conserver dans le singe (ainsi que l’affirme Kraus), mais qu’elles peuvent s’y développer, se multiplier et passer par tous les stades de leur vie. Explication des figures. Toutes les figures, à l’exception de la fig. 12, se rapportent à Spiràchaeta pallida; la figure 12 représente Spir. obermeyeri colorée par la fuchsine phéni- quée. Toutes les préparations, à l’exception du Nr. 12, ont été colorées par la méthode de Giemsa. Les dessins ont été exécutés à l’aide d’un appareil à dessi- 233 ner d’après Abbe et d’un microscope de Zeiss. Pour dessiner les contours, on se servait de l’objectif apochromatique, à ouverture numérique D30 et à distance focale 2*00, avec l’oculaire Nr. 12. Les dessins ont été exécutés à la hauteur de la table de travail. Les photographies ont été faites à l’aitle d’un petit appa¬ reil vertical, avec le grossissement de 750 diamètres environ. Planche I. 1. Sclérose initiale de la grande lèvre de la vulve d’une femme. Forme hé- licoïde typique. 2. Papule. 3. Sclérose initiale chez l’homme. Espace nucléaire visible. 4. Sclérose initiale chez la femme. A côté de l’espace nucléaire un point fortement coloré. 5. Condylome plat de l’anus. L’extrémité de la spirochète est épaissie. 6 — 7. Sclérose initiale chez la femme. Spirochètes perdant leur forme rigide. 8 — 10. Sclérose initiale de la femme. Formes plus courtes avec des espaces nucléaires. 11. Pustule. Spirochète après Indivision; lieu de séparation coloré d’une ma¬ nière différente. 12. Singe infecté par le typhus récurrent. Spir. obérmeyeri après la divi- tion ; les deux spirochètes avec des espaces nucléaires. 13. Sclérose initiale de la femme. Entortillement de la spirochète. 14. Foie d’un nouveau-né syphilitique. Entortillement de la spirochète. 15 — 19. Sclérose initiale de la femme. Divers stades de l’entortillement des spirochètes. 20. Sclérose initiale de l’homme. Spirochète enroulée en trois anneaux. 21. Sclérose initiale de la femme. Spirochète ramollie avec un anneau homo¬ gène à son extrémité. 22 — 23. Papule. Spirochètes ramollies avec des anneaux et le corps qui se contracte. 24. Singe Nr. 4. Spirochète ramollie avec un anneau. 25 — 26. Sclérose initiale de la femme. Formes contractées avec des anneaux. 27 — 30. Formes annulaires. (27. Papule. '28 — 30. Sclérose initiale de la femme). 31. Sclérose initiale de la femme. Forme molle et enroulée. 32. Condylome plat de l’anus. Forme molle et enroulée. 33. Sclérose initiale de l’homme. Extrémités de la spirochète entortillées. 34. Papule. Extrémités de la spirochète entortillées. 35—36. Sclérose initiale de la femme. Formes ramol ies s’entortillant. 37—38. Sclérose initiale de la femme, j 39. Singe Nr. 10. 40. Papule. J 41 — 43. Sclérose initiale chez la femme. 44. Papule. 45. Singe Nr. 10. 46. Sclérose initiale de la femme. 47. Singe Nr. 4. Désagrégation de la spirôchète. Formes dont le corps se condense. Stades ultérieurs de la condensa¬ tion du corps des spirochètes. 234 48. Condylome plat de la vulve. Trois spirochètes unie-. 49 — 50. Pustule. Parties des spirochètes qui s’en détachent. 51. Pustule. Condensation du plasme en dedans de la spirochète. 52. Pustule. Forme grosse et courte. 53. Sclérose initiale de l’homme. Forme courte avec une extrémité entortillée. 54. Sclérose initiale de la femme. Forme petite. 55. Singe Nr. 4. Forme petite. 56. Pustule. Forme petite. Planche II (photographies). 57. Macacus rhesus inoculé le 24 mai 1906, photographié le 20 septembre 1907. Lésions au-dessous du sourcil. 58. Même singe photographié le 27 octobre 1907. Lésions s’étendant plus près du côté de l’angle interne de l’oeil. 59. Entrelacement des formes courtes de Spirochaeta ohermeyeri. 60. Spir. gallinarum. Forme courte^ et grosse. 61. Spir. gallinarum. Entortillement de la spirochète. 62. Spir. gallinarum. Début de l’agglomération des spirochètes. 64 — 69. Spir. pallida. 64. Sclérose initiale. 65. Papule. 66. Macacus cyno- molgus auquel on a inoculé le virus prélevé sur le singe Mac. rhesus. 67. Sclé¬ rose initiale. 68 et 69. Papule. 70. Spir. ohermeyeri chez le singe. Spirochètes entortillées et spirochètes après la division. 71. Spir. gallinarum. Agglomération. 72. Spir. pallida. Division longitudinale. 73 et 81. Entrelacements de Spir. pallida. (Sclérose initiale). 74. Spir. pallida dont se détache une petite spirochète. 75. Spir. pallida provenant d’une papule sèche. Spirochète courte et grosse. 76. Spir. pallida provenant d’une papule sèche. Petits individus qui se détachent. 77. (Correspond à la fig. 20). 78. Deux spirochètes pâles après la division. 79 — 80. Spir. gallinarum. Agglomération. 82. Spir. pallida. En haut: spirochète qui s’entortille; au milieu: forme courte et grosse. (Sclérose initiale). Bibliographie. Almkwist et J un del 1. Alm. Svenska Läkartst. 1905. Alvar es. Jour. d. Soc. d. Scienc. méd. de Lisboa. 1906. 70. A mal et Salmon, (syph. expériment.) Annal. Pasteur. 1904. Arning et Klein. Deut. m. Woch. 1907. 37. B ab. Deut. m. Woch. 1906. — Münch, m. Woch. 1907. Babes et Mironescu. Berl. kl. Woch. 1906. 34. çyooc Bulletin de VAcad. des Sciences de Cracovie. 1908. Fr. Krzysztalowicz et M. Siedlecki. PI. VI. 71 Bulletin de l’Acad. des Sciences de Cracovie. 1908. PI. VI. Fr. Krzysztalowicz et M. Siedlecki. 235 Babes et P a ne a. 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Wechselmann et Loewenthal. Med. Klinik. 1905. 26. 33. Weeney Mac. Brit. M. Journ. 1905. Weichselbaum. Versamml. d. Ver. d. Sanitätsbeam. Niederoesterreich. 1905. Weitlauer. Wien. kl. ther. Woch. 1905. 45. Wellmann. (spir. pertenuis) Arch. f. Schif. u. Trop. Hyg. 1907. XI. Wersilowa Mlle. Ztrbl. f. Bakter. I. 1906. XLII. Werther. Ges. d. Natur, u. Heilkunde. Dresden. 1905. Wesley, Taylor et Ballenger. Amer. Med. Assoc. Journ. 1905. Widal et Ra vaut. Bull, et Mém. Soc. Méd. Hop. Paris. 1905. Wiens. Arch. f. Schiffs, u. Tropenhyg. X. 15. Wimann. Nordisk med. Arkiv. 1906. 1. Winkler, (cytorrhyctes) Wien. derm. Ges. 1906. — IX. Congr. d. 1. Soc. derm, allemagn. 1906. Wollf. Ztrbl. f. Bakter. 1907. XLIII. — (spir. polyspira) 1907. 11. XVIII. Wolters. Naturfors. Ges., Rostock, 1905. — Med. Klinik. 1905. 38. Woodcock, (spir. en général) Quart. Journ. Micr. Soc. 1906. Zabel. Med. Klinik. 1907. 20. Zabolotny. Russkij Wracz. 1905. 23. — Mikrobiol. Ges. St. Petersburg. 1905. — (syph. experiment.) Przegl. chor. skörn. i wener. 1906. I. — Arch. d. Scienc. Biolog. XI. 1. 2. Zabolotny et Maslakowiec. Ztbl. f. Bakter. XLIV. 6. Zedlewski. Thèse. Leipzig. 1905. Zelenew. Soc. dermat. Charkow. 1905. — Journ. Russe de Mal. Cut. et Syph. 1905. X. Zettnow. (spir. en général.) Ztsch. f. Hyg. 1906. 3. — (spir. gallinar., re¬ currens) Deut. m. Woch. 1906. 10. 246 Errata. Séance du 3 Février 1908. Note de M. J. Browinski Ueber die Gegenwart von Protein¬ säuren im Blute : Page 103, ligne 2, au lieu de 2*5 lisez 0 25. Nakiadem Akadeinii Urniejetnosci. Pod redakcya Sekretarza Wydziafu matem.-przyrod. Wiadysîawa Natansona. Krakow. 1W<>8 — Drukarnia Uniwersytetu Jatriellonskieiro. poo zarzadem J. Filipowskiopo. 21 Marca 1908. BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACÜVIE CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. DERNIERS MÉMOIRES PARUS. ) (Les titres des Mémoires sont donnés en abrégé) _ A). Mathématiques; Astronomie; Physique; Chimie; Minéralogie; Géologie etc. M. Y. :m. L. J. J. A. S. A. L. L. H. A. K. M. K. T. J. J. W. L. L. L. W. Z. St. A. St. M. J. L. C. J. L. K. Smollichowski. Théorie d. mouVement d. liquides visqueux . Humnicki. Condens' Me Facétoguanamîne.avec 1. aldéhydes . P. Rudzki. Tremblement de terre en Calabre, 8 Sept. 1905 Marclilewski. Matière colorante du sang et de la chlorophyll Laub. Rayons cathodiques secondaires . ~ . . . Grzybowski. Borysîaw, monographie géologique . Korczynski, L. Marclilewski. Mat. color, racines, Datisca Zaremba. L’équation bibarmonique etc. ....... Bolland. Gaïac et pxyhémoglobine. ........ Grabowski. Mesures au moy. de micromètres d’occultation Natanson. Théorie d. 1. dispersion et de l’extinction etc. . Merczyngï Mouvement d. liquides à grande vitesse etc. Bolland. Reaction de l’aloïne axec Toxyhémoglobine Kling. L’aldéhyde para-tolylacétique etc. . . . - . Sadzewicz. Fatigue photo-électriqueT d. métaux ..... Wôjcik. Blocs exotiques dans le flyseh"6tc- . . . — . Kozniewski, L. Marclilewski. Etudes sur la chlorophylle Mérunowicz, J. Zaleski. Les Démines.. . ZaTeski. Méthode d. combustions élém. etc. . , Dziewulski. Perturbations séc. d. petites planètes Bruner, St. Toïïoczko. Vitesse d. dissolution d. solides, II. Bruner, J. Dîuska. Bromuration du toluène Bruner. Conductibilité él. du Br et J en solution ute. Lozinski. Cavités lacustres pleistocènes etc. . Thullie. Diamagnétisme. Théorie des électrons ~ . Dabrowski. Matière colorante des urines etc. Korn. Solation gén. d. problème biharmonique Niementowski. Acide anthrauil. et éther benz. etc P. Budzki. La gravité à xCracovie, S. Francisco etc Morozewicz. Composition de la néphéline . . . Zlobicki. Radium et solutions colloïdales^ . . ZakrzeWski. Analyseur elliptique à pénombre Lewinski. Dépôts jurassiques, chaîne de Sulejow Marchlewski, S. Robel. Chlorophylles .... ZorawNski. Equations aux dériv. part, de 1 Ordre Janv. Jaiiv. Janv. Févr. Févr. Févr. Févr. Mars Mars Avril Avril" Mai Mai Mai Mai Mai Juin Juill. Juill. Juill. Juill. Juill. Juill. Juill. Juill. Oct. Oct. Oct. Oct. Oct., Nov. Nov. Nov. • Déc. Déc.' 1907 1907- 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1-9Û7 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 1907 : & AV. Sierpinski. Développement de /-l’expression.; y a . Déc. 1 907 M. Smoliîcliowski. Théorie cinét. de l’opalescence d,es gaz etc. . Dec.* 1907 H. Merczyng. Stegmani Instr math, libri II . . Déc. 1907 M. P. Rudzki. Remarque etc. . . Déc. 1907 S. Zaremba. Intégration de l’équation biharmonique ..... Janv. 1908 J. Bielecki. Mesitylen-Trialdqhy<^ . . . . . . . . . . Janv. 1908 Z. Motylewski. Dihydrooxychinoxalin . Janv. 1908 J. Lewinski. La chaîne de Przedborz . . Janv. 1908 B). Sciences biologiques. W. J. H. J. E. H. St. G. E. M. M. E. Z. Z. AV. A. H. S. 'St. M. M. H. M. VI. A. A. K. J. K. , Kudelka. Anatomie comp. d. organes d. Groseilliers Nowak. Flore fossile sénopienne de Potylicz . . Zapaîowicz. Revue de la Flore d. 1. Galicien VIII . Czajkowski. Préparation artif. des- sérums tliér. Jentys. Nature chim. et structure de l’amidon Zapaîowicz. Revue de la Flore d. 1. Galicie IX Saski. Microbes anaérob. d.,1. tissus normaux Goldfinger. Sacs lymph, d. 1. membres post. d. 1. Grenouille Piasecki. Lois du travail musculaire volontaire .... Konopacki. Respiration des lombrics ....... Siedlecki. Structure et cycle évolutif d. Caryotropha Mesn. Rosenliaucli.. Développement embryonn. d. 1. cellule mucipare AA^oycicki. Noyaux d. 1. cellules d. appendices d. suspenseur etc AVoycicki. Sac embryonnaire de la; capucine ...... Klllczynski. Fragmenta arachnologica, V . . . . ... Karpin ski, Br. Niklewski. Nitrification d. 1. cultures impure Zapaîowicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galicie, X . . . . Krzemieniewski. Etudes sur l’Azotobacter chrocrcocc. Beij AVelecki. Action phys. de la glande surrén. et de l’adrénaline Kowalewski. Etudes helminthologiqpes, X . Raciborski. Croissance des cellules à pas . Zapaîowicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galicie, XI ... Raciborski. Hemmung d. Beweg, wachst, b. Basidlobolus Klllczynski. Fragmenta arachnologica VI . AV. Jakubski. Stützgewebe d. Nervensystems etc. . Bochënek. Zentr. Endig, d. Nervus Options . Kostanecki. Mitotische Kernteilung ohne Zellteilung . Browinski. Proteinsäuren im Blute Stoîyhwo. Le crâne de Nowosiölka etc. Janv. 1907 1907 1907 Févr. 1907 Mars 1907 Avril 1907- Avril 1907 Avril 1007 Avril 1907 Mai .a 1907 Mai 1907 Juin 1907 Juin 1907 Juin 1907 Juin 1907 Juin 1007 Juin 1907 Juill. 1907 Juill. 1907 Juill. 1907 Oct. 1907 1 Déc: 1907 _ Janv. 1908 Janv. 1908, Janv. 1908 Janv. 1908 Févr. 1908 Févr. 1908 Févr. 1908 Les livraisons du Bulletin Int. se vendent séparément. Adresser les demandes à la Librairie »Spölka AVydawnicza Polska«, Rynek gl., Cracovie (Autriche) N° 4. AVRIL Z 1908. . 'Z /• T ' "“X ■' . 'x'X ‘ • -z- x K\ VsMr C H ; BULLETIN INTERNATIONAL DE CRACOVIE. _ CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. -v ' ■ z ' . - : • .•••: --'Y - ■ • N ■■ ANZEIGER DER AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN ■ IN KRAKAU MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE KLASSE. . \ . & Jan ri'mi * Y L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOYIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. il PROTECTEUR DE L’ACADÉMIE: S. A. 1. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. ' \ ' VICE-PROTECTEUR : Vacat. PRESIDENT: S. E, M. LE COMTE ~ STANISLAS TARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSkI périale S. M. EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADÉMIE : (§ 2). L’Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im- Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nofnmés par l’Empereur. (§ 4). L’Académie est divisée en trois classes: a) Classe de Philologie, b) Classe d’Histoire et de Philosophie, c) Classe des Scientes Mathématiques et Naturelles. La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. * (§ 12). ■m Depuis 1885 , l’Académie publie , en deux séries , le , .Bulletin International“ qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con¬ sacrée aux travaux des Classes de Philologie , d’Histoire et de Philosophie. La se¬ conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Na¬ turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en français, èn anglais, en. allemand ou en latin, des travaux présentés à V Académie. Publié par l’Académie^ sous la direction^ M. Ladislas Natanson, Secrétaire de la Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles. YNaktadem Akademii Umiejçtnosci. Krakow, 1908. — Drukarnia Uniwersytetu^agiellonskiego pod zarz^dem Jözef/ Filipowskiego. i BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. N° 4. Avril 1908. Sommaire: 19. T. KOZN1EYVSKI and L. MARCHLEWSKI. On the conversion of phyllotaonine into phytorhodines. 20. L. HILDT, L. MARCHLEWSKI und J. ROBEL. Über die Umwandlung des Chlorophylls unter dem Einfluss von Säuren. 21. J. BIELECKI et AL. KOLENIEW. Recherches sur l’influence des grou¬ pes méthylés sur les propriétés tinctoriales des colorants basiques dérivés du triphénylméthane. 22. J. DUNIN-BORKOWSKI. Sur le phénomène de Gürber. 23. J. NOWAK. Untersuchungen über Cephalopoden der oberen Kreide in Polen. I. Teil. Genus Baculites Lamarck. 24. H. WIELOWIEYSKI. Weitere Untersuchungen über die Morphologie und Entwickelungsgeschichte des Insektenovariums. Zweite Mitteilung. 25. B. PETSCHENKO. Sur la structure et le cycle évolutif de Bacillopsis stylopygae; nov. gen. et nov. spec. Séance du lundi 6 Avril 1908. PRÉSIDENCE DE M. K. OLSZEWSKI. 19. Przemiana filotaoniny zu fitorodyny. — On the conver¬ sion of phyllotaonine into phytorhodines. Mémoire de MM. T. KOZNIEWSKI et L. MARCHLEWSKI m. t. (Planches VII, VIII, IX). It is well known that chlorophyll behaves quite differently towards acids than alkachlorophyll. Whereas the former yields chlorophyllan *), phyllocyanine and phylloxanthine, the latter gives under similar conditions the so called ethers of phyllotaonine. These ethers were obtained by the action at ordinary temperature of ga¬ seous hydrochloric acid on alkachlorophyll dissolved in alcohol. The product of saponification of these ethers has been the subject of a research communicated in this Bulletin 2). We have shown that phyllotaonine is converted into a new substance which we have called allophyllotaonine by simply heating it to somewhat higher q Comp. Hildt, Marchlewski, Robel „On the action of acids on chlorophyll“ in this issue. 2) 1907. p. 616. Bulletin III. 1 248 temperatures with or without a solvent. Allophyllotaonine differs in many respects very materially from phyllotaonine. Its absorption spectrum is quite different and resembles closely the spectrum of the ethyl ether of phyllotaonine. It is a much weaker base: whereas phyllotaonine is extracted from its ethereal solution by a 6°/0 hy¬ drochloric acid solution, allophyllotaonine does not leave the ether under the treatment of a 15 °/0 hydrochloric acid. Allophyllotaonine may be converted into phyllotaonine by the prolonged action of alkalies at ordinary temperature, or much quicker by heating the alkaline solution for a short time to the boil. It is quite possible that the conversion of allophyllotaonine into phyllotaonine and vice versa is due to closing and reopening of a lactam grouping. The transformation of alkachlorophyll under the influence of acids yields quite different results if the reaction is lead at higher temperatures, as has been shown by Wil 1 s tätt e r x). In this case substances are formed which received the name of phytorhodines. They are coloured red, whereas solutions of phyllotaonine in neu¬ tral solvents have an olive green, and allophyllotaonine a reddish grey, not easily defined colour. The fact that the transformation of alkachlorophyll takes a diffe¬ rent course according to the external physical conditions lead us to suppose that the formation of Wills tatter’s phytorhodines from alkachlorophyll must take place in two stages. The action of alco¬ holic hydrochloric acid in the cold must lead at first to the forma¬ tion of phyllotaonine, which under the action of the subsequent rise of temperature is converted into allophyllotaonine which finally must be converted into phytorhodines. This view has been proved by our experimental investigations which we intend to describe in this paper. Allophyllotaonine used in this research has been obtained by us by a new method which is based upon the results of our former investigations. One of us and C. A. Schunck have already shown2} that the baryum sediment of chlorophyll solutions obtained accor¬ ding to Hartley yields when treated with hydrochloric acid a sub¬ stance showing six absorption bands, which formerly has been q Liebig's Annalen 350, 1. 2) Journ. Chem. Society 1900, 1080. 249 looked upon as characteristic of phyllotaonine. According to our latest *) researches this spectrum is due to a mixture of phyllotaonine and allophyllotaonine. If instead of the baryum compound of alka- chlorophyll the potassium salt prepared at ordinary temperature is used, the reaction with hydrochloric acid takes place on analogous lines but the allophyllotaonine is the chief product of reaction. Alkachlorophyll prepared at elevated temperatures yields also allo¬ phyllotaonine but the reaction is more complicated, a considerable amount of byproducts being formed. The preparation of the potassium salt of alkachlorophyll was carried out as follows: a double alcoholic extract (96°/0 alcohol) of nettle leaves was treated with such an amount of potassium hyd¬ rate that a 2°/0 solution resulted. After some time there was de¬ posited a brown substance, soluble in water, already often described by chlorophyll investigators. From this sediment the green solution has been poured off and treated for a short time with a current of carbon dioxide. This caused the precipitation of a large amount of the potassium salt of alkachlorophyll in the form of a dark green powder. After filtering the filtrate was treated with calcium chloride or baryum chloride and in this manner the remainder of the green colouring matter obtained in the form of a baryum or calcium compound. 30 gr. of the potassium salt which contained a small amount of potassium carbonate were introduced by degrees into 350 cm3 of hydrochloric acid of 1T9 spec, gravity. The dark green solution was left at ordinary temperature for two days and then poured into a large amount of water. The whole was next neutralized with sodium carbonate, care being taken that the temperature of the liquid did not rise above 25°. The sediment produced was then filtered off, thoroughly washed with water and finally dried at 100°. The product dissolved easily in chloroform, not so readily in ether, showing the spectrum of allophyllotaonine. We converted it into phyllotaonine by dissolving in boiling 1/2 °/0 sodiumhydrate solution, cooled the liquid to ordinary temperature, acidulated with acetic acid and extracted the colouring matter with ether. The fil¬ tered ethereal solution was next extracted with a 6°/0 hydrochloric acid which dissolved the phyllotaonine, leaving brown impurities i) 1. c. 1* 250 in the ether. The hydrochloric acid solution was next neutralized with sodium carbonate and the free colouring matter again taken up by ether. The ethereal solution was finally evaporated to dryness. The residue represented allophyllotaonine which originated from phyllotaonine under the influence of the elevated temperature. Allo¬ phyllotaonine may be crystallized from alcohol. We have at pre¬ sent a larger amount of this chlorophyll derivative at our disposal and we will shortly give a thorough description of its composition and properties. The conversion of allophyllotaonine into substances which we hold to be identical with Wills tatter’s phytorhodines takes place under the following conditions. One part of allophyllotaonine and about 50 parts of a 20 °/0 so¬ lution of HC1 in alcohol were heated for six hours on a waterbath. The original green colour changes very gradually into an olive green %nd as soon as this stage is reached the further transforma¬ tion, characterised by a reddish brown colour, takes place rapidly. The product of reaction is poured next into a large amount of cold water and the acid neutralized by adding a solution of sodium hydrate, care being taken that the temperature of the liquid does not rise above 20°. The colouring matters are now extracted by ether and divided into two fractions, a soluble one in alkalies and an insoluble one. To this end the ethereal solution has been extrac¬ ted with a weak sodium hydrate solution, and after separating the alkaline layer from the ethereal one, the former acidulated with a small excess of acetic acid and extracted with ether. The ethereal solution containing the colouring matters possessing acid properties were next treated successively with a 21/2%, 5°/0, 71/a% and 10°/0 hydrochloric acid. The two weaker acids dissolved generally little of coloured substances, the two stronger acids took up a larger amount. Sometimes the colouring matters with acid properties divi¬ ded about equally between the hydrochloric acids named. The chief ethereal solution did not contain after this treatment any amount of colouring matter worth speaking of. The ethereal solution containing colouring matters devoid of acid properties was divided similarly into four portions of substan¬ ces with varying basic intensities, by shaking it successively with 2°/0, 5°/oj 1 0% and 12% hydrochloric acid solutions. The former two solutions took up also in this case but little of the colouring 251 matters, whereas the stronger acids got coloured considerably. The various fractions of the colouring matters obtained were next worked up in the same manner, viz. they were diluted with water and extracted with ether. The nonacid colouring matters dissolving in 10 and 1272% hydrochloric acids crystallized very well from ether. The general properties of the substances obtained agree with those described byWillstätter for phytorhodines. Especially convin¬ cing for the supposed identity of the above transformation products of allophyllotaonine and the phytorhodines would be the identity of their absorption spectra. The phytorhodines have up to now not been stu¬ died in this respect, and in order to establish the supposed identity of both colouring matter groups definitely we have prepared the phytorhodines according to Willstatter’s prescriptions and com¬ pared them with our allophyllotaonine derivatives spectroscopically. The mixture of reddish brown colouring matters obtained from the calcium chloride precipitate1) was first of all divided into substances soluble in weak sodiumhydrate solution and inso¬ luble in it. The former ones were taken up in ether and treated with a 21/2°/q, 5 °/0, 772%? 10 % and 12% hydrochloric acid. The two weaker acids dissolved considerable quantities of colouring matters, the stronger ones took up but a small amount. The colour of these solutions is green, with a bluish tint. By diluting the acids solutions with water and shaking up with ether these phytorhodines were obtained in the free state. The colour of the ethereal solution was cherry red. The absorption spectra of the colouring matters obtained from the 7725 10% and 12% fractions were quite identical in every respect. According to their intensity the five bands observed may be placed in the following order: IV > V > I > III > II. The 3d band is a complex one, resembling a band of the phvllo- porphyrine spectrum. Its more refrangible part is almost as dark as band I. Very concentrated solutions show still a sixth band in the yellow part of the spectrum which may be designated as IIa. The position of the bands caused by the colouring matter taken up by 7% or 10% hydrochloric acid and dissolved in ether is characterised by the following wave lengths: *) Liebigs Ann. 350. 1. 252 A. Concentration 1 B. Concentration 1 : 3 C. Concentration 1 : 6 I A 671 — A 651 X 669 — X 655-5 max. 661 II A 637 — A 629 X max. 635 — III A 590 — A 570-5 j a shadow from X 585 \ X 581 — X 574 max. 577 IV A 554 — A 532 X 551 — X 540 „ 545 V A 517 —A 486 X 516 — X 496 „ 504 The colouring matter taken up by a 2 5% acid and dissolved in ether shows the first band much weaker than the two former sub¬ stances, and band V is darker than IV. The bands must therefore be placed according to their intensities in the following order: V > IV > III > I = II. The position of the bands shown by an. ethereal solution, whose concentration corresponded to solution A of the former colouring matter is given by the following wave lengths: I X 663 — 653 II X 637 - 626 III X 594 — 571 IV X 556 — 532 V X 518 — 483-5. The colouring matter isolated from the fraction in 5 % hydro¬ chloric acid showed an analogous spectrum. A difference was noted only in the relative intensity of the two first bands. Band I appear¬ ed here stronger than band II. The phytorhodine ethers contained in the ethereal solution which was left after treating the original extract wdth weak alkalies, was treated with the view of isolating various ethers with acids of 21/2°/o, 5%, 7*5°/0, 10% and 12% HC1. The two weakest acids took up but a small amount of colouring matters, whereas the stronger ones took up considerable quantities. The free colouring matters were obtained from the acid solutions by adding water and extracting with ether. The absorption spectra of the solutions obtained reminded closely of the spectra of the free phytorhodines. The first band in the red appeared in the stronger basic fractions less pronounced than in the less basic fractions, otherwise the spectra were quite similar. The measurement of the bands of the 253 ethereal solution obtained from the 71/2°/0 acid fraction gave the following results: Band I k — 671 — 653 » n k — 638 — 630 » in k — 594 — 570-5 „ IV k — 555-5 — 532 » V k — 520 — 486. According to their intensities they may be placed in the follow¬ ing order: IV > V > III > I > II. The bands produced by the ethereal solution obtained from the 10°/0 acid fraction show exactly the same relations. Measurement gave: A. Concentration i, B. Concentration 1:3, C. Concentration 1 : 6 I k 671 - - 653 max. k 660 II k 637-5- -631 max. k 633 III k 590 - - 570 j shadow from k 585 k 578 — 573 max. k 576 IV k 554 - -533 k 550-5 — 539 V * 545 V k 518 - -487-5 k 512 —493 » * 506 Band III in concentration B is a so called double band, corres¬ ponding to a similar band of phylloporphyrine. It is however rather difficult to place the more refrangible edge of the shadow, and therefore we give only the position of its less refrangible edge. The ethereal solution obtained from the 12°/0 acid fraction shows the band I still stronger than the foregoing solution, and the bands must be placed according to their relative intensities in the follow¬ ing order: IV > V > I > III > II. A concentrated solution gave the following wave lengths: Band I k 677 — 652 II I 638 — 632 III k 592-5 — 572 IV x 554 _ 533 V k 518 — 485-5. r> 254 The ethereal liquid left after extracting the phytorhodine ethers with a 12% hydrochloric acid possesses a brown colour and its absorption spectrum is chiefly characterized by a dark band in the red cor¬ responding in position to the first band of all the foregoing solu¬ tions. A direct measurement of it gave X 682 — X 650. Besides this band the solution shows still 3 bands which are however extremely faint. The presence of this band in the residual ethereal solution and the fact that the various examined colour solutions show the baud in the red with various intensities (strongest the less basic substances) made it probable that the first band in the red does not in reality belong to the spectrum of the phytorhodines but is due to an impurity. This view has been supported by the fact that although the ethereal solution, obtained by working up of the fraction in 12% acid, shows the first baud in the red very strongly^ crystals deposited from this solution after being redissolved in pure ether did not show traces of this band. The crystals mentioned dissolve but difficultly in ether, but by prolonged boiling them with this solvent on a water bath sufficiently concentrated solutions may be obtained which permit of exact measurements of the absorption bands being taken. The absorption bands of these substances are identical in position with the bands shown by a crystallized body obtained under exactly the same conditions from the potassium salt of alkachlorophyll. The measurements of these bands will be given later on. The alcoholic acid solutions of the above colouring matter show quite different absorption spectra than the neutral ones. Their colour is reddish violet and the number of absorption bands amounts in the less refrangible part of the spectrum to three. One of them is situated in the red, the second in the orange and the third, very broad one, between the sodium line and the thalium line. The two last bands appear in all examined solutions and retain their relative intensities, whereas the first one varies in its intensity according to the more or less strongly pronounced basic character of the examined substance. The colouring matter obtained by working up the 21/2°/o acid fraction does not show in acid alcoholic solution the first band at all, the colouring matter obtained from the fraction in 7*5% acid shows this band distinctly but it is less pronounced than band II. The substance isolated from the fraction in 10°/0 acid shows the band in the red still more distinctly, it is even 255 broader than band II but less strong. Finally the colouring matter characterized by the property to dissolve in a 12% acid possesses a band in the red which is even stronger and somewhat broader than band II. The measurement of the position of the bands gave the follo¬ wing results: Colouring matters soluble in alkalies. Basicity: 250/0 HC1 solvent: 1% HC1 in alcohol. A. Concentration 1 B. Concentration 1 : 3 Band 1 2 618 — 604 I 2 617 — 605 „ II 2 589 — 551 II a 2 587 - 574 II b 2 569 — 555 C. Concentration 1 : 6 max. 611*5 77 77 581 563 Colouring matters soluble in 7% and 10% HC1 acids. A. Concentration 1 B. Concentration L : 3 C. Concentration 1 : 6 Band I X 650 — 633 I X 649 — 637 max. X 644 „ II X 618 — 605 II X 617 — 606 „ 610 „ HI X 591 — 550 Illa X 588 — 576 „ 581 lllh X 571— 555 „ 562 Colouring matter soluble in 12% HC1. A. Concentration 1 B. Concentration 1:3 C. Concentration 1 : 6 Band I X 653 — 633 I X 651 — 636 max. X 644 a II X 618 — 605 II X 617 — 607 „ 610 „ III X 589 — 548 III a X 586 — 577 „ 580 Illb X 569 — 557 „ 560 Colouring matters insoluble in alkalies. solvent: 1% HC1 in alcohol soluble in 7°/0 HC1 Band I X 645 — 631 a II X 617 — 602 a HI X 587 — 550 soluble in 10% HC1 X 649 — 633 X 618 — 603 X 590 — 552 soluble in 12% HC1 X 650 — 632 X 616 — 602 X 587 — 548 III > II > I III > II > I III > I = II The colouring matter soluble in 2-5% HC1 does not show band I. On further dilution band III undergoes a change similar in cha- 256 racter to the change of the third bands shown by the colouring matters soluble in alkalies. It may be pointed out that in the greenish blue part of the spectrum in all cases a very faint band appears in the more concentrated solution. Its position we ascer¬ tained in the case of a crystallized product (see below). The absorption spectra of the colouring matters formed by Wills tatter's reaction from the potassium salt of alkachlorophyll are quite similar to those shown by the substances produced from the calcium chloride sediment, as will be seen from the following measurements: Ethereal solutions of colouring matters soluble in alkalies A. Concentration 1 Band I X 667 — 650 „ II X 637 — 627 „ III l 593 — 573 „ IV X 553 — 533 „ V X 519 - — 491 and in 21/,0/0 HCl. B. Concentration 1 : 2 X 667 — 655 max. X 632 i 588 — 572 X 551 - 537 X 516 — 493 C. Concentration 1 : 3 585 —572 J 549 — 538 X 513-5 - 496-5 The last named concentration does not show the two first bands with sufficient distinctness. According to their intensity the bands may be placed in the following order: V > IV > III >11 = 1. In this respect the fraction in 21/2% ac^ shows a marked diffe¬ rence from the colouring matters taken up by 7, 10, and 12°/0 acids. In the absorption spectra of these latter substances band IV is the strongest. Quite the same relations have been found in the case of colouring matters isolated from the calcium chloride sediment. Ethereal solution of colouring matter soluble in alkalies and in 5% HCl. B. Concentration 1 C. Concentration 1 : 2 Band I X 673 — 654 Band I max. i 662 II max. X 632 III X 587 — 573 IV X 550-5 — 538-5 V X 517 —504 Band III max. X 582 IV V V X 554*5 X 507 f) 257 The colouring matters of this series insoluble in alkalies, and soluble in 10°/0 and 12% hydrochloric acid, crystallize from ether easily. Alcohol dissolves them also with difficulty, chloroform easily. The original ethereal solution (fraction in 10°/0 acid) from which the crystals were afterwards deposited , causes in the spectrum 5 bands, their position corresponds to the following wave lengths: A. Concentration 1 B. Concentration 1 : 3 C. Concentration 1 : 6 Band Band I X 671 — 658 I max. X 659 II X 642 — 631 II max. X 636 III X 594 — 574 mj shadow from X 585 X 580 — 572 III max. 579 IV X 557 — 538 IV X 552 — 550 IV „ 544*5 V X 520 — 489 V 1 514 — 495 V „ 507 The band III is split in concentration B into two bands, it is however difficult to measure the more refrangible edge of the weaker one. The colouring matter isolated from the 12% acid fraction causes quite analogous absorptions, but the first band is even darker and broader than in the foregoing colouring matter. The ethereal solution of this fraction deposits after some time beautiful crystals which dissolve with difficulty in ether. These latter solutions do not show the band in the red, which appeared in the original ethereal solu¬ tion from which the crystals were deposited. Ethereal solution of crystals obtained from the 12% acid fraction. A. Concentration 1 B. Concentration 1 : 3 C. Concentration 1 : Band I l 644 -633 I max. X 638 II À 595 — 572 II j shadow from X 586 1 X 582 — 575 II max. X 576 III l 558 — 532 III X 554 — 541 III „ X 549 IV X 519 — 489 IV X 517 — 499 IV „ 512 Band II in concentration B is split up into two; the first of them appears as a „shadow^, the more refrangible edge of which 258 cannot be ascertained with sufficient accuracy. According to their intensities they may be put in the following order: III > IV > II > I Band I is indeed extremely faint. In alcohol containing some hydrochloric acid the crystals dissolve easily with a reddish violet colour. Concentrated solutions show three bands of which the one situated in the green is extremely faint: Band I X 623 — X 605 „ II X 592 — X 546 „ III X 523 — X 515 Scale of intensity II > I > III. On further dilution band II splits up into two new bands: Band I X 617 — X 606*5 „ II a X 590 — À 580 „ II b X 571 — X 557 the third is scarcely visible. Still another absorption spectrum is shown by the crystals dis¬ solved in a 12°/0 aqueous HC1 solution. In this case only two distinct bands are visible: Band I X 617*5 — 606 „ II X 573 — 546 on further dilution Band I X 615 — 607*5 „ II X 566 — 559. As regards the absorptions in the ultraviolet all the described colouring matters behave in exactly the same manner. Their neutral ethereal solution cause a strong band situated on the Hg = 405^0 line. A much less distinct absorption band follows in the region of about 380 \i\i, besides a total absorption in the extreme ultraviolet. Having described the optical properties of colouring matters obtained according to the method ofWilstätter and M i e g which these authors call phytorhodines we may now proceed with the 259 description of the spectra of the red colouring matters obtained by us from allophyllotaonine by the action of alcoholic hydrochloric acid at elevated temperatures. First of all it is noteworthy that the conversion of allophyllo¬ taonine into phytorhodines takes place much more completely than of alkachlorophyll itself. This follows from the fact that the various fractions of the phytorhodines obtained in this case do not show a band in the red which appears in the crude solutions of the phytorhodines, obtained by the method of their discoverers, and which undoubtedly is caused by an admixture of colouring matters belonging to a quite different group of substances. Such a band appears only, and then it is but very faint, in the 12°/0 acid frac¬ tion of the colouring matters which are insoluble in alkalies. The fractions obtained by means of the weaker acids, such as 2*5, 5, 7‘5 and 10°/05 do not show the band. The ability to crystallize is also in this case much greater. The less basic colouring matters, such as dissolve in 10 or 12 °/0 crystallize equally well whether obtained by the old method or from allophyllotaonine, but whereas the stronger basic substances such as dissolving in 5 or 7% acid, obtained by the old method must undergo a series of purifications before they begin to crystallize, the corresponding substances ob¬ tained from allophyllotaonine crystallize with ease. In order to prove the identity of the spectra shown by substances of this and the former group the following measurements are quoted. Crude ethereal solution of the 12% acid fraction. A. Concentration 1 B. Concentration 1 : 3 C. Concentration 1 : 6 Band I l 663 — 648 max. X 654 n II k 638 — 629 „ l 634 r> III l 594 — 569 r shadow X 585 j X 580 — 571-5 max. 575 r> IV l 555 — 532 X 551 — 538 „ 544-5 n V l 519 — 486 X 514 — 497 „ 508 According to their intensities the bands may be placed in the follo¬ wing order: IV > V > III > II > I. Band III is split up in concentration B into two bands. 260 Crude ethereal solution of the 10% acid fraction. A. Concentration 1 B. Concentration 1 : B C. Concentration 1 : 9 Band I X 644 — 632 „ II X 593 — 571 „ III X 555 — 533 „ IV X 519 — 488 max. X 635 shadow X 584*5 X 582 — 572 III X 550*5 — 540 IV x 517 — 497 max. X 576 „ X 544*5 „ X 506 Finally measurements may be quoted obtained for two chloro- formic solutions of crystals of phytorhodine soluble in 12°/0 hydro¬ chloric acid and of a transformation product of allophyllotaonine^ of similar basicity. Allophyllotaonine derivative Band I X 646 — 639 5 „ II X 594 — 574 „ III X 565 — 547 IV X 524 — 506 Phytorhodine x 647 — 641 X 594 — 575 X 564*5 — 549*5 X 525 — 507 The absorptions in the ultraviolet caused by the transformation product of allophyllotaonine are exactly the same as the absorptions of phytorhodines and we need not describe them here again. We refer instead to the plates accompanying this paper. They enable also a comparison of the absorption spectra in the more refrangible part of the spectrum of phyllotaonine and allophyllotaonine and the phytorhodines. Whereas the latter cause in ethereal solution only one well defined band in the region betweem 436 and 334 /ifi, allophyllotaonine causes three. One of them is very pronounced and situated in diluted solution on the Hg = 405 fifi line, another past the triplet 366 and a third in front of the Hg — 334 / 1 p line. The latter two bands are faint and scarcely visible on the reproductions of the photographs. Chloroformic solutions show these bands more clearly, the strongest band is at the same time shifted somewhat towards the red end of the spectrum. Phyllotaonine shows a similar absorption spectrum in this region. Well defined is only one band just past the Hg = 405 fA/i line. Two very faint bands appear past the triplet Hg = 366 [ä[a. The results described above show undoubtedly that allophyllo¬ taonine is converted under the influence of acids at higher tem¬ perature into substances which are identical with a group of bodies Bulletin de V Acad, des Sciences de Cr a covie. 1908. PI. VU. II III He- 6 1 2 S Hg- 6 1 2 3 Hg 5 6 I. 1, 2, 8 Phytorhodineether from Ca-Alkachlorophyll, Fraction in 71/2°/0 HC1. 4, 5, 6. II. 1, 2, 8. 4, 5, 6. III. 1, 2, 3. Phytorhodine 4, 5, 6. all dissolved in ether. » 2V2 „ « 12V2„ « 10 „ „ to » 12V2„ T. Kozniewski et L. Marchlewski. pi. vin. Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908. I II III 1 2 3 lig 4 5 6 1 2 3 Hg 4 5 6 1 2 3 4 5 Ug J. 1, 2, 3. Phytorhodine from K-alkachlorophyll, Fraction in 21/2% HC1. 4,5,6. „ , 5 „ „ II. 1, 2, 3, 4, 5, 6. Phytorhodine „ „ 7 x/2 » » III 1. 2, 3, 4 5. Phy torhodineether „ „ 10 „ * all dissolved in ether. T. Kozniewski et L. Marchleivski. Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908. PI. IX. I. Phyllotaonine in ether. II. Allopbyllotaonine in ether. Ill. Allophyllotaonine in chloroforir. T. Kozniewski et L. Marchlewski. 261 discovered by Willstätter and Mi eg and named „phytorho¬ dines“. It follows therefore that the transformation of alkachloro- phyll into the latter substances takes place in two stages, the first being the formation of phyllotaonine. Phyllotaonine and allophyllo- taonine are substances which stand much closer to their parent substance than the phytorhodines. A very marked difference exists in the behaviour of phyllotao¬ nine and the phytorhodines towards alkalies at high temperatu¬ res. Whereas phyllotaonine is the best starting material for the preparation of phylloporphyrine, phytorhodines do not yield that substance when heated with alkalies to 200° C under pressure. Our next communication on this subject will deal with the com¬ position of phyllotaonine and the phytorhodines obtained from it. 20. O przemianie chlorofilu pod wplyivem kwasôzu. — Über die Umwandlung des Chlorophylls unter dem Einfluss von Säuren. Mémoire de MM. LAD. HILDT, L. MARCHLEWSK ! m. t. et J. RÖBEL. (Planches X, XI, XII, XIII). Historisches. Die von Einem von uns für den VIII-ten Band des Handbu¬ ches der organischen Chemie von Roscoe - Schorlemmer- Brühl1) verfaßte Monographie über Chlorophyll schließt mit einem „Überblick“, aus welchem wir folgende Sätze zitieren wollen: „Chlorophyll wurde frei von irgend welchen gefärbten Beimen¬ gungen dargestellt; es ist unbekannt, inwieweit das erhaltene Pro¬ dukt durch farblose Beimengungen verunreinigt ist. Die Frage, ob Chlorophyll zu den Lezithinen zu zählen ist oder nicht, ist noch als offen zu bezeichnen, um so mehr als auch die bis jetzt benutzte Methode der Reindarstellung des Phylloxanthins (welches sich an¬ geblich wie ein Lezithin verhält2)) keine Garantie der Abwesen¬ heit von beigemischten farblosen Lezithinen gewährt. „Unter dem Einfluß von Säuren wird die Chlorophyllmolekel so 4) Verlag1 von Vieweg & Sohn, Braunschweig 1901. 2) Bode. Bot. Centralbl. 20, 227. 262 weit verändert, daß ein Alkalizusatz Chlorophyll nicht mehr rege¬ nerieren kann. Als erstes Säureeinwirkungsprodukt ist Phylloxan- thin zu betrachten, als weiteres Phyllocyanin. Letzteres entsteht aus dem ersteren, es bleibt aber noch zu erklären, warum die Umwand¬ lung des Chlorophylls in Phyllocyanin über Phylloxanthin weit leichter, wie es scheint, stattfindet, als die Bildung des Phyllocya- nins aus dem Phylloxanthin. Beim Lösen des Phyllocyanins in Al¬ kalien oder dessen Erhitzen mit Säuren entsteht Phyllotaonin. Dieser Schluß stützt sich vor der Hand hauptsächlich auf spektroskopische Beobachtungen und muß durch eingehende Studien erhärtet werden, „Siedende Alkalien zersetzen Chlorophyll und liefern dabei Al- kachlorophyll, welches bei der Säureeinwirkung nicht Phylloxan¬ thin oder Phyllocyanin, sondern Phyllotaonin, resp. seine sog. Äther ergiebt. Alkachlorophyll steht in keiner einfachen Beziehung zum Phyllocyanin, letzteres läßt sich nicht in das erstere durch Alkali¬ zusatz, ersteres nicht in letzteres durch Säurezusatz überführen. Bary umhydrat, zu Chlorophyll zugesetzt, verursacht eine Verände¬ rung des Chlorophylls. Die Beziehung des entstehenden Körpers zum Alkachlorophyll ist noch unklar. „Ob die sog. Äther des Phyllotaonins wirklich diese Bezeich¬ nung beanspruchen können, ist zwar sehr wahrscheinlich aber noch nicht bestimmt bewiesen. Die Hauptstütze dieser Annahme ist die, daß das Azetylphyllotaonin, welches seiner Bildung nach diesen Namen mit vollem Rechte beanspruchen kann, ein ganz analoges spektroskopisches Verhalten aufweist. „Phyllocyanin liefert, bei nicht zu hohen Temperaturen mit Al¬ kalien erhitzt, Phyllorubin, bei hohen Phylloporphyrin, welches bei höheren Temperaturen auch direkt aus Phyllocyanin entsteht. Phyl¬ loporphyrin und Hämatoporphyrin sind chemisch nahe verwandte Körper. Es wird angenommen, daß die beschriebenen Körper sämt¬ lich Derivate einer und derselben Substanz sind. Streng genommen, wird diese Annahme erst dann begründet erscheinen, wenn das rein isolierte Chlorophyll dieselben Produkte liefert wie die Chlorophyll¬ derivate. Endlich wurde nachgewiesen, dass Chlorophyllderivate bei trockener Destillation bei Anwesenheit von Zinkstaub Pyrrol, bezw. dessen Homologe liefern“. Seit jener Zeit konnte Einer von uns infolge des zeitweisen Über¬ ganges in die Technik und später infolge amtlicher Beschäftigun¬ gen und des hiedurch verursachten Zeitmangels mit dem faszinie- 263 renden Problem der Chemie des Chlorophylls sich nur gelegentlich beschäftigen. Es gelang aber doch in einigen weiteren Punkten Klarheit zu schaffen, und zwar vor allem dank den Untersuchun¬ gen von N e n c k i über den Blutfarbstoff, an dessen Chemie durch die bewiesene nahe Verwandtschaft des Phylloporphyrins und Hä- matoporphyrins die Chemie des Chlorophylls sich anlehnte. Zunächst gelang es nachzuweisen x), daß das Hämopyrrol, wie zu erwarten war, nicht nur aus Blutfarbstoffderivaten, sondern auch aus Chlo¬ rophyllderivaten, speziell aus Phyllocyanin gewonnen werden kann. Die Identifizierung beider Produkte war zwar damals vielleicht nicht mit genügender Genauigkeit geschehen; sie stützte sich auf die Zu¬ sammensetzung des Doppelsalzes des Hämopyrrols mit Quecksil¬ berchlorid, einer Verbindung, die -ohne besondere Reinigungen zur Analyse gelangen mußte, aber die sonstigen Eigenschaften bei¬ der Produkte sind in allen Stücken identisch, so daß an der Iden¬ tität beider auf Grund der damals beschriebenen Versuche nicht zu zweifeln war. Einer von uns bemühte sich jedoch, weitere, präzi¬ sere Reaktionen zum Nachweis der Identität zu finden, welche gleich¬ zeitig den Zweck hatten, die Pyrrolnatur des Hämopyrrols außer Zweifel zu setzen, zumal von anderer Seite1 2) die Möglichkeit dis¬ kutiert wurde, ob dieser Körper nicht etwa Hexahydroisoindol sei. Einer von uns konnte mit seinen Mitarbeitern3) nachweisen, daß Hämopyrrol leicht mit Diazoniumsalzen reagiert, ein Umstand, wel¬ cher mit der Hexahydroisoindolkonzeption nicht gut in Einklang zu bringen war, hingegen von der Pyrrolhypothese direkt gefordert wurde. Seit jener Zeit hat Küster4) seine Annahme fallen lassen und die Pyrrolkonzeption seinerseits unterstützt, nachdem es ihm gelungen war durch Anwendung der Oxydation, welche ihm im Gebiet der Häminforschung so schöne Resultate gegeben hatte, nach- zu weisen, daß Hämopyrrol in Methyl-äthyl-maleinsäureanhydrid über¬ geführt werden kann, sich also ebenso verhält wie andere Pyrrol- homologe nach früheren Versuchen von Plancher5). Danach wäre 1) Nencki und Marchlewski. Dieses Bull. 1901. 2) Küster. Zeitschrift für angew. Chemie. 19, Heft 6. 3) Marchl e wski mit Goldmann, Hetper, Mostowski, Retinger. Dieses Bulletin 1905, 279, 1906, 18. u. Zeitschrift f. physiologische Chemie 45, 182, 51, 464 (1907). 4) Ber. 40, 2017 (1907). 8) Atti R. Accad. dei Lincei Roma [5] 18, I 489. Bulletin III. 2 264 Hämopyrrol als ft p-Methyl-äthyl-pyrrol anzusprechen, während die Analysen des oben erwähnten Azofarbstoffes viel besser auf Methyl- propyl-pyrrol passen. Die Eigenschaften des Chlorhydrates des Hä- mopyrrol-diazo dibenzols sind sehr charakteristisch, und es konnte auch zur Identifizierung des aus Phyllocyanin erhaltenen Produk¬ tes dienen. Die einschlägigen Versuche, die leider noch nicht ab¬ geschlossen werden konnten, zeigen in der Tat, daß auch das Chlo¬ rophyll-pyrrol mit Diazoniumsalzen reagiert und ein ganz analoges, höchstwahrscheinlish identisches Produkt, wie das Hämopyrrol liefert. Eine weitere Phase in der Chlorophyllforschung wurde durch eine Entdeckung auf dem Gebiet der Blutfarbstoffforschung, näm¬ lich die des Mesoporphyrins durch Nencki und Zaleski1) ver¬ anlaßt, während welcher nachgewiesen werden konnte 2), da(3 spe¬ ziell auf Grund des Verhältnisses dem Brom gegenüber Phyllopor- phyrin dem Mesoporphyrin noch näher steht als dem Hämatopor- phyrin, und durch die Tatsache, daß Phylloporphyrin bei der Oxy¬ dation Hämatinsäure liefert 3). Die Entdeckung des Phylloerythrins 4) und der Beweis 5), daß dieser prächtig krystallisierende Körper mit dem Cholehämatin von Mac-Munn, bezw. mit dem Bilipurpurin 6) von Löbisch iden¬ tisch ist, bildete einen kleinen Beitrag zur Aufklärung der Um¬ wandlung des Chlorophylls im tierischen Organismus. Besonders möchten wir einen weiteren Beweis 7) der nahen Ver¬ wandtschaft des Hämatoporphyrins und Phylloporphyrins hervor¬ heben, welcher durch die Tatsache geliefert wird, daß Phyllopor¬ phyrin unter bestimmten Bedingungen in ein eisenhaltiges Derivat umgewandelt werden kann, welches sich spektroskopisch genau wie das Teich mann’ sehe Hämin verhält. Ehe wir zur Besprechung unserer letzten Resultate übergehen, sei uns gestattet, auf eine Reihe von bedeutenden Arbeiten über Chlorophyll zu verweisen, welche wir Wi 11 Stätte r 8) verdanken. 1) Ber. 1901, 997. 2) Marchlewski. Dieses Bulletin 1902, 223. 3) Marchlewski. Ebendas. 1902, 1. 4) — Ebendas. 1903, 686. s) — Ebendas. 1904, 276. ß) — Ebendas. 1904, 505. 7) Marchlewski. Biochem. Zeitschrift 3, 302 (1907). 8) Liebigs Annalen. 350, 1, 48; 354, 205; 358, 205. 267. 265 Diese bilden zum Teil eine Bestätigung des Hauptresultates der Versuche von Schunck und Schunck und Eines von uns, welche nämlich die chemische Verwandtschaft des Blut- und Blattfarbstof¬ fes nachgewiesen haben, sowie auch eine Bestätigung des Beweises der grundverschiedenen Umänderungen, welche Chlorophyll unter dem Einfluß von Säuren und Alkalien erleidet. Die Ansichten be¬ züglich dieses letzten Punktes waren sehr verschieden, und wir er¬ sparen es uns hier, ausführlich auf die vielen harten Kämpfe hin¬ zuweisen, die ausgefochten werden mußten, um die Sache zu erle¬ digen x). Die leichte Zersetzlichkeit des Chlorophylls zwang uns im¬ mer frisches Material in Arbeit zu nehmen, da man nur auf diese Weise den Argumenten unserer Gegner entgegentreten konnte, daß die von uns erhaltenen Resultate nicht vergleichbar seien. Wie sehr die erhaltenen Resultate von der Behandlungsart des Ausgangs¬ materials abhängig sind, zeigen übrigens Willstätters Angaben sehr deutlich. Während die von ihm und seinen Mitarbeitern aus schon durch Pflanzensäuren bereits veränderten Pflanzenextrakten erhaltenen Phytochlorine im Maximum etwa 9% Stickstoff enthal¬ ten, gab ihnen das sog. Phäophytin, welches aus möglichst wenig veränderten Chlorophyllextrakten durch Oxalsäurezusatz erhalten worden war, unter analogen Bedingungen ein Phytochlorin von der¬ selben Basizität, welches nahezu 11% Stickstoff enthielt, und inwie¬ weit die spektroskopischen Verhältnisse dieser Substanzen differieren, ist vorläufig noch unbekannt. Es erschien bei der Bearbeitung der Anfänge der Chlorophyllchemie also jedenfalls notwendig, die Arbeit mit möglichst wenig veränderten Chlorophylllösungen zu beginnen, die aus entsprechenden säurefreien Pflanzen hergestellt waren. Im Gegensatz zu dem Säureeinwirkungsprodukt des Chlorophylls gibt das Alkachlorophyll nach Willstätter nicht Phytochlorine, son¬ dern Phytorhodine, wodurch er die große Differenz in dem Ver¬ halten des Chlorophylls und des Alkachlorophylls von neuem be¬ weist. Die hiebei erzielten Phytorhodine unterscheiden sich sehr auf¬ fallend von dem Phyllotaonin, welches bei niedriger Temperatur aus Alkachlorophyll gewonnen wird und welches, wie Einer von 1) Marchlewski. Untersuchungen über Chlorophyll und seine Derivate. Bot. Zentralblatt 20, 221 (1899). Zur Chemie des Chlorophylls J. für prakt. Chemie 60 [2] 91 (1899), Fortschritte und Rückschritte auf dem Gebiete der Chlorophyllfor¬ schung. Chem. Ztg 23, Nr. 67 (1899). Schlußbemerkungen zu den Arbeiten von Bode und Kohl über Chlorophyll. J. für prakt. Chemie 61 [2] 47 (1900). 2* 266 uns mit Kozniewski1) gezeigt hat, äußerst leicht in eine andere^ optisch scharf sich unterscheidende Abart, das sog. Allophyllotaonin übergeht. Das Alkachlorophyll hat Willstätter weiterhin der Einwir¬ kung von Alkalien bei hohen Temperaturen unterworfen und dabei eine Substanz erhalten, die er Alloporphyrin nennt. Dieselbe Re¬ aktion wurde bereits von Tschirch studiert, und dieser Forscher hat den entstehenden roten Körper Phyllopurpurinsäure genannt. Nach der Entdeckung des Phylloporphyrins hat Einer von uns nach Tschirch diese Reaktion wiederholt, wobei es ihm allerdings nur darauf ankam zu untersuchen, ob hier tatsächlich ein Körper entsteht, welcher, wie Tschirch behauptete, dem Chlorophyll viel näher steht als Phylloporphyrin, weil es noch ein Band im roten Teil des Spektrums besitzen sollte. Diese Untersuchung führte zu dem Schluß, daß Tschirch sich in dieser Beziehung geirrt hat, daß der hierbei entstehende Körper nach entsprechender Reini¬ gung ein Spektrum zeigte, welches von Einem von uns mit dem des Phylloporphyrins identifiziert wurde. Willstätter isolierte die Phyllopurpurinsäure in größerer Menge und konnte nachweisen, daß obwohl die optischen Eigenschaften derselben denen des Phyl¬ loporphyrins analog sind, das sonstige Verhalten dennoch entschie¬ den gegen die Identität beider Substanzen sprach. Als eine grundsätzlich neue Entdeckung Willstätters auf dem Gebiet der Chlorophyllforschung muß der Beweis angesehen werden, nach welchem Chlorophyll magnesiumhaltig ist. Auch früher wurde allerdings vermutet, daß Magnesium stets im Blatt¬ grün vorhanden ist, einen strikten Beweis gab es jedoch bisher hiefür nicht. Willstätter knüpft an diese Entdeckung eine geist¬ reiche Hypothese über die Rolle des Magnesiums in der Pflanze und meint, die Kohlensäureaufnahme in der Pflanze sei wahrschein¬ lich ein Prozeß wie die Grignard’ sehen Synthesen. Dadurch wird wieder die chemische Rolle der Chlorophylle iiâ Assimilations¬ prozeß diskutabel, was unstreitig von wissenschaftlichem Werte ist. Hingegen vermögen wir das abfällige Urteil Willstätters an N e n c k i’ s Hypothese bezüglich der großen biologischen Bedeutung *) Neuerdings haben Kozniewski und Marchlewski gezeigt, daß Allo¬ phyllotaonin sehr leicht in Phytorhodine übergeführt werden kann. Dieses Bulletin , April 1908. 267 der Entdeckung der Stammverwandtschaft des Chlorophylls und Blutfarbstoffes nicht teilen. Seit jener Hypothese hat sich in der Chlorophyllchemie nichts grundsätzlich geändert und daß die Pflanze vorwiegend synthetisierend und der Tierorganismus vorwiegend analysierend wirkt, ist ja längst bekannt. Tatsache ist, daß die Werkzeuge des großartigsten Synthetikers und nicht minder mäch¬ tigen Analytikers chemisch analog gebaut sind, und wir bewundern das Anpassungsvermögen der Natur, dank welchem grundverschie¬ dene Vorgänge durch analoge Grundsubstanzen ausgelöst werden O o o o können. Die Existenz des synthetisierenden Farbstoffes in der Pe¬ riode der Alleinherrschaft der Pflanzenwelt enthielt bereits die Mög¬ lichkeit der Entstehung des analysierenden Komplementärfarbstoffes. Die obige geschichtliche Skizze erleichtert das Verständnis und erklärt den Zweck unserer weiteren Untersuchungen über das Chlo¬ rophyll. deren Resultate wir im nachstehenden mitteilen. Über Chlorophyllan, Phäophytin und Phyllogen. Hoppe-Seyler1) war der erste, der das Chlorophyll durch chemische Untersuchung seiner Derivate erforschen wollte. Es ge¬ lang ihm durch Konzentration in der Hitze erzeugter Chlorophyll¬ auszüge ein Produkt zu erhalten, das angeblich kristallisierte, durch ziemlich markante optische Eigenschaften ausgezeichnet war und den Namen Chlorophyllan erhielt. Diese Substanz wurde später von verschiedenen Forschern untersucht und Tschirch2) gebührt das Verdienst, nachgewiesen zu haben, daß bei der Bildung des Chlo- rophyllans die Pflanzensäuren eine wichtige Rolle spielen. Artur Meyer3) erhielt Chlorophyllan durch direkte Behandlung der Blät¬ ter mit Eisessig. Durch analytische Untersuchung des Chlorophyl- lans erzielte Hoppe-Seyler Resultate, welche in der einschlä¬ gigen Literatur viel besprochen wurden, da durch diese scheinbar die Annahme bestätigt wurde, daß Chlorophyll zu den Lezithinen zu zählen ist'. Das Chlorophyllan erwies sich nämlich als aschen¬ haltig und zwar auch phosphorhaltig. Einem von uns erschien die¬ ser Aschenbefund nicht als beweisend 4), denn es war durchaus nicht b Zeitschr. für physiol. Chemie. 8, 389 (1879), 4, 193 (1880), 5, 75 (1881). 2) Untersuchungen über das Chlorophyll. Berlin 1884. 3) Bot. Zeit. 1882. 533. 4) Vergl. zit. Monographie. 268 ausgeschlossen, daß dem Farbstoffe farblose Beimengungen anbaften konnten, welche den Aschengehalt bedingen würden. Die angebli¬ che leichte Reinigung des Chlorophyllans durch Kristallisation er¬ scheint in ganz anderem Lichte, wenn man selbst einmal diese „Chlorophyllankristalle“ beobachtet hat. Eine kristallinische Struk¬ tur ist bei Chlorophyllanpräparaten überhaupt nicht zu konstatieren. Einer von uns hielt das Chlorophyllan für ein Gemisch von ver¬ schiedenen Farbstoffen und verteidigte diese Annahme verschiede¬ nen Angriffen gegenüber. Gegen die Einheitlichkeit des Produktes sprachen verschiedene Umstände, vor allem eine gewisse Variabi¬ lität der spektralen Eigenschaften von Präparaten, die aus einer und derselben Pflanze und nach einer und derselben Methode herge¬ stellt waren. Nachdem später Einer von uns mit C. A. Schunck1) aus¬ führlich die Hauptresultate Sorby’ s2) über das Vorkommen zweier Chlorophylle hatte bestätigen können, mußten neue Zweifel auftau¬ chen, weil man doch nicht annehmen konnte, daß die Wirkung der Säuren sich auf die Umänderung nur eines der beiden grünen Farbstoffe beschränken wird. Bereits Sorb y 3) hat nämlich die Ver¬ änderung seines gelben Chlorophylls unter dem Einfluß von Säu¬ ren hervorgehoben, welche allerdings etwas träger verläuft als im Falle des blauen Chlorophylls. Ein Produkt, welches dem Chlorophyllan sehr ähnlich ist, wurde später von Schunck und dann von Schunck und einem von uns zur Darstellung verschiedener Chlorophyllpräparate benutzt. Das¬ selbe wurde erhalten, indem Chlorophyllextrakte, welche mit 82 °/0 Alkohol hergestellt waren, mit gasförmiger Salzsäure kurze Zeit be¬ handelt wurden. Die gasförmige Chlorwasserstoffsäure wurde einer wässerigen Lösung nur aus dem Grunde bevorzugt, um eine unnötige Verdünnung der Chlorophylllösung, welche eine Abscheidung von Pflanzensäuren und Fetten verursachen würde, zu vermeiden. Es entsteht hierbei eine braunschwarze Fällung, welche sich schnell zu Boden setzt, in den gebräuchlichen Lösungsmitteln leicht löslich ist und optisch sehr an das Chlorophyllan erinnert. Die Substanz wurde von den genannten Forschern für nicht einheitlich gehalten, und sie unterließen es, dieselbe einem gründlichen Studium zu unter- *) Journal of the Chem. Society. 77, 1080 (1900). 2) Proc. Roy. Society. 21, 442. 3) ebendas. 269 werfen, umsomehr als Darstellungen aus verschiedenen Pflanzen nicht immer ein gleiches Produkt ergaben. Da dasselbe jedoch als Ausgangsprodukt für Phylloxanthin und Phyliocyanin häufig be¬ nutzt wurde, so erhielt es der Kürze wegen den Laboratoriums¬ namen Phyllogen. Im vorigen Jahre endlich beschrieben Wi li¬ st ätt er und Hocheder1) unter dem Namen Phäophytin Sub¬ stanzen, welche sie durch Einwirkung von Oxalsäure auf konzentr. Chlorophyllextrakte erhielten. Bereits die Darstellungsart sowie auch die Eigenschaften dieser Phäophytine machten es für uns evident, daß diese Substanzen mit den oben erwähnten Salzsäureniederschlä¬ gen identisch sind, und da andererseits die „Phyllogene“ in engster Beziehung zum Chlorophyllan stehen, so wurde der Wunsch rege, sämtliche Substanzen durch direkte Beobachtungen zu vergleichen und in dieser Richtung zu einheitlichen Ansichten zu gelangen. Darstellung des Phyllogens aus Ahornblättern. Zur Darstellung des Phyllogens aus Ahornblättern wurden z. T. Chlorophvllextrakte aus frischem und z. T. aus getrocknetem und dann gepulvertem Material benutzt. Ersteres wurde bei Wasserbad¬ temperatur mit 82°/0-i gern Alkohol, letzteres in der Kälte mit 9 6% -i gern Alkohol extrahiert. In beiden Fällen wurden Doppelex¬ trakte hergestellt. Der in Wärme dargestellte Auszug wurde nach dem Erkalten und Filtrieren mit gasförmiger Salzsäure kurze Zeit behandelt und zwar so lange, bis eine deutliche saure Reaktion zu erkennen war, und der gebildete Niederschlag wurde dann auf ei¬ nem Faltenfilter gesammelt und gründlich mit 820/0-igem Alkohol ausgewaschen. Weiteren Reinigungen wurde das Produkt nicht un¬ terworfen, sondern in diesem Zustande mit anderen Präparaten ver¬ glichen. Die kalte Extraktion geschah unter folgenden Bedingungen: 1 kg. getrockneter und auf einer Excelsiormühle gemahlener Ahornblätter wurde mit 3 1. Alkohol von 96°/0 übergossen und das Gemisch zwei Tage lang unter häufigem Umrühren stehen gelassen. Sodann wurde so viel als möglich Flüssigkeit abdekantiert und der Rückstand in einer hydraulischen Presse unter Anwendung von 300 Atmosphären Druck ausgepreßt. Die erhaltenen Lösungen wurden zusammen- 1) Liebigs Annalen 354, 205 (1907). 270 gegossen und zur Extraktion einer weiteren Portion von 1 kg ge¬ trockneter und gemahlener Blätter verwendet. Das zweite Extrakt wurde sodann mit 10°/o-iger wässeriger Salzsäure versetzt, und zwar auf ein Liter Lösung 25 cm3 Salzsäure. Es bildete sich sofort ein dunkler braunschwarzer Niederschlag, der abfiltriert und mit Al¬ kohol gewaschen wurde. Die weitere Reinigung dieses Niederschla¬ ges geschah nach dem von Schunck und Einem von uns bei den Athern des Phyllotaonins angewendeten Verfahren. Der Nieder¬ schlag wurde nämlich in Chloroform gelöst, die Lösung stark kon¬ zentriert und sodann mit Alkohol versetzt, wodurch das „Phyllogen“ in Flocken abgeschieden wurde. Auf diese Weise wurde aus je 1 kg Ahornblättern nur 4’ 8 gr Phyllogen erhalten. Phyllogenprä- parate, welche analysiert werden sollten, wurden der obigen Pro¬ zedur noch zweimal unterworfen. Das auf diese Weise gewonnene Phyllogen bildet nach dem Trocknen eine dunkel schwarzblaue Masse, die keine krystallini- sche Struktur aufweist. Auch bei wochenlangem Verbleiben im Vakuumexsikkator über Schwefelsäure wird das Präparat nicht spröde, obwohl sein Gewicht mit der Zeit konstant wird. Beim Erhitzen im Kapillarrohr schmilzt es bei J30°C und bildet eine schwarze Flüs¬ sigkeit. In Chloroform löst sich das Phyllogen, wie gesagt, äußerst leicht, in kaltem Alkohol schwer, in siedendem leichter, und es scheidet sich aus letzterem in Pseudokristallen aus, welche in ihrer Gestalt lebhaft an Chlorophyllan und Pringsheim’s Hypochlorin er¬ innern. Scharfe Kanten zeigen dieselben ebensowenig, wie Chloro¬ phyllan. In Äther ist das Phyllogen ziemlich leicht löslich, in Ben¬ zol schwerer, in Ligroin vom Siedep. 27° C sehr schwer. In seinem Verhalten diesen Lösungsmitteln gegenüber unter¬ scheidet es sich durchaus nicht vom Phäophytin Wills tätt er s, welches zu Vergleichszwecken aus derselben Ahornblätterpartie durch Anwendung von Oxalsäure dargestellt wurde. Beide Produkte, das Phyllogen und das Phäophytin, sind überhaupt nicht voneinander zu unterscheiden, was besonders auch durch das Studium der ele¬ mentaren Zusammensetzung beider Körper, wie auch ihrer spektra¬ len Eigenschaften bestätigt wurde. Die Elementaranalysen beider Produkte müssen besonders lang¬ sam durchgeführt werden. Die für die N-Bestimmung zu verbrennen¬ den Proben müssen sehr genau mit einem großen Überschuß von Bleichromat vermischt werden. Da die Phyllogen- und Phäophytin- 271 präparate, welche aus Ahornblättern stammen, wie oben bemerkt, durch Trocknen im Vakuum bei gewöhnlicher Temperatur auch nach längerer Zeit nicht spröde werden und sich daher nicht gut pulverisieren lassen, wurden die zur Analyse bestimmten Proben direkt in einem kleinen Achatmörser abgewogen und sodann darin mit gepulvertem Bleichromat verrieben. Trotz diesen Vorsichtsma߬ regeln ereignete es sich einige Male, daß auch bei sehr langsamer Leitung des Verbrennungsprozesses und trotz der Anwendung von Bleichromat, die Substanz plötzlich eine kleine Menge eines brenn¬ baren Gases abgab, welches dem Sickstoff beigemischt war. Phyllogen erwies sich übrigens vollständig aschenfrei, ebenso wie Phäophytin, und da es bei der Spaltung mit konz. Salzsäure unter andern Phylloxanthin liefert, so folgt daraus, daß auch diese Substanz aschenfrei zu erhalten ist. Ein dreimal nach der oben erwähnten Methode gereinigtes Phyl- logenpräparat gab bei der Analyse die folgenden Resultate: 1) 0 2309 gr Subst. gaben 10‘8 cm3 Stickstoff bei t=14°C, b = = 741 6, entsprechend 5-39% N 2) 0T649 gr gaben 7*7 cm3 N bei t = 13°, b = 756-6, entsprechend 5*52% N 3) 0-2441 gr gaben 11-4 cm3 N bei t = 13°, b = 737*2, entspre¬ chend 5-37% N 4) 0-1874 gr Subst. gaben 0-5132 gr C02, 0T475 gr H20, ent¬ sprechend C : 74-69% , H : 8 81 °/0 . 5) 01153 gr Subst. gaben 0 3162 gr C02 , 0 0917 gr H20 , ent¬ sprechend C: 74-79%, H:8‘90%. Ganz analoge Resultate gab Phäophytin aus Ahornblättern. Auch diese Präparate wurden dreimal unter Zuhilfenahme der Fällbarkeit der Substanz aus Chloroformlösungen durch Alkohol gereinigt.: 6) 0-1218 gr Subst. gaben 0 3333 C02 und 01038 H20, entspre¬ chend C : 74-63% , H : 8'62o/0 . 7) 0-1538 gr gaben 7-0 cm3 N bei t = 9°, b = 751*9, entsprechend 5-43% N 8) 0-1218 gr gaben 6-3 cm3 N bei t = 1 4°, b = 725 6, entsprechend 5-75 % N. Hervorgehoben mag auch werden, daß die Zusammensetzung des Phyllogen s sich nicht ändert, wenn es der oben erwähnten Reini¬ gungsprozedur noch weiter unterworfen wird. Ein im ganzen fünf- 272 mal in Chloroform gelöstes und durch Alkohol gefälltes Präparat zeigte die nämliche Zusammensetzung: 01212 gr Subst. gaben 03316 gr C02 und 0-0950 gr H20 entspre¬ chend 74-62% C und 8*7 1%H. Phyllogen verhält sich also auch in dieser Beziehung dem Phäo- phytin völlig analog, d. h. es ist scheinbar eine einheitliche Sub¬ stanz, die, aus Chloroformlösungen durch Alkohol niedergeschlagen, sich nicht fraktionieren läßt. Phyllogen aus Akazienblättern. Die Akazienblätter wurden im Hochsommer gesammelt, bei Ab¬ wesenheit von Licht getrocknet und gemahlen. Die Extraktion ge¬ schah in der Kälte und wurde übrigens ganz ähnlich wie beim Ahornphyllogen geleitet. Die Ausbeute war etwas geringer als bei Ahorn blättern. Die Reinigung geschah in oben beschriebener Weise. Das erhaltene Produkt war wenig vom Ahornphyllogen verschieden, nur war es weniger klebrig; sonst verhielt es sich physikalisch wie chemisch dem andern ganz analog; Sch mp. ca 150°. Zur Analyse wurde es im Vakuum über Schwefelsäure bis zum konst. Gewicht getrocknet. 1) 0*1953 gr Subst. gaben 1P6 cm3 N bei t= 15°, b = 748*2, ent¬ sprechend 6-88 °/0 N. 2) 0-1709 gr Subst. gaben 9*8 cm3 N bei t = 15*25°, b = 750 4, entsprechend 6*66°/0 N. 3) 0*1537 gr Subst. gaben 9 4 cm3 N bei t = 16*5, b = 748*8, ent¬ sprechend 7-06% N. 4) 0-1283 gr Subst. gaben 0 3560 gr C02, 0*0953 gr H20, ent¬ sprechend 75*67% C und 8*26% H. 5) 0*1737 gr Subst. gaben 0 4766 gr C02, 0*1266 gr H20, entspre¬ chend 74*70% C und 8*14% H. Die spektroskopischen Verhältnisse des Akazienphyllogens im weniger gebrochenen Teil des Spektrums, wie auch im Ultraviolett, sind denen des Ahorn blätterphyllogens ganz analog. Phyllogen aus Ficus-repens-Blättern. Diese Blätter, die uns leider nur in geringer Menge zur Ver¬ fügung standen, liefern ein Phyllogen, welches von den von uns 273 untersuchten Phyllogenen den höchsten Stickstoffgehalt aufweist und am sprödesten ist. Es wurde auf die übliche Art durch Ein¬ wirkung von Salzsäure auf Doppelextrakte in der Kälte erhalten und durch Fällung seiner Chloroformlösung mit 96%igem Alkohol gereinigt. Seine Zusammensetzung folgt aus den beigefügten Analysen: 1) 0*1154 gr Subst. liefern 7 2 cm3 N, t = 14, b = 740*8 cm, ent¬ sprechend 7 12% N. 2) 01023 gr Subst. 0*2694 gr C02, 0*0811 gr H20, entsprechend 71*94% C und 8*79% H. Sein allgemeiner Charakter stimmt mit dem der anderen Phyllo- gene genau überein. Es enthält ähnlich wie jene, oder Phäophytine, keine Asche. Chlorophyllan aus Brennesselblättern. Um zu prüfen ob, wie von vornherein anzunehmen war. Chloro¬ phyllan in naher Beziehung zum Phäophytin und Phyllogen steht, haben wir ein vor mehreren Jahren von Einem von uns dargestell¬ tes Chlorophyllan aus Brennesseln einer genauer Untersuchung un¬ terzogen. Die Darstellung desselben geschah nach der Methode von Hoppe-Seyler. Das vorliegende Präparat war ganz roh und auf den ersten Blick stark mit Pflanzenfetten verunreinigt, die sich zum Teil als zarte, weiße Schuppen dem dunkelblauschwarzen Farbstoff anschmiegten. Zunächst wurde versucht, dasselbe nach dem Hoppe- Seyler’schen Verfahren „umzukristallisieren“ und zwar unter An¬ wendung von Alkohol; allein die aus alkoholischer Lösung beim Erkalten abgeschiedenen Massen machten nicht den Eindruck, daß sie durch den Prozeß reiner geworden wären. Es wurde daher die beim Phyllogen benutzte Methode angewandt. Das Chlorophyllan wurde in Chloroform gelöst und durch ein gehärtetes Filter filtriert. Auf den Falten verblieb eine schwach gefärbte Masse in kleiner Menge zurück. Das Filtrat wurde stark eingeengt und mit 96% Alkohol versetzt. Das auf diese Weise abgeschiedene Chlorophyllan ließ aber immer noch Verunreinigungen erkennen. Es wurde daher von neuem in Chloroform gelöst und wieder durch ein gehärtetes Filter filtriert, das Filtrat stark konzentriert, mit Alkohol gefällt und die Fällung nach dem Abfiltrieren in siedenden Alkohol gebracht. Während des Erkaltens dieser Lösung konnte man die Abscheidung 274 von hellen Flocken beobachten, diese wurden rasch durch Filtration mittels Faltenfilters entfernt und das alkoholische Filtrat eingeengt. Beim Erkalten schied sich das Chlorophyllan in sammtschwarzen, nicht zusammenhängenden Körnern ab Es wurde von neuem in Chloroform gelöst, filtriert, der Chloroform nahezu ganz abgedampft und mit Alkohol gefällt. Dieses Produkt gab nun bei der Analyse folgende Werte: 1) 01256 gr Subst. v — 73 cm3 N, t = 13°, b ~ 744, entsprechend 6*69% N . 2) 04304 gr Subst. 03604 gr C02, 04007 gr H20, entsprechend 75*23% C, 8-61% H. 3) 0-1590 gr Subst. 0-4362 gr C02 , 04240 gr H20, entsprechend 74*85% C , 8*70% H . Der Aschengehalt ist äußerst gering und kann vernachlässigt werden: 0-2624 gr gaben 00002 gr Glührückstand. Seinem allgemeinen Verhalten nach ist das auf diese Weise ge¬ reinigte Chlorophyllan von dem Phyllogen, also mithin auch dem Phäopytin nicht zu unterscheiden. Sein optisches Verhalten ist mit dem des Phyllogens identisch. In einer wichtigen Beziehung unterscheidet sich das nach dem oben angegebenen Verfahren gereinigte Chlorophyllan von dem Roh- chlorophyllan. Während die ätherische Lösung des letzteren an eine 15%ige Salzsäure beim Schlittel ein wenig Farbstoff mit blau-grü¬ ner Farbe abgab, verhielt sich die ätherische Lösung des gereinig¬ ten Chlorophyllan s einer Säure von obiger Konzentration gegenüber völlig indifferent. Auf diesen Unterschied kommen wir noch im folgenden Abschnitt zu sprechen. Verhalten von Phyllogen, Phäophytin und Chlorophyllan Salz¬ säure gegenüber. Phyllogen bildet bekanntlich das Ausgangsprodukt zur Darstel¬ lung des Phvllocyanins und Phylloxanthins. Die Bildung dieser Körper erfolgt, wenn man Phyllogen mit konz. Salzsäure behandelt. Von der Länge der Einwirkung der Säure und der Art der Iso¬ lierungsmethode hängt die Natur der Spaltungsprodukte in gewissem Grade ab. Am eingehendsten sind bis jetzt zwei Spaltungsprodukte des Phyllogens unter der Einwirkung von Säuren studiert worden, nämlich das Phylloxanthin und das Phyllocyanin. Beide Produkte 275 «ollen demnächst genau beschrieben werden. Hier sei nur darauf hingewiesen, daß Phyloxanthin weit schwächere basische Eigen¬ schaften besitzt als das Phyllocyanin. Ersteres wird seiner ätheri¬ schen Lösung erst durch 24%ige Salzsäure in größerer Menge ent¬ zogen, während das Phyllocyanin schon in 15°/0ige Salzsäure über¬ geht. Da das Phyllogen früher als ein Gemisch dieser beiden Sub¬ stanzen angesehen wurde, so haben wir jetzt auf Grund des Ver¬ haltens des Phyllogens zur Salzsäure verschiedener Konzentration die Frage nach seiner Einheitlichkeit in dieser Beziehung näher studiert. Es hat sich hiebei herausgestellt, daß Phyllogene verschie¬ denen Ursprungs sich verschieden verhalten. Die Versuche wurden in der Weise ausgeführt, daß 10 cm3 einer ätherischen Lösung des Phyllogens. welche in 1 cm3 0 0003 gr enthielt, mit 10 cm3 Salzsäure von verschiedenen Konzentrationen kurze Zeit geschüttelt wurden. Untersucht wurden Phyllogene aus Brennesseln, Ficus repens, Ahornblättern und Akazienblättern. Mit Ausnahme des letzterwähnten Phyllogens verhielten sich sämtliche untersuchten Phyllogene einer 15%iger Salzsäure gegenüber indifferent. 20°/0ige Säure nahm schon etwas mehr Farbstoff auf, 24°/0ige Säure natürlich noch mehr. Die in dieser Art erhaltenen Lösungen sind allerdings, besonders im Falle der Anwendung einer 20®/0igen Säure, nur sehr wenig gefärbt und um bessere Vergleichsresultate erzielen zu kön¬ nen, haben wir die Intensität der durch die sauren Lösungen ver¬ ursachten Absorptionen kolorimetrisch mit Hilfe des König- Mar ten suchen Apparates im Natriumlicht verglichen. Die erziel¬ ten Werte sind in den folgenden Tabellen zusammengefaßt. (Siehe Tabelle Seite 276). Eine besondere Besprechung verdient das Verhalten des Chloro- phyllans. Dasselbe gibt, solange es nicht gereinigt ist (siehe oben), an 150/0ige Salzsäure ziemlich viel Farbstoff ab, das gereinigte Präparat hingegen, dessen Zusammensetzung oben angegeben wurde, verhält sich ebenso wie das Phyllogen aus derselben Pflanzenart, in diesem Falle das Brennesselphyllogen. Das Rohprodukt enthält also, wie Einer von uns bereits auch früher immer behauptet hat, ein wenig Phyllocyanin (ob es auch Phylloxanthin enthält, ist nicht zu entscheiden) und durch den Reinigungsprozeß, welcher auf der Fällung des Chlorophyllans aus Chloroformlösungen durch Alkohol basiert, wird das in Alkohol löslichere Phyllocyanin entfernt. Erin- 276 15% HCl 20% HCl 24% HCl Ursprung des Phyllogens at «2 ai «2 “i a2 Brennesseln . ' — 11 — 79-95° 69-57° 82-68° 65-51° Ficus repens . — 76-86° 71-51° 81-8° 68-32° Akazienblätter . 7515° 7323° 85-13° 62-95° 93-4° 55-28° Brennesseln, Fhyllogen nach 3- stündigem Erwärmen mit %% Oxalsäurelösung . 78-25° 72-9° 81-90° 66-49° 88-13° 60-51° Werte für s : Brennesseln . — 0 3226 0-5497 Ficus repens . — 01561 0-4407 Akazienblätter . 0-0556 0-7776 Nw Brennesseln erhitzt mit Oxal¬ säure . 0-1699 0-4852 1-2286 nert man sich nun des Umstandes, daß Chlorophyllan insofern un¬ ter anderen Bedingungen gebildet wird als Phyllogen oder Phäophy- tin, als es der Wirkung von Wasserstoffionen bei höheren Tempe¬ raturen ausgesetzt ist, so gelangt man zu dem Schluß, daß es ge¬ lingen muß, die letztgenannten Präparate durch Pflanzensäuren bei erhöhter Temperatur, so zu sagen, in Chlorophyllan umzuwandeln. Und in der Tat zeigt die vierte horizontale Reihe der ersten oben angeführten Tabelle, daß Phyllogen, welches Brennesseln entstammt und drei Stunden lang in 1/2°/0iger alkoholischer Oxalsäure auf dem Wasserbade erwärmt war, auch 15°/0iger Salzsäure nach dieser Be¬ handlung aus reiner ätherischen Lösung ziemlich viel Farbstoff abgibt. Ebenso konnten wir uns überzeugen, dass genuines Chlorophyl¬ lan, welches den Chloroform- Alkohol-Reinigungsprozeß durchgemacht hat, und dessen ätherische Lösung aij 15%ige Salzsäure keinen Farbstoff abgab, diese Egenschaft wieder zurückgewann, als es der Einwirkung von 1/2°/0iöer Oxalsäure in der Wärme ausgesetzt war. Demzufolge könnte man allgemein sagen, daß Chlorophyllan, so- 277 lange es nur nach Hoppe-Seyler’s Methode gereinigt war. in der Regel Phyllogen resp. Phäophytin repräsentiert, welches durch Phyllocyanin verunreinigt ist. Indeß muß der Satz Einschränkungen erleiden, da es, wie oben aus der Tabelle zu ersehen ist, auch Phyllogene geben kann, welche Säuren gegenüber sich genau so verhalten, wie Rohchlorophyllan. Endlich muß auch daran gedacht werden, daß die Phyllogene einer und derselben Pflanzenart je nach der Vegetationsperiode der Pflanze variieren können. Optisches Verhalten des Phyllogens, Phäophytins und Chlorophyllans. Die spektralanalytische Untersuchung der Chlorophyllderivate ist, wie die Geschichte der Chlorophyllforschung zeigt, von emi¬ nenter Bedeutung. Sie wurde freilich in früheren Zeiten1) wie auch neuerdings unterschätzt, aber diejenigen Forscher, die sich der Blut¬ oder Chlorophyllforschung widmen, kommen sehr bald zu der Über¬ zeugung, daß die Spektralanalyse ein nicht zu entbehrendes phy¬ sikalisches Hilfsmittel ist. Daß bei der Anwendung dieser Untersuchungsmethode oft schwer gesündigt wird, worauf H. Kayser in der Einleitung zu dem vierten Bande seiner Spektroskopie gerechter Weise hindeutet, muß ohne weiteres zugegeben werden. Ebenso hat Kayser vollständig Recht, wenn er behauptet, daß die Konfusion in der Chlorophyll¬ chemie durch den Umstand sehr verbreitet wird, daß jeder Forscher^ der an die Chlorophyllchemie herantritt und das Gebiet „erschlos- sena haben will, immer neue Namen für altbekannte Substanzen einführt. Indessen können wir der Behauptung des auf dem Gebiet der Spektralanalyse so sehr verdienten Forschers, daß infolge der Un¬ sicherheit der Methode halbwegs Messungen nur eines und desselben Forschers verglichen werden können, nicht unbedingt beipflichten, da die Geschichte der Chlorophyllforschung gerade eine Errungenschaft aufweisen kann, die das Gegenteil davon beweist. Wir erinnern an die Entdeckung der Tatsache, daß ein Umwandlungsprodukt des Chlorophylls im tierischen Organismus, das von Einem von uns entdeckte Phylloerythrin identisch ist mit dem Cholehämatin von Mac-Munn2). Einem von uns ist es gelungen, das Phylloerythrin Ö Vergl. hierüber bei Tschirch 1. e. 2) 1. c. 278 rein za isolieren, er bat dessen spektroskopisches Verhalten genau beschrieben and dessen Absorptionsverhältnisse im Ultraviolett ge¬ nau charakterisiert. Das Cholehämatin war ihm damals unbekannt. Auf Grund dieser Beschreibungen des optischen Verhaltens des Phylloerythrins hat dann Gamgee, der Phylloerythrin niemals in den Händen hatte, der aber Mac-Munn’s Arbeit in Erinnerung hatte, brieflich die Überzeugung ausgesprochen, daß beide Substan¬ zen identisch sind. Durch Gam gee’s Äußerung veranlaßte Unter¬ suchungen haben dann auch diese vermutete Identität beider Sub¬ stanzen, sowie auch die Frage des Bilipurpurins aufgeklärt. Bezüglich der spektralanalytischen Methode, deren wir uns be¬ dienen, mögen hier einige Einzelheiten folgen. Wir haben zwei Spektralapparate zu unserer Verfügung, und zwar ein ganz einfaches Instrument, sog. Kensington Type von Hilger in London und ein den Wünschen Eines von uns ent¬ sprechend konstruiertes Polarisationspektrometer von F u e s s in Steglitz, welches so gebaut ist, daß die Polarisationsvorrichtungen mit Leichtigkeit entfernt werden können, wodurch ein äußerst ge¬ naues Spektrometer resultiert. Die Prismen sind in keinem Apparat fix angebracht, sondern können nach Belieben ausgewechselt wer¬ den. Wir bedienen uns je nach den Umständen zweier verschiede¬ ner Flintprismen, eines Borsilikatprismas mit sehr geringer Disper¬ sion und wir haben außerdem ein Cornu’sches Quarzprisma, wie auch Fluoritprisma (von Fuess) zu unserer Verfügung. Beide In¬ strumente dienen zur subjektiven Beobachtung. Die meisten Mes¬ sungen werden mit Hilfe des einfachen Hilger’schen Instrumen¬ tes ausgeführt, welches aber dadurch einen hohen Präzisions¬ grad erreicht, daß es mit einem Mikrometerokular versehen wird, dessen,, thread “ OUI Inch (englisch. Zoll) beträgt. Das Okular ist mit einer 4-Volt-Lampe versehen, welche ermöglicht, die Fäden auch in dem stark gebrochenen Teil des Spektrums, sowie auch in der Nähe des Infrarots genau einzustellen. Die Kalibrierung der Prismen geschah von uns selbst. Es wurden hinzu die Linien: Ka, Na, TI, Li, Ha , Hß , Hv sowie die sehr hellen Heliumlinien des schwächer gebrochenen Teiles des Spektrums angewandt. Außer den obigen Apparaten besitzt das Institut ein vorzügliches Quarzspektrograph von Hilger in London. Bei demselben wurden alle Momente berücksichtigt, welche nach den Forschungen der Spezialisten dieses Gebietes notwendig sind, um eine möglichst gute 279 Definition der Spektren zu erreichen. Die Linsen sind nicht achro¬ matisch, wie in manchen Apparaten, die von kontinentalen Firmen stammen, sondern einfache Quarzlinsen, welche aus entsprechenden enantiomorphen Kristallen hergestellt werden. Ein Vergleich unse¬ rer Spektrogramme mit solchen, die mit Hilfe von Quarz-Fluorit- Achromaten erhalten wurden, belehrte uns, daß die betreffende Aus¬ wahl gut getroffen wurde 1). Die Linsen haben eine Brennweite von 35 7 engl. Zoll (für D). Sie sind nahezu plankonvex; die konvexe Seite derselben wird entsprechend den Entwickelungen von Cornu2) dem Prisma zugewandt. Bekanntlich ist die Fläche, auf welcher das ganze Spektrum scharf liegen würde, keine Ebene, sondern eine Zylinderfläche, die sich aber umsoweniger (praktisch genommen) von der Ebene unterscheiden wird, je länger die Brennweite der Linsen und je kleiner die zu photographierende Spektralregion ist. Diesen Anforderungen entspricht unser Instrument in vollem Maße. Die Plattenkasette ermöglicht die Aufnahme von 7 Spektro- grammen. Infolge des Chromatismus der Linsen muß die Platte stark zu der Richtung der Lichtstrahlen geneigt sein. Für die Spektralregion von 486.1 jm bis 334*1 im, welche bei den gegenwär¬ tigen Studien in Betracht kommt, beträgt der entsprechende Winkel 23*5°. Über die Art der Einstellung des Spektrographen brauchen wir uns hier nicht zu äußern; wir verweisen diesbezüglich auf das berühmte Kays er sehe Buch und besonders auch auf die Hart- ley’schen Arbeiten. Die zu untersuchenden Flüssigkeiten wurden in einem Absorp¬ tionsgefäß untergebracht, welches von F u e s s in Steglitz nach den Angaben Eines von uns konstruiert wurde und welches übrigens an das von B al y 3) beschriebene erinnert. Es besitzt zwei Fluorit- fienster und ermöglicht die Untersuchung von Flüssigkeitschichten von 5 mm aufwärts bis 25 mm. Die Änderung der Schichtendicke geschieht durch Verstellung einer inneren Schraube, deren Gang sehr präzis ausgeführt ist. Die Beleuchtung des Apparates geschah mit Hilfe einer Nernst- Lampe von 64 Kerzen Leuchtkraft mit vertikalem, geradem Glüh¬ körper. Der Erwärmungskörper ist spiral um den Glühfaden ge- 4) Vergl. Schumann, Photogr. Rundschau 1892, Heft 11. Deslandres, Ann. Chim. et Phys. 15, 5 (1888). Kays er, Spektroskopie I. 631. 2) Kays er, Spektroskopie I. 630. 8) Spectroscopy. London 1905. S. 414. «ulletin III. 3 280 wunden. Bei den ersten Aufnahmen erwies sich dieser Umstand als sehr störend. Die Windungen erzeugten auf den Spektrogrammen horizontale Schatten, die besonders bei der Beobachtung matterer Bänder störend wirkten. Diesem Übelstand wurde jedoch leicht da¬ durch abgeholfen, daß die Erwärmungsspirale vorsichtig vollstän¬ dig entfernt wurde und die Inbetriebsetzung der Lampe durch direkte Erwärmung des Glühkörpers mit Hilfe eines Bunsenbren¬ ners erfolgte. Die Expositionsdauer betrug 3 Minuten. Die Platten stammten von Wratten & Wain w right, Croydon und haben sich vorzüglich bewährt. Für die Aufnahme der stärker gebrochenen Spek¬ tralregionen wurden die „Improved Drop Shutter“-Platten angewandt. In der vorliegenden Abhandlung müssen wir uns begnügen, nur den allgemeinen Charakter der Absorptionen in dem stärker ge¬ brochenen Teil des Spektrums zu beschreiben und zur Orientierung die Quecksilberlinien, welche von einer H erae u s ’sehen Quarz¬ quecksilber-Bogenlampe auf die Platten geworfen wurden, benützen. Die genaue Ausmessung der Lage der Absorptionsbänder soll später mit anderen Messungen mitgeteilt werden. Es sei hier nur erwähnt, daß wir uns zweier Methoden bedienten, nämlich der Hartley’ sehen bei Anwendung des Eisenlichtbogens und der gewöhnlichen, auf der Ausmessung mit Hilfe eines Komparators beruhenden. Für die Aufnahme der weniger gebrochenen Spektrumteile wur¬ den die Quarzlinsen durch achromatische ebenfalls von Hi lg er hergestellte Glaslinsensysteme ersetzt. Die Platten stammten von Wratten & Wainwright, Marke „Wratten Panchromatic“. Eine gewisse Unsicherheit der spektralanalytischen Angaben, welche sich auf die Absorptionsspektra beziehen, findet ihre Erklä¬ rung hauptsächtlich in der ungenügenden Schärfe der Begrenzung der meisten Bänder, einem Umstand, der bei der Anwendung des Komparators ebenfalls stark in’s Gewicht fällt. Es wäre sehr wün¬ schenswert, wenn die Physiker diesem Problem ihre Aufmerksam¬ keit schenken wollten. Es wäre vielleicht möglich, eine Vorrichtung zu konstruieren, welche auf photometrischem Wege diejenige Re¬ gion der Platte festlegen könnte, bei welcher eine Differenzierung in der Schwärzung der Platte eintritt. Die Bemühungen Eines von uns in dieser Richtung, die er in Gemeinschaft mit einer optischen Werkstätte unternommen hat, haben bis jetzt noch kein befriedi¬ gendes Resultat ergeben. Die besprochenen Schwierigkeiten entfallen, wenn man beim 281 Vergleich verschiedener Substanzen sich der spektralkolorimetri- schen Methoden bedient. Die früheren, hierzu konstruierten Appa¬ rate konnten uns für die Zwecke der Chlorophyllforschung nicht genügen. Die erhaltenen Resultate schwankten so außerordentlich und waren von so vielen, schwer zu eliminierenden Einflüssen ab¬ hängig, daß von der Anwendung derselben Abstand genommen werden mußte. In neuerer Zeit werden vielfach die Leistungen des Kön ig- Marten s ’sehen Apparates besprochen und von verschie¬ denen Seiten lobend hervorgehoben. Wie wir unten zeigen wollen, haben wir verschiedene Phyllogene in dem erwähnten Apparate unter¬ sucht. Vorläufig stand zu unserer Verfügung nur die kleinere Be¬ leuchtungsvorrichtung und als Absorptionsgefäß nur die Schulz- sche Zelle. Die bis jetzt erhaltenen Resultate sind nur zum Teil befriedigend. Der Grund dafür liegt vor allem in dem Umstand, daß sämtliche Chlorophyllderivate so stark das Licht absorbieren, daß nur sehr verdünnte Lösungen angewandt werden können, was na¬ türlich die Genauigkeit der Resultate ungünstig beeinflußt. Außerdem kommen aber noch andere Umstände in Betracht, deren Analyse wir vorläufig unterlassen. Wir haben das Absorptionsvermögen der Phyllogen- und Phäophytinlösungen nur für wenige Lichtarten un¬ tersuchen können, und zwar für die orange, gelbe, grüne und blau¬ grüne Quecksilberlinie und für Natriumlicht. Wir gehen nun zur Besprechung der erhaltenen Resultate über. Zunächst sei auf die Resultate früherer Forscher, welche beim Stu¬ dium der sog. modifizierten Chlorophylle erhalten wurden, sowie auch auf das Absorptionsspektrum des Chlorophyllans hingewiesen. Die sog. modifizierten Chlorophylle zeigten im Gegensatz zu den Chlorophyllauszügen, welche 4 Bänder enthielten, 5 Bänder. Das Chlorophyllanspektrum wurde besonders von Tschirch1) einge¬ hend studiert; für eine „mittlere optische Konzentration“ in ätheri¬ scher Lösung, wie sie Tschirch nennt, sind folgende Wellenlän¬ gen charakteristisch: Band I X = 680 - X = 640 „ II X = 620 — X #f 590 „ III X = 570 — X = 560 „ IV X — 550 — X = 530 „ V X = 513 — X = 490 x) 1. c. 3* 282 Die von uns nach der gewöhnlichen Methode für Chloroformlösun¬ gen des Phyllogens und Phäophytins aus Ahornblättern erhaltenen Resultate sind folgende: Phäophytin: Konzentration der Lösung: 1 cm3 = (H)003 gr. Schich¬ tendicke 10 mm. Prisma mit großer Dispersion: Band I X 790 — 641 „ II X 617 — 598 5 „ III X 568 — 559 „ IV X 545-5 — 532 „ V X 515 - 496 Prisma mit kleiner Dispersion . i 690 — 641 619 — 604 568 — 559-5 546 — 530-5 X 516 — 498 Konzentration: 1 cm3 = 0-00015 gr. Band I X 688 — 648 „ II X 616 — 601 „ III X 568 — 560 „ VI X 545 — 537 „ V X 513 — 498 X 686 — 648 X 614 — 602 X 566 — 561 543 — 538 512 — 498 In ätherischer Lösung wurden ganz analoge Wellenlängenwerte erhalten. Aus zahlreichen von uns ausgeführten Messungen greifen wir nur die bei solchen Konzentrationen erhaltenen heraus, die sichtlich den von Willstätter eingehaltenen entsprechen: Größere Dispersion: Band I X 683 — 647 „ II X 612 — 600 „ III X 563 — 556 „ IV X 539 — 531 „ V X 509 — 494 Kleinere Dispersion : X 684 — 647 X 614 — 600 X 567 — 556 X 541 — 529 X 513 — 493 Willst'ätter erhielt unter anderen folgende Wellenlängen: Band I X 684 — 650 „ II 619 — 599 „ III X 569 — 556 „ IV X 538 — 528 „ V X 511—490 283 Wie ersichtlich, stehen die von dem Zürcher Forscher erhalte¬ nen Werte den unsrigen sehr nahe. Ein Unterschied besteht jedoch in unseren Befunden, da es uns niemals gelang, einen ausge¬ prägten Schatten am dritten, äußerst schwachen Bande auf der dem Violett zugekehrten Seite zu entdecken. Außerdem besitzt aber, wie die Photogramme zeigen, das Phäophytin ähnlich wie Phyllogen eine Reihe von Bändern im stärker gebrochenen Spektrumteil, die weiter unten besprochen werden sollen. Das Phyllogen aus Ahornblättern, in gleicher Konzentration untersucht, zeigt beim unmittelbaren Ver¬ gleich mit Phäophytinlösungen genau dasselbe Spektrum und wir unterlassen daher für das Phyllogen aus Ahornblättern die erhal¬ tenen Werte hier anzuführen. Die Übereinstimmung wird aber evi¬ dent sein, wenn man die unten angeführten Werte für Phyllogene aus anderen Pflanzen betrachtet. Phyllogen aus Akazienblättern. Konzentr.: 1 cm3 = 000033 gr. Schichtendicke 10 mm. Lösungsmittel: Chloroform. Kleine Dispersion : Band I X 690 — 640 „ II X 623 — 596 „ III X 570 — 562 „ IV X 549 — 531 « V X 518 — 493 Größere Dispersion : X 689 — 640 À 621 —596 X 569 — 561 X 547 — 531 X 516 — 495 Konzentration: 1 cm3 Band I X 687 — 644 „ II X 619 — 597 „ III X 569 — 562 „ IV X 545 — 532 „ V X 517 — 496 0-00025 gr X 687 — 643 X 617 — 597 X 567 — 561 X 545 — 533 X 515 — 497 Konzentration: 1 cm3 — 0 0001 gr. (kleine Dispersion)^ Band I X 682 — 648 * II X 612 — 600 „ III X 567 — 563 „ IV X 544 - 536 „ V X 514 — 501 284 Konzentr.: 1 cm3 = 0*00005 gr. Band I X 680 — 652 „ II X 609 — 602 „ III kaum sichtbar „ IV X 543 — 538 „ V X 513 — 506 Konzentr.: 1 cm3 = 0*000025 gr. X 677 — 657 kaum sichtbar /542 — 538 X 512 — 506 Konzentration: 1 cm3 = 00000125 gr. Band I X 672 — 658 „ II, III und V kaum sichtbar „ IV X 542 — 538 Konzentration: 1 cm3 — 0*0000062 gr. Band I schwach sichtbar. Maximum der Dunkelheit bei X 667. Ganz analoge Werte werden auch bei der Untersuchung des Phyllogens aus Ficus-repens-Blättern, sodann aus Gras-und Brenn¬ esselblättern erhalten. Geringe Unterschiede wie diejenigen, welche beim Vergleich obiger Werte mit den für Phyllogen aus Ahorn¬ blättern erhaltenen zutage treten, werden natürlich auch dort be¬ merkt, da ja die aus verschiedenen Pflanzen erhaltenen Phyllogene etwas von einander ab weichen. Bezüglich der Bänder im stärker gebrochenen Teil des Spek¬ trums verweisen wir auf die nicht vergrößerten Reproduktionen der erhaltenen Photogramme, welche jedoch natürlich manche äußerst subtile Einzelheiten der Originale nicht wiedergeben können. Auf Tafel X sind die Spektra zweier Phyllogene und eines Phäophytins in der Spektralregion von etwa 486T gifi bis etwas über 334*1 wiedergegeben. Platte I zeigt das Spektrum des Phyllogens aus Ahornblättern, Platte II des Ahornphäophytins und Platte III des Akazienphyllogens. Die Lösungen wurden in Chloroform hergestellt, die Konzentration betrug bei der Aufnahme der Nummern 1, 2 und 3 in 1 cm3 — 0 0000 12 gr und die Schichtendicke stieg von 5 mm auf 10 und schließlich 15 mm. Den Nummern 4, 5, 6 ent¬ sprechen Chloroformlösungen, dessen Konzentration 0*000024 gr. pro 1 cm3 betrug und die Schichtendicke stieg von 10 mm auf 12*5 und 15 mm. Eine auch nur oberflächliche Betrachtung der Photo¬ graphien überzeugt bereits sofort, daß die Spektra in allen Fällen 285 identisch sind. Zunächst bemerkt man ein Band, welches vor der Hg = 436 Linie liegt, sodann das dunkelste Band der ganzen Serie vor der Hg = 405 / Linie, welchem ein Band hinter die¬ ser Linie folgt. Dann kommt ein viertes Band vor der Triplette Hg = 366 3, 365 5, 360 0 und endlich eine Spur eines Bandes hin¬ ter dieser Liniengruppe, außerdem noch die Endabsorption, die noch durch besondere Aufnahme unter Anwendung eines Fluoritprismas aufzulösen ist. Tafel XI (Platte I und II) giebt Reproduktionen des Spektrums des Ahornblätter-Phäophytins in Chlorofcrmlösung, im weniger ge¬ brochenen Teil. Platte I wurde für eine Lösung von der Konzen¬ tration 1 cm3 = 0*00015 gr und bei Anwendung der Schichten¬ dicken: 7*0, 7 5, 10*0, 12*5, 15*0 mm erhalten. Platte II repräsen¬ tiert die Absorptionen zweier Lösungen, deren Konzentration 0*000024 resp. 0*000048 entspricht, bei Anwendung der Schichtendicke 5 und 10, resp. 10 und 15 mm. Aufnahme 10 auf Platte II zeigt den Effekt des weißen Lichtes auf die Platte. Wie ersichtlich, zeigt die Platte Empfindlichkeitsminima im Grün und Orange, die jedoch auf die Absorptionsspektra keinen merkli¬ chen Einfluß haben. Zum Vergleich wurde endlich auf jede Platte das Linienspektrum des Heliums geworfen. Es zeigt sich also, daß Phyllogen nicht weniger als 10 Absorptionsbänder im Spektrum verursacht. Inwieweit noch Absorptionen im äußersten Ultraviolett und im Infrarot in Frage kommen, hoffen wir später entscheiden zu können. Quantitative Absorptionsverhältnisse der Phy'llogen- Ätherlösungen. Wie bereits erwähnt, haben wir auch einige Versuche über die quantitativen Absorptionsverhältnisse der verschiedenen Phyllogene in ätherischen Lösungen ausgeführt. Die erhaltenen Resultate sind nur als annähernd richtig zu betrachten, und zwar hauptsächlich aus dem Grunde, weil die uns vorläufig zur Verfügung stehenden Vorrichtungen es nicht erlauben, Fehlerquellen ganz auszuschließen, welche, wenn sie auch noch so geringfügig erscheinen, bei der außer¬ ordentlichen Empfindlichkeit des König-Martens’scken Apparates schwer in;s Gewicht fallen. Infolge der starken Absorptionen der Phyllogenlösungen mußten zudem äußerst verdünnte Lösungen zur 286 Anwendung kommen und bereits dieser Umstand muß auf die Ge¬ nauigkeit der Resultate nachteilig wirken. Zur Berechnung der Ex¬ tinktionskoeffizienten für orange, gelbe, grüne, und blauviolette Strah¬ len konnten nur Lösungen angewandt werden, welche im Liter 0'025 gr Phyllogen enthielten. Bei anderen Konzentrationen waren die Winkel für die Mehrzahl der Wellenlängen größer als 90° und wir müssen uns daher begnügen für solche Lösungen nur die Dif¬ ferenzen oq — a2 anzuführen. Diese Werte wurden auch benutzt, um die Kurventafel 1, Seite 289, zu zeichnen. Um Beobachtungsfehler möglichst auszu schließen, wurden die Ablesungen der Winkel immer von zwei Beobachtern derart be¬ sorgt, daß zwei Ablesungen für eine Wellenlänge von einem, die dritte Ablesung von dem andern geschah. Bei der folgenden Wel¬ lenlänge geschah dies umgekehrt. Der Vorgang wird durch das folgende Beispiel erläutert: Phyllogen aus Ficus repens. Konzentration: 1 cm3 = 0-000025 gr. Lichtquelle: Grüne Linie der Quarz-Quecksilberlampe. Schulz’scher Körper 40-4° 138-5° 220-4° 3180 Beob. I. rechts 40*6° 138-8° 2202° 318-5 Beob. I. 40-7° 1390° 220-6° 318-7 Beob. II. Mittel: 4057 —138-77 220-40 —518.40 + 180-00 22057 180-00 400-40 22057 81-80 400-40 82-00 1) 81-80 2) 82-00 Mittel: 8190 = Schul z’scher Körper 32 6 147-7 212-3 326-9 Beob. II. links 32-5 147-3 2122 3270 Beob. II. 330 147-5 213-2 327-5 Beob. I. Mittel: 32' 70 — 14P50 2L^57 — 32713 180-00 212-70 180-00 392-57 212-70 65-20 392-57 65-44 1) 65-20° 2) 65-44° Mittel: 65-32° = a2 287 Die auf diese Weise erhaltenen Werte sind in den folgenden Tabellen zusammengestellt: Konzentration: 1 cm3 = 00001 gr. Natrium-Licht Gelbes Hg-Licht Grünes Hg-Licht ai a2 at Ä2 oct “2 at — a.2 * «i— a2 Phyllogen aus Ficus repens 97-08 52-30 44-78 93-80 6400 29-80 H8 09 48-65 59-44 „ aus Aka¬ zienblät¬ tern 95-72 53-73 41-99 92-25 6483 27-42 105-47 50-30 55-17 „ aus Ahornblät¬ tern . 98-12 50-75 i 47-37 95-63 62-11 33-52 109-27 48-20 61-07 Die Werte der letzten Tabelle (S. 288) sind auf der zweiten Kur¬ ventafel (S. 290) graphisch verzeichnet, wobei die e- Werte auf der Ordinatenachse, die Wellenlängen, in \i\i ausgedrückt, auf der Abs¬ zissenachse eingetragen wurden. Es fällt auf, daß bei der geringsten Konzentration die Absorptionen, mit einer Ausnahme im Orange, des Akazienphyllogens etwas stärker sind als die des Ficus repens- Phyllogens, während bei stärkeren Konzentrationen das Umgekehrte konstatiert wurde, wie dies von der ersten Kurventafel veranschau¬ licht wird. Der Grund hierfür mag in einem experimentellen Fehler liegen oder aber auch darin, daß Akazienphyllogen, wie oben aus¬ geführt, eine geringe Beimengung von Phyllocyanin zu enthalten scheint. Jedenfalls zeigen indessen die obigen Messungen, daß bei den untersuchten Phyllogenen die Absorptionsverhältnisse, wenig¬ stens für die oben erwähnten Lichtwellen, durchaus analog sind, was auf Grund der spektroskopischen Messungen eben zu erwarten war. Es erschien uns nicht der Mühe wert, diese kolorimetrische Methode an einem Chlorophyllderivat wie Phyllogen oder Phäophy- tin näher zu studieren, wir beabsichtigen dies jedoch bei vollkom¬ men einheitlichen Chlorophyllderivaten gründlich zu tun. 288 W O N CD Ö O 3 05 II O Ô O O O to QT crq '"S Konzentr.: 1 cm3 == 000005 gr. 289 Komplexe Metallsalze des Phyllogens. Phyllogen besitzt die Eigenschaft, wie alle bis jetzt von Tschirch, Schunck, E. Scliunck und Einem von uns und später von Willstätter und anderen Forschern untersuchten Derivate des Chlorophylls, bezw. der Chlorophylle, welche noch nicht zu stark ab¬ gebaut sind, mit Metallsalzen in Verbindung zu treten. Die Stabilität dieser Verbindungen hängt jedoch von der Natur des Metalls und der Säure ab. Die Kupfersalze sind in der Regel am stabilsten. 290 Diese Eigenschaft steht wahrscheinlich mit dem Pyrrolkomplex (bezw. pyrrolbildenden Komplex) des Chlorophylls in Beziehung, denn es fällt auf, daß Hämopyrrolderivate ebenfalls zur Bildung von komplexen Metallsalzen neigen, wie dies Einer von uns mit Goldmann und Hetper1) gezeigt hat und was demnächst noch näher auseinander gesetzt werden soll. Die betreffenden Verbindungen werden leicht erhalten, indem man die alkoholische oder essigsaure Phyllogenlösung mit der be¬ treffenden Metallsalzlösung vermischt und kurze Zeit erwärmt. Das Erwärmen ist allerdings nicht in allen Fällen notwendig. Die Re¬ aktion ist sofort an der eintretenden Farbenänderung zu erkennen. Die ursprünglich olivbraune Farbe des Phyllogens wird unter dem Einfluß der Metall salze grün bezw. blaugrün und je nach der Natur des Metalls wird eine fluoreszierende oder nicht fluoreszierende Lösung erhalten. Das Spektrum unterliegt dabei sehr wesentlichen Modifikationen. Besonders interessant sind die Verbindungen, welche aus eini¬ gen Chlorophyllderivaten entstehen, wenn man ihre alkoholischen [) 1. c. 291 Lösungen mit Zinkhydrat (frisch gefällt) mischt und in die warme Lösung einen Kohlensäurestrom einleitet. Die Reaktion wurde von E. Schunck beim Phyllocyanin entdeckt. Wir fanden, daß Phy Ro¬ gen ganz analog wie Phylloxanthin reagiert, worüber später berichtet werden wird. Die erwähnte Verbindung des Phyllogens (hierzu wurde Ahornblätter-Phyllogen benutzt) wird erhalten, indem die alkoholische Lösung desselben zunächst bei Siedehitze mit frisch gefälltem, gut ausgewaschenem Zn (OH)2 versetzt und sodann eine Zeit lang kochend mit Kohlensäure behandelt wird. Nach einiger Zeit wird das Gefäß vom Wasserbade entfernt und, ohne den Koh¬ lensäurestrom zu unterbrechen, erkalten gelassen. Sodann wird es wiederum auf dem Wasserbade erwärmt, im Kohlensäurestrom erkal¬ ten lassen und diese Prozedur noch einmal wiederholt. Die Länge der Kohlensäureeinwirkung hängt von der Menge des in Arbeit genommenen Phyllogens ab und muß danach geregelt werden. Die Lösung wird filtriert, die größte Menge des Alkohols abdestilliert, Wasser zugesetzt und das in grünen Flocken abgeschiedene Salz mit Äther extrahiert. Der größte Teil der Flocken löst sich dabei leicht mit prächtig grüner Farbe. Die Lösung zeigt starke rote Fluoreszenz. Nach dem Eindampfen des Äthers bleibt eine dunkle, grünblaue Masse zurück, die auch nach monatelangem Verweilen im Exsikkator im Vakuum über Schwefelsäure nicht spröde wird, was natürlich die Möglichkeit nicht ausschließt, daß Phyllogene an¬ derer Pflanzen ein besseres Produkt liefern werden. Das bis zur Gewichtskonstanz getrocknete Präparat wurde in Äther gelöst und bei Anwendung von Schichtdicken von 10 mm. bei verschiedenen Konzentrationen spektroskopisch untersucht. Konzentration: 1 cm3 = 0 0005 Band I. & II. X 687 — 590 „ III. X 582 — 554 „ IV. X 539 — 514 Konzentration: 1 cm3 = 00002 Band I. X 672 - 628 „ II. X 614 — 594 „ III. X 572 — 554 „ IV. /1531— 513 Konzentration: 1 cm3 = 0-00033 X 682 — 592 X 578 — 555 636 — 514 Konzentration: 1 cm3 = 00001 X 666 — 641 X 611 — 602 X 569 — 557 X 526 — 515 292 Konzentration: 1 cm3 = 00005 Band I. X 662 — 644 „ IL X 609 — 604 „ III. X hl 1 — 558 „ IV. kaum sichtbar Konzentration: 1 cm3 = 0*000025 Band I. X 659 — 650. Ab sorption smaximum bei X 655. Mit Zink- und Kupferazetat reagiert Phyllogen in essigsaurer Lösung leicht. Die Reagierfähigkeit mit dem ersteren bildet übri¬ gens kein unterscheidendes Merkmal vom Phylloxanthin. Es hat sich nämlich entgegen der Angabe von S c h u n c k ergeben, daß Phylloxanthin mit Zinkazetat reagiert, wenn auch langsamer, und dabei eine Verbindung liefert, welche durch Mineralsäuren leicht zersetzt wird unter Regenerierung des Phylloxanthins. Die Zink- und Kupferverbindungen des Phyllogens unterschei¬ den sich auffallend in Bezug auf Fluoreszenz. Während erstere in ätherischer Lösung sehr schön fluoresziert, zeigt das Kupfersalz keine Fluoreszenz. Die Darstellung dieser Verbindungen ist ganz einfach; die essigsaure Lösung des Phyllogens wird mit dem Azetat schwach erwärmt und sodann mit Wasser stark verdünnt. Durch Äther wird dann die komplexe Verbindung entzogen und eventuell durch Verdampfen des Lösungsmittels in festem Zustande gewon¬ nen. In spektroskopischer Beziehung unterscheiden sich diese Ver¬ bindungen sehr auffallend von der oben beschriebenen Zink-Kohlen¬ säureverbindung. Das erste charakteristische Band im Rot unterliegt nämlich bei weitgehender Verdünnung einer Teilung in zwei Bänder. Eine konzentriert ätherische Lösung der Zinkazetat-Verbindung des Akazienblätter-Phyllogens gab folgende Wellenlängen- Werte: Band 1X611 — 622 Band III X 570 — 555 „ II X 613 — 597 „ IV X 530 — 516 Die obige Lösung gab nach dem Verdünnen mit dem gleichen Volum Äther: Band I X 612 — 629 Band III X 568 — 557 „ II X 611 — 601 „ IV X 528 — 519 293 Beim Verdünnen mit dem dreifachen Volum entstand eine Lö¬ sung mit folgenden Bändern: Band I X 666 — 635 Band III X 565 — 457 „ II X 610 — 603 „ IV kaum sichtbar. Verdünnung mit dem 7 -fachen Athervolum erzeugte eine Lösung, in welcher die Bänder II, III, IV kaum sichtbar und daher schwer zu messen sind, während das erste Band geteilt wird. Die erschei¬ nenden Bänder sind durch folgende Wellenlängen charakterisiert: Band Ia 1 662 — 651 Band Tb i 646 — 634 Ersteres ist intensiver als letzteres. Verdünnung mit dem fünfzehn¬ fachen Athervolum gab endlich eine Lösung, in welcher Band I b zwar noch meßbar ist, aber sehr matt erscheint. Die Lage der bei¬ den Bänder entspricht jetzt: Band I a X 660 — 654 Band I b X 644 - 634 Die Kupferverbindung hat ein analoges Spektrum, nur sind die Bänder im Vergleich mit denjenigen der Zinkverbindung etwas nach dem blauen Ende des Spektrums hin verschoben: Band I X 664 — 613 „ II X 605 — 595 Verdünnung 1 : 1 Band I: X 663 — 618 „ II: X 603 — 596 Verdünnung 1 : 3 Band I a: X 655 — 641 „ Ib: /1 633 — 622 „ II : X 602 — 596 Band III X 559 — 541 „ IV X 520 — 496 Band III: X 556 — 543 „ IV: X 515 — 498 Band III und IV sind sehr matt und schwer zu meßen. Verdünnung 1 : 7 Band I a: X 654 — 644 „ lb: X 630 — 623; die übrigen Bänder sind nahezu verschwunden. Schließlich sei erwähnt daß das Phäophytin sich ganz analog verhält. Es wäre daher über¬ flüssig, die verschiedenen Messungen der entsprechenden Präparate hier eingehend zu beschreiben. 294 Vergleich des Chlorophyllans mit Phylloxanthin. E. Schunck hatte gelegentlich die Vermutung ausgesprochen, daß Chlorophyllan und Hypochlorin vielleicht mit dem Phylloxan¬ thin identisch sei. In der Tat ist eine gewisse Ähnlichkeit beider Produkte zu sehen, wenn man das Chlorophyllan mit nicht genü¬ gend gereinigtem Phylloxanthin vergleicht. Eine nähere Prüfung beider Substanzen zeigt jedoch, daß sie grundverschieden sind. Ob¬ wohl wir die Absicht haben, über Phylloxanthin erst später eine ausführliche Arbeit zu publizieren, so sei hier, um die oben berührte Frage endgültig zu erledigen, auf die markantesten, die beiden Sub¬ stanzen trennenden Unterschiede hingewiesen. Zunächst ist hervorzuheben, daß Chlorophyllan in der Regel eine Substanz darstellt, welche wachsartige Konsistenz besitzt, während Phylloxanthin zwar bis jetzt noch nicht in kristallinischem Zustand erhalten wurde, aber doch in Form eines blauschwarzen Produktes, welches sicht leicht pulverisieren läßt. Der Stickstoffgehalt des Phyllo- xanthins ist bedeutend höher als der des Chlorophyllans. Während die Lösungen des Chlorophyllans olivbraun gefärbt sind, erscheinen die des Phylloxanthins, in dickeren Schichten beo¬ bachtet, mehr rotbraun. Erstere zeigen im weniger gebrochenen Teil des Spektrums 5 Bänder, letztere zwar auch 5, aber deren Lage ist eine ganz andere. Man vergleiche die Reproduktionen des Spektrums des Pliyllogens auf Tafel XI, welches gleichzeitig das Spektrum des Chlorophyllans illustriert, mit den Reproduktionen des Phyllo- xanthinspektrums (Taf. XIII). Die letzterwähnten Reproduktionen zeigen auch, daß von dem sog. zweiten Tswett’schen Band keine Spur vorhanden ist, wie dies Einer von uns bereits hervorgehoben hat. Hingegen tritt ein Band ungefähr auf der Hev Linie auf, welches, wie gern bervor- gehoben werden mag, zuerst von Ts wett1) beobachtet wurde. Das vierte Band des Phylloxanthins zeigt außerdem, wie bereits betont2) wurde, übereinstimmend mit Tswett’s Beobachtung zwei Dunkel- heitsmaxima. Ebenso bedeutend sind die Unterschiede in den Ab¬ sorptionsverhältnissen beider Produkte im stärker gebrochenen Spek¬ trumteil. Chlorophyllan zeigt dort genau wie Phyllogen 5 Bänder, 4) Biochem. Zeitschrift 5, 6 (1907). 2) Marchlewski. Biochem. Z. 7, 282 (1907) Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908. PI. X. I. Phyllogen aus Ahornblättern. II. Phäophytin aus Ahornblättern. III. Phyllogen aus Akazienblättern. Lad . Hildt , L. Marchlewski et J. Röbel, f. - V ! . 1 Bulletin de VAcad. des Sciences de Cracovie. 1908. PI. XL I. Phyllog-en aus Ahornblättern in Chloroform, II. ditto stärkere Konzentration. III. Phyllogen -f- Zn (OH)2 -f C02. Lad. Ilildt, L. MarchlewsJci et J. Bobel. Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908. PI XU. 1. Phylloxanthin in Chloroform. II. ditto stärkere Konzentration. Lad. Hildt, L. Marchlewski et J. Rob el. Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908. PI. XIII. J. Pnylloxanthin - Zinkazetat in Äther. II. ditto stärke Konzentration in Äther. III. Phylloxanthin in Chloroform. Lad. Hildt , L. Marchlewski et J. Robel. 295 während Phylloxanthin nur 3 zeigt, von denen die zwei weniger gebrochenen bereits von C. A. Schunck1) beobachtet wurden. Die Fähigkeit, komplexe Salze mit Salzen schwerer Metalle zu bilden, besitzen beide Produkte in gleichem Maße. Es muß beson¬ ders betont werden , daß Phylloxanthin auch mit Zink- azetat eine komplexe Verbindung liefert. Sie verursacht, in äthe¬ rischer Lösung untersucht, zwei Bänder im stärker gebrochenen Spektrumteil (vergl. Tafel XII, I, II). Schlußwort. Die vorliegende Arbeit liefert, wie wir glauben, nicht abzuwei¬ sende Gründe für die Behauptung, daß Chlorophyllan, Phäophytin und Phyllogen identische Substanzen sind. Die beiden letzterwähnten Körper, welche aus den Chlorophyllen durch Säureeinwirkung bei niedrigen Temperaturen erhalten werden, enthalten in der Regel kein Phyllocyanin bezw. kein Abbauprodukt der Chlorophylle, wel¬ ches den ätherischen Lösungen von 15%-iger Salzsäure entzogen wird. Es gibt jedoch Phäophytine, bezw. Phyllogene, wie dasjenige der Akazienblätter, welche geringe Mengen solcher stärker basischen Produkte enthalten; es ist aber auch nicht ausgeschlossen, daß eine Säure von der genannten Konzentration auf die Phäophytine bezw. Phyllogene derartiger Pflanzen bereits zersetzend wirkt und zur Bildung des Phyllocyanins führt. Chlorophyllan wird bei höheren Temperaturen erhalten und kann demnach infolge der energischeren Wirkung der Pflanzensäuren Zersetzungsprodukte enthalten. Durch die Entdeckung solcher Phyllogene, welche bei Behandlung mit 15%-iger Salzsäure sich analog wie Chlorophyllan verhalten, wird der prinzipielle Unterschied zwischen beiden Körperreihen beseitigt, umsomehr da es gelang, ein genuines Chlorophyllan durch entspre¬ chende Reinigung von dem stärker basischen Bestandteil zu befreien. In der Regel wird aber Phyllogen einheitlicher sein als Chloro¬ phyllan. Da jedoch dem Phyllogen ebensowenig wie dem Phäophytin absolute Einheitlichkeit zugesprochen werden kann, so halten wir es für durchaus verfehlt, für die aus Chlorophyllen bei gelinder Säure¬ einwirkung entstehenden Produkte neue Namen einzuführen, da hierdurch, wie Kayser sehr richtig bemerkt, unnötige Konfusion verursacht wird. Auf der Bildfläche der Chlorophyllforschung tauch- *) Proc. Roy. Soc., 63. 389 (1898). Bulletin III. 4 296 ten die besprochenen Substanzen in folgender chronologischen Rei¬ henfolge auf: Chlorophyllan, Phyllogen und Phäophytin, und wir glauben nur folgerichtig zu handeln, wenn wir Vorschlägen, die beiden letzterwähnten Namen fallen zu lassen und nur den von Hoppe- Seyler ursprünglich vorgeschlagenen Namen „Chloro¬ phyllan“ beizubehalten. Für die einheitlichen Säurederivate der beiden verbreitetsten Chlorophylle könnten dann die von Ts wett bereits vorgeschlagenen Bezeichnungen: Chlorophyllan a und Chlo- rophyllan ß akzeptiert werden, oder, falls man sich entschliesst das phytolfreie Chlorophyll als Allochlorophyll1) zu bezeichnen, die Namen Chlorophyllan und Allochlorophyllan benutzt werden. Endlich mag noch darauf speziell hingewiesen werden, daß auf Grund der vorliegenden Untersuchung die Lezithinkonzeption des Chloropkyllans endgültig fallen gelassen werden muß. Krakau. Medizinisch-Chem. Laboratorium der Universität. 21. O zuplyzuie grup metylowych na zvlasnosci farbier- skie barzvikozv zasadozuych trojfenylmetanozuych. — Re¬ cherches sur V influence des groupes méthylés sur les propriétés tinctoriales des colorants basiques dérivés du triphénylméthane. Mémoire de MM. JEAN BIELECKI et ALEXANDRE KOLENIEW , présenté par M. L. Marchlewski m. t. I. Partie théorique. On peut diviser les matières colorantes dérivées du triphényl¬ méthane en trois groupes: le groupe du vert malachite et de la fuchsine qui comprend des combinaisons basiques; le groupe de Taurine auquel appartiennent des combinaisons phénoliques, et le groupe des phtaléines dont les représentants contiennent simultané¬ ment des groupements hydroxylés phénoliques et des groupements carboxylés. Le premier de ces trois groupes renferme le plus grand nombre de représentants et, au point de vue pratique, il est le plus important. C’est dans ce groupe que Ton rencontre les verts, les bleus et les violets présentant le plus d’éclat. Ces colorants teignent 1) Siehe Marchlewski’s zit. Monographie. 297 directement les fibres animales ainsi que le coton préalablement mordancé au tannin et à l'émétique dans un bain neutre ou faible¬ ment acide. Au point de vue de leur solidité aux alcalis, toutes ces couleurs laissent beaucoup à désirer. C'est pourquoi une observation de M. Sand m eye r est d'une grande importance et marque un notable progrès dans l'industrie des matières colorantes. Il a constaté no¬ tamment que les5 couleurs du groupe du bleu breveté deviennent plus résistantes aux alcalis et plus fortement bleues lorsqu'elles possèdent un groupement sulfoné dans la position ortho par rapport au carbone méthanique. Cette observation était contraire à ce qui était généralement admis autrefois, à savoir que le groupement hy- droxylé dans la position méta par rapport au carbone méthanique aurait été la cause de la résistance envers les alcalis des couleurs du groupe du bleu breveté. Pendant les dernières années l'obser¬ vation de M. S a n d m e y e r est devenue le point de départ de nom¬ breuses recherches et synthèses dont le but principal était la pré¬ paration de nouveaux colorants aux éclats très vifs, s'égalisant uni¬ formément, qui se fixeraient facilement sur les fibres et surtout qui seraient solides aux alcalis. Au fur et à mesure des recherches, on a trouvé que d’autres éléments et d'autres groupements tels que Cl, Br, N02, OH, COOH, dans la position ortho par rapport au carbone méthanique, peuvent aussi augmenter la solidité aux alcalis des couleurs produites. Il paraît même que, placé en position ortho, le groupe méthyle doit produire une influence analogue. Comme le groupe CH3 est tout à fait indifférent, il fallait ad¬ mettre qu’une cause d'ordre stéréochimique affaiblit ou même empêche la transformation du type quinonique en carbinolique sous l'influ¬ ence des alcalis. Des recherches systématiques à cet égard n'ont pas été faites jusqu'à présent. C'est pourquoi nous avons entrepris des recherches afin de constater si les groupements méthyles placés différemment par rapport au carbone méthanique exercent une influ¬ ence sur la solidité aux alcalis des colorants basiques de la série de la rosaniline. Comme méthode synthétique, nous avons choisi la condensation d'un hydrol avec 1 molécule d'amine, en employant comme amines les homologues de la diméthvlaniline et en nous basant sur les importantes observations qui ont été faites sur la condensation de l’hydrol avec les amines. 4* 298 A. Kern1) a trouvé que Fhydrol, en se condensant avec les amines primaires, secondaires ou tertiaires, entre dans la position para par rapport au groupement amidogène 2). E. Noelting et M. Polonowsky3) ont constaté que Fhydrol se condense aussi avec les amines para-substituées et que suivant la nature de Fagent de condensation employé, on obtient des leucobases isomères qui con¬ duisent en conséquence à deux matières colorantes isomères; lors¬ qu’on effectue la condensation dans Facide chlorhydrique dilué, Fhydrol se place dans la position ortho par rapport au groupement amidogène, p. ex.: N (CH3)2 N (CH3)2 NH. H— C-OH + CFF = H20 + H-C I nh2 / \ \ / ch3 N(CH3)2 N(CH3)2 mais en employant un grand excès d’acide sulfurique concentré comme agent de condensation, Fhydrol entre dans la position méta par rapport au groupement amidogène: N (CH3)2 N (CH3)2 NH, NH, H-C-OH + H20 -f~ H — C — ; CH, CH, N (CH3)2 N(CH3)2 *) Brevet allemand 27032 (1883). 2) Ber. 24, 728. 3) Ber. 24, 3126 (1891) DRP. 54113 (Ber. 1891, 284 c). 299 Une régularité analogue s’observe lorsqu’on condense le tétramé- thyl-p-diamido-benzhydrol avec l’ortho-toluidine: dans l’acide chlor¬ hydrique, c’est le groupement NH2 qui dirige l’introduction de l’hydrol, et on obtient le produit (I) tandis que, dans l’acide sulfu¬ rique concentré qui protège le groupement amidogène, c’est le grou¬ pement CH3 qui oriente l’entrée de l’hydrol en le plaçant dans la position para par rapport au groupement méthyle (II) N (CH3)2 /\ \/ H— C— / I \ \nh2 1 /\ ch3 \/ N (CH3)2 (I) N (CH3)2 r\ N (OH,), (II) Les matières colorantes obtenues par oxydation des leucobases se distinguent nettement les unes des autres, suivant le processus de leur formation: les leucobases produites par condensation dans l’acide chlorhydrique donnent des colorants bleu violet qui ont la nuance des dérivés de la fuchsine; par contre, des leucobases qui se pro¬ duisent dans l’acide sulfurique on obtient des colorants ayant une nuance plus verdâtre ce qui indique leur parenté avec les matières colorantes du groupe du vert malachite. II. Partie expérimentale. Des homologues diméthylés de l’aniline on ne trouve dans le commerce que la diméthyl-ortho-toluidine. Nous étions donc obligés de préparer d’abord toutes les autres toluidines et xylidines dimé- thylées. Au lieu d’employer l’iodure de méthyle comme agent de méthylation, nous avons choisi la méthode de préparation de ces corps au moyen du sulfate m éthylique ce qui nous a donné l’occa¬ sion de faire quelques observations nouvelles. 300 I) imét li yl-inét a -to lui dl ne . On met 1 mol. (40 gr.) de m-toluidine fraîchement distillée (p. d’ébul. 199° C) dans un ballon, on y ajoute, par petites portions, en remuant constamment, 1% moL (61 gr.) de sulfate méthylique et on chauffe le tout pendant trois heures au bain d’huile à 150° C. On obtient ainsi une masse sirupeuse que Ton traite par une solu¬ tion de carbonate de soude à 5%, et, pour compléter la neutralisa¬ tion, on la chauffe encore un peu au bain-marie. On sépare ensuite au moyen d’un entonnoir à robinet la partie huileuse d’avec l’eau, on la soumet à une distillation par la vapeur d’eau et on extrait la base à l’éther. Après plusieurs distilla¬ tions fractionnées, on obtient un liquide huileux jaunâtre qui bout à 206° — 207 0 C. Le rendement est de 25 gr., soit environ 50°/0 de la quantité théoriquement prévue. (D’après Wurster et Riedel1) qui ont obtenu la même base en chauffant la m-toluidine avec de l’iodure de méthyle, elle bout à 205° -215° C). 0 3269 gr. de substance ont donné 29-8 ce. N à 220,5 C et à la pression atmosph. de 751 ‘9 mm. Calculé pour C9 H13 N . . . . 1R39 % N Trouvé . 10-22% N Lorsqu’on emploie un excès de sulfate méthylique le rendement en diméthyl-m-toluidine devient très petit. DiiïiéÂT-para-toluidine. On dissout 1 mol. (10 gr.) de p-toluidine dans ,40 cc. de ben¬ zène en y ajoutant 1 mol. (12'6 gr.) de sulfate méthylique. Le tout est chauffé avec reflux au bain-marie pendant 6 heures. Il se forme deux couches claires dont l’inférieure qui contient le produit de la réaction est neutralisée avec une solution à 5% de carbonate de soude, et la base est alors extraite au moyen de l’éther. Après avoir chassé l’éther, le résidu est soumis à une distillation fractionnée. On obtient ainsi un liquide huileux incolore qui bout à 201° — 203° C (d’après Thomsen2) à 208°). Le rendement est de 7 gr., soit de 55%. 9 Ber. 12, 1797. 2) Ber. 10, 1586. 301 Dimethyl -1-2-4-xylidiiie [CH3 : CH3 : X (CH3)2]. Nous avons dissous 10 gr. de 1. 2. 4-xylidine [dans 40 ce. dé toluène auxquels nous avons ajouté 14 gr. de sulfate méthylique, et nous avons chauffé le tout au bain-marie pendant 3 heures. Ainsi nous avons obtenu deux couches de liquide que nous avons sépa¬ rées dans un entonnoir à robinet. La partie inférieure est traitée par une solution à 5% de carbonate de soude et chauffée. L’huile ainsi obtenue est soumise à une distillation à la vapeur d’eau, et la base est ensuite extraite au moyen de l’éther et rectifiée. Le pro¬ duit final est un liquide huileux, jaunâtre qui bout à 225° — 227° C (d’après E. Fischer et Windhaus1) à 232°). Le rendement est de 5*5 gr., soit de 45°/0- L’analyse du produit redistillé (p. d’éb. 225° — 227° C) a donné les résultats suivants: 0*2138 gr. de substance ont donné: 18*6 cc. N à 26°^C et à la pression de 74L65 mm. Calculé pour C10H15N .... 941% °N Trouvé . 9-49% N Diméthyl-1. 3. 4-xylidine [CH3 : CH3 : N (CH3)2]. 40 gr. de 1. 3. 4-xylidine (de Kahlbaum) et 43 gr. de sulfate méthylique sont chauffés pendant une heure au bain d’huile à 200° C. Le produit de la réaction est traité comme les toluidines diméthylées. Après plusieurs distillations fractionnées on obtient la base sous forme d’une huile presque incolore qui bout à 203° — 205° C (d’après A. W. Hoffmann à 203° 2); d'après Baur et St ä del à 203° — - 205° 3) ; d’après E. Fischer et Windhaus à 203° 4); d’après Rie gier5) à 203° — 205°). Le rendement est de 37 gr.. soit de 66 %- Dimethyl- 1. 4. 5-xylidine [CH3 : CH3 : N (CHs)2j. Essai I. En chauffant 1 mol. (40 gr.) de 1.4. 5-xylidine et 3 mol. (130 gr.) de sulfate méthylique pendant 9 heures au bain d’huile à 150° — 180° C, on obtient, après refroidissement, une masse pâteuse qu’on neutralise avec une solution à 10% 6e carbonate de soude et q Ber. 33, 350. 2) Ber. 5, 714. 3) Ber. 16, 32. 4) Ber. 33, H 49. 5) Inaug-.-Diss., Basel, 1892, p. 37. 302 qu’on chauffe au bain-marie pour compléter la réaction. On extrait l’huile obtenue à l’éther. La solution éthérée est séchée sur du car¬ bonate de potassium, puis soumise à la distillation. Après avoir chassé l’éther, et lorsqu’il est passé environ 1 l/2 cc. de liquide, on observe le dégagement d’anhydride sulfureux vers 191° C, tandis que la masse qui reste dans le ballon devient solide et jaunâtre. On la dissout dans de l’eau chaude et, par refroidissement, on ob¬ tient de fines aiguilles qui sont lavées à l’alcool et à l’éther et recristallisées dans l’eau. On obtient ainsi des aiguilles blanches, fines, soyeuses, facilement solubles dans l’eau chaude et difficile¬ ment solubles dans l’eau froide, qui chauffées commencent à se dé¬ composer à 278° C. Le rendement est de 11 gr. L’analyse de ce produit desséché à 130° C a donné les résul¬ tats suivants: I. 0*1880 gr. de substance ont donné 0*4393 gr. C02 et 0*152 gr. H20 II. 0*2302 gr. — 0*4631 gr. C02 et 0*1555 gr. H20 III. 0*1740 gr. — 10*2 ce. N à 20° C et à la press, de 749*05 mm. IV. 0*1685 gr. — 10 cc. N à 20° C et à la press, de 740*8 mm. V. 0*1880 gr. — 0*2006 gr. de BaS04 ce qui nous donne pour cent: I ii III IV V moyenne C 54*34°/o 54-39% 54*37 °/c H 7*73% 7-57% 7-65% N 6-65% 6-65% 6-65% S 14-42»/, 14-42»/, Nous n’avons pas poursuivi l’étude approfondie de ce corps, mais, d’après les résultats fournis par les analyses ci-dessus indi¬ quées, nous croyons pouvoir en donner la formule brute que voici: (C10H7 NS02)n. Essâi II. On chauffe 40 gr. (1 mol.) de 1. 4. 5-xylidine et 54 gr. (environ 1 mol. 1/4) de sulfate méthylique pendant une heure au bain d’huile à 145° C. En soumettant le produit de la réaction à une distillation fractionnée on obtient: 1) 27 gr. entre 200° et 215° et 2) 3 gr. entre 215° et 220° C. La première fraction fut redistillée, et c’est seulement la partie qui passe à 205° qui fut analysée. (D’après Riegler1), la diméthyl-1. 4. 5-oxylidine qu’il a obtenue t) Ch. Riegler, Inaug-Diss., Basel, 1892 p. 38—39. 303 en chauffant en autoclave, pendant 6 heures, la xylidine avec l'io- dure de méthyle et l'alcool méthylique, bout à 2010,5C). 02192 gr. de substance ont donné 18'0 cc. N à 21° C et à la pression de 752 mm. Calculé pour C10H15N .... 9 4= l °/0 N Trouvé . 9-55% N Tétra-méthy 1-diamiclo-benzhydrol . Parmi les différentes méthodes 1) employées pour la préparation de ce corps, la méthode suivante nous a donné le rendement quan¬ titatif: 50 gr. de cétone de Michler sont mélangés dans un grand ballon avec 3 litres d'alcool à 96° et chauffés au bain-marie jusqu'à l'ébullition. A ce moment, on introduit par portions 350 gr. d'amal¬ game de sodium à 3% en continuant à chauffer avec réfrigérant à reflux pendant 3 — 4 heures. On filtre rapidement pour séparer le mercure, ainsi que la substance non dissoute, et on verse dans l'eau. Par refroidissement, l'hydrol s'obtient sous forme de cristaux blancs complètement purs qui filtrés, lavés et séchés présentent le point de fusion de 96°. Le produit s'oxydant assez rapidement à l’air, il doit être conservé dans des flacons bien bouchés. Leucobases et colorants 41. 42-Di[(liniéthylaiiii(lo] -43-amiAo-53-métliyl-triphénylmëthane. H (CH3)2 n<Ç N- c -/ \n (CHs)3 /\ chJH nh2 Le mélange de 5 gr. d'hydrol dissous dans 9 gr. d'acide chlor¬ hydrique (p. sp. PI 7 5) et 28 gr. d'eau et de 5 gr. d’o-toluidine fraîchement distillée est chauffé pendant 2 heures au bain-marie. !) Ber. 9, 1900. D. R. P. 79250. Ber. 22, 1879. P. Gerlinger, Inaug. Diss., Zurich 1904, p. 27. G. Schultz, Die Chemie d. Steinkohlentheers p. 289. 304 Au bout de ce temps, la réaction caractéristique de l’hydrol x)r fait défaut. On verse alors le contenu du ballon dans 200 cc. d’eau additionnée de glace et Ton alcalinise au moyen d’ammoniaque refroidie. Après décantation, le produit qui s’est déposé est lavé à l’eau, puis traité par la vapeur d’eau pour chasser l’excès d’o-tolui- dine. La leucobase est ensuite dissoute dans de l’ac. chlorhydrique dilué additionné d’un peu de poudre de zinc, puis précipitée par l’ammoniaque, filtrée, lavée, séchée et plusieurs fois recristallisée dans l’alcool méthylique. Point de fusion: 184° C. La leucobase ainsi formée s’oxyde facilement à l’air et se colore en violet. Le rende¬ ment est de 3’ 15 gr., soit de 45%. Elle se laisse diazoter. L’analyse du produit a fourni les résultats suivants: 0*1192 gr. de substance ont donné 13 cc. N à 19° C et à la pression de 719*1 mm. Calculé pour C24 H29 N3 . . . ll*72°/o N. Trouvé . ll*86°/o N. Par oxydation au moyen du chloranile on obtient un colorant qui teint en bleu violet le coton préalablement mordancé au tannin. Le groupement NH2 peut se trover seulement dans les positions ortho ou para par rapport au carbone fondamental. Si le groupe¬ ment amidogène se trouve en position para, la formation de toluqui- none doit y avoir lieu, par oxydation de la molécule au moyen du bichromate de sodium. Pour déterminer la position de ce groupe¬ ment, nous avons fait l’essai suivant: Nous avons dissous 3 gr. de leucobase dans un mélange de 25 gr. d’acide sulfurique concentré et de 70 gr. d’eau, puis nous avons ajouté à cette solution 4 cc. d’une solution de bichromate de sodium (4 gr.: 12 cc.), en la laissant tomber goutte à goutte et en remuant constamment le mélange, à une température ne dépassant pas 5°. Le mélange fut agité encore pendant 2 heures et laissé ensuite au repos pendant deux jours. Alors nous avons ajouté les 8 cc. de bichromate de sodium qui restaient, en prenant les mêmes précau¬ tions qu’auparavant et en laissant encore reposer le mélange quel¬ ques heures avant de faire l’extraction par l’éther. La solution éthérée fut filtrée, l’éther chassé par distillation, et le produit restant traité x) Une portion prélevée sur la masse en réaction est neutralisée par l’ammo¬ niaque, puis additionnée d’acide acétique glacial. S’il y a de l’hydrol libre, il se produit une coloration bleue. 305 par la vapeur d’eau. Nous avons obtenu de cette façon un distillât jaunâtre présentant une odeur très forte caractéristique de la quinone. Nous avons aussi diazoté la leucobase et chauffé la solution diazotée avec du chlorure stanneux pour obtenir le produit connu - C— < mais il nous a été impossible d’obtenir ce pro- CH, duit à l’état pur. La condensation au moyen de l’acide chlorhydrique ayant lieu en position para par rapport au groupement amidogène, la formule de constitution du produit est donc la suivante: N (CH3)2 N (CH3)2 \/ ! H— C— OH I >NH CH, H90 + H — C— I >CHÇ CH, N (CH, 372 N(CH3), 41. 42-Di[dimétliylainido] - 33-ainido -43-inétliyl - tripliénylinétliane. H (CH3)2 n/ ' V- C -< (CH3)2 ./ NH, CHc On dissout 5 gr. d’hydrol dans 50 gr. d’ac. sulfurique concentré et on ajoute à la solution 3 gr. d’o-toluidine. Le mélange est chauffé pendant 2 heures à 50° — 60° au bain-marie. Au bout de ce temps la réaction de l’hydrol fait défaut. Le produit de la réaction est alors versé dans un litre d’eau et de glace et rendu alcalin au moyen d’une solution à 5% de NaOH. Le précipité formé est filtré, 306 lavé à l’eau, séché, recristallisé dans l’alcool méthylique. On obtient ainsi des cristaux fusibles à 146°. Le rendement est de 50°/0. La condensation a lieu d’après l’équation suivante: N (CH3)2 H— C- OH + N (CH 3/2 NH, CH3 = H20 + H — C — ( >CH V N (CH3)2 N (CH3)2 En oxydant la leucobase au moyen du chloranile, on obtient un colorant d’un beau vert pur, ce qui concorde avec la position méta du groupe¬ ment amidogène. En position para le colorant a une nuance bleu violet. La détermination de la constitution par remplacement du grou¬ pement NH2 par l’hydrogène ne donne aucun résultat. La leucobase se laisse facilement diazoter, mais en chauffant le produit de dia¬ zotation avec du chlorure stanneux, il est impossible d’obtenir un produit pur. Les résultats de l’analyse sont les suivants: 01218 gr. de 41. 42-di[diméthylamido]-33-amido-43-méthyl-triphénylméthane ont donné: 13 cc. N à 20° G et à la pression de 7 18*6 mm. Calculé pour C24H29N3 . . . 11*72 °/0 N Trouvé . 11*59% N 4L 42. 43-Tri[climéthylainiclo]-53-inétliyl-triplienylmétliaiie. H (CH3)2 % (CH3)2 A ch3x/ N (CH3)2 On dissout 10 gr. d’hydrol dans un mélange de 18 gr. d’HCl (p. sp. 1*175) et de 55 gr. d’eau. On ajoute à cette solution 10 gr. 307 de diméthyl-o-toluidine (de la maison Kahlbaum de Berlin) qui bout à 182° C. Le mélange est chauffé pendant 6 heures au bain- marie. On verse le contenu du ballon dans 400 cc. d7eau qui est rendue alcaline au moyen d'une solution de soude caustique à 10% . On distille ensuite à la vapeur d'eau pour chasser l'excès de di¬ méthyl-o-toluidine et on dissout la leucobase qui reste dans l'ac. chlorhydrique à 8°/0 pour la précipiter au moyen de l'ammoniaque. On obtient de cette façon une masse résineuse grise que l'on traite encore une fois par la vapeur d'eau. Après refroidissement, on dis¬ sout la leucobase dans l'ac. chlorhydrique dilué, on y ajoute un peu de poudre de zinc, on filtre et on précipite à nouveau par l'ammonique. Cette dernière opération est répétée plusieurs fois- Ensuite, la base est extraite à l'éther, séchée sur du carbonate de potasse et laissée cristalliser par évaporation. On obtient ainsi une poudre légèrement jaunâtre, finement cristallisée, fusible à 144° C. Le rendement est de 2 gr., soit de 14%. Les résultats de l'analyse sont les suivants: I 00989 gr. de substance ont donné 9*6 cc. N à 10° C et à la press, atmosph. de 711*8 mm. II 0*1 191 gr. de substance ont donné 0*3512 gr. C02 et 0*0957 gr. H20. Calculé pour C26 H33N3 : 10*87% N, 80*54% C, 8*59% H Trouvé . 10*89% N, 80*43% C, 8*93% H Par oxydation de la leucobase au moyen du chloranile en solution alcoolique, on obtient un colorant bleu violet vif. 41. 42.34-Tri[dimétliylamido]-43-métliyl-trix)liényIiiiétliaiie. H (0Hâ)2% /-c-\ %(chA /\ X/N (OH,), ch3 On dissout 10 gr. d'hydrol dans 100 gr. d'H2S04 concentré, aux¬ quels sont ajoutés 5*5 gr. de diméthyl-o-toluidine. On chauffe pen¬ dant 5 heures au bain-marie à une température de 50° C. Au bout 308 de ce temps, la réaction de l’hydrol ne s’obtient plus. Le contenu du ballon est alors versé dans un mélange d’eau et de glace, en¬ viron 2 litres, et rendu alcalin au moyen d’ammoniaque. La base ainsi précipitée est filtrée, lavée soigneusement à l’eau et dissoute dans de l’ac. chlorhydrique à 8% ; on y ajoute de la poudre de zinc pour enlever par réduction les traces de colorant qui se serait formé, puis on la reprécipite par l’ammoniaque et recristallise plu¬ sieurs fois dans l’alcool méthylique. On obtient ainsi une poudre finement cristallisée qui fond à 113° C. Le rendement est de 5 gr. soit de 36*4%. 04092 gr. de substance ont donné 10*4 cc. N à 10° C et à la press, atmosph. de 712'4 mm. 0*1027 gr. de substance ont donné 0*3037 gr. C02 et 0 0804 gr. H20. Calculé pour C26H33N3; 10*87% N, 80*54% C, 8*59% H Trouvé . 10*7 1 % N, 80*66% C, , 8 70 % H Par oxydation de la leueobase au moyen du chloranile en solu¬ tion alcoolique, on obtient un colorant qui teint en vert jaunâtre le coton préalablement mordancé au tannin, tandis que le produit de condensation de l’bydrol avec l’o-toluidine simple, non diméthylée, fournit par oxydation un vert franc. 41. 42. 43-Tri[diinétliylaiiii(lo]-63-métliyl-tripliéiiylméthaiie. H (CH3)2 % N- c - / % (CH3)2 CH, N(CH3)s Ce corps s’obtient par condensation de la diméthyl-méta-toluidine avec l’hydrol aussi bien en présence de l’ac. chlorhydrique qu’en présence de l’acide sulfurique. Voici les essais correspondants: A) On dissout 10 gr. d’hydrol dans un mélange formé de 18 gr. de HCl (p. sp. 1*175) et de 55 gr. d’eau, on y ajoute par petites quantités 11 gr. de diméthyl-m-toluidine. Après avoir chauffé pen¬ dant 10% heures au bain-marie, la réaction est terminée. On versp 309 le contenu du ballon dans deux litres d’eau et on obtient un pré¬ cipité bleuâtre *) que l’on filtre. La solution filtrée est rendue alcaline par l’ammoniaque et l’excès de diméthyl-m-toluidine est chassé par la vapeur d’eau. Après re¬ froidissement, on dissout la leucobase formée dans de l’acide chlor¬ hydrique, on la reprécipite par l’ammoniaque et ensuite on l’extrait à l’éther. L’éther étant évaporé, le produit restant est cristallisé plusieurs fois dans l’alcool méthylique. On obtient ainsi de petits prismes fusibles à 118°C. Le rendement est de L6 gr., soit de 1 1*2%. Par oxydation de la leucobase au moyen du chloranile en solu¬ tion alcoolique, il se produit un colorant bleu violet. B) On dissout 10 gr. d’hydrol dans 100 gr. d'ac. sulfurique à 100% et on ajoute 6 gr. de diméthyl-m-toluidine (théoriquement il n’en faudrait que 45 gr.). En chauffant sans interruption au bain- marie, la réaction est terminée en quelques heures. Le tout est versé dans 2 litres d’eau et traité ensuite comme il a été indiqué déjà pour le produit de condensation de l’hydrol avec la diméthyl-m- toluidine en présence de l’ac. chlorhydrique. Le produit final se présente sous forme de petits prismes incolores, fusibles à 118° C. Par oxydation au moyen du chloranile en solution alcoolique, on obtient un colorant bleu violet. La condensation de l’hydrol avec la diméthyl-m-toluidine, aussi bien dans l’acide chlorhydrique qu’en présence de l’acide sulfuri¬ que, conduit au même produit, savoir: N (CH3)2 N (CH3)2 . /V . \y H-C-OH+/ >N(CH3)2 ! \ _ 1 1 CH» \/ N (CH3)2 q Le précipité bleuâtre dont il est question fond à 174° C et par réduction avec l'amalgame de sodium en sol. alcoolique on obtient un produit fusible à 96° C qui donne, avec A’ac. acétique g'iacial la réaction caractéristique de l’hydrol. Le =H20+H-C N(CH3)* CH, N (CH3)5 310 Les deux produits obtenus sont identiques: ils ont la même forme cristalline, le même point de fusion; au surplus, un mélange des deux corps présente également le même point de fusion que les composants. Les colorants respectifs ont la même nuance. Les résultats de l’analyse du mélange des deux leucobases sont les suivants: 01102 gr. de substance ont donné 10*8 cc. N à 14° C et à la press, atmosph. de 711, 1 mm. 01016 gr. de substance ont donné 0*2998 gr. C02 et 0*0790 gr. H20. Calculé pour C26H33N3 10*87% N, 80*54% C, 8*59% H Trouvé . 10*67% N, 80*48% C, 8*67% H 41. 42.28-Trifclimétliylaiiiido]-53-iiiétliyl-tripliénylÂtliane. H (CH3)3 % /%-\ /N (CHs)2 /XN (CH3)2 On dissout 10 gr. d’hydrol dans un mélange formé de 18 gr. de HCl, de densité 1*175, et de 55 gr. d’eau; on ajoute à cette so¬ lution peu à peu 11 gr. de diméthyl-p-toluidine et on chauffe pen¬ dant 18 heures au bain-marie. Le traitement qui suit est analogue à celui qui était employé pour les autres toluidines diméthylées. Le résidu jaunâtre est cristallisé dans l’alcool méthylique auquel on a ajouté un peu de noir animal. Par refroidissement, on obtient des flocons légèrement jaunâtres qui fondent à 107° C. La nuance du colorant obtenu par oxydation de la leucobase au moyen du chlor- anile en solution alcoolique est d’un bleu violet. Les résultats de l’analyse sont les suivants: 0T000 gr. de substance ont donné 9*4 cc. de N à 11° C et à la press, atm. de 711 mm. 0T007 gr. de substance ont donné 0*2970 gr. C02 et 0*805 gr. H20 Calculé pour C26H33N3: 10*87% N, 80*57% C et 8*59% H Trouvé . 10*51% N, 80*44% C et 8*88% H précipité bleuâtre n’est donc autre chose que la cétone de Michler. La présence de cette cétone a été également constatée dans les autres condensations. 311 Les amines substituées en position para se laissent facilement condenser avec l’hydrol et, suivant le mode de condensation, en po¬ sition ortho on en position méta par rapport au groupement amidogène. Les dérivés ortho se forment lorsqu’on opère dans Tac. chlorhydri¬ que; les dérivés méta, par contre, se forment dans l’ac. sulfurique employé en excès. La constitution de la leucobase obtenue au moyen de la p toluidine a été déterminée par N öl tin g1) qui Ta transfor¬ mée par diazotation en oxytétraméthyl-diamido-diphényltolylméthane, corps identique au produit de condensation de l’aldéhyde homosali- ^COH (1) cy lique C6H3— OH (2) et de la diméthylaniline 2). Par conséquent, XCH3 (5) pour le produit de condensation de l’hydrol et de la diméthyl-p- toluidine, il faut admettre une constitution semblable à celle du 41. 42-di[diméthylamido]-23-amido-53-méthyl-triphénylméthane. 41. 42. 33-Tri [climéthylamido]-63-méthyl-triphénylmétliane. H (CH3)2 N; 10 gr. d’hydrol sont dissous dans 100 gr. d’ac. sulfurique à 100% et additionnés de 7 gr. de diméthyl-p-toluidine (la quantité théori¬ que est de 4 5 gr ). Après avoir chauffé pendant 2 heures au bain- marie à une température de 50° C., la réaction est terminée. Le produit de la réaction est soumis au traitement habituel, et la base obtenue est cristallisée dans l’alcool méthylique et recristallisée dans l’éther. On obtient ainsi des prismes blancs qui fondent à 113° C. Le rendement est de 3 gr., soit de 21 °/0: 0-0966 gr. de substance ont donné 92 cc. de N à 9*5° C et à la press, atm. de 713*4 mm. 01020 gr. de substance ont donné 0-3017 gr. C02 et 0-0782 gr. HsO 9 Ber. 24, 3126. 2) Ber. 11, 773. Bulletin III. 5 312 Calculé pour C26H33N3: 10-87% N, 80-54o/0 C et 8-59% H Trouvé . 10 75% N, 80 59% C et 8-52% H Cette leucobase a été aussi obtenue par E. Nülting1) en par¬ tant du 4 b 42-di[diméthylamido]-33-amido 63-méthyl-triphénylméthane qu’il a diméthylé au moyen de l'iodure de méthyle; il obtient ainsi des feuillets blanchâtres fusibles à 100° C environ. La nuance du colorant produit par oxydation est d’un vert bleu. Le colorant obtenu par nous au moyen du chloranile en solu¬ tion alcoolique est de même couleur que celui de E. N öl tin g et celui de la maison Cassella2). Ceux-ci ont préparé la leucobase de la manière que nous avons indiquée. 41. 42.23-Tri[{limétliylamido]-33.53-diméthyl-tripliényliiiétliane. H (CH3)2 n< 1 1 cl-< :N(CH8)2 CH, N (CH,), CH, On dissout 5 g r. d’hydrol dans un mélange de 9 gr. d’ac. chlor¬ hydrique (p. sp. 1.175) et de 25 gr. d’eau et on ajoute 6 gr. de 1. 3. 4-diméthyl-xylidine (soit donc environ 3 fois la quantité théo¬ rique). Après avoir chauffé pendant 20 heures au bain-marie la ré¬ action est terminée. On verse le contenu du ballon dans 200 cc. d’eau et on l’alcalinise avec de l’ammoniaque. On distille à la va¬ peur d’eau pour enlever l’excès de diméthyl-xylidine et. après re¬ froidissement, on dissout la base dans l’ac. chlorhydrique à 8% en ayant soin de réduire par de la poudre de zinc le colorant qui s’est formé. On filtre et on précipite la base par l’ammoniaque, puis immédiatement on l’extrait à l’éther. La solution éthérée est séchée sur du carbonate de potassium. La leucobase ne cristallise pas par évaporation de l’éther. On évapore donc à sec et dissout la masse jaunâtre ainsi obtenue dans l’alcool méthylique. Par refroidissement !) Ber. 24, 3139. 2) D. R. P. 149332; Chem. Centrbl. 1904, I, 770. 313 de cette solution, on obtient des flocons jaunâtres fusibles à 115° C. Le rendement est de 08 gr., soit de 10%. Par oxydation de la leucobase au moyen du cbloranile en solu¬ tion alcoolique, on obtient une couleur bleue. Les résultats fournis par l’analyse sont les suivants: 0*1014 gr. de substance ont donné 9*6 cc. de N à 10° C et à la pression de 713*6 mm. 0*0938 gr. de substance ont donné 0*2784 gr. C02 et 0*0777 gr. H20 Calculé pour C27H35N3: 10*49% N, 80*72% C, 8*79% H Trouvé ..... 10*55% N, 80*95% C, 8*85% H 41. 42. 33-Tri[diiiiétliylaiiiido]-43-63-cliiiiétliyl-tripliéiiylinétliaiie. H (CH,), % % C Nn (CH3)s x/N(CH3)2 CHS On dissout 10 gr. d’hydrol dans 100 gr. d’ac. sulfurique à 100°/0 et on ajoute à la solution 6 gr. de 1. 3. 4-diméthyl-xylidine; après avoir chauffé une heure à 50° C, la réaction caractéristique de l’hydrol ne se produit plus. Le produit de la réaction est alors versé dans deux litres d’eau, alcalinisée par l’ammoniaque, puis extrait à l’éther, et la solution éthérée est séchée sur du carbonate de potassium. En laissant éva¬ porer la solution séchée dans l’exsiccateur on obtient de beaux prismes qui fondent à 135° C. La nuance du colorant obtenu par oxydation de la leucobase au moyen du chloranile en solution alcoolique est d’un bleu vert, un peu plus vive que celle du produit de condensation avec la dimé- thyl-p-toluidine. 0*1128 gr. de substance ont donné 10*6 cc. de N à 15° C et à la press, atm. de 710*6 mm. 0*0947 gr. de substance ont donné 0*2808 gr. C02 et 0*0754 gr. H20. Calculé pour C27H35N3: 10*49% N, 80*72% C, 8*79% H Trouvé . 10*32% N, 80*87% C, 8*85% H 5* 314 41. P. 43- Tri[climétliylaini(lo]-23. 53-climétliyl -tripliéiiyhnétliane. (CH8)2 n< H N(CH3)2 /N.(CH3)2 Ce corps s’obtient par la condensation de l’hydrol avec la 1. 4. 5-dimétliyl-xylidine en solution chlorhydrique aussi bien qu’en solution sulfurique. La condensation a lieu en position para par rapport au groupement amidogène comme il a été déjà dit pour la diméthyl -m-toluidine. Voici les essais correspondants: I Condensation en présence de l’acide chlorhydrique. On dissout 10 gr. d’hydrol dans un mélange de 18 gr. d’ac. chlorhydrique (de dens. 1.175) et de 50 cc. d’eau et on ajoute environ le double de la quantité théorique (5*8 gr.) de 1. 4. 5-diméthyl-xylidine, soit 10 gr. 11 suffit de chauffer pendant 3 heures au bain-marie pour que la réaction soit terminée. Le produit de la réaction est rendu alcalin par une solution à 10% de soude caustique, puis distillé à la vapeur d’eau. La leucobase est ensuite lavée et cristallisée dans l’alcool méthylique. Après un nouveau traitement à la vapeur et plusieurs cristallisations dans l’alcool méthylique on ’obtient de fines aiguilles fusibles à 150° C. solubles facilement dans l’éther, le benzène, le toluène et dans l’acétone, mais difficilement solubles dans l’alcool méthylique et presque insolubles dans l’éther de pétrole. Le rende¬ ment est de 9’6 gr. soit de 64’4%. D’après Ch. Rie gier1) le point de fusion du produit de conden¬ sation de la 1. 4. 5-diméthyl-xylidine avec le tetraméthyl-p-diamido- benzhydrol est situé à 172° — 173°, mais les cristaux se désagrègent à partir de 165° — 166°. Vu l’absence d’un point de fusion bien net et la teneur en azote trop élevée (de 0*9°/0), nous nous permettons de supposer que le pro¬ duit de Riegler n’est qu’un mélange delà vraie leucobase et de 9 Inaug. Diss., Bâle, 1902, p. 34 et suiv. 315 la cétone de Mi ch 1er. Si nous revenons à la condensation de la diméthyl-m-toluidine ainsi qu’à celle de la diméthyl-p-toluidine avec l’hydrol en présence de l’ac. . chlorhydrique, nous sommes forcés de constater qu’il se produit effectivement une réaction secondaire qui fournit de la cétone de Mi chier. La leucobase s’oxyde facilement à l’air. La nuance du colorant obtenu par oxydation au moyen du chloranile en solution alcoolique est d’un bleu violacé. II Condensation en présence de l’acide sulfurique. On dissout 9 4 gr. d’hydrol dans 100 gr. d’ac. sulfurique à 100°/o et on ajoute à cette solution la quantité théorique de 1. 4. 5-diméthylxylidine, soit 4*8 gr. Après avoir chauffé pendant 4 heures au bain-marie à 50° C la réaction est terminée. Le produit de la réaction est versé dans 2 litres d’eau et la base est précipitée par l’ammoniaque diluée. Le dépôt résineux est dissous dans l’ac. chlorhydrique à 8°/0 auquel on ajoute un peu de poudre de zinc; on filtre, on reprécipite par l’ammoniaque. Après avoir répété plusieurs fois la dissolution dans l’ac. chlorhydrique, dilué et la reprécipitation de la base par l’am¬ moniaque, on extrait la base à l’éther et les cristaux obtenus par évaporation de la solution éthérée sont cristallisés plusieurs fois dans l’alcool méthylique. On obtient ainsi les cristaux sous forme d’aiguilles très longues qui fondent à 150° C. La nuance du colo¬ rant obtenu par oxydation au moyen du chloranile en solution alcoolique est d’un beau bleu violacé. Ces deux dernières condensations montrent que le milieu dans lequel la réaction se produit ne joue ici aucun rôle, mais la con¬ densation en solution chlorhydrique est celle qui se fait le plus fa¬ cilement et qui donne le meilleur rendement. Les résultats fournis par l’analyse sont les suivants: I (10966 gr. de substance ont donné 9*4 cc. de N à 11° C et à la press, atm. de 712*4 mm. II 0400 gr. de substance ont donné 0-2937 gr. C02 et 0*0790 gr. H20. III 0*1183 gr. de substance ont donné 0*3525 gr. C03 et 0*0962 gr. H20. Calculé pour C27HS6N8: 10-49»/, N, 8072% C, 8-79% H Trouvé I II III 10-42»/, N, 801% C, 81-26% C 8-78% H, 9-04% H En moyenne 10-42% N, 80'68°/0 C, 8-91°/, H 316 41. 42. 23-Tri[(limétliylamido]-43. 5 3- dimethyl -triphénylméthane. H (CH3)2 n< ■\ _ / N (CH 3J2 CHc 'N (CH 3J2 CIL Après avoir dissous 5 gr. d'hydrol dans un mélange de 9 gr. d'ac. chlorhydrique (de densité 1.175) et de 25 gr. d'eau, on y ajoute le double de la quantité théorique de 1. 2. 4-diméthylxylidine, sa¬ voir 4*8 gr., et on chauffe pendant une heure au bain-marie. Le produit de la réaction est neutralisé par une solution à 10% de soude caustique, puis soumis à une distillation à la vapeur d'eau. La base obtenue est dissoute dans une solution à 8% d'ac. chlorhydrique de laquelle on précipite à nouveau la base par de l’ammoniaque. On l'extrait à l'éther, et la solution éthérée est séchée sur du car¬ bonate de potassium. Par évaporation lente on obtient des cristaux fusibles à 164° C. Le rendement est de 4-3 gr., soit de 57*4 %. 0*0964 gr. de substance ont donné 9 cc. de N à 10° C et à la pression de 712, 2 mm. 0*1016 gr. de substance ont donné 0*3020 gr. C02 et 0*0810 gr. H20 Calculé pour C27H35N3: 10*49% N, 80*72% C, 8*79% H Trouvé . 10*16% N, 81*4% C, 8*86<% H La leucobase ne se laisse oxyder ni par le chloranile ni par le superoxyde de plomb. 41. 4L 33-Tri[dimétliylainido] -53. 03- dimethyl - triphénylinétliane. H (CH3)2 n< >— C— < :N (CH3)2 CHc CH( N (CH3)2 5 gr. d’hydrol sont dissous dans 50 gr. d’acide sulfurique à 100°% 317 puis additionnés de 3 gr. de 1.2. 4-diméthylxylidine. La réaction est terminée après avoir chauffé pendant 7 heures à 50° C. Le pro¬ duit de la réaction est alors versé dans un litre d’eau d’où Ton précipite la leucobase par l’ammoniaque et on l’extrait immédiate¬ ment par l’éther. La solution éthérée séchée sur du carbonate de potassium est évaporée dans le vide. Le produit obtenu (p. de f. 177° C) est dissous dans l’ac. chlorhydrique à 80,0 en y ajoutant un peu de poudre de zinc. Par addition d’ammoniaque à la solution filtrée, on précipite à nouveau la leucobase qui, filtrée et copieuse¬ ment lavée à l’eau, est cristallisée dans l’alcool méthylique. On obtient ainsi des paillettes brillantes très fines, fusibles à 185° C. Le rende¬ ment est de 4 gr., soit de 56°/0. 00660 gr. de substance ont donné 6 4 ec. de N à 16° C et à la press, atm. de 715*2 mm. 01005 gr. de substance ont donné 0*296 6 gr. C02 et 0*0802 gr. H2Q Calculé pour C27H35N3: 10*49% N, 80*72% C, 8*79% H Trouvé . 10*67 J/0 N, 80*59% C, 8*87% H La nuance du colorant obtenu par oxydation de la leucobase au moyen du cbloranile en solution alcoolique est d’un bleu foncé. En jetant un coup d’oeil rétrospectif sur les condensations que nous avons faites nous constatons que la diméthyl-méta-toluidine et la 1. 4. 5-diméthyl-xylidine s’accouplent toujours et seulement en po¬ sition para par rapport au groupement amidogène, que la condensation ait lieu dans l’acide chlorhydrique ou dans l’acide sulfurique; ce¬ pendant la condensation s’accomplit plus facilement en présence de l’acide chlorhydrique. Les amines para-substituées se condensent en présence de l’acide sulfurique de préférence en position méta; dans l’acide chlorhydrique la condensation a lieu beaucoup plus diffici¬ lement en position ortho. Lorsqu’on considère l’influence du groupe méthylé sur la nuance des colorants produits, en les comparant avec les dérivés qui con¬ tiennent au lieu du groupement CH3 les groupements Cl. N02, COOH, OH, on trouve que le groupement CH3 se comporte comme un élément acide. Ainsi le groupement CH3, placé en position méta par rapport au carbone fondamental, n’a aucune influence sur la nuance du co¬ lorant, mais le rôle que joue ce môme groupement CH3 est tout différent suivant qu’il se trouve en position ortho ou para par rap- 318 port au carbone fondamental. Le vert malachite o-méthylé, p. ex., peut être appelé vert bleu, tandis que le colorant analogue para- méthylé est vert jaunâtre. Comme groupement neutre, le méthylé augmente la stabilité des colorants vis-à-vis des alcalis. Pour essayer les colorants sur les fibres, nous nous sommes servi de coton préalablement mordancé au tannin. Des bandelettes de tissu de coton teintes avec ces colorants dans un bain acétique ont été éprouvées par les réactifs suivants: acide sulfurique à 10%, ac. sulfurique concentré, acide chlorhydrique à 10°/0, ac. chlorhydrique concentré, acide nitrique de p. specif. 1*3, ammoniaque (p. sp. 0'95), soude caustique à 10% et une solution réductrice de 50 gr. de chlorure stanneux, 50 gr. d’ac. chlorhydrique concentré et de 100 gr. d’eau. En outre, la solidité aux acides a été essayée avec de l’acide acétique à 8° B., la résistance à l’action du chlore avec une solu¬ tion d’hypochlorite de chaux (1 p. à 5° B -]- 5 p. d’eau) et la résis¬ tance aux influences atmosphériques et à la lumière par exposition au soleil et aux intempéries pendant 15 jours. Tous ces essais ont montré que les colorants produits par nous sont très résistants aux différents réactifs employés, à l’exception de l’acide nitrique, par contre les intempéries et l’exposition directe au soleil les attaquent fortement. Institut de Chimie N° II de l’Université de Fribourg- (Suisse) et Laboratoire de Chimie du Musée d’industrie et d’Agriculture de Varsovie. 22. O zjcavisku Giïrberci. — Sur le phénomène de Giïrber . Mémoire de M. J. DUNIN - B0RK0WSKI, présenté par M. L. Mar- chlewski m. t. M. Zuntz1) remarqua, il y a quarante ans, que, grâce à l’in¬ fluence exercée sur le sang par l’acide carbonique, la réaction alcaline du sérum s’accentue. Il conclut que les globules rouges absorbant l’acide carbonique avec plus d’intensité que le sérum, produisent en abondance du carbonate de potassium; celui-ci se mêlant ensuite au q ßeiträg-e zur Physiologie des Blutes, 1868. 319 sérum, cause la réaction alcaline mentionnée. Cependant les analyses quantitatives de M. Gürber1) démontrèrent que la présence de l’acide carbonique n’exerce aucune influence sur la quantité de so¬ dium et de potassium qui se trouve dans les globules rouges autant que dans le sérum. De plus, si l’on sépare les globules rouges sa¬ turés d’acide carbonique de la solution de chlorure de sodium qui les baignait, cette solution devient aussi alcaline (phénomène de Gürber). Selon l’opinion de M. Gürber, le chlorure de sodium donne avec l’acide carbonique: 1° de l’acide chlorhydrique, absorbé par les globules rouges et 2° de la soude, cause directe de la réaction alca¬ line. M Koeppe2)/ au contraire, arrive à la conclusion que les ions seuls pénètrent dans les globules rouges. Dans le cas où les globules saturés d’acide carbonique sont plongés dans la solution de chlorure de sodium, les ions COg" se propagent par diffusion et sont remplacés par les ions de chlore (deux ions de chlore équivalent à un ion C03"). Le passage des ions CO/' dans la solution de chlo¬ rure de sodium est accompagné de l’hydrolyse de l’eau (CO/' for¬ mant avec H‘, ion de l’eau, l’ion HCOg'; il reste l’ion OH' qui est la vraie cause de la réaction alcaline). M. Koeppe ne voit dans la formation des ions C037/ dans les globules rouges que la disso¬ ciation de l’acide carbonique. On sait cependant que celle-ci produit des quantités minimes des ions C03". Les constantes de dissociation nous permettent de calculer approximativement les concentrations des ions C03" qui passent des globules à la solution de chlorure de sodium. Admettons que nous ayons 1 litre de globules rouges saturés d’un litre de C02 (004464 mol. par litre); que les dits globules possèdent l’aptitude de dissocier C02 au même degré que l’eau; en¬ fin. que tous les ions COg" ont passé des globules rouges dans la solution ambiante3). Il s’agit de calculer combien d’ions COg" con¬ tient la solution saline. L’équilibre des ions d’acide carbonique est déterminé par les équations !) Sitzungsberichte der phys. med. Gesellsch. zu Würzburg, 1896. 2) Pflügers Archiv. Bd. 67, p. 189. a) Ces suppositions sont exagérées; en réalité M. Koeppe ne sature que très faiblement les globules de C02 et n’en prend pour ses expériences que quelques cm3. 320 1) 2) H* . HCCy h2co3 = K1 = 3 . 10-7 H' . C03" HCO'e = K2 = 1-2 . 10-11. En substituant if = 3. 10“ 7 et v — 22 4 dans la formule générale (1 nous obtenons comme degré de dissociation a = 2 6 . lü~3. On dé¬ duit de là la concentration des ions HC0’3 = 1*1 . 10-4 grammes- ions par litre. Si on divise membre à membre la première équation par la seconde et si on tient compte de toutes les valeurs données, on obtient: co3" I l . 10-4.1-2. 10“11 0 04464.3. 10- 7 = 1 . IO“11 grammes-ions par litre. Pour simplifier le calcul nous avons admis que 1 — a = 1 et H' = HC03', ce qui n’est pas exact. En réalité H- = HC0'3 + 2C03" mais la différence est insignifiante ainsi que l’on le vérifie facile¬ ment. Au lieu de la valeur exacte K2 — 12 . 10-11, on obtient 1 . 10“11. 1 . 10-11 grammes -ions C03" correspondent à peu près à 1 g r. de soude dissous dans un milliard de litres d’eau. Comment cette con¬ centration presque imperceptible peut-elle, grâce à l’hydrolyse, pro¬ voquer la réaction alcaline? La théorie de M. K o e p p e a été développée par M. Hambur¬ ger. D’après M. Koeppe, les globules rouges n’alcalinisent pas la solution de sulfate de sodium, par conséquent elles sont impermé¬ ables pour les ions S04. M. Hamburger au contraire est d’avis que les globules rouges alcalinisent toutes les solutions de soude; il „ne put trouver aucun sel dont les ions ne pénétrassent pas dans les globules“1). Ainsi, le phénomène de G tir b er est intimement lié au problème de la perméabilité des globules rouges. L’étude de cette question a donné lieu à un grand nombre de travaux 2); l’effet alcalinisant y est considéré comme la preuve principale de la per- q Osmotischer Druck und Ionenlehre. 2) Van Lier. Archiv für Anatomie und Physiologie 1902. Wielerding Hamburger 1. c. p. 212. Van der Schroef. Archiv für Anatomie und Phy¬ siologie 1902. 321 méabilité des globules rouges. Il nous a semblé d’autant plus inté¬ ressant d’étudier cette propriété spécifique à l’aide de méthodes physico- chimiques plus précises. M. Gürber se servit de la mé¬ thode de la dialyse, M. Hamburger de celle du titrage. Nous avons dosé ]a concentration des ions à l’aide de la méthode des éléments gazeux. § 1. Eléments à gaz. A la force électromotrice de l’élément du type suivant: H2 I cx HX I c2 HX, I H2 s’applique la formule de M. Nernst: n = B T In - 4- U^° R Tin ^ — B Tin — cx 1 U V c2 E désignant la constante des gaz parfaits, T la température absolue, ct et c2 les concentrations. Le second terme qui correspond au potentiel de diffusion est pratiquement négligeable par comparaison aux deux autres. Exprimant E en unités électriques on obtient donc: n =r 0-000198 Tin °'1 . Cl Comme nos expériences ont été faites à 20° on a n = 0-0586 In ^ . Cl C’est cette formule que nous avons appliquée dans nos calculs. § 2. Détermination de l’alcalinité1). Pour doser la con¬ centration des ions hydroxy les nous nous sommes servi de l’élément suivant: H2 I 0 098 Na O H 0*128 Na Cl | H2 . Pour nous rendre compte de l’influence de l’acide carbonique sur la réaction du liquide qui est en contact avec les globules rouges, nous avons cherché tout d’abord à voir quelle serait la réaction du liquide dans le cas où les globules rouges n’auraient pas été saturés 1) Nous avons donné une description détaillée des appareils et de la méthode suivie pour obtenir Ja saturation des globules rouges par l’acide carbonique etc. dans le texte polonais de notre mémoire. 322 d’acide carbonique. Ainsi, après le lavage trois fois répété des globules rouges, on les a mis en contact avec la solution physiolo¬ gique de Na Cl. Au bout d’une heure, nous avons séparé les glo¬ bules du liquide au moyen d’un appareil centrifuge et nous avons étudié la réaction du liquide pur. Voici les résultats obtenus. Table I. 71 , cOH' 0-3276 volt 2-3 . 10~ 7 0-3199 it 3-1 . 10“7 0-3241 n' 2-6 . 10“7 0-3182 n . 2-3 . 10“7 0-3229 n 2-7 . 10“7 0-3118 « 4*3 . 10“7 moyenne c O H' = 3 . 10 7 On peut constater la réaction neutre de la solution au premier coup d’oeil. La Table II présente, les déterminations qui se rapportent au liquide appelé liquide de K o e p p e 1). Table IL 71 cOH' 0-3832 Volt 2-6 . 10“8 0-3751 n 3-6 . 10“8 0-3925 T) 1-8 . 10“8 0-3716 n 4*1 . 10“8 0-3660 ■ i) 5-2 . 10“8 03956 n 1-6 . 10“8 moyenne c O LP = 3T . 10 8 Nous discuterons plus bas les résultats de nos mesures. Pour le moment nous désirons attirer l’attention sur le fait que dans les expériences de M. Koeppe l’alcalinité de la solution n’augmente pas; au contraire, l’acide carbonique rend la réaction de la solution de chlorure de sodium 10 fois plus acide. Dans la seconde série d’expériences (avec le liquide de Grürber), on fit passer pendant A) On saturait d’acide carbonique 50 cc. de globules pendant dix minutes, en y ajoutant ensuite 100 cc de solution de Na Cl à 075 p. 100. Après avoir bien agité le mélange, on en séparait la solution saline (liquide de Koeppe). 323 une */2 heure C02 dans la solution physiologique de chlorure de sodium où se trouvaient en suspension les globules rouges (50 cc. de globules -j- 100 cc. de sol. de Na Cl à 0’75°/0)5 on séparait ensuite la solution saline du mélange et on déterminait la réaction. Table III (liquide de G ür b er). 71 c O H7 05226 Volt IT . 10"10 0-5178 n 1-3 . ÎO“10 0-5089 n 1-8 . 10-i° 0-5136 77 1-6 . 10~10 0-4951 n 3-1 . 10”10 0-5021 77 2-5 . 10"10 moyenne c O H 7 = 1*8 . 10 10 En comparant les tables I et III on voit que l'alcalinité de la solution physiologique du chlorure de sodium diminue aussi mille fois au lieu de s'accroître. Ce résultat est bien surprenant. Pour contrôler l’exactitude des nos mesures nous avons dosé la concen¬ tration des ions H 7 (à l'aide de l'élément acide). Au moyen des va¬ leurs obtenues on détermina cOH7. H9 I 0-01 HCl Table IV. liquide de Gürber H, 71 cH cO H' = — : 0-1801 Volt 0 8 . IO"5 1-2 . IO“9 0-1718 „ 1-1 . IO“5 0-9 . IO"9 0-1823 „ 0-7 . IO'5 1-4 . IO“9 0-1653 „ 1-5 . IO"5 0-7 . IO’9 0-1864 „ 0-6 . 10-5 1-6.10-9 0-1599 „ T 7 . 10-5 0-5 . IO"9 H- moyenne c O H7 = 1 . 10~9 De ces calculs il résulte que la concentration des ions hydro- xyles dépasse 6 fois la valeur obtenue à l'aide de mesures direc¬ tes x). En tout cas la table IV confirme dans une certaine mesure les résultats obtenus auparavant. 9 Les causes qui provoquent cette différence ont été discutées d’une manière plus détaillée dans le texte polonais. 324 Four étudier d’une manière plus rigoureuse le phénomène de Gürber nous avons déterminé l’alcalinité d’une solution sur la¬ quelle, d’après M. H a m b u r g e r et M. K o e p p e , les globules rou¬ ges n’exerceraient aucune action alcaline; le sucre de canne donne une solution pareille. Nous y procédâmes de la même manière qu’auparavant, mais au lieu de la solution du chlorure de sodium nous nous servîmes de celle du sucre de canne à 8% • Table V. 71 cOH' 0-4678 Volt 9-3 . 10~10 0-4798 r 5-8 . 10“10 0-4832 n 5-1 . 10“10 0-4725 n p T o r— 1 e- é- 0-4885 n 4-1 . 10"10 0-4901 n 3-8 . 10~10 moyenne cOH' — 61 . 10 10 La table V prouve que le sucre ne devient pas plus acide que la solution physiologique de chlorure de sodium; on devrait s’y attendre cependant selon M. Hamburger et M. Koeppe. On ne sait pourtant pas si l’inversion n’y intervient pas. § 4. Discussion des résultats. Les tables ci-dessus prou¬ vent qu’en réalité ni l’expérience de M. Gürber, ni celle de M. Koeppe ne démontre l’action alcalinisante de l’acide carbonique. En déterminant l’alcalinité de la solution à l’aide d’éléments gazeux c’est-à-dire en calculant le nombre des ions OH' libres, on con¬ state, au contraire, la diminution au lieu de l’augmentation de l’al¬ calinité. Par conséquent, le problème consiste dans la recherche des causes de la différence entre les expériences de M. Gürber et de M. Koeppe d’une part et les nôtres de l’autre Une différence fondamentale peut être prévue d’avance. M. Gür¬ ber détermina le „titrierbares Alkali" ce qui ne dit rien sur la quantité des ions libres O H' ; dans la solution normale de carbo¬ nate de soude par ex., le nombre des ions libres OH' se rapporte à l’alcalinité générale comme 1 : 20. Mais la définition de l’alcali¬ nité basée sur la quantité des ions O H' libres n’explique pas non plus une pareille différence dans toute son étendue. M. Gürber trouve dans son liquide OT68°/0 de soude. En admettant que dans 325 une solution pareille de soude le degré de dissociation x) soit égal à 94% et l’iiydrolyse à 7% 2), on obtient: cOH' = 10.0168 .0-94.0-07 531 = 2 . 10“3 Ce nombre diffère énormément du nôtre: cOH' = 1.10 9 et 1-8 . 10“10. La différence ne peut s’expliquer que d’une seule manière: la so¬ lation faiblement acide devient alcaline à la suite de la dialyse ou d’autres manipulations analytiques. Cette hypothèse est d’autant plus vraisemblable que la solution mentionnée contient de l’acide carbo¬ nique et du bicarbonate de sodium. Celui-ci à la suite de sa dilu¬ tion plus grande ou de l’évaporation de l’acide carbonique se trans¬ forme en soude. M. Bodlânder explique ce processus d’une ma¬ nière très détaillée 3). La comparaison des résultats des expériences de M. Koeppe avec les nôtres n’est point possible, car dans le travail de M. Koeppe nous ne trouvons pas de données quantitatives. M. Koeppe n’explique même pas à l’aide de quelle méthode il a constaté l’aug¬ mentation de l’alcalinité. Il nous reste encore à analyser l'interprétation théorique du phénomène de Gürber. Nous avons vu que M. Koeppe expli¬ quait l’alcalinité de la solution par l’hydrolyse des ions CO/'. Dans cette explication l’alcalinité est définie comme la concentration des ions libres O H'. A ce point de vue, et en admettant cette définition de l’alcalinité, nos déterminations de l’alcalinité nient l’existence du phénomène de Gürber. x) Harry Jones, Zeitschrift für physik. Chemie. Bd. 12, p. 36. 2) Shields, Zeitschrift für physik. Chemie. Bd. 12 p. 174. 3) „Eine Lösung eines Dicarbonats kann nur in Gegenwart freier Kohlensäure bestehen und muss, wenn diese immer wieder abgesaugt wird, vollständig in das neutrale Carbonat übergehen. Eine Lösung von Natriumdicarbonat, die mit C02 gesättigt ist, enthält 0 7 gr Ionen HCO/. Neben diesen sind noch nur ü‘00043 gr Ionen CO"3 vorhanden. Wenn man aber Natriumdicarbonat mit Wasser und at¬ mosphärischer Luft schüttelt, so wird beständig das Dicarbonat in Carbonat über¬ gehen und Kohlensäure abgeben, bis der Kohlensäuredruck auf den der at¬ mosphärischen Luft gesunken ist. Wenn die Konzentration der HCO'3 Ionen 0'4 beträgt, ist bei dem Kohlensäuredruck der Luft 0 0005 Atmosphären die Kon¬ zentration der CO"3 Ionen 0-35“. Zeitschrift für physik. Chemie Bd. 35, p. 32. 326 23. Badaiiia zu zakresie gtoiuonogôzv z gôvnej kredy zu Pol- sce. — Untersuchungen über Cephalopoden der oberen Kreide in Polen. 1. Teil. Genus Baculites Lamarck. Mémoire de M. JEAN NOWAK présenté dans la séance du 2 Mars 1908 par M. J. Niedzwiedzki m. t. (Planche XIV). Die polnische obere Kreide, und insbesondere die in der geolo¬ gischen Literatur durch die Arbeiten von Kner, Alth, Geinitz, Favre und Plachetko bekannt gewordene Lemberger und Na- görzanyer Senonkreide ist in paläontologischer Beziehung zum letz¬ ten Male vor ungefähr 40 Jahren bearbeitet worden. Seit jener Zeit ist einerseits unsere Kenntnis der fossilen Fauna sehr weit fortgeschritten, anderseits zeigt das in den Lemberger geologischen Museen angehäufte, reichhaltige Material, daß in manchen Fällen die auf mangelhaftes Material gestützte Bearbeitung von Haus aus zu unzuverlässigen Resultaten führen mußte. Es erschien daher als eine dankbare Aufgabe, sie einem wiederholten und möglichst vollständigen Studium zu unterwerfen. Unmittelbar dazu veranlasst wurde ich durch die Überzeugung, daß die polnische obere Kreide trotz ihrer ungewöhnlich großen horizontalen Ausdehnung von Volhy- nien bis nach Schlesien und von dem Dniesterfluß bis nach Litauen, wie auch trotz ihrer manchmal noch bei 500 m. tiefer Bohrung nicht durchteuften Mächtigkeit, bisher in viel zu geringem Maße zu der allgemeinen Kenntnis der Kreidebildungen beigetragen hat. Genus Baculites Lamarck. Baculites anceps Lam. sp. em. Nowak. Wenn Kner1) bereits im Jahre 1848 schreibt, die Revision dieser Art „dürfte nicht unnöthig seyn, zum mindesten um über die Varietäten und Gränzen dieser Art ins Reine zu kommen“, er~ scheint sie jetzt umso dringender. Nach d'Orbigny2) hat dieses Petrefakt zuerst Defrance im 9 R. Kner: Versteinerungen des Kreidemergels vom Lemberg, Naturw. Ab¬ handlungen hrsg. v. Haidinger Bd. III. S. 13. 2) D’Orbigny A. : Paléontologie française. Terr. crét. Bd. I. S. 565. 327 Jahre 1816 beschrieben, er hat es aber irrtümlich aufgefaßt, da er ihm auch den Baculites vertebralis Desm. beigerechnet hat. D’Orbig- ny’s Arbeit war die erste, welche in eingehender Weise seine Ei¬ genschaften analysiert, die charakteristischen Merkmale präzisiert, und ihn mit dem Namen Lamarcks, welchen êr für einen näher unbekannten englischen Bakuliten schuf, belegt. Nach Schlüters Angabe, hat noch im Jahre 1817 Desmarest auf Grund einer Zeichnung und kurzer Beschreibung von Knorr einem verkiesel- ten Bakuliten mit unbekannter Kammersutur aus dem Danzmer o Diluvium den Namen Baculites Knorrianus gegeben. Geinitz be¬ schrieb in seinem „Quadersandsteingebirge“ ein Bruchstück eines glatten Bakuliten aus der Lemberger Kreide, zeichnete seine Lo- benlinie und belegte ihn mit Desma rests Namen. Trotzdem ha¬ ben aber später manche Autoren für die Lemberger, bezw. Nagö- rzanyer Bakuliten neben dem Desmarest - Geinitzschen auch den Lamarckschen Namen gebraucht. Schlüter1) hat in seinem Werke über die Cephalopoden noch schärfer als Geinitz die Unterschiede zwischen beiden Arten betont und von nun an nannte man große und glatte Exemplare Baculites Knorrianus , kleine und gerippte dagegen Baculites anceps . Aber schon Schlüter hatte Bedenken, ob Lamarcks Name von d’Orbigny richtig angewendet wurde. Er hat nämlich von Valogne, einer Lokalität in Manche, von wo auch d’Orbignys Exemplare stammten, einen glatten Bakuliten gehabt, der auch in der Lobenlinie von der von d’Orbigny an¬ gegebenen abwich; da Lamarck das Gehäuse als glatt beschrieb, meinte er, daß man eigentlich diesem glatten Bakuliten Lamarcks Namen lassen, den gerippten aber anders nennen soll, obgleich d’Orbigny glatte und gerippte Exemplare tür ein und dieselbe Art hielt. Schlüter vermochte jedoch dies nicht durchzuführen, da er keine Daten über die Beständigkeit der angeführten Eigen¬ schaften dieses Bakuliten besaß. Einen ganz ähnlichen Bakuliten aus dem Pattenauer Stollen behandelt J. Böhm 2). Es schien ihm aber besser, solange die erwähnten Zweifel nicht geklärt seien, den Namen Baculites anceps der von d’Orbigny abgebildeten Spezies zu belassen, dagegen für seine Art vorläufig einen neuen Namen aufzustellen. !) Schlüter C. : Cephalopoden der oberen deutschen Kreide^T. II. (Paläontogr. Bd. 24) S. 568. 2) Böhm J. : Die Kreidebildungen des Fürbergs .... Paläontographica Bd. 38. 6 Bulletin III. 328 Die in den besprochenen Literaturangaben behandelten Bakuliten mußten in erster Linie zur Bestimmung der Lemberger Exemplare herangezogen werden, da sie ihnen am nächsten stehen. Ich habe mich aber bald überzeugt, daß entweder meine Exemplare zu kei¬ ner der genannten Arten gehören und eine selbständige Spezies bilden, oder aber, daß für die Trennung der einzelnen Arten der richtige Ausgangspunkt bisher nicht getroffen wurde. Um diese unklaren Beziehungen aufzuhellen, habe ich die einfachste und sicherste Methode anzuwenden versucht. Ich habe die hiesigen Exemplare mit annähernd gleichem Querschnitt und gleicher Skulp¬ tur in Gruppen zusammengestellt; in den einzelnen Gruppen die Lobenlinie und deren Veränderlichkeit innerhalb eines Individuums und der Gruppe, nach Feststellung der Identität der sie zusammen¬ setzenden Elemente untersucht und dann auf Grund genauer Ver¬ messungen Kriterien der Stabilität gewonnen. Nach genauer Verglei¬ chung bin ich zu der Überzeugung gekommen, daß die verhält¬ nismäßig intensiv variierenden Gruppen zu einer und derselben Art gehören müssen. Dasselbe habe ich auch bei den Bakuliten von Valogne konstatieren können und als Resultat dieser Arbeit ergab sich die Notwendigkeit, die existie¬ rende Art Lamarcks einer Revision zu unterwerfen. Mit dieser „species emendata“ lassen sich nun mehrere von den bekannten Bakuliten vereinigen, was ich in der Folge durchführe und aus¬ führlich motiviere. Ich scheide innerhalb dieser Art zwei Varietäten aus: Var. Leopoliensis und Var. Valognensis. 1. Varietas Leopoliensis. Ich verfügte über kein einziges vollständiges Exemplar, aber die Bruchstücke, deren ich über hundert untersuchte, gestatten die Vermutung, daß die Länge der erwachsenen Tiere bis 120 cm und vielleicht noch mehr betragen mochte. In den Sammlungen des geologisch-paläontologischen Instituts der Universität Lemberg befin¬ det sich ein Exemplar, dessen Ausmaße des Querschnittes 10X5'4cm betragen, außerdem kenne ich aber auch Schalen, deren Größe nicht viel die bei d’Orbigny (T. 139. Fig. 3.) angegebene übertrifft. An den ausnahmsweise gut erhaltenen Exemplaren sieht man, daß die ganze Schalenoberfläche mit sehr feinen, parallel zum Mundrande verlaufenden An wachsstreifen bedeckt ist. Sie sind ge¬ wöhnlich so undeutlich, daß sie erst bei ganz seitlicher Beleuchtung 329 hervortreten, falls selbstverständlich die Oberfläche nicht etwa me¬ chanisch abgeriehen ist. Auf der Tafel, Fig. 1., sind sie ziemlich Fig. 1 c. t b. 1 a. 2 a, 2 6, 3 a, 3 fr, 4 a, 4 & stellen Querdurchschnitte des B. anceps var. Leopol. vor. Fig. 5. Querschnitt eines größten Exemplars. gut sichtbar. Unabhängig von dieser Skulptur, welche gewöhn¬ lich auf der ganzen Oberfläche wahrgenommen werden kann, sind öfters die Flanken mit tieferen Furchen versehen, zwischen denen 6* 330 sich gewöhnlich halbmondförmige Rippen von verschiedener Länge nnd Höhe erheben. Sie verlaufen den Anwachsstreifen parallel und verschwinden je nach ihrer Länge, näher oder weiter von der Sipho- nal- und Antisiphonalseite. Die Form und die Größe dieser Rippen ist so variabel, daß ich nicht zwei Bruchstücke gefunden habe, die einander in dieser Hinsicht vollkommen gliechen. Was die Skulptur anbelangt, zeigt sich die Veränderlichkeit der Formen noch nach einer Richtung hin. Hie und da beginnt die schwache Berippung schon auf dem gekammerten Teile der Schale, in anderen Fällen tritt sie erst viel weiter oben hervor. In Verbindung mit der Ver¬ änderlichkeit der Form der Rippen entsteht also in dieser Beziehung eine unübersehbare Menge von Kombinationen so, daß wir von den sehr tief gerippten bis zu den vollkommen glatten Formen alle Übergänge haben. Ganz im Gegensätze zu den Angaben der Auto¬ ren, die von Nagörzany nur glatte Exemplare beschreiben, habe ich konstatieren können, daß in dieser Ortschaft unzweifelhaft häufiger gerippte als glatte Formen Vorkommen. Die Schale des Tieres war sehr dünn, zumal im Verhältnis zu der ansehnlichen Größe; sie unterlag also naturgemäß leicht einer Verdrückung; deshalb sind Exemplare mit un verdrücktem Quer¬ schnitt ziemlich selten. Wenn man auch diesen Umstand berück¬ sichtigt, so springt doch, was die Form desQuerschnittes an belangt, die große Veränderlichkeit im Bereiche eines Individuums, wie auch der ganzen Art, in die Augen. Diese hält sich an folgende Formel: entsprechend dem Hauptmerk¬ mal der Art, daß die Siphonalseite schmäler ist als die Antisiphonal¬ seite, besitzt die Schale im jüngeren Stadium einen fast elliptischen Querschnitt (Fig. 3. b S. 329.) doch wird mit der Größenzunahme der Siphonalteil immer schärfer bis zum keilförmigen Querschnitt, und der Anti siphonalteil immer breiter und abgeplatteter, wie aus den Fig. 1. a — c und 5. ersichtlich ist. Dies betrifft alle Formen unter einer ganzen Skala von Veränderlichkeit der Schalenskulptur. Auch das Verhältnis des kürzeren Diameters des Querschnittes zum längeren ist nicht beständig. Ich habe den längeren durch den zehnten Teil des kürzeren bei mehreren Exemplaren dividiert und habe als Durchschnittszahl 18'8 erhalten. Die Variabilität hält sich aber ziemlich gleichförmig innerhalb der Grenzen 15*8 — 22. Die untere Grenze dürfte hier zu hoch sein, da unter mehreren Exem¬ plaren, welche ich wegen vermutlicher Verdrückung der Vermessung A Fig-, 1. Baculites anceps var. Valogn. v. d’Orbigny T. 139. Fig. 7. Fig. 2, 3, Baculites anceps var. Valogn. (B.) Valogne. Fig. 4. Baculites anceps var. Valogn. v. Böhm. Taf. I. Fig. 13 a. Fig. 5, 6. 7, 8, 9, 10. Baculites anceps var. Leopol. (U. L., D., P. L.). Fig. 11. Baculites Hochstetteri Lieb. v. Liebus pag. 119. Fig. 12. Baculites vertebralis Lam. (U. L.) U. L , P. L., D., B , geben an, ob das gezeichnete Exemplar im Museum der Lemberger Universität, in demjenigen des Polytechnikums, im Gräflich Dzie- 332 nicht unterzogen habe, einige die Z. 11 — 14 aufweisen. Wenn man also auch einen recht großen Betrag auf Rechnung der sekundären Deformierung abzieht, erhält man dennoch die Zahl 14 — 15. Die Lobenlinie ist auf unseren Exemplaren gewöhnlich dürftig erhalten und diesem Umstande schreibe ich die Tatsache zu, daß auch die Literaturangaben in diesem Punkte sehr oft schwanken. Während auf der Fig. 5. die Lobenzeichnung sehr fein erscheint, zeigt keine der oben (S. 331) gezeichneten Linien eine solche Fülle von Einzelheiten, was in hohem Grad vom Erhaltungszustände abhängt. Je schlechter die Linie erhalten ist, desto weniger ist die Loben¬ linie zerschlitzt, wie dies aus dem vergrößerten Fragment der Lobenlinie auf Taf. XIV. Fig. 9. sich klar ergibt. Die grobe Zeich¬ nung sieht in gewöhnlichem Licht wenig kompliziert aus, in seitli¬ cher Beleuchtung erblickt man aber den mit seichter Furchte mar¬ kierten ehemaligen Verlauf der viel mehr zerschlitzt gewesenen Naht. Sind diese Spuren abgerieben, dann sind die Loben und Sättel fast um ein Drittel kürzer. In der Literatur begegnet man einer Reihe von Definitionen, welche vor allem von dem Verhältnis der Größe zwischen den ver¬ schiedenen Loben und Sätteln ausgehen. Jedoch alle diese Versuche versagen, sobald sie auf andere Exemplare angewendet werden, ja, nicht selten widersprechen sie einander. Ich habe auf Grund ge¬ nauer Vermessungen und Vergleiche von über 100 Exemplaren die einzelnen Eigenschaften der Lobenzeichnung analysiert und auf diese Weise ein Kriterium gewonnen, welche von ihnen als be¬ ständig und wesentlich betrachtet werden müssen, welche dagegen auf die Veränderlichkeit zurückzuführen sind. Aus dieser Untersuchung ergeben sich folgende Gesetze, welche das wesentliche jeder Lobenzeichnung der Bakuliten genau erken¬ nen lassen, vorhandene Veränderlichkeiten registrieren und deren Grenzen bestimmen: 1. Die Höhe der Loben, bezw. Sättel ist im Verhältnis zur Breite der Schalenhälfte an der Stelle der gemessenen Linie sehr ver¬ schieden und verhält sich wie 1 : 2 bis 4‘5. 2. Zwei benachbarten Linien berühren sich entweder gar nicht, sind aber in diesem Falle nicht mehr voneinander entfernt als um die Hälfte der Breite des ersten Seitenlobus; oder die Sättel er¬ reichen die Loben der nächstfolgenden Linie und dringen nicht selten sogar zwischen die letzteren bis zu 1j% ihrer Höhe ein. In 333 der Regel sind die Lobenlinien am Anfänge der Schale mehr von¬ einander entfernt als weiter unten. 3. Die Lobenlinie besteht, wie sonst bei dieser Gattung, aus einem Außenlobus, 2 Außensätteln, 2 Paaren Seitenloben und Sei¬ tensätteln und einem Innenlobus. Der I. Seitenlob us ist unter den paarigen Lohen am mei¬ sten symmetrisch. An der Basis besitzt Cr 1 Paar kleine, gewöhn¬ lich doppelteilige Abzweigungen ( b 5), welche durch das tiefe Ein¬ dringen in die Sattelflanken bewirken, daß der Lobus an ihrer Stelle am breitesten ist. Unterhalb dieser ist noch ein Paar Abzweigungen vorhanden ( a a). Das Hilfssättelchen (m), welches die Zweige des letzten Paares voneinander trennt, wie auch Sättelchen zwischen den Seitenzweigen des letzten und des vorletzten Paares, besitzen immer am Ende ein abgerundetes Köpfchen. Die Abzweigungen der zwei letzten Paare sind oft zweiteilig und ihre Endspitzen sind in der Regel drei-fingerig. Weniger symmetrisch ist der II. Seitenlobus gebaut, was offenbar mit dem Umstande im Zusammenhänge steht, daß der II. .Seitensattel ziemlich1) [unbedeutend] niedriger ist als der erste, je¬ doch die Elemente des Lobenbaues sind mit denen des I. Seiten¬ lobus vollkommen identisch. Der sehr symmetrisch gebaute Innenlobus besitzt zwei Paare Seitenzweige: das obere Paar c" c", welches den Zweigen c c der anderen Loben entspricht, und das untere b" 6", welches zuwei¬ len zweiteilig ist und mit Zweigen b b anderer Loben korrespon¬ diert, wie dies aus den Figuren ersichtlich ist. Unter den Sätteln besitzt der I. Seitensattel den höchsten Grad von Symmetrie. An der Basis verengt, verbreitet er sich ge¬ gen das Ende zu. In seine Flanken dringen von den nebenanlie¬ genden Loben die Abzweigungen c c' und b b' . Am oberen Ende ist er von einem Hilfslobus in zwei ebenfalls zweiteilige Hälften in der Mitte gespalten. Die äußersten Spitzen dieser Läppchen bil¬ den gewöhnlich eine sanfte Bogenlinie. Der Außensattel ist, obgleich aus denselben Elementen be¬ stehend, gewöhnlich weniger symmetrisch gebaut als der vorige. Dies rührt daher, weil seine an den I. Seitenlobus angrenzende D Die in Quadratklammern eingeschlossenen Absätze beziehen sich auf die Var. Valognensis. Hälfte dem entsprechenden Teile des I. Seitensattels gleich, die zweite dagegen etwas kleiner ist. Der II. Sei ten sattel ist am wenigsten symmetrisch und re¬ gelmäßig, obgleich er grundsätzlich aus denselben Elementen be¬ steht, wie die beiden anderen, was an den Figuren [3, 2, 1, 4,] 5, 6, beobachtet werden kann. Er ist gewöhnlich gegen die Si- phonalseite zu ein wenig geneigt. 4. Das gegenseitige Größenverhältnis zwischen den Loben und Sätteln läßt sich durch folgende Regel ausdrücken: a) Lobentiefe. Der erste Seitenlobus ist in der Regel tiefer als der zweite und der Außenlobus zuweilen diesem an Tiefe gleich aber niemals seichter. Der II. Seitenlobus ist öfter tiefer als der Außenlobus, seltener ist er ihm in dieser Beziehung gleich und nur sehr selten ist er weniger tief als der letztere. b) Sattelhöhe. Der I. Seitensattel ist in der Regel höher als der Außensattel, sehr selten ist er gleich hoch, und niemals nied¬ riger. Der II. Seitensattel ist immer niedriger als der I. Seitensattel und der Außensattel. c) Lobenbreite. Der Außenlobus ist immer breiter als die anderen, der I. Seitenlobus ist öfter breiter als der zweite, zuweilen aber gleich breit und sogar schmäler als der letztere. d) Sattelbreite. Der I. Seitensattel ist in der Regel breiter und nur selten schmäler oder gleich breit wie der Außensattel. Der II. Seitensattel ist meist schmäler als der erste, zuweilen ist er von gleicher Breite aber niemals enger als jener. e) Der Innenlobus zeigt eine große Veränderlichkeit, was seine Größenverhältnisse anbelangt. Die Höhe des Seitenlobus, dividiert durch die Höhe des Innenlobus, ergibt als Quotient L65 bis 2*55 [2—2-5]. Die angeführten Regeln, an über hundert Exemplare zählendem Material gefunden, dürfen wohl den Anspruch erheben, für die1 Art Baculites anceps als allgemein anwendbar zu gelten. Am häufigsten wird in der Literatur als Speziesmerkmal das Verhältnis der Breite der Sättel zu jener der Loben erwähnt, wird aber von verschiede¬ nen Autoren verschieden angegeben. Das in der folgenden Tabelle vorgeführte Vergleichsmaterial ist abwechslungsreich genug um zu beweisen, daß in dieser Hinsicht von einer gewissen Stabilität nicht die Rede sein kann. Die Loben und Sättel sind hier nach der re¬ lativen Größe geordnet angegeben. Wollen wir z. B. das Verhältnis 335 des I. Seitenlobus zum I. Seitensattel betrachten, so finden wir, daß im Falle 1, 1 a. und 5 der I. Seitenlobus breiter ist als der I. Seitensattel, dagegen sehen wir in den Fällen 2., 3., 4. geradezu das Gegenteil. 1 Außenlob us, Seitenlobus I, Seitensattel I, Seitenlobus II = Seitensattel II = Außensattel. la Außenlobus, Seitenlobus 1 = Seitensattel I — Seitenlobus 11= Seitensattel II = Außensattel. 2 Außenlobus, Seitensattel I, Seitenlobus I, Außensattel, Seiten¬ lobus II. Seitensattel II. 3 Außenlobus, Seitensattel II, Seitenlobus II = Seitenlobus I = Außensattel, Seitenlobus I. 4 Außenlobus, Außensattel, Seitensattel I, Seitenlobus II, Sei¬ tenlobus I, Seitensattel II. 5 Außenlobus, Seitenlobus II, Seitenlobus I, Seittensattel I, Sei¬ tensattel II = Außensattel. Um statistische Daten, und damit die volle Gewißheit zu ge¬ winnen, ob die Loben und Sättel derselben Linie nebeneinander in einem Abstand liegen, welcher den konstanten Verhältnisziffern entspricht, habe ich an 52 Linien Vermessungen auf diese Weise ausgeführt, daß ich jeden Sattel und Lobus mit einer Geraden halbierte, die Breite der Schalenhälfte an einer der Linie entspre¬ chenden Höhe in 20 gleiche Teile teilte. Mit dem zwanzigsten Teil habe ich nun den Abstand der halbierenden Linien von der Mitte des Außenlobus gemessen. Die Ergebnisse habe ich in folgender Tabelle zusammengestellt , welche uns diese Beziehungen veran¬ schaulicht. (Siehe Tabelle Seite 336). 2. Varietas Valognensis. Dank der Liebenswürdigkeit des Herrn Prof. Frech in Breslau verfügte ich über 2 vorzüglich erhaltene Exemplare von Valogne, der Ortschaft, aus welcher auch der bei d’Orbigny besprochene Baculites anceps stammt, und konnte sie zum Vergleich heranziehen. Über ihre Grüße unterrichtet uns die Taf. XIV. Fig. 7. u. 6., von denen die erste in 9/lg, die zweite in 8/io der natürlichen Größe abgebildet sind. Die Form und die Größe des Querdurchschnittes geben die Abbildungen 7 b: la. und 6 a. an. Das Ausmaß des längeren 336 Außensattel I. Seitenlobus Benennung £ £ • -g £ £ £ -fl £ 6 m -G ! £ co -fl a .£ X OS O 5-1 £ 1 ‘x OS O u ’£ £ ■■fl £ £ ns £ B. anceps var. Leopol. . 3 477 56 7-1 7-96 9 B. anceps var. Valogn. . 4*4 4-45 4-5 8 8 8 B. anceps d’Orbigny . 4 — — 75 — B. anceps v. Lüneburg . — 4 — 7-4 — B. Valognensis Böhm — 5 — — 9 — B. Hochstetten Lieb. —, . 51 — — 8-8 — i. Seitensattel II. Seitenlobus Benennung £ £ a rfl rj £ £ -fl £ ' £ CO rC £ £ 03 A3 P £ *x ! £ 1 © fl rfl *5 £ ‘x ei £ © fl ns *£ £ B. anceps var. Leopol. . 107 11-63 12 13-9 14-63 16 B. anceps var. Yalogn. . 11 6 11-65 177 15-6 15-65 15-7 B. anceps d’Orbigny . — 11 — 145 la B. anceps v. Lüneburg . — 10-8 - 14-4 W 1 — B. Valognensis Böhm — 126 — 16 — — B. Hochstetten Lieb. — 12 — 147 — — Durchmessers, durch Yio des kürzeren dividiert, ergibt die Zahlen 15 — 17. Die Innenseite ist abgeplattet, dagegen ist die Außenseite mit mehr (Fig. 7 b, 7 n, S. 337) oder weniger (Fig. 6 a.) scharfem Kiel versehen. Der untere Querschnitt des Exemplars 7 b. (7 a) hat die¬ selben Ausmaße wie der obere des Exemplars 6 a. was zu der Vermutung berechtigt, daß die Veränderlichkeit des Querschnittes bei dieser Varietät in derselben Richtung geht wie bei der Lem- berger. Die Bestätigung dieser Annahme habe ich in der Litera- 337 tur bei Kossmat1) gefunden. Wir lesen dort auf Seite 157: „Durch den einfachen, gerundeten Kiel im Alter wird Baculites vagina var. simplex dem Baculites anceps , welcher im Alter eben¬ falls oft einen schwachen Kiel zeigt (so ein mir vorlie¬ gendes Stück aus dem obersten Senon von Fresville (Manche)) sehr ähnlich“. Zu dieser Varietät gehört auch Baculites Valognensis Böhm, wel¬ cher zwischen den Lemberger und d’Orbignys Bakuliten ein 7h Fig. 7 b. 7 a 6 a. Baculites anceps var. Valognensis. Querschnitte (B.) Valogne. Fig. 9. Baculites anceps var. Valogn. Querschnitt des B. valognensis Böhm (T. I. 13« b.) 3 mal vergrößert. Fig. 10. 10 a. 11. Baculites Hochstetteri Lieb. Querschnitt reproduziert v. Liebus (T. Yl. 5.) 5 mal vergrößert. Fig 12. Baculites anceps var. Valogn. Querschnitt v. d’Orbigny T. 139. Fig. 6. Übergangsglied bildet. Er hat denselben Querschnitt (Fig. 11. und vergr. Fig. 9.) wie d’Orbignys Bakuliten (Fig. 12= bei d’Orbigny Taf. 139. Fig. 6.) und die Exemplare von Valogne aus dem Bre¬ slauer Museum (Fig. 6 a.). jedoch ist die Zuschärfung der Siphonal- seite nicht mehr so deutlich. Fig. 6. und 7. beweisen die absolute Richtigkeit der Behaup¬ tung d’O r b i g n y s, daß die gerippten Exemplare von den glatten speziell nicht unterschieden werden dürfen, wie ich dies eben¬ falls bei der Lemberger Varietät außer jedem Zweifel konsta- 1) Kossmat F. : Untersuchungen über die südindische Kreideformation (Beitr. z. Paläont. etc. Bd. 9.). 338 tierte. An den Flanken der beiden abgebildeten Exemplare sieht man halbmondförmige Rippchen verlaufen. Sie fangen aber bei Fig. 6 ziemlich hoch oben an, sind unregelmäßig verteilt und treten stärker hervor, dagegen an Fig. 7 sind sie viel tiefer sichtbar, dafür sind sie schwächer. Ich fühle mich daher berechtigt, die Ver¬ schiedenheit der Flankenskulptur als Symptom rein individueller Schwankungen aufzufassen und deswe¬ gen halte ich die Ausscheidung mehrerer Arten, welcher nur die Skulpturunterschiede in den angegebenen Grenzen zu gründe liegen, für unmöglich. Die Länge der Lobenlinie von der Siphonal- bis zur Antisipho- nalseite, dividiert durch deren Breite an der breitesten Stelle, gibt die Zahlen 3 — 5*25. Für die Entfernung zweier Linien voneinander gelten dieselben Regeln wie bei var. Leopoliensis. An dem Aufbau der Lobenlinie sind genau dieselben Elemente beteiligt, wie wir sie bei var. Leopoliensis nachgewiesen haben, also gilt die bei jener angegebene Beschreibung der Lobenlinie auch für diese, jedoch mit folgenden Bemerkungen: die Sättel sind bei var. Valognensis hie und da weniger schlank als bei var. Leopo¬ liensis, die Zerschlitzung der Loben und Sättel ist zuweilen nicht so tief und ihre Einzelheiten treten bisweilen undeutlicher hervor (c c"). Diese kleinen Unterschiede machen sich am meisten bemerk¬ bar in Fig. 1. welche eine Kopie der Zeichnung d’Orbignys (Taf. 139. Fig. 7) darstellt, weniger evident sind sie in Fig. 3., welche den Bakuliten von Valogne aus dem Breslauer Museum bringt, und die Lobenlinie von Böhm (Fig. 4) stimmt in dieser Beziehung mit den Lemberger Formen vollkommen überein. Schlüter1) und Böhm2) legen bei der Charakteristik der Lobenlinie ihrer Exemplare besonderes Gewicht auf die Tatsache, daß der II. Seitenlobus bei dem B. Valognensis auf den Rücken verschoben ist. Jedoch belehrt uns die kleine Tafel auf Seite 336, daß dieser Lobus, obgleich er in der Zeichnung Böhms von der Mitte des Außenlobus im Abstande 16 liegt, noch in den Grenzen der Veränderlichkeit der Lemberger Variation ganz gut Raum fin¬ det, daß also diese Tatsache, auch wenn sie wirklich vorhanden ist, zur Ausscheidung einer anderen Spezies nicht berechtigt, um- 3 a. a. O. S. 145. 2) a. a. O. S. 50. 339 somehr da andere Exemplare von Valogne in dieser Beziehung denjenigen von Lemberg noch näher stehen. Die Gesetze der Grüßenbeziehungen zwischen Loben und Sätteln sind mit denen der Lemberger Varietät identisch. Da sie diese Beziehungen erschöpfend präzisieren und für jeden Fall ohne Aus¬ nahme anwendbar sind, so bin ich bezüglich der Deutung dieses F alles der Meinung, er sei der wichtigste Stützpunkt für die Identifizierung beider Varietäten als eine Spe¬ zies. D i e Varietas Valognensis unterscheidet sich also von Varietas Leopoliensis durch folgende Merkmale: 1) Var. Va¬ lognensis ist kleiner 2) ihre Siphonaisei te ist gewöhnlich schon früher mit mehr oder weniger scharfem Kiel versehen, welcher bei Var. Leopoliensis gewöhnlich erst später erscheint 3) Die Breite der Lobenlinie (Höhe der Loben) ist hie und da kleiner 4) die Zerschlitzung der Lobenlinie ist bisweilen weniger tief. Diese Unterscheidungsmerkmale sind nicht scharf genug, um die Trennung der beiden Varietäten als berechtigt erscheinen zu lassen, denn jedes muß durch die Worte „zuweilen“ „gewöhnlich“ u. s. w. eingeschränkt werden, und in der Übergangsreihe ver¬ schwinden sie ziemlich rasch. Aptychus. Eines der Lüneburger aus den Sammlungen v. Moritz her¬ rührenden Exemplare, welches auch Schlüter (Seite 149) erwähnt, besitzt die mit Schlüters Beschreibung gut übereinstimmende Gestalt, nur sind die Außenränder 0 5 cm breit, glatt und glänzend. (Fig. 1. Taf. XIV.). Synonimik. 1. Varietas Leopoliensis. 1817. Baculites Knorrianus Desmarest. Desmarest N.: Mémoire sur deux genres de coquilles fos¬ siles cloisonnées et à siphon. Journ. d. Physique etc., par de Blain ville , Bd. 85. S. 48. T. I. 3. 1827. Baculites anceps Lamarck. Nilsson S.: Petrificata suecana formationis cretaceae. Pars I. Lond. 1827. S. 6. T. IL 5 A. B. 340 1842. Baculites maximus Hageno w. fl age now F.: Monographie der Kreide- Versteinerungen Neu¬ pommerns und Rügens III. : Mollusken (Neues Jakrb. für Mine¬ ralogie J. 1842 S. 40.). Das Exemplar besitzt flache Rippen und, obgleich der Verfasser seinen Querschnitt elliptisch nennt, gehört es dem Anschein nach unserer Art an. 1849 — 1850. Baculites Knorri Desmarest. Geinitz H. B.: Das Quadersandsteingebirge u. s. w. 1849 — 1850, S. 122. T. V. 4. 5. Die Lobenlinie, welche auch Schlüter reproduziert, ist, wie mir scheint, ein wenig abgerundet. Es gilt dies vor allem für den Innenlobus, an dessen Ende die Dreiteiligkeit in der Zeichnung so ausgeprägt erscheint, wie ich dies auf keiner einzigen Schale be¬ obachten konnte, obgleich mir über hundert zur Verfügung standen. 1847. Baculites anceps Lam.? Kn er R.: Versteinerungen des Kreidemergels von Lemberg etc. Natu r w. Abh. hrg v. W. H ai ding er. Wien, Bd. III 1850 S. 13. T. III. 1. la. 1849. Baculites anceps Lam. Alt h A.: Geognostisch-paläontologische Beschreibung der näch¬ sten Umgebung von Lemberg. Naturw. Abh. hrg. v. W. Hai¬ dinger. Bd. III. 1850. S. 208. T. XI. 1 a-d. 2. Der Verfasser, welcher die Nagörzanyer Exemplare der Art Baculites anceps zuteilt, hebt vorzüglich die Veränderlichkeit ihres Querschnittes hervor, welcher sich speziell im späteren Alter vom Valogner nicht unterscheidet. Ebenfalls scharfsinnig wurde bemerkt, daß d’Orbignys Lobenlinie nur weniger ausgezackt ist. Was ihre Beschreibung betrifft, kann ich behaupten, daß dieselbe, abgesehen von manchen Einzelheiten, welche auf individuelle Schwankungen zurückzuführen sind, von allen mir bekannten Beschreibungen die beste ist. Es möge auch hervorgehoben werden, daß, obgleich dieser Autor nur glatte Stücke kannte, er sie dieser Art einzureihen nicht wagte, und zwar auf der Auschauung d’Orbignys fußend, daß es in der besprochenen Art sowohl glatte als auch gerippte Formen gibt. 1850. Baculites Knorrianus Desm. Kn er R.: Neue Beiträge zur Kenntnis der Kreide Versteinerun¬ gen von Ost-Galizien (Denkschriften d. Akademie d. Wiss., math.-naturw. KL, Bd. III. S. 301. T. XV. 15a— c. 341 Anfangs hat Kn er die Nagörzanyer Bakuliten mit Lamarcks Namen belegt, später aber, offenbar unter Geinitz’s Einfluß, hat er dies widerrufen. Wie er sie überhaupt der Spezies Knorrianus oder anceps einreihen konnte, wenn er ihren Querschnitt als ellip¬ tisch beschreibt, ist mir unverständlich. 1863. Baculites anceps Lam. Plachetko S : Das Becken vom Lemberg. Gymnasialprogramm, Lemberg 1863. S. 12. 1863. Baculites Knorri Desm. Geinitz. v. Strombeck A.: Ueber die Kreide am Zeltberg bei Lüne¬ burg. Zeitschrift d. deutsch, geol. Gesellsch. Bd. XV (1863). S. 139. 1876. Baculites Knorrianus Desm. Geinitz. Schlüter CI.: Cephalopoden der oberen deutschen Kreide. Pa- läontog raphica Bd. XXIV. S. 146. Bd. XXXIX. 16-20. Schlüters Exemplare erreichen nicht die Größe der unsrigen. Was den Umstand anbelangt, daß Schlüter nur glatte . Schalen erwähnt, können hier folgende Eventualitäten eintreten. Entweder haben wir wirklich mit glatten Formen zu tun, da Schlüter die gerippten mit dem Baculites anceps vereinigte, oder man könnte vielleicht doch in einer günstigen Beleuchtung hie und da Skulp¬ turen beobachten. Aus der Nagörzanyer Kreide hat man ja bisher ebenfalls nur glatte Bakuliten beschrieben und abgebildet, obgleich die gerippten wenigstens ebenso oft zu finden sind wie die glatten. Gegen die Vereinigung mit Baculites anceps erhebt Schlüter den Einwand, daß B. a. erheblich kleiner ist. Es würde, meiner Ansicht nach, zu weit führen, wenn wir bei den besser bekannten lebenden Tieren nur auf Grund der verschiedenen Größe in Arten gliedern wollten. Die angeblichen Unterschiede in der Lobenlinie und im Querschnitte habe ich früher besprochen. 1876. Baculites anceps Lam. Brauns D. : Die senonen Mergel des Salzberges bei Qued¬ linburg und ihre organischen Einschlüsse. Zeit sehr. f. d. g es. Naturw., Bd. XL VI, 1876. S. 344. Irrtümlich ist hier die Verei¬ nigung von Baculites vertebralis und Baculites incurvatus. 1902. Baculites Knorrianus Desm. Wollemann A.: Die Fauna der Lüneburger Kreide. Abh. d. Preuß. geol. Landesanstalt. N. F. H. 37. (1902). S. 98. 342 1902. Baculites Knorrianus Desm. Ravn I. P. J.: Molluskerne i Danmarks Kridtaflej ringer II. D. Danske Videns k. selsk. Skrifter, 6 Reckke, naturv. og math. Afd. XI. 4. S. 250. 2. Varietas Valognensis. 1822. (?) Baculites anceps Lamarck. Lamarck: Hist. anim. sans, vertèb. Bd. VII. S. 648. 1840. Baculites anceps Lamarck. d’Orbigny A.: Paléont. franç. Terr. crét. Bd. I. S. 565. T. CXXXIX, 1—7. d’Orbigny gibt in der Zeichnung (T. 139. Fig. 7) wie auch in der Beschreibung an, daß der Außenlobus dem I. Seitenlobus an Tiefe und Breite gleichkommt. Dies steht im Widerspruch mit den yon mir an den Bakuliten von Valogne ausgeführten Messun¬ gen, nach denen jener Lobus i turner breiter ist als der I. Seiten¬ lobus, und dieser in der Regel tiefer als jener. Aus der Zeichnung ersieht man, daß der Außensattel fast von gleicher Breite ist wie der Laterallobus. Nach d’Orbignys Bericht ist diese Zeichnung eine Vergrößerung. Da diese Verhältnisse, wie ich zeigen werde, die älteren Bakuliten kennzeichen und an den jungen Lemberger Bakuliten beobachtet werden können, da auch an den Valogner Bakuliten in dieser Beziehung zwischen den jüngeren und den älteren ein kleiner Unterschied wahrgenommen werden kann, neige ich zu der Meinung hin, diese Erscheinung als die Erinne¬ rung eines älteren Gliedes in der phylogenetischen Kette im Sinne des biogenetischen Prinzips zu betrachten. Mit dem Alter verschwinden diese Kennzeichen ziemlich rasch. Der Außensattel soll nach d’Orbigny breiter sein als der I. Seiten¬ lobus. Immerhin stellt dieser Fall nicht die Regel dar, wenn man auch das Gegenteil bemerken kann, wie die Tafel auf S. 336. zeigt. Dasselbe gibt auch für die Tatsache, daß bei d’Orbigny der II. Seitenlobus gleich breit ist wie der erste. Der Innenlobus soll 7 Abzweigungen haben. Wie ich in der Beschreibung gezeigt habe, besitzt dieser Lobus eigentlich nur 5 Seitenzweige; bisweilen zer¬ fällt jedoch das unterste Paar in zwei Nebenzweige, und es kommt noch ein Paar hinzu. 343 1852. Baculites anceps Lam. • Römer F.: Kreidebildungen von Texas etc. Bonn 1852. S. 36. T. II. 3 a-g. 1861. (?) Baculites anceps Lam. Binkborst I. T.: Monographie des Gastéropodes et des Cépha¬ lopodes de la Craie supér. du Limbourg. Bruxelles et Maestricht 1861. S. 42. T. 5 d. 3 a— d. 1873. Baculites anceps Lam. Redtenbacher A.: Die Cephalopodenfauna der Gosauschich- ten u. s. w. Abh. d. geol. Reichsanstalt. B. V. Wien 1873. S. 133. T. XXX. 14. 1873. Baculites Faujassi Lam. Redtenbacher A. Ibid. S. 132. T. XXX. 13a, b. 1876. Baculites anceps Lam., d’Orb. Schlüter 0.: Cephalododen der oberen deutschen Kreide. II. Paläontographica, Bd. XXIV. S. 145. T. XL. 2. Wie erwähnt, hatte Schlüter Bedenken, ob es in Valogne nicht zwei Arten von Bakuliten gebe, eine gerippte mit der Loben- linie wie bei d’Orbigny. und eine andere glatte, zumal er ein Exemplar von derselben Lokalität besaß, dessen zweiter Seitenlobus gegen die Rückenseite verschoben war. Wie ich nachgewiesen ha¬ be, findet dieser Fall in den konstatierten individuellen Schwan¬ kungen seine Erklärung. 1888 — 9. Baculites anceps Lam. Griepenkerl 0.: Die Versteinerungen der senonen Kreide von Königslutter im Herzogtum Braunschweig. Paläon t. Abh. hersg. v. Dames u. Kayser., Bd. IV. 1888 — 1889. S. 106. T. XI (XLIV). 2. Dieser Verfasser kennt neben den glatten auch gerippte For¬ men. Die Individuen mit glatten Flanken und mit zarten Streifen am Rücken und Bauch hatte er (vgl. Tagblatt d. Naturforscher- Versammlung in Hamburg 1876, S. 91.) als eine neue Spezies Baculites sublaevis ausgeschieden. Wahrscheinlich aber gehören sie ebenfalls hieher. 1891. Baculites Valognensis Böhm. Böhm J.: Die Kreidebildungen des Fürbergs und Sulzbergs bei Siegsdorf in Oberbayern. Pal äo'n to graphica. Bd. 38. S. 50. T. I. 13 a, b. Was die von Böhm angegebene Siebenfingrigkeit des Innen- 7 Bulletin III. 344 lobus betrifft, erinnere ich an die Bemerkungen, welche ich bei derselben Gelegenheit in der Besprechung des Baculites anceps bei d’Orbign y geäußert habe. Die angebliche Verschiebung des II. Sei- tenlobus habe ich ebenfalls schon früher erörtert. Nach diesem Autor soll die Tiefe des I. Seitenlobus der Breite der ihn einschlie¬ ßenden Loben gleich sein, und seine Breite erreicht kaum die Hälfte dieser Breite. Es ist dies die Beschreibung eines Falles, dessen De¬ tails in den Grenzen der festgestellten Veränderlichkeit Raum fin¬ den, die aber bei der Bestimmung nicht allgemein anwendbar sind, da sie diese Unbeständigkeit nicht berücksichtigen. 1902. Baculites Valognensis Böhm. Ravn I. P. J.: loco citato. 1904. Baculites anceps Lam. Lasswitz R.: Die Kreide - Ammoniten von Texas (Collectio F. Roemer). (Geol. u. paläon t. Abh. hrg. v. E. Koken, N. F. B. VI. H. 4. 1904.). S. 15. 1905. Baculites cfr. anceps Lam. Wegner: Die Granulatenkreide des westlichen Münsterlan¬ des. Zeitschr. d. deutsch, geol. Gesellsch., Bd. 57. S. 207. Der Verfasser beschreibt einen Fall, wo man am hinteren Ende unter günstigen Lichtverhältnissen die bekannten halbmondförmigen Rippen sieht, während das vordere Ende frei davon bleibt. 1907. Baculites anceps Lam. Boule M.: Paléontologie de Madagascar III. Céphalopodes créta¬ cés des environs de Diego-Suarez. Annales de Paléontologie T. IL 1907. S. 64. Verwandtschaftsbeziehungen und Unterschiede. In nächstem Verwandtschafts Verhältnis . zu der behandelten Art stehen alle jene Bakuliten, die in der zunächst zu besprechenden Systematik unter dem Subgenus Baculites s. str. zusammengefaßt werden. Es mögen in kurzem einige Betrachtungen dem Baculites Hochstetten Lieb. (A. Liebus: Über einige Fossilien aus der karpatischen Kreide, Beitr. zur Paläon t. Ost.-Ung. u. des Orients. Bd. 14. S. 119) gewidmet sein, welcher dem Bacu¬ lites anceps außerordentlich nahe steht. Die flache Skulptur sei¬ ner Flanken, der mit dem Alter vom fast elliptischen zum eiför¬ migen sich verändernder Querschnitt, und, was das wichtigste ist, 345 sein Lobenbau zwingen mich zu der Vermutung, daß wir hier durch¬ aus nur mit einer angustisellaten Varietät des Baculites anceps zu tun haben. Nach dem Verfasser unterscheidet sich Baculites Hoch- stetteri vom Baculites anceps durch die Breite der Sättel in der Lobenlinie. Wie ich oben gezeigt habe, brauchen wir darauf keine Rücksicht zu nehmen, denn sogar in der uns von d’Orbigny überlieferten Auffassung des Baculites anceps sind einmal diese Sättel breiter, ein anderes Mal schmäler. Es soll ihn ferner eine deutlichere Flankenskulptur unterscheiden. Diese Angabe ist un¬ verständlich angesichts der Feststellung d’Orbignys, welcher in dieser Art sowohl glatte, als auch gerippte Exemplare kennt. Von den Lemberger Bakuliten unterscheiden ihn’ nach Liebus die Größe und die Details im Lobenbau. Auf die Größenunterschiede darf man kein zu großes Gewicht legen, speziell wenn es sich um wenige Bruchstücke handelt. Auch in der Kammerbreite sehen wir keinen Unterschied, was ich oben wohl ausreichend begründet habe. Für die Größenbeziehungen zwischen den Loben und Sätteln gelten dieselben Regeln wie bei B. anceps ; meiner Ansicht nach wäre es also viel mehr angezeigt, diesen Bakuliten mit Baculites anceps zu vereinigen als für ihn eine neue Spezies aufzustellen. Ich werde unten noch Gelegenheit haben, auf eine große Anzahl von Exem¬ plaren gestützt, beweisen zu können, daß die letzten Ammonitiden sich durch ein sehr beträchtliches Varier ungs vermögen auszeichnen, und diesen Beweis glaube ich bei den Bakuliten erbracht zu haben. Hervorragend ist besonders die Ähnlichkeit der Lemberger Varie¬ tät mit dem indischen Baculites vagina For. und speziell mit Var. simplex. Die Veränderung der Skulptur und des Querschnittes, welcher im jungen Stadium oval, später eine kantige Gestalt an¬ nimmt, führen unwillkürlich zu der Vermutung, daß sie zwischen Baculites vagina und Baculites anceps einen Übergang bildet. Die Un¬ terschiede vom Baculites vertebralis werde ich bei jenem besprechen. Vorkommen. Baculites anceps gehört in Europa zu den häufigsten Versteine¬ rungen der oberen Kreide. Man kennt ihn im ganzen Senon, obgleich seine größte Verbreitung erst in die obersten Kreideschichten (Stufe des Pachydiscas neubergicus de Grossouvre) fällt. In der Lember¬ ger Kreide ziemlich selten, obgleich ebenfalls vorhanden, bildet er in der Nagörzanyer Kreide bisweilen ganze Bakulitenbänke. Sonst 7* 346 ist er in Europa aus der polnischen, nord- wie süddeutschen Kreide, den Gosauschichten, aus dem dänischen, schwedischen, nordfranzö¬ sischen, aquitanischen, pyrenäischen (meistenteils oberen) Campanien bekannt; auch in dem palästinischen, madagaskarischen und nord¬ amerikanischen (Texas, Alabama, Missouri) Senon hat man ihn ge¬ funden. Baculites Vertebralis Lamarck. Diese Art wurde besonders in der Lemberger Kreide mit der vorigen oft verwechselt. Es wurden nämlich glatte Bruchstücke von Baculites anceps mit fast elliptischem Querschnitt zum Baculites ver¬ tebralis gezählt. Sein Erhaltungszustand ist viel schlechter, als der des Baculites anceps , es sind meistenteils nur kleine, mit Eisenhy¬ droxyd rotbraun gefärbte Bruchstücke ohne erhaltene Lobenlinie. Baculites vertebralis zeigt eine viel geringere Wachstumzunahme im Querschnitt, der immer fast elliptisch ist und mit einer sehr schwa- 8 a Fig. 8 a. Baculites vertebralis, Querschnitte. chen Verengung der Siphonalseite. Die Lobenlinie (Fig. 12.) zeigt im Vergleich mit der von Baculites anceps deutliche Unterschiede. Der II. Lateralsattel ist zwar wie bei jener Art am größten, wie aber bei Baculites anceps der II. Seitensattel wegen seiner meist unvoll¬ ständigen Entwickelung zwischen den Sätteln nur eine untergeord¬ nete Rolle spielte, so ist er hier sehr regelmäßig und symmetrisch gebaut, gleicht an Breite dem I. Seitensattel und ist bisweilen sogar breiter als jener und niemals gegen die Siphonalseite geneigt. Die Zerschlitzung der Lobenlinie ist weniger tief als bei Baculites anceps , die Sättel sind an der Basis nie so stark verengt, und ihre äußer¬ sten Spitzen bilden gewöhnlich eine fast gerade Linie, der Außen- lobus ist ungewöhnlich breit. Diese Art besitzt in der polnischen Kreide eine große Verbrei- 347 tung In der Lemberger, wie auch in der Nagörzanyer Kreide ge¬ hört sie zu den häufigsten Versteinerungen. Sie kommt bei uns aber auch in tieferen Horizonten vor, denn ich kenne sie aus der Qua- dratenkreide von Stanislau und Bortniki. Prof. Siemiradzki gibt diesen Bakuliten aus der Lubliner und Römer aus der schlesischen Kreide an. Systematische Übersicht der Gattung Baculites. Kos s mat ist der Meinung, daß sich in unserem Genus 3 For¬ mengruppen unterscheiden lassen und zwar: 1. Die des Baculites Gaudini 2. des Baculites baculoides und 3. des Baculites anceps. In meinem Bestreben nach einer Aufstellung von natürlichen Spezies¬ grenzen für die Art Baculites anceps hat mich naturgemäß auch die Systematik der ganzen Gattung interessiert, da erst im ganzen System die Richtigkeit der Auffassung einer Spezies kontrollierbar ist. Aus dieser Untersuchung geht hervor, daß die Bakuliten eine vollkommene phylogenetische Reihe bilden, deren jüngere Glieder in den jüngeren Stadien ihrer individuellen Entwicklung nicht sel¬ ten den älteren Gliedern dieser Kette folgen und erst später neue spezifischen Eigenschaften zum Ausdruck bringen. Bevor ich zur eigentlichen Systematik übergehe, muß ich noch einige ältere Bakuliten besprechen. Fritsch & Schlönbach haben die bekannten Bakuliten aus Laun in Böhmen nur als eine Varietät Bohemica ausgeschieden und mit Baculites Faujassi Lam. (von Schlüter als identisch mit Baculites vertebralis nachgewiesen) vereinigt. Dem muß ich aus folgenden Gründen widersprechen. Was die Skulptur betrifft hat Baculites vertebralis eine vollkommen glatte Schale, bisweilen sind nur höchstens zarte Anwachsstreifen sichtbar, dagegen hat der böhmische Bakulit, besonders die älteren Exemplare, deutliche Flankenrippen. Bei Baculites vertebralis . wie auch Baculites anceps ist in der Lobenlinie der I. Seitensattel am größten, der II. verhältnismäßig symmetrisch und aus gleichen Ele¬ menten wie der I. gebaut. Bei dem Launer Bakulit ist dagegen der Außensattel am größten, der I. Seitensattel immer kleiner als der Außensattel, der II. wiederum schwächer als dieser u. s. w. Selbst¬ redend ist auch die Zerschlitzung der Struktur jener des Baculi¬ tes vertebralis nur in großen Zügen ähnlich. Die unsymmetrische Stellung des Außenlobus ist keineswegs nur auf diesen Bakuliten beschränkt, denn man begegnet ihr hie 348 und da sogar bei Baculites anceps. Dasselbe gilt auch für die un¬ regelmäßigen Abstände der Kammerscheidewände. In diesem Ver¬ halten prägen sich zwischen beiden Bakuliten so prinzipielle Unter¬ schiede aus, daß von einer Identifizierung beider keine Rede sein kann. Ich trenne daher den Launer Bakuliten vom Baculites verte¬ bralis Lam., als eine selbständige Art ab unter dem Namen Baculites Bohemiens. Es hat dies schon Schlüter1) bei der Besprechung seines Bacu¬ lites cf. Bohemiens teilweise getan, ohne es jedoch eingehender zu begründen. Auch den von Kossmat als Baculites aff. Bohemiens beschrie¬ benen Bakuliten bin ich geneigt, als eine besondere Spezies Baculites Iiossmati aufzufassen und zwar aus dem Grunde, weil es in der Lobenlinie genug wichtige Anhaltspunkte dafür gibt. Baculites Bohemicus hat wie erwähnt vom Außensattel an bis zum II. Seitensattel alle Sattel nach der Größe geordnet, was bei Baculites Kossmati nicht der Fall ist, da bei ihm wie bei Baculites anceps schon der II. Seitensattel den ersten an Höhe übertrifft. Durch die Beschaffenheit der Schale nähert er sich entschieden dem Baculites bohemicus. Es soll zunächst hervorgehoben werden, welche Rolle er in der Systematik spielt. Ich kann nicht entscheiden, ob die eigentlichen Bakuliten von den Bochianiten abstammen oder von anderen Lytoceratiden hergeleitet werden müssen, deshalb will ich unmittelbar zu den eigentlichen Bakuliten übergehen. Albieno-cenomane Bakuli¬ ten wie z. B. Baculites Gaudini sind im Querschnitt breit elliptisch, haben eine mit Streifchen bedeckte Schalenoberfläche, welche Streifen über die Flanken nach Abwärts laufend immer schwächer werden und schließlich an der Antisiphonalseite gänzlich verkümmern. Ein charakteristisches Merkmal der Lobenlinie ist es, daß von dem am stärksten ausgebildeten Außenlobus an die folgenden immer schwä¬ eher werden. Der Außenlobus ist sehr schmal und der II. Seiten- lobus ist unregelmäßig gebaut und gegen die Siphonalseite stark geneigt. Man kann diese Formen als eine seitliche Abzweigung von l) Schlüter CI.: Cephalopoclen der oberen deutschen Kreide, Paläontographica Band 24. S. (20) 140. 349 Baculites baculoides auffassen, die den II. Seitenlob us stark ent¬ wickelt haben. Bei manchen Exemplaren Baculites baculoides laufen die Rippen auch über die Antisiphonalseite, wo sie jedoch nicht nach aufwärts umgebogen sind. Der turone Baculites bohemicus besitzt in seinen jungen Sta¬ dien denselben Querschnitt wie die cenomanen Bakuliten; mit dem Alter wird er immer schmäler. Auch die äußere Schalenfläche ist in der Jugend anders beschaffen als später. Junge Exemplare be¬ sitzen die Ornamentik des Typus von Baculites Gaudini , die Rippchen laufen an den Flanken schief abwärts und verschwinden an der Antisiphonalseite. Später ändert sich der Charakter des Schalen¬ reliefs: die Streifen schwinden bereits an der Siphonalseite, an den Flanken schwellen sie stärker an, dann passieren sie, an Stärke abnehmend, die Antisiphonalseite, wo sie deutlich in einen Bogen nach aufwärts abbiegen. Die Lobenlinie zeigt bei jungen Exempla¬ ren ebenfalls eine sukzessive Anordnung der Sättel vom größten zum kleinsten. An den älteren kann man schon hie und da den interessanten Fall beobachten, daß der I. Seitenlobus, was die Höhe, zuweilen auch die Breite anbelangt, dem Außenlobus gleichzukom¬ men pflegt. Der noch jüngere Baculites Kossmati besitzt eine glatte Oberfläche, aber seinem Lobenbau nach steht er zwischen den be¬ sprochenen Bakuliten und der jüngeren Gruppe, welche den Gipfel ihrer Entwicklung im oberen S e n o n erreicht. Die ihr angehörenden Bakuliten besitzen einen noch schmäleren Querschnitt. In der Jugend ist er bisweilen breiter und fast ellip¬ tisch, bald wird er eiförmig bis zum beinahe herzförmigen. Es tritt immer deutlicher die Tendenz zur Bildung von scharfen Kanten auf, und die anfangs ärmliche Skulptur bildet vielgestaltige Rippen und Knoten, welche in ihrem Verlauf auf der Siphonalseite deutlich hinaufbiegen. Die Lobenlinie weist einen Umschwung in der Rich¬ tung auf, daß unter den Sätteln der I. Seitensattel seiner Größe und der Vollkommenheit der. Ausbildung nach den ersten Platz einnimmt. Der Außenlobus breitet sich außerordentlich aus und der II. Seitensattel nimmt auch eine mehr symmetrische Gestalt an und (B. vertebralis) ist gegen die Siphonalseite nicht mehr so deut¬ lich geneigt. Diese jüngsten Bakuliten übertreffen die älteren weit an Formen- und Individuenreichtum. Es bestehen mithin genügende Gründe, um beide besprochenen Gruppen als Untergattungen an¬ zusehen. 350 Subgenus I. Lechites Now. Charakteristik. Querschnitt: Breitelliptisch. Schalenskulptur: Schwache Rippchen laufen über die Siphonalseite, dann über die Flanken schief nach abwärts und verschwinden allmählich (Baculites Gaudini), oder sie vereinigen sich auf der Antisiphonalseite ohne sich hier hinaufzu¬ biegen ( Baculites baculoides ), oder es tritt dieses Merkmal schwach angedeutet erst im späteren Alter hervor (Baculites bohemicus). Lobenlinie : Am stärksten ist der Außensattel, die folgenden gra- datim immer schwächer. Arten : 1. Baculites Gaudini Pictet et Campi che. Matériaux pour la Paléontologie Suisse, III. Partie II. (Genève 1860). S. 112. T. LV. 5-11. 2. Baculites baculoides Manteli. Manteli: Geology of Sussex. S. 123. T. XXII. 6. 7. 3. Baculites Bohemicus Fritsch & Schlönbach sp. em. Now. 4. Baculites cf. Bohemicus Fr. & Schl. (Schlüter). Schlüter CL: Cephalopoden d. ober. deut. Kreide. S. (20) 140. T. XXXIX. 1 — 5. 5. Baculites Kossmati n. sp. m. ' Subgenus II. Baculites s. str. Charakteristik. Querschnitt: Schmal-elliptisch, ei -bis herzförmig mit Verschmä¬ lerung der Siphonalseite. Schalenskulptur: Glatte bis stark gerippte Formen, die Anwachsstreifen bilden an der Antisiphonalseite einen nach aufwärts konvexen Bogen. Lobenlinie: Am stärksten ist der I. Seitenlobus entwickelt. Arten : 1. Baculites anceps Lamarck sp. einend, m. 2. Baculites incurvatus Dujard. Dujardin F..: Mémoire suries couches du Sal en Touraine (Mém. de la Société géolog. de France T. IL). S. 232. T. XVII. 3. 3. Baculites carinatus Binkh. Binkhorst J. T.: Monographie des Gastéropodes et des Céphalopodes de la Craie du Limbourg S. 43. T. Vd. 2 a— d. 4. Baculites vertebralis Lam. Lamarck: Syst, des anim. S. 103. 5. Baculites Fuchsi Redtenb. Redtenbacher A.: Cephalopo- Bulletin de l’Acad. des Sciences de Cracovie. 1908. J. Nowak. pi. xiv ; DRUKARNIA UNIWERSYTETU JAGIELLONSKIEGO W KRAKOWIE. Bulletin de l’Acad. des Sciences de Cracovie. 1908. DRUKARNIA l UNIWERSYTETU JAQIELL0NSKIE60 W KRAKOWIE. 351 denfauna d. Gosauschichten. (Ab hand!, d. S. 134. Taf. XXX. 15. 5. Baculites vagina Forbes. Forbes: II. Ser., Bd. VIL S. 114. T. X. 4. geol. R.— A., Bd. V.). Trans. Geol. So c., Amerikanische Bakuliten wurden in dieser Systematik nicht berücksichtigt. Die betreffende Literatur war mir leider in be¬ schränktem Maße zugänglich und die Parallelisierung der einzelnen Horizonte der amerikanischen Kreide mit denen der europäischen ist im einzelnen vielleicht noch nicht so weit fortgeschritten, um darauf detaillierte systematische Studien stützen zu können. Im großen aber dürfte, wie mir scheint, die Entwicklung amerikani¬ scher Bakuliten mit den phylogenetischen Momenten unserer Syste¬ matik gut stimmen. Z. B. hat Baculites compressus Say nach Amos P. Brown im geraden Teile der Schale anfangs einen kreisförmi¬ gen, später einen eiförmigen und bei ausgewachsenen Exemplaren einen beinahe dreiseitigen Querschnitt. In der Lobenlinie ist der I. Seitensattel am stärksten, man könnte also diesen Bakuliten der Untergattung Baculites s. str. einreihen. Über die Abstammung der Bakuliten gibt uns diese Spezies Aufschluß insoferne, als die Zahl der Loben schon im II. Septum angelegt ist; es dürften also Ba¬ kuliten auf keinen Fall von den Bochianiten abstammen, welche beständig um ein Paar Loben weniger zählen. (Siehe Tabelle Seite 352). Es sei mir vergönnt, an dieser Stelle dem Galiziscben Landes¬ ausschuß, den Herren Proff. J. Niedzwiedzki, M. Lomnicki, F. Frech und insbesondere Herrn Prof. R. Zuber meinen besten Dank aus- zu sprechen Aus dem geologisch-paläontologischen Institut der Universität Lemberg. Erklärung der Tafel. Fig. 1. Baculites anceps var. Leopoliensis. Verkleinert 1‘8X sichtbare dache, kurze Rippen. Unteres Ende glatt mit sichtbaren feinen Anwachsstreifen (U. L.) Lipniki. Fig. 2. Baculites anceps var. Leopol. Sehr deutliche Rippen, dichter aber flacher als beim vorigen (P. L.) Porszna. Fig. 3. Baculites anceps var. Leopol. Sehr schwache Rippen hoch an der Wohnkammer (D.) Porszna. Fig. 4. Baculites anceps var. Leopol. Ganz glatt. (U. L.) Lipniki. 352 Chronologische* Übersicht der Bakuliten. Stockwerk Stufe 3 Zone J) Subgenus Lechites Subgenus Baculites s. str. B. Gaudini B. Baculoides B. Bohemiens B. Kossmati B. incurvatus B. brevicosta B. anceps B. vertebralis B. vagina fl o fl ite une structure alvéolaire, tandis que le noyau présente une structure typique. L’organisme mère a une structure semblable. Les organismes se séparent; l’organisme fille passe à l’état de repos et l’organisme mère se transforme en une cellule courte et arrondie (fig. 22, 23, 24, 25). Pendant la transformation de Bacillopsis stylopygae en cellule allongée, son corps cellulaire de structure alvéolaire s’allonge et grossit. La quantité de plasme homogène grandit dans la région du noyau, et une certaine quantité de celui-ci se sépare et passe à l’extrémité de la cellule (fig. 16. 26, 27). Au commencement du processus, le noyau s’élargit et présente les parties du noyau typi¬ que. Dans la suite, la membrane nucléaire disparaît, la quantité de 364 substance chromatique diminue de plus en plus et il n’en reste que quelques grains. C’est alors que le plasme qui se trouve non loin du noyau se colore fortement (fig. 28). Ensuite apparaissent dans la cellule deux fonds clairs qui s’entourent de membrane et sur les¬ quels s’amassent des grains et des épaississements chromatiques. Nous obtenons enfin deux noyaux typiques (fig. 29). La formation du troisième noyau peut être attribuée probablement au processus décrit plus haut (fig. 30). La transformation de Bacillopsis stylopygae en prolongements fi¬ liformes commence par l’apparition de vacuoles claires dans le corps de la cellule. Tout près de leurs parois se trouvent des corpuscules brillants qui se fondent ensuite en des corps plus grands dont le nombre correspond à celui des vacuoles claires (fig. 6, 7, 8, 9, 10, 11). Le noyau s’étend pour se diviser ensuite, en long ou en large, en deux parties (fig 31, 32, 33, 34). Lorsque à l’extrémité du corps cellulaire apparaît un appendice de forme irrégulière, le noyau pré¬ sente des granulations serrées et irrégulières sur un fond clair qui disparaît ensuite. En même temps les „ corps“ se rompent en pe¬ tits „corpuscules“ qui disparaissent peu à peu. Les vacuoles clai¬ res grandissent et, exerçant une pression sur les parois de la cellule, elles provoquent leur allongement en plaques minces. La configura¬ tion du plasme par rapport au noyau et aux vacuoles est repré¬ sentée sur les figures 36, 37, 38, 39, 41 Dans la suite du phéno¬ mène, l’appendice en question s’allonge de plus en plus et se re¬ courbe. Les appendices paraissent d’abord au nombre d’un ou de deux, ensuite il y en a davantage (fig. 36, 38, 39, 40. Phot. 3, 4). Quand l’appendice atteint une certaine grandeur (à peu près 5 7 y) la substance nucléaire se répand en poussière fine. Cette poussière passe, par les côtés, du centre de la cellule aux extrémi¬ tés du corps et sur les bases des appendices (fig. 40, 41). Les appendices s’embranchent, étant alimentés par le plasme cellulaire qui y coule. Lorsque le protoplasme tout entier y est passé, les vacuoles rompent le corps de la cellule de façon qu’elle disparaît sans aucune trace (fig. 42, 43, 44, 45). Avant la disparition du corps cellulaire, les appendices prennent déjà la forme de chapelet. La poussière chromatique qui passe dans les appendices de plus en plus loin, s’amasse dans les parties qui sont devenues plus grosses (fig. 42, 43). Dans la suite, les appen¬ dices deviennent plus égaux et, aux endroits qui correspondent aux 365 épaississements de tout à l’heure, apparaissent des tranches foncées de cytoplasme épaissi. Autour d’elles s’étalent des granulations chro¬ matiques irrégulières (fig. 44). Lorsque les prolongements filiformes se sont formés, nous ne voyons plus de corps cellulaires. Les pro¬ longements filiformes qui se suivent, l’un à côté de l’autre, s’entre- Fig. 5. Vue générale des prolongements filiformes. (Technique comme ci-dessus). lacent réciproquement de façon qu’il est impossible de distinguer les limites des individus particuliers (phot. 5) 1). Aux différents moments de sa vie, Bacillopsis stylopygae se pré¬ sente comme une cellule typique. Le cytoplasme de sa cellule est homogène ou alvéolaire. Cette différence n’est pas accentuée chez les individus vivants. En tout cas, on peut distinguer deux types de structure protoplasmique ; non seulement sur les préparations fixées à l’aide d’une même méthode, mais sur les mêmes prépara¬ tions et sur les mêmes cellules les structures cytoplasmiques, homo- x) Dans cette note, je n’ai pas l’intention de décrire le cycle évolutif de Ba¬ cillopsis stylopygae tout entier. J’espère que des observations que je me propose de communiquer prochainement contribueront à éclaircir ces phénomènes com¬ pliqués. 366 gène et alvéolaire, apparaissent exactement en même temps. Sur de telles préparations on peut observer une suite de transitions, à partir de la structure homogène jusqu’à la structure alvéolaire, avec des alvéoles tout à fait nets. La transformation du plasme cellulaire dans ce sens est ordinairement liée aux phénomènes de formation et de désagrégation qui ont lieu dans le noyau. Cette transformation a toujours lieu lorsque le caryoplasme entre en rapport intime avec le cytoplasme (bourgeonnement), de même que lorsque l’appareil nucléaire se reconstitue de la substance protoplasmique. Considérant que même à l’état de repos le noyau est entouré d’une certaine quantité de protoplasme homogène, on peut en conclure que 1 a structure morphologiquement homogène du protoplasme correspond à des états physiologiques où les échanges qui ont lieu dans la vie cellulaire entre le caryoplasme et le cyto¬ plasme vont en augmentant. Le protoplasme de Bacillopsis stylopygae renferme diverses for¬ mations de nature cytoplasmique; celles qui méritent d’être nom¬ mées sont les „corpuscules“ et les „corps“ brillants. Ainsi que je l’ai dit, ces corps et corpuscules sont en relation génétique entre eux. Leur manière d’être, quand la cellule est à l’état de bourge¬ onnement et de prolongements filiformes, permet de supposer qu’ils constituent des produits nutritifs. Au point de vue physiologique on peut les comparer aux corps analogues des bactéries, des Sacha- romycètes, des Ascomycètes, des algues et des fougères, décrits par divers auteurs sous le nom de „corpuscules métachromatiques“ ou de „grains de volutine“. Passons à la description de l'organe cellulaire principal de Ba¬ cillopsis stylopygae , c’est-à-dire de son noyau. La preuve que la for¬ mation designée par ce nom correspond ici réellement à l’idée que nous nous faisons ordinairement du noyau, nous est fournie par sa manière d’être et les changements qui s’opèrent en elle aux diffé¬ rents moments de la vie cellulaire. A l’état de repos, le noyau de Bacillopsis stylopygae est entièrement homogène; ses diverses parties paraissent mélangées en désordre. Au début du bourgeonnement, une partie constitutive de l’appareil nucléaire passe dans le cyto¬ plasme. Ces parcelles entrent en rapport intime avec le cytoplasme. Le noyau présente alors une construction compliquée, celle du noyau typique; nous voyons la membrane nucléaire, un échafaudage achro¬ matique et un réseau de chromatine. (Ne considérant que l’aspect 367 morphologique de la chromatine, je l'appelle en même temps „sub¬ stance fortement colorable“). Une pareille structure du noyau appa¬ raît régulièrement à certains moments et se maintient longtemps. Ici nous avons probablement affaire à l'élimination de parties caryoplasmiques du noyau dans le cytoplasme. C'est surtout dans les processus du métabolisme cellulaire que ces parties ont un rôle à jouer ; par exemple chez Trichospherium Siebol ii (S c h a u d i n n) Adela ovata et Caryotropha mesnilü (S i e d 1 e c k i). Cependant dans l'appareil nucléaire de Bacïllopsis stylopygae les rapports de structure sont plus primitifs, car la partie végétative du noyau n'est pas différenciée en formation spéciale. Dans les phases suivantes du bourgeonnement, la chromatine est éliminée du noyau peu à peu, il ne reste plus que le fond achro¬ matique entouré de plasme chromatophile. A l'aide de réactions co¬ lorantes on ne peut y découvrir de chromatine sous l'aspect d'une granulation quelconque. Probablement ces parties de l'appareil nuc¬ léaire entrent en rapport direct avec le cytoplasme. Dans le noyau de l'organisme fille aucune de ses parties ne provient directement du noyau maternel. On ne peut constater à l'aide d'aucun colorant le passage, de la cellule mère à la cellule fille, d'une substance nucléaire morphologiquement définie. Les éléments du noyau maternel qui sont nécessaires au noyau de la cellule fille y arrivent secondairement en venant du cytoplasme. La substance achromatique se forme indépendamment de l’achromatine du noyau maternel. Le fond clair du noyau maternel reste intact pendant la durée entière du bourgeonnement, et lorsque les deux cellules doivent se séparer d'autres parties caryoplasmiques vien¬ nent s'agglomérer sur ce fond, formant un noyau entier. Pendant les changements qui ont lieu dans la cellule de Bacil¬ lopsis stylopygae dans le cours du bourgeonnement, les rapports ré¬ ciproques des diverses parties du cytoplasme et du caryoplasme s'accentuent. Les rapports qui existent entre les parties qui compo¬ sent la cellule s'expliquent facilement au point de vue de la théorie de R. H er twig. Comme la substance achromatique est contenue en même temps dans le caryoplasme et dans le cytoplasme, elle passe directement du cytoplasme, pendant la formation du noyau, dans l'organisme fille. Il est indispensable au mécanisme de multi¬ plication qu'une certaine quantité de „chromatine libre“ passe du noyau maternel dans la cellule fille. C'est pourquoi nous sommes 368 obligés de supposer que chez Bacillopsis Stylopygae la chromatine, la substance „nucléaire“ du noyau maternel, entre momentanément en union étroite avec le cytoplasme. Elle passe avec celui-ci dans la cellule fille fournissant la matière à la formation du nouveau noyau. Dans la cellule fille apparaît, avant tout, le fond achroma¬ tique. On ne peut pas considérer ce moment comme décisif dans la formation du noyau, car bien que le fond achromatique soit prêt, cependant la chromatine mélangée avec le cytoplasme s’amasse d’abord dans deux corps et ce n’est qu’ensuite qu’elle passe au fond achromatique. Il faut donc considérer l’amas de chromatine dans les corps en question comme le vrai commencement de la formation du noyau. Pendant l’état des prolongements filiformes, nous avons au dé¬ but quelque chose comme un élargissement du noyau et une diffé¬ renciation de ses parties constitutives. Ces faits jouent probablement un certain rôle dans le mélange des parties constitutives du noyau. Nous aurions pour résultat un noyau privé de toute structure et dont chaque partie constitutive serait l’équivalent du noyau entier. La division du noyau en deux masses arrive à son tour, de sorte que l’on pourrait dire qu’une division amitotique du noyau a lieu, sans sa désagrégation en poussière subtile, ce qui arrive immédiatement après. Cette poussière passe dans les prolon¬ gements filiformes. Sans doute dans ce cas nous avons affaire à la transformation de l’appareil nucléaire en chromi- d i u m. Autant que je sache, les organismes que l’on pourrait comparer directement à Bacillopsis stylopygae aux différents moments de sa vie, n’ont pas été décrits jusqu’ici. Avec cet objet en vue, bornons- nous à la considération de l’état de repos. Nous devons prendre alors en considération les organismes, décrits par Vejdov^sky et par Men cl comme bactéries, dans le Gfammarus et la blatte. „ Bacterium gammari “ de Vejdovsky et la forme la plus grande des „ bactéries symbiotiques “ de Mencl ressemblent à certains mo¬ ments à certaines phases de Bacillopsis stylopygae. Certaines images de la structure de Bacterium gammari rappellent sensiblement l’état de repos et quelques moments de l’état de bourgeonnement de Ba¬ cillopsis stylopygae. Les dimensions de ces deux formes sont aussi très proches. L’aspect général du corps des ces microorganismes est tout à fait semblable, de même que la configuration du cytoplasme 369 et des vacuoles. Quant aux „formes rondes“, elles rappellent cer¬ taines phases de bourgeonnement de Bacillopsis stylopygae , lorsque l’organisme mère et l’organisme fille se sont séparés. Passant à la comparaison des appareils nucléaires des deux microorganismes, je ferai remarquer que les images structurales de leur caryoplasme à l’état de repos sont tout à fait semblables. La différence qu’elles présentent consiste en ceci: je n’ai jamais remar¬ qué sur mes préparations de structure dans le noyau qui rappelle l’état de division mitotique. Surdes préparations colorées à l’héma- toxyline ferrique, j’ai obtenu quelquefois des images qui rappellent des pareils états. Mais une observation plus précise de ces prépa¬ rations et l'emploi d’autres méthodes de coloration m’ont expliqué la signification de ces images, en sorte qu’il n’y a pas lieu de par¬ ler de quelque mitose que ce soit. Quant à la manière dont Bacte¬ rium gammari se multiplie, il est douteux que les images présentées par le noyau, que Vejdovsky et Mencl considèrent comme ka- ryokinèse, constituent une preuve suffisante du commencement de di¬ vision cellulaire. Ces microorganismes n’ont pas été étudiés vivants ni à l’aide d’une méthode cytologique convenable. „Auf den Schnitt¬ serien durch den Körper des Garschiner Gammarus“ dit Vej dov- sky, „ist es nicht leicht, die letzgenannten Parasiten spezifisch zu bestimmen und es wäre daher sehr erwünscht, dieselben in fri¬ schem Zustande an Ort und Stelle zu untersuchen und zu bestimmen“. Je rappelle que la division mitotique du noyau de Bacterium gam- mari , d’après les observations de Vejdovsky et de Mencl, finit seulement sur le stade monaster. Vejdovsky explique ce fait de la façon suivante: „Es ist zwar möglich, daß die Bakterien zu ge¬ wisser Zeit, noch während des Aufenthaltes in der Hämolymphe sich durch diesen Teilungsakt zu ermehren vermögen. Aber weitere Stadien der Teilung sind nun nicht bekannt, und es ist nur so viel wahrscheinlich, daß diese ersten Spindelstadien eine lange Zeit im Zustande der Buhe verweilen“. Je ne désire nullement identifier Bacillopsis stylopygae avec Bac¬ terium gammari. D’après ce que nous savons jusqu’à présent sur la structure et le cycle évolutif de Bacterium gammari on ne peut affirmer que nous ayons affaire à une bactérie. M’appuyant sur la ressemblance entre Bacterium gammari et Bacillopsis stylopygae , je crois qu’il faut ranger Bacterium gammari dans les protophytes, peut-être dans le même groupe dans lequel il faudrait placer Ba- 370 cillopsis stylopygae. La forme décrite par Vejdovsky et Men cl ne peut être considérée que comme une phase évolutive de cet or¬ ganisme qui d’après Men cl a un cycle évolutif très compliqué. Je crois qu’il faut adopter cette manière de voir en ce qui concerne la place de Bacterium gammari dans la systématique et quant à la forme la plus grande des „bactéries symbiotiques“ de Men cl. Ce microorganisme est plus petit que Bacillopsis stylopygae , mais, quant à la forme générale du corps et à la configuration du cytoplasme et des vacuoles, il le rappelle exactement. A l’état de repos, la structure des noyaux est aussi fort analogue. Quant à la division du caryoplasme, que Men cl décrit comme diaster, il semble dou¬ teux qu’on puisse la considérer comme un état préparatoire à la division de toute la cellule, car la séparation des organismes n’a pas été observée directement. Les phases de transition manquent aussi entièrement. Il est imposible de classer Bacillopsis stylopygae parmi les Bac¬ téries^ bien que, à première vue, cette opinion paraisse légitime eu égard aux états de repos qui apparaissent le plus souvent. Si l’on considère la transformation de Bacillopsis stylopygae en prolonge¬ ments filiformes et embranchés réunis en réseau, à la fin du pro¬ cessus, on arrive à la conclusion qu’on ne peut le ranger parmi les Champignons. Nous avons ici affaire à un organisme très pri¬ mitif dont la place dans la systématique ne pourra être élucidée avant que son cycle de développement ne soit entièrement connu. Au cours des recherches dont je viens de donner les résultats j’ai profité des ressources du Laboratoire de Bactériologie de l’In¬ stitut Vétérinaire de l’Université de Cracovie. Qu’il me soit permis de présenter ici mes remerciements à M. le prof. Nowak, directeur de cet établissement. Explication des tables Toutes les tables représentent des individus de Bacillopsis stylopygae; 1 — 11 des individus vivants ; les autres tables des individus fixés et colorés. Les con¬ tours des dessins ont été exécutés au microscope de Zeiss muni d’un objectif apochromatique à immersion homogène (aperture l'30, distance focale 2’00) et d’un oculaire 12, au moyen d’une chambre claire. Les photographies ont été exécutées par M. le prof. Nowak à l’aide d’un grand appareil photographique de Zeiss. Tous les dessins sont grossis de 1500 diamètres de même que les photographies, à l’exception de la photogr. 8, dont le grossissement est de 1000 diamètres. Bulletin de VAcad. des Sciences de Cracovie. 1908. PI XVII L B. Petschcnko. 371 Table XVIII. 1 — 2. État de repos. 3 — 5. État de bourgeonnement. 5 — 11. État des prolongements filiformes. 12 — 13. État de repos. (Sublimé alcool absolu (2:1); éosine bleu de méthy¬ lène d’après Giemsa). 14 — 15, 17 — 21. État de bourgeonnement. (14—21 fixés et colorés comme précédemment; 22 — 25 fixés aux vapeurs osmiques. ensuite le sublimé; colorés nomme précédemment). 16, 26—30. État de cellule allongée. (Technique comme dans les préparations 22—25). 31 -‘-44. État de prolongements filiformes. (Sublimé -j- sol. à 2°/0 d’acide osmi- que ; la coloration comme ci-dessus). 45. Une partie des prolongements filiformes. (Technique comme 31—44). 46. État de repos. (Alcool -J- éther ; fuchsine carbolique). Bibliographie. 1. Duel aux. Microbiologie. 1900. 2. Goldschmidt. Die Chromidien der Protozoen. Arch. f. Protkund. 5. 1904. 3. Guillermond. La Morphologie et la Cytologie des levures. Bull. Inst. Pasteur. 3. 1905. 4. Guillermond. La Cytologie des bactéries. Bull. Inst. Pasteur. 5. 1907. 5. R. Her twig. Die Protozoen und die Zelltheorie. Arch. f. Protkund. 1. 1902. 6. Em. Mencl. Dalsi pozorowanf . . . . symbiotickijch bakterif. Yestn. Kral. Cëskë. Spolëcn. nauk v Praze. 1904. 7. Em. Mencl. Nachträge zu.... von Bacterium gammari Vejd. Arch. f. Protkund. 8. 1907. 8. Mesnil. Chromidies et questions connexes. Bull. Pasteur. 3. 1905. 9. Schaudinn. Untersuchungen über... von Trichospherium Sieboldi. Schn. Abhandl. d. Preuss. Akademie der Wiss., 1899. 10. Schaudinn. Beiträge zur Kenntnis.... Organismen. Arch. f. Protkund. 1. 1902. 11. Siedl eck i. O znaezeniu karyosomu. Rozpr. Wydz. Mat. -Przyr. Akad. Umiej. Krakow, 1904. Bullet. Int. de l’Acad. d. Sc. de .Cracovie 1904. 12. Vejdovsky. Bemerkungen über den Bau.... der Bakterien. Zentralbl. f. Bakter. Parasit, u. Infekt. Abt. II. 6. 1900. 13. Vejdovsky. Ueber den Kern der Bakterien.... Teilung. Zentralbl. f. Bakter. Parasit u. Infekt. Abt. II. 11. 1904. Nakiadem Akadernii Umiejetnosci. Pod redakcya Sekretarza Wydziafu matem.-przyrod. Wîadysîawa Natansona. Krakow, 1908 — Drukarnia Umwersyteto Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskieco. 7 Maja 1908. I I BULLETIN INTERNATIONAL É)E L’AGADÉMIE des sciences de cracovie ■ CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. DERNIERS MÉMOIRES PARUS. \ r (Les titres des Mémoires sont donnés en abrégé) A). Mathématiques; Astronomie; Physique; Chimie; Minéralogie; Géologie etc. S. /Zaremba. L’équation biharmonique etc . ! . A. Rplland. Gaïac et oxyhémoglobine . L. Grabowski. Mesures au moy. de micromètres d’occultation' L. Natanson. Théorie d. I. dispersion et de l’extinction etc. . H. Merczyng. Mouvement d. liquides à grande vitesse etc. A. Bolland. Réaction de l’aloïne axec l’oxyTiémoglobine . . K. Kling. L’aldéhyde para-tolylacétique etc. ...... M. Sadzewicz. Fatigue photo-électrique d. métaux .... K. Wôjcik. Blocs exotiques d^ns le flysch etc . T. Kozniewski, L. Marchlewski. Etudes sur la chlorophylle J. Merunowiez, J. ^iâleski. Les Hémines ....... J. Zaleski. Méthode d. combustions élém. etc . . . W. Dziewulski. Perturbations séc. d. petites planètes . L. Brunet, St. Toîîoczko. Vitesse d. dissolution d. solides, II. L. Bruner, J. DIuska. Bromuràtion du toluène- . . . . . L. Brimer. Conductibilité él. du Br et J en ^olütion etc. W. Lozinski. Cavités lacustres^pleistocènes etc. . . . . . Z. Thullie. Diamagnétisme. Théorie des électrons .... St. Dabrowski. Matière colorante des urines etc . À. Korn. Solution gé|L d. problème biharmonique .... St. Niementowski. Acide anthränil. et éther benz. etc. . . M. P. Rudzki. La gravité à Cracovie, S. Francisco etc. . . J. Morozewicz. Composition de la néphéline ... . . . L. Zîobicki. Radium et solutions colloïdales . ... . . C. Zakrzewski. Analyseur elliptique à^.pénombre .... J. Lewinski. Dépôts jurassiques, chaîne de Sulejow . . . L. Marchlewski, J. Robel. Chlorophylles . K. Zoraxwski. Equations aux dériv. part, de 1 Ordre . . . W. Sierpinski. Développement d^ l’expression {a . . . M. Smoluchovyski. Théorie cinét. de l’opalescence des gaz etc. H. Merczyng. Stegmani Inst. math, libri II . M. P. Rudzki. Remarque etc. . . . . x . Mars 1907 1907 . . Avril 1907 . . Avr^l 1907 . . Mai 1907 . 1 . Mai 1907 . . Mai 1907 1907 . . Mai 1907 . Juin L907 1907 1907 . . Juill. 1907 . . Juill. 1907 . . Juill. 1907 . . Juill. 1907 . Juill. 1907 . . Juin. 19oV . . Oct. 1907 1907 • • 0clt 1907 . .-Oct. 1907 . ). Oct. 1907 1907 1907 . . Nov. 1907 1907 . . Déc. 1907 1907 . Déc. 1907 . . Déc. 1907 1907 '-P m; S. Zaremba. Intégration de l’équation biharmonique . . . . . Janv. J. Bielecki. Mesitylen -Trialdehyd . Janv. Z. ÎMotylewski. Dihydroqxychinoxalin . . Janv. J. Lewinski. La chaîne de Przedborz '\J L. Marclllewski, St. Piasecki. Preparing phylloporphyrine Lad. Natanson. Elliptic polarization of light (magd. field) Janv. Mars Mars 1908 1908 1908 1908 19 b 8 lbos f m B). Sciences biologiques. E. Jentys. Nature chih^. et structure ^e l’amidon . Mars H. Zapaïowicz. Revue de la Flore d. 1. Galicid IX ..... Avril St. Saski. Microbes anaérob. d. 1. tissus normaux ...... Avril G. Goldfinger. Sacs lymph, d. 1. membres post. d. 1. Grenouille . Avril E. PiaSecki. Loüs du travail musculaire volontaire . Avril M. Konopacki. Respiration des lombrics . Mai M. Siedlecki. Structure et cycle évolutif d. Caryotropha Mesn. . . Mai E. Rosenhauch.. Développement embryonn. d. 1. cellule mucîpare Z. Wôycicki. Noyaux d. 1. cellules d. appendices d. suspenseur etc. Z. Wôycicki. Sac embryonnaire de^la capucine . . Juin W. Kulczynski. Fragmenta arachnologica, Y . . . . . . . . Juin A. Karpinski, Br.^Niklewski. Nitrification d. 1. cultures impures Juin Juin Juin H. Zapaïowicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galici^, X •0 Juin S. Krzemieniewski. Etudes sur l’Azotobacter chroococc; Beij . . Juill. St. Welecki. Action phys. de la glande surrén. et de ^adrénaline Juill. ]M[. Kowaléwski. Etudes helminthologiques, X . Juill. M. Raciborski. Croissance des cellules à pas . . . \ . Oct. H. Zapalowjicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galicie, XI . Déc. M. Räciborski. Hemmung d. Beweg, wachst, b. Basidiobolus VI. Kulczynski. Fragmenta arachnologica VI. • • • • • V A. W. J akubski. Stützgewebe d. Nervensystems etc. A. Bocbenek. Zentr. Endig, d. Nervus Opticus . K. Kostanecki. Mitotische Kernteilung öhnp Zellteilung J. Browinski. Proteinsäuren im Bluté K. Stolyhwo. ^Le cr^ne de Nowosiolka etc J. Browinski, S. Dabrowski. Dosage d.' 1. mat. color, des urines H. Zapaïowicz. Revue critique de la Flore de la Galicie. XII . . J. MIodowska. Histogenèse der Skelqtt-Muskeln . . Cil. Klecki, Â. Wrzosek. Passage de microbes dans les urines . E. Krzys^talowicz, M. Siedlecki. Etude exp. de la syphilis . . 1907 1907 1907 1007 1907 1907 1907 .1907 1907 1907 1907 1007 1907 1907 1907 1907 1907 1907 Janv. 1908 Janv. 1^08 1908 1908 1908 Janv. Janv. Févr. Févt. Févr. Mars Mars Mars Mars Mars 19,08 1908 1908 / 1908 1908 1908 1908 Les livraisons du Bulletin Int. se vendent séparément. Adresser les demande^ à la Librairie »Spölka Wydawnicza Polska«, ^ynek gL, Cracovie (Autriche). V/, / V ' • / 7- :\ . „ A /LvV N° 5. MAI. 1908. ) V' /T BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DEJ2RACÖVIE. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. ' ï ANZEIGER ÎN DER AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN ï-:ïjr I IN KRAKAU. MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE KLASSE $ CRACOVIE IMJPR I M ERIE DE L’UNIVERSITÉ 1908. ‘J? ’'V <1^:7 m ■ L’ACADÉMIE DES SCIENCES ' DE CRACOYIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I. 1 ( ' ' V . -- ■ ; ~ v PROTECTEUR DE L’ACADÉMIE: S. A. I. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE. VICE-PROTECTEUR : Vacat. I x: PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI. SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI. ", ' ; S ; - . X j EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADÉMIE: (§ 2). L’Académie est placée soûsA’ auguste patronage de Sa Majesté Im¬ périale Royalq Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par S. M. l’Empereur. (§ 4). L’Académie est divisée en trois classes:* a) Classe de Philologie, b) Classe d’Histoire et de Philosophie, c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles. (§ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise. I Depuis 1885 , V Académie publie, en deux séries , le ,, Bulletin International a qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con¬ sacrée aux travaux des Classes de Philologie , d’Histoire et de Philosophie. La se¬ conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Na¬ turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés, rédigés en français, en anglais, en cillemand ou en latin, des ' travaux- présentés à l’Académie. , Publié par l’Académie sous la diréction de M. Ladislas Natanson, Secrétaire de la Classe des Sciences -Mathématiques et Naturelles. Ö: 1 j.'ÇV V , i WêËÈ0ÊS^ \ SS SSlS Nakladem Akademii Umiejçtnosci. Krakow, 1908. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellorïskiego pod zarz^dem Jôzefa Filipowskiego. A>; BULLETIN INTERNATIONAL DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE. CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES. N° 5. Mai 1908. Sommaire: 26. SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L’ACADÉMIE du 16 Mai 1908. 27. K. OLSZEWSKI. Die Verflüssigung der Gase; eine historische Skizze. 28. K. JABLCZYNSKI. Zur Kenntnis der Katalyse in heterogenen Systemen. Zersetzung des Chromchlorürs am Platinblech. 29. M. DZIURZYNSKI. Ueber die Umlagerung des Diphenylhydrazophenyls unter der Einwirkung des Chlorwasserstoffes in BeDzollösung. 30. J. LEWINSKI. Les dépôts jurassiques près la station Chçciny et leur faune. 31. H. KRZEMIENIEWSKA. Zur Ernährung des Azotobakters. 32. H. ZAPALOWICZ. Revue critique de la Flore de la Galicie. XIII Partie. 33. H. HOYER. Untersuchungen über das Lymphgefäßsystem der Froschlar¬ ven. II Teil. 34. E. RGSENHAUCH. Ueber die Entstehung der Flora im physiologischen Bindehautsack der Neugeborenen. 35. K. OLSZEWSKI. Nachtrag. 26. SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L’ACADÉMIE DU 16 MAI 1908. Au nom de son Altesse Impériale et Royale, l’Archiduc François Ferdinand d’Este, auguste protecteur de l’Académie, la séance fut ouverte par S. E. M. le comte Stanislas Tarnowski, Président de l’Académié. M. Boleslas Ulanovvski, Secrétaire général, rendit compte des travaux de l’Académie pendant l’année écoulée et annonça que, dans la séance administrative du 15 mai. furent élus: I. Dans la Classe de Philologie: a) Membres titulaires: S. E. Mgr. Joseph Bilczewski, archevêque de Léopol. M. Léonard Lepszy, conseiller des mines et directeur du contrôle des monnaies à Cracovie. M. Jean Rozwadowski, professeur à l’Université Jagello nienne. M. Stanislas Tomkowicz, conservateur des beaux-arts. Bulletin III 1 374 IL Dans la Classe d’Histoire et de Philosophie: a) Membre titulaire étranger: M. Louis Pastor, Directeur de l’Institut historique autrichien à Rome et professeur à l’Université d’Innsbruck. b) Membres correspondants: M. François-Xavier Fierich, professeur à l’Université Ja- gellonienne. Mgr. Ladislas Chotkowski, professeur à l’Université Ja- gellonienne. III. Dans la Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles: a) Membre correspondant: M. Marie Smoluchowski, professeur à l’Université de Léopol. Ensuite M. Bronislas Dembirïski donna lecture de son mé¬ moire sur: Szujski et sa synthèse historique. Enfin M. le Secrétaire général proclama les noms des lauréats de cette année: Le prix Probus Barczewski de 2250 couronnes accordé au meil¬ leur ouvrage historique est décerné à M. Stanislas Smolka pour son livre: La politique de Lubecki avant V insurrection de Novembre (Deux volumes in 8-o). Le même prix Probus Barczewski de 2250 couronnes destiné à récompenser la peinture est attribué à Mlle Olga Boznariska pour tous ses tableaux et en particulier pour ceux qu’elle a exposés l’année dernière. La veille, c’est-à-dire le 15 mai, s’était tenue la séance plénière semestrielle administrative de l’Académie. 375 Séance du lundi 4 IVIai 1908. Présidence DK M. K. OLSZEWSKI. 27. Skroplenie gazôw ; szkic historyczny. — Die Verflüssi¬ gung der Gase ; eine historische Skizze . Mémoire de M. K. OLSZEWSKI m. t. (Planches XIX, XX et XXI). Stand der Forschung auf dem Gebiete der Verflüssigung der Gase Tor dem Jahre 1883. Die Arbeiten über die Verflüssigung der Gase wurden schon zu Anfang des XIX. Jahrhunderts mehrmals unternommen und, wenn auch einige von denselben höchstwahrscheinlich zu positiven Resul¬ taten führten, so haben sie dennoch keine Aufmerksamkeit der da¬ maligen Gelehrten auf sich gezogen und sind ohne Einfluß auf weitere Forschungen auf diesem Gebiete geblieben. Systematische Untersuchungen über die Verflüssigung der Gase wurden erst von M. Faraday im Jahre 1823 begonnen, der sich einer ebenso ein¬ fachen wie auch erfolgreichen, auf der Entwicklung der unter¬ suchten Gase in einer zugeschmolzenen, knieförmigen Glasröhre be¬ ruhenden Methode bediente. Durch Abkühlung der auf diese Weise komprimierten Gase mittels einer Kältemischung gelang es ihm, folgende Gase in den flüssigen Zustand überzuführen: Chlor, schwef¬ lige Säure (S02), Schwefelwasserstoff, Kohlensäure (C02), Cyan, Ammoniak, unterchlorige Säure (C102). Stickoxydul (N20) und Chlor¬ wasserstoff (dieser war schon früher von Davy verflüssigt worden). Die zweite Serie seiner Untersuchungen wurde von Faraday im Jahre 1845 ausgeführt1); er bediente sich dabei der festen Kohlensäure als Kältemittels, welche mittels der von Thilorier in Paris (1834) wie auch von Adams in London konstruierten Apparate in größerer Menge erhalten werden konnte. Mit einer Mischung der festen Kohlensäure mit Äther (Thiloriers Mischung) erhielt er unter dem Rezipienten einer Luftpumpe niedrige Tempe¬ raturen bis — 110°. Indem er die untersuchten Gase mittels einer Druckpumpe bis zum Druck von 50 Atm. komprimierte und die- x) Annalen d. Phys. und Chem., Ergänzungsband II. 193. 1848. 1* 376 selben mittels der Thilorier’schen Mischung bis — 110° abkühlte, gelang es ihm, weitere sechs Gase in den flüssigen und sieben Gase auch in den festen Zustand überzuführen. Von den damals bekann¬ ten Gasen zeigten unter diesen Bedingungen folgende Gase keine Spur einer Verflüssigung oder Erstarrung: Wasserstoff, Sauerstoff, Stickstoff, Stickoxyd, Kohlenoxyd und Grubengas. Die Bemühungen anderer Forscher wie Natterers (1845), Berthelots (1850), Andrews’ (1861), einige von diesen Gasen durch Anwendung enorm hoher Drucke (500 bis 3600 Atm.) bei gleichzeitiger Abküh¬ lung zu verflüssigen, blieben ebenfalls erfolglos. Die Untersuchungen Faradays blieben lange Zeit unüber¬ troffen. Dieser ausgezeichnete Forscher erkannte auch ganz richtig den Grund seiner negativen Resultate bezüglich der erwähnten sechs Gase, indem er annahm, daß für jedes von diesen Gasen ein Cagniard la Tou r’s cher Zustan d existiert, charakterisiert durch eine gewisse Temperatur, oberhalb welcher das Gas „wahr¬ scheinlich durch keinen Anwuchs von Druck in eine Flüssigkeit verwandelt werden kann“. Aus den Untersuchungen Thiloriers vermochte Faraday diesen Cagniard la Tour’schen Zu¬ stand für Kohlensäure ziemlich genau zu bestimmen und gibt für denselben 73 Atm. Druck und 32° C an. Diese Zahlen stimmen sehr gut mit den kritischen Daten der Kohlensäure überein, welche Andrews in seiner klassischen, im J. 1869 publizierten Arbeit (über den kritischen Punkt der Kohlensäure) gefunden hat. Weitere Versuche, welche auf die Entwicklung der Forschung über die Verflüssigung der Gase großen Einfluß ausgeübt haben, wurden im J. 1877 und 1882 von L. Cailletet in Paris ausge¬ führt1). In seinen ersten Versuchen (1877) trachtete Cailletet die niedrige, zu der Verflüssigung der Sauerstoffs und des Kohlenoxyds nötige Temperatur durch Expansion der bis 300 Atm. komprimier¬ ten Gase in einem eigens dazu konstruierten Apparate zu erhalten; auf Anwendung eines äußeren Kältemittels wurde weniger Gewicht x) Die gleichzeitig- 1877 von R. Pictet in Genf ausgeführten Versuche über die Verflüssigung des Sauerstoffs und Wasserstoffs übertrafen, was die angewandten Kältemittel und hohen Drucke anbelangt, nicht die Versuche von Faraday, Berthelot und Andrews und, da sie außerdem mit unreinen Gasen (28) und nicht einwandsfreier Einrichtung des verwendeten Apparates angestellt wurden, führten sie zu irrigen Resultaten, welche durch spätere Versuche anderer For¬ scher nicht bestätigt wurden. 377 gelegt. Es wurden dabei insofern positive Resultate erhalten, als bei der plötzlichen Expansion der Gase ein Nebel sichtbar wurde, welcher von der „momentanen Verflüssigung“ derselben zeugte. Ähnliche Resultate wurden auch mit Luft, Stickstoff und Methan erhalten 1). Diese Versuche bewiesen unzweifelhaft die Möglichkeit der Verflüssigung der erwähnten Gase, sie erlaubten aber nicht, dieselben dauernd in den flüssigen Zustand zu versetzen und ihre kritischen Konstanten, Siede- und Erstarrungstemperaturen zu mes¬ sen. Die kritische Temperatur, welche Cail letet für Stickoxyd (zwischen -(-8° und — 11°) angibt, hat sich als irrig erwiesen (17). In der Sitzung der Pariser Akademie der Wissenschaften vom 31. Dezember 1877 hat sich Berthelot folgendermaßen über die Cai 1 1 e t et’s ch e n Versuche geäußert: „Daraus kann man so lange keine weiteren Schlüsse ziehen, bis es einem durch die Caille- tet’schen Versuche geleiteten Forscher gelingt, dauernde und längere Zeit im statischen Zustande zu beobachtende Flüssigkeiten zu erhalten, was bis jetzt noch niemandem gelungen ist. Die durch Herrn Cai Ile t et zum erstenmal sozusagen in dynamischem Zu¬ stande verflüssigten Gase bilden sich unter den Augen des Beobach¬ ters, um sogleich zu verdampfen“. Die von Berthelot vorausge¬ sagte Verflüssigung der sogenannten permanenten Gase im statischen Zustande erfolgte in Krakau im J. 1883. Bei den ersten Versuchen mit Wasserstoff erhielt Cailletet negative Resultate; in den folgenden, welche unter denselben Bedin¬ gungen ausgeführt wurden (Abkühlung bis — 29°, Expansion von 280 Atm.) bemerkte er einen äußerst feinen, sehr kurz andauerriden Nebel. Ich werde noch später auf diesen Gegenstand zurückkom¬ men und werde beweisen, daß eine Verflüssigung des Wasserstofts bei den Bedingungen des Caille te Aschen Versuches unmöglich war. Der leichte Nebel, welchen Cailletet bei der Expansion des Wasserstoffs bemerkte, konnte von geringer Verunreinigung mit Luft herrühren, da ganz reiner und luftfreier Wasserstoff nur bei Anwendung großer Vorsichtsmaßregeln erhalten werden kann. Im Jahre 1882 wiederholte Cailletet seine Versuche behufs Verflüssigung des Sauerstoffs bei Anwendung des flüssigen Äthylens als Kältemittels ( — 105°). Das Aufkochen des Sauerstoffs während 1.) C. R. 85. 1016. Ann. de Chim. et de Phys. 15. 132. C. R. 85. 1213. C. R. 85. 1270. 378 der Expansion trat diesmal noch viel deutlicher auf, aber auch die¬ ser Versuch führte nicht zu dauernder Verflüssigung dieses Ga¬ ses, und Cailletet beabsichtigte, für künftige Versuche ein schwie¬ riger verflüssigbares Gas (Grubengas) als Kältemittel zu benutzen. Wenn auch diese Versuche nicht zu der definitiven Verflüssigung der sogenannten permanenten Gase führten, so müssen sie jedoch seit Faradays letzten Arbeiten als die wichtigsten auf diesem Gebiete betrachtet werden. Das zuerst von Cailletet als Kältemittel ver¬ wendete flüssige Äthylen hat bei den folgenden, im J. 1883 in Krakau ausgeführten Versuchen die dauernde Verflüssigung der permanenten Gase ermöglicht. Verflüssigung cler Oase in Krakau. Im vorangehenden Abschnitte habe ich die Bedeutung der Fa- raday’schen und Cailletet’schen Versuche hervorgehoben. Bevor ich zu den Krakauer Untersuchungen übergehe, betrachte ich es als meine Pflicht, noch die Verdienste J. Natter ers kurz zu würdigen. Dieser Forscher beschäftigte sich mit der Verflüssigung und Erstarrung der Kohlensäure und des Stickoxyduls und es ge¬ lang ihm, mittels des flüssigen und festen Stickoxyduls die zu jener Zeit niedrigste Temperatur von — 115° zu erhalten. Seine Bemühungen, die sogenannten permanenten Gase durch Anwendung enorm hoher Drucke (3600 Atm.) zu verflüssigen, blieben zwar erfolglos, sein Kompressionsapparat aber, welchen er zur Darstellung größerer Mengen flüssiger und fester Kohlensäure konstruierte, wurde lange Jahre hindurch in den wissenschaftlichen Instituten allge¬ mein verwendet. Meine ersten praktischen Kenntnisse über die Verflüssigung der Gase verdanke ich einem alten Nattererschen Kompressions¬ apparate, welchen ich im Jahre 1869 im hiesigen, übrigens äußerst dürftig eingerichteten chemischen Universitätslaboratorium als che¬ mischer Stipendist der Anstalt vorgefunden habe. Nach einigen ver¬ geblichen Versuchen mit dem allerdings etwas defekten Apparate gelang es mir, die Kohlensäure in demselben zu verflüssigen, und seit dieser Zeit habe ich als mehrjähriger Assistent der Anstalt regelmäßig die flüssige und feste Kohlensäure für die Vorlesungen des Prof. Czyrniahski vorbereitet. Bei dieser Gelegenheit habe ich mich mit den wichtigsten Versuchen Faradays wie auch mit 379 der Erhaltung sehr niedriger Temperaturen (bis — 110°) vertraut gemacht. Als daher im J. 1883 S. v. Wröblewski die Lehrkan¬ zel der Physik an der hiesigen Universität übernommen und den Cailletet'schen Apparat aus Paris (wo er im Jahre 1882 die Cailletet’schen Versuche zu sehen Gelegenheit hatte) mitgebracht hatte, habe ich ihm gemeinschaftliche Untersuchungen behufs Ver¬ flüssigung des Sauerstoffs bei Anwendung des Caillete Aschen Apparates und des flüssigen im Vakuum siedenden Äthylens als Kältemittel vorgeschlagen (51) 1). Auf diese Weise war es möglich, daß die ziemlich schwierigen Versuche, welche im Februar 1883 angefangen wurden, schon nach wenigen Monaten (9. April 1883) zur dauernden Verflüssigung des Sauerstoffs führten, wodurch auch die Bestimmung seiner Dampfspannungen und der denselben ent¬ sprechenden Temperaturen ermöglicht wurde (1). Nach der Verflüssi¬ gung des Sauerstoffs folgte bald die Verflüssigung des Stickstoffs (2) und des Kohlenoxyds wie auch die Erstarrung des Alkohols und des Schwefelkohlenstoffs (3). Meine gemeinschaftlich mit Wröblewski ausgeführten Ver¬ suche wurden mit sehr bescheidenen Mitteln ausgeführt. Einer der wichtigsten Apparate, die bei diesen Versuchen verwendet wurden, war der N at t e r er’s c h e Kompressor, welcher zur Verflüssigung der als Kältemittel nötigen Kohlensäure und des Äthylens diente. Auch bei späteren Versuchen, welche von mir und von Wröblew¬ ski nach der Auflösung der Mitarbeiterschaft ausgeführt wurden, spielte der Natterer’sche Apparat eine wichtige Rolle, da der¬ selbe nicht nur zur Verflüssigung der als Kältemittel benutzten, sondern auch zum Komprimieren der untersuchten sogenannten per¬ manenten Gase stetige Verwendung fand. In meinem Laboratorium habe ich mich des Nattere Eschen Apparates bei meinen Arbei¬ ten bis zum Jahre 1900 bedient, in welcher Zeit derselbe durch einen Whitehead’schen Kompressor ersetzt wurde. Zum Aufsammeln des Äthylens diente ein Zinkblechgasometer von 1 m3 Inhalt. Zur Erhaltung des Vakuums wurde eine Bian- chi’sche Pumpe für Handbetrieb gebraucht. Der Apparat zur Darstellung größerer Mengen flüssigen Äthylens unter Atmosphären- 1) Die irrige Vorstellung sub (3) (Ann. Phys. Chem. 20, 248, sowie Ann. de Chim. et de Phys. 1, 118, 1884) ist ohne mein Wissen und Einverständnis ver¬ öffentlicht worden. 380 druck bei Anwendung fester Kohlensäure als Kältemittels wie auch der Apparat, welcher das flüssige Äthylen im Vakuum sieden zu lassen erlaubte, wurden von mir konstruiert und auch eigenhändig verfertigt (57) 1). Seit Oktober 1883, nach der Beschaffung der nötigen Apparate für das hiesige chemische Laboratorium, wurden weitere Versuche über die Verflüssigung der Gase von mir im chemischen und von W ro¬ bie wski in dem physikalischen Institute, unabhängig voneinander, weitergeführt. Ich bediente mich bei meinen Versuchen einer viel größeren Vakuumpumpe und eines N atter er’s chen Kompressors neuerer Konstruktion. Beide Apparate wurden für Motorbetrieb ein¬ gerichtet. Die Arbeiten, welche in den nächsten fünf Jahren von mir und von Wr ob le wski ausgeführt wurden, kann man aus der am Ende dieser Abhandlung chronologisch zusammengestellten Literatur ersehen. Sie behandelten vorwiegend dasselbe Thema und unter¬ schieden sich voneinander hauptsächlich dadurch, daß Wröblew- ski, wenigstens anfangs, mit kleineren Mengen der verflüssigten Gase experimentierte und bei der Bestimmung der niedrigen Tem¬ peraturen sich stets eines Thermoelementes (Kupfer, Argentan) be¬ diente, wobei die niedrigsten Temperaturen durch Extrapolation berechnet werden mußten. Der Apparat, dessen ich mich während der Versuche seit An¬ fang 1884 bediente, ist auf der beigefügten Fig. 1 (Tafel XIX) im Durchschnitt dargestellt. Zur Bestimmung tiefer Temperaturen bediente ich mich in mei¬ nen Versuchen mit wenigen Ausnahmen nur des Wasserstoffthermo- meters, welches sich für diese Zwecke ausgezeichnet bewährt hat, so daß meine vor 20 Jahren unter ziemlich schwierigen Bedingun¬ gen ausgeführten Bestimmungen der Siede- und Erstarrungstem¬ peraturen der permanenten Gase in neuester Zeit von mehreren Forschern bestätigt wurden, wobei die Unterschiede gewöhnlich 1° nicht übersteigen. In diesem Apparate wurden alle sogenannten 1) Meine Mitarbeiterschaft mit Wröblewski habe ich deshalb etwas ein¬ gehender geschildert, weil von mehreren Autoren in verschiedenen Lehrbüchern und Abhandlungen die Verflüssigung der Gase in Krakau in ganz falschem Lichte dargestellt worden ist. Ein solcher Versuch wurde auch in neuester Zeit gemacht, wodurch ich mich genötigt sah, diese falsche Vorstellung in der „Zeitschrift für komprimierte und flüssige Gase“ zu berichtigen (57). permanenten Gase mit Ausnahme des Wasserstoffs in Quantitäten von mehreren Kubikzentimetern verflüssigt und die kritischen, Siede- und Erstarrungstemperaturen derselben J) wie auch ihre Dichten bei den Siedetemperaturen bestimmt. Die wichtigsten Konstanten, welche in diesem Apparate erhalten wurden (13) (15) (16) (17) (24), befin¬ den sich in der am Ende dieser Abhandlung zusammengestellten Tabelle. Derselbe Apparat diente auch bei der Untersuchung des Absorptionsspektrums des flüssigen Sauerstoffs und der flüssigen Luft (23) sowie zur Verflüssigung des Ozons, wobei flüssiger Sauer¬ stoff als Kältemittel verwendet wurde (22). Die Siedetemperatur des Ozons wurde mittels eines Schwefelkohlenstoffthermometers bestimmt ( — 109°). Die heftige Explodierbarkeit des flüssigen Ozons erlaubte mir aber nicht, diese Bestimmung mit nötiger Genauigkeit auszu¬ führen. Ich habe versucht, mit diesem Apparat auch den Wasserstoff in den flüssigen Zustand Uberzuführen, wobei im Vakuum siedender Sauerstoff und auch flüssige Luft als Kältemittel verwendet wur¬ den (8) (11). Zu diesem Zwecke wurde in dem Apparate Taf. XIX anstatt des Wasserstoffthermometers c) eine entsprechend verlängerte Glasröhre des C a i 1 1 e t e t’s c h e n Apparates befestigt. Der bis — 198° abgekühlte und bis zu 190 Atm. komprimierte Wasserstoff wurde plötzlich expandiert, wobei sich ein dichter Nebel des verflüssigten Wasserstoffs zeigte. Ähnliche Versuche, aber in kleinerem Maßstabe, wurden gleichzeitig auch von Wröblewski ausgeführt, wobei er den auf 100 Atm. komprimierten und mit dem unter Atmo¬ sphärendrucke siedenden Sauerstoffe ( — 1 82°) 2) abgekühlten Wasser¬ stoff rasch expandierte. Es waren somit in jener Zeit von drei verschiedenen Forschern Untersuchungen über die Verflüssigung des Wasserstoffs ausge¬ führt: von Cailletet 1877, von Wröblewski und von mir im J. 1884. Alle drei Forscher haben unter verschiedenen Bedin¬ gungen experimentiert und alle behaupteten, bei der Expansion des 9 Stickstoff, Kohlenoxyd, Stickoxyd und Methan wurden zum erstenmal in festem Zustande erhalten, da die von Wröblewski (6) angegebene Erstarrung des Stickstoffs bei der Expansion zum Atmosphärendrucke sich später nicht be¬ stätigte. 2) Wröblewski schätzte die Siedetemperatur des bis zum Atmosphären¬ drucke expandierten Sauerstoffes auf — 186°, spätere Versuche haben jedoch ge¬ zeigt, daß diese Temperatur rund — 182° beträgt. 382 Wasserstoffs einen Nebel gesehen zu haben. Wröblewski konnte aber die Versuche Cailletets und ich diejenigen Wröblew- ski’s nicht bestätigen (8) (11). Es fragt sich nun, durch welchen Forscher der Wasserstoff zum erstenmal in Nebelform verflüssigt wurde. Solange der Siedepunkt des Wasserstoffs unbekannt war, war es nicht möglich, eine sichere Antwort auf diese Frage zu ge¬ ben; nachdem aber im J. 1898 der Wasserstoff von Dewar im statischen Zustande verflüssigt und seine Siedetemperatur = —252-5° gefunden wurde, ist es möglich geworden, mittels der Formel von T ( « \î=* Laplace und Poisson — = k die niedrigste Temperatur zu berechnen, welche jeder von den erwähnten Experimentatoren erhalten konnte, und dadurch zu konstatieren, bei welchen Versu¬ chen die Temperatur des Wasserstoffs sich bis unterhalb seiner Siedetemperatur erniedrigte. In der folgenden Tabelle habe ich diese niedrigsten, auf Grund der von den erwähnten Experimentatoren angegebenen Daten be¬ rechnet und zusammengestellt: Verfasser und Jahr des Versuches Anfangs» druck Anfangs- temporatur .5 c Ö •i n S3 d g 1 § L kß 5 s bß Sig-s cl J® s =“■ y Differenz mit der Siedetem¬ peratur des Wasserstoffs Cailletet im J. 1877 C. R. 85. 1278. 280 Atm. — 29° 1 Atm. — 225-5° 27° oberhalb Wröblewski im J. 1881 C. R. 98. 301. 100 Atm. — 182° 1 Atm. — 219° 3-5° oberhalb Olszewski im J. 1881 C. R. 98. 365. 190 Atm. — 198° 1 Atm. -257° 4-5° unterhalb Aus obiger Tabelle kann man sich überzeugen, daß die nied¬ rigste Temperatur bei den Cailletet’schen Versuchen um 27°, bei den Wröblewski’schen um 3*5° höher war als die Siede¬ temperatur des Wasserstoffs, während bei den Bedingungen meiner Versuche die Temperatur 4-5° unterhalb dieser Temperatur fallen konnte. Die Verflüssigung des Wasserstoffs konnte mithin nur in diesem letzten Falle erfolgen. 383 In den letzten Jahren vor seinem Tode1) beschäftigte sich Wröblewski mit der Zusammendrückbarkeit des Wasserstoffs. Das hinterlassene Manuskript wurde von seinem damaligen Assi¬ stenten Dr. I. Zakrzewski zum Drucke vorbereitet und in den Schriften der Wiener Akademie der Wissenschaften veröffentlicht. Wröblewski (25) berechnete in dieser Arbeit mittels der Formel von van der Waals (auf Grund seiner Versuche über die Zu¬ sammendrückbarkeit des Wasserstoffs) kritische Konstanten für die¬ ses Gas, welche eine merkwürdige Übereinstimmung mit den von mir im Jahre 1905 (55) experimentell bestimmten kritischen Daten des Wasserstoffs aufweisen. Bei der Anwendung des in Fig. 1 (Taf. XIX) dargestellten Apparates mußten alle Versuche in derselben Glasröhre ausgeführt werden, in welcher die Verflüssigung der Gase erfolgte. Die Quantitäten der verflüssigten Gase waren gering und überstiegen nicht 12 bis 15 cm3. Das Experimentieren mit diesem Apparate war auch nicht ganz ungefährlich, da die verhältnismäßig weite Verflüssigungsröhre (e) bei Anwendung hoher Drucke leicht explodieren konnte und auch wirklich bei einem Versuche explodierte, wobei der Apparat teil¬ weise vernichtet wurde. Um diesem Mißstand abzuhelfen, habe ich im J. 1 890 einen anderen, viel größeren Apparat konstruiert, wel¬ cher von dem früher beschriebenen (Fig. 1) sich hauptsächlich dadurch unterscheidet, daß die zerbrechliche Verflüssigungsröhre (e) durch einen auf 200 Atm. Druck geprüften Stahlzylinder ersetzt wurde. Dieser Apparat wurde vorwiegend zur Verflüssigung größerer Mengen Sauerstoffs gebraucht. Er konnte aber auch zur Verflüssi¬ gung von Luft und anderer permanenten Gase verwendet werden. Da der Verflüssigungszylinder 200 cm3 faßte, so war es möglich, in demselben eine ebenso große Menge flüssigen Sauerstoffs auf einmal zu erhalten, welcher nachher aus dem Stahlzylinder in ein offenes Glasgefäß abgelassen werden konnte. Der Apparat erlaubte übrigens, in kurzen Zeitabständen mehrere Portionen von je 200 cm3 zu verflüssigen. Es war leicht möglich, die Dimensionen des Appa¬ rates beliebig zu vergrößern und denselben auch für kontinuierlichen Betrieb bei Anwendung größerer Kompressoren einzurichten 2). 1) Wröblewski starb im J. 1888 infolge eines Unfalls mit einer Petro¬ leumlampe im Laboratorium. 2) Prof. Kamerlingh Onnes erbaute einige Jahre später einen auf dem- 384 Der von mir im J. 1900 konstruierte Apparat, dessen genauere Beschreibung sich in den sub (30) und (40) zitierten Abhandlungen befindet, ist in der Fig. 2, Taf. XX, im Durchschnitt dargestellt 1). Dieser Apparat (Fig. 2) fand nachher Verwendung in einer Reihe von Arbeiten, welche von K. Olszewski (im ehern. Institute), von A. Witkowski (im physikalischen Institute), von K. Olszewski und A. Witkowski (gemeinschaftlich) und von T. Estreicher (im chem. Institute) ausgeführt wurden. In einigen von diesen Arbeiten wurden die Eigenschaften des flüssigen Sauerstoffs untersucht, wie sein Absorptionsspektrum und seine blaue Farbe (31), der Brechungskoeffi¬ zient, die quantitative Absorption (35) und die Dispersion des Lichtes im flüssigen Sauerstoff (36) sowie die Sättigungsdrucke desselben (42). Bei anderen Arbeiten wurde der in diesem Apparate verflüssigte Sauerstoff als Kältemittel verwendet, namentlich bei den Versuchen A. Witkowski’s: Über die Ausdehnbarkeit und Zusammendrück¬ barkeit der atmosphärischen Luft (32), über die thermodynamischen Eigenschaften der Luft (43), bei meinen Versuchen: Über den kri¬ tischen Druck des Wasserstoffs (34), über die Verflüssigung und Erstarrung des Argons (37), bei der Bestimmung der kritischen und der Siedetemperatur des Wasserstoffes (41), wie auch bei der Verflüssigung des Heliums (44), welches mir von Sir W. Ramsay zu diesem Zwecke gleich nach der Entdeckung desselben zugesandt worden ist. Auf Grund dieser letzten Arbeit folgerte ich, daß das Helium ein äußerst schwierig verflüssigbares Gas ist und daß sein Siedepunkt unterhalb —264° liegen dürfte. Diese meine Folgerung hat sich vollkommen bestätigt, nachdem die im J. 1898 angebliche Verflüssigung und Erstarrung des Heliums von Dewar sich spä¬ ter als irrig erwies. Was die Bestimmung der kritischen und der Siedetemperatur des Wasserstoffs anbelangt (41), so wurden die¬ selben insofern bestätigt, als auch von Dewar (1898), welchem größere Quantitäten flüssigen Wasserstoffs zur Verfügung standen, bei Anwendung eines Platinwiderstandsthermometers eine identische Siedetemperatur dieses Gases ( — 243,5°) gefunden wurde. Das von selben Prinzip beruhenden Apparat für kontinuierlichen Betrieb in seinem gro߬ artig eingerichteten kryogenischen Laboratorium in Leyden (Communications from the Laboratory of Physics, Leyden, Nr. 14, 1894). 1) Die Zeichnungen Fig. 1 bis Fig. 3 sind photographische Reproduktionen größerer Wandtafeln, von welchen Fig. 1 und Fig. 2 auf Anregung der österreichi¬ schen Komitees für die Pariser Weltausstellung im J. 1889 angefertigt worden sind. 385 mir verwendete VViderstandsthermometer wurde später (1902) mit einer größeren Menge flüssigen Wasserstoffs geprüft, wobei es die¬ selbe Widerstandsabnahme zeigte (55), wie bei meinen Versuchen im J. 1895 (41). Diese Übereinstimmung beweist, daß ich bei meinen Versuchen von 1895 den Wasserstoff in einer Menge verflüssigte, welche ausreichend war, um das Platinwiderstandsthermometer bis auf die Siedetemperatur jenes Gases abzukühlen, die, wie wir jetzt wissen^ — 252 5° beträgt, und daß der Unterschied von 9° nur der — damals unvermeidlichen — Extrapolation zuzuschreiben ist. In den sub (38) und (39) zitierten Abhandlungen hat L. Na¬ tanson noch, bevor ich meine (41) Versuche angestellt hatte, auf Grund des Gesetzes der thermodynamischen Übereinstimmung die wahrscheinliche kritische und die Siedetemperatur des Wasserstoffes berechnet und hat bewiesen, daß sich die von mir angewendete Entspannungsmethode (34) (41) durch thermodynamische Gesetze begründen läßt. Die zuerst von Faraday angewandte, auf starker Abkühlung der komprimierten Gase beruhende Methode hat erfolgreiche Resul¬ tate ergeben; denn sie führte zur Verflüssigung aller Gase im sta¬ tischen Zustande mit Ausnahme des Heliums und des Wasserstoffs. Der letztere konnte nur in dem sogenannten dynamischen Zustande durch Entspannung aus hohem Drucke verflüssigt werden. Im Jahre 1895 erfolgte ein großer Fortschritt in der Technik der Verflüssigung der Gase, insbesondere der Luft. Linde in München und Hampson in London konstruierten die sogenannten Gegenstromapparate, welche mittels eines Kompressors große Luft¬ mengen ohne Anwendung anderer Kältemittel außer kaltem Wasser zu verflüssigen erlaubten. Die Lindeschen und Hampson- schen Apparate fanden sehr bald Eingang in zahlreiche wissen¬ schaftliche Institute und erleichterten in hohem Grade die Anstellung der Versuche bei sehr niedrigen Temperaturen, wozu auch die De war sch en, zu längerer Aufbewahrung flüssiger Luft dienen¬ den Vakuumgefäße viel beigetragen haben. Es ist nicht Zweck dieser Abhandlung, die zahlreichen und ziemlich bekannten Arbei¬ ten neueren Datums aufzuzählen und zu beschreiben, ich kann aber die großartige Entdeckung des Neons, des Kryptons und des Xenons von Sir Wm. Ramsay und W. Travers nicht unerwähnt lassen. Diese Gase wurden aus der flüssigen Luft isoliert und nach¬ her auch in flüssigem Zustande erhalten. 386 Im Jahre 1898 erbaute Dewar einen auf dem Hampson- schen Konstruktionsprinzip beruhenden, bis jetzt noch nicht ge¬ nauer beschriebenen Apparat, welcher ihm erlaubte, den Wasserstoff im statischen Zustande in größerer Menge zu verflüssigen und des¬ sen Siede- und Erstarrungstemperatur zu bestimmen, wodurch ein mächtiges Kältemittel zur Erhaltung niedrigster Temperaturen (bis — 260°) gewonnen worden ist. Im J. 1901 hat auch W. Travers einen Apparat zur Verflüssigung des Wasserstoffs konstruiert und denselben ausführlich beschrieben 1). Dank einer Subvention des k. k. Ministeriums ist es mir im J. 1900 möglich geworden, mein veraltetes kryogenisches Labora¬ torium zeitgemäß einzurichten und meine für einige Zeit unterbro¬ chenen Arbeiten weiterzuführen. Das Resultat länger dauernder Versuche waren: die Bestimmung der Inversionstemperatur der Kelvins ch en Erscheinung für Wasserstoff (49) und die Kon¬ struktion neuer Apparate zur Verflüssigung von Luft und Wasser¬ stoff (50) (51). Beide Apparate für die Luftverflüssigung (50) be¬ ruhen auf dem von H amps on angewendeten Prinzip. Der eine Apparat eignet sich zur Erhaltung großer Quantitäten flüssiger Luft. Er wurde von Prof. A. Witkowski während seiner ausgezeich¬ neten, langjährigen Arbeit über die Ausdehnung des Wasserstof¬ fes (54) zu diesem Zwecke benutzt. Der andere, sehr kleine und instruktive Apparat eignet sich zur Demonstration der Luftver¬ flüssigung während der Vorlesung. Die Bestimmung der Inversionstemperatur der Kelvins eben Erscheinung für Wasserstoff erlaubte mir, den Apparat zur Ver¬ flüssigung dieses Gases zu vereinfachen (50) und dank einer besse¬ ren Ausnützung der Expansionskälte die zur Kühlung des Appa¬ rates nötige Menge flüssiger Luft bedeutend zu reduzieren. Einige Monate später (1903) habe ich einen noch einfacheren und leichter zu handhabenden Apparat verfertigt (51), welcher im hiesigen In¬ stitute bei fünfjähriger Verwendung sich vollkommen bewährt hat. Dieser Apparat ist in Fig. 3. Taf. XXI, im Durchschnitt abge¬ bildet. Der mit diesem Apparate verflüssigte Wasserstoff wurde öfters im hiesigen Institute als Kältemittel verwendet: von T. E streich er in seiner Arbeit über die Schmelzpunkte des Sauerstoffs und Stick- i) W. Travers. Phil. Mag. 1, 411. 1901. 387 stofFs (52), von mir bei der Bestimmung des kritischen Punktes des Wasserstoffs (55) und bei den weiteren, die Verflüssigung des He¬ liums bezweckenden Versuchen (56). In der letztgenannten Arbeit wurde vollkommen reines Helium mittels des flüssigen Wasserstoffs bis — 259° abgekühlt und von 180 Atm. bis zum atmosphärischen Drucke expandiert; es konnte aber keine Spur einer Verflüssigung oder Erstarrung des Heliums bemerkt werden, obwohl die Tempe¬ ratur desselben — eine vollkommen adiabatische Expansion voraus¬ gesetzt — mittels der F ormel von Laplace und Poisson berech¬ net. bis rund — 271° =2° abs. sinken dürfte. Die in neuester Zeit von Kamerlingh-Onnes veröffent¬ lichte ’) Nachricht über die Erstarrung des Heliums, welche mit meinen Versuchen im Widerspruche zu stehen schien, hat sich nicht bestätigt. Wie Prof. Kamerlingh - Onnes schreibt 2), hat er sich getäuscht, als er glaubte, festes Helium zu sehen. Es han¬ delte sich dabei anscheinend nur um Lös ungs Vorgänge von festem Wasserstoff in gasförmigem Helium. Die Schwierigkeiten, welche sich bis jetzt der Verflüssigung des Heliums in den Weg stellen, liegen wahrscheinlich in seinem sehr niedrigen kritischen Drucke. Solange sich das Helium unter hohem Drucke befindet, erfolgt seine Expansion so schnell, daß man einen adiabatischen Verlauf derselben annehmen kann; nach¬ dem aber der Druck auf wenige Atmosphären gesunken ist, ver¬ läuft die Expansion viel langsamer (und deshalb nicht adiabatisch), weil das Wasser und das Quecksilber beim Öffnen des Ventils nicht schnell genug aus den Druckgefäßen entweichen können. In meinen Arbeiten mit Wasserstoff (34), (40), (41) habe ich be¬ wiesen, daß die Verflüssigung eines Gases bei seiner Expansion solange nicht erfolgen kann, bis der Druck nicht unterhalb des kritischen Druckes gesunken ist. Da aber bei niedrigen Drucken die Expansion gewöhnlich langsam und nicht adiabatisch verläuft, so kann — vorausgesetzt, daß der kritische Druck des Heliums sehr niedrig ist — die Verflüssigung desselben bei der Expansion nicht erfolgen. Ist diese Voraussetzung richtig, so müßte die Vergröße¬ rung der Expansionsgeschwindigkeit auch bei niedrigen Drucken 9 Chem. Ztg. vom 7. März 1908, Nr. 20, S. 248. 2) Chem. Ztg. 1908. Nr. 31, S. 396; und Nature (London) Vol. 77, S. 581, Nr. 2008 (1908). 388 die Verflüssigung des Heliums erleichtern. Ich beabsichtige, näch¬ stens einige Versuche in dieser Richtung anzu stellen. Im Jahre 1906 habe ich Versuche ausgeführt, welche die Be¬ stimmung der Inversionstemperaturen der Joule-Kelvinschen Erscheinung für Luft und Stickstoff bei verschiedenen Anfangs- drucken bezweckten (58). Es wurde mittels einer Kurve ersichtlich gemacht, daß die Inversionstemperaturen Funktionen des Anfangs- druckes sind und daß der Verlauf dieser Kurve mit dem Verflüssi- gungsvorgange der Luft in Gegenstromapparaten im Zusammenhang steht. Diese über die Inversionstemperaturen der Gase (49) (58) ausgeführten und bis jetzt noch nicht abgeschlossenen Versuche gaben Veranlassung zu theoretischen Betrachtungen und zur Prü- fung der van der Waals’schen Zustandsgleichung, welche von A. W. Porter1) und J. D. Hamilton Dickson2) veröffentlicht worden sind. Meine Untersuchungen über die Verflüssigung der Gase wurden unter schwierigen Bedingungen ausgeführt, welche sowohl durch die sehr bescheidenen, mir zu Gebote stehenden Mittel, wie auch da¬ durch verursacht waren, daß Krakau eine nichtindustrielle Univer¬ sitätsstadt ist. Infolgedessen war ich öfters genötigt, außer den ge¬ wöhnlichen Arbeiten eines Experimentators auch meine Geschick¬ lichkeit als Glasbläser, Maschinenschlosser und Mechaniker zu versuchen. Mit der Zeit gelang es mir auch diese Handwerker¬ kenntnisse so weit anzueignen, daß es mir möglich war, die sub (50) beschriebenen Apparate zur Verflüssigung von Luft und Wasserstoff wie auch den Apparat Taf. XXI in meinem Laboratorium zu ver¬ fertigen. Wenn auch diese Arbeit viel Zeit in Anspruch nahm, so war sie anderseits insoferne von Nutzen, als die zahlreichen Um¬ gestaltungen der Apparate, welche sich im Laufe der Versuche als nötig erwiesen, ohne Verzug an Ort und Stelle mit Laboratoriums¬ kräften fast kostenlos ausgeführt werden konnten. Seit einigen Jahren fertigt der hiesige Universitätsmechaniker W. Grodzicki den Apparat Taf. XXI nach einem von mir her¬ gestellten Muster in einer soliden und leistungsfähigen Ausführung und hat schon über 20 Stück an verschiedene, vorwiegend ausländi- 0 A. W. Porter. Phil. Mag-. 11. 554. 1906. 2) J. D. Hamilton Dickson, On the Joule-Kelvin Inversion Temperature and Olszewski’s Experiment. Phil. Mag-. 15. 126. 1908. 389 sehe wissenschaftliche Institute geliefert. Der Apparat kann sowohl zur Verflüssigung der Luft wie auch des Wasserstoffs J) verwendet werden und leistet bei Anwendung eines mittelgroßen Kompres¬ sors (7 PP) zirka 1 Liter dieser flüssigen Gase pro Stunde. Prof. E. L. Nichols (von der Cornell University, Ithaca, New York), welcher vor einigen Jahren den Apparat von Grodzicki bezogen hatte, erzählte mir aber, daß er denselben regelmäßig zur Verflüssi¬ gung der Luft gebrauche und daß der Apparat bei Anwendung eines größeren Kompressors (20 IP) 2 bis 3 Liter flüssige Luft stündlich liefere und bei der Arbeit niemals versage. Höchstwahrscheinlich könnte bei Anwendung eines größeren Kompressors auch die mit diesem kleinen Apparate zu erhaltende Menge des flüssigen Wasser¬ stoffs verdoppelt und verdreifacht werden. In neuester Zeit hat Kamerlingh Onnes2) eine auf dem¬ selben Hampson’schen Prinzip beruhende Installation zur Ver¬ flüssigung des Wasserstoffs in seinem Laboratorium errichtet, wel¬ che ihm erlaubte, 3 — 4 Liter flüssigen Wasserstoff in der Stunde zu erhalten und denselben bei mehreren Versuchen mit den nied¬ rigsten Temperaturen zu gebrauchen. Die Versuche über die Verflüssigung der Gase habe ich als unerfahrener Jüngling im Jahre 1869 ohne jedwede Leitung und Überwachung angefangen (s. oben S. 378.) und dieselben auch später Jahrzehnte lang weitergeführt. Es ereigneten sich dabei mehrere mitunter gefährliche Explosionen, von denen manche, wie z. B. die Explosion des flüssigen Ozons, kaum vorhergesehen werden konnte, und ich verdanke es teilweise den getroffenen Vorsichtsmaßregeln, weit mehr aber — besonders anfangs — der wachenden Vorsehung, daß sich dabei keine schwereren Unfälle ereigneten. Am gefährlich¬ sten war die Explosion eines großen, etwa 2 Kilo schweren und in einem gußeisernen Gehäuse montierten Metallmanometers für 300 Atm.. welche im Dezember 1894 beim Komprimieren des Sauerstoffs mit der Nattererschen Pumpe erfolgte. Der komprimierte Sauerstoff sollte als Kältemittel behufs Verflüssigung des mir von Sir William Ramsay aus London zugeschickten Argons dienen. Da mit dem¬ selben Kompressor unmittelbar vorher auch das Äthylen verflüssigt 0 In Verbindung’ mit Kompressor bei Verflüssigung1 größerer Mengen der erwähnten Gase, in Verbindung mit Stahlflaschen bei Vorlesungsversuchen. 2) Kamerlingh Onnes. Communications of the Leiden Laboratory, Nr. 94, 1906. 2 Rullptin IT I. 390 wurde, so bildete sich in dem Kompressor eine Äthylen-Sauerstoff¬ mischung, welche sich während des Verdrängens derselben entzün¬ dete und die Explosion des Manometers verursachte. Die Trümmer desselben trafen mich aus unmittelbarer Nähe mit großer Wucht. Der Zufall endete aber dank dem dicken Winterrocke, den ich anhatte, mit einer achttägigen Krankheit, nach welcher die Versu¬ che über Verflüssigung des Argons fortgesetzt werden konnten. In der folgenden Tabelle habe ich die wichtigsten Gaskonstanten, wie die kritischen Konstanten, Siede- und Erstarrungstemperaturen Gaskonstanten bestimmt im chem. Institute der Universität Krakau. G. 44 Gas s © 1 s ^ < £ © EH i £ g. 5 S Jahr des G © œ © «- EH Versuches %-i w. Wasserstoff . — 240 8°a 13-4—15 (—252-6°) (-258-9°) 1895 u. 1905 Stickstoff . . -14ßo 35 -194-4° —2140 1884—1885 Sauerstoff —118-8° 508 -181-4° —182-6° —227°* (1905) 1885 Ozon . —109° annähernd — 1887 Luft . —1400 39 —191-4° — 1884 Argon .... —121° 50-6 -187° —189-6° 1895 Kohlenoxyd . —189-5° 355 -1900 —207° 1884 Stickoxyd . . . —93-50 71-2 -153-6 -1670 1885 Methan .... -81-8° 54-9 -164° -185-8° 1885 Ethan .... +34° 50-2 -93° — 1889 Propan .... +97° 44 —45° — 1889 Ethylen .... +10° 51-7 -102-5° —169° 1884—1888 Chlor . — — — -102° 1884 Chlorwasserstoff — — -83-7°* —111-1°* 1896 Bromwasserstoflf +91-30* — — 649°* —87-9°* 1896 Jodwasserstoff . . +150-7°* — —34-1°* —50-8°* 1896 Fluorwasserstoff — — — —92-3° 1886 Phosphorwasserstoflf — — -85° —132-5° 1886 Arsenwasserstoff . — — —55° —113-5° 1884 Selen Wasserstoff +138° 91 -41° —68° 1890 ochwefel Wasserstoff +100° 887 -615° —910 1890 391 zusammengestellt, welche im hiesigen chemischen Universitätslabo¬ ratorium von mir und teilweise von dem damaligen Assistenten der Anstalt T. Estreicher bestimmt worden sind. Die von E strei¬ ch er bestimmten Konstanten sind mit * bezeichnet; die eingeklam¬ merten Siede- und Erstarrungstemperaturen des Wasserstoffs sind nach den Bestimmungen von Travers und Jaquerod angege¬ ben (1902). Die Bestimmung der Konstanten des Stickstoffs, Kohlenoxyds und des Sauerstoffs, welche Wröblewski unmittelbar nach mei¬ nen Publikationen veröffentlicht hat (19), stimmen mit den oben angeführten ziemlich genau überein mit Ausnahme der Erstar¬ rungstemperaturen des Stickstoffs und des Kohlenoxyds, welche nach Wroblewski’s Angaben bedeutend höher sind , was der Anwendung einer Extrapolation bei der Messung derselben mittels eines Thermoelementes zuzuschreiben ist. Die von mir gefundene Sie¬ detemperatur des Methans ist später von Moissan1) vollkommen bestätigt worden. Auch für die Erstarrungstemperatur des Methans fand dieser Forscher eine dermeinigen sehr angenäherte Zahl ( — 184°). Die von Wröblewski gefundenen Konstanten des Methans (14) zeigen im Vergleich mit den meinigen größere Unterschiede. Für die Erstarrungstemperatur des ganz reinen Stickstoffs haben Fischer und Alt2) wie auch Estreicher (52) rund — 210’5° gefunden; der Unterschied im Verhältnis zu der von mir gefundenen Zahl ist hauptsächlich dem Argongehalt des von mir verwendeten atmo¬ sphärischen Stickstoffs zuzuschreiben. Meine Bestimmung der kritischen Konstanten des Stickoxyds im Jahre 1885 (17) war mit Schwierigkeiten verbunden, weil die Siedetemperatur des als Kältemittel verwendeten Äthylens durch Beimischung von Äther bis — 93’5° erhöht werden mußte. Die im Jahre 1899 von Laden bürg und Krügel3) ausgeführten Mes¬ sungen ergaben eine weit höhere Siede- und Erstarrungstemperatur dieses Gases (—142-4°. bezw. — 150°). Ich wiederholte daher neuer¬ dings diese Messungen mit einem nach verschiedenen Methoden erhaltenen und durch Destillation gereinigten Stickoxyd und fand als Mittelwerte aus mehreren Bestimmungen: für die kritische Tem- -1) Moissan. C. R. 140. 407. 1905. 2) Fischer und Alt. Sitz.-Ber. Münch. Akad. 32. 118. (1902), 3) Ladenburg und Krügel, Ber. chem. Ges. 1899, 8. 1818. 2* 392 peratur des Stickoxyds — 96° und für seinen kritischen Druck 64 Atm. Diese kritischen Konstanten sind daher als die verbesserten zu betrachten. Was die Siede- und die Erstarrungstemperatur die¬ ses Gases anbelangt, habe ich auch bei diesen neuen Messungen meine Bestimmungen von Jahre 1885 bestätigt gefunden. Das flüssige Stickoxyd war in dünnen Schichten farblos, in dickeren bläulich oder grünlich, wie ich es auch 1885 beobachtet habe (17); diese Farbe scheint jedoch von einer Verunreinigung mit N203 herzv rühren. Im hiesigen ehern. Institute ist Herr K. Adwentowski seit längerer Zeit mit einer Arbeit über das Verhalten des Stickoxyds bei niedrigen Temperaturen beschäftigt und wird hoffentlich bald in der Lage sein, die erhaltenen Resultate zu veröffentlichen. Chronologisches Literaturverzeichnis, betreffend die in Krakau ausgeführten Arbeiten über die Verflüssi¬ gung der Gase (1883 — 1906). 1) S. W r ö b 1 e w s k i et K. Olszewski. Sur la liquéfaction de l'oxygène et de l'azote et sur la solidification du sulfure de carbone et de l'alcool. C. R. Séance du 16 Avril 1883. 96. 1140—1142. 2) — — Sur la liquéfaction de l'azote. C. R. Séance du 23 Avril 1883. 96. 1225-1226. 3) S. v. Wröblewski und K. Olszewski. Über die Verflüssi¬ gung des Sauerstoffs, Stickstoffs und Kohlenoxyds. Ann. Phys. Chem. 20. 243-257. 1883. Dasselbe französisch: Annales de Chim. et de Phys. Ser. 6. 1. 112—128. 1884. 4) S. Wröblewski. Sur la densité de l'oxygène liquide. C. R. 97. 166. 1883. 5) — Sur la température critique et la pression critique de l'oxy¬ gène. C. R. 97. 309. 1883. 6) — Sur la température qu’on obtient à l'aide de l’oxygène bouil¬ lant et sur la solidification de l'azote. C. R. 97. 1553. 1883. 7) — Sur la liquéfaction de l’hydrogène. C. R. Séance du 11 Fév¬ rier 1884. 98. 304—306. 8) K. Olszewski. Essais de liquéfaction de l’hydrogène. C. R. Séance du 11 Février 1884. 98. 365 — 368. 393 9) — Bestimmung der Dichte und des Ausdehnungskoeffizienten des flüssigen Sauerstoffes. Anzeiger d. Akad. d. Wissensch. in Wien, Jahrg. 1884. 72. 10) — Bestimmung der Erstarrungstemperatur einiger Gase und Flüssigkeiten. Ibidem, Jahrg. 1884. 74. Dasselbe: Monatshefte der Chemie, 5. 127. 1884. 11) — Nouveaux essais de liquéfaction de l'hydrogène. Solidification et pression critique de l'azote. C. R. Séance du 7 Avril 1884. 98. 913-915. 12) S. Wroblewski. Sur la température d'ébullition de l'oxygène, de l’air, de l'azote et de l'oxyde de carbone sous la pression atmosphérique, C. R. Séance du 21 Avril 1884. 98. 982 -985. 13) K. Olszewski. Température et pression critique de l'azote. Température d'ébullition de l'azote et de l’éthylène sous des faibles pressions. C. R. Séance du 15 Juillet 1884. 99. 133—136. 14) S. Wroblewski. Sur les propriétés du gaz des marais liquide et sur son emploi comme réfrigérant. C. R Séance du 21 Juillet 1884. 99. 136 — 137. 15) K. Olszewski. Température et pression critique de l’air. Re¬ lation entre la température de l'air et la pression de l’éva¬ poration. C. R. Séance du 28 Juillet 1884. 99. 184 — 186. — Relations entre les températures et les pressions du proto¬ xyde de carbone liquide. C. R. Séance du 27 Octobre 1884. 99. 706—707. 16) — Température de solidification de l’azote et du protoxyde de carbone ; relation entre la température et la pression de l'oxygène liquide. C. R. Séance du 9 Février 1885. 100. 350—353. 17) — Liquéfaction et solidification du formène et du deutoxyde d'azote. C. R. 100. 940-943. 1885. 18) — Sur la production des plus basses températures. C. R. 101. 238. 1885. 19) S. v. Wroblewski. Über den Gebrauch des siedenden Sauer¬ stoffs, Stickstoffs, Kohlenoxyds, sowie der atmosphärischen Luft als Kältemittel. Sitzungsber. d. kais. Akad. in Wien. 91. 667. 1885. 2u) K. Olszewski. Über den Gebrauch des siedenden Sauerstoffs, Stickstoffs, Kohlenoxyds sowie der atm. Luft als Kältemittel. 394 Wahrung der Priorität. Anz. der kais. Akad. d. Wiss. in Wien Nr. XIV. Sitzung vom 11. Juni 1885. 129. Monats¬ hefte f. Chemie. 6. 493. 1885. 21) — Verflüssigung und Erstarrung des Antimonwasserstoffs. Sitzuugsber. d. kais. Akad. d. Wiss. in Wien. II. Abteil. 94. Juli 1886. 209—212. 22) — Bestimmung des Siedepunktes des Ozons und der Erstar¬ rungstemperatur des Äthylens. Sitzungsber. der Akad. d. Wiss. in Wien. II. Abteil. 95. 253—256. 1887. 23) — Über das Absorptionsspektrum des flüssigen Sauerstoffs und der verflüssigten Luft. Sitzungsber. d. Akad. d. Wiss. in Wien. II. Abteil. 95. 257—261. 1887. 24) — Über die Dichte des flüssigen Methans sowie des verflüs¬ sigten Sauerstoffs und Stickstoffs. Ann. d. Phys. und Chem. 31. 58-74, 1887. 25) S. v. Wröblewski. Die Zusammendrückbarkeit des Wasser¬ stoffs. Sitzungsber. d. Ak. d. Wiss. in Wien. 97. Abteil. II a. 1321. 1888. 26) K. Olszewski. Sur Féthane et le propane liquides. Bull. Intern. Acad. Crac. 1889. Heft 1. 27. 27) — Appareil pour liquéfier et solidifier les gaz appelés perma¬ nents et pour étudier leur spectre d’absorption. Bull. Intern. Acad. Crac. 1889. Heft 1. 28. 28) K. Krzyzanowski. Sur la liquéfaction et la solidification de l’hydrogène dans les expériences de M. Pictet. Bull. Intern. Acad. Crac. 1889. Heft 1. 28. Auszug aus einer in polni¬ scher Sprache verfaßten Abhandlung (Rozprawy Wydzialu matem. przyr. Akad. Umiej. w Krakowie, 20. 1 — 11, 1899). 29) K. Olszewski. Sur les propriétés physiques de Facide sélen- hydrique soumis à une basse température et à la pression. Bull. Intern. Acad. Crac. 1890. 57. 30) — Transvasement de Foxygène liquide. Bull. Intern. Ac. Crac. 1890, 176. 31) — Über das Absorptionsspektrum und über die Farbe des flüssigen Sauerstoffes. Bull. Intern. Acad. Crac. 1891, 44. 32) A. Witkowski. Sur la dilatation et la compressibilité de Fair atmosphérique. Bull. Intern. Acad. Crac. 1891, 181. 33) — Thermomètre électrique pour les basses températures. Bull. Intern. Acad. Crac. 1891, 188. 395 34) K. Olszewski. Überden kritischen Druck des Wasserstoffes. Bull. Intern. Acad. Crac. 1891. 192. 35) K. Olszewski et A. W i t k o w s k i. Propriétés optiques de l’oxygène liquide. Bull. Intern. Acad. Crac. 1892, 340. 36) — — Sur la dispersion de la lumière dans l’oxygène liquide. Bull. Intern. Acad. Crac. 1894, 245. 37. K. Olszewski. Liquefaction and solidification of Argon. Phil. Trans Roy. Soc. London. Vol. 186. 253. 1895. Dasselbe deutsch: Z. phys Chem. 16. 380. 1895. 38) L. Natanson. Sur la température critique de l’hydrogène. Bull. Intern. Acad. Crac. 1895, 93. Dasselbe in: Journal de Physique 4. 219. 1895 und Phil. Mag. 40. 272. 1895. 39) — Sur la détente adiabatique au voisinage du point critique. Bull. Intern. Acad. Crac. 1895, 130. Dasselbe in: Journal de Physique 4. 305. 1895 und Phil. Mag. 40. 276. 1895. 40) K. Olszewski. Liquefaction of gases. Phil. Mag. 39. 188 — 212, 1895. Die Abhandlung enthält eine kurze Übersicht der Arbeiten des Verfassers über die Verflüssigung der Gase bis zum Jahre 1894. 41) — Bestimmung der kritischen und der Siedetemperatur des Wasserstoffes. Bull. Intern. Acad. Crac. 1895, 192. Dasselbe englisch: Phil. Mag. 40. 202, 1895. 42) T. E Streicher. Über die Sättigungsdrucke des Sauerstoffs. Bull. Intern. Acad. Crac. 1895, 204. Dasselbe englisch: Phil. Mag. 40, 454, 1895. 43) A. Witkowski. Propriétés thermodynamiques de l’air atmo¬ sphérique. Bull. Intern. Acad. Crac. 1895. 290 Dasselbe englisch: Phil. Mag. 41. u. 42. 44) K. Olszewski. Ein Versuch, das Helium zu verflüssigen. Bull. Acad. Crac. 1896, 297. Dasselbe in Ann. d. Phys. 59. 184. 45) T. Est reich er. Verhalten der Halogen Wasserstoffe in tiefen Temperaturen. Bull. Intern. Acad. Crac. 1896, 325. Dasselbe in Zeitschr. phys. Chem. 20. 605. 1896. 46) — Das kryogenische Laboratorium in Krakau. Zeitschr. für kompr. und flüssige Gase, Jahrg. 1, 128, 1897. 396 47) A. Witkowski. Sur le refroidissement de Fair par détente irréversible. Bull. Intern. Acad. Crac. 1898, 28 2. 48) K. Olszewski. Reindarstellung des Antimon Wasserstoffs. Ber. d. deutschen chem. Ges. 34. 49) — Bestimmung der Inversionstemperatur der Kelvinschen Er¬ scheinung für Wasserstoff Bull. Intern. Ac. Crac. 1901, 453. Dasselbe: Ann. d. Phys. 7. 818. 1902. Dasselbe englisch: Phil. Mag. 3. 535. 50) — Apparate zur Verflüssigung von Luft und Wasserstoff. Bull. Intern. Acad. Crac. 1902, 619. Dasselbe: Ann. d Phys 10. 768. 1903. Dasselbe französisch: Ann. de Chim. et de Phys. 29. 7 Se¬ rie, 1902. 51) — Ein neuer Apparat zur Verflüssigung des Wasserstoffs. Bull. Intern. Acad. Crac. 1903. 241. Dasselbe: Ann. d. Phys. 12. 196. 1903. Dasselbe französisch: Ann. de Chim. et de Phys. 29. 7. Se¬ rie. 1903. 52) T. Estreicher. Über die Schmelzpunkte von Sauerstoff und Stickstoff. Bull. Intern. Acad. Crac. 1903, 831. 53) — Über die Verdampfungswärme von Sauerstoff und Schwe¬ feldioxyd. Bull. Intern. Acad. Crac. 1904, 183. Dasselbe: Zeitschr. f. phys. Chemie 49. 597. 54) A. Witkowski. Sur la dilatation de l’hydrogène. Bull. Intern. Acad. Crac. 1905, 305. 55) K. Olszewski. Ein Beitrag zur Bestimmung des kritischen Punktes des Wasserstoffs. Bull. Intern. Ac. Crac. 1905, 400. Dasselbe: Ann. d. Phys. 17. 986. 1905. 56) — Weitere Versuche, das Helium zu verflüssigen. Bull. Intern. Acad. Crac. 1905, 408. Dasselbe Ann. d. Phys. 17. 994. 1905. 57) — Zur Geschichte der Verflüssigung der Gase. Zeitschr. für kompr. u. flüssige Gase. Jahrg. IX, 95. (1. Teil.) Jahrg. IX, 159. (Schluß). 58) — Inversionstemperatur der Joule-Kelvinschen Erscheinung für Luft und Stickstoff. Bull. Intern. Acad. Crac. 1906, 792. Dasselbe englisch: Phil. Mag. for June 1907, 722. Die meisten von den im obigen Verzeichnis angeführten Arbei- Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908. PI. XX. K. Olszewski . drukarniauniwersytetujagiellonskiegowkrakowie. Bulletin de VAend. des Sciences de Crn corie. 1908. K. Olszewski. DRUKARNIA UNIWERSYTETU JAGIELLONSKIEGO W KRAKOWIE. 397 ten sind ebenfalls in polnischer Sprache in den Abhandlungen der Krakauer Akademie der Wissenschaften erschienen. Erklärung der Tafeln. Taf. XIX. (Fig. 1). a) Eiserne Flasche des Natterer sehen Apparates, mit flüssigem Äthylen gefüllt, umgeben mit einer aus Eis und Kochsalz bestehenden Kältemischung. b) Kühlgefäß, gefüllt mit der Thilorierschen Kältemischung. c) Wasserstoffthermometer. d) Glasgefäß, bestimmt zur Aufnahme des flüssigen Äthylens. e ) Starkwandige Glasröhre zur Verflüssigung der permanenten Gase. f) Eiserne Natter er sehe Flasche, gefüllt mit Sauerstoff oder mit einem anderen permanenten Gase unter einem Druck von zirka 60 Atm. g) Metallröhre zur Verbindung des Apparates mit der Luftpumpe. Nähere Beschreibung des Apparates befindet sich in Wiede¬ manns Ann. d. Phys, und Chem., 31. 58 — 74. 1887. Taf. XX. (Fig. 2). a) Stahlflasche von 10 Liter Fassungsraum zur Aufnahme des unter 100 Atm. komprimierten Sauerstoffs. b) Kleinere Stahlflasche mit komprimiertem Wasserstoff, welcher beim Messen sehr niedriger Temperaturen durch den flüssi¬ gen Sauerstoff durchgeleitet wurde. c) Glasgefäß zur Aufnahme des flüssigen Äthylens. d) Stahlzylinder zur Verflüssigung des Sauerstoffs. e) Glasgefäß zur Aufnahme des flüssigen Sauerstoffs unter atmo¬ sphärischem Drucke. f) Wasserstoffthermometer. g) Kühlgefäß zur Aufnahme der Thilorierschen Kältemi¬ schung. h) Stahlflasche von 3 Liter Inhalt mit flüssigem Äthylen. i) und k) Metallröhren zur Verbindung des Apparates mit den Vakuumpumpen. 398 Taf. XXL (Fig. 3). a) Kupferröhre zur Verbindung des Apparates mit dem Kom¬ pressor und mit dem Hochdruckreiniger. bb) Kälteregenerator. bd) Kühlgefäß zur Aufnahme der flüssigen Luft (bei der Verflüs¬ sigung des Wasserstoffs). dd) Verflüssiger. e) Expansionsventil. f) Expansionsventilstange. g) Röhre zum Eingießen flüssiger Luft in das Kühlgefäß bd (bei der Verflüssigung des Wasserstoffs). h) Röhre zum Entweichen der verdampfenden Luft aus dem Kühlgefäß bd. ii) teilweise versilbertes Vakuumgefäß. I) Messingröhre zum Entweichen der Luft, bezw. des Wasserstoffs, während der Expansion. c) Glyzerinmanometer zur Regulierung der Expansion. p) Versilbertes Vakuumgefäß zur Aufnahme des flüssigen Wasser¬ stoffs. r) Hahn zum Ablassen des flüssigen Wasserstoffs von e in das Vakuumgefäß p. 28. Kataliza zu ukladzie niejednolitym. Rozklad chlorhu chromaiuego przy blaszce platynowej . — Zur Kenntnis der Katalyse in heterogenen Systemen. Zersetzung des Chromchlorürs am Platinblech. Mémoire de M. CASIMIR JABtCZYNSKt présenté par M. K. Olszewski m. t. (Résumé). Auf Grund der von A. A. Noyes und W. R. Whitney auf¬ gestellten und von W. Nernst vollständig entwickelten Diffusions¬ theorie der Reaktionen in heterogenen Systemen habe ich die Zer¬ setzung des Chromchlorürs am platinierten Platinblech untersucht. Es zeigte sich, daß der kinetische Verlauf des Prozesses in saurer Lösung bei allen Temperaturen zwischen 25° und 55° C. sich ganz gut durch die logarithmische Gleichung, die sog. Gleichung erster Ordnung: 1 . W — u\ - l0£’ - - U — t ! ö W — w2 0-4343 h = 399 darstellen läßt. In dieser Gleichung bedeuten wi und w2 die Vo¬ lumina des entwickelten Wasserstoffs im Zeitaugenblick 1 1? resp. i f2; IF ist die Gesamtmenge des entwickelten Wasserstoffs. Die ka¬ talysierende Aktivität des blanken Platinblechs war ungefähr drei¬ mal schwächer als die des platinierten, während bei der H202- Katalyse das erste Blech hundertmal schwächer als das andere wirkt; dies weist darauf hin, daß nicht nur die Vergrößerung, son¬ dern auch die Beschaffenheit der Oberfläche von Bedeutung ist. Nun wurde der Einfluß der Rührgeschwindigkeit untersucht und die für die Diffusionsvorgänge charakteristische Abhängigkeit der Konstanten 0,4343 k von der Rührgeschwindigkeit gefunden. Den Rührexponenten berechnete man zu 0*85; ein so hoher Wert er¬ klärt sich durch die geringe Entfernung des Bleches vom Rührer (etwa 5 mm in der Mitte) und durch das geringe Volumen der Reaktionsflüssigkeit (250 cm3). Der Temperaturkoeffizient, d. h. der prozentische Zuwachs von 0'4343 k pro 1° C, wurde nach einer Reihe von Versuchen zwi¬ schen 25° und 55° C zu 2,75°/0 pro 1° bestimmt. Derselbe Koeffi¬ zient für reine Diffusionsvorgänge beträgt 2 6 — 2*7 °/0. Damit wurde bewiesen, daß der Cr Cl2 -Zersetzungsvorgang am Platinblech nur von der Diffusion abhängig ist und daß die eigentliche chemische Reaktion praktisch unendlich schnell vor sich geht. Weiter wurde der kinetische Reaktionsverlauf unter Zusatz von Nichtelektrolyten studiert. Als solche dienten Alkohol und Zucker. Ebenso wie bei eigentlichen Diffusionen, z. B. des Natriumchlorids oder Natriumnitrats, die Diffusionskonstante durch Zusatz der oben erwähnten Stoffe sinkt, so sinkt auch die Konstante 0 4343 k durch denselben Zusatz bei der CrC/2-Katalyse. In beiden Fällen verläuft die Erniedrigung langsamer als die Steigerung der Konzentration von Nichtelektrolyten. Deshalb ist die Proportionalität zwischen den Ge¬ schwindigkeitskonstanten k und den Diffusionskonstanten D für die Fälle eines Alkohol- und Zuckerzusatzes angenommen worden, also: k2 D2 und diese Proportionalität ist in die empirische, von Arrhenius aufgestellte Gleichung eingeführt worden B= I)0 ( 1 - 400 avo m die Molarität des Nichtleiters und a eine für jeden Nicht¬ leiter spezifische Konstante bedeuten. Es ergab sich für Alkohol a —0123 und 0'122, während von Arrhenius (bei reiner Diffu¬ sion von KJ) a —0121 gefunden war. Eine so gute Übereinstim¬ mung beweist abermals, daß die CrCl2 - Zersetzung am Platinblech als ein Diffusionsvorgang aufgefaßt werden muß. Neben der Be¬ rechnung des Rühreinflusses und des Temperaturkoeffizienten bildet die eben angedeutete Berechnung eine weitere Methode, die es ge¬ stattet, die Vorgänge in heterogenen Systemen näher zu studieren. Es muß noch hinzugefügt werden, daß die Proportionalität zwi¬ schen k und D von Nernst als notwendig erachtet, jedoch bis jetzt nicht erwiesen wurde. Durch die gefundene Übereinstimmung der «-Werte ist zum ersten Male ein experimenteller Beweis dieser Proportionalität erbracht worden. Die von Drucker beobachtete umgekehrte Proportionalität zAvischen der Reaktionskonstanten und dem Flüssigkeitsvolumen habe ich bestätigen und dabei eine gewisse Abhängigkeit dieser Konstanten von der Form des Gefäßes konstatieren können. Ich versuchte die Dicke d der ruhenden, an der festen Phase haftenden Schichte zu berechnen, und fand diese gleich 0051 mm (bei 330 Touren des Rührers pro Minute). In dem zweiten Teile dieser Arbeit habe ich mich mit dem Einflüsse der Veränderung der HCl- und CrCl2 - Konzentration sowie mit dem Einflüsse des KCl-, CaCl2- und Cr Cl3 - Zusatzes beschäftigt. Es wurde eine Abhängigkeit der Geschwindigkeitskon¬ stanten vom Salzsäuregehalt beobachtet, wobei ein Parallelgehen dieser beiden Grüßen hervortrat. Zusatz von Chloriden wie KCl und CaCl2 erhöht die Konstante ebenfalls. Die Wirkung von KCl zeigt sich fast gleich der von HCl ; CaCl2 wirkt schwächer. Ohne Säure und nur bei Gegenwart von KCl geht die Reaktion nicht vor sich. Zusatz von dreiwertigem Chromisalz erniedrigt die Ge¬ schwindigkeitskonstante. Die Vergrößerung der anfänglichen CrCl2- Konzentration verursacht nur ein geringes Abfallen der Konstanten. Nach den im ersten Teile der Abhandlung gefundenen Resul¬ taten soll die Geschwindigkeit der chemischen Reaktion ohne Ein¬ fluß auf die Gesamtgeschwindigkeit bleiben; darum soll auch die in weiteren Grenzen vorgenommene Veränderung der Ff CD Kon- zentration nicht im mindesten die Konstante k beeinträchtigen; dasselbe gilt auch für KCl -, CaCl2- und Cr Cl3 - Zusatz. Der Versuch 401 ergab indessen ein ganz entgegengesetztes Resultat, wie oben zu ersehen ist. Eine Erklärung dafür ist in der Annahme zu suchen, daß CrClz mit CrCl2 eine doppelte Verbindung eingeht, die lang¬ samer diffundiert als jeder von beiden Bestandteilen. Zusatz von CrCl3 oder Erhöhung der Cr Cl2- Konzentration vergrößert die Menge dieses Doppelsalzes; Zusatz von HCl: KCl , CaCl2 zersetzt es, indem dabei CrCl2 frei wird. Im dritten Teile der Abhandlung wurde die Wirkung der Gifte HCN , H2S, CO , J und HgCl2 studiert. Von diesen waren ohne Wirkung: Jod und Sublimat; am kräftigsten wirkte Schwefelwas¬ serstoff; schon in einer 1/500Q Normal- Lösung setzte er die Wirk¬ samkeit des Platinbleches auf die Hälfte herab. Cyanwasserstoff bewirkte dasselbe erst in einer 1/260 n. Lösung. Im Vergleich mit der Wirkung derselben Gifte auf kolloidales Platin zeigte sich eine viel schwächere Wirkung auf platiniertes Platinblech. Die Ursache dessen liegt zum Teil in dem sauren Medium, in welchem der Vor¬ gang der CrCZ2-Zersetzung stattfinden muß; denn die Erwärmung des vergifteten Platinbleches in konzentr. Schwefelsäure entgiftet es vollkommen; dasselbe bewirkt, obgleich in geringerem Grade, 2 und 3 normale HCL Man muß es als sicher betrachten, daß in einem sauren Medium das Platinblech der Vergiftung besser wi¬ dersteht. Zuletzt wurde in der Abhandlung ein Erklärungsversuch der Platinwirkung aufgestellt. 29. O miçdzyczqstkowej przemianie diuuf enyl hydra zofe- nylu pod luplywem chlor ozvodoru. — über die Umla¬ ge rung des D iph enyl hydrazo phenyls unter der Einwir¬ kung des Chlorwasserstoffes in Benzollösung. Mémoire de M. MIEC/SLAS DZWRZYNSKI, présenté par M. E. Bandrowski m. c. Die Benzidin- und Semidinumlagerunor wurde immer in wäßri- gen oder alkoholischen Lösungen untersucht. Noelting und A. Mayer studierten diesen Prozeß an Hydrazobenzol in benzolischen Lösungen x) und fanden — wie ich es auch bestätigen konnte — neben Benzidin, Azobenzol und Anilin auch ortho- Amindiphenylamin, 3 Cöth. Chem Zeit., 18. 1095. 402 welches in wäßrigen Lösungen nie gebildet wird. Diese Umlagerung wurde in benzolischer Lösung mittels trockenen Chlorwasserstoffs vorgenommen und da derselbe in dieser Lösung nach Kahlen¬ berg1) in undissoziiertem Zustande sich befindet, läßt sich damit der Unterschied des Reaktionsvorganges und somit der Einfluß des Lösungsmittels auf denselben erkennen. Denselben Prozeß habe ich nun an einem viel komplizierteren Beispiele, an Diphenylhydrazophenyl studiert und folgendes gefunden. Diphenylhydrazophenyl 2) wird in kaltem, trockenem Benzol ge¬ löst und die Lösung mit gasförmigem HCl gesättigt. Es fällt ein flockiger, orange-gelber Niederschlag, der an der Luft sich blau¬ violett färbt, I. Das Filtrat ist rot und hinterläßt nach dem Abdestillieren und Abdampfen einen braunen Rückstand, welcher nach dem Um¬ kristallisieren als Diphenylazophenyl3) (Schmpkt 155°) erkannt wurde. 04414 gr gaben 04336 gr C02 und 0’071 gr H20 04352 „ „ 0-4143 „ „ „ 00676 „ „ 0*1416 „ „ 13*20 cm3 N bei b = 753 mm und t=15° c16h14n2 C 83-63% 83-57% 83-68% H 5-57 „ 5-55 „ 5 46 „ N 10-81 „ 10-84 „ II. Der violett-blaue Niederschlag ist ein Gemenge von zwei Chloriden. Den gepulverten Niederschlag löst man in kleiner Menge ver¬ dünnten Alkohols, setzt Ammoniak im Uberschuß zu, erhitzt im Wasserbade und verdünnt mit so viel Wasser, daß die freie Base gleich nach dem Filtrieren auszufallen beginnt. A. Der Niederschlag wird nach dem Erkalten abfiltriert und mehrmals umkristallisiert. Es scheiden sich ziemlich große, silber¬ glänzende Schuppen vom Schmpkt 141° aus. Sie lösen sich sehr leicht in Benzol, leicht in Alkohol, schwer in Ligroin. 01559 gr gaben 0-4737 gr C02 und 00857 gr H20 0-1562 „ „ 14 3 cm3 N bei b = 734 mm und t = 20° *) Journal of phys. Chemistry, 6, 5. 2) Ber. 21, 911. Bulletin der Akad. d. Wissensch. in Krakau, 1906. 3) Ber. 9, 132; 21, 911. Bull. d. Akad. d. Wissensch. in Krakau, 1906. 403 0*179 gr Base, in 8-8374 gr Benzol gelöst, haben eine Siede¬ punktserhöhung von 0*205° liervorgerufen: M = 256-8, woraus die Formel C1SH16N2 berechnet wird. C1SH1(ÎN2 verlangt C 82-86°/0 83-07% H 6-10 „ 6-15 „ N 10-77 „ 10-76 „ M = 2601 1) Das Azetylprodukt, auf gewöhnliche Weise erhalten, bildet weiße Nadeln vom Schmpkt 165°. 01548 gr gaben 0-4510 gr C02 und 0-086 gr H20 0-1639 „ „ 0-4774 „ „ „ 0-0905 „ „ 0-1644 „ „ 13 5 cm3 N bei b = 746 mm und t = 1 9° C H N gefunden 79-45 % 617 9-25 berechnet für C18 H15 N2 . C2 H3 0 79-43% 79-44 <% 613 „ 6 005 „ 2) Chlorid C18Ht6N2 . HCl. Aus salzsaurer, alkoholischer Lösung der Base scheiden sich bläulich- weiße Nadeln des Chlorids aus, das in Alkohol, Benzol und Ligroin löslich, in Wasser unlöslich ist. 0-1978 gr Chlorids gaben 0*0938 gr AgCl gefunden berechnet für C18H16N2.HC1 HCl 12-05% 12-29% 3) Das Sulfat (C18 H16N2)2 H2S04 erhält man in ganz änhlicher Weise. Es löst sich in Alkohol, in Wasser nicht. 0*4244 gr gaben 01 6 10 gr BaS04 gefunden berechnet für (C18H16N2)2H2S04 H2S04 15*92% 15-85% Die Resultate unter 1), 2). 3) beweisen, daß die Base nur eine Amingruppe enthält, also eine Semidinbase ist. Weitere Eigenschaften beweisen den Orthocharakter der Base: 1) Die Base konnte mit salpetriger Säure nicht diazotiert wer- 404 den; sie gab auch keine Nitrosoverbindung; es entsteht dagegen ein Azimid C18H13N3, gemäß der Gleichung: 0) C1) R-NH-R' R — N— R' (2) I +HN02= I (*) I +2H20 nh2 n = n 3 gr Subst. werden in Alkohol gelöst und mit Natriumnitrit und Essigsäure versetzt. Aus der getrübten, schmutzigrot gefärbten Lösung scheidet sich ein harziger Körper aus, der nach längerer Zeit zu einer kristallinischen Masse erstarrt. Nach Umkristallisieren aus Ligroin erhält man eine reine, in Alkohol, Ligroin, Benzol und Essigsäure lösliche Substanz. Schmpkt 82-50. 01202 gr gaben 16*7 cm3 N bei b = 747-5 mm t = 20-5° gefunden berechnet für C18H13N3 N 15 57% 15-49% Der Semidinbase entsprechend, erscheinen für Azimid zwei Strukturformeln möglich: 0 C6H5-C6H3-NH2 . \ (2)\ NH-C6H6 beziehungsweise c6h5.o6h3-n=n n-c6h5 « (l) C6H5 . C6H4 - NH - C6H4 -> C6H5 . CöH4 - N - C6H4 K2) I I (2) NH2 n = N 2) Die Base reagiert mit Benzil. In der üblichen Weise l) aus¬ geführt, lieferte die Kondensation ein gelbes Produkt, welches aus salzsaurem Wasser als Chlorid umkristallisiert wurde. Das gerei¬ nigte Produkt zeigte alle charakteristischen Merkmale einer Stil- bazoniumverbindung: es zeigte in alkoholischer Lösung eine Fluo¬ reszenz, die durch Säurezusatz aufgehoben wurde. In konz. Schwe¬ felsäure löst es sich und färbt sie rot. i) Annal. 287. 134. 405