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BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
PROTECTEUR DE L’ACADÉMIE:
S. A. I. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE
VICE-PROTECTEUR : Vacat.
PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADÉMIE:
(§ 2). L’Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im¬
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l’Empereur.
(§ 4). L’Académie est divisée en trois classes:
a) Classe de Philologie,
b) Classe d’Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
(§ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885 , V Académie publie , en deux séries , le Bulletin International “
qui paraît tous les mois , sauf en août et septembre. La première série est con •
sacrée aux travaux des Classes de Philologie , d’Histoire et de Philosophie. La se¬
conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Na¬
turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés,
rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés
à l’Académie.
Publié par l’Académie
sous la direction de M. Ladislas Natanson,
Secrétaire de la Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
Nakladem Akademii Umiejçtnoâci.
Krakow, 1909. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarz^dem Jozefa Filipowskiego.
5TZ)6,
, A 33
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU.
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE KLASSE.
ANNÉE 1908.
CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ
1909.
Table des matières.
Page
S. Zaremba. Sur l’intégration de l’équation biharrnonique . 1
J. Bielecki. Über Mesitylen-Trialdehyd (1. 3. 5. Trimethylal-Benzen) . . 29
Z. Motylewski. Dihydrooxychinoxalin und seine Derivate . 32
J. Lewinski. La chaîne de Przedborz . 34?
M. Raciborski. Über die Hemmung des Bewegungswachstums bei Basidio-
bolus ranarum . . 48
VI. Kulczynski. Fragmenta arachnologica. VI . 49
Ant. Wï. Jakubski. Untersuchungen über das Stützgewebe des Nerven¬
systems bei den Hirudineen ... . 86
A. Bochenek. Über zentrale Endigungen des Nervus opticus . 91
K. Kostanecki. Mitotische Kernteilung ohne Zellteilung in künstlich par-
thenogenetisch sich entwickelnden Eiern von Mactra . 97
J. Browinski. Über die Gegenwart von Proteinsäuren im Blute .... 101
K. Stoîyhwo. Le crâne de Nowosiölka considéré comme preuve de l’exis¬
tence à l’époque historique de formes apparentées à H. primigenius 103
L Marchlewski and St. Piasecki. A simple method for preparing phyllo-
porphyrine . 127
L. Natanson. On the elliptic polarization of light transmitted through an
absorbing gaseous medium, parallel to the lines of an extraneous
magnetic field . 129
J. Browinski und S. Dabrowski. Sur une méthode de dosage de la ma¬
tière colorante fondamentale des urines . 139
H. Zapalowicz. Revue critique de la flore de la Galicie. XII partie . . 141
J. MIodowska. Zur Histogenèse der Skelett-Muskeln . 145
Ch. Klecki et A. Wrzosek. Etude expérimentale du passage dans les uri¬
nes de microbes circulant dans le sang . 171
Fr. Krzysztalowicz et M. Siedlecki. Étude expérimentale de la syphilis ;
Morphologie de Spirochaeta pallida . 173
T. Kozniewski and L. Marchlewski. On the conversion of phyllotaonine
into phytorhodines . 247
L. Hildt, L. Marchlewski und J. Robel. Über die Umwandlung des Chlo¬
rophylls unter dem Einfluss von Säuren . 261
J. Bielecki et A. Koleniew. Recherches sur l’influence des groupes mé¬
thylés sur les propriétés tinctoriales des colorants basiques dérivés du
triphénylméthane . 296
VI
Page
J. Dlliiiii Borkowski. Sur le phénomène de Gürber . 318
J. Nowak. Untersuchungen über Cephalopoden der oberen Kreide in Polen.
I. Teil. Genus Baculites Lamarck . 326
H. Wielowieyski. Weitere Untersuchungen über die Morphologie und Ent¬
wicklungsgeschichte des Insektenovariums. Zweite Mitteilung . . . 353
B. Petschenko. Sur la structure et le cycle évolutif de Bacillopsis stylo-
pygae ; nov. gen. et nov. spec . 359
Séance publique annuelle de l’Académie du 16 mai 1908 . 373
K. Olszewski. Die Verflüssigung der Gase; eine historische Skizze . . . 375
K. Jablczynski. Zur Kenntnis der Katalyse in heterogenen Systemen. Zer¬
setzung des Chromchlorürs am Platinblech . 398
M. Dziurzynski. Über die Umlagerung des Diphenylhydrazophenyls unter
der Einwirkung des Chlorwasserstoffes in Benzollösung . . ..... 401
J. Lewinski. Les dépôts jurassiques près la station Chçeiny et leur faune 408
H. Krzemieniewska. Zur Ernährung des Azotobakters . . 445
H. Zapalowicz. Revue critique de la flore de la Galicie. XIII partie . . 448
H. Hoyer. Untersuchungen über das Lymphgefäßsystem der Froschlarven.
II Teil . , . . 451
E. Rosenhauch. Über die Entstehung der Flora im physiologischen Binde¬
hautsack der Neugeborenen . 465
K. Olszewski. Nachtrag . 483
Z. Klemensiewicz. Antimonchlorür als ionisierendes Lösungsmittel . . . 485
J. Dunin-Borkowski. Über die hämolytische Wirkung von Quecksilbersalzen 494
J. Nusbaum. Zur Entwicklungsgeschichte der Occipitalregion des Schädels
und der Weber’schen Knöchelchen bei den Cyprinoiden ..... 505
J. Hirschler. Beiträge zur embryonalen Entwicklung der Coleopteren ? . 508
E. Godlewski. Transformation des Protoplasmas in Kernsubstanz während
der normalen und der künstlich veränderten Entwicklung der Echiniden 522
VI. Kulczynski. Symbola ad faunam aranearum Javae et Sumatrae cognos¬
cendam. I. Mygalomorphae et Cribellatae . . . . 527
R. Nitsch. Recherches sur les microbes anticholériques dans l’air atmo¬
sphérique . 582
Berichtigungen zu der Abhandlung: A. Korn, Allgemeine Lösung des bihar-
monischen Problems im Raume (dieses Bulletin, Oktober 1907) . . 585
E. Janczewski. Sur les anthères stériles des groseilliers . 587
B. Namystowski. Sur la structure et le développement de Wawelia regia
nov. subfam. gen. sp . 597
H. Zapalowicz. Revue critique de la flore de la Galicie. XIV partie . . 603
K. Jablczynski. Kinetik der Folgereaktionen; Reduktion der Chromsäure
durch Oxalsäure . 603
— Beziehung zwischen der Rührgeschwindigkeit und der Reaktionsge¬
schwindigkeit in heterogenen Systemen . . 620
K. Kling. Über die o-, m- und p-Tolyläthylalkohole ........ 632
A. Korczynski» Über anormale Salze ............. 633
J. Buraczewski und T. Kozniewski. Jodderivate des Strychnins und
Brucins . 644
Vit
Page
C. Rouppert. Discomycetum species novae tres . 649
F. Kamienski. Nouveau moyen pour faciliter les observations microsco¬
piques et la microphotographie stéréoscopique (platine-balance) . . 651
P. Wisniewski. Einfluß der äußeren Bedingungen auf die Fruchtform bei
Zygorhynchus Moelleri Yuill . 656
M. Siedlecki. Über Bau, Lebensweise und Entwicklung des javanischen
Flugfrosches (Rhacophorus reinwardtii Boie) . 682
B. Konopacka. Die Gestaltungsvorgänge der in verschiedenen Entwicklungs¬
stadien zentrifugierten Froschkeime . 689
H. Wielowieyski. Weitere Untersuchungen über die Morphologie und Ent¬
wicklungsgeschichte des Insektenovariums. Dritte Mitteilung . . . 741
Berichtigung zu der Abhandlung : E. Rosenhauch, Über die Entstehung der
Flora im physiologischen Bindehautsack der Neugeborenen . . . 748
J. de Kowalski. Beiträge zur Kenntnis der Luminiszenz . 749
L. Natanson. On the elliptic polarization of light transmitted through an
absorbing naturally-active medium . 764
K. Bialaszewicz. Beiträge zur Kenntnis der Wachstumsvorgänge bei Am¬
phibienembryonen . 783
G. G. Wilenko und Z. Motylewski. Über die Wirkung von Natrium auf
Cholesterin in der Lösung in Amylalkohol . 887
S. Bondzynski und V. Humnicki. Quantitative Untersuchungen über das
Verhalten von Salol sowie von Distearylsalizylglyzerid im Organismus 841
W. Gawinski. Quantitative Untersuchungen über die Ausscheidung von
Proteinsäuren im Harn von gesunden Menschen sowie in einigen
Krankheitsfällen . 851
A. VV. Jakubski. Untersuchungen über das Stützgewebe des Nervensys¬
tems im vorderen und im hinteren Körperende der Hirudineen nebst
Bemerkungen über deren Neuromerie . 854
St. Kopec. Experimentaluntersuchungen über die Entwicklung der Ge¬
schlechtscharaktere bei Schmetterlingen . 893
R. Minkiewicz. Étude expérimentale du synchromatisme de Hippolyte
varians Leach . , . 918
S. Krzemieniewski. Untersuchungen über Azotobacter chroococcum Beij. 929
L. Gosiewski. Sur la moyenne arithmétique et sur la loi de Gauss delà
probabilité d’une erreur . 1053
St. Loria. Untersuchungen über die Dispersion des Lichtes in Gasen. I. Die
Dispersion des Acetylens und Methans . 1059
J. Morozewicz. Über Hatchettin von Bonarka bei Krakau . 1067
J. Niedzwiedzki. Über eine neue miozäne Austernart: Ostrea Leopolitana 1073
A. Maciesza. Le rôle du tube digestif dans la production de l’anthracose
des poumons et des organes abdominaux . 1075
•— Über angeborene abnorm weite Foramina parietalia . 1083
Errata.
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Page 779 ligne 11 (d’en bas) lire
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PROTECTEUR DE L’ACADEMIE:
S. A. I. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
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PRÉSIDENT: S. E. M. LÇ COMTE STANISLAS TARNOWSKÏ.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADÉMIE:
(§ 21. L’Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im¬
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et Je Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l’Empereur.
(§ ~4). L’Académie est divisée en trois classes:
a) Classe de Philologie,
b) Classe d’Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
(§ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise.
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Depuis 1885 , V Académie publie , en deux séries , le , .Bulletin International “
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con¬
sacrée aux travaux des Classes de Philologie , d’Histoire et de Philosophie. La se¬
conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques ef Na¬
turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés,
rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés
à l’Académie.
Publié par l’Académie
sous la direction de M. Ladislas Natanson,
Secrétaire de la Classe des "Sciences Mathématiques et Naturelles.
Naktadem Akademii Umiejçtnosci.
Krakow, 1908. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarz^dem Jôzefa Filipowskiego.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
N° 1. Janvier 1908.
Sommaire: 1. S. ZAREMBA. Sur l’intégration de l’équation biharroonique.
2. J. BIELECKI. Über Mesitylen-Trialdehyd (1. 3. 5. Trimethylal-Benzen).
3. Z. MOTYLEWSKl. Dihydrooxychinoxalin und seine Derivate.
4. J. LEWINSKI. La chaîne de Przedborz.
5. M. RACIBORSKI. Über die Hemmung- des Bewegungswachstums bei Ba-
sidiobolns ranarum.
6. VL. KULCZYNSKI. Fragmenta arachnologica, VI.
7. ANT. WL. JAKUBSKI. Untersuchungen über das Stützgewebe des Ner¬
vensystems bei den Hirudineen.
8. A. BOCHENEK. Über zentrale Endigungen des Nervus opticus.
Séance du mardi 7 Janvier 1908.
Présidence de M. K. OLSZEWSKI.
M. le Président annonce à la Classe la perte douloureuse et
irréparable qu'elle vient de faire en la personne de William Thom¬
son Baron Kelvin, Associé Etranger de l'Académie depuis 1890,
décédé le 17 Décembre 1907.
1. O calkozuciniu rôzunanici biharmonijnego . — Sur V in¬
tégration de l'équation biharmonique. Mémoire de M.
$. ZAREMBA m. c.
§ 1. Considérons l’équation biharmonique, c'est à dire l'équation
aux dérivées partielles du 4-me ordre suivante:
A*v = 0 (1)
où A représente l'opérateur de Laplace.
Le problème fondamental relatif à cette équation est le suivant:
déterminer la fonction v de façon que l'équation (1) soit vérifiée en
tout point situé à l'intérieur d'un domaine donné ( D\ connaissant
la dérivée de cette fonction suivant la normale à la frontière du
Bulletin III
1
2
domaine considéré, ainsi que les valeurs périphériques de la fonc¬
tion elle-même.
Le problème précédent que nous appellerons pour abréger Pro¬
blème biharmonique a été beaucoup érudié dans ces dernières années1).
Il est résolu aujourd’hui dans un certain nombre de cas parti¬
culiers quant à la nature du domaine (D); l’unicité de la solution
a été établie dans des conditions très générales et plusieurs mé¬
thodes générales pour résoudre le problème considéré ont été pro¬
posées. Il faut reconnaître cependant que ces méthodes générales,
si grande que soit leur importance théorique, se prêtent difficile¬
ment au calcul. C’est cette lacune que je me propose de combler
partiellement en faisant connaître une méthode qui permettra de
calculer effectivement la fonction demandée dans le Problème bi¬
harmonique toutes les fois où, pour le domaine considéré, on saura
calculer effectivement la solution du Problème de Dirichlet.
La méthode que je me propose d’exposer n’est que le dévelop¬
pement d’une idée esquissée en passant au § 7, p. 159 de mon mé¬
moire: L'équation biharmonique et une classe remarquable de fonctions
fondamentales harmoniques 2).
§ 2. Considérons un domaine 3) (D) pouvant avoir deux ou trois
dimensions, désignons par v la fonction demandée dans le Problème
biharmonique, définissons par l’équation:
(la) A v -j— u = 0
la fonction harmonique u et désignons par G la fonction de Green
classique relative au domaine (D). Une application facile du théo¬
rème de Green nous donnera:
(2) v— JuGdr
(SJ (DJ
en désignant par ds l’élément de la frontière (S) du domaine ( D )
et par d% l’élément de ce domaine lui- même.
*) Voir en particulier: A. Korn, Allgemeine Lösung des biharmonischen Pro¬
blems im Baume , Bulletin de l’Académie de Cracovie, Octobre 1907, ainsi que les
rapports sur les travaux présentés aux dernier concours du prix Vaillant dans les
C. R. des Séances de l’Académie des Sciences de Paris, 2 Décembre 1907.
2) Bulletin de l’Académie de Cracovie. mars 1907.
3) Le sens attribué dans ce travail au mot domaine résultera assez claire¬
ment de la nature des questions traitées pour que nous puissions nous dispenser
de définir explicitement ce terme.
3
La formule précédente sera sûrement à Fabri de toute critique
dans les conditions suivantes:
1°. On est assuré de Fexistence de la fonction v.
dv
2°. La dérivée ainsi que la fonction représentant les valeurs
périphériques de la fonction v sont bornées et. en général, conti¬
nues dans toute l’étendue de la frontière (S) du domaine (D).
3°. L’intégrale:
fl
(DJ
u G du
a un sens, ce qui arrivera sûrement dans le cas où,
l’admettrons, l’intégrale1):
/•
(DJ
u 2 du
comme nous
(3)
a une valeur finie, bien déterminée.
Grâce aux progrès réalisés dans ces dernières années dans la
théorie de l’équation biharmonique, on sera souvent en mesure de
constater a priori que toutes les conditions précédentes sont vérifiées;
on pourra même, dans beaucoup de cas, s’assurer à l’avance de la
continuité des valeurs périphériques de la fonction u ou détermi¬
ner à l’avance la nature des discontinuités de ces valeurs au cas
où il s’en présente.
En résumé, dans les conditions où nous nous sommes placés, le
Problème biharmonique est ramené à la détermination de la fonction
u définie par l’équation (1 a).
Pour étudier cette question, partons de la remarque suivante: sa¬
voir calculer effectivement la fonction w demandée dans le Problème
de Dirichlet , c’est connaître une suite infinie de fonctions:
%, w2, %v.. (4)
linéairement indépendantes 2), harmoniques à l’intérieur du domaine
(D), continues sur la frontière de ce domaine, admettant chacune
par rapport à la normale à la frontière une dérivée bornée et, en
général, continue, et telles que la fonction demandée w puisse être
1) Dans tout ce travail nous nous plaçons au point de vue des quantités réelles.
2) C’est à dire telles qu’il n’existe entre un nombre fini d’entre elles aucune
relation linéaire à coefficients constants.
1*
4
représentée par une série, à coefficients constants c0 , cx , cz , . . . ? de
la forme suivante:
OO
cette série étant uniformément convergente dans le domaine (D)
et sur la frontière pourvu que les valeurs périphériques données de
la fonction vérifient certaines conditions plus ou moins restrictives
mais d’ordre général.
Pour la validité de la méthode que nous allons exposer, il suf¬
fit d’admettre, ce qui dans la pratique a sans doute toujours lieu,
que la convergence uniforme de la série (5) soit assurée lorsque les
valeurs périphériques de la fonction w coïncident avec celle d’un
polynôme entier par rapport aux coordonnées rectangulaires. Il suf¬
firait même de se borner aux hypothèses suivantes:
1°. La série (5) ne converge qu’à l’intérieur du domaine (D) et
il en est sûrement ainsi seulement dans le cas où les valeurs péri¬
phériques de la fonction w satisfont à la restriction précédente.
2°. L’intégrale:
(6)
tend uniformément vers zéro lorsque l'entier positif j croît indéfini¬
ment de quelque façon que varie en même temps l’entier non négatif m.
Désignons, suivant le nombre de dimensions du domaine (D), par
T l’aire ou le volume de ce domaine et posons:
1
l) Divers auteurs ont déjà fait usage de formules analogues; voir par exem¬
ple : Poincaré, Sur les équations de la Physique, mathématique (Rendiconti del
5
Les fonctions (5) étant linéairement indépendantes, c’est à dire
telles qu’il n’existe entre p de ces fonctions, soit:
12 p
aucune relation de la forme:
p
c, -f- JSj Cjc u«,k— o
où les C représentent des constantes, le dénominateur dans l’expres¬
sion de ne pourra s’annuler pour aucune valeur de k. Par con¬
séquent aucune des formules (7) ne pourra être illusoire.
Les fonctions:
Vh, (8)
jouiront manifestement des propriétés suivantes:
1°. On aura pour toute valeur entière et positive de l’indice k:
CW
2°. L’inégalité:
k 4= j (10)
entraînera la relation suivante:
J" Vk ft dr—O. (10)
CW
Nous établirons plus bas le théorème fondamental suivant: lors¬
qu’une fonction u harmonique à l’intérieur du domaine (D) vérifie
certaines conditions, variables avec la nature du domaine (2>), mais
toujours très générales et se réduisant pour une classe de domai¬
nes à cela seul que l’intégrale (3) ait un sens, cette fonction pourra
être représentée à l’intérieur du domaine (D) par la série suivante:
oo
u =
k=l
CW
série jouissant des propriétés suivantes:
Circolo matematico di Palermo 1894), ainsi que Erhard Schmidt, Zur Theorie der
linearen und nicht linearen Integralgleichungen (Mathematische Annalen 1907,
p. 442).
u\pkd% ,
(12)
6
1°. Sans être nécessairement convergente sur la frontière du do¬
maine (Z)), elle converge absolument et uniformément dans tout do¬
maine ( D ') intérieur x) au domaine (D).
2°. Si Ton pose:
l’intégrale :
(13)
tpk J uipkdx-\-Rj.
CD)
fi
CD)
B ;2 d,T
tend vers zéro lorsque l’entier positif j croît indéfiniment.
Supposons que nous ayons pu nous assurer a priori que la fonc¬
tion u définie par l’équation (1 a) vérifie les conditions du théorème
précédent. Dans ce cas les données du Problème biharmonique per¬
mettront de calculer aisément les coefficients de la série (12). En
effet, une application facile du théorème de Green donne:
(14) fu y. a, = J ds - J v ds .
CD) (S) (S)
On voit même, en tenant compte de la propriété dont jouit l’in¬
tégrale (13), qu’en portant la valeur (12) de u dans la formule (2),
on obtiendra pour l’intégrale:
j*u G dx
CD)
une série uniformément (et même absolument) convergente dans
tout le domaine (Z)).
On trouvera au § 12 quelques applications de la méthode que
nous venons d’indiquer.
§ 3. Voici une propriété générale des fonctions harmoniques, pro¬
priété qui, malgré sa nature élémentaire, semble avoir échappé jus¬
qu’à présent à l’attention des géomètres.
Considérons une fonction u harmonique à l’intérieur d’un cer-
4) Dire qu’un domaine ( D ') est intérieur à un autre domaine (D), c’est dire
qu’il existe une certaine longueur X, non nulle, telle que tout point intérieur à
un cercle de rayon X, ayant pour centre un point de ( D ') appartienne au do¬
maine (D).
7
tain domaine (D) et supposons d'abord que le domaine (D) soit dé¬
fini dans le plan.
Désignons par A le centre d'un cercle (G) de rayon r situé tout
entier à l'intérieur du domaine (Z)). On aura, pour la valeur u (A)
de la fonction u en A , la formule classique:
en désignant par ds l'élément d'arc de la circonférence du cercle (G).
Désignons par B un point variable et envisageons la fonction
(C)
en représentant par le symbole:
d
dN
f
(G)
u ds ,
(14)
la dérivation suivant la normale au cercle (C), cette normale étant
dirigée vers l'intérieur du cercle. Appliquons le théorème de Green
aux fonctions cp et u par rapport au domaine ( ô ) limité par la cir¬
conférence ( C ).
En se reportant à la formule (15) on établira immédiatement la
relation suivante:
en désignant par dx l'élément d'aire. Moyennant la relation précé¬
dente on déduit de la formule (16) la formule suivante:
u (A) =
(17)
C'est cette égalité qui constitue précisément le théorème que
nous avions en vue.
8
On établira d’une façon entièrement analogue le théorème cor¬
respondant pour l’espace; il viendra:
(18) u(A)==-^. — V fudx
4 nrà J
(S)
en désignant maintenant par d% l’élément de volume et par (d) le
domaine intérieur à une sphère de centre A et de rayon r, entiè¬
rement située à l’intérieur du domaine où la fonction u vérifie l’é¬
quation de Laplace.
§ 4. Voici un corrolaire du théorème précédent, utile pour la
suite et intéressant par lui-même. Soit u une fonction harmonique
à l’intérieur d’un certain domaine (D) et telle que l’intégrale:
étendue, comme l’indique l’indice (D), à tout ce domaine ait un sens.
Si Ton désigne alors par r la plus courte distance à la frontière
(S) du domaine (D) d’un point A: intérieur à ce domaine, et par
u ( A ) la valeur de la fonction u en A. on aura:
(19)
\w(A)\ )
(39)
(DO
Cette condition étant vérifiée, il suffira de remarquer que les
premiers membres des inégalités (35) et (39) ne peuvent être né¬
gatifs, pour déduire des relations (35), (37), (38) et (39) les im
lités suivantes:
0
-/*
(D')
2 dx <; 3 jii
Ces inégalités prouvent que l’intégrale (36) a le nombre 3 pour
limite lorsque le domaine ( D ') tend d’une façon quelconque vers
le domaine (D), sans toutefois cesser de rester intérieur à ce dernier.
Donc l’intégrale
t
dx
14
a bien un sens et l’on a:
(40)
(B)
R4*dT = #.
En se reportant à (28), on conclura immédiatement de ce qui
précède que l’intégrale (26) a aussi une valeur finie parfaitement
déterminée. Il ne reste donc plus qu’à établir la formule (27). L’é¬
quation (28) donne:
(D)
(D)
d’où
U2 dx
! V J dx = 2 f VEJ dr. — / U; di,
(D) (D)
ce qui donne:
J'
(D)
(B)
U 2 dx
1
dx
(D)
(B)
U2 dx J R2 dx -j- Rj2 dxr
(B) (D)
(B)
relation qui, moyennant les relations (34) et (40), donne à son tour:
f U2 dt • — f J
r i
\ dx i
!
J J
(B) (D)
1
U 2 dx -j- E.
(B)
Or il est permis de prendre e arbitrairement petit. Par consé¬
quent la relation (27) aura bien lieu. C’est précisément ce qu’il nous
restait à établir.
Remarque. Il est aisé de voir que, dans l’énoncé du théo¬
rème que nous venons de démontrer, il est permis de remplacer l’hy¬
pothèse d’après laquelle les fonctions U1: U2: U3 . . . seraient des fonc¬
tions harmoniques à l’intérieur du domaine (D) par l’hypothèse sui¬
vante: la série (25) est uniformément convergente dans toute l’éten¬
due de tout domaine ÇD/) intérieur au domaine (1)). On devra,
bien entendu, conserver les hypothèses relatives aux intégrales (23)
et (24).
15
Voici un corollaire important du théorème précédent. Les hy¬
pothèses de ce théorème étant vérifiées, désignons par / une fonc¬
tion telle que l'intégrale:
(41)
ait un sens. Quelle que soit d'ailleurs la fonction /, on aura:
üfd%= J? / U kfd%
(42)
On peut même ajouter ceci: supposons que la fonction / con¬
tienne un certain nombre de paramètres gl9 £2 , . . . et admettons
que l'on ait:
d% < A
en désignant par A une constante positive déterminée, pourvu que
les systèmes de valeurs des paramètres ne cessent pas de
faire partie d'un certain ensemble (E). Dans ces conditions la sé¬
rie (42) sera uniformément convergente par rapport à l'ensemble
(E) des systèmes de valeurs des paramètres
§ 7. Revenons aux fonctions tp formant la suite (8). Désignons
par f une fonction quelconque à cela près que l'intégrale
O»
ait un sens, puis, en reprenant un
posons:
(43)
raisonnement bien connu x),
(44)
et remarquons que Ton a:
(D)
j-i j 2 r 3-1
f—J?Ckyk}d'c= / pdx—'S
le=t J J k=l
c.
(D)
q Voir Stekloff. Sur certaines égalités générales etc. Mémoires de l’Acadé
mie des Sciences de St. Pétersbourg, 1904, Nr. 7.
16
Il résulte immédiatement de là que la série à termes positifs:
oc
(45) 2 °*
est convergente et qu’elle satisfait à l'inégalité
f2 dr .
(46)
Supposons pour un moment que le domaine (D) soit à deux di¬
mensions et soit r la plus courte distance d’un point A pris arbi¬
trairement à l’intérieur du domaine (D), à la frontière ( S ) de ce
domaine. Cela posé définissons la fonction f qui entre dans les re¬
lations (44) et (46) de la façon suivante: désignons d’une façon gé¬
nérale par F (. B ) la valeur en un point B d’une fonction F, défi¬
nie dans le domaine ( D\ et envisageons une longueur quelconque l
vérifiant l’inégalité:
(47) / l .
La formule (44) nous donnera:
@k z= *Ph (-Z) 5
en vertu du théorème exprimé par la formule (17). La série (45)
étant convergente il en sera de même de la série
(48)
oo
2\
i r
> ipk (A) \
et l’inégaîité (46) nous donnera en outre:
V
2\
V* (A)
1
nP '
17
Cette relation ayant lieu pourvu que Fin égalité (47) soit vérifiée,
on aura forcément aussi:
1
7i r2 ’
(49)
Si nous avions supposé que le domaine (D) était à trois dimen¬
sions, nous aurions trouvé que dans ce cas aussi la série (48) est
convergente mais, au Heu de (49), nous aurions obtenu l'inégalité
suivante:
00 j P o
y { ip,, (d) } < — -
W j ^ v j — 4 7i r3
(50)
en désignant comme précédemment par r la plus courte distance
du point A à la frontière du domaine (D).
Reprenons la formule (44) en laissant à la fonction / toute sa
généralité et considérons la série
oo
O ty* (4) • (51)
k—i
Nous avons:
j+m I 1 2 ! j-j-m ! j j+m I \ 2 j
V C-uip^A) 1 1 < ; y cA V ] rf)„ (^)| : ,
~ \ i \dr I Iw I il
par conséquent, en vertu de la convergence de la série (45) et de
Tune des inégalités (49) ou (50), la série (51) sera absolument et
uniformément convergente dans tout domaine intérieur au domaine
(D). Un théorème classique permet de conclure de ce qui précède
que la somme de la série considérée est une fonction harmonique
à l'intérieur du domaine (D).
J'ajoute ceci: on a:
j+m
ch— Jj? 6'*%
k-j
donc, à cause de la convergence de la série (45), la série (51) sa¬
tisfait aux hypothèses du théorème exprimé par l’égalité (42).
Bulletin III.
2
18
Il résulte de là en particulier ceci: si Fon pose:
oo
V c* ,
on aura:
f Ip* d%= Ctl
J k=l
(B)
et
Ck= I Ip Xpk dx Ck = t, s, 3,.. J
0)
§ 8. Considérons maintenant une fonction u harmonique à Fin-
té rieur du domaine (D), supposons que Fintégrale
(52)
ait un sens et posons:
(53) Ak
j
(B)
w2 dx
-I'
(B)
uipkdx .
L’inégalité (46) nous apprend que Fon aura dans tous les cas;
(54)
/ w2 dx^. Ak‘
J
(B)
D’autre part il résulte des remarques faites à la fin du § pré¬
cédent que, dans certains cas au moins, Fon aura:
(55)
dx = J?
A 2
(B)
Nous allons voir qu’en réalité la relation (55) subsiste dans des
conditions extrêmement générales; nous établirons en particulier qu’il
existe une classe étendue de domaines où l’égalité considérée est
vérifiée sous l’unique condition que Fintégrale (52) ait un sens. Pour
arriver à ces résultats nous nous appuyerons sur le lemme suivant:
Lemme. Les notations précédentes étant conservées supposons
qu’il existe une suite infinie:
19
Vu Vu Vu-- (56)
de fonctions harmoniques à l'intérieur du domaine (D), vérifiant les
conditions suivantes:
1° L’intégrale:
/ k dans (59); il viendra:
/OO OO OO
vJ =2 A\ - 2 A * /?„,* +2 ß\.„ .
*=1 k=t k=*l
(63)
(D)
2*
20
Nous avons:
U v,,!l
s!2>. ■
l 7c=t J [ k=l J l 7 c=* J
On en conclut:
(64)
lii
2’x.,
'■2 +2 /**-»!= v
^2,
en s’appuyant sur les relations (54), (58) et (62). On a d’ailleurs:
(65)
en vertu de l’égalité (58). Les égalités (63), (64) et (65) entraînent
l’égalité (55) qu’il s’agissait précisément de démontrer.
§ 9. Je dis d’abord que la relation (55) a sûrement lieu dans le
cas où les valeurs périphériques de la fonction harmonique u coïnci¬
dent avec celles d’un polynôme entier par rapport aux coordonnées.
En effet, si l’on substitue alors la fonction u à la fonction w,
premier membre de l’équation (5), il arrivera que l’intégrale (6) sa¬
tisfera à la condition voulue pour que les théorèmes du § 6 soient
applicables à la série formant le second membre de l’équation (5).
D ’autre part, si l’on pose:
(Pm = 0 Ck Uk
le =1
l’on aura:
m-\-l
, d’autre part il est aisé de conclure de (66)
q On suppose la longueur S assez petite pour que deux de ces ares n’aient
jamais de point commun.
23
et (68) que Ton pourra faire correspondre à tout nombre positif e
si petit qu’il soit, une valeur assez petite de d pour que l’on ait:
J* [u — v )2 dx <^e . (69)
On voit, sans qu’il y ait lieu d’insister, que des considérations
du même genre sont applicables au cas de l’espace.
Revenons à un domaine à deux dimensions, supposons encore
que la fonction co ne devienne discontinue qu’aux points (67) et,
sans admettre maintenant que la fonction u soit bornée, supposons
que, pour toute valeur de l’indice k le produit:
u (M) . Ak M ,
où a représente un nombre positif inférieur à tende uniformé¬
ment vers zéro en même temps que la longueur Ak M . Conservons
à la lettre p sa signification de tout à l’heure et envisageons la fonc¬
tion v définie par la formule (68). Lorsque la frontière du domaine
(D) vérifie les hypothèses que j’ai adoptées dans mon mémoire: Sur
la fonction de Green et quelques-unes de ses applications x) on s’assu¬
rera d’abord, en s’appuyant sur les résultats de ce mémoire, que la
formule (66) est encore valable et l’on prouvera ensuite que, pour
une valeur assez petite de (5, l’inégalité (69) sera vérifiée si petite
que soit la valeur que l’on aura préalablement attribuée à e.
Lorsque la frontière du domaine (D) se compose d’un seul con¬
tour, on peut établir qu’en donnant à d une valeur assez petite, on
satisfera à l’inégalité (69), sans exclure le cas où la ligne fermée
limitant le domaine (D) aurait des points anguleux rentrants. Ce
résultat peut être obtenu de la façon suivante: considérons un des
points de l’ensemble (67), soit Aky et désignons par Ak Nk la bissec¬
trice de l’angle formé en Ak par les arcs A/c A/ et Ak A" 2), la demi-
droite AkNk étant dirigée vers l’intérieur de l’aire (D); cette demi-
droite coïncidera évidemment avec la normale intérieure en Ak à la
frontière ( S ) du domaine (D) dans le cas où le point Ak ne serait
pas un point anguleux. Cela posé, considérons un point quelconque
q Bulletin de l’Académie de Cracovie, Novembre 1906.
2) Je suppose que cet angle, estimé à l’intérieur du domaine (D), ne se ré¬
duit ni à zéro ni k 2 tz.
24
M situé à Tintérieur du domaine (B) ou sur la frontière, mais dis¬
tinct du point Ak et envisageons l’angle 0k formé par la direction
Ak M avec la demi-droite Ak Nk. Si, comme nous l’admettrons, l’an¬
gle 6k est estimé en prenant pour origine la demi-droite Ak Nk et
en orientant le plan d’une façon déterminée, la fonction suivante:
cos a 0k
- a 5
A„M
considérée comme fonction des coordonnées du point M, sera une
fonction harmonique à l’intérieur du domaine (B) et uniforme dans
ce domaine. Convenons de prendre pour dk celle des diverses dé¬
terminations de cet élément qui devient égale à zéro lorsque le
point M vient sur la demi-droite Ak Nk . Dans ces conditions toute
ambiguité quant à la fonction (70) aura disparu et l’on reconnaî¬
tra aisément, en tenant compte des inégalités:
que, pour des valeurs assez petites de AkM , la fonction (70) sera
constamment positive quelle que soit d’ailleurs la position du point
M dans (B) ou sur la frontière.
Désignons par fk une fonction harmonique à l’intérieur du do¬
maine (D), nulle en ceux des points de la frontière ( S ) où la
fonction (70) est positive et égale à cette fonction en tout autre
point de la ligne ( S ).
Posons ensuite:
p _ cos a 6„ J
1 * — - _ a A*
AM
La fonction Fk sera positive dans toute l’étendue du domaine
(D) et, dans le voisinage du point Ak. l’ordre de grandeur de cette
fonction sera celui de l’expression:
1
A M* ’
Cela posé voici ce que l’on vérifiera aisément: si petit que soit
un nombre positif v différent de zéro et donné à l’avance, il suf¬
fira de donner à la longueur ô qui intervient dans la définition de
(70)
25
la fonction (68), une valeur assez petite pour que Ton puisse déter¬
miner n constantes positives vérifiant les inégalités:
Ch /0 C, 2.48% H, 58.14% CI.
Die erhaltenen Werte zeigen, daß man hier wirklich mit einem
Tetrachlor derivat von Xylol zu tun hat, das, wenn alle vier Chlor¬
atome in den Seitenketten vorhanden wären, uns einen entsprechenden
31
Phthalaldehyd liefern sollte. Da alle Versuche, diese Verbindung
in Isophthalaldelivd überzuführen, erfolglos blieben, so muß man
annehmen, daß dieses Chlorderivat alle Chloratome nicht in den
Seitenketten enthält.
Wenn also die Chlorierung von einem so einfachen Kohlenwas¬
serstoff wie m-Xylol zu keinem einheitlichen Produkt führt, konnte
man nicht annehmen, daß man auf diesem Wege zum entsprechen¬
den Chlorderivat von Mesitylen gelange.
Man mußte eine andere Methode suchen. Von der Tatsache
ausgehend, daß der Ring der azetylierten Phenole gegen Oxydation
mehr beständig ist als freie Phenole, haben bekannterweise J. Thiele
u. E. Winter1) gefolgert, daß die aromatischen Verbindungen, die
in den Seitenketten Alkylgruppen enthalten, in einem Gemisch von
Essigsäureanhydrid und Schwefelsäure unter gleichzeitigem Azety-
lieren sich oxydieren sollten. Diese Voraussetzung wurde bestätigt, weil
die Methylgruppen der aromatischen Verbindungen auf diese Weise
nur zur Aldehydgruppe sich oxydieren lassen. Diese Aldehydgruppe
wird in Gegenwart von Essigsäureanhydrid natürlich in eine Dia-
zetatgruppe übergeführt. Nach dieser Methode haben J. Thiele und
E. Winter zweiwertige Phthalaldehyde und einige einwertige
Aldehyde dargestellt.
Entsprechend modifiziert und auf Mesitylen angewandt, hat diese
Methode endlich zum gewünschten Resultate, zur Darstellung von
Mesitylentrialdehyd, geführt.
Nach sehr zahlreichen Versuchen der Oxydation von Mesitylen
unter verschiedenen Bedingungen gab das folgende Verfahren das
beste Resultat :
Zu einem Gemisch von 150 gr. Essigsäureanhydrid und 50 gr.
Eisessig, auf 0°C ab gekühlt, setze ich nach und nach 25 gr. konz.
Schwefelsäure und 2.5 gr. Mesitylen hinzu. Darauf versetze ich
die Mischung im Laufe von 5 — 6 Stunden bei 0° mit 12 gr. festen
Chromsäureanhydrid. Das Reaktionsprodukt wird auf Eis gegossen,
der erhaltene kleine Niederschlag ab filtriert und das Filtrat mit
Äther extrahiert, mit Soda neutralisiert und abdestilliert. Wird die
zurückgebliebene Masse in heißem Methylalkohol aufgelöst, so kri¬
stallisiert sie in feinen, kurzen Nadeln vom Smp. 118°.
Nach mehrmaligem Umkristallisieren aus Methylalkohol erhält
L) Thiele und Winter, Ann. 311, S. 353—862 (1900).
32
man feine Nadeln von konstantem Schmelzpunkt 125 — 126°C (korr.);
die Ausbeute beträgt 0.25 gr.
Die über H2 S04 getrocknete Verbindung wurde analysiert.
0.1298 gr. Substanz gaben: 0.2612 gr. C02 und 0.0630 gr. H2 0
Berechnet für CR H3 [CH (OOC CH3)2]3 : 53.82% C und 5.17% H.
Gefunden . 54.85% C und 5.39 °/0 H.
Das erhaltene Mesitylentrialdehyd-hexaazetat durch Kochen mit
4% Salzsäure verseift, gibt nach dem Erkalten einen kristallini¬
schen Körper vom Schmelzpunkt 94° C, den gesuchten Mesitylen-
trialdehyd. Die Menge des erhaltenen Trialdehyds war aber zu
klein, um verschiedene Derivate darzustellen und eine Elementar¬
analyse auszu führen.
Die oben beschriebenen Untersuchungen konnten, obwohl sie
schon vor fünf Jahren in Angriff genommen worden waren, aus
von mir unabhängigen Gründen zum erwünschten Ziel noch nicht
geführt werden. Da ich aber jetzt Aussicht habe, auf einem ganz
anderem Wege eine größere Menge von Mesitylentrialdehyd darzu¬
stellen und dessen chemisches Verhalten zu erforschen, so beschränke
ich mich diesmal auf diese vorläufige Mitteilung.
Genf, Universitäts-Laboratorium und Warschau, Laboratorium des Museums
für Industrie und Landwirtschaft.
3. Dzvuhydrooksychinoksalin i jego pochodne. — Dihydro-
oxychinoxalin und seine Derivate. Note de M. Z. M0TY-
LEWSKI, présentée par M. L. Marchlewski m. t.
Die Verbindung
welche zuerst von Plöchl1) durch Reduktion des o-Nitrophenyl-
glyzins erhalten wurde, versuchte Hinsberg2) durch Einwirkung
1) Ber. d. d. ehern. Ges. 19. S. 8.
2) Annal, d. Chem. 272, S. 251.
33
des Monocliloressigsäureesters auf o - Phenylendiamin , also nicht
durch die Reaktion, die ihn bei Anwendung von o-Toluylendiamin zu
Toludihydrooxychinoxalin, also zu einer homologen Verbindung, ge¬
führt hatte, darzustellen; dies gelang ihm jedoch nicht. Von der
Überzeugung geleitet, daß mittels dieser Reaktion unter geeigneten
Bedingungen das Dihydrooxychinoxalin sich erhalten ließe und in
der Hoffnung, auf diese Weise zu einer allgemeinen Methode der
Darstellung der Körper dieser Gruppe zu gelangen, habe ich ver¬
sucht, ob o- Phenylendiamin mit Monochloressigsäure nicht etwa
direkt und zwar unter Mitwirkung von Zinkstaub, resp. Eisen-,
Aluminium- oder Magnesiumpulver in Reaktion eintrete.
Dieser Fall trat wirklich ein. Als geeignetes Kondensations¬
mittel erwies sich der Zinkstaub. Das Produkt der Reaktion wurde
mit Wasser ausgezogen, die aus Wasser abgeschiedenen Kristalle
in Benzol aufgenommen und nach dem Abdestillieren des Benzols
aus Wasser umkristallisiert. Es wurden hellgelbe Nadeln des Di
hvdrooxy chinoxalins erhalten, welche 1 Molekül Kristallwasser ent¬
hielten und bei 96 — 97° schmolzen. Die wasserfreie Verbindung
wies den Schmelzpunkt 130 — 131° auf. Dank der guten Ausbeute
der Reaktion ließen sich die Eigenschaften des Dihvdrooxychino-
xalins genauer studieren.
In Säuren und Alkalien war der Körper leicht löslich. Mit
Goldchlorid, Platinchlorid und Silbernitrat gab er stark mit freien
Metallen verunreinigte Verbindungen. Von den Verbindungen mit
Säuren ließen sich das Ferrocy anwasser Stoffs au resalz
C8 Hg N2 .0 . H4 Fe (CN)g durch Zusammenbringen der freien Base
mit Ferrocy an wasserstoffsäure in alkoholischer Lösung erhalten.
Durch . Azetylierung des Dihydrooxychinoxalins nach der Me¬
thode von Li eher mann und Hörmann wurde ein Azetyl de¬
rivat vom Schmp. 166° und der Formel C8 H7 N2 0 (CH8 CO), —
durch Benzoylierung mit Benzoylchlorid bei Gegenwart von Ka¬
liumkarbonat ein Benzoyl derivat vom Smp. 210 — 211° und
der Formel C8 H7 N2 0 . (C6 H5 CO) erhalten.
Salpetrige Säure gab mit Dihydrooxychinoxalin ein Nitrosode-
rivat vom Smp. 164° und der Zusammensetzung C8H7N20(N0).
Wurde das Dihydrooxychinoxalin einige Stunden auf 120° erhitzt,
so verlor es sein Kristallwasser und dann auch 2 Wasserstoffatome
und es entstand ein gelber Körper von der Formel C8H8N20 und
Schmp. 223 230°. Diese Verbindung war nicht kristallisierbar. Eine
3
Bulletin III.
34
homologe Verbindung hatte auch Hinsberg1) aus seinem Tolu-
oxydihydrochinoxalin erhalten. Dieser Autor vermutet, daß seine
Verbindung durch Verschiebung der CH3-Gruppe gebildet wird.
Da aber Dihydrooxychinoxalin sich ebenso verhält, so scheint diese
Vermutung nicht stichhaltig zu sein.
Eine mit der zuletzt beschriebenen isomere Verbindung, also
von der Formel C8H6N20. welche aus Wasser in farblosen Nadeln
vom Schmp. 269° kristallisierte, wurde durch Oxydation des Di-
hydrooxychinoxalins mit Kaliumpermanganat oder durch rasche
Destillation des Dibydrooxychinoxalins erhalten. Mit ammoniakali-
scher Silber- oder Kupferazetatlösung liefert dieses Oxydationspro-
dukt ein Silber-, bezw. ein Kupfersalz. Durch Oxydation mit
Chromsäure wurde das Dihydrooxychinoxalin in o-Phenylen-
oxamid C8 H6 N2 02 (Schmp. 410°) übergeführt.
Das Phenylenoxamid gab ebenfalls ein Silber-, sowie auch ein
Kupfer salz, welche sich ganz ähnlich wie die eben erwähnten
Silber- und Kupfersalze verhielten. Das Phenylenoxamid ließ seine
Sauerstoffatome mit Chloratomen ersetzen unter Bildung eines Sub¬
stitutionsproduktes vom Schmp. 149 — 150° und der Zusammensetzung
c8h6n2012.
4. Pasmo Przedborskie. — La chaîne de Przedborz. Mé¬
moire de M. J. LEWINSKI, présenté par M. L. Szajnocha m. c.
(Planche I).
Le présent travail qui n’est que la continuation de mes explo¬
rations concernant les dépôts jurassiques des versants oriental et
septentrional des montagnes de Swiçty Krzyz, s’occupe du Jurassi¬
que et partiellement du Crétacé développés dans la partie septen¬
trionale du versant ouest du plateau central de la Pologne. La ré¬
gion en question forme une bande étroite qui s’étend de l’ouest à
l’est où les affleurements des sédiments anciens apparaissent grou¬
pés en rangs dirigés principalement du nord-ouest vers le sud-est.
Ces affleurements dispersés dans la partie occidentale, entre Przed¬
borz et Sulejow, où le paysage est déterminé par les dépôts gla¬
ciaires, s’élargissent dans la partie orientale et forment une vérità-
9 Annal, d. Chein. 237, S. 361.
35
ble chaîne de montagnes qui commence près de Przedborz et finit
à Zeleznica où elle est traversée par la large vallée de la Zele-
inica. Plus loin à Test, sur l’autre bord de la vallée de la Zeleznica,
apparaissent les derniers affleurements du Jurassique qu’on peut
rapporter à la chaîne de Przedborz.
Dans le Royaume de Pologne il n’y a pas peut-être beaucoup
de régions qui puissent offrir une telle diversité de types de pay¬
sage sur une étendue relativement si petite. Au nord, depuis Piotr-
köw et Sulejow jusqu’à la frontière septentrionale des affleurements
jurassiques, s’étend une vaste plaine sablonneuse dans laquelle sont
dispersées des nombreuses collines longues et étroites, composées
de gravier fin et de sable. De telles digues qu’on doit rapporter
aux oesars, sont dispersées près de Lipowczyce, Dçby Podolskie, Kli-
zin, Dorszyn; les plus grandes d’entre elles se trouvent dans les forêts
à l’est de Jözeföw. Au sud de Lipowczyce les sables diluviens cè¬
dent la place aux argiles glaciaires bruns jaunâtres à blocs errati¬
ques; le type du paysage change aussi brusquement. La vaste plaine
sablonneuse est remplacée par une contrée accidentée parsemée de
nombreuses collines à contours arrondis; des petites cuvettes sans
écoulement sont placées souvent entre ces collines; les thalwegs
sont remplis de tourbe. La nappe d’argile glaciaire devient parfois
très mince, les roches plus anciennes émergent, et ces affleurements
se disposent en bandes orientées du nord-ouest au sud-est. Dans la
partie orientale de cette région, plus près de la Pilica, parmi les
collines arrondies apparaissent inopinément des montagnes assez
élevées, solitaires, comme les montagnes Chelmowa et Bqkowa. com¬
posées exclusivement de roches anciennes.
Dans la chaîne de Przedborz proprement dite, les dépôts gla¬
ciaires jouent un rôle subordonné. Les contours topographiques ne
sönt déterminés que par le gisement des roches anciennes et par
leur formes de désagrégation. La chaîne de Przedborz est compo¬
sée par deux bandes d’affleurements parallèles, divisées par une vallée
très large, marécageuse, sablonneuse aux bords, dans laquelle coule
la rivière Zeleznica. Cette vallée commence au nord près de Noso-
iowice, atteint une largeur de six et une longueur de près de vingt
kilomètres et se dirige du nord-ouest vers le sud-est. Près de Dq,-
browka et de Ostre Gorki, elle se relie sans arête de partage appa¬
rente au bassin de la Bosnia qui, dans sa partie septentrionale, pos¬
sède les mêmes particularités.
3*
Les affleurements du Jurassique qui appartiennent à la partie
orientale de la chaîne de Przedborz, apparaissent comme autant d’îlots
solitaires qui émergent des sables s’étendant largement à l’est de la
vallée de la Zeleznica et occupant la dépression entre les affleure¬
ments du Jurassique d’un côté, du Jurassique et du Keuper de l’au¬
tre. Les affleurements jurassiques forment une bande de collines
qui passe près de Wölka, de Lasocin aux environs d’Ewelinôw, en dé¬
terminant le bord oriental de la vallée de la Zeleznica. A l’est de
cette bande de collines s’étend une plaine recouverte de sables à
bruyère qui masquent de nouveau les roches anciennes sur près
de iy2 kilom. Les roches anciennes n’apparaissent que sur la li¬
mite orientale de cette plaine, près de Lopuszno, de Wielebnôw, de
Mnin. et plus au nord où le Jurassique et les grès du Keuper se
trouvent à découvert.
La partie occidentale de la chaîne de Przedborz apparaît au con¬
traire comme une chaîne de montagnes, pas trop élevée, mais bien
marquée cependant. Cette chaîne commence topographiquement par
les collines de Przedborz et de la montagne Majowa entre lesquel¬
les passe la Pilica; plus au nord, les couches jurassiques apparais¬
sent à la surface, mais elles n’y forment pas de chaîne orographi¬
que. Les affleurements des roches anciennes constituent une crête
élevée, assez large et plate, qui commence près de Przedborz et de
la montagne Majowa. le long du village de Policzko jusqu’à la co¬
lonie de Henrykow; cette crête domine d’une cinquantaine de mè¬
tres la vallée de la Pilica à l’ouest, la vallée de la Zeleznica à l’est.
La structure de cette chaîne se complique singulièrement au sud
de Henrykow. Elle s’élargit et se divise en deux chaînes distinctes
qui entourent une cuvette fermée dans laquelle est situé le village
de Jôzefow; ces deux chaînes se relient de nouveau au nord du
village de Zeleznica. Ces deux chaînes possèdent une singulière
structure asymétrique: leur versant tourné vers le milieu de la cu¬
vette a une pente très faible et régulière jusqu’à la crête; leur ver¬
sant extérieur, tourné vers les vallées de la Zeleznica d’un côté, de
la Pilica de l’autre, qui domine les villages de Dobromierz, Boza
Wola et Stara Wies à l’ouest, les villages de Mojzeszyn, Mokre
Gory et Suche Gory à l’est, se termine par des escarpements hauts
de quelques dizaines de mètres. Au pied de ces falaises, au pied
du versant oriental de même qu’à celui du versant occidental, sont
disposées des collines arrondies qui s’abaissent graduellement vers
37
le fond des vallées. Cette configuration ne dépend que de la struc¬
ture géologique de la chaîne même, comme j’essayerai de le dé¬
montrer.
La stratigraphie des dépôts jurassiques de la chaîne de Przed-
borz présente des difficultés sérieuses, causées principalement par
les faibles dimensions de leurs affleurements. Les endroits où les
roches anciennes sont à découvert sont assez nombreux, mais tou¬
tes les coupes sont petites dont presque aucune ne laisse aperce¬
voir qu’une série de couches. Il n’y a nulle part une coupe plus
grande où l’on pourrait observer directement la superposition des
couches différentes. La réconstruction de cette superposition basée
sur l’observation des coupes différentes est tout aussi difficile, puis¬
que ces coupes sont assez éloignées les unes des autres, et les ac¬
cidents tectoniques compliquent leurs rapports mutuels. Le manque
de fossiles, le type facial et la composition pétrographique très mo¬
notone, au moins dans les assises supérieures, s’ajoutent à ces diffi¬
cultés. Les assises inférieures sont plus faciles à reconnaître, mais
elles n'apparaissent que dans des localités isolées et ne jouent pas
un rôle plus important dans la structure de la chaîne de Przedborz.
1) Le dépôt jurassique le plus ancien que j’ai trouvé dans la
région décrite est représenté par des calcaires bruns, ferru¬
gineux et sablonneux qui apparaissent entre Wôlka et Laso-
cin, en face de Budzislawôw. Ces couches apparaissent en forme de
bande étroite inclinée fortement vers l’est où elle plonge sous des
roches plus jeunes. La faune que j’ai trouvée dans ces calcaires,
notamment: Belemnites aff. canaliculatus Schlot., Astarte depressa Gfi,
Avicula Miinsteri Gf., Ostrea cf. costata Sow., prouve qu’on doit
les rapporter à l’étage callovien, vraisemblablement au niveau
supérieur à Cosmoceras ornatum, en faveur de quoi parle le fait qu’ils
se trouvent immédiatement au-dessous des calcaires de l’Oxfordien
inférieur. Le Callovien trouvé par moi dans la chaîne de Przed¬
borz. sur le versant occidental des montagnes de Swiçty Krzyz, con¬
firme l’opinion de Zejszner qui attribuait l’âge callovien à des cal¬
caires bruns trouvés par lui aux environs de Malogoszcz, de Brzegi
et de Gorki.
2) Les coucher suivantes sont composées d’un calcaire jau¬
nâtre, très dur. qui apparaît dans une colline au nord de La-
socin. immédiatement à l’est de la route qui traverse encore les cal-
38
caires ferrugineux du Callovien qui constituent évidemment la base
du calcaire jaunâtre. Ce calcaire appartient à l'Oxfordien in¬
férieur. à la zone de Cardioceras cordatum (sous-étage neuvizyen),
ce qui est prouvé par la faune qui s'y trouve, savoir: Belemnites
hastatus Montfort, Terebratula aff. Stützt Haas, Lima ovatissima Qu.
Le calcaire neuvizyen est incliné conformément au Callovien, jus¬
qu'à 60 — 70° à l'est-nord-est.
L'Oxfordien inférieur sur le versant occidental des montagnes
de Swiçty Krzyz n’est pas limité à cette localité seulement. J'ai
réussi à le retrouver plus au sud dans la chaîne de la Nida, sur
une étendue considérable, avec une faune d'ammonites typique et
avec Cardioceras cordatum.
3) Je considère comme immédiatement plus jeune, appartenant
à l'Oxfordien supérieur (sous-étage argovien) à la zone de Pel-
toceras transversarium . un calcaire gris compact qui apparaît
quelques centaines de pas plus loin au sud, dans une autre colline
qui porte un signal topographique. Ce calcaire contient Perisphinc-
tes plicatilis Sow. et Perisphinctes Lucingensis Favre. La superposi¬
tion immédiate au calcaire jaunâtre de l'Oxfordien inférieur n'est
pas visible, mais la position topographique et l’absence à la base de
la colline de calcaires calloviens prouvent que les données strati-
graphiques seules suffisent pour le rapporter à un niveau supérieur
que le calcaire découvert dans la colline précédente.
La détermination de l'âge des calcaires jurassiques de Wiele¬
bnow et de Lopuszno où je n'ai point trouvé de fossiles, et de
Mnin où je n'ai même pas trouvé le calcaire mentionné par Mi¬
ch al ski,, est bien difficile. Le calcaire de Wielebnow et de Lopu¬
szno, très dur. compact et jaunâtre, rappelle vivement le calcaire
de Lasocin rapporté plus haut au niveau de Peltoceras transversa¬
rium. Le même âge est suggéré par les fossiles cités par Mi chai ski,
notamment: Terebratula bisuffarcinata Ziet.. Bhynchonella lacunosa ,
var. arolica Opp.. Terebratula insignis Schübl. (?), Perisphinctes plica¬
tilis Sow. Je rapporte en somme provisoirement les calcaires de
Wielebnow, de Lopuszno et de Mnin au niveau de Peltoceras trans¬
versarium.
Les affleurements de Wielebnow, de Lopuszno et de Mnin sont
disposés en une rangée orientée du nord-ouest au sud-est et pré¬
sentent tous la même inclinaison sud-ouest; à l'est ils sont bor¬
dés d'affleurements du Keuper. Au contraire, la ligne occidentale
39
d’affleurements jurassiques: le Callovien et l’Oxfordien entre Wölka
et Lasocin, situés à 2 kil. à l’ouest, présente une inclinaison oppo¬
sée, vers le nord-est, atteignant 60 — 70°.
4) La division en niveaux distincts de toute la masse des dé¬
pôts suprajurassiques qui participent à la structure des chaînes ju¬
rassiques occidentales, est beaucoup plus difficile. Ces chaînes se
composent de calcaires coralliens, d’oolithes, de bancs d’huîtres, de
calcaires oolithiques qui appartiennent exclusivement aux parties
supérieures du Suprajurassique, vraisemblablement de l’Astartien en
haut. Les affleurements de ces roches se répètent plusieurs fois,
vu que les dépôts ont subi un plissement, et les plis sont partiel¬
lement érodés. Je n’ai trouvé nulle part de dépôts que je pourrais
rapporter au niveau de Peltoceras bimammatum au sous-étage raura-
cien, si typiquemeut développé sur les versants septentrional et
oriental des montagnes de Swiçty Krzyz, sous l’aspect de calcaire
rocheux à spongiaires. Les assises du Séquanien supérieur?
du sous-étage astartien, développées dans quelques types faciaux
dont les rapports réciproques ne sont pas tout à fait clairs, sont
les dépôts les plus anciens de la partie occidentale de la chaîne de
Przedborz.
Je rapporte à ce sous-étage les dépôts suivants:
a) A ce qu’il me semble, le niveau le plus ancien dans la par¬
tie occidentale de la chaîne de Przedborz est formé par un banc
d’huîtres composé d’une quantité innombrable à’ Ostrea pulligera Of.
contenue dans un ciment marneux. Un tel banc apparaît à la base
orientale du versant oriental de la chaîne de Przedborz, au pied
des collines où est situé le village de Policzko. fichai ski cite un
banc pareil aux environs de Dobromierz où il apparaît aussi au
pied d’une colline, mais sur son versant occidental (un peu plus
haut j’ai trouvé du calcaire kimeridgien). Pusch le mentionne
comme le niveau le plus bas recouvert de calcaire corallien, à Przed¬
borz. La faune de ces bancs d’huîtres démontre qu’ils sont plus
jeunes que le sous-étage rauracien; ils appartiennent au sous-étage
astartien, mais leur situation dans les limites de ce sous-étage
ne peut être définie avec une certitude absolue. En faveur de la
position des bancs d’huîtres à la base même de l’Astartien, sous les
calcaires coralliens et oolithiques, plaident: leur position à la base
de la coupe décrite par Pusch à Przedborz et principalement le fait
qu’ils sont recouverts, dans les collines de Policzko, par un calcaire
40
blanc compact à nérinées qui n’apparaissent que dans le niveau co¬
rallien. Néanmoins, le calcaire à nérinées de Policzko n’est pas un
calcaire corallien typique, et en conséquence la question si le banc
d’huîtres est plus ancien que les calcaires coralliens (4 b) ou bien
s’il est partiellement contemporain à ceux-ci, ne peut être tranchée
définitivement.
Le banc d’huîtres contient: Lima rudis Sow., Lima rotundata
Buv., Ostrea pulligera Grf., Pholadomya aff. Protei Defr., Terebratula
insignis Schtibl.
b) Le niveau suivant, peut-être partiellement contemporain, est
représenté par des calcaires coralliens. Ils apparaissent dans
leur développement le plus typique à Kodr^b, dans la partie la plus
occidentale de la chaîne de Przedborz, où ils portent tous les ca¬
ractères principaux d’un récif corallien composé de coraux et de
sable corallien. Près de Przedborz, le calcaire corallien est à dé¬
couvert dans la carrière la plus ancienne, la plus orientale, et in¬
cliné vers le sud-ouest de 25°, mais son caractère de récif est moins
apparent, quoique les coraux et les nérinées n’y manquent pas. En¬
fin je rapporte au même niveau le calcaire compact à nérinées qui
recouvre les bancs d’huîtres à l’est de Policzko. C’est un fait re¬
marquable que le développement corallien typique prévaut dans les
parties occidentales et disparaît vers l’est. Ce phénomène donne un
nouveau appui à la pensée, exprimée plus haut, que les bancs d’huî¬
tres constituent peut-être un type facial différent qui pourrait rem¬
placer au moins les parties inférieures du niveau corallien plus à
l’est, plus près du rivage.
Les calcaires coralliens qui représentent la partie principale du
sous-étage astartien contiennent la faune suivante: Exogyra Brun-
trutana Thurm., Isocardia striata d’Orb., Modiola aequiplicata Stromb.,
Pecten Biechii Röm., Pecten kimmeridgiensis Cotteau., Pholadomya cf.
Protei Defr., Trigonia suprajurensis A g., Nerinea Mandelslohi Bronn.,
Nerinea sexcostata d’Orb., Turbo cf. subpunctatus d’Orb., Bhynchonella
Matronensis de Lor., Bhynchonella coraïlina Leym., Terebratula sub¬
sella Leym., Cladophyllia Thurmanni Et., PseudothecosmilUa Etalloni
Koby, Thamnastraea suprajurensis Et.
c) Immédiatement sur le calcaire corallien gît une série de cal¬
caires compacts, jaunâtres, parfois légèrement ooli-
t hi que s. Ils sont le plus étendus dans le voisinage de l’affleure¬
ment des calcaires coralliens à Kodr^b, occupant les localités si-
41
tuées à Test, dans le sens de l’inclinaison des couches coralliennes.
Ces calcaires apparaissent à Smotryczow, sur les champs de Zapo-
lice, dans la carrière de Rokoszyn, et partout ils sont inclinés de
20 à 25° vers ENE. Ils apparaissent de nouveau dans les mê¬
mes conditions à Przedborz où ils recouvrent le calcaire corallien
et présentent une inclinaison de 25° vers le sud-ouest. Ces calcai¬
res contiennent une faune qui ressemble beaucoup à la faune des
calcaires coralliens et qui n’en diffère essentiellement que par l’ab¬
sence de coraux et de mollusques à forte coquille. Ils doivent
être rapportés au sous-étage astartien dont ils constituent la par¬
tie supérieure. La faune du calcaire compact contient: Gervülia aff.
pernoides E. Deslong., Lima cf. rigida Sow., Lucina rugosa Rüm.,
Mgtilus subpectinatus Sow., Mytilus jurensis Merian., Ostrea cf. coty¬
ledon Ctj., Pecten Buchii Rüm., Pecten dentatus Rom.. Pecten vitreus
Rüm., Pholadomya complanata Thurm., Pholadomya Protei Defr , Pinna
cf. suprajurensis d’Orb., Pleuromya tellina Ag., Plicatula horrida E.
Deslong., Terebratula subsella Leym.
5) Les calcaires compacts de l’Astartien sont surmontés par des
couches qu’il faut rapporter au Kimeridgien. Elles se subdivi¬
sent en deux groupes:
a) Le groupe inférieur se compose de calcaires compacts,
durs, jaunâtres, oolithiques qui sont remplacés parfois par
des oolithes (Rzejowice), ailleurs par des calcaires blancs compacts
(Dobromierz). Les affleurements des calcaires qui appartiennent à
ce groupe apparaissent dans le toit des calcaires compacts décrits
plus haut (4 c) dans le sens de leur inclinaison, comme à Rzejo¬
wice à l’est de Kodr^b et Smotryczow, à Dçby à l’ouest de Przed¬
borz. à Dobromierz à mi-versant de la colline, au pied de laquelle
Michalski a trouvé un banc d’huîtres; ou bien ces calcaires appa¬
raissent à proximité des affleurements des grès cénomaniens, comme
à Zeleznica et à Mojzeszyn. Ces couches renferment une faune as¬
sez riche dont l’élément le plus saillant est constitué par des pe¬
tites exogyres, en premier lieu Exogyra virgula Defr. Cette faune
contient: Anatina insignis Ctj., Anatina aff. virguloides Et., Exogyra
Bruntrutana Thurm., Exogyra virgula Defr., Exogyra cf. subrenifor-
mis Et., Gervillia sulcata Et., Isocardia cornuta Klüden, Isocardia
striata d’Orb., Lima cf. rigida Desh., Modiola aequiplicata Stromb.,
Mytilus pectinatus Sow., Ostrea cf. eduliformis Schloth., Ostrea coty¬
ledon Ctj., Ostrea pulligera Gf., Pecten vitreus Rüm., Pholadomya aff.
Protei Defr., Pholadomya orbiculata Rom., Pholadomya pinguiuscula
Thurm.. Pholadomya hortulana Ag., Terebratula subsella Leym., Te-
rebratula insignis Schtibl.
b) Le Jurassique se termine par des calcaires marneux
jaunâtres, légèrement oolithiques, très finement stratifiés
qui apparaissent toujours entre les calcaires décrits précédemment et
les grès cénomaniens. Ces calcaires marneux ne contiennent d'or¬
dinaire que des Exogyra Bruntrutana Thurm., comme à Dmenin,
à Lipowczyce. à Granica, à Chelmo. Seulement à Gora Bqkowa ils
renferment une faune un peu plus nombreuse, notamment: Exogyra
Bruntrutana Thurm.. Exogyra virgula Defr., Exogyra cf. subrenifor-
mis Et., Ostrea pulligera Gf.. Terebratula subsella Leym.
Cette couche finit la série des assises sûrement jurassiques. Les
calcaires marneux sont souvent surmontés par une argile grise
qui est recouverte directement par les grès rouges du Cénomanien.
Pusch mentionne cette argile de Przedborz, Siemiradzki, de
Dmenin. A la même place se rapportent les argiles grises qui
apparaissent au pied des escarpements de grès entre Henrykôw
et Mojzeszyn. C'est leur présence qui est probablement la cause
d'une dépression qui longe les pieds des rochers de grès et les sé¬
pare des collines s’étendant à leur base et constituées de calcaire
jurassique. Pour nous, la situation de cette argile que M. Siemi¬
radzki rapporte au Volgien comme équivalent des argiles à virga-
tites de Tomaszow. n’est pas tout à fait claire. Elle peut aussi bien
former la partie inférieure des dépôts crétaciques puisque à la base
des grès cénomaniens, entre ceux-ci et les dépôts à virgatites, gît,
aux environs de Tomaszow et à Lodz, une couche d’argile grise,
comme je l’ai démontré ailleurs1). Il est impossible de décider si
les argiles grises appartiennent aux niveaux les plus hauts du Ju¬
rassique ou bien aux niveaux les plus bas du Cénomanien.
Enfin il faut mentionner les grès qui recouvrent les couches du
Jurassique. Ces grès se composent de deux groupes distincts: en
bas gisent des grès rouges ou bruns, friables, très ferrugineux; ils
sont surmontés par des grès blancs, grisâtres ou verdâtres, plus
durs et plus compacts. Ils apparaissent en trainées qui longent les
affleurements du Kimeridgien: à Dmenin où ils affleurent à l’ouest
q J. Lewinski. Explorations géologiques dans la région traversée par le
chemin de fer Varsovie-Kalisz. Bull. Com. Géol., Vol. XXI, St. Pétersbourg 1902.
43
du calcaire avec une inclinaison de 10° au nord-ouest, à Lipowczyce
et à la montagne Chelmowa, avec une inclinaison vers le nord-
est, dans la montagne Majowa avec une inclinaison de 25° au sud-
ouest. Enfin une bande d’affleurement de grès longe le village de
Policzko à l’ouest, une autre forme la cuvette de Jozefow et les
rochers abrupts qui l’entourent de l’est et de l’ouest. Ces grès ne
renferment point de fossiles, et leur âge ne peut être déterminé que
par comparaison avec les grès des environs de Cracovie qui con¬
tiennent une faune cénomanienne. Dans les parties supérieures des
grès peuvent se trouver aussi les équivalents du Turonien.
Le dépôt le plus récent de la chaîne de Przedborz, sans parler
•des formations glaciaires, est représenté par des marnes sénonien-
nes dont un lambeau solitaire se trouve entre Kraszewice et Szre-
niawa, entre les affleurements de grès à la montagne Chelmowa et
à la montagne Majowa.
Quant à la comparaison des dépôts jurassiques de la chaîne de
Przedborz avec les sédiments de même âge sur les versants orien¬
tal et septentrional des montagnes de Swiçtv Krzyz, elle devient
•évidente dans le tableau suivant:
(Voir la table à la p. 44).
La ressemblance des dépôts dans ces deux régions est très frap¬
pante; il n’y a que cette différence que, dans la chaîne de Przed¬
borz, le Callovien et l’Oxfordien inférieur sont mieux représentés.
Par contre, dans cette région, le Médiojurassique en bas du Callo¬
vien est complètement inconnu jusqu’à présent. L’absence du Raura-
cien qui est si bien représenté dans les autres régions par des cal¬
caires rocheux à spongiaires, est aussi remarquable. La comparai¬
son de toutes ces trois régions qui se complètent réciproquement
permet d’affirmer que toutes les lacunes de cette sorte ne sont qu’ap¬
parentes et seront comblées par des explorations prochaines.
Comparativement aux dépôts jurassiques qui s’étendent sur le ver¬
sant oriental et septentrional des montagnes de Swiçty Krzyz, les
dépôts jurassiques de la chaîne de Przedborz ont été sujets à de
graves accidents tectoniques. Très caractéristique est leur affleure¬
ment en quelques bandes parallèles, dirigées du nord-ouest au sud-
est, divisées par des affleurements du grès cénomanien.
44
Le Jurassique du versant
oriental et septentrional des
montagnes de Swiety Krzyz
Le Jurassique de la chaîne
de Przedborz
CJD
Sh
O-
d I
m
Les calcaires de Zalesice.
Lurnachelles et calcaires
compacts à Exogyra virgula.
Wierzbica, iSulejôw, Piekîo
etc.
! Oolithes et „grab“ de Su-
lejow.
Récifs coral¬
liens, calcai¬
res blancs à
Die er as de
Sniadköw, de
Sulejow etc.
Calcaires
blancs cray¬
eux à Phola-
domya.
Kozienin,
Zdziebïowice
Calcaires à spongiaires
(rocheux) Baïtow, Opoczno
etc.
Calcaires marneux de
téw, de Borya.
Bal-
Sables glauconifères de Ma-
ksymilianow (?)
Argiles grises et noires des
forêts de Cmielow etc.
Grès ferrugineux.
Les calcaires marneux finement
stratifiés de Granice, de Lipowczyce,
de Dmenin etc.
Calcaires oolithiques compacts à
Exogyra virgula de Rzejowice, de
Deby, de Dobromierz, de Mojze-
szyn etc.
Calcaires oolithiques compacts
Rokoszyn, Smotryczow, Zapolice
etc.
Récifs coralliens Calcaires à néri-
Kodrab, Przed- j nées,
borz 1 Bancs
d’huîtres
Calcaires compacts grisâtres. La-
socin (II) Mnin, Lopuszno, Wie-
lebnéw
Calcaire compact jaunâtre. Laso-
cin I.
Calcaire brun sablonneux et fer¬
rugineux près de Lasocin.
9
45
La cause de ce phénomène est facile à trouver: c’est le plis¬
sement des dépôts jurassiques qui a affecté aussi les sédiments cré-
taciques. Michalski a déjà aperçu un pli anticlinal dans les dépôts
jurassiques de la chaîne de Przedborz dont la crête a été érodée,
et sa place est occupée par la vallée de la Zeleznica. L’aile orientale
de ce pli est représentée, d’après Michalski, par les affleurements
orientaux. (Lasocin, Mnin. Wielebnow), l’aile occidentale, par la
chaîne de Przedborz proprement dite. En réalité ce pli anticlinal,
dont l’existence a été confirmée par mes explorations, est accom¬
pagné de l’ouest et de l’est par d’autres plis dont la hauteur dimi¬
nue en s’éloignant du noyau des montagnes de Swiçty Krzyz.
Passons en revue ces plis en commençant par l’ouest.
Le plus loin à l’ouest, près de Dmenin. nous rencontrons des
dépôts jurassiques surmontés en concordance par des grès cénoma¬
niens et inclinés avec eux assez faiblement, jusqu’à 10° vers le
nord-ouest. Vers l’est nous devons rencontrer des couches jurassi¬
ques de plus en plus âgées, et, en réalité, les récifs coralliens de
Kodrqb’ et de Smotryczow qui appartiennent à l’Astartien sont plus
âgés que les calcaires finement stratifiés de Dmenin qui appartien¬
nent au Kimeridgien. Leur inclinaison est inverse, et les calcaires
qui affleurent dans les collines entre Smotryczow et Rokoszyn, sont
inclinés de 20 — 25° vers ENE. Us appartiennent ainsi à l’aile
orientale du pli anticlinal dont l’aile occidentale est représentée par
les grès et les calcaires de Dmenin. Ce pli anticlinal n’émerge des
sédiments glaciaires que sur la longueur de 8 km. L’aile orientale
de ce pli anticlinal ( A sur la carte ci-jointe) n’est pas seulement
indiquée par l’inclinaison inverse des calcaires de Smotryczow, mais
elle est complètement développée, et les grès cénomaniens prennent
part à sa structure.
A l’est de la ligne d’affleurements -astaniens de Rokoszyn, de
Kodr^b, de Smotryczow, de Zapolice, nous trouvons des affleure¬
ments du Kimeridgien (Rzejowice, Chelmo, Granice), inclinés aussi
vers ENE ou SE. Nous arrivons enfin au pied de la montagne
Chelmowa qui est composée de grès cénomanien incliné conformé¬
ment aux calcaires jurassiques sous-jacents.
Cette montagne isolée n’est évidemment que le reste du Créta-
/tocj'iCZ.lt ' > • / ' "M
); -
B). Sciences biologiques.
W. Kudelka. Anatomie comp. d. organes d. Groseilliers .... Janv. 1907
J. Nowak. Flore fossile sénonienne de Potylicz ....... Janv. 1907
H. Zapaîowicz. Revue de la Flore d. 1. Galicie VIII . Févr. 1907
J. Czajkowski. Préparation artif. des sérums thér . Févr. 1907
E. Jentys. Nature chim. et structure de l’amidon . . . . . . Mars 1907
H. Zapaïowicz. Revue de la Flore d. 1. Galicie IX . Avril 1907
St. Saski. Microbes anaérob. d. 1. tissus normaux . Avril 1907
G. Goldfinger. Sacs lymph, d. 1. membres post. d. 1. Grenouille . Avril 1007
E. Piasecki| Lois du travail musculaire volontaire . ... . . . . . Avril 1907
M. Konopacki. Respiration des lombrics . . Mai 1907
M. Siedlecki. Structure et cycle évolutif d. (5aryotropha Mesn. . . Mai 1907
E. Rosehhaucll.. Développement embryonn. d. 1. cellule mucipare Juin 1907
Z. Wôycicki. Noyaux d. 1. cellules d. appendices d. suspenseur etc. Juin 1907
Z. Wôycicki. Say embryonnaire de la capucine . ^ . Juin 1907
W. Kulczynski. Fragmenta arachnologica, V . . . . . . . . Juin 1907
A. Karpinski, Br. Nikle\yski. Nitrification d. 1. cultures impures Juin 1007
H. Zapaîowicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galicie, X . . Juin 1907
S. Krzemieniewski. Etudes sur l’Azotobacter chroococc. Beij . . Juill. 1907
St. Welecki. Action phys. de la glande surrén. et de l’adrénaline Juill. 1907
M. Kowalewski. Etudes helminthologiqnes, X . Juill. 1907
M. Raciborski. Croissance des cellules à pas . Oct. 1907
H. Zapaîowicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galicie, XI . . . . Déc 1907
M. Raciborski. Hemmung Beweg.wachst. b. Basidioboluh . .\ . . Janv. 1908
VI. Kulczynski. Fragmenta arachnologica VI . . . . . . . . Janv. 1908
A. W. Jakubski. Stützgewebe d. Nervensystems etc . Janv. 1908
A. Bochenek. Zentr. Endig, d. Nervus Opticus . Janv. 1908
Les livraisons du Bulletin Int. se vendent séparément. Adresser les
demandes à la Librairie »Spölka Wydawnicza Polska«, Rynek g!.,
Cracovie (Autriche).
,
N° 2.
k : T -
FEVRIER.
1908.
BULLETIN INTERNATIONAL
K \
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
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ANZEIGER
DER
V- r- : ::;;i
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU.
'v
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE KLASSE.
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CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITÉ
1908.
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I,
L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE Ln 1873 PAR
S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
[PROTECTEUR DE L’ACADÉMIE:
S. A. I. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
S
A
VICE-PROTECTEUR: Vacat.
PRÉSIDENT: S. E. M. ,LE COMTE STANISLAS TARNO WSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULÂNOWSKI.
- . / V - •' :•& ■■ / ; ' -ot , ■ f ' WBm
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADÉMIE :
(§ 2). L’Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im¬
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l’Empereur.
(§ 4). L’Académie est divisée en trois classes:
a) Classe de Philologie,
b) Classe d’Histoire et de Philosophie,
c\ Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
(§ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonais^.
æ ■■■ •. % wêsiÿiSÊmm
Depuis 1885, V Académie publie, en deux séries, le „ Bulletin Inter national11
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con¬
sacrée aux travaux des Classes de Philologie, d’Histpire et de Philosophie. La se¬
conde est consacrée aux travaux de la Classe des /Sciences Mathématiques et Na¬
turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés,
rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, des travaux présentés
à l’Académie. '
Publié par l’Académie
sous |a( direction de^ M. Ladislas Natanson,
Secrétaire de la Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
(
Y
Naktadem Akademii Umiejçtnosci.
Krakow, 1908. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarz^dem Jozefa Filipowskiego.
JS
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
N° 2. Février 1908.
Sommaire: 9. K. KOSTANECKI. Mitotische Kernteilung- ohne Zellteilung- in
künstlich parthenogenetisch sich entwickelnden Eiern von Mactra.
10. J. BROW1NSKI. Über die Gegenwart von Proteinsäuren im Blute.
11. K. STOLYHWO. Le crâne de Nowosioîka considéré comme preuve de
l’existence â l’époque historique de formes apparentées à H. primigenius.
Séance du lundi 3 Février 1908.
Pkèsidknce de M. K. OLSZEWSKI.
9. Podzial mitotyczny jqder bez podzialu plazmy zu jaj-
kach Mactry rozwijajqcych siç partenogenetycznie. —
Mitotische Kernteilung ohne Zellteilung in künstlich
parthenogenetisch sich entwickelnden Eiern von Mactra.
(Vorläufige Mitteilung). Note de M. K. KOSTANECKI m. t.
Als ich im Frühjahr 1905 in Neapel weitere Versuche behufs
Anregung der Eier von Mactra zur parthenogenetisch en Entwicke¬
lung unternahm, bemerkte ich, daß, trotzdem der Konzentrations¬
grad der dazu angewandten KCl-Meerwasserlösung, die Dauer ihrer
Einwirkung und alle sonstigen Verhaltungsmaßregeln ganz diesel¬
ben waren, die Versuche einen abweichenden Verlauf im Vergleich
mit den früheren nahmen. Während ich nämlich in den früheren
Versuchen die ersten Stadien der Furchung in ähnlicher Form wie
bei befruchteten Eiern erhielt, wurden bei den im Jahre 1905 vor¬
genommenen Versuchen die Eier zwar gleichfalls zur Entwickelung
angeregt, es wurden gleichfalls die Richtungskörper ausgestoßen,
darauf sah man nach etwa 3 Stunden vom Beginn des Experi¬
ments die Eier sich gleichfalls zur Teilung anschicken: sie streck¬
ten sich, es schnitt an der Stelle, wo die Richtungskörper ausge¬
stoßen wurden, eine Furche ein und bisweilen trat eine völlige Tei¬
lung des Eizellleibes in zwei, gewöhnlich sogar, wie bei befruchteten
Eiern, ungleiche, Blastomeren ein; für gewöhnlich blieb jedoch die
Teilung aus, man sah die bereits mehr oder weniger tief einschnei-
1
Bulletin III.
98
dende Furche sich wiederum ausgleichen, die Eizelle, welche beim
Anlauf zur Teilung bereits eine höhnen-, nieren-, oder hufeisenför¬
mige Gestalt angenommen hatte und in deren Innerem zwei hellere
Felder auf eingetretene Kernteilung hinwiesen, rundete sich wieder¬
um zu einer vollkommenen Kugel ab und auch bei den Eiern, bei
denen eine Teilung in zwei Blastomeren eingetreten war, wurde
die Teilung rückgängig, man sah die Blastomeren wiederum ver¬
schmelzen und die Eier gleichfalls wieder Kugelgestalt annehmen.
Diesen regressiven Prozeß konnte man an fast allen Eiern, welche
überhaupt zur Entwickelung angeregt wurden, verfolgen und die
Eier bewahrten auch weiterhin ihre kugelige Gestalt, nach 6 und
auch 12 Stunden erschienen fast alle als einheitliche Kugeln, nur
ein minimaler Bruchteil, etwa 1 — 2°/0? waren teils in 2, teils in 3
oder 4 Blastomeren geteilt, darüber hinaus ging die Furchung nicht;
in einigen der Kugeln oder auch in einigen der Blastomeren konnte
man jedoch aus der größeren Zahl der helleren Felder schon am
lebenden Material auf wiederholte Kernteilung schließen.
Ich habe, da sammtliche Experimente, trotz gewisser Modifika¬
tionen bezüglich des Konzentrationsgrades der KCl-Meerwasserlösung
und der Dauer des Verweilens der Eier in derselben, ganz den¬
selben Verlauf nahmen, vermutet, daß das Experiment aus unbe¬
kannten Ursachen in diesem Jahr mißlang. Ich habe jedoch einige
Eierportionen, bei denen die Einleitung der Parthenogenese verfolgt
werden konnte, die Furchung aber nicht durchgeführt wurde, län¬
ger auf bewahrt und als ich am anderen Tage morgens, also unge¬
fähr nach 24 Stunden, die Eier durchmusterte, sah ich am Boden
des Glases fast lauter bewimperte Kugeln sich im Wirbel drehen,
zum Teil auch in der Flüssigkeit frei herumschwimmen. Da am
lebenden Material und auch an den fixierten in toto gefärbten Prä¬
paraten keine genaueren Details festgestellt werden konnten, so habe
ich bei weiteren Experimenten die Eiportionen fixiert, um an Schnit¬
ten Einblick in die genaueren Vorgänge zu gewinnen.
o o o o
Die Untersuchung der Schnittbilder der parthenogenetisch sich
entwickelnden Eier gab sofort über die wichtigste Frage, welche sich
bei der Untersuchung des lebenden Materials aufwarf, Aufschluß: es
zeigte sich, daß abgesehen von den Eiern, in denen das Keimbläschen
überhaupt unverändert blieb und an denen die IvCl-Lösung über¬
haupt keine Veränderungen hervorgerufen hat, sonst innerhalb
sämmtlieher Eier, welche überhaupt zur Entwickelung angeregt wur-
99
den, wiederholte Kernteilungen stattgefunden haben, ohne daß darauf
einstweilen für gewöhnlich eine Teilung des Zellleibes eingetreten
wäre.
Das Bild der in einem gemeinsamen Zellleibe enthaltenen Kerne
war ein recht mannigfaltiges, je nachdem die Kerne im Ruhesta¬
dium oder in Teilung begriffen waren.
Wo ruhende Kerne in größerer Zahl in dem einheitlichen Ei¬
zellleibe vorhanden waren, waren sie entweder ungefähr gleichmäs-
sig im ganzen Zellleibe verteilt, oder sie waren vor allem in der
Rindenschicht in einer oder in mehreren Reihen angeordnet, wäh¬
rend das Zentrum der Zelle frei blieb, oder aber sie erschienen
mehr in der einen Hälfte der Eikugel oder an einer Seite des Eis
gruppiert, während die andere auf einem mehr oder weniger gro¬
ßen Bezirk völlig kernfrei blieb; man konnte hierin, falls man sich
die Zellgrenzen hinzudachte, Anklänge an die Gruppierung der Mi-
kromeren und Makromeren der normalen Entwickelung befruchte¬
ter Eier erblicken. Ja, wenn man nicht nur die Einzelschnitte, son¬
dern die ganze Reihe von Serienschnitten berücksichtigt, so über¬
zeugt man sich, daß die meisten Eier eine derartige polare Diffe¬
renzierung aufweisen und daß das Bild des Einzelschnitts davon
abhängt, in welcher Achse das Ei getroffen ist.
Neben Eiern, welche ruhende Kerne enthielten, fand man zahl¬
reiche Eier mit Kernteilungsfiguren. Die Teilung der Kerne ging
ausschließlich auf mitotischem Wege vor sich; ich habe in den Prä¬
paraten keine Bilder gesehen, welche als amitotische Teilungsfiguren
gedeutet werden könnten.
Nur selten sah man einen einzigen Kern in Teilung begriffen;
gewöhnlich gingen die Teilungsvorgänge gleichzeitig bei mehreren
Kernen vor sich, meist bei allen, wodurch pluripolare Mitosen mit
verschiedener Zahl der Pole entstanden. Dieselben boten in den
verschiedenen Phasen Bilder von außerordentlicher Klarheit, wie
sie an Schönheit wenig ihresgleichen finden dürften.
Dasjenige Moment, welches dieser pluripolaren Mitose das Haupt¬
merkmal aufprägt, ist die ungemein charakteristische Gruppierung
der Spindelpole und der Chromosomen im Stadium des Muttersterns
und in den ihm unmittelbar vorangehenden und nachfolgenden Pha¬
sen. In der beistehenden Figur gebe dch das Bild eines solchen
Muttersternstadiums wieder; es fällt sofort die regelmäßige Vertei¬
lung der achromatischen Strahlenfiguren und der „Aquatorialplatten“
1*
100
der Chromosomen auf. Wir sehen hier nicht einen größeren gemein¬
samen Chromosomenhaufen, umgeben von zahlreichen achromati¬
schen Figuren, sondern die achromatischen Strahlenkugeln mit fei¬
nen Zentriolen in der Mitte sind in auffallend gleichmäßigen Ab¬
ständen angeordnet und die Chromosomen sind so regelmäßig zwi¬
schen die Strahlenfiguren verteilt, daß sie auf Durchschnitten ein
förmliches reguläres Maschen werk bilden; nur ab und zu findet
man stellenweise die Chromosomen in etwas größerer Zahl dichter
gelagert, stellenweise etwas spärlicher.
Den Ausgangspunkt für derartige Figuren bildeten gleichzeitig
sich ausbildende Spireme einer größeren Anzahl von Kernen; ebenso
waren auf Schnitten Bilder der Metakinese und sodann in großer
Zahl Bilder der Anaphasen mit einer großen Zahl von kleinen
Tochtersternen und sodann Tochterspiremen zu sehen; wir besitzen
in großer Zahl Bilder, welche alle Phasen dieser Art der Mitose
illustrieren. Wenn wir die Prophasen und sodann die Anaphasen
genauer analysieren, so sehen wir, daß zwar gewöhnlich alle Kerne
in Mitose eintreten oder die Mitose beenden, daß aber kleine Zeit¬
unterschiede in der Ausbildung der entsprechenden mitotischen Phase
in den einzelnen Kernen doch häufig wahrzunehmen sind; so sehen
wir oft neben Kernen, welche schon einen lockeren Knäuel auf¬
weisen, andere auf dem Stadium des dichten Knäuels. Ebenso sah
man in den Anaphasen bisweilen zum Teil schon deutliche bläs¬
chenförmige Tochterkerne, zum Teil noch Tochterknäuel oder selbst
Tochtersterne oder aber frühere und spätere Stadien von Tochter¬
sternen und Tochterspiremen nebeneinander. Den Übergang vom
Mutterstern zu den Anaphasen leiteten Bilder ein, von ungewöhn-
101
licher Schönheit und Deutlichkeit: jedes einzelne Chromosom der
netzförmigen A equatori alplatte erschien in zwei Chromosomen ge¬
spalten; da dieselben sich noch wenig von einander entfernt hatten ?
war die Zugehörigkeit der Paare aufs Deutlichste festzustellen, bei
gewisser Einstellung zeichneten sich die schwarzen Doppelchromo¬
somen wie Diplokokken auf der helleren roten protoplasmatischen
Grundlage ab. Auf dem Stadium der Tochterknäuel boten die Kerne
die Form außerordentlich typischer Ringe dar, so daß wir ausge¬
sprochene Loch kerne vor uns hatten.
Bezüglich der Zahl der Chromosomen kann man bei ihrer Klein¬
heit und großen Anzahl in diesen Bildern keine zahlenmäßigen Ge-,
setze feststellen, bisweilen erscheinen die chromatischen Figuren
auch innerhalb eines und desselben Eis teilweise chromatinärmer.
teilweise chromatinreicher; damit mag auch wohl der Unterschied
in der Größe der einzelnen Kerne Zusammenhängen.
10. O obecnosci kzuasozu protei nozuych zue krzui. — Über
die Gegenzucirt von Proteinsäuren im Blute. (Vorläufige
Mitteilung). Note de M. J. BROWINSKI, présentée par M. L. Mar¬
chlewski m. t.
Um die Frage zu beantworten, ob die von B o n d zy h s k i und
seinen Mitarbeitern im Harne von Menschen sowie auch von Hun¬
den gefundenen und von Bondzynski, Dombrowski und
Panek1) besonders eingehend beschriebenen Proteinsäuren auch
im Blute enthalten wären, wurde daraufhin Pferdeblut untersucht.
Dieses wurde deshalb für diese Untersuchung gewählt, weil es von
vorneherein zu erwarten war, daß diese Säuren, wenn sie überhaupt
vorhanden sind, sich vor allem im Serum finden müßten, ferner
weil sich das Serum aus dem Pferdeblute infolge des raschen Ab¬
setzens der Blutkörperchen leicht gewinnen läßt.
1) Bondzynski und Gottlieb, Zentralbl. f. d. med. W. 1897, Nr. 88 und Prze-
glad lekarski, 1898, Nr. 3; Bondzynski und Panek. Rozprawy Akademii Umieje-
tnosei, 42, A (1902) sowie Ber. d. d, Chem. Ges. 1902; Bondzynski, Dombrowski
und Panek, Rozpr. Akademii Umiej. Bd. XLV, B., 429, sowie Z. f. physiol. Ch.
Bd. XLYIII, 83 (1905).
Vorerst aber mußte der Pferdeharri auf die Gegenwart von Pro¬
teinsäuren untersucht werden.
Mit Hilfe der im hiesigen Laboratorium für die Darstellung
obengenannter Säuren aus dem Menschenharn ausgearbeiteten Me¬
thoden ließ sich in der Tat feststellen, daß der Pferdeharn Stick¬
stoff- und schwefelhaltige Säuren dieser Gruppe enthielt. Es wa¬
ren sowohl solche, welche mit Quecksilberazetat gefällt wurden,
gegen Bleiessig dagegen sich negativ verhielten, und im Wasser
leicht lösliche, im Alkohol dagegen unlösliche Baryumsalze gaben
von den Eigenschaften des oxyproteinsaueren und des antoxyprotein-
saueren Baryums, — von denen die letzteren auch mit Hilfe des
Ehrlich’ sehen Reagens erkannt werden konnten, — als auch jene,
welche außer mit Quecksilberazetat mit Bleiessig fällbar waren und
sich wie Säuren der Alloxyproteinsäuregruppe verhielten. Unter
diesen Säuren fehlte auch das Urochrom nicht.
Als nun die Gegenwart der Proteinsäuren im Pferdeharne außer
Zweifel gesetzt worden war, wurde das Serum des Pferdeblutes
einer Untersuchung in derselben Richtung unterworfen. Nach dem
Ausfällen der Eiweißstoffe durch Ansäuren des verdünnten Serums
mit Essigsäure und Erwärmung auf dem Wasserbade wurden mit
Hilfe der bereits bekannten Methoden und Reagentien in dem ei¬
weißfreien Filtrate die Stickstoff- und schwefelhaltigen Säuren bei¬
der genannten Gruppen gefunden.
Von den erhaltenen Verbindungen, mit deren Darstellung in
größerer Menge ich eben beschäftigt bin, konnte vorläufig nur die
mit Kupferazetat fällbare, und zwar eben als Kupferoxydulsalz, ei¬
ner Analyse unterworfen werden. Daß diese Verbindung mit dem
von Dombrowski beschriebenen Urochrom1) identisch war, ließ
sich daraus schließen, daß sie nicht nur mit Kupferazetat, sondern
auch mit Eisenchlorid Fällungen gab, daß sie Eisenchlorid zu Eisen-
chlorür und Jodsäure zu Jodwasserstoff reduzierte, sowie auch aus
dem Umstand, daß sie bei trockener Destillation mit Kalk Pyrrol
reichlich abspaltete. Ihre Kupferverbindung, welche übrigens noch
nicht ganz rein war, enthielt nämlich 7’5°/0 N und 1'27% S.
Aus den betreffenden quantitativen Untersuchungen des Blut¬
serums, welche sich ebenfalls im Gange befinden, läßt sich schlie-
Ü Rozprawy Akademii Umiejçtnosci, Bd. XLVII, (1907), S. 447 (polnisch) u.
Bulletin de l’Académie des Sc. de Cracovie (1907), französisch.
103
ßen, daß die Menge der im Blutserum enthaltenen Proteinsäuren
jedenfalls nicht weniger als 2 5 g. im Liter beträgt.
Lwow (Lemberg), Medizinisch-chemisches Institut der Universität.
11. Czaszka z Nowosiolki, jako dozuod istnienia w epoce
hi story cznej form pokrezvnych z H. primigenius . — Le
crâne de Nowosiolka considéré comme preuve de V exis¬
tence à V époque historique de formes apparentées à
H. primigenius. Mémoire de M. KAZUVUERZ STOtYHWO pré¬
senté par M. H. Hoyer m. c. dans la séance du 7 Janvier 1908.
Dans le courant des dernières années fai publié plusieurs tra¬
vaux concernant Inexistence en Pologne du type spy-néanderthaloïde.
Ces travaux ont attiré l’attention de M. le professeur G. Schwalbe,
vu que leur sujet contredisait quelques-unes de ses opinions. D’après
M. Schwalb e, la race de Spy-Néanderthal aurait existé unique¬
ment dans la période diluvienne ancienne, après quoi
elle se serait éteinte, de sorte que même les formes trans¬
itoires entre H. primigenius et H. sapiens ne dépasseraient
pas le paléolithique. J’étais d’avis au contraire que les types
spy-néan der thaï oïdes, ayant une structure néanderthalienne adoucie,
ont existé non seulement au diluvium ancien mais encore
pendant les périodes préhistoriques ultérieures et peuvent être
constatés même dans la période historique. Bien entendu,
il n’est . pas question de l’existence au-delà du paléolithique d’un
type spy-néanderthalien pur, pareil à celui que présentent les osse¬
ments de Néanderthal, de Spy et à moindre degré les ossements
de Krapina; il s’agit seulement de l’existence a u - d e 1 à du dilu¬
vium ancien d’ossements humains ayant une structure rap¬
prochée de celle du type spy-néanderthalien quoique
beaucoup plus délicate que celle-ci et même changée à certains
égards, grâce à l’influence du milieu et du croisement. M. Schwalbe
trouva cette manière de voir erronée et la soumit à la critique au
Congrès d’ Anthropologues allemands de 1905, de même que dans
un mémoire paru dans la „Zeitschrift f. Morphologie u. Anthropo¬
logie J. 1906“. Il m’a fait aussi l’honneur de m’écrire plusieurs
104
lettres à ce su] et. Pour élucider le problème en litige, j’ai soumis
à un nouvel examen les matériaux précédemment étudiés; mes
recherches antérieures n’étant pas conformes à la méthode de M.
Schwalbe ne permettaient pas de comparer mes crânes à ceux
qui sont considérés par MM. Schwalbe, Klaatsch et G-orja-
nowiè-Kram berger comme les représentants de la race de
Spy-Néanderthal. J’ai commencé par étudier par la méthode de
M. Schwalbe le crâne scythique de Nowosiolka; à mon avis, c’est
celui parmi tous les crânes se trouvant au Laboratoire Anthropolo¬
gique de Varsovie qui possède les caractères les plus marqués de
la race de Spy-Néanderthal.
On trouve les données archéologiques concernant le crâne en
question dans un mémoire de M. Bydlowski „Les kourghanes
de Nowosiolka du district de Lipowiec, Gouvernement de Kiev“
[Swiatowit t. V. 1904]; le kourghane dont provient ce crâne y est
désigné comme le N° V. Le crâne de Nowosiolka a dû appartenir
à un homme de 30 ans environ; quant à l’époque dont il provient,
nous pouvons la déterminer d’après les objets qui ont été trouvés
avec lui dans la tombe. A côté du squelette couché sur le dos, la
tête à l’occident, se trouvait une armure complète d’écailles de fer
unies par des rivets. De l’autre côté se trouvaient deux pointes de
javelots en fer assez longues dont l’une avait la lame plate; l’autre
était forgée d’une barre quadrangulaire. Aux pieds du squelette
était posé un gobelet en argile jaune, à une anse, de travail assez
soigné, bordé en dedans d’une bande noire; deux bandes pareilles
entourent le gobelet à l’intérieur à l’endroit de sa plus grande
saillie. A côté du gobelet se trouvait une belle amphore en argile
rouge, de forme conique, à fond taillé obliquement. Aux pieds et
à la tête du mort étaient couchés deux squelettes de chevaux avec
leurs harnais et leurs brides et quatre mors pareils à ceux dont on
se sert encore aujourd’hui. En fait d’harnais, on n’avait retrouvé que
des morceaux de cuir et des ornements en métal verdi et oxydé.
Le mémoire présent est uniquement consacré à l’étude de la
position qu’occupe le crâne de Nowosiolka par rapport au groupe
H. primigenius, renfermant les crânes de Néanderthal, de Spy et
de Krapina, et aussi par rapport à divers autres crânes diluviens. Je
ne m’occuperai point ici de la question de la filiation entre H. pri-
105
migenius et H. sapiens, ni du problème de la limite que nous au¬
rions à tracer entre ces deux groupes.
§ I. Tori supraorbitales. Je commence par ce caractère, reconnu
comme pithécoïde et ayant selon M. Schwalbe le plus d'impor¬
tance comme trait distinctif du type spy-néanderthalien. M. Schwalbe
affirme que toutes les arcades sourcilières fort saillantes ne peuvent
pas être considérées comme un caractère suffisant pour permettre
de classer un crâne parmi les représentants du type de Spy-Néan-
derthal. La condition indispensable consiste en ce que la saillie des
arcades longe le bord entier des orbites, à l'exception d'un léger
enfoncement qui peut se trouver sur le plan médian. M. Schwalbe
appelle cette espèce de saillies „tori supraorbitales“ et les considère^
de même que MM. Klaatsch et Gorjanowic-Kramberger,
comme le caractère le plus important de la race de Spy-Néander-
thal. Quant à H. sapiens, nous y rencontrons d'après M. Schwalbe
parfois aussi des arcades sourcilières fort saillantes mais qui, au
lieu de longer le bord entier des orbites jusqu'à la ligne de sou¬
dure du frontal et de l’os malaire, arrivent à peine jusqu'à son
milieu après quoi elles remontent obliquement en haut. Il en résulte
l’existence chez H. sapiens, dans la partie latérale des orbites, d'un
plan trilatéral ou même d'une légère dépression qui s'étend depuis
le milieu des bords supérieurs des orbites jusqu'au point de leur
rencontre avec les os malaires. Le plan latéral en question est
appelé par M. Schwalbe „planum supraorbitale“. D'après MM.
Gorjanowié-Kramberger et Schwalbe, le renflement de
la partie latérale des arcades sourcilières n'a jamais lieu sur les
crânes contemporains.
D'après M. Gorjanowic-Kramberger, l’échancrure sus-
orbitaire dans le cas en question est un caractère morphologique
très important. Selon cet auteur, les crânes néolithiques et les crâ¬
nes appartenant au type H. sapiens recens présentent une échanc¬
rure sus- orbitaire parfois très profonde dont le bord latéral forme
l’apophyse sus-orbitaire. Au contraire, les crânes qui appartiennent
au type H. primigenius ne présentent qu'une très faible échancrure
et latéralement un léger renflement oblong. En outre, l'échancrure
sus-orbitaire donne ici naissance ordinairement à une gouttière très
plate qui, dirigée latéralement et obliquement, traverse le torus
106
supraorbitalis et constitue le premier stade de développement du
sillon sus-orbitaire, c’est à dire le premier degré de division des
proéminences sus-orbitaires; celles-ci, encore continues chez H. pri
migenius. sont tout à fait séparées chez H. sapiens. Cependant, en
fait de tori et incisurae supraorbitales, M. Gorj anowiè-Kram-
berger reconnaît l’existence de formes transitoires entre H. pri¬
migenius et H. sapiens et cite comme exemple d’une disparition
graduelle de tori le crâne néolithique de Babsk.
En étudiant le crâne de Nowosiolka j’ai eu soin de prendre en
considération les opinions que je viens de rappeler. Mes recherches
ont démontré: 1° que le crâne en question possède des arcades
sourcilières renflées et saillantes tout le long des orbites jusqu’au
lieu de leur rencontre avec les os malaires; ceci correspond exacte¬
ment à la structure caractéristique du type H. primigenius; 2° que
les échancrures sus-orbitaires sont fort développées mais les gouttiè¬
res qui en partent dans une direction latéralement oblique sont
très faibles et si peu profondes qu’elles n’interrompent nullement
la continuité des tori supraorbitales. On observe à cet égard des
relations semblables sur les crânes de Krapina dont les gouttières
très plates présentent le premier stade de division du torus supra¬
orbitalis en arcus supraciliaris et margo supraorbitalis. D’après M.
Gr o r janowic- Kramberg er, cette structure des crânes de Kra¬
pina parle en faveur de l’existence de formes transitoires entre
Homo primigenius et H. sapiens recens. Pour déterminer plus exac¬
tement l’épaisseur des tori supraorbitales du crâne de Nowosiolka,
je les ai mesurés et je rapporte ici les résultats de ces mesures en
y ajoutant les résultats trouvés par M. Gf o r j a n o w i c- K r a m b er~
ger quant aux tori supraorbitales de plusieurs crânes de Krapina.
(Voir la table à la page 107).
Ce tableau démontre que l’épaisseur des arcades sourcilières du
crâne de Nowosiolka se rapproche sensiblement de celle des crâ¬
nes de Krapina. Il est vrai que les parties latérales de ces arcades
sont un peu moins épaisses que les parties correspondantes des
crânes de Krapina (à l’ exception toutefois d’un des fragments); mais,
en revanche, ses parties médianes sont plus épaisses. En résumé,
les arcades sourcilières du crâne de Nowosiolka, grâce à leur con¬
tinuité non interrompue jusqu’à la suture fronto-malaire, de même
qu’à leur considérable épaisseur, peuvent être désignées comme tori
107
Epaisseur des arcades sourcilières.
Crânes
bord médian
au point de
la moindre
épaisseur
bord latéral
Crâne de Neanderthal (moulage)
du côté droit
20 mm
12 mm
12 mm
Crâne du Neanderthal du côté
gauche
20 mm
13 mm
13 mm
Crâne de Nowosiolka du côté
droit
16 mm
8 mm
9 mm
Crâne de Nowosiolka du côté
g'auche
16 mm
7 mm
10 mm
Crâne de Krapina „C“
13‘8 mm
9 5 mm
12*1 mm
Crâne de Krapina ,,D;t
113 mm
9 3 mm
11*5 mm
Fragment du crâne de Krapina
—
9 mm
—
Autre fragment du crâne
de Krapina
—
4 mm
supraorbitales et non pas comme arcus superciliares, ainsi que le
fait M. Schwalbe en basant son opinion sur la photographie que
j’ai eu l’honneur de lui envoyer.
Quant aux arcades sourcilières, le crâne de Nowosiolka diffère
essentiellement du type H. sapiens et peut être joint au groupe
Spy-N éanderthal-Kr apina“ .
IL Indice interorbitaire
dakryon-dakryon X 100
diamètre biorbit. interne
Diamètre interorbitaire [dakryon-dakryon]:
Crâne de Spy I . . . .
. 32 mm
Crâne de Krapina „C“ .
29 mm
„ „ Brüx . . . .
. 31 „
Fragment de Krapina
GO
„ „ Néanderthal .
• 30 „
Crâne de Cannstadt .
262 „
„ „ . Nowosiolka .
• 30 „
„ „ Gibraltar . .
20
Le diamètre interorbitaire du
crâne de Nowosiolka ne
dépasse
donc pas les dimensions H. primigenius.
108
Diamètre biorbitaire interne:
Crâne de Spy I . . 116 — 113 mm Crâne de Krapina „C“ . . 107 mm
„ „ Neanderthal . . 112 „ Fragment de Krapina . . 106 „
„ „ Nowosioîka . . 110 „ Crâne de Brüx . 104 „
Le diamètre biorbitaire interne du crâne de Nowosioîka ne dé¬
passe donc pas les dimensions H. primigenius.
Indice interorbitaire:
Crâne de Brüx . 29'8 Crâne de Krapina „C“ . . . 271
„ „ Spy I . . . . 29 — 28 „ „ Neanderthal .... 27
„ „ Nowosioîka .... 27’27 Fragment de Krapina .... 26*4
L’indice interorbitaire du crâne
pas la limite H. primigenius.
§ III. Indice fronto-biorbitaire
Diamètre biorbitaire externe:
Crâne de Krapina „D“ . 126 2 mm
„ „ Neanderthal . . 126 „
Fragment de Krapina . . 126 „
Crâne de Spy II ... . 124 „
de Nowosioîka ne dépasse donc
largeur frontale minima X 1001
diamètre biorbit. externe
Crâne de Spy I . 128 mm
„ „ Nowosioîka . . . 122 „
„ „ Krapina „C“ . . 118 „
„ du Pithecanthropus . 106 „
Le diamètre biorbitaire externe du crâne de Nowosioîka ne dé¬
passe donc pas les dimensions H. primigenius.
Largeur frontale minima:
Crâne de Krapina „D"
1104
mm
Crâne de Tilbury
101
mm
„ „ Spy II . . ,
. 109
n
„ „ Krapina „C“
985
„ „ Neanderthal .
. 107*5
n
„ „ Podbaby . . .
98
Vf
„ „ Nowosioîka .
. 104
„
„ „ Cannstadt . .
96
n
« » Spy I . . .
. 104
„
„ „ Gibraltar .
95
V
Fragment de Krapina .
. 104
n
„ „ Brüx ....
92
„
Crâne de Sligo .
. 102
rt
„ du Pithecanthropus .
87
«
La largeur frontale minima du crâne de Nowosioîka ne dépasse
donc pas les dimensions H. primigenius.
Indice fronto-biorbitaire:
Crâne de Neanderthal . . . 88*8
» „ Spy II . 87-9
„ „ Krapina „D“ . . . 87 3
„ _ Nowosioîka . . . 8525
Crâne de Spy I . 84*5
„ „ Krapina „C“ . . . 83*4
Fragment de Krapina .... 82*5
Crâne du Pithecanthropus . . 82
L’indice fronto-biorbitaire du crâne de Nowosioîka ne dépasse
donc pas la limite H. primigenius.
109
§ IV. Angle bregmatique [b.
g- i-]:
Crâne de Cannstadt . .
. . 60°
Crâne
de Brüx ....
51*5— 45*5°
M y, Brünn
. . 54°
»
* Spy II ...
. . 50'5°
„ Nowosiolka . .
. . 53-5°
n
„ Krapina „D“
. . 50°
M „ Krapina „C“
. . 52°
V)
« Spy i ... .
. . 46°
„ „ Galley-Hill . .
. . 52°
n
„ Neanderthal . .
. . 44°
„ „ Gibraltar
51—50°
»
du Pithecanthropus
. . 37-5°
L’angle bregmatique du crâne
de Nowosiolka aproche donc des
dimensions H. primigenius.
§ V. Angle frontal
[m. g. i.]:
Crâne de Cannstadt
. . 90°
Crâne
de Spy II ...
. . 70°
„ „ Galley-Hill . .
. . 82°
„
„ Krapina „C“
. . 70°
„ „ Nowosiolka .
. . 78°
„
„ Krapina „D“
. . 66°
„ „ Brüx ....
77—72-5°
n
„ Neanderthal .
. . 62°
„ „ Brünn ....
. . 75°
n
„ Spy I . . . .
. . 59°
„ „ Gibraltar . . .
74—73°
n
du Pithecanthropus
. . 52-5°
L’angle frontal dn crâne de Nowosiolka diffère donc des dimen¬
sions H. primigenius. Je ferai remarquer néanmoins le raprochement
considérable qui existe à cet égard entre le crâne de Nowosiolka
et celui de Brüx qui est considéré par M. Schwalbe, quant aux
dimensions de l’angle frontal, comme une forme transitoire entre
H. primigenius et H. sapiens.
§ VI. Angle de la convexité du frontal.
Angle A) [n. r. b.]:
Crâne de Spy I . 151° Crâne de Cannstadt .... 185°
„ du Pithecanthropus . 146250 „ „ Nowosiolka .... 131°
Crâne de Spy II .... 14150 „ „ Brüx . 131°
„ „ Neanderthal . . . 139°
L’angle [n. r. b.] du crâne de Nowosiolka diffère donc des di¬
mensions H. primigenius.
Angle B) [g. e. b.]:
Cet angle est plus important que le précédent dont l’ouverture
dépend, à un certain degré, de la position plus ou moins enfoncée
du nasion.
Crâne de Spy I . 159° Crâne de Neanderthal .... 150°
n du Pithecanthropus . . 153'2° „ „ Nowosiolka .... 139°
„ de Spy . 151° „ „ Krapina „A“ [enfant] 134°
L’angle [g. e. b.] du crâne de Nowosiolka diffère donc des di¬
mensions H. primigenius.
110
§ VIL Angle: lambda-glabella-inion [1. g. i.]:
Crâne de Nowosioîka
„ Krapina ,,C‘
„ „ Brüx
„ „ Galley-Hill
18° Crâne de Brünn . 17°
17° „ „ Spy II . 16 50
17° „ * Spy I . 16°
17° „ Neanderthal . . . 15°
L'angla: lambda-glabella-inion du crâne de Nowosioîka approche
donc des dimensions H. primigenius.
§ VIII. Indice de la convexité de la voûte frontale
diamètre: nasion-bregma X 100
courbe: nasion-bregma
Diamètre nasion-bregma:
A):
Crâne de Néanderthal . . 119 mm
„ „ Cannstandt . . . 117 „
„ „ Nowosioîka . . . 116 „
n * Spy II .... 115 „
Crâne de Brüx . 115 mm
„ „ Egisheim .... 115^ „
„ du Pithecanthropus 112 — 96 „
„ de Spy I . 108 „
Le diamètre nasion-bregma du crâne de Nowosioîka ne dépasse
donc pas les dimensions H. primigenius.
Courbe nasion-bregma:
Crâne de Cannstadt . . . 135 mm Crâne de Egisheim .... 130 mm
„ „ Brüx . 135 „ „ „ Spy II . 124 „
„ „ Néanderthal . . 133 „ « du Pithecanthropus 120 — 100 „
„ „ Nowosioîka ... 133 „ ;; de Spy I . 115 „
La courbe nasion-bregma du crâne de Nowosioîka ne dépasse
donc pas les dimensions H. primigenius.
Indice A) de la convexité de la voûte frontale:
Crâne du Pithecanthropus . . 94'6 Crâne de Nowosioîka .... 87 22
„ de Spy I . 93‘9 „ „ Néanderthal . . . 87’2
„ „ Spy II . 92'7 „ „ Cannstadt .... 86'67
„ „ Egisheim . 88 5 „ ,, Brüx . . . . . . 851
L’indice A) de la convexité de la voûte frontale du crâne de
Nowosioîka ne dépasse donc pas la limite H. primigenius.
Indice de la convexité de la voûte frontale
diamètre: glabella- bregma X ICO
B):
courbe: glabella-bregma
Cet indice est plus important que le précédent dont la gran¬
deur depend, à un certain degré, de la position plus ou moins en¬
foncée du nasion; en cas de forte concavité de la base du nez la
courbe médiane du frontal gagne en longueur; cependant ceci n’est
Ill
pas un équivalent de l'accroissement de la convexité de la voûte
frontale.
Crânes de Spy-Néanderthal . . 93'8 — 89"4
Crâne de Nowosiolka . 92'8
„ „ Krapina „A“ (enfant) . . . 90*3
L'indice B) de la convexité de la voûte frontale du crâne de
Nowosiolka ne dépasse donc pas la limite H. primigenius. Je remar¬
querai en outre que le crâne de Nowosiolka possède une suture
frontale persistante à peu près sur toute sa longueur, et que les
légers renflements qui l'accompagnent des deux côtés contribuent
à produire une impression de convexité de la voûte frontale vue
sur la photographie du crâne en question dans sa „norma lateralis“.
§ IX. Indice glabello-cérébral.-
diamètre glabellaire du frontal X 100]
diamètre cérébral du frontal
Diamètre glabellaire du frontal:
Crâne de Néanderthal
38 mm
Crâne de Nowosiolka .
25 mm
„ „ Gibraltar
. 36
„ du Pithecanthropus
„
» » Spy I ...
. 32
„ de Galley-Hill
24 „
„ „ Spy II . . .
• 30
» » Brüx .
24 „
„ „ Brünn
„ „ Krapina „C“ .
. 30 „
. 28-2 „
„ „ Cannstadt ....
13 „
Le diamètre glabellaire du
approche donc des dimensions H
Diamètre cérébral du frontal:
frontal du crâne de Nowosiolka
. primigenius.
Crâne de Cannstadt
104 mm
Crâne du Pithecanthropus 80-
-95 mm
« » Brüx . . .
99 „
„ de Neanderthal ...
86 „
„ „ Nowosiolka .
99 „
„ „ Krapina „C"
86 „
„ „ Brünn .
96 „
„ „ Gibraltar .
82 „
„ „ Galley-Hill .
„ „ Spy II . .
95 „
92 „
» « Spy I .
81 „
Le diamètre cérébral du frontal du crâne de Nowosiolka
donc des dimensions H. primigenius.
Indice glabello-cérébral:
diffère
Crâne de Neanderthal .
. . . 442
Crâne de Egisheim . .
. 29
„ „ Gibraltar .
. . . 43
„ du Pithecanthropus
. 27*6
» » Spy I . . .
. 41-5-40-9
„ de Nowosiolka .
. 25-25
„ „ Spy II . . .
. . . 34-4
„ „ Galley-Hill . . .
. 25-2
„ „ Krapina „C“
. . . 32*7
« » Brüx .
. 24-24-
» » Brünn . . .
. . . 31-2
„ „ Cannstadt . . .
. 182
112
L’indice glabello-cérébral du crâne de Nowosiolka dépasse donc
la limite H. primigenius. M. Schwalbe arrive à la conclusion que
cet indice est très important et qu’il suffit entièrement pour nous
permetre d’établir une limite bien nette entre les groupes H. pri¬
migenius et H. sapiens qui à cet égard ne sont liés jusqu’à présent
par l’existence d’aucune forme transitoire. Cependant le tableau ci-
dessus démontre que les crânes de Brünn, d’Egisheim et même celui
du Pithecantropus constituent précisément des formes transitoires
semblables. Ce fait est surtout remarquable en raison de ce que
M. Schwalbe n’écarte point la possibilité du développement gé¬
nétique du Pithecanthropus à H. primigenius. Dans cette hypothèse,
il faudrait s’attendre à ce que le Pithecanthropus possède précisé¬
ment ce caractère important et décisif à un degré tout au moins
aussi prononcé que H. primigenius. Le tableau précédent prouve le
contraire. Les deux faits cités plus haut: l’existence de formes
transitoires et la circonstance que le Pithecanthropus est une telle
forme quant à l’indice glabello- cérébral, diminuent donc considéra¬
blement la valeur que M. Schwalbe attribue à l’indice en question.
§ X. Angle de la saillie de la partie cérébrale du frontal
[a. t. b.]:
Crâne de Spy I . 155‘5° Crâne de Spy II . 147°
„ du Pithecanthropus . . 154‘5° „ „ Brüx . 143'5°
„ de Neanderthal . . . 151° „ „ Nowosiolka . . . 139°
L’angle en question pour le crâne de Nowosiolka diffère donc
des dimensions H. primigenius. Les petites dimensions de cet angle
sur le crâne de Nowosiolka ont certainement pour cause la convex¬
ité médiane du frontal provoquée par la persistance de la suture
frontale.
§ XI. Indice de la convexité de la partie cérébrale du frontal:
diamètre de la partie cérébrale X 100
courbe de la partie cérébrale
Courbe de la partie cérébrale du frontal:
Crâne de Cannstadt . . . 118 mm Crâne de Neanderthal ... 95 mm
„ „ Brüx . 105 „ „du Pithecanthropus 98 — 78 „
„ „ Nowosiolka . . . 105 „ « de Spy I . 88 „
* « Spy n .... 100 „
La courbe de la partie cérébrale du frontal du crâne de Nowo¬
siolka diffère donc des dimensions H. primigenius.
HB
Indice de la convexité de la partie cérébrale:
Crâne de Spy I ..... 97 5 Crâne de Nowosioîka .... 92*38
„ du Pithecanthropus . . 96’1 „ „ Cannstadt .... 92*04
„ de Neanderthal . . . 95*5 „ „ Spy II ..... 92*0
„ „ Brüx . 94*29
Cet indice pour le crâne de Nowosioîka ne dépasse donc pas
la limite H. primigenius.
§ XII. Indice de la position du bregma:
diamètre g. w. X 100
diamètre glabella-inion
Diamètre glabella-inion:
Crâne
de Galley-Hill
. 201 mm
Crâne
de
Nowosioîka .
194
mm
„ Brünn ...
. 201 „
n
Gibraltar
187
w
V
„ Néanderthal
. 199 „
n
„
Brüx . . . 185-
-180
n
n
n Spy I • . .
. 198 „
n
du
Pithecanthropus
181
n
w
„ Krapina „L>“ .
. 197*5 „
„
de
Cannstadt
174
r)
« Spy n • • •
. 196 *
Le diamètre glabella-inion du crâne de Nowosioîka approche
donc des dimensions H. primigenius.
Indice de la position du bregma:
Crâne du Pithecanthropus . . 441 Crâne de Spy II ..... . 35 2
„ de Néanderthal . . . 38*4 „ „ Spy I . 34*8
„ „ Nowosioîka . . . 35*56 „ „ Krapina „D“ . . . 31*8
L’indice de la position du bregma sur le crâne de Nowosioîka
me dépasse donc pas la limite H. primigenius.
largeur minima du frontXlOO]
§ XIII. Indice fronto-pariétal
largeur maxima du front
Crâne de Néanderthal . . . 731
„ „ Krapina „A“ . . . 72'5
„ „ Nowosioîka .... 72*22
„ „ Tilbury . 72*1
, » Spy I . 71 2
» , Spy II . 71-2
Crâne de Brux .... 71 — 68
„ „ Krapina „C“ . . . 66*4
„ „ Cannstadt . 65*7
„ du Pithecantropus . . . 65 4
„ de Gibraltar . 64*2
„ „ Egisheim . . . . . 61*3
L’indice frunto-pariétal du crâne de Nowosioîka ne dépasse
donc pas la limite H. primigenius.
§ XIV. Indice de la convexité des pariétaux
diamètre de la suture sagittale X 1001
courbe de la suture sagittale
Crâne de Néanderthal .... 94*5 Crane de Nowosioîka .... 91*18
„ „ Krapina „D“ . . . 92*8 „ „ Krapina [adulte] . . 86*3
2
Knlletin III.
114
Cet indice pour le crâne de Nowosiolka ne dépasse donc pas la
limite H. primigenius.
§ XV. Indice des pariétaux
"courbe sagittale des pariétaux X 1001
courbe sagittale du frontal
Crâne de Spy l ..... 104*3 Crâne de Brüx . 92*6
„ „ Nowosiolka . . . 102*26 ., „ Neanderthal . . 89*4 — 82*7
„ „ Spy II . 96*7 „ du Pithecanthropus . . 85*8
„ „ Egisheim .... 95 3
L’indice des pariétaux du crâne de Nowosiolka ne dépasse donc
pas la limite H. primigenius.
§ XVI. Indice céphalique
largeur maxima du crâne X 100
longueur maxima du crâne
Crâne
de
Galley-Hill .
. 205 rnm
Crâne
de Brüx . . . 195-190
r>
,,
Brünn
• 204 „
91*
„ Gibraltar 192 5 - 190
n
„
Nowosiolka
. 200 ;;
„
du Pithecantropus . . 181
«
Neanderthal
. 199 „
de Krapina „C“ . . 178
99
55
Spy II . . .
. 198 „
„
„ Cannstadt . . . 178
V
„
Krapina „D“ .
. 197 5 „
■ : ;* 1 j 4 ■
La longueur maxima du crâne de Nowosiolka approche donc
des dimensions H. primigenius.
Largeur rnaxima [euryon-euryon]:
Crâne
de
Krapina „D“
. 169
mm
Crâne
de Tilbury ....
140
mm
„
Krapina ,,Cil
. 149
19
11
„ Brünn ....
139
„
„
91
Gibraltar
. 148
99
„ Brüx . . . 135 —
-130
55
99
Neanderthal
. 147
„
du Pithecanthropus
133
„
99
99
Cannstadt
. 146
19
19
de Galley-Hill .
130
55
99
11
Nowosiolka .
. 141
7)
La largeur maxima du crâne de Nowosiolka approche donc des
dimensions II. primigenius.
Indice céphalique:
Crâne de Krapina „D“ ... 85*5 Crâne du Pithecanthropus . . 73*4
„ „ Krapina „C“ . . . 83*7 „ de Spy I . 72*2
„ „ Cannstadt .... 82 „ „ Nowosiolka .... 72
„ „ Gibraltar . 77*9 „ „ Brüx . 69
„ „ Spy II . 77*2 „ „ Brünn . 68*2
„ „ Neanderthal .... 73*9 „ „ Galley-Hill .... 63 4
L’indice céphalique du crâne de Nowosiolka approche donc de la
limite H. primigenius.
11 b
§ XVII. Hauteur de la voûte crânienne par rapport au dia¬
mètre : glabelle^inion [Kalottenhöhe].
Crâne de Cannstadt . . . 105 mm
}, ,, Nowosiolka . . 101 ,,
M ,, Briinn .... 103 ,,
„ „ Galley-Hill ... 97 „
r ,, Brüx .... 92 — 85 „
„ „ Spy II .... 87 „
Crâne de Gibraltar ... 85 mm
„ ,, Neanderthal 81 — 80’5 ,,
,. Ivrapina ,,D £ . . 88 5 ,,
,, ,, K rapina ,,C“ . . 82 ,,
„ -, Spy I . 81 „
„ du Pithecanthropus . 62 ,,
La hauteur de la voûte crânienne par rapport au diamètre gla¬
belle-inion du crâne de Nowosiolka diffère donc des dimensions
H. primigenius.
§ XVIII. Indice de hauteur de la voûte crânienne par rap¬
port au diamètre: glabelle-inion [Kalottenhöheindex].
diamètre c. h. (hauteur de la voûte crânienne) X 100
diamètre: glabelle-inion
Crâne de Cannstadt . 60'34— -5899 Crâne de Gibraltar . 45 ‘4
,, ,, Egisheim .... 55’5 „ ,, Spy II . 448-
,, )} Nowosiolka .... 53*6 1 „ „ Krapina ,,DU . . . 42'2
„ „ Brünn . 542 „ „ Spy I . 40 9
„ „ Brüx .... 511-47-6 „ „ Neanderthal .... 405
,, ,, Galley-Hill .... 48'2 ., du Pithecanthropus . . . 34'2
,, ,, Krapina ,,Ca ... 46
Cet indice pour le crâne de Nowosiolka dépasse donc la limite
H. primigenius.
§ XIX. Hauteur de la voûte crânienne par rapport au dia¬
mètre: glabelle-lambda [Lamba-Kalottenhöhe]:
Crâne de Cannstadt ... 75 mm
,, „ Egisheim .... 70 ,,
„ ,, Nowosiolka . . . 66 ,,
v „ Spy II . 58 „
Crâne de Neanderthal 57 — 54'5 mm
„ ,, Brüx . 56 ,,
,, ,, Krapina „D“ . . 53 „
„ „ Spy I .... 51 „
La hauteur de la voûte crânienne par rapport au diamètre:
glabelle - lambda du crâne de Nowosiolka diffère donc des dimen¬
sions H. primigenius.
§ XX. Indice de hauteur de la voûte crânienne par rapport
au diamètre: glabelle-lambda [Lambda- Kalottenhöheindex]
diamètre k. p. (hauteur de la voûte crânienne) X 100]
diamètre: glabelle-lambda
Crâne de Cannstadt . . 43 3 — 42’1 Crâne de Brüx . 30 2
„ „ Egisheim .... 378 „ „ Néanderthal .... 29'4
„ „ Nowosiolka .... 34 02 ,, ,, Krapina ,,D“ . . . 29 3
„ „ Spy II . 31-3 „ „ Spy I . . 27'4
2*
116
Cet indice pour le crâne de Nowosiolka approche donc de la
limite H. primigenius.
§ XXL Angle de lambda [1. g. i.]:
Crâne de Nowosiolka .... 82° Crâne de Gibraltar . . 73° — 69°
,, „ Brünn . 78° ,, ,, Neanderthal .... 66‘5°
,, „ Krapina ,,C*‘ .... 76° ,, Krapina ,,D“ . . . 65°
„ Galley-Hill .... 74°
L’angle de lambda du crâne de Nowosiolka diffère donc des
dimensions H. primigenius.
§ XXII. Angle de Popisthion [o. i. g.]:
Crâne de Krapina ,,D‘£ . . . 57° Crâne de Galley-Hill .... 42°
„ ,, Neanderthal . . . ô 1 *5° „ „ Nowosiolka .... 36°
„ ,, Brünn . 42° ,, ,, Gibraltar . 36®
L’angle de l’opisthion du crâne de Nowosiolka diffère donc des
dimensions H. primigenius.
§ XXIII. Indice de la convexité de Poccîpital:
diamètre: lambda-opisthion X 100
courbe: lambda-inion-opisthion
Crâne de Nowosiolka .... 81'45
,, ,, Krapina ,,B“ .... 80 4
Autres crânes de Krapina ... 77
L’indice de la convexité de l’occipital du crâne de Nowosiolka
approche donc de la limite H. primigenius.
§ XXIV. Configuration de la suture zygomatico - maxillaire.
D’après M. Gorjano wic-Kramberger, la suture zygomatico-
maxillaire du crâne de Krapina ,,CU a une configuration différente
de celle que l’on observe sur les crânes de H. sapiens recens. La
partie sous-orbitaire de l’os malaire sur le crâne en question n’avance
pas aussi loin dans la direction du nez et n’est, pas aussi rétrécie
que sur les crânes européens modernes et néolithiques. Il en résulte
que la suture zygomatico - maxillaire de ce crâne se dirige tout
d’abord verticalement en bas et tourne ensuite en arrière. Cette con¬
figuration est liée à un développement considérable de la partie sous-
orbitaire du maxillaire ce qui d’ordinaire amène l’absence de fossettes
canines. Or, sur le crâne de Nowosiolka, la configuration de la su¬
ture zygomatico-maxillaire approche de la structure caractéristique
pour le crâne de Krapina; les fossettes canines y manquent aussi.
117
Ainsi donc la configuration de la suture zygomatico-maxillaire du
crâne de Nowosiolka ne diffère point de la structure H. primigenius.
§ XXV. Niveau de l’arcade zygomatique. La position de l’ar¬
cade zygomatique par rapport au plan horizontal allemand constitue
d’après M. Gorjanowié-Kramberger un caractère morpholo¬
gique très important. Chez H. sapiens recens, les arcades en ques¬
tion s’étendent ordinairement soit au-dessus du plan horizontal,,
soit à son niveau et ce n’est que dans de rares exceptions qu’elles-
se trouvent un peu au-dessous de lui. Sur le crâne de Krapina ,,Cct
la partie temporale de l’arcade zygomatique commence au niveau
du plan horizontal allemand mais elle s’abaisse ensuite tellement
que le bord supérieur antérieur de l’apophyse malaire se trouve
au-dessous du plan horizontal en question. MM. Fr ai pont et
Klaatsch supposent qu’une configuration pareille a dû exister sur
le crâne de Spy I. Une pareille structure a été observée chez plu¬
sieurs anthropoïdes: le Gorille et le Chimpanzé. Sur le crâne de
Nowosiolka le niveau de l’arcade zygomatique est identique à la
structure que je viens de décrire pour le crâne de Krapina ,,CU.
Ainsi donc le niveau de 1 arcade zygomatique sur le crâne de No¬
wosiolka ne diffère point de la structure H. primigenius.
§ XXVI. Diamètre akanthion-prosthion:
Crâne de Spy I .... 28 mm Crâne de Krapina „C“ . . 21 mm
,, „ Krapina „E“ . . 27 '7 ,, „ ,, Nowosiolka 18 ,,
„ ,, Krapina „F“ . . 24 7 „
Le diamètre akanthion-prosthion du crâne de Nowosiolka appro¬
che donc des dimensions H. primigenius.
§ XXVII. Indice de hauteur de la mâchoire inférieure:
hauteur de la mâchoire à la 2- me molaire X 1001
hauteur de la mâchoire à la symphyse j
Hauteur de la mâchoire à la 2-me molaire:
Crâne de Krapina .,14“ S4‘3— 33 mm
Spy I . . .
CO
co
Krapina ,,1“
. . 32 2 „
Krapina ,,L>*‘
. . 29 ,
Nowosiolka .
. - ^8 „
Krapina ,,G“
. . 27 5 „
Krapina „F“
. . 27-4 „
Crâne de Krapina ,,B“
25 mm
,, ,, Krapina .,E“
. . 241 „
d’Arcy . . . .
. . 24 „
,, de La-Naulette .
. • 23 „
,, Malarnaud
• ■ 22 „
,, ,, Krapina ,,C“
. . 20 „
La hauteur de la mâchoire du crâne de Nowosiolka à la 2-me
molaire ne dépasse donc pas les dimensions H. primigenius.
118
Hauteur de la mâchoire à la
Crâne de Krapina ,,1“ . . 42*3 mm
„ „ Krapina „H“ . . 40 „
„ „ Spy I .... 38 „
,, ,, Nowosiolka . 35 ,,
,, ,, Krapina „E“ . . 35 „
„ Krapina ,,DU 33 — 30*5 ,,
„ „ Krapina „G“ 31*5 — 30*4 ,,
symphyse:
Crâne de Krapina „F.“ . . 31 mm
„ ,, La-Naulette ... 31 ,,
,, „ Krapina „C“ 29—28*5 „
,, d’Arcy . 28 ,,
,, de Malarnaud ... 26 „
,, ., Krapina ,,B“ [enfant] 25*3 ,,
La hauteur de la mâchoire du crâne de Nowosiolka à la sym¬
physe ne dépasse donc pas les dimensions H. primigenius.
D’après M. Gorjanowiè-Kramberger, la mâchoire infé¬
rieure de H. primigenius est caractérisée par sa hauteur considé¬
rable à la symphyse; de nombreux crânes diluviens ont aussi une
hauteur symphysienne qui surpasse la hauteur molaire. M. Gorja-
nowic-Kram berger considère une structure pareille chez H.
sapiens recens comme une variation atavique. Elle existe précisé¬
ment sur le crâne de Nowosiolka.
Indice de hauteur de la mâchoire inférieure:
Crâne de Krapina
,,G‘; . 92*1-88-8
Crâne de Malarnaud .
. . . 84-6
V „ Spy I .
. 86-8
„ „ Nowosiolka .
... 80
,, d’Arcy . .
. 85*7
,, ,, La-Naulette
. . . 74*19
,, de Krapina
. 85*7
,, ,, Krapina „I“
. . . 71*3
,, „ Krapina
,.D‘* . .
. 84-8
,, ,, Krapina „E“
. . . 688
L’indice de hauteur
de la mâchoire inférieure de
Nowosiolka
ne dépasse donc pas la limite H. primigenius.
§ XXVIII.
Épaisseur du corps de la mâchoire
inférieure à
Sa symphyse:
Crâne d’Ochos
18 mm
Crâne de Nowosiolka :
. . 14 mm
„ d’Arcy
15*5 „
,, ,, La-Naulette
. . 14 „
,, de Krapina
„H“ . .
15*4 „
„ Krapina ,,DU
■ • 13-6 „
„ „ Spy I
15 „
„ ,, Krapina ,,C-‘
. . 13*4 „
,, ,, Krapina
iu
lô „
,, ,, Krapina ,,E*‘
. . 13*1 „
,, ,, Krapina
„F“ . .
14*5
„ ,, Malarnaud
. . 13 „
,, ,, Krapina
,,G*‘ . .
14*4 .,
L’épaisseur
du corps
de la
mâchoire inférieure de Nowosiolka
à la symphyse
ne dépasse donc
pas les dimensions H.
primigenius.
§ XXIX. Distance
des bords externes des 2-mes molaires
de la mâchoire inférieure:
Crâne de Krapina
1“
74 mm
Crâne de Spy I .
. 68 mm
„ ,, Krapina
„C“ . .
70-4 „
,, ,, Krapina ,,H‘;
. . 66*5 „
,, „ Nowosiolka .
70 „
,, d’Ochos
. . 66 „
119
Cette distance sur le crâne de Nowosiölka ne dépasse donc pas
les dimensions H. primigenius.
§ XXX. Angle mandibulaire antérieur:
Crâne de Krapina ,,Hk£ . .
. 106°
Crâne
de Krapina „D“
. . . 94°
n a
„ „G“ - •
. 103-5°
5)
I“
>i >3
. . . 94°
a n
it >»*-
. 102°
3>
„ La-Naulette .
o
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00
m a
» . •
. 96-5°
a
„ Spy I . . .
. . . 84-5°
»> >»
,.E“ . .
. 95°
»3
,, Nowosiolka .
. . . 68°
L'angle mandibulaire antérieur du crâne de Nowosiolka dépasse
donc les dimensions H. primigenius.
§ XXXI. Volume des dents.
(Voir la table à la p. 120).
Il résulte du tableau ci-dessus que le crâne de Nowosiolka pos¬
sède des dents considérables dont certaines dimensions correspon¬
dent aux dimensions des dents de Krapina. Nous constatons en tout
cas sur le crâne de Nowosiolka une diminution du volume des
dents et une réduction du système dentaire puisque les dents de
sagesse supérieures n’y ont point fait éruption. Quant au volume
de ses dents le crâne de Nowosiolka approche donc de la structure
H. primigenius.
Je présente les résultats de mes observations au sujet du crâne
de Nowosiolka sous la forme du tableau suivant:
(Voir la table à la p. 121).
Ce tableau démontre que, sur 47 caractères étudiés, le crâne de
Nowosiolka en possède 23 qui n’établissent aucune différence entre
lui et H. primigenius, 11 qui le rapprochent de H. primigenius et
13 seulement par lesquels il diffère de H. primigenius. Ce résultat
prouve clairement que le crâne de Nowosiolka possède à certains
égards une structure tout aussi primitive que le type H. primige-
genius, et il nous permet d’établir une parenté morphologique entre
ce crâne et le groupe ,,Spy-Néanderthal-Krapinaa.
Ajoutons encore que le crâne de Nowosiolka n’appartient ni au
diluvium ancien, ni même au paléolithique, mais à l’époque histo¬
rique.
M. Schwalbe affirme que la race de Spy-Néanderthal n’a
existé sur la terre que jusqu’au milieu du quaternaire, période où
120
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(5
§ XXXÎ. Volume des dentst
Le crâne de Nowo-
sioîka ne diffère
pas de la struture
H. primigenius
Le crâne de No-
wosiolka aproche
de la structure
H. primigenius
Le crâne de No-
wosioïka diffère
de la structure
H. primigenius
1) Tori supraorbitales .
X
_
_
2) Diamètre: dakryondakryon .
X
— .
—
B) Diamètre biorbitaire interne .
X
—
—
4) Indice interorbitaire .
X
—
—
5) Diamètre biorbitaire externe . .
X
—
—
6) Largeur frontale minima .
X
—
—
7) Indice fronto-biorbitaire .
X
—
—
8) Angle bregmatique .
—
X
—
9) Angle frontal .
—
—
X
10) Angle de la convexité du frontal a)) .
—
—
X
11) Angle de la convexité du frontal b)) . j
—
—
X
12) Angle: lambda-glabelle-inion . .
X
—
18) Diamètre nasion-brégma .
X
—
14) Courbe: nasion-brégma .
X
—
—
15) Indice de la convexité de la voûte frontale a)).
X
—
—
16) Indice de la convexité de la voûte frontale b)).
X
—
—
17) Diamètre glabellaire du frontal .
X
—
18) Diamètre cérébral du frontal .......
—
—
X
19) Indice glabello-cérébral .
—
—
X
20) Angle de la saillie de la partie’cérébrale du frontal
—
—
X
21) Courbe de la partie cérébrale du frontal . . .
—
X
22) Indice de la convexité de la partie cérébrale du
frontal . ,....!
X
—
—
23) Diamètre: glabelle-inion .
X
—
24) Indice de la position du bregma .
X
—
—
25) Indice fronto-pariétal . . .
X
—
—
26) Indice de la convexité des pariétaux . . . .
X
—
—
27) Indice des pariétaux . .
X
—
—
28) Longueur maxima du crâne . .
—
X
—
29) Largeur maxima du crâne . .
—
X
—
30) Indice céphalique . i
—
X
—
31) Hauteur de la voûte crânienne par rapport au
diamètre: glabelle-inion ........
—
—
X
32) Indice de hauteur de la voûte crânienne par
rapport au diamètre: glabelle-inion ....
—
—
X
33) Hauteur de la voûte crânienne par rapport au
diamètre : glabelle-lambda . '
—
X
34) Indice de hauteur de la voûte crânienne par
rapport au diamètre: glabelle-lambda . . .
—
X
—
35) Angle du lambda .
—
■ . —,
X
36) Angle de l’opisthion . .
—
X
37) Indice de la convexité de l’occipital ....
—
X
—
38) Configuration de la suture zygom. -maxillaire
X
—
—
39) Niveau de l’arcade zygomatique . .
X
—
—
40) Diamètre : akathion-prosthion . .
—
X
—
41) Hauteur de la mandibule à la 2-me molaire
X
—
—
42) Hauteur de la mandibule à la symphyse .
X
—
—
43) Indice de hauteur de la mandibule .
X
—
—
44) Epaisseur du corps de la mandibule à la sym¬
physe .
X
—
—
45) Distance des bords externes des 2-mes molaires
de la mandibule . . .
X
—
—
46) Angle mandibulaire antérieur .
—
X
47) Volume des dents .
“
! X
—
122
Fig. 1.
elle s’éteignit et fut remplacée par le type H. sapiens. Il est vrai
que M. Schwalbe admet l’existence de formes transitoires entre
H. primigenius et H. sapiens, mais selon lui ces formes ne possè¬
dent pas les traits caractéristiques de H. primigenius et elles appar¬
tiennent probablement au diluvium moyen parce qu’elles ne dé¬
passent guère le paléolithique.
L’analyse du crâne de Nowosiolka a démontré que parmi les
nombreux caractères propres à H. primigenius elle en possède plu-
Fig\ 2. Norma verticalis.
sieurs très importants, tels que: la présence de tori supraorbitales,
un niveau bas de l’arcade zygomatique, une considérable épaisseur
de la mandibule. En outre, par son angle brégmatique le crâne de
Nowosiolka approche de H. primigenius et par son angle frontal il
se rapproche sensiblement du crâne de Brüx qui, selon M. Schwalbe,
constitue à cet égard une forme transitoire entre H. primigenius
et H. sapiens.
124
Fig. 4. Norma lateralis.
125
En résumé, les faits cités plus haut démontrent: 1°) que des for¬
mes morphologiquement apparentées à H. primigenius ont existé
non seulement au paléolithique, mais aussi aux époques suivantes
et même à l’époque historique II0) que les formes transitoires entre
H. primigenius et H. sapiens possèdent certains traits distinctifs
de H. primigenius. Il se pourrait d’ailleurs que l’opinion de M.
Schwalbe d’après laquelle H. primigenius n’a existé qu’au dilu¬
vium ancien, réponde à la réalité pour les contrées du sud de l’Eu¬
rope où le type „Krapina-Spy-Néanderthalu a pu ne pas dépasser
le paléolithique; mais elle ne peut être appliquée à toute l’Europe.
On devrait plutôt supposer que cette race a été successivement re¬
poussée vers le nord où, par cela même, elle a pu persister bien
plus longtemps que dans le sud de l’Europe.
Je joins à ce travail le contour diagraphique médian du crâne
de Nowosiolka (fig. 1) et quatre photographies de ce crâne repré¬
sentant ses: norma verticalis (fig. 2), norma frontalis (fig. 3), norma
lateralis (fig. 4) et une position qui permet d’apprécier l’épaisseur
des tori supraorbitales et leur continuité ininterrompue (fig. 5).
126
Je désire exprimer mes vifs remerciements à MM.: G. Schwalbe,
I. K oilman n, A. Räuber, R. Martin et K. Maska qui ont
mis à ma disposition leurs précieux ouvrages. Je remercie aussi
M. Z. Weyberg pour ses excellentes reproductions du crâne de
Nowosiolka.
Laboratoire d’Antbropologie du Musee d’industrie et d’Agriculture à Varsovie.
Nakiadem Akademii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Wydziafu matem.-przyrod. Wfadysîawa Natansona.
Krakow, 1908. — Drukarma Uniwersytetu Jasûelloriskiego. pod zarzadem J. Fiiipowskiego,
22 Lutego 1908.
\
y
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
DERNIERS 'MÉMOIRES PARUS. '
(Les titres des Mémoires sont donnés en abrégé)
r\ / , \ ‘^1 , -‘1 • • 1 \ : i - }— / \
A). Mathématiques; Astronomie; Physique; Chimie;
Minéralogie; Géologie etc.
M. Smoluchowski. Théorie d. mouvement d. liquides visqueux . . Janv. 1907
V. Hurnnicki. Condens.i de l’acétoguanamine avec 1. aldéhydes . . Jante 1907
M. P. Rudzki. Tremblement de terre en Calabre, 8 Sept. 1905 . Janv. 1907
L. Marclilewski. Matière colorante du sang et de la chlorophylle Févr. 1907
J. Laub. Rayons cathodiques secondaires . . Févr. 1907
J. Grzybowski. Borysïaw, monographie géologique . Févr. 1907
A. Korqzynski, L. Marchlewski. Mat. color, racines, Datisca CL Févr. 1907
S. Zaremba. L’équation biharnionique etc . . Mars 1907
A. Bolland. Gaïac et oxyhémoglobine . Mars 1907
L. Grabowski. Mesures au moy. de micromètres d’occultation . . Avril 1907
L. Natanson. Théorie d. 1. dispersion et de l’extinction etc. . . . Avril 1907
H. Merczyng. Mouvement d. liquides à grande vitesse etc. . / . Mai 1907
A. Bolland. Réaction de l’aloïne axec l’oxybémoglobine . . i Mai 1907
K. Kling. L’aldéhyde para-tolylacétique etc. ... . . . . . Mai 1907
M. Sadzewicz. Fatigue ^photo-électrique d. métaux . . Mai 1907
K. Wojcik. Blocs exotiques dans le flysch etc. . . ^ . . . . Mai 1907
T. Kozniewski, L. Marchlewski. Etudes sur la ^chlorophylle . . Juin 1907
J. Merunowicz, J. Zaleski. Les Hémines . Juill. 1907
J. Zaleski. Méthode d. combustions élém. etc . Juill. 1907
Wy Dziewulski. Perturbations séc. d. petites planètes .'.... Juill. 1907
L. Bruner, Stj Toîîoczïko. Vitesse d. dissolution d. solides, II. . . Juill. 1907
L. Bruner, J. Dïuska. Jßromuration du toluène . . Juill. 1907
L. Bruner. Conductibilité él. du Br et J en solution etc. . . . Juill. 1907
W. Lozinski. Cavitésj lacustres pleistocènes etc. . . Juill. 1907
Z. Thullie. Diamagnétisme. Théorie des électrons . Juill. 1907
St. Dabrowski. Matière colorante des urines etc . Oct. 1907
A. Korn. Solution gén. d. problème biharmonique . Oct. 1907
St. Niementowski. Acide anthranil. et éther benz. etc. . . . . Oct. 1907
M. P. Rudzki. La gravité à Cracovie, S. Francisco etc. .... Oct. 1907
J. Morozewicz. Composition de la néphéline . . . • \ • • • Oct. 1907
L. Zîobicki. Radium et solutions colloïdales . . . . . Nov. 1907
C. Zakrzewski. Analyseur elliptique à pénombre . . . . . .** Nov. 1907
J. Lewin^ki. Dépôts jurassiques, chaîne de Suleiôw . Nov. 1907
L. Marchlewski, J. Robel. Chlorophylles . .S . . . . . . Déc. 1907
K. Zorawski. Equations aux dériv. part, de 1 Ordre . Déc. 1 90(7
: a1;;/.. ' ■ - W P ■ : ;
/' ' /
mi \ ,
's
!
W. Sierpiûski. Développement de l’expression ja
M. Smolucliowski. Théorie einet, de l’opalescence des gaz etc.
H. Merczyng. 8tegmani Inst. math, libri II .
J. Bielecki. Mesitylen-Trialdehyd
J. Lewinski.
/
B). Sciences biologiques.
W. Kudelka. Anatomie comp. d. organes d. Groseilliers
J. Nowak. Flore fossile sénqnienne de Potylicz
H. Zapaïowicz. Revue de la Flore d. 1. Galioie VIII
J. Czajkowski. Préparation artif. des sérums thér.
E. JentyS. Nature chiin. et structure de l’amidon
H. Zapaïowicz. Revue de la Flore d. 1. Galicie IX
St. Saski. Microbes anaérob. d. 1. ^tissus normaux
G. Goldfinger. Sacs lymph, d. 1. membres post. d. 1. Grenouille
E. Piasecki. Lois du travail musculaire volontaire .
M. Konopacki. Respiration des lombrics ... y . . .
M. Siedlecki. Structure et cycle évolutif d. Caryotropha Mesn. .
E. Rosenliaucll.. Développement embryonn. d. 1. cellule mucipare
Z. Wôycicki. Noyaux d. 1. cellules d. appendices d. suspensenr etc.
Z. Wôycicki. Sac embryonnaire de la capucine .
W. Kulczynski. Fragmenta arachnologica, V .
A. Karpinski, Br. Niklewski. Nitrification d. 1. cultures impures
H. Zapaïowicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galicie, X .
S. Krzemieniewski. Etudes sur l’Azotobacter chrooCocc. Beij . .
St. Welecki. Action phys^-de la glande surrén. et de l’adrénaline
M. Kowalewski. Etudes helminthologiques, X .
M. Raciborski. Croissance des cellules à pas .
H. Zapaïowicz. Revue, d. 1. Flore d. 1. Galicie, XI .
M. Raciborski. Hemmung Beweg.wachst. b. Basidiobolus . . .
VI. Kulczynski. Fragmenta arachnologica VI .
A. W. Jakubski. Stützgewebe d. Nervensystems etc. . . . . .
A. Bochenek. Zentr. Endig, d. Nervus Opticus , . . . .
Déc.
1907
Déc. 1907
Déc.
1907
Déc.
1907
Janv.
1908
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1908
1908
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Janv.
1907
1907
Févr.
1907
Févr.
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1907
Avril
1907
Avril
1907
Avril
1007
Avril
1907^
Mai
1907 ^
Mai,
1907
Juin
1907 '
Juin
1907
Juin
1907
Juin
1907
Juin
1007
Juin
1907
Juill.
1907
juin.
1907
juin.
1907
Oct.
1907
Déc.
1907
Janv.
1908 x
Janv.
1908 "
Janv.
1908
. Janv.
1908
Les livraisons du Bulletin Int. se vendént séparément. Adresser les
demandes à la Librairie »Spölka Wydawnicza Polska«, Rynek gL,
Cracovie (Autriche).
/
N° 3.
MARS.
1908.
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BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADEMIE DES SCIENCES
DE CRACOV1É.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
IN KRAKAU.
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MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE KLASSE.
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JAN 14 19p
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CRACOVIE
IMPRIMERIE DE L’UNIVERSITÉ
1908.
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L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
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PROTECTEUR DE L’ACADÉMIE:
S. A. I. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERÜINAND D’AUTRICHE-ESTE.
VICE-PROTECTEUR : Vacat.
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PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKL
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Si
SECRETAIRE GENERAL : M. BOLESLAS ULANOWSKL
;
\
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADEMIE:
/
(§ 2). L’Académie est placée' sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im¬
périale Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l’Empereur.
(§ 4). L’Académie est divisée en trois classes :
a) Classe de Philologie,
5} Classe (L’Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
(§ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise.
Depuis 1885 , V Académie publie, en deux séries , le, .Bulletin lnternationalu
qui paraîLdous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con¬
sacrée aux travaux des Classes de Philologie , d’ Histoire et de Philosophie. La se¬
conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Na¬
turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés,
rédigés en français, en anglais, en allemand ou en latin, âes travaux présentés
à V Académie.
X
%
Publié paiçl’ Académie
sous la direction de M. Ladislas Natanson,
Secrétaire de la Classe des Sciences- Mathématiques et Naturelles.
'
Krakow, 1908.
Nakladem Akademii Umiejçtnosci.
Drukarnia Uniwersytetu Jagiellonskiego pod zarzadem Jôzefa Filipowskiego.
><
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
N° 3. Mars 1908.
Sommaire: 12. L. MARCHLEWSKI and ST. PIASECKI. A simple method for
preparing1 phylloporphyrine.
13. LAD. “NATANSON. On the elliptic polarization of light transmitted through
an absorbing gaseous medium, parallel to the lines of an extraneous magnetic
field.
14. J. BROWINSKI et S. DABROWSKI. Sur une méthode de dosage de la
matière colorante fondamentale des urines.
15. H. ZAPALOWICZ. Revue critique de la Flore de la Galicie. XII Partie.
16. J. MLODOWSKA. Zur Histogenèse der Skelett-Muskeln.
17. CH. KLECKI et A. WRZOSEK. Étude expérimentale du passage dans les
urines de microbes circulant dans le sang.
18. FR. KRZYSZTALOWICZ et M. SIEDLECKI. Etude expérimentale de la
syphilis ; morphologie de Spirochaeta pallida.
Séance du lundi 2 Mars 1908.
Pkéstdknok DK M. K. OLSZEWSKI.
12. U proszczona metoda otrzymywania filoporfiryny. —
A simple method for preparing phylloporphyrine . Mé¬
moire de MM. L MARCHLEWSKI m. t. et ST. PIASECKI.
The best method hitherto used for the preparation of phyllopor¬
phyrine consisted in heading phyllotaonine with an alcoholic solution
of potassium hydrate to high temperatures under pressure. The
preparation of phyllotaonine is however a very tedious process and
although by the discovery of allophyllotaonine 1) that preparation
from aleachlorophyll is much simplified, as will be shown in due
course, phyllotaonine is still a very costly starting material for the
preparation of other chlorophyll derivatives.
Having discovered the fact that phylloporphyrine may be con¬
verted easily into a substance closely resembling haemin 2) and
wishing to study that substance in general more closely it was
imperative to seek for a simple method of preparation of phyllo-
Comp, this Bulletin 1907, p. 616.
2) Comp, this Bulletin 1907, p. 57.
Bulletin in.
1
128
porphyrine. We have found such a method and wish to report
upon it in this preliminary note. A strong crude chlorophyll extract
is precipitated with a saturated aqueous baryumhydrate solution
and the precipitate formed filtered off and washed with alcohol.
After drying the precipitate is powdered, suspended in alcohol and
concentrated sulphuric acid slowly added. The baryum salt of the
colouring matter is decomposed by these means, baryumsulphate
formed which carries down some of the free colouring matter, whe¬
reas the chief amount of the colouring matter remains in solution.
Care must be taken that the filtrate obtained reacts but very feebly
acid. The filtrate is next evaporated to dryness, dissolved in a 10°/0
alcoholic solution of potassium hydrate and heated for several
hours in an autoclave at a temperature of 20Q°. The brown solution
obtained is mixed with some alcohol, heated to the boil, filtered,
the filtrate acidulated with acetic acid, diluted with 4 volumes of
water and shaken up with ether. The later dissolves all the colou¬
ring matters present, whereas the aqueous layer remains nearly co¬
lourless. The ethereal solution is next shaken up with a 5°/0 solu¬
tion of hydrochloric acid which extracts from it the greater part
of the colouring matters. The hydrochloric acid solution is next
treated with an excess of sodium acetate whereby the colouring
matters are precipitated in the form of a brownish red powder.
The whole is shaken up with ether and the ethereal solution, after
being filtered, treated again with hydrochloric acid, but this time
with a much weaker solution; namely one containing l°/0 HC1
Phvlloporphyrine goes into this solution easily and may be precipi¬
tated from it by sodium acetate and extracted with ether. The
ethereal solution obtained is next evaporated and the residue crys¬
tallized twice from alcohol. In this manner a substance is obtained
which does not differ optically from phvlloporphyrine obtained from
phyllotaonine. Whether it is quite free from any impurities and
identical with phylloporphyrine obtained from phyllotaonine remains
to be seen. An analysis gave 744 1% C, 7*39°/0 H and 10*45 °/0 N.
The crystals were very kindly examined by prof. Morozewicz
to whom we owe the following description of them. Elongated
plates (about 4 times as long as broad), at the end pointed symme¬
trically. They do not show pleochroism. The axis of smaller optical
elasticity is parallel to the length of the crystals. Double refraction
developed to a small degree. The interference colour is violet. Sup-
129
posing that the flat face of the crystals is (100), one may expect
the following combinations: (Okl) and (010).
13. O eliptycznej polaryzacyi szuiatla przechodzqcego, przez
cialo gazoiue pocht anicijqce, rozunolegle do linij ze-
zunçtrznego pola magnetycznego . — On the elliptic po¬
larization of light transmitted through an absorbing
gaseous medium, parallel to the lines of an extraneous
magnetic field. Note de M. LADISLAS NATANSON m. t.
The magnetic rotation, in gaseous bodies, of the plane of pola¬
rization of linearly polarized light was discovered by Kundt and
Röntgen, and independently by H. Becquerel, in 1879; a very
complete study of this, the normal Faraday effect in gaseous
bodies was published by Mr L. H. Si er t sema1). In 1898, how¬
ever, the important discovery was made by Messrs M a cal u so and
Corbino2) that the rotation assumes unusually large values in
the neighbourhood of an absorption band. The earliest systematic
measurements of this effect were made for Sodium vapour, in the
vicinity of the D-lines. by Mr J. J. Hallo3); an extended series of
experiments is also due to Professor R. W. Wood4) of the Johns
Hopkins University and another to Mr L. Geiger5) working in
the Göttingen Laboratory. The theory of the phenomenon was de¬
veloped by W. Voigt6), by J. L arm or7), P. Drude8) and
H. A. Lorentz9). From an exhaustive examination of the agree¬
ment existing between observed fact and the various proposed forms
9 Archives Néerlandaises (2) Vol. 2., p. 291. 1899.
2) Comptes Rendus Vol. 127, p. 548. 1898.
3) Archives Néerlandaises (2) YoJ. 10., p. 148. 1905.
4) Philosophical Magazine (6) Vol. 10., p. 408. 1905; ibidem (6) Yol. 14.,
p. 145. 1907.
5) Annalen der Physik, Bd. 23., p. 758. 1907; ibidem, Bd. 24., p. 597. 1907.
6) Wiedemann's Annalen, Bd. 67, p. 345 1899; ibidem Bd. 68, p. 352. 1899.
7) Aether and Matter, Cambridge 1900.
%) Lehrbuch der Optik : 1 Auflage, Leipzig 1900; 2 Auflage, Leipzig 1906.
9) Rapports présentés au Congres Int. de Physique réuni à Paris Yol. III.
p. 15. 1900. Kon. Akad. v. Wet. te Amsterdam, Proceedings, Meeting of Dec.
30. 1905.
1*
130
of theory we can expect to derive some insight into the molecular
mechanism of the magneto-rotatory power; I hope I shall be able
to revert to this subject in a subsequent paper. In the following
pages I intend to consider a particularity of the phenomenon which
I thought would be of interest to examine more closely than has
hitherto been done.
§ 1. It will be proper to commence with the consideration of
a simple kinematical proposition. Suppose a right-handed circularly
polarized wave, of amplitude oq, propagated with velocity cx in the
direction of 2:
(la)
(lb)
and a left-handed circularly polarized wave, of amplitude a2: tra¬
velling with velocity c2 in the same direction:
(2a)
(2b)
The superposition of the two waves gives an elliptic vibration
(3a)
(3b)
g- —a cos n (t — a)
r\ — b cos n(t — ß) ;
here:
(4a)
IVA/ .
a cos n a = cq cos - 1- a2 cos —
Ci c2
nz . nz
(4b)
YIZ 1%Z
a sin na = ax sin - \~ a9 sin —
(4c)
7ÏZ 71Z
b cos n ß = ax sin - a2 sin
ct c2
. nz
(44)
7 • a i
b sin n ß = — a± cos - [- a2 cos — .
Ci c2
nz . nz
It follows that if we put
(5)
131
we have
a2 — ax2 - 1- a2 2 -| - 2 axa2 cos 6 (6a)
Let
b2 = ay 2 -j- a2 — 2axa2 cos Q .
(6b)
D = n (a — ß) ;
CO
by a well-known proposition, the angle ip which the principal axes
of the ellipse make with the coordinate axes x, y is given by the
equation
2 ab cos D
tg 2 = — - — —
° a2 — b2
(8)
Now from (7) and (4) we obtain
a b cos D = 2axa2 sin Q
and from (6):
a 2 — b2 — 4 ax a2 cos Q
Combining (8), (9), (10) we find
(9)
(10)
tg 2 if) = tg 8 . (11)
The same results, evidently, would have been obtained if we
had conceived the vibration represented by (3) as the resultant of
the two following
(12a)
(12b)
If a and C are the semi-axes of the ellipse, it is easy to show
that the following relations will hold:
a2 + 62
K Ea i-ü{V+W y
§ 4. To make further progress, let us go back to the Max-
well-Lorentz fundamental field-equations. As in the paper quoted
above x) we leave out of account the conduction current and (in
the notation of the paper alluded to) we assume:
(1) Ez=0 Hz= 0 Pz = 0.
We also suppose that the components
(?) K, Ey, Ex, Hy, Px and Py
all contain the factor
(3) exp. *«{*— (^F)*}-
The field equations are satisfied provided that
(II) {v — iKY — l = 4n^ = 4n1^-.
Ejy
We have a plane, transverse wave, propagated in the direction of
the axis of 3; x may be called the coefficient of extinction and v
corresponds to the refractive index in transparent bodies.
Let us apply these results to the case, considered in § 3., of
two opposite circular vibrations. Groing back to (7) of § 3., we have
for the two waves the equations
(4)
( v — lx)2 —
4jt(V+ W)
1 ~ 1 - d)(F + W)'
From (4)
and (2), § 3., we deduce
(5)
f=f w=a—i&
where
(Ilia)
^ yceN(n0 2 — n2 + y%ri)
^ (no2 — n2 + y %n)2 -\- 4k2n2
(Illb)
? ^ yceN . 2kn
^ (no2 — w2 dt yxnY~\~4 k2 n2
q Cf. Bulletin Int. for April 1907, p. 317.
135
Writing
en= 1 — 2i5a-|-Ms
(IV)
we obtain from (4) and (5) the two pairs of equations
*2 1 = 4™^a à (a* + ®2) j
(Va)
0
2vu =
die
(Vb)
We will write vly xly and 8fftx for the right-handed circu¬
larly polarized wave and v2l u2. ^2 an(^ ^4 f°r left-handed
circularly polarized wave. These quantities are now subject to ma¬
thematical conditions identical in form with those satisfied by the
v , jc, & and cVT of a medium free from extraneous magnetic
force1); so that many of the results proved in §§ 6. and 7. of the
paper quoted above have also an application in our present case.
For example, if we assume k = 0 for all classes of electrons pre¬
sent, we obtain Lorentz’ theorem modified into the type —
v2 — 1
v*+~2
-J TVSt
with
yceN
— n2 + y%n'
(6)
From this it follows
_ 4n (?q2 ~j— 2) — j— 2 ) {ßlx — ^2)
9 Oi + v*)
(7)
If we suppose that v1 and v2 are but slightly different from unity,
we get from (7) approximately
Vl-V2 = -4nc%n^- — J
y2eN
{n o2 — ni£Y —
Therefore the quantity, say defined by (see (5), § 1)
&i = i~
Z%
will be found to have the value
31 = — 2 mi'
! V
y2eN
Oc
nly
y*Z n*
(B)
(9)
(10)
0 Cf. Bulletin Int. for April 1907, p. 321 and 322.
13t)
or, in terms of wave-lengths,
nn <*_ 1 V yHNXon*
K > c‘"~ 2n (À* — /l02)2 - V i2
where & = y%/2 tcc.
§ 5. In the paper alluded to we considered the behaviour of
a «mono- electronic» body, supposed to contain only one class of
movable electrons. As an example of the application of the fore¬
going general formulae let us suppose we are dealing with such
a substance. With this assumption it follows from equations (III),
(IV) and (V) of § 4., that if we take
(1) n0 2 — n2 + y%n — (by ceN= 4nyceNcP
(2) 2kn = 4nyceN(ä
then the following relations hold —
(3a, b)
Thus
x2 — 1 =
&2-\-@2 1
2vx —
<8
cP2 — j— (§L2 '
(4) 2 *• — \ (l + j , ~ + (^ + et) — «*) '
This is the exact expression which must be used for the calcula¬
tion of x. In some cases however, we shall find it more convenient
to have recourse to an approximate expression. Let us suppose (8
great in comparison to unity and éP small in comparison to (8.
Then, to a first approximation,
(5)
2x
<ä
0?2_|_T(p-
Writing now x1 for the right-handed circularly polarized wave
and x2 for the left-handed circularly polarized wave (see § 4.) we
obtain
from (1), (2) and (5)
(6)
16n%y 2
Xl Xl~ +
ceNkn2 4
\{G%* + 4ktn*y
where
(7)
II
O
to
to
1
wyceN
(8)
G1 = F -[- y % n
(9)
G. j = F — y % n .
137
As is well known, from the sign of the Faraday and the Zee-
man effect we can infer that (at least) certain spectral lines, the
D-lines of Sodium for example, are due to the electromagnetic
activity of negatively charged corpuscles. In such cases the value
of e is negative; hence by formula (6) it is evident that the sign
of the difference
*1 — X2 (10)
depends solely upon the sign of the quantity F defined by equa¬
tion (7).
§ ö. It now remains for us to collect the results of the fore¬
going considerations. Going back to equation (3) of § 4., we see
that the amplitudes of the right-handed circularly polarized wave
and of the left-handed circularly polarized wave, denoted by a1
and a2 in §§ 1. and 2., are
a0 . exp
f 2n%1z\
v r ) ;
a0 . exp
(-T*-'). «
a0 being the amplitude of the original linearly polarized wave.
Let us write
g = ooy ce N/n02 ; (2)
thus g is identical with the quantity denoted by the same symbol
in the paper On the Electromagnetic Theory of Dispersion etc. quoted
above1). Two cases have now to be examined:
1. Suppose:
i
®
V
'X
then :
F< 0 ;
< X2 Î
% > a2
2. Suppose:
1
y-H
~"o
A
in this case:
F> 0;
> X2 7
ax< a2 .
From §§ 1. and 2. we conclude that in both cases we are entitled
to assume
_£ _ 1 — exp ( — 2uAz/À) ^
a If - exp ( — 2 n A z/X)
where A stands for the absolute value of the difference — x2;
this value can be calculated with the help of equation (6), § 5.
1) Bulletin lnt. for April 1907, p. 324.
138
The direction of revolution in the ellipse is easily seen to de¬
pend upon the sign of the quantity a b sin D. Now from (4) and (7),
§ 1., it follows that
(4) ab sin D = %2 — a 22 ;
hence, on the opposite sides of wave-length
(5) 'Vt* — 9
in the spectrum, the revolution will be in opposite directions.
Equation (3) of this article seems to embody a remarkable re¬
sult. If we could evaluate the magnitude of the coefficient k we
see from (3) that we would be enabled to calculate the ratio of
the semi-axes S/a for light polarized elliptically under the influence
of a magnetic field, the wave-length of light being supposed to be
nearly the same as that in the middle of an absorption line 1). And
conversely, from an exact determination of the value of S/a in this
case we can expect to derive a considerable amount of guidance
as to the nature and magnitude of that important constant, the
dissipation coefficient k.
§ 7. In deducing formula (ti) of § 5., we have supposed that
the value of c f is small. This restricts us to magnetic fields which
are, from an experimental point of view, weak or (at most) mode¬
rately strong. If the impressed magnetic field is of considerable
intensity, formula (6) of § 5. cannot be applied; we have to revert
in this case to the exact expressions (3) and (4) of § 5.
To take an example: let us fix our attention on the point
(1) À = — g
in the spectrum and let us examine the behaviour, at this point, of
the substance considered, in a strong magnetic field We have then
(2) F= 0.
Hence if we put
(3) n=xn/4nceN
1) An effect of this kind was actually observed by Macalnso and Corbino;
however, so far as the writer is aware, a quantitative study of the ellipticity
produced has not hitherto been made, at least not in the case of gaseous bodies
(see R. W. Wood. Phil. Mag. for February 1908, page 273).
139
we obtain at this particular point
^= + JJ; ^ = — 77.
On comparison with equations (3b) of § 5. it appears that
v1 %2 = v2 x2 .
Hence from equations (3a) of § 5. we derive
(5)
(4)
V + V + i ' n> +<2*-
Equation (6) shows that at the point we have selected
%2 < and accordingly a2 > ax .
(6)
(7)
14. Metoda ilosciowego okreslania pods ta zoo zvego barwika
moczu. — Sur une méthode de dosage de la matière
colorante fondamentale des urines. Note de MM. J. BRO-
W INSKI et S. D^BROWSKl, présentée par M. L. Marchlewski m. t.
Les moyens indirects employés par Tun de nous pour doser la
matière colorante fondamentale des urines reposent sur ce fait que
l’urochrome est précipitée par le sulfate de cuivre additionné de
bisulfite de soude et par l’acétate de cuivre, mais n’est pas entraî¬
née par l’azotate d’argent ammoniacal, réactif de précipitation ca¬
ractéristique pour les corps puriques x). Comme ces moyens indi¬
rects de dosage comparatif par les méthodes: cuivrique et argentique
sont d’un emploi long et minutieux, nous avons tâché d’établir une
méthode immédiate pour doser l’urochrome.
L’urochrome est un corps facilement altérable; ceci résulte de
ses propriétés réductrices2). Entre autres, ce corps réduit l’acide
iodique; l’iode dégagé est facilement extrait à son tour par le sul¬
fure de carbone et peut être dosé par une solution titrée d’hypo-
sulfite de sodium.
1) S. Dombrowski. Über die Ausscheidung- von Urochrom im Harn von ge¬
sunden Menschen sowie in einigen Krankheitsfällen. Zeitschr. f. physiol. Chemie,
Bd 54, p. 390.
2) Bulletin Intern, de l’Acad. d. Sciences de Cracovie, Cl. des Sc. M. et N.,
Octobre 1907, p. 811.
140
A cet effet, la solution aqueuse de Furochrome est placée dans
une boule à robinet de verre (lubrifié avec de la glycérine) dans
laquelle on a mis préalablement du sulfure de carbone; on ajoute
alors de Facide iodique en solution aqueuse en excès, démontré par
le virement au bleu du papier rouge de Congo. La réduction de
Facide iodique par Furochrome ayant eu lieu, Fiode se dégage et
s’épuise graduellement par le sulfure de carbone que Fon agite con¬
stamment. Le sulfure de carbone est décanté et remplacé par une
nouvelle quantité de ce dissolvant jusqu’à ce qu’une dernière por¬
tion de sulfure de carbone ne se colore plus après agitation.
On a trouvé que 4 à 6 heures suffisent pour atteindre la fin de
la réduction de Facide iodique par Furochrome; quatre lavages par
le sulfure de carbone épuisent complètement Fiode dégagé.
Le sulfure de carbone; recueilli dans une autre boule à robinet,
est lavé soigneusement à l’eau pour enlever toute trace d’acide
iodique; le sulfure de carbone ainsi lavé est décanté dans un flacon
à l’émeri. On dose ensuite directement Fiode dissous à l’aide d’une
N
solution d’hyposulfite de sodium qu’on verse peu à peu dans
le flacon en agitant jusqu’à décoloration complète du sulfure de
carbone.
Pour obtenir Furochrome des urines on a employé comme réactif
de précipitation l’acétate de cuivre à froid. A cet effet, 800 à 1000 cc.
d’urine, déféqués préalablement par le lait de chaux et la baryte ou
par la solution d’acétates alcalino terreux en liqueur ammoniacale A)
sont additionnés d’acétate de cuivre à froid. Le précipité cuivrique
de Furochrome déposé pendant 24 heures est recueilli, lavé soigneu¬
sement à l’eau et décomposé au moyen d’hydrogène sulfuré à 50°;
le filtrat, chauffé sous pression réduite dans une atmosphère d’acide
carbonique et privé de toute trace d’hydrogène sulfuré, est évaporé
dans le vide à un volume connu (de 150 à 200 cc.). La solution
urochromique est prête alors pour le dosage.
Le pouvoir réducteur de l’urine fraîche (par rapport à Facide
iodique) dépasse de 2*5 à 3 fois celui de Furochrome obtenue de la
même urine par la méthode cuivrique; mais quand l’urine fraîche
se trouve privée d’acide urique au moyen de chlorure d’ammonium
q Bulletin Intern, de l’Acad. d. Sciences de Cracovie, Octobre 1907, p. 798
et 806.
141
(méthode de Hopkins), son pouvoir réducteur exprimé par la
quantité d’iode dégagé de l’acide iodique égale celui de l’urochrome.
Cette observation peut simplifier la méthode iodométrique de dosage
de l’urochrome pour l’usage clinique.
Pour pouvoir calculer la quantité d’urocbrome de la quantité
d’iode titré, on a déterminé la valeur réductrice de la matière co¬
lorante jaune des urines obtenue à l’état libre.
On a trouvé que 1 gr. d’urochrome libre, purifiée par la disso¬
lution dans l’alcool à 95° centésimaux, dégage de l’acide iodique
01319 gr. d’iode. Puisque le colorant en question contient ll’15()/q
d’azote1), la quantité d’iode multipliée par 08452 exprime la quan¬
tité d’azote urochromique.
Le dosage de l’urochrome dans 15 cas d’urines normales et pa¬
thologiques nous a amené aux conclusions suivantes: la quantité de
la matière jaune fondamentale des urines varie dans les urines nor¬
males de 0 37 à 069 gr. en 24 heures et dépend du régime ali¬
mentaire. La quantité d’urochrome éliminée en 24 h. ne dépasse pas
0 5 — 07 gr. chez l’homme soumis à l’alimentation mixte; elle tombe
à 0*3 — 04 gr. avec le régime lacté exclusif et atteint 1*2 gr. avec
le régime exclusivement carné.
Au cours des maladies, et spécialement à l’apogée de la fièvre
typhoïde, le malade étant soumis au régime sucré strict, la quan¬
tité d’urochrome monte autant dans sa valeur absolue calculée pour
24 heures que dans le rapport de son azote à l’azote total.
Laboratoire de Chimie biologique de la Faculté de Médecine de l’Université
de Lwow (Léopol).
15. Krytyczny przeglqd roslinnosci Galicyi. Czçsc XII.
Revue critique de la flore de la Galicie. Xll partie.
Mémoire de M. HUGO ZAPA10WICZ m. c.
L’auteur communique la suite de son travail comprenant les fa¬
milles des Platanaceae, Berberidaceae et presque la moitié des
espèces de la famille des Ranunculaceae. Parmi les nouveautés, si¬
gnalons Delphinium nacladense et les formes hybrides bien intéres¬
santes; Aconitum cammarum X napellus et A. napellus 'X paniculatum.
l) Ibid. p. 809.
142
Delphinium nacladense m. (D. elatum var. alpinum et var. mon¬
tanum Simk. Fl. Transs. 1886 p. 60, evidenter partim saltem huc
pertinent). Exempla in statu deflorenti et maturo lecta, 47—60 cm
alta; caulis firmus superne cum pedicellis subglanduloso hirtulus;
folia petiolis subaequilonga, compacta, partim saltem fere laete vi¬
ridia. inferiora ac media ambitu subrotunda 8 — 12 cm lata, pal¬
mato 5 — 7 fida, fissurae minus profundae 3/4 vel 2/3 longitudinis folii
tantum attingentes, laciniae leviter trilobae parce inciso dentatae
partim subintegrae, vel folia in var. pietrosuano profundius fissa ac
lobata; folia margine pubescentia vel ciliata, subtus in nervis pilo-
sula; flores pulchre azurei, in racemo 7 — 15 cm longo denso, ra¬
rius laxifloro; bracteolae anguste lineares circ. 0 5 mm latae; sepala
quatuor inferiora inaequalia partim subrhombeo vel oblique ovata
12 — 14 mm longa 8*5 — 10 mm lata obtusa, partim oblonga 14 —
1 ö*5 mm longa 6*5 — 7 mm lata, apicem versus sensim rarius fere
subito angustata ipso apice obtusa; sepalum superius cum calcari,
13 — 18 mm longo recto vel paulo arcuato, 25 — 31 mm raro (Pie-
trosu) 35 mm longum, lamina ovata 12 — 14 mm longa 9 — 10 mm
lata, raro 17 mm longa, apice fere subito angustata obtusa; petala
duo superiora cum calcari. 15 — 20 mm longo, 24 — 28 mm longa,
lamina apice plerumque bidentata vel emarginata; petala duo infe¬
riora 10 — 11 mm longa, lamina biloba, lobis integris vel emargi¬
natis. in facie superiore flavo barbata; filamenta basi 0 8 — 1 mm
lata sursum sensim angustata, ovaria tria; folliculi maturi semper
parvi, eis D. elati et D. alpini manifeste vel dimidio breviores
6 (5*5) — 7*5 ad 9 5 mm longi, in rostrum rectum 2*5 — 3*5 mm lon¬
gum fere abrupte contracti, folliculi aeque ac ovaria dense vel sparse
subglanduloso hirtuli rarius plus minusve glabri; semina 2—2*5 mm
longa, angulata, testa lateribus in alas numero 3 — 4 mebranaceas ad
0 3 mm latas, saepe etiam basi in alam horizontalem, producta.
In calcareis regionis alpinae inferioris Carpatorum Pocutiae: Bu-
dyowska Wielka 1540 m, Czywczyn 1500 — 1600 m. Ihnatiesa 1360 —
1610 m et Marmarossiae: Piatra Nacladu prope Koman 1380 m hic
copiose, a me lectum.
for. elegans: exempla ad 1*28 m alta, folia plus minus laete
viridia ad 14 — 15 cm lata, racemus subdensiflorus 17 cm longus,
vel elongatus magis sparsiflorus 37 — 42 cm longus inferne ramosus
ramis elongatis stricto adscendentibus, folliculi maturi paulo lon¬
giores 9 — 11 mm longi.
143
Piatra Nacladu.
var. pietrosuanum m. Caulis superne subglanduloso hirtulus vel
pubescens; folia ad 10 — 12 cm lata, profundius fissa et profundius
lobata ac dentata, subtus pilosula supra plus aut minus sparse pi-
losula; cet. ut in for. genuina.
In calcareis montium Marmarossiae: Pietros u in Alpibus Rodnen-
sibus in valle versus septentrionem sub apice montis sito 1660 —
1700 m, Ciarcanu 1700 — 1740 m, a me lectum.
Species memorabilis, quae a D. elato, D. alpino et varietatibus
eorum sepalis brevissimis et folliculis minimis plerumque birtulis
etc optime distinguitur.
Aconitum cammarum X napellus. A. Berdaui m. Exempla qua¬
tuor, e Tatris; unum completum e Podspady defloratum P20 m al¬
tum. cum racemo laxifloro basi paulo ramoso 33 cm longo; alterum
e Koscieliska florens cum racemo simplici subdenso 10 cm longo;
ambo tertia e loco Tatrorum non indicato deflorata cum racemo
11 — 16 cm longo simplici subdenso sc. altero laxifloro; omnia exem¬
pla glaberrima; folia 9 — 15 cm lata, laciniae pinniformes trifidae
lacinulis fissis, laciniae in exemplo secundo latiores ad 6*5 cm la¬
tae ut in A. cammaro, in ceteris exemplis angustiores ut in A. na-
pello; pedicelli suberecti flores subaequantes vel eis breviores, brac¬
teolae sub flore lineares; flores in exemplo e Koscieliska intense
coerulei, in ceteris cbalybei; cassis in omnibus exemplis distincte
latitudine longior oblique subrotunda, in exemplo primo 28 mm, in
secundo 24 mm, in ambobus ultimis 32 mm longa, in medio sae¬
pius supra medium breviter sed distincte rostrata, rostro 4 — 4’5 mm
in exemplo e Koscieliska 3'5 mm longo, supra rostrum sinuata 11 —
15 mm lata, in exemplo e Koscieliska partim rotundata partim ae¬
que ac in omnibus reliquis exemplis antrorsum inclinata; sepala la¬
teralia 14 — 19 mm longa 13 — 18’5 mm lata intus sparse pilosa Vel
plus minus glabra, petala nectarifera posteriora erecta superne paulo
inclinata, in exemplo e Podspady tantum subarcuata, petala apicem
cassidis non attingentia, calcar capituliforme reflexum vel subrefle-
xum, labium breviter bilobum vel emarginatum, filamenta partim
saltem constanter in medio bidentata, ovaria tria rarius quatuor gla¬
bra; folliculi maturi in exemplis e loco non indicato glabri 8 mm
longi in rostrum 3 mm longum subito contracti, semina triquetra
3 — 3 5 mm longa, testa in angulis anguste alata lateribus obtuse
(aptero) plicato ru gulosa.
Bulletiu III.
2
144
In regione subalpina Tatrorum: in valle Koscieliska et altero
loco non indicato (Berdau), Podspady ad Jaworzynka (Rogalski).
Forma distincte hybrida inter species A. cammarum Jacq. et
A. napellus L., quod in Tatris provenit ubique in varietatibus gla¬
berrimis: b) subtatrense, g) tatrense etc. Ambae species crescunt in
regione subalpina Tatrorum; A. napellus etiam in regione alpina,
ubi frequentissimum.
Forma ac rostro cassidis, petalis nectariferis posterioribus bre¬
vibus inferne saepius rectis Aconito cammaro propius, calcari re¬
flexo vel subreflexo, ovariis glabris, folliculis brevibus et structura
seminum Aconito napello propius.
A. napellus X paniculatum. A. bucovinense m. Exempla duo, al¬
terum e Jakobeny: deflorescens 059 m altum, foliis pinnatim fissis
ad 7’5 cm vix 8 cm latis, racemus 27 cm longus fere multiflorus
basi ramosus, rami sublongi fere multiflori aeque ac pedicelli flo¬
rum superiorum fere erecti, caulis in racemo cum ramis pedicellis-
que dense pubescens paululo glandulosus, pedicelli florem subae-
quantes, bracteolae sub flore 4 mm longae in parte superiore paulo
latiores et 1 mm latae lineari oblanceolatae pubescentes; flores coe¬
rulei vel dilute coerulei subsparse pubescentes, cassis (in floribus
nondum sat evolutis semirotunda) latitudine distincte longior, 20 —
21 mm longa, breviter rostrata, rostro descendenti 2 mm longo, su¬
pra rostrum leviter sinuata et 10 — 125 mm lata, rotundata; sepala
lateralia 12 mm longa 11 mm lata, intus sparse longipilosa; petala
nectarifera posteriora subarcuata superne nonnullis pilis praedita
vel glabra, calcar capituliforme reflexum, labium breviter bilobum,
filamenta partim bidentata in parte superiore longipilosa, ovaria tria
glabra. Exemplum e Pojana niegri 0*62 m altum, folia paulo la¬
tiora latisecta; racemus elongatus 34 cm longus magis sparsiflorus,
inferne ramosus, rami ad 10—12 crn longi multiflori adscendentes.
pedicelli longiores fere erecti, bracteolae sub flore lineares; caulis in
racemo cum ramis pedicellisque pubescens, flores puberuli, nondum
sat evoluti sed evidenter parvi (cassis oblique subrotunda 12 mm
longa supra rostrum brevissimum paulo sinuata 8 mm lata); fila¬
menta in parte superiore pilosa, ovaria tria pubescentia.
Rostro cassidis leviter tantum sinuatae brevissimo, calcari re¬
flexo, filamentis pilosis et ovariis in exemplo e Jakobeny glabris
Aconito napello propius, forma cassidis, ovariis in exemplo e Po-
145
jana pubescentibus et ramis racemi sublongis multifloris Aconito
paniculato propius.
In montanis et subalpinis Bucovinae australis: Jakobeny, Pojana
niegri prope Dorna Kandreny (Rehman).
16. Histogeneza miçsni szkieletoiuych. — Zur Histogenèse
der Skelett -Muskeln. Mémoire de M-lle J. MtODOWSKA pré¬
senté par M. K. Kostanecki m. t. dans la séance du 3. Février 1908.
(Planches III et IV).
Einleitung. Wir wissen, daß bei den Embryonen der höheren
Wirbeltiere in dem Stadium der Bildung der Primitivorgane, die
Zellen des mesodermalen Blattes sich zwischen dem Ektoderm und
den Axialorganen des Embryos d. h. der Chorda dorsalis und dem
Medullarrohr lagern. Diese mesodermalen Zellen fügen sich alsdann
zu würfelförmigen Gebilden, zu sog. primären Myomeren zusammen.
Diese Myomere oder Myotome sind metamerisch zu beiden Seiten
der Chorda dorsalis gelagert. Bei den niederen Wirbeltieren ver¬
bleibt im Innern eines solchen Myotoms ein leerer Raum, der hin¬
gegen bei den höheren Wirbeltieren durch Zellen ausgefüllt wird,
die den sog. Urwirbelkern bilden. Doch nicht das ganze primäre
Myomer wird zur Bildung des Muskelsystems verwandt. Sein äuße¬
rer Teil löst sich schon ziemlich frühzeitig ab. um sich zur Cutis-
platte (K öl liker) zu gestalten, diejenigen Zellen dagegen, die den
Urwirbelkern bilden, wandern aus und geben den Ausgangspunkt
zur Bildung der freien mesenchymatischen Zellen. Der innere untere
Teil bildet das sog. Sklerotom . d. h. die Anlage des künftigen
Skeletts. Es verbleibt also nur der obere Teil des inneren Randes.
Das auf diese Weise reduzierte Myomer heißt sekundäres Myomer.
Die gegenseitige Lagerung der einzelnen sekundären Myomere zu¬
einander ist streng metamerisch. Was nun den inneren Bau eines
jeden dieser sekundären Myomere anbelangt, so besteht es in dem
Augenblicke, wo es. befreit von den an dem Bau des Muskelsy¬
stems nicht partizipierenden Bestandteilen sich zu Muskelfasern zu
1) ln der vorliegenden Abhandlung halte ich mich an die im „Handbuch d.
Entwickelungsgeschichto“ v. Hertwig und speziell in der Arbeit Maurers über
das Muskelsystem verwendete Nomenklatur.
2*
146
differenzieren anfängt, aus einer einzigen Schicht von Zellen mit
scharf umrissenen Grenzen, die mit ihrer Längsachse senkrecht zur
Längsachse des Embryokörpers liegen. Das Myomer behält aber
diese Gestalt nicht bei. Bald sehen wir aber die Grenzen sowohl
zwischen den einzelnen Myoblasten, als auch zwischen den einzelnen
Myomeren vollständig verwischt. Dafür tritt eine neue Teilung in
die einzelnen Muskelgruppen ein.
Die Frage der Entstehung der Muskelfasern aus den ursprüng¬
lichen Myoblasten war schon oft Gegenstand eingehender Unter¬
suchungen. Zu einer übereinstimmenden Beantwortung derselben
sind jedoch die zahlreichen Forscher bisher nicht gelangt B. Die
einen sehen die Muskelfaser als ein Produkt einer einzigen ver¬
längerten Muskelzelle an; zu diesen gehören: Remak, K öl liker,
M. Schultze, Wilson, F. E. Sehultze, Her twig, Eycles-
hymer, Maurer u. a. Nach anderen Autoren, wie z. B. Schwann.
Rouget, Schneider, Moritz, Heidenhain, Godlewski
u. a., stellt die Muskelfaser ein Produkt der Verschmelzung mehre¬
rer Muskelzellen dar. ist also ein „syncy thiales u Gebilde.
Ist jedoch die Frage nach der Entstehung der Muskelfaser in
der Litteratur der Muskelhistogenese ziemlich oft behandelt worden,
so ist es um so schwerer Andeutungen darüber zu finden, auf wel¬
che Art und Weise die Metamerie zwischen den einzelnen Myome¬
ren schwindet und somit über den Weg, der zur Bildung von ein¬
heitlichen Muskelbündeln führt. Diese Frage ist bisher, soweit mir
bekannt ist, nur von Godlewski und in gewisser Beziehung von
Kästner berührt worden.
In gewissen Stadien der embrvonalen Entwickelung partizipiert
das Bindegewebe an der Bildung von Muskelorganen nicht. Bei
erwachsenen Tieren sind dagegen die einzelnen Muskelschichten,
sowie auch die Muskelfasern vom Bindegewebe umgeben. Damit die¬
ses Bindegewebe sich hier einschieben und lagern konnte, mußten
gewisse Partieen des Muskelgewebes der Degeneration unterliegen.
In dieser Frage der partiellen Degeneration des Muskelgewebes,
sowie der Art der Entstehung des Bindegewebes innerhalb des
Muskelgewebes, gehen die Ansichten der Forscher auseinander. Da-
B Da ich in dieser Arbeit den Herzmuskel unberücksichtigt lasse, so werde
ich mich natürlich mit der Frage, ob dieser Muskel aus einzelnen Zellen bosteht,
oder ob er ein Syncytium bildet, nicht befassen.
147
rum war ich in der vorliegenden Arbeit nicht nur bestrebt zu
untersuchen, auf welche Weise sich die Myoblastengruppen eines
Myomers zu Muskelbündeln umbilden, sondern es bandelte sich
mir auch darum darzutun, auf welche Weise die Metamerie in
denjenigen Fällen verwischt wird, wo diese Art der Lagerung tat¬
sächlich verschwindet. Endlich habe ich mit Rücksicht auf die
zeitliche Koinzidenz des Eintrittes der Degenerationsprozesse und
des Hervortretens des Bindegewebes bei der Organisation der Mus¬
keln auch diese histogenetische Phase eingehender zu erforschen
gesucht.
I. Abschnitt. Methoden und Technik der Untersuchungen.
Bei meinen Untersuchungen bediente ich mich der Embryonen von
Hühnern, Mäusen, Kaninchen und Schweinen. Um den ganzen Ent¬
wickelungsprozeß des Muskelgewebes kennen zu lernen, wandte
ich eine zweifache Methode an: entweder untersuchte ich dieselben
Myomere bei immer älteren Embryonen , wie z. B. speziell bei
Hühnern zwischen dem 4. und dem 7. Tage der Entwickelung,
oder ich verglich bei einem einzigen Exemplar die räumlich auf¬
einander folgenden Myomeren, da, wie bekannt, die Entwickelung
allmählig vom ersten, dicht hinter dem Obrbläschen gelegenen
Myomer nach der Caudalpartie hin fortschreitet, so daß die letzten
Myomere gleichzeitig auch die jüngsten sind. Die Embryonen wur¬
den fixiert in 3°/0 Salpetersäure oder in einem Gemisch von 50 ccm
destillierten Wasser -j- 50 ccm konz. Sublimatlösung, in destillier¬
tem Wasser -|- 2^/2 ccm konz. Salpetersäure -\- 21f2 ccm Eisessig
(acidum aceticum glaciale), l’h fi dicke Schnitte wurden mit Hei¬
denhains Eisenhämatoxylin gefärbt und mit Bordeau-R. nachge¬
färbt. Diese Methode eignet sich vorzüglich zur Erforschung der
Histogenèse des Muskelsystems. Bei entsprechender Differenzierung
erhält man außerordentlich klare und scharfe Bilder. Handelt es sich
um präzis gezeichnete Zellengrenzen, so leistet Coeruleïn-|-Safranin
ausgezeichnete Dienste.
Die Embryonen anderer Tiere wurden in einem Gemisch von
konz. Sublimatlösung mit Essigssäure (95 ccm Sublimat -|- 5 ccm
Essigsäure) fixiert. Die Färbungsmethode blieb dieselbe.
II. Abschnitt. Die Bildung der Muskelfaser innerhalb des se¬
kundären Myomers. In der Einleitung habe ich vorausgeschickt,
daß das primäre Myomer sich zum sekundären umformt, indem sich
vom ersteren die äußere Platte ablöst und das Hautbindegewebe
148
bildet, während sich gleichzeitig der untere innere Rand ebenfalls
vom primären Myomer lostrennt, um das Sklerotom d. h. den An¬
satz für das künftige Skelett zu bilden. Der Rest, der nunmehr
von dem primären Myomer übrigbleibt, stellt das sekundäre Myo¬
mer oder das eigentliche Ausgangsgewebe für das spätere Muskel-
system dar. Die Zellenelemente dieses sekundären Myomers tragen
einen ausgesprochen epithelialen Charakter Die hohen zylindrischen
Zellen mit scharf gezeichneten Begrenzungslinien verwandeln sich
in der Folge in lange Muskelfasern. Diese embryonalen Zellen, die
als Bestandteile des Myomers dazu bestimmt sind, die Muskelfasern
zu bilden, nennen wir Myoblasten. Nach Schwann (39), Dei¬
ters (61) u. a. reihen sich die Myoblasten, um die Muskelfasern
hervorzubringen, aneinander und entsenden Ausläufer, mit deren
Hilfe sie sich zu Ketten verbinden. Andere Anhänger des viel¬
zelligen Ursprungs der Muskelfaser nehmen eine vollständige Ver¬
schmelzung der Myoblasten an, die zur Bildung des Syncytiums
führt, ohne irgendwelche Spuren von Zellengrenzen (Moritz, Rou¬
get). Diese Ansicht, nach welcher die Muskelfaser mehreren Myo¬
blasten äquivalent wäre, machte später einer Theorie Platz, die in
einer Faser eine einzige spindelförmig verlängerte Zelle sah. deren
Kern sich in eine Reihe von Tochterkernen geteilt hat. Eine etwas
abweichende Stellung zur Frage der Enstehung der Muskelfaser hat
Maurer (94) eingenommen. Dieser Forscher stützt sich vor allem
auf die Entwickelung der Muskeln bei Fischen und Amphibien
und verallgemeinert vielleicht allzusehr seine Resultate, indem er
dieselbe Art der Entstehung der Muskelfaser auch den Embryonen
der Vögel und Säugetiere zuschreibt. Er behauptet nämlich, daß
die Muskelplatte noch vor Lostrennung der Cutisplatte eine Reihe
von untereinander liegenden Falten bildet. Aus diesen Falten ent¬
stehen gesonderte, untereinander liegende Zellenschichten, die von
Maurer Muskelblätter genannt werden. Zwischen diese Muskel¬
blätter schiebt sich das Bindegewebe ein, welches nach Maurer
sich aus dem früheren Sklerotom gebildet hat. Die Zellen dieses
Bindegewebes dringen zwischen die einzelnen Muskelblätter ein
und sondern auf diese Weise die Schichten voneinander.
Die weitere Differenzierung der Muskelblätter vollzieht sich auf
die Weise, daß in das Muskelblatt das Bindegewebe eindringt und
es in einzelne Bündel von definitiven Muskelfasern teilt. Diese Art
der Entstehung von Fasern hat Maurer vorwiegend bei Cyclo-
149
stomen und Teleostiern beobachtet. Indem er annimmt, daß die
Muskelfaser des Huhns aus einer einzigen verlängerten Zelle ent¬
steht, glaubt er, daß sich trotzdem auch hier in der Entwickelung
während eines Stadiums das Vorhandensein von Muskelblättern
beobachten ließe, wobei jedoch hier ein jedes von ihnen unbestritten
das Produkt einer einzigen Zelle sein würde, da ja hier die Zellen¬
grenzen während des ganzen Entwickelungsverlaufs deutlich sicht¬
bar sind und noch schärfer hervortreten durch das frühzeitige
Eindringen des Bindegewebes zwischen die Muskelblätter. Obwohl
er also die Meinung der einzelligen Genese der Muskelfaser ver¬
tritt, scheint er aber auch den mehrzelligen Bildungsmodus der
Muskelfasern nicht auszuschließen.
Die Bildung’ der Muskelfasern, schreibt Maurer „vollzieht sich nicht gleich¬
artig, vielmehr neben der Herausbildung aus einer Zelle besteht auch ein anderer
Bildungsmodus, bei welchem von vornherein die junge Muskelfaser ein mehr¬
zelliges Gebilde darstellt“.
Nachdem er die uns bereits bekannten Ergebnisse seiner Unter¬
suchungen, nach denen die Muskelfaser einer einzigen Zelle äqui¬
valent ist, angegeben hat, berichtet Maurer über die Resultate
der Arbeit G o d 1 e w s k i7s, die die früheren Ansichten über die
Entstehung der Muskelfasern bestätigen. Godlewski (01) hat
bei der Untersuchung der Embryonen von Kaninchen und Meer¬
schweinchen beobachtet, wie die einzelnen Myoblasten ihren epi¬
thelialen Charakter einbüßen und Ausläufer bekommen, die den
früher zylindrischen Zellen sternförmige Form erteilen. Die Ausläufer
der benachbarten Zellen verschmelzen miteinander, was zur Bildung
einer einheitlichen Plasmamasse, d. h. eines Syncytiums mit zahl¬
reichen Kernen führt.
In der letzten Zeit hat sich noch Eycleshymer (04) mit
dem Problem der Entstehung der Muskelfaser auf Grund seiner
Beobachtungen am Necturus beschäftigt. Inbezug auf diesen Punkt
lauten seine Ergebnisse:
„In the stages of Necturus immediately preceding the differentiation of the
myoblasts there are numerous anastomosing cytoplasmic processes among the
mésothélial cells, indicative of a widely extending syncytium“. (Seite 295).
Wir sehen also, daß Eycleshymer ein syncytiales Stadium
in den ersten Entwickelungsperioden statuiert. Trotzdem ist er der
Ansicht, daß die Muskelfasern beim Necturus aus einzelnen hoch¬
gradig verlängerten Zellen enstehen, wofür er den Beweis erblickt
150
„in the fact that in each of the closely connected stages from the formation
of the myoblasts up to and including the 26 mm larva, the myoblasts may be
easily isolated. Exact measurements show that the length of each corresponds
precisely to the length of the myotome from which it was taken“.
Daraus müßte man entnehmen, daß die intrazellularen Verbin¬
dungen unter den Myoblasten des Necturus etwas Vorübergebendes
sind. Nach einer gewissen Zeit werden sie sich wohl wieder tren¬
nen und während der weiteren Entwickelung werden die Myoblasten
abermals ihre Selbständigkeit erlangen. Es muß jedoch bemerkt
werden, daß Eycleshymer den Begriff „Syncytium“ in einer
etwas anderen Bedeutung gebraucht, als es sonst in der Cytologie
der Fall ist. Für gewöhnlich betrachtet man als „Syncytium“ ein
Gebilde, in welchem eine so gründliche Verschmelzung der ein¬
zelnen Zellen eingetreten ist, daß ihre ursprünglichen Territorien
nicht mehr unterschieden werden können. Aus der Beschreibung
Eycleshymers ersieht man hingegen, daß er es mit Myoblasten
zu tun gehabt hat, die nur durch ein Netz von Plasmafäden mit¬
einander verbunden waren.
Aus obiger Litteraturzusammenstellung ergibt sich, daß die Hi¬
stogenèse der Muskelfaser zweifelsohne bei den verschiedenen Tier¬
typen verschieden verlaufen kann, doch gleichzeitig ersieht man
auch, daß, was besonders die höheren Wirbeltiere anbelangt, die
Frage unentschieden bleibt, ob die Muskelfaser einem oder mehre¬
ren Zellenelementen äquivalent ist. Sowohl in Handbüchern der
Histologie als auch der Embryologie sehen wir überall den Satz
vertreten, daß die Muskelfaser genetisch einer einzigen verlänger¬
ten Zelle gleichzustellen ist; eine Ausnahme hiervon bildet nur
die Histologie von Böhm-Davidoff und die Embryologie von
Bonnet (07).
Die Ergebnisse meiner Beobachtungen über die allgemeine Ge¬
staltung des Myomers, ausgeführt an Embryonen von Vögeln und
Säugetieren, haben dargetan, daß die Faltenbildung der Muskel¬
platte hier durchaus nicht so bedeutend ist, wie sie Maurer für
die niederen Wirbeltiere angibt. Insofern diese Faltenbildung auch
bei höreren Tieren auftritt, ist sie augenscheinlich ein Resultat des
stärkeren Wachstums der betreffenden Seite der Muskelplatte; so¬
weit ich es aber an meinen Präparaten beobachten konnte, glaube
ich behaupten zu dürfen, daß diese Faltenbildung auf keinen Fall
zur Bildung von besonderen Muskelblättern führen kann. Im Ge-
loi
genteil ergibt es sich aus meinen Untersuchungen, daß das Myomer
sich im Stadium der inneren Differenzierung noch als eine einheit¬
liche, morphologische Einheit darstellt. Figur 1. zeigt den Frontal-
scbnitt durch das sekundäre Myomer, sowie diejenigen Elemente,
die demselben ihren Ursprung verdanken. Die Zeichnung ist fol¬
gendermaßen orientiert. Das eigentliche Myomer hat die Gestalt
eines Bogens, der mit seiner konvexen Seite nach der Chorda dor¬
salis zu liegt; diese Seite ist auf der Figur mit dem Buchstaben b
bezeichnet. Die konkave Seite dieses Bogens ist der Haut des
Embryos zugewandt. Die linke Seite der Zeichnung, der mit dem
Buchstaben a bezeichnete Rand, ist derjenige, der nach der Kra¬
nialseite zu liegt, die rechte Seite, der mit e bezeichnete Rand, ist
der Kaudalpartie zugewandt. Die in dem oberen Teil der Zeich¬
nung (bei d) sichtbaren Zellenelemente sind Zellen, die sich im
Stadium der Neubildung zu Muskelfasern befinden.
Gerade diesen Prozeß will ich nun näher beschreiben. Die
Zellenelemente des sekundären Myomers. die wir in dem unteren
Teile der Figur 1. sehen, zeigen noch epithelialen Charakter und
liegen dicht gedrängt nebeneinander, wobei ihre Längsachse senk¬
recht zur Längsachse des Embryokörpers (senkrecht zur Chorda
dorsalis) liegt. Sowohl das körnige Protoplasma, als auch die Kerne
dieser Zellen färben sich intensiv. Anderen Verhältnissen begegnen
wir bereits in dem Kranialrande des Myomers (die mit a bezeich¬
nete Seite der Figur). Hier springt vor allem die Tatsache in die
Augen, daß die Zellen nicht mehr so fest aneinandergefügt und
ihre Umrisse nicht so scharf gezeichnet sind. Schließlich sehen wir
auf der äußeren Seite dieses dem Kopfe zugewandten Randes Zellen,
die den Charakter der zylindrischen Epithelzellen verloren haben
und aus dem Zellenverbande ausscheiden. Mit langen Ausläufern
versehen, wandern sie aus dem Kranialrande des Myomers aus und
treten an die Stelle des früheren Urwirbelkernes, befinden sich
somit in der Vertiefung des Bogens, den jetzt das sekundäre Myo¬
mer bildet. Alle Zellen lagern sich hier mit ihrer Längsachse senk¬
recht zur Längsachse des Embryokörpers, wobei manche von ihnen,
um diese Stellung einzunehmen, sich um einen größeren oder klei¬
neren Winkel drehen müßen. Die Umrisse dieser Zellen werden
durch Entsendung immer längerer und immer zahlreicherer Aus-
läufer unbestimmt und verwischt. Die Lockerung der innigen Ver-
o o
bindung zwischen den Zellen schreitet immer weiter fort, bis sie
schließlich auch den inneren Rand erfaßt, dessen Zellen ihre bis¬
herige Lage ändern und, indem sie sich um 90° drehen, sich nun¬
mehr parallel zur Längsachse des Embryokörpers lagern. Gleich¬
zeitig damit schreitet auch die Entsendung von Plasmafäden fort.
Doch diese Zellenausläufer bedeuten für den Entwickelungsgang
der Säugetiere und Vögel keineswegs etwas Vorübergehendes, wie
es Eycleshymer für Necturus darstellt. Wir sehen im Gegenteil
hier, di. ß die Ausläufer, anfangs dünn, später immer dicker wer¬
dend. von der Zelle aus nach allen Richtungen hin sprossen, einander
begegnen und anfänglich schmale, dann immer breitere Plasma¬
brücken bilden, bis schließlich ein homogenes plasmatisches Syn¬
cytium (Fig. 2) entsteht. Das Protoplasma der in dem Stadium der
Syncytiumbildung befindlichen Zellen färbt sich nicht so intensiv,
wie es der Fall ist, solange sie ihren epithelialen Charakter noch
nicht verloren haben. Die Kerne sind bedeutend größer, bläschen¬
förmig, mit einem oder zwei deutlich sichtbaren Kernkörperchen.
Das ganze Gesichtsfeld weist zahlreiche karvokinetische Figuren auf.
In diesem Stadium lassen sich noch absolut keine Zellen des künf¬
tigen Perimysiums entdecken, die nach Maurer und anderen
Autoren bei höheren Tieren schon sehr früh zwischen die Myobla¬
sten auswandern sollen, ein Umstand, der die Bildung des Syncy¬
tiums verhindern soll.
In dem Augenblick, wo die Myoblasten ihre Ausläufer zu ent¬
senden beginnen, die sich miteinander verbinden und die ursprüng¬
lichen Umrisse der Zellen verwischen, treten die ersten Fibrillen
auf. Von der Art ihrer Entstehung, ihrem Wachstum und der Zu¬
nahme ihrer Zahl wird noch weiter unten die Rede sein; vorläufig
fassen wir die Ergebnisse dieses Abschnittes dahin zusammen, daß
der erste Schritt in der Differenzierung des Muskel-
systems die Bildung des Syncytiums ist, welches aus
der Verschmelzung der einzelnen Myoblasten mit
vollständiger Verwischung ihrer Grenzen resultiert.
III. Abschnitt. Das Schwinden der Metamerie und die An¬
teilnahme des mesenchymatischen Gewebes an der Bildung des
Muskelsystems. Im vorigen Abschnitt haben wir uns nur mit der
Beschreibung der Veränderungen, die innerhalb eines einzelnen
Myomers stattfinden, befaßt. Gleichzeitig begegnen wir in dem dem
Myomer benachbarten Mesenchymgewebe Veränderungen, welche zur
Vernichtung der metameren Lagerung der Skelettmuskeln führen.
153
In der Einleitung zur vorliegenden Arbeit habe ich bereits erwähnt,
daß sich die Myomeren anfänglich metameriscli zu beiden Seiten
der Chorda dorsalis lagern. Zwischen zwei benachbarten Myomeren
liegt ein Raum, der vom Bindegewebe ausgefüllt wird — das Myo¬
septum. In der Achse des Myoseplums liegt im Bindegewebe das
segmentale Blutgefäß.
r? o
Wie wir wissen, bleibt diese metamere Lagerung nur in eini-
gen wenigen Schichten der definitiven Muskulatur bestehen. Im
übrigen wird die in den frühen Stadien der embryonalen Entwicke¬
lung so deutlich sichtbare Metamerie verwischt, so daß wir in den
späteren Entwickelungsstadien sehen werden, wie sich die Muskel¬
bündel ununterbrochen durch den ganzen Raum hinziehen, der frü¬
her von den Territorien mehrerer vorher deutlich getrennter Myo¬
meren eingenommen war.
Zum Ausgangspunkt meiner Beobachtungen über den Prozeß
des Schwindens der Metamerie habe ich denjenigen Augenblick
gewählt, wo zwei benachbarte Myomere durch ein breites Myoseptum
vollständig voneinander getrennt sind. In einem etwas späteren
Stadium verlieren die Zellen des sekundären Myomers, wie wir
wissen, ihren epithelialen Charakter und beginnen Ausläufer zu
entsenden. Da, wie bereits im vorigen Abschnitt gesagt wurde,
diese Ausläufer nach allen Richtungen hin entsandt werden, also
nach den Seiten hin. wie nach vorn und nach hinten, so ist es
ganz klar, daß d:e auf dem Kaudalrande liegenden Zellen ihre
plasmatische Ausläufer auf das Gebiet des Myoseptums ausstrecken,
welches, wie wir wissen, mit Bindegewebezellen ausgefüllt ist.
Gleichzeitig beginnen auch die Zöllen des kaudalwärts nächst¬
gelegenen Myomers ihren epithelialen Charakter einzubüßen und
zwar, wie gesagt, zuerst auf dem Kranialrande, in dem der Cutis¬
platte zugewandten Teile. Die von denselben nach vorn zu ausge¬
sandten Ausläufer dringen auch in den Myoseptumraum ein. Daraus
folgt, daß der Myoseptumraum auf dem äußeren, der Haut zuge¬
wandten Rande von zwei aufeinander zustrebenden Ausläufern ein¬
genommen wird. Sobald sich diese zwei Ausläufer gehörig einander
nähern, tritt gegenseitige Verschmelzung ein. Es entsteht auf diese
Weise eine Plasmabrücke, die anfangs noch schmal ist, so wie wir
sie auf Fig. 4 sehen, wo noch ein Teil des Myoseptums erhalten
ist. In dem Maasse jedoch, als die Differenzierung der Myomerzellen
fortschreitet, entsenden immer zahlreichere Zellen ihre Ausläufer.
154
die sich mit den Ausläufern des vorhergehenden M y omers verbin¬
den und so die bereits vorhandene Plasmabrücke verstärken. An¬
fänglich haben wir somit oft mehrmalige Verbindungen zwischen
den Myomeren. In Fig. 5 sehen wir eine solche Plasmabrücke, die
noch durch einen Spalt getrennt ist. Dieser Spalt deutet auf eine
ursprünglich doppelte Verbindung zwischen den Myomeren hin.
Sobald er aber ausgefüllt worden ist, entsteht eine einheitlich kom¬
pakte Verbindung.
Es muß noch erwähnt werden, daß im Verlauf dieser Änderun¬
gen die Myoblastenkerne sich äußerst intensiv teilen, stets auf ka-
rvökinetischem Wege. In dem Augenblick, wo zwei hintereinander
gelegene Myomere sich durch eine breite Plasmabrücke, die den
ganzen Raum des früheren Myoseptums einnimmt, verbunden
haben, wird auch die metamere Lagerung der Muskelanlagen ver¬
wischt; doch ungeachtet dessen können wir uns noch immer bei
aufmerksamer Beobachtung über die Grenzen orientieren, durch
welche die jetzt zu einem einheitlichen morphologischen Ganzen ver¬
schmolzenen Myomere früher getrennt waren. Diese Grenzen werden
bezeichnet durch die Blutgefäße, überdies durch die Einschnitte
in dem Ektoderm, die den früheren Mvosepten gegenüberliegen.
Meine Beobachtungen über die Art des Schwindens der Metam e-
rie des Muskelsystems bestätigen die Angaben Godlewski’s. Auch
er hat Myoblastenausläufer beobachtet, die durch das Myoseptum
aufeinander1 zustrebten und durch gegenseitige Verschmelzung eine
Brücke bildeten, welche zwei benachbarte Myomere miteinander
verband
Gleichzeitig mit der Bildung der Brücke erscheinen auf der¬
selben die ersten Fibrillen, die in das nächstliegende Myomer hin¬
ein wachsen, was darauf hinweist, daß dem Verschwinden der Me-
tamerie tatsächlich die von mir in diesem Abschnitt geschilderten
Prozesse zu Grunde liegen, als deren Endresultat die Vereinigung
der benachbarten Myomere zu einem einheitlichen syncytialen Ge¬
bilde erscheint. Doch trotzdem es in diesem Stadium keine Myo-
septen mehr gibt, ist die metamere Struktur noch nicht vollständig
verwischt. Auch nach der Bildung der Plasmabrücken, die die Myo¬
meren miteinander verbinden, behält das Myomer seine spindelför¬
mige Gestalt. Zum endgültigen Verschwinden dieser sich metamer
wiederholenden Verjüngungen tragen schließlich die niesen chyma-
tischen Zellen bei.
155
Bei der Besprechung der Differenzierung des primären Myo-
mers zum sekundären wurde gesagt, daß ein Teil der den Urwir-
belkern bildenden Zellen aus dem Zellenverbande ausscheidet und
den Platz zwischen der Cutisplatte und dem sekundären Myomer
einnimmt, wo sich die Zellen dann mit den dort bereits vorhan¬
denen mesenchymati sehen Zellen verbinden, während der ventrale
innere Rand, das sog. Sklerotom, sich gleichfalls zu mesenchyma-
tischen Zellen umbildet, die sich zwischen das sekundäre Myomer
und die Axialorgane lagern. Diese Zellen scheiden aus dem Ver¬
bände der Elemente, aus denen das Myomer besteht, aus und ge¬
langen zu morphologischer Selbständigkeit. Dabei ändert sich aber
auch ihr Bau. Aus der Plasmamasse sproßen nach allen Richtungen
hin Ausläufer und die Zelle bekommt ein längliches und sternar¬
tiges Aussehen. Ihre Ausläufer verbinden sich miteinander, so daß
aus mehreren Zellen eine mehr oder minder homogene Plasma¬
masse entsteht. In Fig. 5 sehen wir den Prozeß der Lagerung der
mesenchymatischen Zellen. Fig. 8 oben zeigt deutlich, wie zwei
solche der Plasmabrücke parallele Zellen sich mittels bandförmiger
Ausläufer miteinander verbinden und so gewissermaßen eine neue
Brücke bilden. Dieses Zellenband verläuft der die Myomere ver¬
bindenden Brücke parallel und steht mit ihr durch zahlreiche Aus¬
läufer in Verbindung. Innerhalb dieser Zellenkette werden die ein¬
zelnen Plasmagebiete immer mehr verwischt, bis sie schließlich
vollständig den Charakter eines Syncytiums annimmt. Schließlich
treten auch die Fibrillen auf, welche — was besonders hervorge¬
hoben werden muß — innerhalb dieses Gebildes mesenchymatischer
Abkunft entstanden sind (Fig. 9). Verschmilzt dieses Zellenband
mit der von zwei Myomeren gebildeten Brücke, dann bilden die
hier entstehenden Fibrillen nur einen Teil der Elemente des allge¬
meinen Fibrillensystems. Wir dürfen auch nicht vergessen, daß diese
mesenchymatischen Zellen innerhalb der Grenzen des intramyome-
ren Raumes sehr oft Mitosestadien durchmachen, und daß ihre
Vermehrung an dieser Stelle den Myomerenbrücken zugute kommt,
indem sie dieselben an Gewebselementen bereichert. Man ersieht
dies aus Fig. 5, wo die über der Brücke liegende Zelle sich im
Stadium der Karyokinese befindet. Dasselbe bemerken wir in Fig. 4.
Die Tatsache, daß das Mesenchym an der Brückenbildung par¬
tizipiert, könnte man bestreiten und dagegen einwenden, daß diese
Ivetten von mesenchymatischen Zellen eine Folgeerscheinung irgend-
156
welcher in dem Muskelgewebe stattfindenden degenerativen Pro¬
zesse. auf die wir übrigens noch zu sprechen kommen werden, sein
könnten. Wer jedoch den Verlauf der Degenerationsprozesse im Mus¬
kelgewebe kennt und die Bilder der bisher geschilderten Erschei-
o o
nungen berücksichtigt, der wird die beiden Prozesse nicht verwech¬
seln können.
Wie gesagt, werden wir auf Degenerationsprozesse noch näher
eingehen, aber bereits hier muß ich bemerken, daß dieselben be¬
deutend später auftreten (am 8. Tage der Entwickelung, während
wir die Kettenbildung am 5 — 6. Tage beobachten) und daß die Myo-
meren in den Stadien der partiellen Degeneration kein einheitlich
kompaktes Ganzes mehr bilden; sie sind im Gegenteil sehr häufig
unterbrochen, während sie in dem Stadium, daß uns hier beschäf¬
tigt, ein vollständig einheitliches Gefüge aufweisen.
Die Frage nach dem Herd der Ausgangsmaterialien für den
Aufbau des Muskelsystems ist gleichfalls noch viel umstritten.
Rabl (89,92), Hertwig, Maurer (91) behaupten, daß die Mus¬
keln sich nur aus der inneren Myomerplatte bilden können; K oil¬
man n (91) und Kästner (92) dagegen sprechen auch der Cutis¬
platte die Fähigkeit nicht ab, Muskelfasern zu bilden. Dabei glaubt
Kollmann, daß die Rolle dieser beiden Platten gleichwertig ist,
nur daß in der inneren Platte die Veränderungen früher beginnen;
während wir also innerhalb der inneren Platte bereits vollkommen
ausgebildete Fasern sehen, behält die äußere Platte immer noch
ihren epithelialen Charakter bei und beginnt mit ihrer Differenzie¬
rung erst später, wobei sie die Seiten- und die Extremitäten- Mus¬
kulatur liefert.
Nach Kästner sind die Zellen der Cutisplatte unfähig, selb¬
ständige Muskeln zu bilden, sondern produzieren nur Fasern zur
Verstärkung derjenigen Muskeln, die durch Differenzierung der
Zellen der inneren Platte entstanden sind. Der Kaudalrand der äu¬
ßeren Platte liefert dagegen Zellen, die sich zwischen je zwei in
Differenzierung begriffene Myomere lagern. Ihre Aufgabe besteht
nach Kästner in der Verwischung der Grenzen zwischen den
Myomeren und in der Hilfeleistung bei der Bildung einheitlicher
Muskeln. Kästner ist es nicht gelungen, diejenigen Stadien zu
fixieren, aus denen die Verschmelzung der Zeilen der Cutisplatte
mit Muskelzellen im Gebiet des Myoseptums ersichtlich wäre.
Aus den Arbeiten Kollmanns, Kästners und der vorlie-
157
genden wäre somit zu schließen, daß die innere Myomerplatte nicht
der einzige Bildungsherd für die Muskelfasern ist.
In der embryologischen Litteratur schreibt man den mesenchy-
matischen Zellen gewöhnlich die Rulle der Bildner der sog. Stütz¬
substanzen der Organe zu. Außer der Tatsache, daß es an der Bil¬
dung des Blutes und der Blutgefäße teilnimmt, haben wir nur we¬
nig Anhaltspunkte dafür, daß das Mesenchym auch an der Bildung
derjenigen Teile der Organe partizipiert, die dank ihrer höheren
Differenzierung zur Verrichtung spezieller physiologischer Funktio¬
nen geeignet sind. Aus diesem Grunde möchte ich die Beobachtung
nicht unterschätzen, daß Zellen von mesenchymatischem Charakter,
die bereits vorher aus dem Zellenverbande ausgeschieden sind, die
Fähigkeit besitzen, an der Bildung von derartig hoch differenzier¬
ten morphologischen Elementen, wie es die Muskelfasern sind, teil-
z unehmen.
Zu den bisherigen Ausführungen dieses Abschnittes muß noch
hinzugefügt werden, daß diejenigen Vorgänge, die wir bei
dem Verschwinden der Metam erie zwischen zwei M vo¬
rn eren kennen gelernt haben, sich auch über weit
größere Entfernungen erstrecken können. Die Ver¬
schmelzung kann in der beschriebenen Weise nicht
nur zwischen zwei benachbarten Myom eren, sondern
zwischen einer ganzen Reihe derselben stattfinden.
Die Muskelfasern, die einer derartigen Verschmel¬
zung ihren Ursprung verdanken, werden somit nicht
nur Derivate einiger oder mehrerer Myoblasten des¬
selben M y omers sein, sondern sie können genetisch
betrachtet, als Bestandteile mehrerer Myomeren
gelten.
Wenn wir auf diese Weise den Ursprung der Muskelfaser be¬
trachten, so unterliegt es keinem Zweifel, daß dieselbe
ein Derivat darstellt, welches mehreren Zellen — und
nicht nur einem einzigen Zellenelement — äquiva¬
lent ist.
IV. Abschnitt. Die Fibrillen, ihre Entstehung, ihr Wachs¬
tum und ihre Vermehrung. Ein charakteristischer morphologischer
Bestandteil der Muskelfasern sind die Fibrillen. Bei erwachsenen
Tieren bilden sie — wie bekannt — den Hauptinhalt der Muskel-
158
fasern. Das Sarkoplasrna bleibt nur in verschwindend kleinen Men¬
gen in der Umgebung des Kernes bestehen.
In der Histogenèse der Muskelfasern lassen sich die Untersu¬
chungen über die Entstehung der Fibrillen auf einige wenige Pro-
bleme zurückführen. Die erste Frage, die bereits in der Litteratur
berücksichtigt ist, ist die nach der Entstehung der Fibrillen, ihrer
Genese. Bei der Durchsicht der bisherigen Litteraturangaben sehen
wir. wie hier verschiedene Ansichten einander entgegenstehen Nach
der einen Meinung entstehen die Fibrillen erst im Verlaufe der
Entwickelung als Resultat der Differenzierung innerhalb der Zellen-
elemente, deren Protoplasma ursprünglich homogen war. Diesen An¬
schauungen begegnen wir bei Wagen er (80), Rabl (89, 92), Bocke,
Kupfer (45). Eine andere Ansicht geht von dem Prinzip aus, daß in
dem Protoplasma der Myoblasten von Anfang an dasjenige Material auf¬
gespeichert ist, welches die Fibrillen liefern soll. Dieses Material
sollen nach den einen die Körnchen, nach den anderen die ge¬
kreuzten Fäden und schließlich die Wabenwände der schaumför¬
migen Struktur des Protoplasmas sein. In der schaumförmigen Struk¬
tur sali z. B Mac Callum (97) das präexistierende Material für
die Entstehung der kontraktilen Fäserchen, in den Körnchen sieht
dieses Material Godlewski. In seiner vor einigen Wochen ver¬
öffentlichten Arbeit gibt Meves (07) an, daß in den Zellen aller
drei embryonalen Blätter und zum Teil auch in den mesenchyma-
tischen Zellen gewisse Gebilde existieren, die bald in Gestalt von
Körnern, sog. Mitochondrien, bald als Fäden oder Stäbchen-Chon-
driokonten, auftreten. Meves behauptet nun, daß sich diese
Chondriokonten oder einheitlichen Fäden im weiteren Verlauf in
den Zellen des Muskelgewebes zu kontraktilen Fibrillen differen¬
zieren.
Da ich fast alle früheren Stadien der Entwickelung der Mus¬
kelfasern zur Verfügung hatte, so war ich bemüht, mein Haupt¬
augenmerk auf die Genese der kontraktilen Fibrillen zu richten
und beobachtete, daß das Plasma der Myoblasten seit den ersten
Stadien der Differenzierung ein feinkörniges Aussehen besitzt. In
dem Augenblick, wo die Myoblasten mit ihren Ausläufern inein¬
ander greifen, zeigen sich hie und da in ihrem Plasma dünne Fäd-
ehen. die sich nur ein wenig1 intensiver als der Rest des Plasmas
färben. Diese Fädchen halte ich, im Einklang mit Wagen er,
Bocke u. Marceau (04), für die erste Andeutung der kontrak-
159
tilen Fibrillen. Die in deni ganzen Protoplasma zerstreuten Körn¬
chen schaaren sich jetzt um solch einen Faden anfangs unregel¬
mäßig und wirr durcheinander, bis sie sich schließlich ganz regel¬
recht aneinander gereiht haben, gleichsam wie Perlen auf einer
Schnur. Diese Körnchen färben sich sehr intensiv mit Eisenhäma-
toxylin und leicht kann es geschehen, daß sie oft das Bild des Fa¬
dens vollständig verdecken werden; dann kann die Fibrille als
aus reihenweise gruppierten Körnchen zusammengesetzt aussehen
(H e i d e n h a i n , G o d 1 e w s k i).
Das zweite Problem, daß wir bei der Besprechung der Fibrillen¬
bildung berühren müssen, ist die Frage nach ihrem Längewachstum.
Wie wir gesehen haben, entstehen die Fibrillen als Fäden inner¬
halb eines Myoblasten, und ihre Länge überschreitet anfangs nicht
das Zellengebiet. Doch wissen wir aus den vorhergehenden Aus¬
führungen, daß die definitive Faser als Derivat mehrerer Zellen an¬
zusprechen ist. Wir haben uns von der Möglichkeit überzeugen
können, daß sich Zellen von mehreren hintereinander gelegenen
Myomeren zu einer einzigen Kette vereinigen können. Nun drängt
sich uns die Frage auf, auf welche Weise eine Fibrille entstanden
ist, die sich über die ganze Länge der Faser erstreckt. Eine sol¬
che lange Fibrille konnte auf zweierlei Art entstehen: entweder ist
sie das Produkt eines einzigen Myoblasten und in ihm gebildet, greift
sie später auf das Territorium anderer Myoblasten über, sobald die¬
selben miteinander verschmolzen sind; oder aber es bilden einzelne
Myoblasten selbständig ihre eignen Fibrillen, die sich dann nach
der Bildung des Syncytiums miteinander verbinden.
Dieses Problem wurde in der Litteratur der Skelettmuskeln bis¬
her fast gar nicht erörtert, was damit zu erklären ist, daß man die
Muskelfaser bisher meist als eine einzige verlängerte Zelle betrach¬
tet hat. In der Litteratur des Herzmuskels dagegen nehmen Hei¬
denhain (1)2), Hoyer (iun.) (01). Godlewski und Marceau
an, daß die Fibrillen selbständig auf das Territorium anderer Zellen
greifen können, sobald diese selben zu einem Syncytium verschmol¬
zen sind. Diese Frage der Fibrillengenese gewinnt speziell an Be¬
deutung, seitdem wir festgestellt haben, daß die Muskelfaser ein De¬
rivat von Zellen mehrerer hintereinander gelegenen Myomere sein
kann.
Meine Beobachtungen zeigen, daß die eine, wie die andere Art
der Fibrillenbildung möglich ist. Sobald die Zellenelemente eines
3
Bulletin III.
160
sekundären Myomers zu einem einheitlichen Ganzen eines syncy-
tialen Gebildes verschmolzen sind, greifen die Fibrillen eines Myo¬
blasten afüf das Gebiet der benachbarten Zelle über, wachsen über
dieselbe hinaus und können noch zu der nächstfolgenden gelangen.
Das Längenwachstum der Fibrillen innerhalb des
Syncytiums ist also unabhängig von dem Gebiet, auf
welchem die Fibrille entstanden ist. Jedoch die langen
Fibrillen, wie wir sie in den ausgebildetn Muskelfasern sehen, kön¬
nen auch auf eine andere Weise entstehen. Kurze Fibrillen zweier
benachbarter Myoblasten können mit ihren häkchenförmig geboge¬
nen Enden ineinandergreifen und auf diese Weise zu einem mor¬
phologischen Ganzen zusammenwachsen. (Fig. 2 a, b, c).
Die Bildung langer Fibrillen findet nicht nur innerhalb eines
einzigen Myomers statt. Dort, wo sich eine Muskelfaser bildet, die
ihrer Länge nach zwei oder mehreren Myomeren entspricht, dort
entstehen auch entsprechend lange Fibrillen. Dieser Umstand hängt
mit dem Verschwinden der Muskelmetamerie zusammen. Das Schwin¬
den der Metamerie des Muskelsystems beruht nicht allein auf der
Bildung der Plasmabrücke, somit nicht allein auf der Kontinuität
der Muskelfasern. Auch die Fibrillen sind an der Bildung dieser
Einheitlichkeit beteiligt. — Betrachten wir eine Plasmabrücke, wel¬
che zwei Myomere verbindet, so sehen wir (Fig. 6), daß innerhalb
beider benachbarten Myomere sich die dünneren Fibrillen zu einer
einzigen dickeren und sich intensiver färbenden vereinigen; indem
sie auf diese Weise immer dicker werden, gelangen sie schließlich
selber auf die Brücke, über die sie hinauswachsen und in das zweite
Myomer eindringen können. Eine solche auf das nächste Myomer
zustrebende Fibrille zeigt Fig. 7. Das Hineinwachsen der Fibrillen
in die Brücke geschieht gleichzeitig von zwei Seiten her, so kann
man manchmal kaum beobachten, wie zwei Fibrillen nebeneinander
herlaufen, um zu zwei entgegengesetzten Myomeren zu gelangen
(Fig. 6); ein andermal begegnen sich zwei solche Fibrillen und
verschmelzen miteinander, indem sie an ihren Enden Häckchen bil¬
den. Manchmal sieht man auch zwischen ihnen ein äußerst dünnes
Fädchen, das sie gewissermaßen verbindet. Ein solches Bild zeigt
Fig. 8. Wir sehen hier zwei Myomere, zwischen denen sich schon
eine ziemlich starke Plasmabrücke gebildet hat; aus dem nach der
Kranialseite zu gelegenen Myomer (auf der Zeichnung rechts) strebt
auf die Brücke zu eine Fibrille, die offenbar aus der Vereinigung
161
mehrerer Fäserchen entstanden ist. Das gegenüberliegende Myomer
entsendet gleichfalls eine Fibrille auf die Brücke. Mitten auf der
Brücke biegen diese Fibrillen ihre Enden häkchenförmig um und
verbinden sich miteinander. Bei entsprechender Einstellung des Tu¬
bus sah man ein außerordentlich dünnes, einheitliches Fädchen, das
von einer Fibrille zur anderen verlief. Daß noch in diesem Stadium
die Entstehung neuer Fibrillen möglich ist, davon zeugen die zahl¬
reichen Plasmafäden von homogenem Aussehen, die in den beiden
Myomeren zerstreut sind.
Jedoch nicht alle Fibrillen des Myomers gelangen auf die Brücke
und erreichen das nächste Myomer. Einige von ihnen endigen an
der Grenze ihres Stammmyomers in einer keulenförmigen Verdi¬
ckung, die sich jedoch bei deutlicher Differenzierung als ein pinsel¬
förmiges Gebilde herausstellt (Fig. 4). Derartige pinselförmige Fi¬
brillenenden hat schon Godlewski beobachtet und beschrieben.
Er hat die Ansicht ausgesprochen, daß solche Fibrillenenden zweier
benachbarter Myomere wie die Finger einer Hand zwischen die
der anderen greifen und daß auf diese Weise die Vereinigung von
Fibrillen zweier Myomere zustande kommt.
Die Ausläufer, die durch ihre Verschmelzung eine Brücke zwi¬
schen den Myomeren bilden, verlieren nicht die Fähigkeit, sich zu
Fibrillen zu differenzieren. Sobald sich der Anfang einer Brücke
gebildet hat, erscheinen auf derselben Plasmafädchen, die, ohne an¬
fangs das Gebiet der Ausläufer eines Myomers zu überschreiten,
sich alsbald von einem Myomer zum anderen erstrecken und sich
beiderseits mit den der Brücke zustrebenden Fibrillen vereinigen.
Alle diese bei dem Wachstum der Fibrillen ohne Rücksicht auf
das Territorium obwaltenden Umstände zeugen einerseits von der
großen Selbständigkeit der Fibrillen, andrerseits von ihrer hohen
Valenz, denn die Fibrille eines ausgebildeten Muskels kann ein
Produkt einer großen Anzahl von Myoblasten resp. von Myoblasten
mehrerer Myomere darstellen.
Bisher haben wir geschildert, auf welche Weise die Fibrillen
an Länge zunehmen und haben gesehen, daß dieses Wachstum in
zweierlei Weise vor sich geht: 1) durch das individuelle Wachsen
der Fibrille, unabhängig von dem Territorium 2) durch das Inein¬
andergreifen der Enden der Fibrillen, die als Derivate zweier Myo¬
blasten eines oder zweier benachbarter Myomere auftreten. Doch die
Fibrillen können auch an Dicke zunehmen. Die in dieser Hinsicht
3*
162
zuerst von Heidenhain gemachten Beobachtungen kann ich voll
und ganz bestätigen. Der Vergleich einer Fibrille in jungen Myo¬
blasten mit Fibrillen späterer Stadien läßt in dieser Beziehung ab¬
solut keinen Zweifel zu. Dieses Dickenwachstum bereitet die Fi¬
brille auf einen sehr wichtigen Akt vor, der in der Spaltung be¬
steht, Es ist dies das Mittel, welches die Fibrille in einem späteren
Stadium der Entwickelung dazu befähigt, sich zu vermehren.
Wie diese Zunahme der Zahl der Fibrillen geschieht, erklärt
uns Fig. 3, wo wir eine Fibrille sehen, die sich in der Längsrich¬
tung in zwei oder mehr Tochterfibrillen spaltet. Doch in diesem
Stadium ist auch die Bildung neuer Fibrillen nicht ausgeschlossen,
denn in demselben Schnitt, den Fig. 3 darstellt, sehen wir neben
bereits differenzierten, sich in der Längsrichtung spaltenden Fibril¬
len homogene Plasmafäden, d. h. das erste Stadium der Differen¬
zierung der Fibrillen. Wahrscheinlich verlaufen diese beiden Pro¬
zesse anfangs koordiniert, und erst später überwiegt die Zunahme
der Zahl durch Spaltung.
Die die Vermehrung der Fibrillen durch Spaltung betreffende
Frage ist zum ersten Male von Heidenhain (94) in seiner Ar¬
beit über Zentrosomen berührt worden. Später hat er in der Arbeit
über die kontraktile Substanz an den Fibrillen des Herzmuskels
dargetan, daß die Spaltung der Fibrillen das gewöhnliche Mittel zur
Vermehrung ihrer Zahl ist. Nach Heiden h ai n hat Maurer
(94) auf die Tatsache hingewiesen, daß in den Muskeln der Teleo¬
stier die Fibrillen sich durch Spaltung vermehren. Erst nach die¬
sen hat Apathy in seinen Arbeiten auf die Spaltungsprozesse der
Nerven- und Muskelfibrillen aufmerksam gemacht. Godlewski
hat gleichfalls die Spaltung der Fibrillen bei Skelettmuskeln und
beim Herzmuskel beobachtet.
Im Verlauf meiner Untersuchungen habe ich oft Gelegenheit
gehabt, die Spaltung der Fibrillen zu beobachten; deshalb kann ich
es mir nicht erklären, wieso einige Autoren, wie Bardeen und
K. Schneider, diese Möglichkeit bestreiten. So äußert sich
Schneider darüber (02, S. 813): „...es lassen sich nicht die ge¬
ringsten Anzeichen einer Vermehrung der Fibrillenzahl durch Längs¬
spaltung nach weisen“. Es scheint mir, daß in derartigen Streitfällen
die positiven Ergebnisse über die negativen Angaben den Sieg da¬
vontragen müssen.
V. Abschnitt. Degeneration der Muskelfasern. Nachdem durch
163
die Verbindung der hintereinander liegenden Myomere mittels Plas¬
mabrücken die Metamerie in dem Muskelsystem vollständig ver¬
wischt wird, enthalten die einzelnen Myomere noch keine deutlich
differenzierten Fasern. Sie bilden vielmehr anfangs eine einheitliche
Plasmamasse mit zahlreichen darin verlaufenden Fibrillen. Das erste
Anzeichen für die Differenzierung des Myomers zu Muskelfasern
ist das Auftreten des Sarkolemmas in Gestalt einer einheitlichen
Membran. Die eigentliche faserige Struktur aber, wie wir sie in
der postembryonalen Zeit sehen, tritt erst dann auf, wenn ein Teil
des Muskelgewebes der Degeneration bereits anheimgefallen ist und
in den vom Muskelgewebe freien Partieen sich das Bindegewebe
entwickelt hat, welches das Perimysium internum bildet.
Die Bildung von sekundären Metameren geht bekanntlich dem
endgültigen Aufbau der Wirbelsäule voraus. In dem Gewebe des
Sklerotoms zeigt sich alsdann der Ebnersche Spalt1), welcher eine
anders geartete Gruppierung der Skelettmetameren zu den sekun¬
dären Myomeren verursacht. In den sekundären Myomeren, die,
wie bekannt, sich als eine syncytiale Masse mit darin verlaufenden
Fibrillen darstellen, treten jetzt Erscheinungen auf, die vollkommen
mit den beschriebenen Erscheinungen der Degenerationsprozesse
übereinstimmen und als solche zu betrachten sind. Derartige Pro¬
zesse sind in der embryologischen Litteratur mehrfach beschrieben
worden; man würdigte jedoch bisher vielleicht zu wenig ihre Be¬
deutung für die Gestaltung des Organismus. Gerade das Muskel¬
system ist eines von denjenigen, bei welchen die Degeneration ge¬
wisser Teile erst zur endgültigen Ausbildung ihrer Gestalt führt.
Man könnte sagen, daß während der Entwickelung gleichsam eine
Hyperproduktion von Muskelfasern herbeigeführt wird und daß
dann einige ihrer Teile beseitigt oder umgebildet werden und so
erst die definitive Gestaltung des Muskelsystems erfolgt.
Über die Degeneration der Muskelfaser existiert schon heute
eine ganze Litteratur. Die Arbeiten von S. Mayer, Barfurth,
Bataillon, Schaffer, Bardeen, Godlewski, Eycleshy-
mer befassen sich mit dieser Frage. Die Ergebnisse einer jeden
dieser Arbeiten detailliert anzugeben, halte ich für überflüssig, zu¬
mal ihre Autoren nach Widerlegung der alten Ansichten Margo’s
1) Schauinsland. Die Entwickelung der Wirbelsäule nebst Kippen und
Brustbein. Her twigs Handbuch der Entwickelungsgeschichte.
164
und P an e tli s darin einig sind, daß ein Teil der Muskelfasern in
Produkte von deutlich degenerativem Charakter, sog. Sarkolyten,
zerfällt, die nach einiger Zeit allmählig vollständig aus den Zwi¬
schenräumen zwischen den Fasern verschwinden. Solche im Schwin¬
den begriffenen Fasern habe ich oftmals zu beobachten Gelegenheit
gehabt (Fig. 10), worüber weiter unten die Rede sein wird. Ebenso
hatte ich häufig Gelegenheit, die Übergangsstadien von der norma¬
len Muskelfaser zum Sarkolyten zu verfolgen. Doch glaube ich.
daß in dem Stadium, in welchem ein Teil der Muskelfasern dem
Zerfall anheimgefallen ist, sich auch ein andrer Prozeß vollzieht.
Bis dahin lagen die Fasern dicht gedrängt in einer kompakten
Masse nebeneinander, nach dem Stadium der partiellen Degenera¬
tion sehen wir, daß die iibriggebliebenen Fasern durch Bindegewebe
yon einander getrennt sind.
Wenn wir bedenken, daß bei der definitiven Ausgestaltung des
Muskelsystems der Zwischenraum zwischen den Muskelfasern vom
Bindegewebe ausgefüllt wird, wenn wir ferner in Betracht ziehen,
daß bei der „Modellierung“ der einzelnen Muskelfasern aus dem
einheitlichen Syncytium die hier stattfindenden Degenerationspro¬
zesse eine Rolle spielen müssen, dann drängt sich uns sofort die
Frage auf, ob hier nicht ein Zusammenhang zwischen den Destruk¬
tionsprozessen des Muskelgewebes und der Genese des Bindegewe¬
bes besteht; mit anderen Worten, ob bei der Destruktion, die einen
teilweisen Zerfall der Muskelfasern in Sarkolyten bewirkt, nicht
auch gleichzeitig eine Metaplasie stattfindet. In diesem Falle müßte
man erwarten, daß sich das Muskelgewebe derart transformiert,
daß es das Material für die Bildung des Bindegewebes bildet.
Ein derartiges Phänomen stünde in der einschlägigen Litteratur
nicht vereinzelt da. So hat Kr ö sin g (92) bei der Beobachtung der
pathologischen Symptome der Muskelatrophie Fälle von Metaplasie
innerhalb der Muskelfaser festgestellt, welche zur Umwandlung
des Muskelgewebes in Fettgewebe, d. h. einer Abart des Bindege¬
webes führte. Derselbe Forscher hat auch eine Metaplasie vom
Muskelgewebe zu Knochengewebe, d. h. zu einem noch höher
differenzierten Gewebe nachgewiesen. Er hat auch überdies die
Umwandlung des Muskelgewebes zum Bindegewebe festgestellt; er
hat nämlich beobachtet, wie sich gewisse Plasmapartieen mitsamt
dem Kern von der Muskelfaser ablösten und die Gestalt von Bin-
165
degewebszellen, welche die einzelnen Muskelfasern voneinander
trennten, annahmen.
Morphogenetische Prozesse, die als Begleiterscheinungen von pa¬
thologischen Zuständen auftreten, unterscheiden sich prinzipiell, wie
bekannt, durchaus nicht von ontogenetischen Prozessen. Es mögen
dort andre Reize zur Entstehung oder Formänderung gewisser Ge¬
bilde den Anstoß geben, doch das Wesen der Morphogenese bleibt
in jenem wie in diesem Falle dasselbe. Wie wir also in den Beob¬
achtungen Krösings mit einer Transformation des Muskelgewe¬
bes in das Bindegewebe zu tun haben, so kann auch eine analoge
Erscheinung bei ontogenetischen Prozessen zutage treten.
Was die Herkunft des Bindegewebes im allgemeinen betrifft, so
gibt Maurer 1891, im Einklang mit anderen Autoren, drei Quel¬
len an:
„Das dorsale Bindegewebe, schreibt er, stammt vom Urwirbel ab...
„Das intermediäre Bindegewebe löst sich von der Stelle ab, wo Somato-
„plenra und Splanchnopleura der Seitenplatten ineinander umbiegen. . . Das d or so¬
ciat er ale Bindegewebe stammt vom Cutisblatt ab (dermales Bindegewebe JR, a b l’s).
„Das ventrale Bindegewebe geht aus den Parietalplatten hervor“.
Alle diese Quellen liefern sternförmige Zellen, die sich später
durch Ausläufer untereinander verbinden. Die Zellen des lateralen
und des intermediären Bindegewebes nehmen an der Bildung des
Perimysiums teil. Die Zellen des Bindegewebes schlüpfen bei den
niederen Tiergattungen in einem späteren, bei den höheren dagegen
in dem Stadium des Muskelblattes zwischen die sich trennenden
Falten ein, und indem sie sich miteinander verbinden, bilden sie
Schichten von Bindegewebe, die die einzelnen embryonalen Muskel¬
fasern voneinander trennen. Dieser Vorgang schreitet auch weiter
fort, bis die definitiven Muskelfasern ausgebildet sind. Bei der gan¬
zen Darstellung der Histogenèse der Muskeln und der Teilnahme
des Bindegewebes an der Bildung der einzelnen Individuen des
Muskelsystems fehlen bei Maurer Beobachtungen, die sich auf die
Degenerationsprozesse bezögen.
Meine Beobachtungen zeigen, daß nach der Bildung eines ein¬
heitlichen Syncytiums in einigen seiner Teile degenerative Vorgänge
beginnen, die darin bestehen, daß wenn sich die Kerne in kurzen
Zwischenräumen reihenweise in der Längsrichtung des Myomers
gelagert haben, der Plasmasteg zwischen je zwei Kernen sich ver¬
engt und schließlich reiht, in dem Falle ein Gebilde entsteht, wel-
166
ches alle Bestandteile einer Zelle, d. h. das Protoplasma und den
Kern enthält. Doch ist sein Rand unregelmäßig gepackt, dadurch
gleichsam auf ein gewaltsames Zerreißen hindeutend. Oft enthält
solch ein Gebilde mehrere Kerne, wie wir es in Fig. 10 beobach¬
ten können. Wir sehen hier in'ehrkernige Plasmagebiete mit unre¬
gelmäßigen Rändern. In einigen dieser Fragmente haben sich noch
deutlich quergestreifte Fibrillen erhalten. Die kontraktilen Fibrillen
zeichnen sich überhaupt durch ihre große Beständigkeit aus; häufig*
kann man mehrere solche Fragmente finden, die miteinander durch
Fibrillen verbunden sind. Schließlich schwindet auch hier die letzte
Spur von kontraktilen Fibrillen. Wir sehen jetzt ein Fragment mit
einheitlicher Plasmamasse und mit einem Kern vor uns; der Kern
hat den Charakter des Muskelfaserkernes verloren, aus der ellipti¬
schen hat er eine runde Gestalt angenommen; sein Kernkörperchen
färbt sich sehr intensiv.
Die weiteren Veränderungen, die bis zur völligen Degeneration
dieses Fragmentes führen, vollziehen sich jetzt gleichzeitig im Plasma
und im Kern. Das Plasma fällt der vollständigen Degeneration an¬
heim. Es sieht jetzt aus, als ob es von Vakuolen durchsetzt und
zerletzt wäre. Auf der Peripherie der Kerne zeigt sich eine schwarze
Umrandung, die Nukleolen schwinden und das Chromatin ballt sich
zu unregelmäßigen Brocken zusammen. Wie Metschnikow be¬
hauptet, wird ein solches Sarkolyt später durch die Leukocythen
resorbiert. Doch nicht alle Fragmente unterliegen der Degeneration.
Bei einigen sproßen aus dem Protoplasma nach Verschwinden der
Fibrillen Ausläufer, der Kern wird rund und solch ein Fragment
der Muskelfaser zeigt schon ganz deutlich den Charakter einer mit
Ausläufern versehenen, sternförmigen Bindegewebszelle, die sich
morfologisch von den übrigen Bindegewebszellen durchaus nicht
unterscheidet. Sie schließt sich auf der einen Seite mittels ihrer
Ausläufer an die noch unversehrt gebliebene Muskelfaser, auf der
anderen Seite dagegen an die auf dieselbe Weise entstandenen Zel¬
len an. Auf diese Weise entstehen ganze Bänder von Bindegewebe,
die die einzelnen Muskelfasern voneinander trennen. Die aus dem
Zerfall des Muskelgewebes resultierenden Zellen unterliegen einer
.vollständigen Metaplasie.
Neben den hier geschilderten Erscheinungen der metaplastischen
Vorgänge sehen wir auch andere. Wie wir wissen, führt die par¬
tielle Degeneration des Muskelgewebes zur Modellierung von ein-
167
zelnen Muskelfasern aus der einheitlichen Masse. Bei diesen Fasern
unterscheiden wir eine zweifache Lage der Kerne: die einen liegen
in der Längsachse der Faser, andere wiederum mehr peripher. In¬
sofern der Kern auf der Peripherie der Faser liegt, kann sich der¬
selbe mit einem Teil des Plasmas in Gestalt einer spindelförmigen
Zelle ablösen (Fig. 11 a), die dann später Ausläufer bekommt und
sich vermittels derselben mit den schon bestehenden Zellen ver¬
bindet. Doch häufiger beobachten wir, daß sich der Kern karyoki-
netisch teilt, wobei die karyokinetische Spindel quer zur Längsrich¬
tung der Muskelfaser liegt. In dem Stadium der Tochtersterne reißt
sich gleichzeitig mit einem Tochterkern auch ein Teil des Plasmas
von der Faser los und tritt in den Verband der Bindegewebszellen
ein. Fig. 11 zeigt gerade eine Muskelfaser, von der sich Zellen des
künftigen Perimysiums loslösen. Der ganze mittlere Teil mit der
darin verlaufenden Fibrille ist unversehrt geblieben, dagegen reißen
sich die peripheren Kerne mit dem sie umgebenden Plasma los und
nehmen, nachdem sie sich abgerundet haben, den Charakter von
Bindegewebskernen an. Durch teilweisen Zerfall des Muskelgewebes
einerseits, andrerseits durch seine partielle Metaplasie gelangen sie
zu einem Zustande, wie wir ihn bei ausgebildeten Muskeln sehen.
An Stelle der einheitlichen Plasmamasse haben wir schon jetzt end¬
gültig ausgebildete Muskelfasern, die voneinander durch Binde¬
gewebe getrennt sind. Die Zahl der Muskelfasern wächst sogar
noch nach dem Stadium der Degeneration. Felix glaubt, daß die
Zunahme der Zahl der Fasern durch Längsspaltung der bereits be¬
stehenden geschieht. Dabei stützt er sich auf die verschiedene Dicke
der vorhandenen Fasern, indem er sagt: „Finden wir einen der¬
artigen Dickenunterschied zwischen den Fasern jüngerer und älte¬
rer Embryonen, so kann der kleinere Durchmesser der älteren Mus¬
kelfasern wohl nur durch Teilung befriedigend erklärt werden“.
Neben dieser Vermehrungsweise kann die Zahl der Muskelfasern
noch auf eine andere Weise zunehmen. Ich habe mich natürlich
überzeugt, daß hier auch die mesenchymatischen Zellen eine gewisse
Rolle spielen, indem sie sich zu Ketten verbinden, verschmelzen
und auf diese Weise die Zahl der Muskelfasern vermehren (Fig. 9).
Die Frage der Umwandlung von Muskelfasern in Bindegewebe
scheint mir aus theoretischen Gründen nicht ohne Bedeutung zu
sein. Vor allem liegt in der ganzen Angelegenheit der Muskelfaser¬
degeneration ein Beweis dafür, daß die Gestaltungsprozesse nicht
168
nur in der Bildung von Gewebselementen, die zum Aufbau dienen
sollen, bestehen, sondern daß zur definitiven Ausgestaltung der Or¬
gane auch teilweise lokale Zerfallprozesse führen. Ferner beweist
die Umsetzung von Muskelfasern in Bindegewebe, daß sogar noch
differenzierte Gewebselemente mit einer der spezifischen Funk¬
tion angepaßten Struktur, sich in Zellen von ganz anders geartetem
Bau und abweichender physiologischer Bestimmung umwandeln kön¬
nen. Wie ans experimentellen Versuchen Fälle von Regulierung
durch Umdifferenzierung bekannt sind, — was sich in der mor¬
phologischen Nomenklatur oft mit Metaplasie deckt, — so sind auch
hier in der Ontogenese solche Prozesse möglich.
Schließlich soll noch ein Umstand hervorgehoben werden. Schon
vorhin habe ich Beweise dafür angeführt, daß das mesenchymati-
sche Gewebe in Muskelgewebe übergehen kann. Hier beobachten
wir bei den weiteren morphogenetischen Prozessen eine umgekehrte
Erscheinung, die lokale Umformung der Muskelfasern in Bindege¬
webe als ein Gewebe mesenchymatischen Charakters. Ohne hieraus
weitgehende Schlüsse ziehen zu wollen, möchte ich nur hervorhe¬
ben, daß diese Erscheinungen lebhaft an die umkehrbaren Erschei¬
nungen erinnern, eine Tatsache, auf welche D ri e s ch in der expe¬
rimentellen Biologie auf Grund seiner Versuche mit Clavellina auf¬
merksam gemacht hat.
Zusammenfassung der Untersuchungsergebnisse.
1. Die Muskelfaser der höheren Wirbeltiere ist ein Gebilde,
welches mehreren im Syncytium verschmolzenen Zellen äquiva¬
lent ist.
2. Die Muskelfaser kann ein Derivat von Zellen sein, welche
mehreren Myomeren angehört haben.
3. Das Verschwinden der Metamerie des Muskelsystems beruht
auf der Verschmelzung von Myoblasten benachbarter Myomere mit¬
tels immer breiter werdender Plasmabrücken, auf welche Fibrillen
aufwachsen.
4. Zur Verwischung der Metamerie des Muskelsystems tragen
auch die mesenchymatischen Zellen bei, indem sie sich kettenweise
anreihen und mittels zahlreicher Ausläufer mit der Brücke ver¬
binden.
5. Die kontraktilen Fibrillen sind entweder das Produkt eines
einzigen Myoblasten (in diesem Falle wachsen sie selbständig in die
anderen Myoblasten hinein, welche das Syncytium gebildet haben)
169
oder aber sie können ihren Ursprung zweien oder mehreren ein¬
zelnen Myoblasten verdanken (alsdann vereinigen sie sich mit ih¬
ren Enden nachträglich zu einer einzigen langen Fibrille).
6. Eine Fibrille kann das Produkt von muskelbildenden Zellen
sein; die mehreren benachbarten Myomeren angehören.
7. Die in einem Myomer gebildete Fibrille kann selbständig auf
das Zellengebiet benachbarter Myomeren hinüberwachsen, indem
sie sich der bereits vorher gebildeten Plasmabrücken als Übergänge
bedient.
8. Den Fibrillen kann eine gewisse Individualität zugeschrieben
werden, die sich in folgenden Tatsachen zeigt:
a) in der Fähigkeit, auf Gebiete hinüberzuwachsen, die außer¬
halb des Ortes ihrer ersten Herkunft liegen;
b) in der Fähigkeit zum selbständigen Wachstum in Länge und
Dicke;
c) in der Fähigkeit zur selbständigen Vermehrung durch Spal¬
tung (Heide nhain, Maurer, Godlewski).
9. Die organogenetischen Prozesse führen zur Hyperproduktion
des embryonalen Muskelgewebes. Ein Teil der embryonalen Mus¬
kelfasern unterliegt der Degeneration. Der andere Teil verwandelt
sich durch Metaplasie in Bindegewebe.
10. Die Zunahme der Zahl der Muskelfasern kommt nicht nur
durch Längsspaltung der Fasern (Felix) zustande, sondern auch
durch Teilnahme der mesenchymatischen Zellen an der Bildung
von Zellenketten, aus denen neue Muskelfasern entstehen.
Aus der embryologischen Abteilung des anatomischen Instituts der Jagel-
lonischen Universität zu Krakau.
Erklärung der Abbildungen.
Fig. 1. Sekundäres Myomer. Frontalschnitt. Die Cutisplatte hat sich bereits
losgelöst. Bei a scheiden die Zellen aus dem epithelialen Verbände aus und wan¬
dern nach der Konkavseite des Bogens, wo sie sich zum Syncytium verbinden.
(Huhn).
Fig, 2. Ein Abschnitt aus dem schon ausgebildeten Syncytium. Oben sieht
man noch ziemlich große freie Zwischenräume. Unten auf der Seite der Cutis¬
platte bereits kompakte Plasmamassen. Erste Fibrillen als einheitliche Plasma¬
fäden. Bei a, b, c sehen wir drei kurze Fäden, die sich miteinander zu einer Fi¬
brille verbinden. (Huhn, 6. Tag der Entwickelung).
Fig. 3. Das Myomer zeigt eine einheitliche Plasmamasse. In derselben ver-
170
laufen Fibrillen. Viele von ihnen spalten sich in der Längsrichtung in mehrere
Tochterfibrillen. Ganz in der Mitte laufen zwei Fibrillen einander parallel her.
Wahrscheinlich haben sie sich soeben erst gespalten. Frontalschnitt. (Huhn, 5. Tag
der Entwickelung).
Fig. 4. Brückenbildung. Die Brücke ist noch sehr dünn. Auf derselben ein
einheitlicher Plasmafaden, in situ gebildet, der sich an Fibrillen in den Myomeren
anlegt. Im Myomer rechts eine pinselförmig gespreizte Fibrille. Frontalschnitt.
Huhu, 6. Tag der Entwickelung.
Fig. 5. Brücke vollständig ausgebildet. Der Spalt in der Mitte weist auf den
eben beendeten Verschmelzungsprozeß zwischen den Myomeren hin. Auf der Brücke
Karyokinese im Stadium des Muttersternes. Frontalschnitt. Huhn, 6. Tag der Ent¬
wickelung.
Fig. 6. Mesenchyma tische Zellen, die an der Brückenbildung teilnehmen. Fron¬
talschnitt. Huhn, 6. Tag der Entwickelung.
Fig. 7. ln das benachbarte Myomer hineinwachsende Fibrille. Frontalschnitt.
Huhn, 5. Tag der Entwickelung.
Fig. 8. Zwei in der Mitte der Brücke zusamtnenwachsende Fibrillen. In dem
oberen Teil der Brücke verbinden sich mesenchymatische Zellen miteinander mit¬
tels Ausläufer, um die Brücke zu verbreitern. Frontabschnitt. Huhn. 7. Tag der
Entwickelung.
Fig. 9. Der Zuwachs von Muskelgewebe auf Kosten der aus der Verschmel¬
zung von mesenchymatischen Zellen resultierenden Fasern. In mesenchymatischen
Zellen gebildete Fibrillen. Frontalschnitt. Huhn, 7. Tag der Entwickelung.
Fig. 10. Produkte der Degeneration des Muskelgewebes. Frontalschnitt. Huhn,
8. Tag der Entwickelung.
Fig, 11. Muskelfaser mit sich abspaltenden künftigen Zellen des Perimysiums.
Bei a der im Begriff des Entreißens stehende Kern mit Plasma. Frontalschnitt.
Huhn, 8. Tag der Entwickelung.
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Fig. 8.
Fig. H
Fig. 9-
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Kolli ker. Handbuch der Gewebelehre, 1889. — 26. Kollmann J. Archiv f.
Anat. u. Phys. 1891 — 27. Krösing R. Virchow’s Archiv f. path. Anatomie.
128, 1892. — 28. Kupfer. Dissertationsrede, 1845. — 29. Mac Callum J. B.
Anat. Anz. Bd. 18. 1897. — 30. Maurer F. Handbuch der vergl. u. experim.
Entwicklungsgeschichte, 3. Bd., I. Teil, 1906 — 31. Maurer F. Morphol. Jahrb.
Bd. 18, 1891. — 32. Ibid. Bd. 21. 1894. — 33. Marceau F. Ann. Sc. N. 1901. -
34. Mayer S. Anat. Anz. Bd. III. 1888. — 35. Ibidem. Bd. I. 1886. — 36. Me-
ves F. Ibidem. Bd. 31. 1907. — 37. Rabl C. Morphol. Jahrb. XV. u XIX. Bd.
1889, 1892. — 38. Schneider K. Vergleichende Histologie der Tiere. Jena
1902. — 39. Wag en er S. R. Arch. f. Anat. u. Entwicklungsgeschichte, 1880.
17. O przechodzeniu do moczu mikrobozu zue krzui krqzq-
cych. — Etude experimentale du passage dans les uri¬
nes de microbes circulant dans le sang . Mémoire de
MM. CH. KLECKI et A. WR Z OS EK, présenté par M. T. Browicz m. t.
Le passage de microbes circulant dans le sang à travers le rein
lésé étant un fait bien établi, l’élimination de ces microbes par le
rein normal n’a cessé jusqu’à ces derniers temps de susciter des opi¬
nions contraires. Il y a plus de dix ans. l’un des auteurs du présent
mémoire, s’appuyant sur une longue série d’expériences dont la
technique paraissait irréprochable, confirma l’opinion émise avant
lui par Biedl et Kraus de Vienne d’après laquelle les microbes
circulant dans les voies sanguines traversent le tissu glandulaire du
rein normal et apparaissent à peu de temps delà dans les urines1).
Cette opinion fut adoptée par de nombreux auteurs; cependant les
résultats obtenus plus tard par d’autres expérimentateurs ne plai¬
daient pas en sa faveur.
Pour élucider cette question d’une façon définitive, nous avons
exécuté une série de vingt deux expériences sur des chiens. La
technique de ces expériences a été semblable à celle dont l’un de
q K. v. Klecki, Über die Ausscheidung von Bakterien durch die Niere und
die Beeinflussung- dieses Prozesses durch die Diurese. [Arch. f. exper. Pathologie
und Pharmakologie , Bd. 39. 1897).
172
nous s’était servi dans ses études précédentes (cathétérisme perma¬
nent des uretères, dans la grande majorité des expériences; prélè¬
vement des urines de la vessie, dans quelques-unes). Nous avons
étudié d’une façon tout à fait particulière une complication expéri¬
mentale dont l’étude n’était pas suffisamment approfondie dans les
recherches antérieures et qui, constituant une cause d’erreur dans
ces expériences, pouvait influencer leurs résultats; c’était notamment
la présence dans les urines d’hématies; on les y trouvait très souvent
en quantité minime qui cependant suffisait pour démontrer que dans
ces expériences le passage de microbes circulant dans le sang
pouvait se produire directement en dehors de la glande rénale, par
une voie artificiellement créée. Nos vingt deux expériences ont mis
en évidence la coïncidence du passage dans les urines de l’animal
de microbes injectés dans les voies sanguines (B. Kiliense , B. coli
commune, B. typhi, B. pyocyaneus , B. prodigiosum, Staphylococcus
pyogenes aureus) avec la présence des éléments figurés du sang. Il
est vrai que dans ces expériences la quantité du sang déversé dans
les urines est souvent minime de sorte qu’il est impossible de dé¬
celer les hématies par un examen des urines à l’oeil nu, et même
au microscope; mais on peut les constater facilement dans le sédi¬
ment des échantillons d’urines recueillis pour l’examen bactériolo¬
gique; ce sédiment était obtenu à l’aide d’un appareil centrifuge.
La sédimentation des urines à l’aide de cet appareil et l’examen de
ces sédiments au microscope, appliqués par nous d’une façon systé¬
matique dans nos expériences, permettent uniquement de se rendre
compte de la fâcheuse complication qui peut modifier les résultats
des expériences en question. La coïncidence qui ressort de ces ex¬
périences, des microbes dans les urines avec des hématies nous
amène à la conclusion que le passage des microbes injectés dans
le sang à travers la glande rénale intacte n’est pas démontré; les
urines qui ne contiennent pas d’hématies ne renfermant pas non
plus de microbes, il n’est pas probable que les microbes puissent
traverser le rein normal et être éliminés avec les urines.
L’étude de l’origine des hématies que nous trouvions dans les
urines examinées a montré qu’elles ne provenaient pas de l’hémor¬
rhagie rénale mais bien des parois de l’uretère cathétérisé, notam¬
ment de la partie située au-dessus de l’endroit où la canule était
fixée à demeure. De l’étude microscopique de la paroi de l’uretère
il ressort que les hémorrhagies ne se faisaient pas toujours par la
173
rupture des vaisseaux sanguins; les hématies pouvaient aussi sortir
par diapédèse des voies sanguines au-dessus de la ligature de l’ure-
tère; ceci provient évidemment des rapports anatomiques du système
vasculaire compliqué de cet organe.
Institut de Pathologie Générale et Expérimentale de l’Université de Cracovie.
18. Badania doszuiadczalne ncid kilq ; morfologici krçtka
bladego. — Etude expérimentale de la syphilis ; mor¬
phologie de Spirochaeta pallida. Mémoire de MM. FR.
KRZYSZTAtOWICZ et M. SIEDLECKI m. c., présenté à la séance
du 4 Novembre 1907.
(Planches Y et VI).
I.
Rôle de Spirochaeta pallida dans l’étiologie de la syphilis.
Jusqu’à ces derniers temps des travaux paraissent encore qui
s’occupent de l’étiologie de la syphilis et de Spirochaeta pallida et
qui décrivent d’une manière de plus en plus détaillée les divers
caractères du parasite, bien que la découverte de S c h a u d i n n et
Hoffmann ait été accueillie au début avec une grande méfiance.
Ces auteurs eux -mêmes ont exprimé un certain doute dans leur
premier mémoire, en disant: „nous sommes loin encore aujourd’hui
de porter dès à présent un jugement définitif sur la valeur étio¬
logique de ce microorganisme jusqu’ici inconnu“. Les travaux des
différents auteurs, de divers pays et de diverses nationalités, par¬
laient de plus en plus franchement, de plus en plus hardiment,
en faveur de la valeur étiologique de Spirochaeta pallida ; de sorte
qu’à l’heure actuelle, sauf quelques voix discordantes tout à fait
exceptionnelles (Thesin, Schul tze, Saling), il n’y a per¬
sonne qui en doute; tout le monde s’attend à la découverte d’un
procédé permettant de cultiver ces microorganismes. Quant à ce
postulatum, il peut attendre encore longtemps sa réalisation; il est
admis aussi pour beaucoup d’autres parasites (spirochètes en géné¬
ral, trypanosomes, parasites du sang) qui sont pourtant reconnus
universellement pour facteurs étiologiques de plusieurs maladies.
Aussi Neisser constate que la preuve de l’existence constante de
174
Spirochaeta pallida dans tout ce qui appartient à la syphilis et de
sa présence exclusive dans la syphilis seule suffit pour le moment,
et il ajoute: „à mon avis, cette preuve est, sans contredit, déjà
suffisamment produite“.
Il faut donc tout d’abord faire remarquer que la présence de
Spirochaeta pallida a été constatée presque dans toutes les formes
de lésions que Ton rencontre sur la peau, sur les muqueuses ou
dans les organes internes, dans tous les stades de la syphilis. Les
examens qui ont été faits par divers auteurs concernent des nombres
variables de cas. Le pourcentage des résultats positifs était différent,
selon les cas étudiés; pourtant presque tous les chercheurs y con¬
firment la présence de Spirochaeta pallida.
Les données les plus nombreuses se rapportent aux accidents
primitifs où différents auteurs trouvent, dans la plupart des cas,
des quantités notables de spirochètes; ils les trouvent non seulement
dans la sclérose initiale des organes génitaux chez les hommes et
chez les femmes, mais aussi dans les accidents primitifs extra¬
génitaux, ainsi par ex.: Ko walewski et Csiky dans les chan¬
cres primitifs de la paupière, d’autres dans des infiltrations des
lèvres de la bouche (Doutrelepont, Lipschütz, Roscher,
Herxheim er, Hoffmann, Nicolas, Favre et André, Pas¬
calis, Rifle et Vockerodt, Siebert), sur la langue (Spi¬
tzer), sur la peau de l’abdomen (Hoffmann), sur les gencives
(Gflas). Paschen a constaté de même la présence de Spirochaeta
pallida dans le chancre induré de la portion vaginale de l’utérus.
Launois et Laederich ont décrit dans un chancre phagédéni-
que, à côté de Spirochaeta pallida , d’autres spirochètes de même
que les bacilles fusiformes, comme nous l’avons mentionné, aussi
dans un cas dans notre travail précédent.
Quant aux lésions secondaires, tant de la première poussée
éruptive que des récidives, les spirochètes ont été constatées le plus
souvent et en plus grand nombre dans les papules hypertrophiques
ulcéreuses (condylomata lata) des organes génitaux externes, dans
des papules donc dont la surface est partiellement dépouillée d’épi¬
derme. Mais, en même temps, paraissaient aussi les études concer¬
nant les papules sèches, disséminées dans des régions diverses du
corps, avec des résultats positifs, tomme celles de Rille, de de
Souza et Pereira, de Spitzer, de Lipschütz, de Roscher,
de Thibierge et Ravaut, de Wiens, de Bunch, de Kar-
175
wacki. de Berger et d’autres. Ces auteurs ont examiné le suc
exprimé des papules sèches après l'enlèvement de l’épiderme super¬
ficiel, tandis que Levaditi et Petresco, de même que Nigris,
provoquaient d’abord la formation d’un phlyctène à la surface de
la lésion à l’aide d’un vésicatoire cantharidien. Hermann et
Flexner recouraient dans le même but à l’ammoniaque, et Ro¬
senberger — au chloroforme.
Ces examens des lésions syphilitiques fermées où les spirochètes
ne peuvent venir du dehors, à côté de l’examen des ganglions
lymphatiques et de celui du sang, constituent le détail le plus im¬
portant dans cette question. Car la constatation fréquente de la
présence de Spirochaeta pallida dans ces cas est, jusqu’à présent,
la preuve péremptoire de sa valeur étiologique. La possibilité de
déceler le parasite, même dans des lésions qui ne sont pas ouvertes,
est aussi d’une grande importance pour le clinicien parce qu’elle
lui permet de faire le diagnostic dans des cas douteux ; aussi
trouve-t-on de plus en plus souvent des publications consacrées
à cette question. Wiens. Berger, Roscher affirment qu’ils font
le diagnostic de la syphilis dans des cas douteux en se basant sur
la constatation de Spirochaeta pallida dans les lésions suspectes
et que cette épreuve microbiologique ne les a jamais trompés.
Mühlens a reconnu la syphilis après avoir constaté, dans le suc
d’un ganglion lymphatique, l’existence de Spirochaeta pallida chez un
individu qui, au moment de l’examen, ne présentait guère d’autres
symptômes ; ce n’était qu’ensuite que les lésions caractéristiques
firent leur apparition et confirmèrent le diagnostic. Lydia Rabi-
n o wits ch faisait l'examen microscopique dans les cas cliniques
observés par Heller; elle ne savait point de quelles lésions pro¬
venaient les préparations examinées; pourtant le résultat positif de
l’examen a été toujours d’accord avec le diagnostic clinique de la
syphilis. Un de nous (Krz.) a constaté plusieurs fois la présence
de Spirochaeta pallida dans des lésions dites secondaires qui n’étaient
que soupçonnées d’être de nature syphilitique, et le diagnostic a été
ainsi établi. En outre, le diagnostic de la syphilis a été une fois
posé en se basant sur le résultat positif de la recherche de Spi¬
rochaeta poll, dans un chancre qui était complètement cicatrisé à la
surface et qui longtemps n’a pas été suivi de l’apparition des lésions
secondaires.
Enfin, dans les syphilides vésiculeuses et pustuleuses, on a trou-
4
Bulletin III.
176
vé aussi Spirochaeta pallida en quantités différentes (Roscheq
Buschke et Fischer, Grouven et Fabry, Kreibich, Sie-
bert, Wolters, Polio et Fontana, Hoffmann, Lipschütz
et d’autres). De même, sa présence a été constatée dans les plaques
muqueuses de la bouche, du nez et des organes génitaux.
Comme nous bavons déjà dit, l’examen des ganglions lympha¬
tiques, surtout des ganglions inguinaux, est aussi important pour
apprécier la valeur étiologique des spirochètes. Il a été utilisé
d’abord par Schaudinn et Hoffmann eux-mêmes; ensuite di¬
vers auteurs y ont trouvé Spirochaeta pallida en plus ou moins
grand nombre de cas; Karwacki en donne 64 pour cent. Müh¬
len s démontre par son cas susmentionné que cet examen peut
avoir une importance considérable dans des cas douteux.
La recherche de Spirochaeta pallida dans le sang des syphiliti¬
ques a aussi une littérature assez riche. Les uns examinaient le
sang pris directement des efflorescences cutanées: Ferré, Ploeger,
Richard et Hunt, Baudi et Simonelli. Karwacki — le
sang des taches de roséole, Flügel — des syphilides maculo-
papuleuses, Nigris — des papules; les autres utilisaient le sang
provenant des endroits de la peau où il n’y avait pas d’éruption,:
mais pendant la période éruptive (Levaditi — au voisinage de
l’éruption). Zabolotny, Raubitschek ont examiné le sang du
doigt en pleine période d’éruption et y ont trouvé une quantité assez
notable de spirochètes; Noegerath et S to ehe lin prenaient pour
cet examen le sang veineux ou celui du lobule de l’oreille; Ferré,
Nattan-Larrier et Bergeron, Wolters le prélevaient di¬
rectement dans une veine. Hoffmann a prouvé l’existence du
virus de la syphilis dans le sang des malades en inoculant le sang
frais à des singes chez lesquels il a obtenu des résultats positifs deux
fois sur quatre inoculations. Lévy-Bing fut moins heureux, car
il ne trouva pas de spirochètes dans le sang du doigt, ni dans
celui des veines.
La constatation des spirochètes dans le sédiment de l’urine
a aussi quelque importance (Hirschberg, Dreyer et Toepel,
Mac Lennan, Pasini). Doki et Tanaka les trouvent dans le
liquide céphalo-rachidien d’une femme qui présentait des syphilides
papuleuses, tandis que ce liquide chez des personnes saines ne con¬
tenait jamais de spirochètes. Pasini affirme que les spirochètes
peuvent se trouver dans l’urine, dans la salive et dans la sueur
177
des enfants syphilitiques, de même que dans le sperme chez les
adultes. On ne peut pourtant attacher beaucoup d’importance à la
constatation de la présence de spirochètes dans l’urine ou dans la
salive, parce qu’il est souvent impossible dans ces cas d’être bien
sûr s’ils ne proviennent pas de quelques lésions syphilitiques laten¬
tes de la muqueuse des voies urinaires ou de la cavité buccale et
pharyngée, et même s’ils n’ont pas passé dans l’urine, pendant
l’émission de celle-ci, des lésions occupant les organes génitaux
externes.
Il y a aussi des travaux qui démontrent la présence de Spiro-
chaeia pallida dans les lésions syphilitiques tardives. C’est Spitzer
qui le premier l’a constaté dans les gommes cutanées, quoique le
nombre de spirochètes y fût bien petit. Dudgeon en a trouvé
une quantité notable dans une gomme ulcéreuse; Doutrelepont
et Grouven ne sont arrivés au même résultat qu ’après de longues
recherches. Il est plus facile de les constater dans les syphilides
ulcéreuses de la syphilis maligne, ce que nous avons mentionné
déjà dans nos travaux précédents. Si l’on se souvient de la pré¬
sence de Spirochaeta pallida dans les gommes des organes internes
des enfants atteints d’hérédo-syphilis, il faut affirmer la présence
de ces microorganismes aussi dans les lésions de la syphilis tar¬
dive, surtout lorsque les inoculations des gommes donnent chez des
singes des résultats positifs (Finger et Landsteine r, Buschke
et Fischer, Neisser).
Enfin, l’examen non seulement de la peau, mais aussi des divers
organes ne présentant pas de lésions macroscopiques chez les foetus
syphilitiques ou chez les enfants nés avec des symptômes de la
syphilis héréditaire, examen qui donne un résultat positif est, à côté
des résultats susmentionnés, une preuve convaincante que Spiro¬
chaeta pallida se trouve dans toutes les lésions spécifiques, tant de
la syphilis acquise primaire, secondaire ou tardive que de la sy¬
philis héréditaire.
A côté de ces résultats positifs des recherches, si importants
pour l’appréciation de la valeur étiologique de Spirochaeta pallida ,
nous trouvons aussi dans la littérature des recherches de contrôle
avec des résultats négatifs. Plusieurs auteurs ont examiné à ce
point de vue diverses lésions non syphilitiques et ont obtenu des
résultats négatifs presque sans exception; quelques-uns étudiaient
des cas nombreux (Sieb er t 46 cas, Oppenheim et Sachs
4*
178
42 cas). Les cas examinés se rapportaient à diverses affections
cutanées de différentes régions du corps ainsi qu’à diverses affec¬
tions localisées surtout dans la peau ou la muqueuse des organes
génitaux ou de la cavité buccale, dans des endroits donc où Ton
peut trouver très souvent des spirochètes d’autres espèces. Voici une
liste d’affections cutanées et muqueuses dont l’examen fut négatif:
chancre mou, herpès génital, balanite, balano-posthite, condylomes
acuminés, pus blennorrhagique, sécrétion vaginale, tuberculose de
la peau et des muqueuses, épithéliomes.
II.
Recherche des spirochètes dans les lésions syphilitiques
chez l’homme.
Les matériaux que nous examinions x) se composaient principa¬
lement de plus d’une centaine de cas de diverses lésions syphiliti¬
ques, tant de la syphilis acquise et précoce dans les divers stades
de la maladie que de la syphilis tardive et héréditaire. A côté de
ces cas, nous avons noté l’examen de plusieurs cas d’affections
vénériennes non syphilitiques, comme chancre mou, balanite, con¬
dylomes acuminés, tuberculose de la muqueuse, épithéliomes et
ulcérations non syphilitiques de la muqueuse buccale. Nous ne
donnons donc pas de tableaux cliniques de ces divers accidents
syphilitiques primitifs, d’éruptions maculeuses, papuleuses, vésicu-
leuses et pustuleuses, tant de celles de début que de celles de
retour; nous constatons seulement, en général, que nous y trou¬
vions des spirochètes en nombre variable, avec une facilité plus
ou moins grande, dans presque tous les cas.
Dans la sclérose initiale, le nombre des spirochètes pâles qui s’y
trouvaient a été d’habitude assez considérable et en dépendance
de la durée de la lésion. En examinant les infiltrations toutes ré¬
centes, âgées de quelques jours, ulcérées seulement à la surface,
on pouvait facilement trouver un grand nombre de spirochètes
absolument régulières à spires assez aiguës et abruptes (fig. 1, 64).
Ces spirochètes se distinguaient par une longueur assez notable et
1) Qu’il nous soit permis d’exprimer notre reconnaissance à M. le prof. Reiss
et à M. le docteur Borzecki à qui nous sommes redevables de la plupart de
nos matériaux.
179
par le nombre de spires, et ces caractères oscillaient très peu chez
les divers individus trouvés. Il résulterait de nos études que cette
grande quantité de spirochètes se maintient, dans les cas non
traités, presque au même niveau pendant un certain laps de temps,
qu’une pareille abondance persiste dans l’infiltration pendant tout le
temps que celle-ci s’accroît et conserve sa forme primitive, caracté¬
ristique pour cette lésion. Du moment que l’infiltration se ramollit,
après deux à trois semaines de durée, quelles que soient l’étendue
et la qualité de la perte de substance à sa surface (nous parlons
toujours des cas non traités), la quantité de spirochètes diminue
graduellement, et leurs caractères changent aussi.
Comme exemple, nous pouvons citer le chancre induré chez une
femme, situé sur la grande lèvre, observé pour la premiere fois vers
le 10-ème jour après son apparition (d’après le dire de la malade)
et examiné par nous tous les 2—3 jours pendant 20 jours. Pen¬
dant les premiers quinze jours, l’examen montrait presque le même
nombre de spirochètes qui, quoiqu’il diminuât un peu dans les
derniers jours de cette quinzaine, a pu être constaté comme assez
considérable le 15-ème jour encore; le 17-ème jour nous en avons
trouvé à grand’peine un petit nombre dans la préparation, et le
20-ème jour il n’y en eut plus dans plusieurs grandes préparations
examinées. Pendant tout ce temps, on ne lavait la lésion qu’à l’eau
bouillie ou à la solution d’acide borique à 3 pour 100. Quand nous
voyions la malade pour la première fois, l’infiltration était érodée
superficiellement et recouverte d’une mince fausse membrane diphté-
roïde. Cette érosion se nettoyait peu à peu, et dans les derniers
jours de l’observation la lésion était recouverte de bourgeons gra¬
nuleux purs et sains, pendant que l’épiderme se réparait sur les
bords.
Ensuite, nos études nous ont appris que ni la qualité ni l’éten¬
due de la perte de substance dans l’accident primitif n’exercent
d’influence sur le nombre de spirochètes. Les chancres sales, pro¬
fonds, mais âgés de quelques semaines, donnaient un liquide qui
renfermait, à côté d’autres microbes abondants, très peu de Spiro-
chaeta pallida . D’autres exulcérations superficielles, à peine suin¬
tantes, dont il était plus difficile d’exprimer un peu de liquide
séro -sanguinolent, mais qui duraient depuis un temps plus court,
nous donnaient aisément des préparations avec un nombre considé¬
rable de Spirochaeta pallida. Le facteur le plus important donc,
180
dont dépendait le nombre de spirochètes, était Tancienneté plus ou
moins grande de l’infiltration.
Le siège de la lésion ne modifiait pas non plus le nombre des
spirochètes. Le chancre induré des lèvres de la bouche donnait des
préparations aussi riches en Spiro chaeta pallida que celui des gran¬
des lèvres de la vulve, du prépuce ou de la peau de l’abdomen.
L’emploi des antiseptiques semblait exercer une influence sur
le nombre des spirochètes qui se trouvaient dans le liquide exprimé
de l’infiltration. Quelques lavages avec une solution de sublimé
agissaient d’une telle manière que, dans les préparations prélevées
après le lavage, on ne trouvait presque pas de spirochètes. Si ce¬
pendant, pendant quelques jours après des lavages pareils, on cessait
d employer le sublimé, en ne se servant que de l’eau bouillie, le
nombre de spirochètes dans le liquide exprimé augmentait consi¬
dérablement. Il n’y a donc pas de doute que c’est le sublimé qui
exerçait une influence sur le développement des spirochètes ; il
vient cependant un soupçon à l’esprit que cette influence ne se
limite qu’aux couches superficielles et que. par conséquent, les spi¬
rochètes se sont développées dans les couches plus profondément
situées d’où il a été plus difficile de les faire sortir au dehors par
pression. Or, cela serait confirmé par la circonstance susmentionnée
que bientôt après la suppression du sublimé on pouvait trouver de
nouveau les spirochètes dans le liquide exprimé.
L’âge d’une lésion syphilitique quelconque, non seulement de
l’accident primitif, est d’une si grande importance à ce point de
vue que, même dans des papules sèches, il est facile de constater
les spirochètes si elles sont examinées bientôt après leur apparition.
Le nombre de Spirochaeta pallida , à vrai dire, n’v est pas aussi
considérable que dans l’accident primitif, mais tout de même on
peut trouver les spirochètes en quantité beaucoup plus grande dans
des papules même petites, mais récentes, que dans des papules plus
grandes, mais plus anciennes. Il est bien facile de les constater
chez le même individu, si l’éruption n’apparaît que peu à peu: les
papules tout récemment formées contiennent une quantité de spi¬
rochètes facile à constater, tandis que dans les papules qui se sont
déjà modifiées il est très difficile d’en trouver. La même remarque
doit être rapportée aux éruptions pustuleuses et vésiculeuses, et
même aux syphilides à petites papules, très tenaces, péripilaires
(syphilides lichénoïdes).
181
Dans les syphilides papulo-érosives (condylomata lata) dont le
siège de prédilection est autour des orifices naturels de l'organisme,
tant sur les muqueuses que sur la peau, le nombre de Spirochaeta
pallida était presque toujours aussi considérable que dans les acci¬
dents primitifs et d'habitude franchement plus grand que dans les
papules sèches. Nous avons constaté cette particularité dans toute
une série de lésions pareilles qui siégaient surtout sur la vulve
chez la femme, au pourtour de l’anus et sur la commissure labiale
chez les deux sexes, de même que sur le scrotum. Dans ces pa¬
pules hypertrophiées ulcérées, le grand nombre de spirochètes per¬
sistait plus longtemps que dans les papules sèches; il diminuait con¬
sidérablement lorsque ces exulcérations se recouvraient d'épiderme.
Cette circonstance serait donc en opposition avec ce que nous avons
dit ci-dessus que la dénudation de la lésion n'influe guère sur le
nombre des spirochètes. La contradiction cependant nous semble
seulement apparente; car ces papules, que nous appelons condylo¬
mes plats, se forment aux endroits irrités, hyperhémiés, tandis que
sur le reste de la surface cutanée il n'existe très souvent qu'une
éruption maculeuse. Ce n'est pas donc l'ulcération, d'ailleurs très
superficielle, de l'épiderme proliféré, mais la circonstance que cet
endroit de la peau est constamment irrité, qu'il se trouve dans des
conditions particulières d'humidité, de chaleur, de congestion, qui
semble être la cause de l’existence à cet endroit de conditions beau¬
coup plus favorables au développement de tous les parasites. Il se
peut aussi que le développement des bactéries pyogènes contribue
à la reproduction plus rapide des spirochètes dans des tissus ainsi
modifiés. Enfin, on peut aussi supposer que les spirochètes réfrin¬
gents et les bacilles fusiformes, que l’on trouve toujours dans ces
formes de lésions, puissent avoir une certaine importance à ce point
de vue.
Mais beaucoup plus tôt que le changement du nombre de spi¬
rochètes apparaît le changement de leur aspect. Nous avons men¬
tionné déjà que, dans les chancres récents, les spirochètes pâles se
ressemblent toutes beaucoup, et c'est par la longueur ainsi que par
l'épaisseur, la forme des spires et leur disposition. Souvent, très
vite, car déjà après quelques jours, on peut apercevoir, à côté des
individus typiques, des formes qui en diffèrent et dont nous allons
nous occuper dans la suite de ce travail (fig. 2 et suiv.). Ici nous
signalons seulement que cette différence concerne en première ligne
leur disposition. Tandis que dans les chancres récents nous trouvons
les spirochètes avec les spires disposées le long d’une ligne droite,
avec le temps nous constatons de plus en plus l’existence d’indi¬
vidus infléchis en arc ou en crochet. De même, tandis que dans
les lésions récentes nous rencontrons les spirochètes presque d’une
même longueur, dans les préparations des mêmes lésions, mais plus
âgées, leur longueur varie souvent d’une manière très prononcée.
En partie y contribuent aussi les formes divisées longitudinalement,
mais incomplètement séparées l’une de l’autre ou unies l’une à l’autre,
et qui forment une longue ligne de spirochètes composée de 2 — 3
individus.
Le genre et la qualité des spires subissent aussi quelques modi¬
fications. Dans des formes récentes, les spires sont d’habitude ab¬
ruptes, comme les ont décrites Schaudinn et Hoffmann, peti¬
tes, serrées, mais presque égales les unes aux autres, d’un pôle à
l’autre. Dans des lésions qui durent déjà depuis quelque temps, les
spires deviennent d’abord inégales, plus grandes et plus petites,
plus ou moins abruptes. Dans les préparations ultérieures des mê¬
mes lésions, on voit de moins en moins de spirochètes typiques et
de plus en plus de celles qui sont rectilignes sur une certaine éten¬
due de leur longueur.
Si l’on tient compte enfin de ce que la largeur de Spirochaeta
pallida varie aussi considérablement, que dans des lésions plus an¬
ciennes nous rencontrons des spirochètes de formes très modifiées,
nous devons conclure que les spirochètes peuvent subir, dans l’évo¬
lution de la maladie, des changements dont nous parlerons dans la
partie morphologique.
III.
Syphilis expérimentale.
Nous nous sommes décidés à faire des inoculations à des singes
dans l’espoir de pouvoir, en étudiant les lésions provoquées chez ceux-
ci, observer plus facilement toutes les formes de développement et
confirmer l’existence des diverses formes et des métamorphoses de
Spirochaeta pallida que nous avions trouvées dans les lésions syphi¬
litiques chez l’homme. Ces expériences ne nous ont pas donné tous
les résultats attendus; elles nous ont permis cependant de constater
beaucoup de détails dans la morphologie de Spirochaeta pallida et
183
elles nous ont fait connaître en même temps les symptômes de la
syphilis expérimentale qui, même chez les singes inférieurs, peut
apparaître d'une manière très nette.
Pour les inoculations nous avons utilisé 10 singes du genre
Macaque (Mac. cynomolgus, M. rhesus, M. sinicus) et un singe du
genre Cercopithèque. La matière à inoculer était prélevée par nous
de lésions différentes: d'accidents primitifs, d'une papule sèche de
la syphilis récente, de condylomes plats, d’éruption papuleuse d'un
enfant né vivant de parents syphilitiques, enfin de l'infiltration qui
avait apparu chez un singe après qu'il eut été inoculé avec le pro¬
duit de raclage d’une papule sèche. Comme lieu d'inoculation nous
avons choisi les paupières, surtout leur bord et, en quelques cas,
outre la paupière, le prépuce ou la vulve.
Nous avons choisi le bord des paupières pour y faire des inocu¬
lations en suivant les expériences d'autres auteurs, de Thibierge
et Ravaut en particulier, qui ont montré que, tandis que chez les
mêmes singes il n'y avait pas de réaction sur d'autres lieux d'ino¬
culation, la lésion spécifique apparaissait sur le bord des paupières.
La même chose est attestée par d'autres auteurs, chez les singes
inférieurs en particulier (Neisser, Finger et Landsteine r).
Nos expériences l'ont confirmée aussi, car les lésions spécifiques
apparaissaient après l'inoculation sur les paupières chez les mêmes
individus chez lesquels échouaient les inoculations sur les organes
génitaux.
Nous inoculions le virus syphilitique non seulement en faisant
pénétrer aux endroits susmentionnés le sérum à l'aide de frictions,
mais aussi en mettant le produit de raclage de la lésion syphiliti¬
que dans une petite poche faite à l’aide d'une incision sur le bord
de la paupière où la peau se continue avec la muqueuse. A cet
égard, nous avons profité aussi de l'expérience des auteurs qui
avaient traité ce sujet (Neisser, Finger et Landsteine r;
Kraus) et qui conseillent de faire des incisions plus profondes,
des poches dans la peau, pour y inoculer des fragments de tissus
ou le suc exprimé.
Avant d'en prendre la matière à inoculer, on nettoyait soigneu¬
sement les lésions suintantes (chancres, condylomes) à l'eau salée
physiologique stérilisée; les papules sèches, outre le lavage à l'eau
et au savon, étaient encore frottées avec un mélange d'alcool et
d'éther. Le lieu d'inoculation était désinfecté de la même manière;
184
en général, nous ayons tâché, autant qu’il était possible, d’exécuter
d’une manière aseptique toutes les manipulations 1). Pour rendre
possible la pratique des inoculations, nous anesthésions les animaux
à l’aide du chloroforme, ce que les singes supportaient bien.
Enfin nous devons ajouter que nous avons toujours examiné la
matière à inoculer au point de vue de la présence de Spirochaeta
pallida et que nous n’avons fait l’inoculation qu’au cas du résultat
positif de cet examen.
Sur 11 animaux inoculés, deux singes sont morts de tuberculose
généralisée peu de temps (un mois environ) après l’inoculation;
nous n’en parlerons donc point dans notre compte rendu.
Des 9 singes qui ont survécu, chez l’un (Mac. cynomolgus N° 1)
l’inoculation a complètement échoué, car sur le bord palpébral, au
point d’inoculation, n’a apparu chez lui qu’une légère rougeur qui
a disparu bientôt. Deux mois après, nous avons obtenu chez lé
même singe, après une nouvelle inoculation, une réaction nette sur
la paupière, nous considérons donc comme cause du premier in¬
succès une faute de technique (inoculation superficielle).
Outre ce singe, chez deux autres encore le résultat n’était pas
complet de sorte que nous le considérons comme douteux. Dans
un de ces cas (N° 6), un oedème assez notable de toute la paupière
a apparu, pourtant sans infiltration limitée; cet oedème a disparu,
sans laisser trace, après quelques jours, et l’examen de la sérosité
exprimée de cette lésion n’a pas constaté la présence de spirochètes.
Chez l’autre singe (N° 9) chez lequel le résultat d’inoculation était
aussi douteux, après l’inoculation du produit de raclage d’une infil¬
tration qui existait sur la paupière d’un autre singe, a apparu une
petite papule qui, six semaines après, à partir du jour de l’inocu¬
lation, est devenue presque invisible. La recherche de Spirochaeta
pallida nous a donné, dans ce cas aussi, un résultat négatif.
Il n’y a donc que six sur neuf singes dont l’inoculation nous
ait donné un résultat tout à fait positif.
Si nous comparons nos résultats, quant au nombre des cas où
l’inoculation a été positive, avec ceux des autres auteurs, nous
pouvons constater qu’ils n’ont pas été plus mauvais que ceux de
1) En faisant les inoculations, nous avons profité plusieurs fois de l’assis¬
tance de M. le docteur Stopczanski que nous remercions ici sincèrement pour
son obligeance.
185
Metchnikoff et Roux, de Finger et Landsteiner et n'ont
différé qu'un peu, à notre désavantage, des résultats obtenus par
Neisser, Thibierge et Ravaut, chez les singes inférieurs.
Les plaies résultant de l'inoculation se cicatrisaient rapidement
sans suppurer; elles se recouvraient seulement d'une croûte fine
qui tombait après une semaine environ, presque sans laisser trace.
La durée d'incubation de la lésion qui se formait après l'inocu¬
lation n'était pas la même dans tous les cas, comme d'ailleurs tous
les auteurs le signalent dans leurs expériences. Nicolle a obtenu
des papules après 15 — 19 jours dans trois cas de l’inoculation
chez des macaques (Mac. sinicus). Metchnikoff et Roux don¬
nent, comme durée d’incubation, 22 à 37 jours, 29 jours en moyenne,
Neisser — 15 à 65 jours, le plus souvent cependant de 3 à 5
semaines; Finger et Landstein er donnent 10 jours comme
minimum, 42 jours comme maximum et 22 jours en moyenne.
Thibie rge et Ravaut ont constaté des lésions 20 à 35 jours
après l'inoculation, enfin Kraus considère 20 jours en moyenne
comme le temps d’apparition des lésions, en constatant, d'accord
avec Neisser, que celles-ci ne se montrent jamais avant quinze
jours. Ces différences, d'ailleurs pas trop prononcées, viennent pro¬
bablement de ce que le début de la lésion n'est pas déterminé de
la même manière. Finger fixait le début de la lésion déjà au
moment d'apparition d'une rougeur, même insignifiante, tandis que
Neisser ne considère comme lésion caractéristique que la papule
bien nette.
Dans nos expériences, nous ne notions le temps d'apparition
d’une lésion qu'alors que, chez un singe vu dans sa cage, regardé
donc à une certaine distance, on pouvait apercevoir un oedème
bien apparent. Ainsi, nous avons observé l’infiltration sur la
paupière le plus tôt le 19-ème jour après l'inoculation et le plus
tard — après un mois, nous pouvons donc désigner en moyenne le
23-ème jour après l'inoculation comme le moment d'apparition d'une
lésion syphilitique franche.
Le résultat positif consistait dans l'apparition, au point d'inocula¬
tion, d'une petite papule, recouverte d’une squame dont l'arrachement
laissait voir une surface luisante et rouge, mais lisse, sans érosion.
Nous obtenions donc les lésions que décrivent Thibierge et
Ravaut, tandis que Finger et Landsteiner parlent, au con¬
traire. de l’apparition d'une croûte dont l'avulsion faisait voir des
186
érosions plates à contour net. La papule qui avait apparu après-
l'inoculation était, dans tous nos cas, un peu plus dure que les
tissus avoisinants. Il est cependant impossible de parler ici d’une
induration aussi prononcée que dans l’accident primitif chez l’homme;
il y existe une infiltration qui se laisse sentir dans la peau sous
la forme de papule, comme Thibierge et Ravaut. Finger,
Kraus, N ei s s er le constatent à l’aide d’examen histologique, ce
dont nous nous sommes assurés nous-mêmes dans un cas.
Les lésions de ce genre, obtenues après l’inoculation, se modi¬
fiaient dans nos cas en quelques semaines. Mais nous devons dé¬
clarer franchement que ces modifications étaient très différentes
dans deux groupes de cas. Dans l’un (3 cas), la lésion n’augmen¬
tait que très peu pendant 2 à 3 semaines à partir du moment de
son apparition, et ce n’est qu’ensuite qu’elle commençait à se mo¬
difier, en se colorant en jaune rouge plus intense et en diminuant
de volume, pendant que la surface de la lésion se desquamait d’une
façon apparente.
Dans le second groupe des cas (aussi 3 cas), les lésions qui
s’étaient formées après l’inoculation se modifiaient d’une façon toute
différente. Tandis que, dans le premier groupe, l’accident primitif
n’augmentait que très peu, dans le second groupe des cas, les lésions
s’accroissaient pendant quelques semaines considérablement, en s’éten¬
dant d’habitude sur toute la longueur du bord de la paupière. Dans
cette phase de son développement suprême, la lésion était composée
de papules isolées ayant les mêmes caractères que la papule
primitive, mais plus saillantes et recouvertes d’une croûte squa¬
meuse au-dessous de laquelle on apercevait une surface lisse et
luisante.
La résolution de la lésion demandait aussi un laps de temps
beaucoup plus long dans ces cas que dans ceux du premier groupe.
Dans un cas, trois mois après l’apparition de l’accident primitif, la
lésion, bien que déjà en voie de résolution, était encore apparente.
Dans un autre cas, dix semaines après le début de la lésion, l’in¬
filtration était si développée que l’on en a enlevé un fragment pour
l’inoculer à un autre singe et on a obtenu un résultat positif, bien
que plus faible. Dans ce cas, cinq mois après le moment d’appari¬
tion de la lésion, celle-ci. plus petite et plus plate à vrai dire,
occupait encore le bord de la paupière.
Le troisième cas présente dans son évolution tant de particu-
187
larités intéressantes que nous le décrirons d’une manière un peu
plus détaillée.
Le singe ( Macacus rhesus , N° 4) a été inoculé le 24 mai 1906
sur le bord de la paupière gauche et sur la face interne du pré¬
puce. Pour cette inoculation, nous avons utilisé le produit de raclage
d’un chancre de la lèvre de la bouche. Le 20 juin on a noté que
depuis quelques jours une rougeur de la paupière avait été aper¬
çue; on peut donc fixer le début de la lésion à 20 jours environ
après l’inoculation. A l’examen plus minutieux, après avoir endormi
le singe, nous avons constaté chez l’animal, sur le bord palpébral,
une papule bien nette, de la grosseur d’un grain de mil. Quinze
jours plus tard la lésion était plus grande, plus diffuse et recou¬
verte d’une squame dont l’avulsion laissait voir une surface fran¬
chement rouge, luisante et sèche. Un mois plus tard la lésion pri¬
mitive s’est accrue considérablement ; trois mois après l’inocula¬
tion, elle occupait toute l’étendue du bord de la paupière. Cette
lésion s’élevait alors au-dessus de la surface de la peau avoisinante,
elle était de couleur rose, à surface moins lisse qu’auparavant, et
elle s’étendait, sous forme d’une bande d’inégale largeur, sur tout
le bord de la paupière. Elle ne faisait donc pas l’impression d’une
infiltration homogène qui occuperait toute l’épaisseur de la peau de
la paupière et, en partie, de la muqueuse à son bord, mais d’une
infiltration composée de papules isolées de dimen¬
sions différentes qui étaient situées d’une manière serrée, les
unes à côté des autres.
Cette grande lésion demeurait presque sans modification
pendant longtemps (deux mois environ) de sorte qu’en novembre
de la même année, c’est-à-dire environ six mois après l’inoculation,
nous avons noté presque le même tableau. A partir de ce moment
à peu près, les napules ont commencé à diminuer et à s’aplatir,
mais l’absorption de l’infiltration avançait si lentement que la réso¬
lution de cette lésion durait encore cinq mois environ.
Au mois de mai de l’année suivante (1907), quand au bord de
la paupière il n’y avait qu’une trace de la lésion, nous avons re¬
marqué une rougeur légère sur la portion supérieure de la même
paupière au-dessous du sourcil et, quelques semaines plus tard, trois
papules rangées en série et séparées l’une de l’autre par des petits
ponts d’une peau tout à fait normale. Ces petites papules qui atteig¬
naient la grosseur d’une lentille et qui étaient d’abord sèches et
188
peu élevées, augmentaient peu à peu de volume et prenaient une
forme plus diffuse. Le 20 septembre 1907 (seize mois après l’ino¬
culation), quand on exécutait la photographie reproduite dans ce
travail (fig. 58), le tableau était suivant: sur la paupière gauche,
à sa partie supérieure au-dessous de sourcil, on voit trois lésions
plates, peu élevées au-dessus de la peau avoisinante; celle du milieu
est la plus grande, des dimensions d’un petit haricot, les deux
latérales sont de la grosseur d’une lentille; celles-ci sont tout à fait
sèches, comme effondrées, d’une couleur plus jaune, tandis que celle
du milieu est légèrement saillante, d’une couleur franchement rouge,
à surface en partie dépouillée d’épiderme et suintante; la grande
lésion est légèrement déprimée, ses bords sont un peu élevés et
nettement délimités de la peau avoisinante.
Dans leur ensemble, ces papules ne donnent pas l’impression
des papules de la syphilis récente (syphilis papulosa), mais plutôt
des papules syphilitiques que l’on rencontre d’habitude dans les
périodes plus tardives ou dans la syphilis maligne (syph. papulosa
erosiva serpiginosa ).
Les ganglions du cou. des aisselles et des aines, et même les
ganglions épitrochléens se laissent sentir aisément au tou¬
cher en nombre assez considérable et sont d’u ne du¬
reté moyenne.
Un mois plus tard (à la fin du mois d’octobre) les lésions sus¬
mentionnées se sont fondues en une seule et se sont rapprochées
davantage de l’angle interne de l’oeil. La surface de cette lésion
était recouverte d’une croûte dont l’arrachement a fait sourdre un
peu de sang (fig. 59).
Nous devons enfin ajouter que, le 28 septembre 1906, avec des
produits de raclage de l’accident primitif de la paupière du singe
décrit ci-dessus, nous avons inoculé un autre singe (Mac. cynomolgus
N° 10). Après 28 jours, sur le bord de la paupière de l’animal
inoculé apparut une infiltration bien apparente, quoi¬
que petite, dont on a retiré par expression un liquide c o n t e-
nant Spirochaeta pallida. Cette lésion a atteint les dimensions
d’une lentille et a persisté pendant six semaines environ ; nous
l’avons mise dans le groupe de la forme abortive.
En parcourant la littérature qui s’y rapporte, on peut conclure
que les divers auteurs obtenaient, à la suite de l’inoculation de la.
syphilis aux singes inférieurs, des lésions bien apparentes, mais
189
éphémères dans la plupart des cas. Tant Neisser, Metchnikoff
et Roux que Finger et Landsteine r, Kraus. Thibierge
et Ravaut parlent de papules dont la durée était très courte,
de même que d’infiltrations qui s’étendaient, en occupant souvent
toute la paupière, (J’est pourquoi, dans nos cas, la division en deux
types est bien fondée. Un de ces types comprend les lésions passa¬
gères qui, eu égard à leur peu de durée et à leur prompte résolu¬
tion, nous feraient incliner à admettre la forme abortive des lésions.
Dans l’autre type des cas, la réaction qui y apparaît après l’inocu¬
lation pourrait être appelée chronique. La différence fondamentale
de ces deux groupes consiste dans l’évolution de la lésion, car dans
les cas du deuxième type la papule, une fois formée, s’étend au
voisinage le plus proche, immédiatement à côté de celle-ci apparaît
un nombre plus grand de papules qui deviennent plus saillantes,
plus grandes et beaucoup plus durables que la papule unique qui
atteint vite son apogée et disparaît vite.
Nous apprécions la nature syphilitique de ces lésions aujourd’hui
autrement qu’on ne le faisait dans les études de début quand Spi¬
rochaeta pallida n’était pas connue. R. Kraus a raison lorsqu’il en
dit que „ce n’est que la constatation des spirochètes dans les tissus
qui peut être à présent la preuve de l’inoculation réussie“. Aussi,
dans nos cas, avons-nous tenu surtout à avoir cette preuve. Dans
chaque cas donc nous avons fait des recherches très vétilleuses de
Spirochaeta pallida dans nos préparations. En nous appuyant sur
ces recherches, nous pouvons affirmer la présence de
Spirochaeta pallida dans tous les cas de la syphilis chez
des singes, tant dans les formes abortives des lé¬
sions que dans les chroniques.
Les spirochètes pâles que l’on trouvait chez les singes se com¬
portaient d’une manière variable. D’abord, en comparaison des
lésions chez l’homme, elles étaient peu nombreuses dans toutes les
préparations: nous en trouvions moins dans les cas de la forme
abortive, un peu plus dans le groupe des lésions plus apparentes.
Quant à leur aspect, les unes des spirochètes trouvées ne différaient
en rien de ces spirochètes typiques que l’on rencontre d’habitude chez
l’homme (v. la phot.); les autres, à côté de celles-là, avaient des
spires moins égales et les contours du corps moins nets. En outre,
dans le suc exprimé des lésions chez les singes nous en trouvions
beaucoup d’autres formes dont nous parlerons dans la suite de ce
190
travail; jamais cependant nous n’avons trouvé de spirochètes d’une
autre espèce.
Parmi les auteurs qui se sont occupés de l’inoculation de la
syphilis aux singes, les suivants ont constaté la présence de Spi-
rochaeta pallida dans les lésions causées par l’inoculation chez les
macaques: Metchnikoff et Roux, Kraus et Pranschoff,
Hoffmann, Neisser, Schaudinn, Buschke et Fischer,
Ils trouvaient ces spirochètes non seulement dans les cas où l’ino¬
culation a été faite avec des produits des lésions humaines, mais
aussi alors que la lésion chez un singe avait apparu après l’inocu¬
lation du produit d’une lésion d’un autre singe, ce que nous pouvons
confirmer aussi dans nos cas. Même le passage du virus par toute
une série d’animaux a permis de constater la présence de Spiro-
chaeta pallida (Thibierge, Ravaut et Le Sourd après la troi¬
sième inoculation, Finger et Landsteiner à la douzième).
Les lésions qui se sont formées dans le cas décrit par nous
plus haut en détail démontrent que dans quelques cas d’inoculation
réussie il peut apparaître, même chez les singes inférieurs, une in¬
fection qui doit être considérée comme plus généralisée qu’elle ne
se rencontre d’habitude. Nous trouvons des cas pareils mentionnés
chez les divers auteurs. Zabolotny parle d’éruptions passagères
chez les singes inférieurs (Cynocephalus babouin). Siegel a pré¬
senté un singe inoculé (Macacus rhesus) chez lequel des papules
suintantes ont apparu aux extrémités inférieures et aux fesses.
Ces deux auteurs n’ont donné aucune preuve que les lésions obser¬
vées fussent réellement syphilitiques. Neisser qui a eu l’occasion
d’observer un nombre si considérable de singes de diverses espèces
a donc raison lorsqu’il dit que chez ces animaux diverses efflores¬
cences éruptives et impétigineuses apparaissent très souvent sur
la peau, surtout quand ils se trouvent dans des conditions d’exis¬
tence moins favorables.
Cet auteur cependant, ainsi que Finger et Landsteiner,
Metchnikoff et Roux, Hoffmann, Kraus, Brüning,
Ehrmann, décrivent l’apparition d’éruptions dans le voisinage de
l’accident primitif en voie de résolution ou même déjà cicatrisé.
Neisser et presque tous les auteurs susmentionnés parlent des
récidives régionales sous la forme annulaire serpigineuse qui est
connue aussi chez l’homme sous le nom d’infection régionale (Lang),
ou bien sous celui de proliférations locales in situ (Hallopeau).
191
N ei s s er décrit même une éruption pareille qui a récidivé à deux
reprises: une fois 44 et une deuxième fois 214 jours après la ci¬
catrisation de l’accident primitif.
Dans notre cas aussi il ne peut être question que de lésions
régionales semblables, mais même alors ce cas doit être considéré
comme exceptionnel. Car il faut rappeler que l’accident primitif
s’était étendu déjà, dans ce cas, considérablement, de sorte que les
papules secondaires sur le bord de la paupière qui apparaissaient
peu à peu graduellement, et qui ont persisté si longtemps, doivent
être considérées comme infection régionale. Ce n’est qu’un an après
l’inoculation que s’est développée la lésion qui a pris la forme ser-
pigineuse, et qui se présente comme une seconde récidive de l’in¬
fection dans les parties avoisinantes de l’accident primitif. Une
particularité importante, dans ce cas, est constituée par la tumé¬
faction des ganglions lymphatiques dans diverses régions
du corps, ce qui nous porterait à supposer que l’infection ait été,
dans ce cas, générale.
Nous savons des expériences de Neisser que l’inoculation des
organes internes des singes inférieurs donnait des résultats positifs,
ce qui prouve qu’en réalité une généralisation du virus peut se
produire même chez les singes de cette espèce. Schaudinn a
trouvé même des spirochètes dans la rate et dans la moelle des os
chez un macaque 7 mois après l’inoculation. Zabolotny a dé¬
montré leur présence dans les organes internes du Cyyiocephale ba¬
bouin . R. Kraus cependant exprime quelques doutes si la géné¬
ralisation du virus chez les singes inférieurs serait une manifesta¬
tion de l’infection générale; et, quoique Neisser soit enclin à
considérer ces singes comme syphilitiques, Kraus dit seulement,
en éliminant l’infection générale, que les singes inférieurs ne sont
que „les porteurs des spirochètes“ (Spiroehätenträge*r), car,
d’après lui, il n’y a pas de symptômes cliniques ni anatomiques de
l’infection.
Notre cas donc plaide plutôt pour l’opinion de Neisser que
même chez les singes inférieurs une généralisation du virus peut
se produire. L’éruption qui a apparu, dans ce cas, dans le voisi¬
nage du point d’inoculation prouve que nous y avons affaire à
des manifestations régionales, mais elle n’exclut point que le virus
existe dans toute l’économie, surtout si nous nous rappelons l’état
des ganglions lymphatiques, malgré l’absence de toute manifesta-
5
Bulletin III.
192
tion cutanée. Car on peut affirmer péremptoirement avec Neisser
que les observations cliniques ne suffisent pas pour constater l’état
réel de l’extension du virus dans l’économie. Et la durée d’incuba¬
tion des lésions (un an après l’inoculation), au moment où l’accident
primitif, de même que les papules avoisinantes, ont disparu tout
à fait, parlerait aussi pour la généralisation du virus, tandis que
l’apparition de l’éruption aux environs de l’endroit où l’accident
primitif était antérieurement situé ne prouverait qu’uue accumula¬
tion plus considérable ou un développement plus intense des para¬
sites à cet endroit.
Enfin, la manière d’être des spirochètes et surtout leur nombre
pourraient servir aussi d’indice. Tandis que dans l’accident primitif
le nombre des spirochètes typiques était très insignifiant, car dans
plusieurs préparations nous n’en avons trouvé que quelques-unes, dans
chaque préparation on a pu trouver quelques spirochètes lorsque
la lésion s’était considérablement étendue, et dans les lésions ulté¬
rieures le nombre des spirochètes était aussi plus considérable que
primitivement ; à côté de spirochètes typiques on y rencontrait
plusieurs autres formes que nous décrirons plus loin dans la partie
morphologique.
Outre les expériences susmentionnées, nous avons inoculé à un
singe (Mac. cynomolgus ) des spirochètes de la fièvre récurrente
(spirochètes d’ Obermeyer) dont nous sommes redevables à l’obligeance
de notre collègue M. le docteur Malinowski de Varsovie, ce
dont nous le remercions vivement. Ces spirochètes provenaient du
sang des malades atteints de fièvre récurrente qui sévissait épidé-
miquement ce printemps à Varsovie. Le singe susmentionné a fait
la maladie à deux rechutes, dont chacune durait quelques jours
en se dissipant enfin au milieu de symptômes de prostration.
Pour faire la comparaison, nous avons prié aussi M. le docteur
Plaut de Hambourg de nous envoyer de l’Institut des maladies
exotiques (Institut für Tropenkrankheiten) un peu de
sang d’oie qui contînt Spirochaeta gallinarum, ce qu’il fit. Qu’il
nous soit permis de lui exprimer notre sincère reconnaissance pour
cette obligeance. Le spécimen de sang reçu de Hambourg a été
inoculé à une oie dont le sang a été injecté ensuite à d’autres
oies et à des poules.
193
IV.
Méthodes de recherche.
Pour étudier les détails de structure de Spirochaeta pallida et
les changements qui s’y produisent, nous avons tâché d’employer
toujours, dans tous les cas, les mêmes procédés d’exécution des
préparations et de leur coloration.
Les accidents primitifs ulcérés, les condylomes plats et les lé¬
sions ouvertes, en général, étaient lavés d’abord à l’eau stérilisée
ou à une solution de chlorure de sodium, tandis que les efflores¬
cences sèches, comme papules, ou fermées, comme pustules et gom¬
mes, étaient nettoyées à l’eau et au savon, et ensuite au mélange
d’alcool et d’éther. Nous prélevions des lésions ouvertes un liquide
clair, légèrement sanguinolent, que nous faisions sortir en compri¬
mant le pourtour de la lésion, et nous l’étalions sur des lames
porte-objets avec une spatule en platine. Nous exprimions de la
même façon le suc des tissus des lésions syphilitiques compliquées
après en avoir enlevé les bulles, les pustules ou les croûtes et
après les avoir lavés au liquide stérilisé. Du bord des gommes et
des ganglions, le suc était aspiré à l’aide de la séringue de Pravaz.
Des papules sèches le liquide à examiner était obtenu en y pro¬
voquant la formation de bulles, soit au moyen d’un vésicatoire
cantharidien, soit au moyen de l’ammoniaque ou du chloroforme.
Mais le plus souvent, après avoir bien lavé la peau, nous avons
touché la papule avec une spatule en platine chauffée au-dessus d’une
flamme et, quelques minutes après, en comprimant la lésion des
deux côtes, après en avoir enlevé l’épiderme mortifié, nous obte¬
nions une certaine quantité d’un liquide clair, légèrement coloré en
rose. Des organes internes des foetus syphilitiques nous exprimions
le suc du fragment excisé directement sur une lame porte-objet.
Pour fixer le liquide étalé sur la lame, nous avons utilisé d’abord
l’alcool éthylique ou l’alcool méthylique, en les laissant agir sur les
préparations, préalablement séchées à l’air, pendant 10 à 15 minutes.
Cependant , lorsque Hoffmann et Halle eurent conseillé de
fixer le liquide étalé au-dessus des vapeurs d’acide osmique, c’est
de cette manière que nous fixions nos préparations, surtout dans le
but d’étudier la structure de la spirochète. En suivant strictement la
méthode de ces auteurs, nous soumettions d’abord pendant 2 à 3
minutes les lames nettoyées à l’action des vapeurs osmiques au-
5*
194
dessus d’un vase qui contenait une solution d’acide osmique à 1
pour 100. avec ou sans addition de quelques gouttes d’acide acé¬
tique; ce n’est qu’ensuite que nous étalions sur ces lames le liquide
à examiner et soumettions une deuxième fois la préparation encore
humide à l’action des vapeurs osmiques pendant 1 à 2 minutes.
La préparation ainsi fixée et ensuite séchée à l’air était mise dans
la solution de Giemsa (1 goutte du colorant pour 1 cmc. d’eau)
pour plusieurs heures; ensuite, après l’avoir bien lavée à l’eau dis-
ti liée, nous la décolorions pendant quelques minutes par une solu¬
tion de tannin à 25 pour 100 et lavions bien encore une fois à l’eau
distillée. Un lavage rapide, après ce traitement, à l’alcool absolu ne
nuit pas à la coloration et nettoie mieux la préparation. De cette
manière nous obtenions les préparations où les spirochètes étaient
colorées très nettement, en ressortant bien sur un fond propre, très
légèrement coloré. Les globules rouges étaient fixés dans une forme
beaucoup moins modifiée qu’après l’emploi de l’alcool, ce qui a été
remarqué déjà par Weidenreich.
Le formol, employé au lieu de l’acide osmique, accomplit bien
aussi dans ce cas son rôle; pourtant la force de coloration et la
clarté de l’image sont plus grandes après l’emploi de l’acide osmique
ce qui parle, à notre avis, en faveur de ce fixateur. Le formol a seu¬
lement ce grand mérite qu’il est beaucoup moins cher, et qu’après
son emploi on peut se servir de tous les procédés de coloration,
tandis qu’après la fixation par l’acide osmique quelques procédés,
comme celui de Marino, celui de Leishman etc., ne donnent
pas de résultats aussi excellents.
La décoloration finale par la solution de tannin nettoie la pré¬
paration, en éloignant les précipités de matière colorante qui se
forment souvent dans la préparation à la suite d’une coloration
prolongée par la solution de Giemsa, et en fixant en même temps
le colorant dans les spirochètes seules; c’est pourquoi nous obtenons
une préparation propre et les spirochètes pâles colorées d’une façon
nette en violet rouge, tandis que d’autres spirochètes sont d’une
couleur plus bleuâtre. En comparant donc les prépaiations colorées
par cette méthode aux préparations faites souvent du même matériel
mais colorées par d’autres méthodes, nous avons acquis la certitude
qu’aucun des procédés connus de coloration ne peut rendre autant
de services que celui que nous employions, lorsqu’il s’agit d’études
plus précises, minutieuses, concernant soit la forme du corps de la
195
spirochète, soit les détails de sa structure, soit enfin le changement
de son aptitude pour la coloration.
La propriété de l’acide osmique de bien fixer les éléments cellu¬
laires mêmes est aussi très importante en ce qui concerne les spi¬
rochètes, car en employant ce fixateur on a n'a pas d’illusion quant
aux formations qui se trouvent sur les globules sanguins ou en
dedans de ceux-ci. L’alcool, en fixant les éléments cellulaires, sur¬
tout les globules rouges, amène des changements de leur forme,
leur ratatinement; par conséquent, après la coloration, à leur sur¬
face ou à leurs contours apparaissent des lignes qui peuvent imiter
soit les spirochètes soit des formations qui en proviennent.
Beaucoup d’autres procédés de coloration dont nous nous som¬
mes servi pour comparer les diverses techniques de coloration, ont
ce mérite qu’ils sont plus expéditifs; c’est pourquoi ils peuvent
avoir beaucoup de valeur à la clinique, pour l’examen extemporané,
dans le but de constater la présence de spirochètes dans la prépa¬
ration. En première ligne, il faut mentionner les modifications
de la méthode de Giemsa données par Giemsa lui-même et par
Preis (coloration à chaud), ensuite les méthodes de Marino et
de Levaditi dont nous avons parlé dans nos travaux précédents,
enfin la méthode de Herxheim er (solution aqueuse concentrée
de violet de gentiane). Celle-ci donne des résultats particulièrement
bons dans les préparations qui contiennent beaucoup de globules
rouges ou de fibrine, car ces éléments ne se colorent que d’une
façon très faible en comparaison des spirochètes. On peut aussi
recommander pour la constatation rapide de l’existence des spi¬
rochètes les procédés de coloration, proches l’un de l’autre, de
Leishman, de Jenner, de Goldhorn; ce procédés ont le dé¬
faut qu’après la coloration il se forme sur la préparation beaucoup
de précipités de matière colorante.
Toutes les méthodes où l’on se sert de mordançage (Zabolot¬
ny, Karwacki) ou bien de chauffage de la solution colorante
sur la lamelle (H o r a n d) ne peuvent convenir aux études plus
précises de la structure de la spirochète, parce qu’elles donnent trop
d’images artificielles et modifient par trop la structure propre de
l’animal.
En parlant de la technique des recherches, nous devons appeler
l’attention sur ce que l’inoculation de la syphilis aux singes exige
196
absolument un traitement soigneux des individus destinés aux ex¬
périences. Nos singes étaient conservés dans des cages en fer à fond
mobile; la cage entière était nettoyée très souvent, et plusieurs fois
par jour on répandait de la sciure de bois fraîche sur le fond de
la cage; les singes étaient nourris surtout de carottes, de riz et de
froment; la nourriture était abondante et donnée toujours aux mê¬
mes heures. De cette façon nous avons évité l’infection des ani¬
maux par des bactéries qui auraient pu amener des changements
sur leur peau et nous avions pour nos expériences des individus
sains et forts.
V.
Morphologie de Spirochaeta pallida .
La spirochète pâle a été décrite plusieurs fois déjà par divers
auteurs, et on a donné souvent les caractères morphologiques qui
la distinguent des êtres semblables d’autres espèces; néanmoins nous
devons encore une fois nous occuper de sa forme et de sa struc¬
ture, car nos observations et notre manière de voir diffèrent un
peu de celles des autres auteurs.
Schaudinn qui a découvert Spirochaeta pallida (Treponema
pallidum) dit dans ses descriptions qu’il est facile de distinguer ce
microorganisme des autres spirochètes surtout d’après la forme de
son corps qui a l’aspect d’un ressort à boudin, à spires serrées,
profondes et régulières dont le nombre oscille, chez divers indivi¬
dus, de 10 à 26. Les extrémités de son corps, d’après Schaudinn,
sont effilées en pointes ténues; toutes les deux se terminent par des
flagelles assez longs sur lesquels les spires sont disposées d’une
manière tout à fait semblable à la disposition des spires du corps.
La chose la plus importante qui, d’après Schaudinn, ne peut
être observée que chez Spirochaeta pallida est que la forme de
ressort à spires serrées et abruptes est visible chez les exemplaires
vivants non seulement pendant leur mouvement mais aussi à l’état
de repos. Le corps de Spirochaeta pallida serait donc rigide comme
s’il était façonné d’un seul morceau, et il conserverait toujours cette
forme sans changement.
En examinant les préparations et les exemplaires vivants qui
provenaient de diverses lésions syphilitiques nous avons observé
souvent des formes qui différaient beaucoup du type de Spirochaeta
197
; 'pallida décrit par Schaudi'nn comme le seul type normal. Ces
formes cependant n’avaient l’aspect ni des exemplaires altérés ni
de ceux en voie de désagrégation. Nous supposons donc que la
spirochète pâle peut avoir des formes différentes aux
diverses périodes de sa vie.
Dans sa forme la plus caractéristique, Spirochaeta pallida se
présente en effet comme un filament allongé et enroulé en guise
de ressort à boudin comme l’a décrit Schaudinn. Au premier
coup d’oeil, ses spires semblent tout à fait égales et régulières
(fi g. 1). Si on l’examine cependant à un très fort grossissement, on
peut constater facilement que, même chez les formes en apparence
les plus régulières, toutes les spires n’o nt jamais la même
configuration. Si l’on mesure avec précision leur hauteur ou leur
ouverture, ou si l’on les dessine avec beaucoup de précision, à l’aide
d’un appareil à dessiner bien à point, on trouve toujours des diffé¬
rences entre les spires d’un même individu (fig. 1 et photogr. 63.). De
même, si l’on regarde attentivement les dessins ou les photographies
des spires, donnés par divers auteurs et même par Schaudinn,
on voit nettement que même les exemplaires qui ont été donnés
comme type de la spirochète normale n’ont pas des spires tout à
fait égales.
En prenant cependant la moyenne de la longueur et de l’ouver¬
ture des spires chez les spirochètes droites et les plus régulières,
nous pouvons donner les nombres suivants:
Longueur de la spire, entre deux sommets = 1*3 p.
Longueur du corps du point le plus haut au point le plus bas
de la courbure sur la même spire = 1 p environ.
Ouverture de l’angle de la spire — 80° à 90° environ.
Mühlens et Hartmann donnent des dimensions à peu près
semblables.
La largeur du corps de Spirochaeta pallida est très petite; elle
est égale en moyenne à 1/4 p environ; quant à cette dimension
nous sommes d’accord avec plusieurs autres auteurs.
Le corps de la spirochète n’est pas de la même largeur sur
tout son parcours; vers les deux extrémités il se rétrécit considé¬
rablement et devient de [dus en plus ténu; il se transforme enfin
en un filament si délicat qu’il est souvent difficile de distinguer sa
terminaison. Sur ce fin filament terminal qui atteint des longueurs
très différentes, on peut constater cependant la même ondulation que
198
sur tout le corps de la spirochète (fi g. 2., 3.). Souvent, lorsque l'extré¬
mité du corps est très fine et longue, on a presque l'impression
que l'on a affaire à un flagelle bien distinct attaché à l'extrémité
du corps; cependant, comme nous l'avons signalé déjà dans notre
communication préliminaire, nous pensons qu'il faut considérer cette
terminaison aiguë comme le prolongement du corps même de la
spirochète et non pas comme un flagelle que l'on observe chez les
Flagellés ou chez les Bactéries.
Les spires du corps n'étant pas de longueur toujours égale et
les extrémités du corps pouvant être développées d’une manière
différente, il est difficile de déterminer la longueur du corps de
Spirochaeta pallida , d'autant plus que le nombre des spires du corps
peut être aussi très différent. Déjà Schau dinn dit qu'il peut y
en avoir de 10 à 26; Mühlens et Hartmann affirment que la
longueur de la spirochète peut varier entre 10 et 20 p; comme ils
attribuent à une spire la longueur de 12 p, il s'ensuit que la spi¬
rochète peut avoir de 8 à 16 spires. Mac Weeney donne 12
comme le nombre moyen de spires. Si nous ajoutons encore que
les spires peuvent parfois se redresser un peu ou devenir plus ser¬
rées, nous allons comprendre que la longueur de la spirochète ne
peut être considérée comme un caractère spécifique réel.
Chez des spirochètes qui possèdent environ 10 spires du corps,
fixées par les vapeurs osmiques et colorées par la méthode de
Griemsa, la longueur de 12 à 15 p peut être considérée comme
moyenne.
Nous avons mentionné ci-dessus que les extrémités du corps de
Spirochaeta pallida sont beaucoup plus fines que son milieu. D’ha¬
bitude, sur les deux dernières spires du corps (fig. 1., 2.. 3.) on peut
apercevoir des contours qui se rétrécissent peu à peu tandis que
l'extrémité du corps elle-même peut se transformer en un filament
tout à fait fin qui a les mêmes spires que tout le corps et qui se
termine souvent en pointe si fine qu'il est difficile d'apercevoir sa
limite définitive; déjà Milian a attiré l'attention sur ce fait. Quant
aux spires situées vers le milieu du corps, elles sont toutes plus
ou moins de la même largeur; ce n'est que chez des spirochètes
qui sont composées de quelques (4 ou 5) spires seulement que l'on
peut voir le corps qui se rétrécit uniformément à partir du milieu
vers les deux extrémités (fig. 54., 55.).
Le prolongement du corps dont nous avons parlé, sous forme
199
de long filament, pourrait produire l’illusion que Ton a affaire
à un fil ressemblant aux flagelles décrits chez les Flagellés ou aux
cils des Bactéries. Cette supposition pourrait devenir d’autant plus
vraisemblable que plusieurs auteurs ont réussi à colorer cette ex¬
trémité effilée du corps à l’aide des mêmes méthodes dont on se
sert pour colorer les cils des Bactéries. Ainsi déjà Schau dinn
affirme que Schirochaeta pallida possède les flagelles aux deux ex¬
trémités du corps mais il fait remarquer lui-même, dans la descrip¬
tion et sur le dessin, et on peut le voir aussi sur les photographies
qu’il a exécutées et qui viennent de paraître, que ces flagelles ne
se détachent pas brusquement du corps de la spirochète, comme on
le voit chez les bactéries, mais constituent seulement son pro¬
longement. On rencontre de pareilles données chez plusieurs
autres auteurs; quelques-uns cependant, comme Herxheim er et
Löser, parlent de flagelles véritables attachés au corps;
Borrel considère les cils de Spirochaeta pallida comme tout à fait
analogues aux cils des Bactéries.
Sur nos préparations, nous avons eu souvent l’occasion d’étudier
d’une façon précise cette extrémité de la spirochète et nous avons
vu toujours son passage lent et graduel en corps plus large (fig. 1., 3.).
On peut y voir toujours aussi les sinuosités qui ressemblent tout
à fait aux sinuosités sur le corps même de la spirochète; Borrel
a aussi attiré l’attention sur ce fait. Cette configuration peut té¬
moigner que le même appareil qui est la cause de l’apparition des
sinuosités sur le corps de la spirochète, peut aussi être présent sur
son extrémité la plus fine; c’est ce qui parle décidément contre
l’opinion qui considère l’extrémité effilée de la spirochète comme une
formation analogue aux cils des Bactéries. Borrel fondait son
affirmation surtout sur le résultat d’études comparées, notamment
sur les images qu’il avait réussi à obtenir en colorant Spirochaeta
gallinarum par la méthode de Löffler. Cependant déjà Prowa¬
zek, en étudiant les mêmes parasites, s’oppose à l’opinion de Bor¬
rel et considère comme myophanes séparées les formations décrites
par celui-ci comme cils.
Mühlens et Hartmann ont décrit aussi chez d’autres spi¬
rochètes, notamment chez Spirochaeta dentium , un allongement très
effilé du corps ressemblant en apparence à un cil, et ils admettent
notre manière de voir en ce qui concerne cette formation. Quelques
auteurs (Herxheim er et Löser) disent qu’à une extrémité du
200
corps il y a parfois deux flagelles au lieu d’un seul; ceci peut
s’expliquer en admettant que ces auteurs ont observé des spirochètes
aux stades de début de la division longitudinale qui. d’après nos
recherches corroborées par plusieurs auteurs, commence par une
extrémité du corps.
La constatation du fait que l’extrémité de Spirochaeta pallida
est très effilée et aiguë et qu’elle n’est pas analogue aux cils des
Bactéries est d’une grande valeur pour distinguer cette spirochète
d’autres microorganismes d’espèces semblables, de même que pour
déterminer sa place dans le système des Protozoaires.
Schau dinn a décrit chez Spirochaeta pallida une membrane
ondulante qu’il avait aperçue sur des exemplaires vivants; il n’a
pu cependant démontrer l’existence de cet organe sur des prépara¬
tions. Dans notre communication préliminaire, nous avons remarqué
que le mouvement de Spirochaeta pallida permet de supposer qu’il
y ait chez elle des appareils locomoteurs; cependant nous n’avons
pu démontrer non plus une membrane ondulante à sa surface. Il
se peut qu’un appareil semblable existe réellement chez Spirochaeta
pallida; mais, même s’il en était ainsi, il ne faudrait pas surestimer
son importance pour les mouvements de l’animal. Perrin a con¬
staté chez des spirochètes beaucoup plus grandes ( Spirochaeta bal-
bianii) que la membrane ondulante peut être ou ne pas être, sans
que le mouvement de l’animal subisse quelque changement. La
même chose pourrait être rapportée à Spirochaeta pallida (Trepo¬
nema pallidum); il faut ajouter que, même si l’on réussissait à bien
colorer la membrane ondulante, il serait difficile, sinon impossible,
de l’apercevoir attendu que le diamètre entier de la sprirochète
n’est égal qu’à 1/A p environ, sur quoi Lévy-Bing, de même
que Mühlens et Hartmann, attirent avec raison l’attention. Il
est vrai que Mac Weeney et Schütz ont vu le long de cer¬
tains exemplaires une ligne extrêmement mince qui ressemblait à
des contours d’une membrane ondulante; mais ils sont enclins eux-
mêmes à supposer que ce fussent des exemplaires doubles qu’ils
avaient devant eux.
Lorsqu’on veut démontrer l’existence de la membrane ondulante
à l’aide des méthodes qui font gonfler la spirochète, on peut pro¬
voquer l’apparition de formes artificielles qui ne correspondent pas
201
à la réalité; à cet égard nuns sommes tout à fait d’accord avec
Herxheimer et Löser. Rosenberger, Gfoldhorn et Mac
Kee qui ont reconnu l’espace clair, entourant la spirochète, pour
des stries résultant de la coloration et non pas pour appareil moteur.
Si la membrane ondulante était en effet fort développée sur le
«orps de Spirochaeta pallida , la section de celui-ci ne pourrait être
parfaitement circulaire. Et, en effet, nous avons eu l’impression par¬
fois que le corps de la spirochète serait légèrement rétréci de deux
côtés, aussi bien sur des exemplaires vivants que sur des préparations
colorées; chez des spirochètes dont les spires n’étaient pas égales,
dont le corps était replié tout entier d’une manière irrégulière
(fig. 3, 6, 7), on a pu souvent remarquer des endroits nettement
aplatis de sorte que la spirochète était semblable à un gros ruban
replié. Il se peut cependant que de tels exemplaires aplatis soient
déjà modifiés ou qu’ils correspondent à d’autres stades de la vie
que les individus droits et régulièrement enroulés.
La forme de ruban enroulé en hélice a été décrite par beaucoup
d’auteurs chez d’autres spirochètes. Presque toutes les espèces plus
grandes ont cette forme. Nous- mêmes, aussi bien que Prowazek
et d’autres auteurs, nous avons pu l’observer d’une façon nette chez
Spirochaeta obermegeri , Spir. gallinarum , Spir. refringens et d’autres
spirochètes plus petites.
Tous les caractères susmentionnés ne se rapportent qu’à ces
spirochètes pâles hélicoïdes dont l’axe du corps est droit et dont
les spires sont plus ou moins égales. Si l’on regarde cependant de
plus près diverses formes de Spirochaeta pallida , on aperçoit sou¬
vent qu’elles diffèrent beaucoup de cette forme hélicoïde typique;
nous parlerons plus loin d’une façon plus détaillée de ces exem¬
plaires construits d’une autre manière.
Les mouvements des spirochètes ont été décrits par Schau-
dinn et Hoffmann comme étant de trois sortes: I) rotation
autour de l’axe longitudinal 2) déplacement en avant et en arrière
et 3) mouvements de flexion du corps dans son ensemble. Si la
spirochète se fixe par une extrémité à un objet étranger, par ex.
à une cellule, le plus souvent à un globule rouge, elle peut rester
à la même place en exécutant un mouvement semblable au mou¬
vement ondulatoire qui se propage sur toute la longueur de son
corps; en outre, elle présente encore des mouvements de reptation
et de flexion. Le mouvement hélicoïdal le long de l’axe longitudinal
202
peut être parfois si rapide qu’il fait l’impression d’une vibration du
corps tout entier de la spirochète; un mouvement plus lent fait
l’impression d’une onde qui se propage sur le corps. A certains
moments, après. un mouvement très rapide, le mouvement s’arrête
et cesse pour un instant; ensuite, il recommence, mais alors les
ondes se propagent sur le corps en sens inverse.
Comme nous l’avons déjà mentionné, une des propriétés carac¬
téristiques de Spirochaeta pallida consisterait, d’après Schaudinn,
dans la rigidité de son corps qui ferait qu’il ne puisse changer sa
forme hélicoïde ni au repos ni en mouvement. Cependant déjà
Hoffmann fait remarquer que le corps de la spirochète peut
posséder une certaine „élasticité“, et Prowazek décrit d’une ma¬
nière nette des formes à configuration modifiée du corps.
En examinant les spirochètes dans des liquides fraîchement ex¬
primés des lésions syphilitiques, nous avons eu souvent l’occasion
de suivre les mouvements de Spirochaeta pallida ; nos observations
sont d’accord, en général, avec les données de Schaudinn et de
Hoffmann. Ce n’est que sous un seul rapport qu’elles diffèrent
de celles-ci. Notamment, nous avons eu souvent l’occasion de re¬
marquer que le corps de la spirochète que l’on n’a pu apercevoir
qu’à grande peine, tant il était petit et peu réfringent, devenait
subitement, au moment d’un mouvement plus fort de la spirochète,
beaucoup plus brillant; en même temps on constatait son épaississe¬
ment manifeste. Les spires qui primitivement étaient disposées uni¬
formément sur tout le corps, s’aplatissaient un peu, devenaient
moins serrées et même souvent inégales. Souvent, immédiatement
après, la spirochète se redressait ou s’infléchissait latéralement. Ces
observations, à notre avis, parlent décidément contre l’opinion qui
considère le corps de Spirochaeta pallida comme tout à fait rigide.
Il se peut bien que seulement à certains stades de sa vie, proba¬
blement en rapport avec sa structure intime au moment donné, la
spirochète puisse avoir le corps plus rigide qu’à d’autres stades;
mais, à notre avis, il a toujours une certaine souplesse. En faveur
de cette opinion parle aussi son inflexion latérale qui déjà a été
vue par Schaudinn, ensuite la faculté de s’enrouler en boucles
qui a été aperçue pour la première fois par Herxheimer, enfin
la circonstance qu’à certains stades de sa vie la spirochète perd sa
forme hélicoïde, ainsi que nous le dirons plus loin.
Du moment que nous constatons que Spirochaeta pallida peut
203
se contracter un peu et se relâcher, la ressemblance de ses mou¬
vements avec ceux d'autres spirochètes devient presque complète.
Perrin en décrivant Spir. balbianii dit aussi que ces grosses spi¬
rochètes se déplacent par un mouvement hélicoïdal en vibrant en
même temps si rapidement que l'on n'aperçoit que deux ou trois
points du corps. Mais il arrive des moments où tout le corps s'in¬
fléchit latéralement, s’enroule et même se contracte. Jaffé chez
Spir. culicis , Prowazek et beaucoup d'autres auteurs chez. Spir.
gallinarum , B rei ni et Kinghorn chez Spir . duttoni , enfin plu¬
sieurs auteurs chez Spir. Obermegeri ont constaté des mouvements
non moins manifestes; une mobilité beaucoup plus faible et une
faculté plus faible de s'infléchir ont été remarquées par Hoffmann,
Mühlens et Hartmann chez Spir. buccalis et Spir. dentium.
Spirochaeta pallida n'a pas, peut être, un corps si souple ni de
mouvements si manifestes que les plus mobiles des espèces sus¬
mentionnées, mais ses mouvements semblent cependant se produire
d'après le même principe que chez les autres spirochètes. On
pourrait donc supposer que chez Spirochaeta pallida doive exister
un appareil locomoteur semblable à celui qui existe chez d'autres
spirochètes. Et la cause qui provoque ses mouvements rapides n’est
pas probablement la membrane ondulante mais la structure même
du corps de la spirochète.
Perrin a constaté chez Spir. balbianii l'existence à la surface
du corps d'une membrane rigide et. en outre, il a vu des fibres
contractiles qui couraient le long du corps; il a appelé la membrane
péri p laste et il considère les fibres comme myophanes. Pro¬
wazek parle de formes rigides semblables chez Spir. gallinarum
dont il compare le mouvement à celui de flagelle chez les Flagellés.
Keyselitz a aperçu chez Spir. anodontae des fibres fortes qui
étaient en rapport avec le repli du corps développé en membrane
ondulante. Ces formations rigides ou contractiles ne sont visibles
cependant qu'à certains stades de la vie; à d'autres stades, elles
peuvent disparaître ou même être rejetées, comme par ex. chez
Spir. balbianii pendant son enkystement. Ces formations sont im¬
possibles à démontrer chez Spir. pallida à cause de ses faibles di¬
mensions et de sa faible colorabilité; on peut cependant supposer
qu’au stade où la spirochète a la forme d’une hélice assez rigide
et régulière il y existe de pareils appareils locomoteurs développés;
au moment où la spirochète devient souple et où sa forme devient
204
irrégulière, ces appareils n’agissent plus ou disparaissent à la suite
de changements dans la structure de son corps. Réussira-t-on à
découvrir ces appareils locomoteurs ou non, il est sûr que les spi¬
rochètes pâles ont leurs mouvements propres et bien déterminés;
les doutes qui ont été exprimés à cet égard par Soberheim et
Tomaszewski doivent être regardés comme étant dépourvus de
fondement. En outre, le mouvement de Spir. pallida ne ressemble
point aux mouvements des spirilles ou à ceux des bactéries à cils.
L’examen des spirochètes vivantes ne suffit pas pour déterminer
leur structure intime. Tous les auteurs s’accordent à constater que
les spirochètes vivantes paraissent complètement homogènes; parfois
on peut y apercevoir des points un peu plus réfringents, sans qu’on
puisse apercevoir des détails de structure. De même, sur les pré¬
parations colorées à l’aide des procédés qui déterminent un léger
gonflement du corps, on peut voir une coloration homogène comme
si tout le corps était de structure homogène. C’est probablement
pourquoi MacWeeney a affirmé que les spirochètes sont con¬
stituées exclusivement par de la chromatine.
Si cependant les préparations sont bien colorées et un peu diffé¬
renciées et si elles sont examinées à des forts grossissements et à
une bonne lumière, on peut apercevoir des détails qui indiquent
que les spirochètes pâles ont la même structure que d’autres micro¬
organismes d’espèces voisines.
La première chose et qui est la plus facile à apercevoir, sont
des espaces plus clairs que l’on voit en diverses régions du corps
de la spirochète (fig. 3, 4, 9, 10, 17). Nous les avons décrits, sans
nous y arrêter, dans notre communication préliminaire; plus tard,
plusieurs auteurs ont vu des formations pareilles dans des spiro¬
chètes différentes. Nous devons cependant noter ici tout de suite
que l’on peut apercevoir deux sortes d’espaces clairs qui apparaissent
d’une manière très nette dans les spirochètes. Les uns sont les
points de séparation définitive de deux spirochètes après une divi¬
sion longitudinale; nous en parlerons plus loin d’une manière plus
détaillée. Les espaces clairs de deuxième sorte semblent être, à
premier coup d’oeil, les points de rupture ou de division transver¬
sale du corps de la spirochète. Si cependant on examine attentive¬
ment ces intervalles sur de bonnes préparations, on voit que c’est
205
seulement l’intérieur du corps de la spirochète, plus fortement
coloré, qui s’est écarté sur une certaine étendue, mais que les
contours du corps ne sont pas rompus (fig. 3, 4, 10). On
y voit des lignes tout à fait nettes qui délimitent cet espace clair
et qui sont souvent si distinctes que Ton peut les découvrir même
à un faible grossissement (oc. 4, 6). On ne voit jamais de
contours si nets sur le filament qui unit les deux
spirochètes après leur division.
Cette observation démontre que le corps de Spirochaeta pallida
est composé de deux substances dont Tune notamment se colore
fortement et constitue l’enveloppe de tout le corps, et l’autre est
enfermée en dedans de cette enveloppe. Cette enveloppe extérieure
doit être rigide car elle conserve bien les contours du corps; elle
correspond au périplaste qui a été décrit par Perrin chez
Spir. balbianii.
L’intervalle clair sur lequel persistent les contours nets du corps
de la spirochète doit contenir une substance qui forme un élément
constitutif de ce corps. Dans notre communication préliminaire, nous
avons considéré ces espaces clairs comme les noyaux des spiro¬
chètes, cependant nous avons noté expressément que, à notre avis,
ce n’est pas toute la quantité de la substance nucléaire existant, en
général, dans le corps de la spirochète qui est contenue dans cet
espace clair; au contraire, nous avons admis que la chromatine peut
aussi se trouver dans le corps coloré lui-même de la spirochète.
En examinant à l’aide de diverses méthodes non seulement Spiro¬
chaeta pallida , mais aussi d’autres espèces voisines où l’on peut
apercevoir des formations semblables, nous sommes arrivés à la
conclusion que ces espaces clair& doivent être interprétés, en effet,
comme partie de l’appareil nucléaire mais qu’il est impossible de
les considérer comme noyau unique et entier qui existerait dans le
corps de la spirochète.
Tout d’abord nous avons été frappés par cette circonstance que
ces espaces clairs sont visibles le plus nettement et le plus souvent
sur les sprirochètes dont un segment du corps n’est pas enroulé en
hélice mais qui est tout à fait rectiligne (fig. 3, 4, 8; phot. 65).
Nous ne pouvons aucunement considérer ce redressement du corps
de la spirochète comme accidentel, pathologique ou causé par les
manipulations de préparation (par l’étalement du liquide avec des
spirochètes sur la lame) car, à côté de formes légèrement rectili-
206
gnes, nous avons vu souvent de chaque côté des spirochètes ordi¬
naires, enroulées en hélice, ayant la même structure et la même
colorabilité.
Cette apparition fréquente d’un espace clair chez les spirochètes
dans la partie rectiligne fait l’impression qu’à la suite de la for¬
mation de cet espace clair l’élasticité de la spirochète s’est modifiée
à l’endroit donné; on comprend ainsi pourquoi elle s’est redressée.
En suivant les études de Perrin par voie d’analogie, on pourrait
supposer que cette partie rigide du corps de la spirochète qui main¬
tenait sa forme helicoïde se soit relâchée à l’endroit où l’espace
clair s’est produit. Cette partie rigide pourrait être constituée par
de la substance nucléaire qui chez d’autres spirochètes peut courir
par tout le corps en forme de bâtonnet homogène. On sait cepen¬
dant que ce bâtonnet de chromatine peut se fragmenter à certains
stades de la vie; même l’achromatine peut s’en séparer qui, d’après
Perrin, serait analogue au caryosome chez les Trypanosomes.
A notre avis, ces espaces clairs qui font leur apparition dans Spir.
pallida peuvent, avec une grande probabilité, être considérés
comme achro mâtine séparée de la substance nucléaire.
Perrin, en décrivant la partie achromatique de la substance
nucléaire chez Spir. balbianii , dit qu’elle est toujours en rapport avec
des petits corpuscules qui se colorent fortement. Chez Spirochaeta
pallida (Treponema) la limite de l’espace clair est d’ordinaire plus
nettement tracée ou plus foncée que le reste du corps (fig. 3, 8,
17, 18). Sur des préparations très bonnes, nous avons vu même
des corpuscules bien apparents qui étaient colorés
plus fortement, comme s’ils étaient de la chromatine
condensée, à côté de l’espace clair (fig. 4, 9, 10).
En supposant que les espaces clairs dans le corps de Spirochaeta
pallida constituent la partie achromatique de son appareil nucléaire,
nous devons insister sur ce que, d’après nous, le reste du noyau,
notamment sa chromatine, se trouve dans tout le corps de la spi¬
rochète. Y existe-t-elle à l’état de bâtonnet ou à l’état de granu¬
lations chromophiles, c’est ce qu’il est impossible de décider, car
l’extrême petitesse de l’objet s’y oppose; cependant, l’existence de
la chromatine est mise en évidence par la colorabilité de la spiro¬
chète et par sa manière de se comporter aux derniers stades de la
division (voir plus bas). Souvent, nous avons vu aussi dans le corps
de la spirochète des endroits qui étaient plus fortement colorés
207
que le reste; ces parties avaient, sur les préparations colorées au
Giemsa, une teinte rougeâtre, tandis que les parties plus claires
étaient nettement bleuâtres. Il est évident que la chromatine ré¬
pandue dans le corps de la spirochète peut à certains stades de la
vie changer sa répartition, comme on l’a observé déjà chez beau¬
coup d'autres spirochètes.
Comme nous l'avons signalé déjà dans notre communication pré¬
liminaire, Spirochaeta pallida peut se reproduire par la voie végé¬
tative par la division longitudinale (phot. 72). Ce procédé de re¬
production a été décrit et dessiné pour la première fois par nous,
dans notre travail publié dans „Przegl^d lekarski“, ainsi que
dans „Monatshefte für prakt. D ermatologi ea, en juillet
1905. Ensuite, nous avons donné une série de dessins et une de¬
scription de la division longitudinale de Spir. pallida dans notre
communication préliminaire, en novembre 1905. A la même époque
à peu près, parut une courte notice de Schaudinn où la division
longitudinale d'une extrémité du corps de Spir. pallida était décrite
et la supposition émise que la spirochète se divisât longitudinale¬
ment. Ces faits ont été confirmés ensuite par Herxheim er
Hoffmann et beaucoup d'autres. On a constaté depuis la division
longitudinale chez d'autres spirochètes tant sur des préparations que,
sur des exemplaires vivants, notamment chez Spir. balbianii (Per-
r i n), Spir. gallinarum (Prowazek), Spir. dentium (M ü h 1 e n s et
Hartmann) x). Dans l'édition posthume des notes de Schaudinn
nous trouvons aussi une description de la division de Spir. pallida
observée sur la spirochète vivante; cette description confirme com¬
plètement nos observations primitives. On peut donc à présent re¬
connaître la division longitudinale de Spir. pallida pour sa propriété
caractéristique.
q Mühlens et Hartmann, en donnant la description de la division de
Spir. dentium , ajoutent que des images pareilles „mais non pas aussi nettes“ que
les leurs ont été données par nous. Cette netteté sur laquelle insistent ces deux
auteurs consiste probablement en ce que les dessins de Mühlens et Hart¬
mann sont grossièrement faits et l’espèce qu’ils avaient étudiée est d’une structure
beaucoup moins fine que Spir. pallida. En général, M. et H. ne donnent dans
leurs dessins que deux stades de la division longitudinale ; nous en avons donné
toute l’évolution.
Bulletin III.
6
208
La division longitudinale chez Spir. pallida commence par la
bifurcation d'une des extrémités effilées de son corps; les parties
divisées divergent un peu. tout de suite il y apparaît des spires
semblables à celles qui existent sur la partie non divisée du corps
(fig. 72). Si les deux parties divisées sont disposées tout près l'une
de l'autre, leurs spires sont exactement parallèles; sur des exemplai¬
res dont les branches de bifurcation sont plus écartées, les spires
peuvent être différentes. La division se continue dans tout le corps
de la spirochète de sorte que celle-ci prend la forme d'un Y dont
le jambage diminue de plus en plus à mesure que la division
s’accentue. Enfin, le corps peut être entièrement divisé et ses deux
parties demeurent réunies par un petit filament (fig. 78). Alors,
comme nous l’avons déjà décrit en 1905, les spirochètes peuvent
se placer de telle manière que l'axe du corps des deux individus
soeurs est sur la même ligne. Le fin filament qui unit les deux
individus soeurs se colore d’abord de la même manière que ceux-ci,
mais bientôt sa colorabilité commence à changer. Sur les prépara¬
tions colorées au Giern sa, ce filament prend peu à peu une teinte
bleuâtre, en opposition avec le corps des spirochètes coloré en rouge.
On ne voit cependant jamais, sur le filament qui unit
les spirochètes soeurs, de contours nets tels que l’on
voit sur les espaces clairs au milieu du corps. Cette
absence de contours nous permet de distinguer très facilement les
spirochètes divisées de celles qui ont un espace nucléaire net.
Ces stades terminaux de la division durent probablement assez
longtemps, car on peut les voir assez souvent sur des préparations;
par contre, ce n'est que rarement que l'on rencontre des spirochètes
au stade de la bifurcation longitudinale qui, comme Schau dinn
aussi l’a constaté, se fait très vite.
La même remarque s'applique à d'autres spirochètes. Nous-mêmes
nous avons eu l'occasion de constater ce fait chez Spir. obermeyeri ,
Spir. gallinarum et Spir. buccalis. Surtout chez Spir. obermeyeri
nous apercevions une différence très nette entre des espaces achro¬
matiques, que nous considérons comme une partie de l'appareil
nucléaire, et le filament clair qui unit deux individus divisés. Même
sur le même exemplaire (fig. 12), nous avons pu voir les formations
de ces deux sortes; règle générale: si l'on voit des espaces nuclé¬
aires chez les deux individus filles, ces espaces sont situés dans
les mêmes régions de leurs corps.
209
La division longitudinale de Spir. pallida constatée par nous,
quoique confirmée aussi par d’autres auteurs, a été mise en doute
par certains autres (Borrel, Lavera n, Zettnow, Kocb, Le-
vaditi, Mac Weene y, Goldhorn), surtout par ceux (Borrel)
qui veulent considérer les spirochètes comme des bactéries et non
pas comme des protozoaires. Borrel suppose que la division trans¬
versale est le processus normal de la reproduction des spirochètes;
il donne même des photographies et des dessins de Spir. gallinarum
qui auraient à prouver la justesse de son affirmation. Des dessins
de Borrel on peut cependant conclure qu’il n’a pas distingué les
espaces clairs que nous considérons comme nucléaires, des filaments
qui se forment après la division des spirochètes; il semble que
c’est ce qui l’a conduit aux conclusions concernant la division trans¬
versale. La supposition de Borrel a été refutée par Prowazek
qui a vu la division longitudinale sur un exemplaire vivant de
Spir. gallinarum.
Quelques auteurs supposent que les spirochètes bifurquées pren¬
nent naissance d’une agglutination de deux individus ou de leur
entrelacement (Gold horn). On peut en effet constater parfois une
agglutination semblable; mais on peut parfaitement la distinguer,
avec un peu d’exercice, d’une division véritable, d’après la longueur
et la largeur inégale ou d’après la colorabilité différente des deux
individus. Il arrive quelquefois que deux spirochètes s’entrelacent
de toute la longueur de leurs corps (phot. 70); leurs spires courent
alors tout à fait parallèlement; on peut cependant, même dans ce
cas, distinguer sûrement cette image de celle de la division longi¬
tudinale. Ces images trompeuses ne peuvent donc constituer une
preuve contre l’existence d’une division par bifurcation de la spi¬
rochète; elles obligent à jnger les images microscopiques avec
beaucoup de circonspection.
La division transversale ne peut-elle pourtant apparaître à cer¬
tains stades de la vie à côté de la division longitudinale? Nous en
reparlerons plus bas.
La description de la structure de la spirochète que nous avons
donnée plus haut ne se rapportait, comme nous l’avons fait remar¬
quer, qu’aux spirochètes à corps enroulé régulièrement, c’est à dire
à celles qui correspondent le plus au type donné par Schaudinn.
6*
210
Outre cette forme régulière, on rencontre pourtant très souvent des
formes tout à fait différentes quant à leur configuration et proba¬
blement aussi quant à leur structure intime. Nous avons mentionné
déjà les spirochètes dont le corps présente une partie rectiligne;
nous devons seulement ajouter que ce redressement partiel peut
s’étendre à une grande longueur de sorte que les extrémités du
corps seules sont ondulées (fig. 4, 6).
Dans des lésions syphilitiques plus anciennes, nous avons con¬
staté fort souvent des spirochètes qui appartiennent sans doute à
l’espèce Spirochaeta (Treponema) pallida et pourtant, par leur struc¬
ture, diffèrent beaucoup de la forme hélicoïde (fig. 4 à 10). Le corps
de ces spirochètes possède, à vrai dire, des spires assez serrées,
mais il n’est presque jamais droit, son axe est incurvé de diverses
manières, et les spires ne sont jamais égales les unes aux autres;
des spires hautes et basses, aplaties et abruptes se trouvent à côté
les unes des autres. La spirochète entière fait l’impression d’une
formation modifiée à la suite de ramollissement du corps. La colo-
rabilité de ces spirochètes, que nous avons désignées d’ordinaire
comme molles, n’a point différé souvent de celle des formes typi¬
ques; souvent cependant différentes régions de la spirochète ont
pris le colorant avec une force différente; ou bien sur des prépa¬
rations colorées au Giemsa une partie de ces spirochètes prenait
une teinte rougeâtre et le reste une teinte nettement bleuâtre. Sou¬
vent aussi, la largeur du corps n’était pas la même dans tout le
corps (fig. 10); mais parmi les spires les unes paraissaient gonflées,
tandis que les autres avaient l’aspect de filaments fins; les parties
plus grosses se coloraient d’habitude plus fortement.
Des images pareilles ont été vues par plusieurs auteurs, non
seulement chez Spir. pallida , mais aussi chez d’autres espèces; elles
étaient désignées comme exemplaires ramollis (geknitterte Formen ).
En étudiant diverses espèces de spirochètes, comme Spir. obermeyeri 7
Spir. gallinarum , Spir. dentium et Spir. refringens, nous avons trouvé
des exemplaires semblables modifiés chez toutes les espèces susmen¬
tionnées. A cause des modifications de la longueur et delà largeur
du corps, de l’agencement des spires et enfin de la colorabilité, les
spirochètes ramollies qui appartiennent à une même espèce peuvent
devenir très ressemblantes à des spirochètes d’autres espèces. Spir.
pallida devient alors semblable à Spir. refringens ou à Spir. den¬
tium. On peut cependant éviter une erreur et s’assurer aisément à
211
quelle espèce on a affaire, si l’on examine les spirochètes qui pro¬
viennent de telles lésions syphilitiques où l’on ne rencontre qu’une
seule espèce Spir. pallida , ainsi donc par ex. des papules sèches
qui apparaissent sur le dos ou aux bras.
Il est bien difficile de déterminer avec certitude la signification
de ces formes ramollies. Mühlens et Hartmann considèrent
des formes pareilles chez Spir. dentium . comme exemplaires en voie
de dégénérescence; nous pensons cependant que cette interprétation
ne peut pas s’appliquer à tous les cas. Il n’y a pas de doute que
chez Spir. pallida la plupart de ces exemplaires modifiés sont tout
à fait normaux; ils ont seulement une autre structure intime.
Ainsi qu’il a été déjà dit, la forme hélicoïde de Spir. pallida se
maintient probablement à cause de ce qu’au dedans de la membrane
compacte, appelée périplaste, se trouve un soutien rigide et
élastique constitué surtout par de la substance nucléaire, comme il
en est chez d’autres spirochètes. Si ce soutien élastique se relâche
(par ex. aux endroits où apparaissent des espaces clairs nucléaires),
la forme hélicoïde de la spirochète disparaît. Chez les spirochètes
ramollies, la colorabilité inégale indique une répartition inégale de la
substance nucléaire, ce qui doit amener la disparition de la forme
hélicoïde du corps.
Ces spirochètes molles s’entortillent souvent à leurs extrémités,
se plient en deux ou s’entrelacent en tresse, ce qui conduit à l’ap¬
parition de formes distinctes qui ne ressemblent en rien aux spiro¬
chètes ordinaires (fig. 31 à 36). Nous en parlerons plus bas; ici
nous devons attirer l’attention sur une particularité encore. On ren¬
contre très souvent des spirochètes pâles à structure hélicoïde tout
à fait caractéristique, mais beaucoup plus grosses que d’ordinaire.
A côté de celles-ci, on peut voir parfois des spirochètes à structure
aussi typique, mais beaucoup plus fines que les exemplaires ordi¬
naires. Chez les formes trop grosses, le nombre des spires est un
peu moindre que chez les spirochètes ordinaires; par conséquent, elles
ont le même aspect que des exemplaires normaux qui se seraient
contractés très fortement. Le corps de la spirochète peut changer
de cette manière et devenir beaucoup plus court; nous l’avons sig¬
nalé dans notre communication préliminaire. Malinowski et
Karwacki mentionnent aussi de telles formes.
Les spirochètes très fines, quoique normalent constituées, peuvent
être considérées comme des individus qui proviennent de la divi-
212
sion qui s’est répétée à plusieurs reprises dans un court laps de
temps; les études de Perrin (Spir. balbianii ): de Prowazek et
de beaucoup d’autres nous ont appris qu’un processus de ce genre
amène une diminution notable du diamètre du corps de ces micro¬
organismes.
Souvent, les spirochètes pales, quoique de longueur et d’épaisseur
normales, ont cependant des spires plus aplaties et plus larges que
d’ordinaire. Ces exemplaires peuvent ressembler beaucoup à des
exemplaires fins de l’espèce Spir. refringens , mais nous pouvons
nous aider pour les reconnaître de l’étude comparée des spirochètes
qui proviennent des lésions syphilitiques où Spir. refringens ne se
rencontre pas. Nous supposons que le changement de la forme dans
ce cas est lié au changement de structure intime, notamment au
relâchement du soutien rigide du corps.
Les formes les plus curieuses dont le rôle est probablement
considérable dans l’évolution de Spirochaeta pallida, et peut être
aussi dans l’apparition des lésions causées par elle, apparaissent
lorsque le corps de Spir. pallida commence à s’entortiller. C’est
Herxheimer qui a attiré l’attention sur ces formes, d’abord seul,
puis en collaboration avec Löser, et a donné des dessins schéma¬
tiques des spirochètes pâles avec des boucles à leurs extrémités.
Nous nous sommes mis à étudier ces formes à boucles non seule¬
ment parce que leur apparition jette une lumière sur la structure
de la spirochète, mais aussi parce qu’elles rappellent souvent des for¬
mations décrites comme formes résistantes chez d’autres spirochètes.
Dans les accidents primitifs, de même que dans des lésions se¬
condaires à un certain stade de la maladie, nous avons pu
souvent constater subitement la présence de formes à boucles
à côté de spirochètes tout à fait normales, aux mêmes
endroits où il n’y en avait pas auparavant. En observant
un nombre considérable de ces exemplaires entortillés, nous avons
pu distinguer deux types. Le premier type, plus facile à interpré¬
ter, est celui qui a été découvert par Herxheimer et qui se
forme de spirochètes à structure ordinaire et conduit à la production
des formes de repos; le deuxième type est représenté par les
formes entortillées et épaissies que nous faisons descendre des spi¬
rochètes à corps ramolli et qui peuvent conduire à la production
213
de formations courtes, en massue, ou à la dégénérescence de la spi¬
rochète.
Le premier type des formes entortillées prend naissance de la
manière suivante: l'extrémité du corps de la spirochète commence
à se recourber en décrivant un cercle, et une anse se produit (fig.
13, 14, 16, 17, 18, 19). Nous n'avons pas eu l'occasion, à vrai
dire, d'observer ce phénomène sur des exemplaires vivants, mais
d'après des images microscopiques nous supposons que la spirochète
doit alors exécuter des mouvements très violents. On voit souvent
des boucles où l'extrémité recourbée est entortillée, comme un noeud
sur une ficelle; en d'autres cas (fig. 15), l'entortillement du corps
ne commence pas par son extrémité, mais par son milieu; parfois,
la spirochète est pliée en deux, et ses deux extrémités s'entrelacent
l'une autour de l'autre (fig. 20); enfin, des boucles peuvent appa¬
raître sur le corps déjà plié (fig. 32, 69). Toutes ces images, quoi¬
que souvent très compliquées, présentent toujours une structure plus
ou moins régulière; si les extrémités du corps se nouent, les anses
qui se forment sont d'une configuration très régulière (fig. 32; phot.
68 et 72); dans l'enroulement, les boucles formées sont régulières,
rondes ou ovales. En un mot, les images que l'on voit dans des
préparations à côté de formes normales ne font jamais l'impression
de spirochètes surprises par des causes mécaniques (par. ex. par des
manipulations imprudentes); elles peuvent être expliquées seulement
par le mouvement propre de la spirochète. Elles ne résultent
pas non plus de l'accolement des spirochètes aux corps étrangers, car
on les a rencontrées précisément dans des préparations qui avaient
été faites du liquide séreux pur obtenu des lésions syphilitiques et
qui ne contenait presque pas d'éléments cellulaires. Le corps des
spirochètes est assez plastique pendant ce processus, tout en con¬
servant cependant une certaine rigidité; celle-ci pourtant n'est pas
aussi prononcée que Schaudinn et Hoffmann le supposent.
Quelquefois on peut distinguer d’une manière tout à fait nette
les contours des parties entortillées de la spirochète sur ces anses
et ces boucles; souvent (fig. 16, 18, 21) on rencontre des exem¬
plaires chez lesquels la partie recourbée semble se coller avec le
reste du corps. Cette partie se colore d’habitude plus forte¬
ment. Il semble alors qu'à l'extrémité du corps de la spirochète
st attaché un anneau; autour de celui-ci la spirochète peut s’en-
214
rouler encore une fois, ou sur l’autre extrémité de la spirochète
peut apparaître une nouvelle boucle. C’est alors que la configu¬
ration de tout son corps commence d’ordinaire à chan¬
ger; sa forme hélicoïde à contours nets disparaît peu à peu et se
transforme en formation molle (%. 21 — 23). Les parties entortillées
deviennent alors d’ordinaire plus grosses. Ce processus mène à la
production de formes (fig. 23 — 26) qui sont composées d’habitude
d’une partie ovale ou annulaire à laquelle s’attache le reste du
corps déjà très modifié. Cette extrémité du corps devient de plus
en plus grosse et se colore souvent un peu plus faiblement que le
reste du corps. Sur l’anneau même apparaissent des points plus
gros, comme des grains, dont un est d’ordinaire très apparent. Ces
formes ont l’aspect comme si le corps de la spirochète coulait vers
l’anneau et s’y condensait; cela peut se produire grâce au relâ¬
chement complet de la structure de la spirochète.
Enfin, à côté de ces formes où l’on voit encore un peu des restes
du corps de la spirochète, dans les mêmes préparations, nous avons
trouvé des anneaux séparés sur lesquels un endroit au moins
était toujours plus gros et se colorait plus fortement (fig. 27 — 30).
A notre avis, ce sont aussi des spirochètes enroulées
où l’on ne voit plus le reste du corps, soit qu’il se soit fondu avec
l’anneau, soit qu’il ait été rejeté.
Dans la littérature nous ne trouvons pas beaucoup de données
concernant ces formes distinctes des spirochètes. Herxheimer et
Löser expliquent les formations annulaires à l’extrémité du corps
de la spirochète par l’entortillement du flagelle même de la spiro¬
chète. Berger décrit des formes analogues; on les voit aussi sur
les photographies de Reuter; enfin Kraus et Prantschoff
décrivent des spirochètes courtes terminées par une boule et suppo¬
sent que ce sont des cas ou de plasmolyse ou d’involution des
spirochètes. Les images données par Karwacki rappellent de si
près les dessins de Herxheimer et de Berger que l’on est
bien surpris en lisant chez Karwacki que le mécanisme de for¬
mation de la boucle „ne peut y entrer en jeu“. Karwacki
affirme que dans la spirochète se forment des grains dont peuvent
prendre naissance les formations annulaires qui proviendraient aussi
bien des grains situés en dedans des spirochètes que des grains
isolés. „Les spirochètes à anneaux en sont le résultat“; elles rap¬
pelleraient, lorsque l’anneau est très petit, les formes, décrites par
215
nous, qui possèdent des espaces nucléaires. Des descriptions et des
dessins évidemment schématiques de Karwacki il est impossible
de tirer une conclusion à l’appui de la transformation de grains en
anneaux; en revanche, ils parlent en faveur de la supposition de
Herxhe imer et des observations que nous venons de développer.
Le deuxième type des formes modifiées ne peut être considéré
comme descendant directement des spirochètes hélicoïdes; il devient
tout à fait compréhensible si nous prenons pour point de départ
les spirochètes à corps „ramolli“. Sur ces exemplaires on' voit aussi
un entortillement des extrémités du corps (fig. 33, 34, 36); il semble
cependant que . ces exemplaires se distinguent par une mobilité
moindre que les spirochètes hélicoïdes car des anneaux aussi nets
n’y apparaissent jamais; en revanche, leur corps se fléchit facilement
et s’enroule en boucles oblongues, à une ou aux deux extrémités
(fig. 31, 35, 36) Le corps relâché de ces exemplaires semble possé¬
der la faculté de se coller et de s’unir aux parties recourbées, car
d’ordinaire elles se collent en un tout. A cause de cela, aux extré¬
mités des spirochètes se forment de gros gonflements en forme de
massue. Lorsque tout le corps s’est replié ainsi une ou plusieurs
fois et que ses parties recourbées se sont fondues ensemble, de la
spirochète relâchée prend naissance une grosse formation, quelque
chose comme un bâtonnet plasmatique irrégulièrement replié. C’est
sur ce bâtonnet que le corps commence à présent à se condenser
en certains points (fig. 37 — 46); quelques-unes de ses parties de¬
viennent plus épaisses et se colorent plus fortement. Sur des pré¬
parations colorées par la méthode de Giemsa on peut souvent con¬
stater nettement une différence de coloration de diverses régions
du corps: les unes, plus épaisses, sont d’une couleur rougeâtre, les
autres, plus fines, d’une couleur bleuâtre (fig. 46). La concentration
se continuant, des grosses formations peuvent y apparaître enfin en
forme de baguette où l’on ne voit plus de trace de spires (fig. 43).
A côté de ces grosses formes, nous avons vu souvent d’autres,
semblables à celles-ci, mais un peu plus fines (fig. 47), soit droites,
soit repliées, où le processus de concentration des parties colorables
tait encore plus avancé. A cause de cela, on y voyait une série
de grains unis par une substance plus claire. Ces formes (fig. 47)
souvent ne rappellent point les spirochètes par leur structure, mais
216
on peut trouver tous les stades de transition qui mènent jusqu'à
leur formation. Elles font l'impression de corps étant en voie de
désagrégation à la suite d'un processus qui ressemble à la
plasmolyse et qui conduit à la dégénérescence.
Nous avons eu l'occasion de voir les deux sortes de formes
modifiées, décrites ci-dessus, ainsi que les spirochètes en voie de
désagrégation, dans le suc de lésions syphilitiques de l’homme, de
même que dans celui des infiltrations qui se sont formées chez des
singes après l’inoculation de la syphilis. Chez l'homme, nous trou¬
vions ces formes le plus souvent dans des lésions de longue
durée, aussi bien dans l'accident primitif que dans les papules
sèches ou les condylomes, et toujours à côté des spirochètes héli-
coïdes ordinaires. Nous n'avons réussi à découvrir des for¬
mations semblables ni dans le sang ni dans le sérum de l'homme
sain. Ce ne sont donc pas des formations artificielles ni acciden¬
telles.
A notre avis, la constatation de la valeur de ces formations ne
peut être faite d'une manière précise à l'aide d'expériences. Les
études comparées cependant et quelques observations que nous avons
réussi à recueillir peuvent jeter une lumière sur leur rôle et leur
nature. A notre avis, les formations annulaires (fig. 27 — 40)
sont des formes de repos de Spirochaeta pallida, les for¬
mations compactes ou en baguette (fig. 37 — 41) peuvent
correspondre au stade de dépression (dans le sens de
Calkins); tandis que les individus oblongs et granu¬
leux sont des spirochètes en voie de désagrégation.
Les études comparées fournissent un appui à notre manière de
voir concernant* les formes annulaires. Dans le travail de Perrin,
nous trouvons une excellente description de la formation des ky¬
stes. Les formes „indifférentes“ ou „femelles“ chez Spir. balbianii
peuvent perdre la configuration caractéristique de leur corps; leur
structure intime se modifie; elles se replient et se roulent de la
manière la plus diverse et, ayant perdu leur rigidité, elles s'agglu¬
tinent et se fondent ensemble en une formation ovale à laquelle
peut encore adhérer le reste du corps, comme la queue chez le
217
têtard. Les formes femelles se modifient non seulement quant à leur
configuration, mais aussi quant à la structure de leur corps; leur
plasme se fond en une formation oblongue ou irrégulièrement ovale
où apparaît nettement la partie achromatique de la substance nu¬
cléaire. Si nous comparons la description et les dessins de Perrin
avec les nôtres, nous voyons une analogie parfaite; seulement, la
structure et les dimensions de Spir. pallida ne permettent pas de
pénétrer dans des détails que Ton voit chez Spir. balbianii.
Les mêmes formes et les mêmes processus sont décrits aussi
par Prowazek chez Spir. gallinarum ; sa description, que nous
pouvons confirmer dans toute sa substance (phot. 61), se laisserait
presque directement rapporter à Spir. pallida.
Par conséquent, nous pouvons affirmer que Spirochaeta (Trepo¬
nema) pallida peut à certains stades de sa vie se trans¬
former en forme de repos d’une manière semblable à celle
qui a été décrite chez Spir. balbianii et Spir. gallinarum x).
Le rôle de ces formes de repos doit être très important; de
même que les autres formes de repos, elles peuvent probablement
résister à des conditions d’existence défavorables pour des individus
adultes ou du moins elles peuvent persister longtemps dans l’orga¬
nisme. La résistance de pareilles formes de repos a été constatée
chez Spir. balbianii. Nous nous en sommes assurés aussi chez Spir.
obermeyeri que nous avons trouvée dans le sang qui nous avait
été envoyé par M. le Dr. Malinowski de Varsovie et qui con¬
servait sa virulence complète malgré l’absence presque totale
de spirochètes normales. Grâce à un accident, nous avons pu le
constater aussi chez Spir. gallinarum. Nous avons reçu des exemp¬
laires de cette spirochète dans le sang de l’oie, grâce à l’obligeance
de M. le Dr. Plaut de Hambourg. Pendant le transport de cet
envoi, le tube qui renfermait le sang de l’oie s’est brisé; le sang
s’est écoulé dans du coton qui enveloppait le tube. Ayant reçu le
paquet au moins 24 heures après l’accident, nous n’avons
trouvé dans le tube qu’une trace d’un caillot qui était même en
partie desséché; le reste du sang était dans le coton faiblement
fi II est bien possible que les formes signalées, mais insuffisamment expliquées
par Mühlens et Hartmann chez Spir. dentium, soient aussi des formes de re¬
pos de ce microorganisme (voir, dans le travail de Mühlens «t Hartmann,
les fig. 51 a et b).
218
humide. Après avoir laissé tremper ce coton, nous l’avons exprimé
dans de la solution de chlorure de sodium et nous nous sommes
servi de ce liquide légèrement rosé pour inoculer une oie. L’exa¬
men microscopique de ce liquide nous a montré des formes de re¬
pos presque seules (phot. 61) ou des spirochètes modifiées et désa¬
grégées (phot. 59). Malgré cela, Foie inoculée a fait la maladie
ordinaire dans le temps tout à fait normal; dans son sang,
les spirochètes normales pullulaient tout de suite. Il est donc évi¬
dent que la résistance des formes de repos doit être considérable.
Nos études concernant Spir. pallida , faites sur des singes ino¬
culés avec de la syphilis, semblent plaider aussi pour le rôle im¬
portant de ces formes de repos. Après avoir inoculé à un singé
(Macacus rhésus) le virus prélevé dans le chancre induré de la
lèvre de la bouche d’une femme, nous avons trouvé, 20 jours après,
une petite infiltration et, quelques semaines après, une infiltration
considérable à la paupière de cet animal et nous y avons constaté
la présence de spirochètes. Cependant, dans le liquide provenant de
cette infiltration, on n’a pu trouver que très peu de formes h é-
licoïdes; en revanche, il s’y trouvait beaucoup de formes
de repos tout à fait semblables à celles qui se trouvent dans les
lésions chez l’homme. En inoculant le liquide provenant de cette
infiltration du singe à un autre singe (Macacus cynomolgus ), nous
avons obtenu, malgré un nombre insignifiant de spirochètes typiques
dans le liquide inoculé, une infiltration au point d’inoculation, après
le même laps de temps qui est nécessaire à la formation d’une in¬
filtration manifeste après l’inoculation du virus contenant beaucoup de
spirochètes hélicoïdes (environ 20 jours). Tout en ne voulant pas sur¬
faire le rôle des formes de repos, nous devons cependant dire que
l’hypothèse d’après laquelle leur présence n’a pas été sans influence
sur le résultat favorable de la réinoculation de la syphilis nous
semble très vraisemblable.
Nous avons constaté que dans les lésions syphilitiques, à côté
des spirochètes typiques, peuvent exister aussi d’autres formations
qui se rapportent à un seul stade de la vie de la spirochète, mais
qui n’ont point sa configuration ordinaire; nous voyons aussi que,
tandis que la constatation de la présence des spirochètes dans le
liquide provenant des lésions syphilitiques est une preuve positive
de la syphilis, leur absence ne peut attester que les lésions exami¬
nées ne soient pas syphilitiques. Le diagnostic de la syphilis s’appuy-
219
ant sur les seules formes de repos est difficile et incertain, car
précisément ces formes sont extrêmement petites et peuvent parfois
ressembler à des corps étrangers mêlés accidentellement à la pré¬
paration ; ce n’est que pour un observateur très exercé et très
compétent que les formes de repos peuvent avoir une valeur
diagnostique.
Le processus de différenciation des formes de repos chez Spir.
pallida est lié à la question de l’évolution de la vie du microorga¬
nisme. Prowazek, dans son dernier travail, décrit et dessine
quelques exemplaires modifiés de spirochètes ; il pense qu’ils se
trouvent au stade de dépression, dans le sens donné à cette ex¬
pression par Calkins ou R. Hertwig. Pourtant, presque tous les
dessins donnés par Prowazek se rapportent au stade d’apparition
des formes de repos annulaires; cet auteur n’a pas réussi à décou¬
vrir l’évolution complète de ce processus, surtout son résultat défi¬
nitif. Aussi nous ne considérons pas ces formes comme se rappor¬
tant au stade de dépression; en revanche, il est bien possible que
des formes telles que celles représentées sur les fig. 37 — 46 corres¬
pondent au stade de dépression. Leur structure et leur colorabilité
n’indiquent point la désagrégation de leur corps, il est donc possi¬
ble que la spirochète prenne de telles formes lorsque les manifes¬
tations et l’intensité de sa vie deviennent un peu plus faibles.
Après avoir constaté l’apparition des formes de repos chez Spir.
pallida lesquelles se développent des formes typiques, helicoïdes,
sans manifestations sexuelles, nous devons aussi nous occuper de la
question si les manifestations sexuelles peuvent, chez Spir pallida ,
atteindre leur réalisation.
Dans notre communication préliminaire, nous avons décrit les
formes des deux sortes comme des individus sexuellement différen¬
ciés. Nous avons décrit les unes comme des spirochètes courtes et
grosses, rappelant par leur aspect les Trypanosomes et jouant le
rôle de macrogamètes; les autres, petites et fines, ayant à peine une
ou peu de spires, étaient considérées par nous comme microgamètes.
Les formations des deux sortes, si différentes les unes des autres
par leurs dimensions, de même que par leur structure, ont été trou¬
vées surtout dans de grands accidents primitifs ulcérés et princi-
220
paiement dans un chancre phagédénique. Nous avons expliqué l'ap¬
parition de formations courtes et grosses par la croissance de spi¬
rochètes ordinaires, tandis que nous faisions provenir les microga¬
mètes des colonies de spirochètes unies bout à bout qui ensuite se
divisaient transversalement.
En poursuivant l'étude de la syphilis après la publication de
notre communication préliminaire, nous suivions avec une attention
particulière les formes que nous avions définies comme différenciées
sexuellement et nous tâchions de les retrouver dans diverses lésions
syphilitiques. Nous avons pu constater ainsi que les formes
courtes et grosses, de même que les spirochètes peti¬
tes et fines, se rencontrent dans les lésions syphili¬
tiques les plus diverses, non seulement dans les lé¬
sions ulcérées, mais aussi dans les lésions sèches
primitives et secondaires; en revanche, quelques doutes se
sont présentés à notre esprit quant à la manière d'interpréter le rôle
de ces formes.
Les spirochètes grosses, à corps enroulé en 2—4 spires, très
pointues aux deux extrémités du corps et terminées en filament
bien apparent qui se colore faiblement (fig. 51, 52, 53), spirochètes
qui rappellent beaucoup les formations décrites par nous comme
ressemblant aux Trypanosomes1), se rencontraient souvent dans
les accidents primitifs anciens, de même qu'à d'autres stades de la
syphilis. Nous devons cependant faire remarquer que ces formes
ressemblent souvent beaucoup à des exemplaires extraordinairement
gros et courts de Spir. buccalis et de Spir. dentium (M ü h 1 e n s et
Hart mann) que nous avons eu l’occasion d’étudier plusieurs fois.
Pareillement à Spir. dentium ; Spir. refringens peut aussi se trans¬
former à certains stades de sa vie en une formation courte et grosse.
Si donc, dans des préparations de lésions syphilitiques, ces trois espè¬
ces, ou même deux d'entre elles, se rencontrent l'une à côté de l'autre,
il est extrêmement facile de commettre une erreur dans la déter-
q Après la publication de notre communication préliminaire, Mesnil a fait
remarquer (Bull, de l’Inst. Pasteur, 1906) que le nom de Trypanosoma luis, em¬
ployé pour désigner ces formes, ne leur convient point, puisque le même micro¬
organisme a déjà reçu le nom de Spirochaeta pallida ( Treponema pallidum )
Schaudinn. Nous reconnaissons la justesse de cette remarque et nous ne voulons
plus conserver le nom susmentionné, d’autant plus que les formations qu’il dési¬
gnait ne sont que des spirochètes un peu modifiées.
221
mination de ces formes extraordinaires. Malgré cela, nous pouvons
affirmer avec certitude que Spir. pallida à certains stades de sa vie
peut prendre une forme courte et grosse (fig. 51, 52, 53, 75 et 82
au milieu) qui peut être distinguée de celle des autres espèces. Les
spires de la forme grosse de Spir. pallida ne sont pas. ä ce stade,
aussi abruptes que celles de la forme hélicoïde; elles sont Cependant
beaucoup plus abruptes que celles de Spir. dentium ou de Spir.
refringens au même stade de la vie. Les extrémités du corps de
cette forme sont très pointues et souvent allongées en un filament
fin semblable au flagelle (fig. 51, 52). Ce filament peut parfois
s’entortiller, et alors une anse apparaît à l’extrémité du corps de la
spirochète (fig. 53); s’il reste tendu, on y voit souvent un agence¬
ment de spires absolument pareil à celui que l’on constate chez les
formes hélicoïdes.
D’où vient ce changement de la structure de Spir. pallida, c’est
ce qui est assez difficile à découvrir. Il nous paraît probable que
la spirochète devient plus grosse, parce que son protoplasme, avec
son noyau finement divisé, se contracte et s’assemble dans une
région de son corps. On voit souvent très distinctement dans ces
formes grosses l’espace clair achromatique, à côté duquel un cor¬
puscule est situé qui se colore plus fortement; il est évident que
l’apparition de ces formes grosses est accompagnée de changements
essentiels dans la structure du corps. Nous avons trouvé ces grosses
formes de Spir. pallida dans le liquide séreux exprimé d’un chancre,
dans le liquide semblable provenant d’une papule sèche, dans une
pustule syphilitique et dans des condylomes; elles peuvent donc se
rencontrer dans les lésions sèches aussi bien que dans les suintan¬
tes, de même à côté d’autres espèces de spirochètes que dans des
lésions où il n’y avait que Spir. pallida. Des exemplaires sembla¬
bles, courts et gros, ont été vus par Malinowski dans une gomme;
K arwacki a observé de pareilles formes dans les lésions syphi¬
litiques les plus diverses.
Il est bien difficile de dire quel rôle doit être attribué à ces
spirochètes courtes et grosses. Dans notre communication prélimi¬
naire. nous les avons considérées comme macrogamètes; à vrai dire,
nos études ultérieures nous ont inspiré beaucoup de doutes à cet
égard, mais elles nous ont permis de constater avec certitude que
ces formes grosses sont normales et apparaissent lorsque la spiro¬
chète modifie sa manière de vivre habituelle qui est liée à la forme
222
hélicoïde. Nous pouvons affirmer avec certitude que ces formes
grosses ne sont pas des spirochètes en voie de dégénérescence ni
de désagrégation. En examinant les lésions syphilitiques récentes, nous
avons vu d’habitude d’abord les spirochètes hélicoïdes seules; ce n’est
qu’après un laps de temps plus considérable que, dans les mêmes
lésions non traitées mais lavées seulement aux li¬
quides aseptiques (à l’eau stérilisée), les formes hélicoïdes de¬
venaient de plus en plus rares et, en revanche, les formes de repos
et les spirochètes grosses et courtes faisaient leur apparition. La
eolorabilité de celles-ci rappelait tout à fait celle des individus nor¬
maux, si ce n’est que l’on y voyait un changement de structure
lié probablement à des changements internes. Nous n’avons point
vu d’autres formes qui puissent être considérées comme une mani¬
festation de désagrégation de ces individus courts; nous croyons
donc que ces formes grosses et courtes indiquent un stade nouveau
de la vie de la spirochète.
Une apparition analogue des exemplaires courts et gros peut être
constatée dans le sang de l’oie infectée par Spir. gallinarum. Con¬
servé dans un tube pendant 48 heures, celui-ci renferme très peu
de spirochètes ordinaires et beaucoup de formes de repos et de spi¬
rochètes courtes et grosses (phot. 61) dont la structure et la eolo¬
rabilité paraissent tout à fait normales. On peut donc, dans ce cas,
provoquer l’apparition de ces formations courtes en modifiant les
conditions d’existence de la spirochète. La supposition se présente
que, chez Spir. pallida , les formes courtes et grosses apparaissent
aussi, à côté des formes de repos, lorsque les conditions d’existence
de la spirochète ont subi une modification notable et deviennent
probablement moins favorables. Il se peut que cela soit lié à certains
stades de la maladie.
Parmi les autres espèces de spirochètes, ce n’est que chez Spir.
balbianii que l’apparition de formes femelles a été constatée par
Perrin; les données qui se rapportent à d’autres espèces ne sont
pas suffisamment sûres et .exactes ; ainsi, quoique chez quelques
espèces on ait constaté l’existence de formes plus grosses que d’or¬
dinaire, on ne peut rien dire encore de leur rôle.
Le deuxième groupe des individus que nous avons décrits dans
notre communication préliminaire est constitué par des spirochè-
223
tes courtes, très minces, possédant à peine une ou quelques spi¬
res, arquées et présentant souvent un intervalle clair au milieu du
corps. Elles avaient l'air d’une spire ou de quelques-unes des spi¬
res isolées d’une spirochète normale. Au début de nos études, nous
trouvions ces petites spirochètes principalement dans les accidents
primitifs ulcérés; par conséquent, un doute se présente quant aux
formations qui provenaient des endroits renfermant, à côté de Spir.
pallida , d’autres espèces et une flore bactérienne abondante: doivent-
elles être considérées comme des spirochètes pâles modifiées ou
comme des microorganismes tout à fait différents? Nous ferons re¬
marquer que, pendant nos études ultérieures, nous avons retrouvé
des spirochètes pâles courtes et très minces dans le liquide séreux
prélevé dans des papules sèches des bras et du dos, de même que
dans les infiltrations qui étaient apparues chez des singes après
l’inoculation de la syphilis; nous avons constaté souvent leur pré¬
sence dans les préparations où il n’y avait point d’autres parasites
à l’exception de Spir. pallida. Nous pouvons donc affirmer avec
certitude que Spir. pallida peut, à un certain stade de sa vie, don¬
ner naissance à des formes courtes et minces qui ressemblent à
celles que nous avons décrites dans notre communication prélimi¬
naire. Notons cependant que parfois on peut se tromper dans la dé¬
termination de l’espèce à laquelle ces exemplaires courts et minces
appartiennent; d’autant plus que Spir. dentium , qui peut se trouver
à côté de Spir. pallida dans les lésions syphilitiques, donne parfois
aussi naissance aux formes très minces et petites (M ü h 1 e n s et
Hartmann). En revanche, ces formes sont faciles à distinguer
de diverses bactéries, surtout des exemplaires légèrement incurvés
du bacille fusiforme, d’après la eolorabilité du plasme, l’absence du
grain nucléaire et les extrémités pointues du corps.
Pour étudier les exemplaires tout à fait sûrs qui ne peuvent
induire en erreur dans la détermination de l’espèce, nous avons tout
d’abord dirigé notre attention sur les formations qui provenaient
des papules sèches où il n’y avait que Spir. pallida ; ce n’est qu’après
les avoir définies et étudiées avec précision que nous déterminions
par comparaison les formes semblables mais provenant d’autres lé¬
sions syphilitiques. L’étude de formations pareilles chez des singes
inoculés avec la syphilis nous était d’un grand secours.
Nous avons mentionné ci-dessus que Spir. pallida peut donner
naissance à des formes courtes qui n’ont qu’une spire à peine de
7
Bulletin III.
224
son mince corps. A côté de celles-ci, cependant, nous trouvions des
exemplaires qui avaient le corps également mince, mais à quelques
spires (fig. 54 — 56), beaucoup moins pourtant que les exemplaires
hélicoïdes ordinaires. On voit toutes les formes de transition possi¬
bles entre les exemplaires tout à fait courts et les exemplaires un
peu plus longs, de sorte qu’il faut classer ces formes diverses dans
une même catégorie, d’autant plus que leur processus d’apparition
semble être identique.
Déjà dans notre communication préliminaire nous avons attiré
l’attention sur ce fait que souvent on peut apercevoir, dans des pré¬
parations, des spirochètes d’une longueur excessive. On voit souvent
dans ces exemplaires énormes des rétrécissements en plusieurs en¬
droits de leur corps (fig. 48) qui pourraient témoigner d’une forma¬
tion résultant de l’union bout à bout de plusieurs spirochètes, par
les extrémités effilées de leur corps. A côté de ces formations, on
rencontre souvent des spirochètes excessivement longues
qui ne présentent pas de trace de rétrécissements
(fig. 67). Ce qui est caractéristique c’est que ces exemplaires longs
sont toujours irrégulièrement courbés, comme si leur corps avait
perdu sa rigidité. On y voit parfois un ou plusieurs intervalles
clairs semblables aux espaces nucléaires. A notre avis, ces exemp¬
laires sont une forme de développement de Spir. pallida qui est
en rapport avec la formation des exemplaires courts et minces.
Très souvent, dans un matériel qui contenait des spirochètes en
abondance, nous avons vu les formes excessivement longues qui,
près de l’extrémité du corps, avaient un étranglement très net; à
cet endroit rétréci était attachée une petite spirochète à une ou à
peu de spires (fig. 50 et 74). Sur les préparations colorées par la
méthode de Griemsa, la partie étranglée était bleuâtre, tandis que la
longue spirochète et la petite formation qui s’en séparait prenaient
une couleur rouge. On voyait parfois deux étranglements bien nets,
au lieu d’un seul, sur la grande spirochète; c’était tantôt à une
extrémité, tantôt aux deux extrémités du corps (fig. 49 et 76);
d’habitude, les deux individus séparés n’étaient pas alors de même
grandeur.
Une série d’images telles que les figures 49, 50, 74 et 76 nous
a suggéré la supposition que Spir. pallida , à certains stades de sa
vie, peut détacher des parties de son corps pour en former des pe¬
tits individus; cela se fait non pas par bifurcation du corps, comme
225
pendant la division ordinaire, mais par la division transversale par
étranglement. Tandis que la division longitudinale conduit à l'appa¬
rition de deux individus soeurs d'une valeur absolument égale, les
petites spirochètes qui se séparent ne sont pas toujours de la même
valeur et n'ont pas les mêmes propriétés que l'individu mère. C’est
pourquoi dans notre communication préliminaire nous avons émis
la supposition que ces petites formations diffèrent des grandes spi¬
rochètes, quoiqu’elles en proviennent; c'est pourquoi nous avons sup¬
posé qu'elles sont différenciées sexuellement. Des exemplaires ex-
nesssivement longs de spirochètes ont été aussi observés par Müh-
lens et Hartmann chez Spir. dentium. Eux aussi ont remarqué
les étranglements sur les grands exemplaires et ont admis notre
supposition que ceux-ci peuvent être des cellules mères des indivi¬
dus différenciés sexuellement.
Après avoir constaté que de l'extrémité de Spir. pallida peu¬
vent se détacher des exemplaires petits et courts, nous pouvons
dire: quoique la spirochète soit un être dont le processus normal
de reproduction (qui a lieu seul et toujours chez les formes hé-
licoïdes) est la reproduction par division longitudinale, cependant,
à certains stades de sa vie, commence la reproduction d'un autre
genre, notamment celle par division transversale; ainsi, à un stade
de sa vie, la spirochète se divise en parties égales, à un autre, en
parties inégales. On pourrait dans ces deux types du processus de re¬
production de reconnaître une analogie éloignée avec la reproduction
par division et par bourgeonnement, processus qui peuvent apparaî¬
tre l'un à côté de l'autre chez les Protozoaires de diverses espèces.
Remarquons cependant que les formes hélico ï des ne peu¬
vent se reproduire par division transversale; quoique
nous ayons constaté la séparation des petits individus des grandes
spirochètes, cela ne peut être considéré comme une preuve à
l’appui de l'opinion de Borrel d'après laquelle la division trans¬
versale serait le processus normal de la reproduction des spirochètes.
A notre avis, ce processus de reproduction ne se présente qu'à un
certain stade, strictement défini, de la vie de la spirochète.
On peut se demander, toutefois, si la formation de petits indi¬
vidus par étranglement des extrémités du corps n'est pas une ma¬
nifestation de dégénérescence (Mühlens et Hartmann chez Spir.
■dentium) ou de plasmolyse (Zabolotny, Prowazek). A cette
•question, on peut répondre qu' alors on devrait trouver les stades
7*
226
ultérieurs de la dégénérescence dans les préparations; mais ni les
auteurs mentionnés plus haut, ni nous n’ayons réussi à les retrouver
malgré des recherches minutieuses. Au contraire, les formes qui se
séparent ont la configuration d’êtres tout à fait normaux;
leur colorabilité ne diffère point de celle des spirochètes ordinaires,
surtout de celle de la forme à corps ramolli.
En résumant ce que nous venons de dire, nous pouvons affirmer
qu’à un certain stade de la vie de Spir. pallida , quand son corps
a subi un changement de structure et est devenu moins rigide et
excessivement long, les petites spirochètes, courtes et minces, peu¬
vent s’en détacher.
La question du rôle de ces petites spirochètes resterait encore
à résoudre. Dans notre communication préliminaire, nous les avons
définies comme individus mâles, c’est-à-dire microgamètes, parce
que nous avons aperçu plusieurs fois ces petites spirochètes atta¬
chées aux côtés des grands individus à gros corps. Toutefois, après
avoir passé soigneusement* en revue diverses préparations où les
grosses spirochètes étaient assez abondantes, de même que les petits
exemplaires, nous sommes arrivés à la conclusion qu’une aggluti¬
nation accidentelle des spirochètes est bien difficile à distinguer de
leur union. Surtout, si sur la préparation, outre Spir. pallida , il y
a d’autres espèces de spirochètes, les images deviennent si compli¬
quées qu’il est presque impossible de les interpréter d’une manière
juste. Les images d’accouplement des spirochètes provenaient des
préparations où en outre de Spir. pallida se trouvaient aussi Spir.
refringens ou Spir. dentium', nous constatons, par conséquent, qu’une
erreur dans leur interprétation n’est pas exclue; c’est pourquoi nous
les considérons présentement, sous toute réserve, comme une ma¬
nifestation de la fécondation.
Toutefois, en mettant en doute nos conclusions précédentes, nous
remarquons expressément que nous considérons les deux catégories
de formes, les spirochètes courtes et grosses, de même que les
exemplaires petits et minces, comme des individus tout à fait
normaux, non dégénérés; il nous paraît très probable que
leur apparition dans les lésions syphilitiques est liée au commence¬
ment d’un stade nouveau dans la vie de la spirochète.
Ce stade nouveau pourrait être le stade de la repro¬
duction sexuelle où les formes décrites ci-dessus pourraient
participer comme cellules différenciées sexuellement. Cette supposi-
227
tion nous paraît assez vraisemblable, parce que chez d'autres spiro¬
chètes (Spir. balbanii et probablement aussi Spir. gallinarum) les
manifestations sexuelles 0Dt été constatées presque avec tous leurs
détails. Chez ces spirochètes, la différenciation des individus sexués
est liée à un changement essentiel de leur structure et de leurs
dimensions.
Dans un de ses derniers travaux, Prowazek décrit les formes
grosses et courtes de Spir. pallida\ leur corps présentait un tel
aspect comme si au milieu du périplaste le protoplasme et la sub¬
stance nucléaire s'étaient condensés en une masse plus épaisse. Les
images de Prowazek correspondent complètement aux formes que
nous avons déjà décrites dans notre communication préliminaire
et dont nous avons parlé plus haut d'une manière plus détaillée
(fig. 51). Prowazek pense, de même que nous l'avons dit ci-dessus,
que de telles formes apparaissent à la suite d'un changement de la
structure de la spirochète; mais il suppose qu'elles peuvent con¬
duire à une autogamie analogue à des manifestations semblables
chez les Trypanosomes. A notre avis, il manque, dans ce cas, de
preuves suffisantes pour démontrer des manifestations aussi com¬
pliquées que l'autogamie.
VI.
Rapports des Spirochètes avec les Bactéries et les Protozoaires.
Les résultats de nos études sur la morphologie de Spir. pallida
sont intimement liés à la question suivante: faut-il considérer les
Spirochètes comme des animaux du type des Protozoaires, ou bien
comme des Bactéries apparentées au groupe des Spirilles.
On sait que Schaudinn, se basant sur l'étude des Hémopro¬
tozoaires vivant dans le sang du hibou, a conclu que quelques-uns
parmi eux peuvent, à un certain stade de leur vie, prendre une
forme qui ressemble à celle des Spirochètes. Spirochaeta ziemanni
serait donc, d'après Schaudinn, un flagellé de forme modifiée.
Lorsqu’ensuite on a commencé à étudier de plus près divers gen¬
res de Spirochètes, on s'est aperçu que presque chez toutes les Spi¬
rochètes on a pu découvrir des caractères qui les rapprochaient des
Protozoaires. Schaudinn lui-même fait remarquer qu'aux Spiro¬
chètes on doit attribuer les propriétés des Protozoaires, mais que
probablement elles constituent un type distinct. Dans notre com¬
munication préliminaire, nous avons appelé l’attention sur ce que
Spirochaeta pallida (Treponema pallidum) peut se mouvoir, se con¬
tracter et modifier sa forme et sa structure d’une manière tout à
fait différente de celle des Bactéries; nous avons décrit aussi la
division longitudinale et le changement de forme à certains sta¬
des de sa vie. Ces caractères suffisaient pleinement pour que l’on
sépare Spirochaeta pallida des Bactéries et qu’on la range parmi
les Protozoaires. Si nous ajoutons à présent que Spirochaeta pallida ,
à un certain stade de sa vie, peut se transformer en une forme de
repos qui a un aspect tout autre et qui prend naissance d’une autre
manière que les spores chez les Bactéries, la place de cette spi¬
rochète dans le système des Protozoaires peut être considérée comme
assurée. Il faut ajouter encore que, d’après les études très im¬
portantes de Prowazek, les réactions chimiques du corps de la
spirochète et sa solubilité parlent entièrement en faveur de sa na¬
ture protozoaire.
Cependant, l’étude comparée de divers spirilles et de diverses
spirochètes a amené plusieurs auteurs à des conclusions fort diffé¬
rentes. Ainsi par ex. Perrin penche vers l’opinion qui range Spi¬
rochaeta balbianii parmi les Protozoaires. Un avis opposé est émis
par Lavera n, Mesnil et Léger qui pensent qu’elle présente les
caractères des Bactéries équivalents à ceux de Spirobacillus gigas .
L’étude plus approfondie de ces deux formes, faite par Holling,
a terminé ce différend décidément en faveur de l’opinion de Perrin.
De même, en ce qui concerne d’autres spirochètes, les opinions des
différents auteurs sont souvent contradictoires. Ainsi, Spirochaeta
gallinarum a été considérée comme un protozoaire par Prowazek
dont les conclusions peuvent être complètement confirmées par nous,
tandis que Borrel constatait la nature bactérienne de ce micro¬
organisme. Ajoutons que les observations de Borrel, bien qu’elles
aient été corroborées par quelques auteurs français et aussi par
Zettnow, Koch, Novy et Knapp et d’autres, prêtent cependant
à la critique. Il paraît à l’heure qu’il est de plus en plus de travaux
qui rangent les Spirochètes parmi les Protozoaires. Déjà Woodcock
dans son travail d’ensemble sur les Hémoflagellés, observe que les
Spirochètes sont liées aux Flagellés. Breinl et Kinghorn, en
étudiant Spir. duttoni , font remarquer que même la marche de la
maladie provoquée par cette spirochète diffère beaucoup de celle
229
des maladies causées par des Bactéries. La périodicité des symptô¬
mes qui se montre avec une régularité inconnue dans les maladies
bactériennes et surtout le fait que les animaux auxquels on a inoculé
le sang du malade, prélevé au moment de l’atténuation des symptô¬
mes morbides et ne renfermant pas en apparence de spirochètes,
ont eu un accès de la maladie en même temps q u’u n nouvel
accès se produisait chez l’individu dont on avait pris
le sang, prouvent qu’un cycle évolutif des spirochètes doit exister
dans l’hôte. L’évolution de ce cycle, d’après Brei ni et King horn,
doit être tout à fait différente de tous les processus de développe¬
ment des Bactéries. Hoffmann et Prowazek, puis Mühlen s
et Hartmann, attribuent aussi les caractères des Protozoaires à
Spir. dentium et à Spir. buccalis. En un mot,, il y a de plus en
plus de données qui témoignent contre la nature bactérienne des
Spirochètes. Notons encore une fois que la production des formes
de repos, de la manière que nous avons décrite plus haut, permet
définitivement, à côté d’autres caractères, de ranger Spirochaeta
(Treponema) pallida parmi les Protozoaires.
Certaines données biologiques attestent aussi la nature protozo¬
aire des Spirochètes. Tout d’abord, la périodicité déjà mentionnée
des symptômes morbides qui se manifeste d’une manière extrême¬
ment régulière dans le typhus récurrent ou dans la maladie des
poules et des oies et qui peut aussi être constatée dans la syphilis,
donne par elle-même à ces maladies une ressemblance avec les ma¬
ladies provoquées par des Protozoaires indubitables, par ex. avec le
paludisme. Il faut rappeler, en outre, que la question de l’existence
de toxines spécifiques et la question de l’immunisation de l’orga¬
nisme contre les maladies provoquées par les Spirochètes se pré¬
sente maintenant d’une manière un peu différente que les questions
analogues dans les maladies bactériennes. Enfin, les réactions chi¬
miques mentionnées plus haut, décrites par Prowazek, ne parlent
pas non plus en faveur de la nature bactérienne des Spirochètes.
Le phénomène du groupement des Spirochètes (agglutination
ou bien agglomération), bien qu’il puisse se produire d’une
manière très nette chez les Spirochètes, ne peut cependant, à notre
avis, plaider pour la nature bactérienne de ces microorganismes.
L’agglutination des Spirochètes a été constatée déjà plusieurs
fois chez leurs espèces plus grandes, comme par ex. chez. Spir.
gallinarum et Spir. obermeyeri\ en ces derniers temps, Zabolotny
230
et Maslakowiec ont attiré l'attention sur ce phénomène chez
Spir. pallida. Nous l’avons observé d’une manière très nette chez
Spir. gallinarum , au moment où l’intensité de la maladie provoquée
par ces spirochètes s’atténuait (fig. 63, 71, 79, 80); nous avons
aperçu aussi certains stades d’agglutination chez Spir. pallida (fig.
73, 81).
Chez Spir. gallinarum, ce phénomène débute par l’union de quel¬
ques spirochètes bout à bout (fig. 68); toutefois, non seulement leurs
prolongements effilés seuls s’entortillent l’un autour de l’autre, mais
bientôt aussi leurs corps entiers s’enroulent les uns autour des autres.
A ce petit amas de spirochètes s’en joint de plus en plus, et un
entrelacement compact se forme bientôt dont divergent en tous sens
les faisceaux des spirochètes disposés en rayons (fig. 71, 80). De
tels entrelacements compacts peuvent se former peu à peu, lente¬
ment, dans le sang, de spirochètes seules; le plus souvent cependant,
les spirochètes s’accrochent à un corps plus grand, par ex. à un
groupe de globules rouges, et s’amassent tout autour (fig. 80). Cela
nous suggère la supposition que l’entrelacement des spirochètes n’est
qu’une simple jonction mécanique et n’est pas provoqué par la pré¬
sence de substances spécifiques (agglutinines). On pourrait donc,
dans ce cas, parler plutôt d’une agglomération que d’une a g g 1 u-
tination analogue au phénomène pareil chez les Bactéries.
L’union des spirochètes peut être interprétée en général de la
même façon que le fait Jennings en ce qui concerne les phéno¬
mènes des tropismes. On n’ignore pas que l’agglomération des êtres
qui possèdent des mouvements propres dans un milieu liquide, pour¬
rait être expliquée en admettant que ces êtres sont attirés ou
dirigés vers le point d’agglomération. On pourrait penser aussi
que les êtres qui se meuvent lentement et qui peuvent parcourir
le liquide en tous sens, sont arrêtés dans leur course à un
certain endroit du milieu de sorte qu’ils ne peuvent plus
quitter cet endroit. L’agglomération des spirochètes autour des corps
étrangers nous laissait l’impression comme si ces êtres s’enlaçaient
autour des corps étrangers et que d’autres spirochètes qui passaient
par là fortuitement s’accrochassent à celles qui y étaient déjà arrê¬
tées. Ce n’est pas l’attraction des spirochètes au moyen de substances
spécifiques, mais un simple arrêt mécanique de leurs mouvements
qui nous paraît être] la cause de leur agglomération. Les stades
finals de l’agglomération en témoignent aussi, quand les spirochètes
231
qui se meuvent et se tortillent rapidement, s'agglomèrent (fig. 79)
en masses informes.
Les étoiles qui se forment aux premiers moments de l'agglomé¬
ration des Spirochètes ressemblent beaucoup aux images que Mes¬
nil et Laveran ont décrites chez les Trypanosomes. Une ques¬
tion se présente: les Spirochètes, pareillement aux Trypanosomes,
peuvent -elles s’unir entre elles par une seule extrémité de leur
corps, toujours la- même, ou par n’importe laquelle des deux? Autant
que nous avons pu le remarquer, l'agglomération des Spirochètes
peut se produire indifféremment à l’aide des deux extrémités de
leur corps. Rien ne nous autorise donc à supposer que ces deux
extrémités ne soient pas de la même valeur. C'est à quoi est liée
probablement la possibilité que possèdent les Sprirochètes de se
mouvoir indifféremment dans le sens des deux extrémités de leur corps.
Les manifestations que nous avons décrites chez Spir. gallina¬
rum , n'ont pu qu'à un faible degré être constatées par nous chez
Spir. pallida (fig. 73, 81). Au contraire, Zabolotny, Maslako-
wiec, Herxheimer et Marie Opificius ont vu des phéno¬
mènes semblables à ceux que nous venons de décrire, chez Spir.
pallida. On peut conclure des dessins de ces auteurs que chez Spir.
pallida ; de même que chez Spir. gallinarum , l'agglomération
seulement se produit et non pas l'agglutination telle
que chez les Bactéries.
Par conséquent, même dans le phénomène de l'agglutination
apparente des Spirochètes, nous constatons d’autres manifestations
que chez les Bactéries; nous pouvons donc dire que tout parle
en faveur de l’o pinion qui range les Spirochètes par¬
mi les Protozoaires. Dans le système de ces animaux on de¬
vrait créer pour les Spirochètes un groupe distinct parmi Mastigo-
phora. Nous proposons pour ce groupe le nom de Spirïllo flagellata.
VII.
Spirochètes des lésions provoquées chez des singes
par l’inoculation de la syphilis.
Dans tout ce que nous venons de dire, nous n'avons pas pris
en considération la question de savoir si les formes diverses de
232
Spir. pallida que nous décrivions provenaient des lésions syphiliti¬
ques de Thomme ou de celles qui avaient été provoquées chez des
singes (Macacus, sp. div.) par inoculation à ceux-ci de la syphilis.
Nous avons procédé ainsi parce qu’il n’y a point de différen¬
ces essentielles entre les spirochètes pâles, provien¬
nent-elles de l’homme ou du singe. Les mêmes formes rigi¬
des et hélicoïdes (fig. 1, 64, 66, 67) et les formes ramollies de
même aspect se trouvent chez des singes aussi bien que chez l’homme.
La transformation des formes hélicoïdes en celles de repos paraît
se produire d’après les mêmes règles chez les deux hôtes. Il n’y a
qu’une chose qui nous a frappé sur les préparations provenant des
lésions syphilitiques du singe: nous y trouvions relativement beau¬
coup plus de formes de repos, en comparaison du nombre des exem¬
plaires des spirochètes hélicoïdes, que chez l’homme. On a été obligé
souvent de faire longtemps des recherches soigneuses dans toute
la préparation provenant du singe pour constater la présence des
spirochètes hélicoïdes tout à fait typiques, quoique dans la même
préparation il se trouvât beaucoup de formes de repos aux stades
divers de leur développement. Par conséquent l’hypothèse se pré¬
sente que le corps du singe, tout en donnant un bon milieu de cul¬
ture pour le développement de Spir. pallida , ne constitue pas pour
celle-ci un milieu normal; les spirochètes y persistent dans leur
forme typique, hélicoïde, pendant un laps de temps plus court et
se transforment en formes de repos plus tôt que chez l’homme.
Ces faits que les spirochètes pâles ont chez le singe la même
aptitude pour se transformer en formes de repos, qu’elles peuvent
se diviser longitudinalement et modifier leur forme, absolument de
la même manière que chez l’homme, prouvent que les spirochè¬
tes pâles non seulement peuvent se conserver dans
le singe (ainsi que l’affirme Kraus), mais qu’elles peuvent
s’y développer, se multiplier et passer par tous les
stades de leur vie.
Explication des figures.
Toutes les figures, à l’exception de la fig. 12, se rapportent à Spiràchaeta
pallida; la figure 12 représente Spir. obermeyeri colorée par la fuchsine phéni-
quée. Toutes les préparations, à l’exception du Nr. 12, ont été colorées par la
méthode de Giemsa. Les dessins ont été exécutés à l’aide d’un appareil à dessi-
233
ner d’après Abbe et d’un microscope de Zeiss. Pour dessiner les contours, on se
servait de l’objectif apochromatique, à ouverture numérique D30 et à distance
focale 2*00, avec l’oculaire Nr. 12. Les dessins ont été exécutés à la hauteur
de la table de travail. Les photographies ont été faites à l’aitle d’un petit appa¬
reil vertical, avec le grossissement de 750 diamètres environ.
Planche I.
1. Sclérose initiale de la grande lèvre de la vulve d’une femme. Forme hé-
licoïde typique.
2. Papule.
3. Sclérose initiale chez l’homme. Espace nucléaire visible.
4. Sclérose initiale chez la femme. A côté de l’espace nucléaire un point
fortement coloré.
5. Condylome plat de l’anus. L’extrémité de la spirochète est épaissie.
6 — 7. Sclérose initiale chez la femme. Spirochètes perdant leur forme rigide.
8 — 10. Sclérose initiale de la femme. Formes plus courtes avec des espaces
nucléaires.
11. Pustule. Spirochète après Indivision; lieu de séparation coloré d’une ma¬
nière différente.
12. Singe infecté par le typhus récurrent. Spir. obérmeyeri après la divi-
tion ; les deux spirochètes avec des espaces nucléaires.
13. Sclérose initiale de la femme. Entortillement de la spirochète.
14. Foie d’un nouveau-né syphilitique. Entortillement de la spirochète.
15 — 19. Sclérose initiale de la femme. Divers stades de l’entortillement des
spirochètes.
20. Sclérose initiale de l’homme. Spirochète enroulée en trois anneaux.
21. Sclérose initiale de la femme. Spirochète ramollie avec un anneau homo¬
gène à son extrémité.
22 — 23. Papule. Spirochètes ramollies avec des anneaux et le corps qui se
contracte.
24. Singe Nr. 4. Spirochète ramollie avec un anneau.
25 — 26. Sclérose initiale de la femme. Formes contractées avec des anneaux.
27 — 30. Formes annulaires. (27. Papule. '28 — 30. Sclérose initiale de la femme).
31. Sclérose initiale de la femme. Forme molle et enroulée.
32. Condylome plat de l’anus. Forme molle et enroulée.
33. Sclérose initiale de l’homme. Extrémités de la spirochète entortillées.
34. Papule. Extrémités de la spirochète entortillées.
35—36. Sclérose initiale de la femme. Formes ramol ies s’entortillant.
37—38. Sclérose initiale de la femme, j
39. Singe Nr. 10.
40. Papule. J
41 — 43. Sclérose initiale chez la femme.
44. Papule.
45. Singe Nr. 10.
46. Sclérose initiale de la femme.
47. Singe Nr. 4. Désagrégation de la spirôchète.
Formes dont le corps se condense.
Stades ultérieurs de la condensa¬
tion du corps des spirochètes.
234
48. Condylome plat de la vulve. Trois spirochètes unie-.
49 — 50. Pustule. Parties des spirochètes qui s’en détachent.
51. Pustule. Condensation du plasme en dedans de la spirochète.
52. Pustule. Forme grosse et courte.
53. Sclérose initiale de l’homme. Forme courte avec une extrémité entortillée.
54. Sclérose initiale de la femme. Forme petite.
55. Singe Nr. 4. Forme petite.
56. Pustule. Forme petite.
Planche II (photographies).
57. Macacus rhesus inoculé le 24 mai 1906, photographié le 20 septembre
1907. Lésions au-dessous du sourcil.
58. Même singe photographié le 27 octobre 1907. Lésions s’étendant plus près
du côté de l’angle interne de l’oeil.
59. Entrelacement des formes courtes de Spirochaeta ohermeyeri.
60. Spir. gallinarum. Forme courte^ et grosse.
61. Spir. gallinarum. Entortillement de la spirochète.
62. Spir. gallinarum. Début de l’agglomération des spirochètes.
64 — 69. Spir. pallida. 64. Sclérose initiale. 65. Papule. 66. Macacus cyno-
molgus auquel on a inoculé le virus prélevé sur le singe Mac. rhesus. 67. Sclé¬
rose initiale. 68 et 69. Papule.
70. Spir. ohermeyeri chez le singe. Spirochètes entortillées et spirochètes
après la division.
71. Spir. gallinarum. Agglomération.
72. Spir. pallida. Division longitudinale.
73 et 81. Entrelacements de Spir. pallida. (Sclérose initiale).
74. Spir. pallida dont se détache une petite spirochète.
75. Spir. pallida provenant d’une papule sèche. Spirochète courte et grosse.
76. Spir. pallida provenant d’une papule sèche. Petits individus qui se
détachent.
77. (Correspond à la fig. 20).
78. Deux spirochètes pâles après la division.
79 — 80. Spir. gallinarum. Agglomération.
82. Spir. pallida. En haut: spirochète qui s’entortille; au milieu: forme
courte et grosse. (Sclérose initiale).
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Séance du 3 Février 1908.
Note de M. J. Browinski Ueber die Gegenwart von Protein¬
säuren im Blute :
Page 103, ligne 2, au lieu de 2*5 lisez 0 25.
Nakiadem Akadeinii Urniejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Wydziafu matem.-przyrod. Wiadysîawa Natansona.
Krakow. 1W<>8 — Drukarnia Uniwersytetu Jatriellonskieiro. poo zarzadem J. Filipowskiopo.
21 Marca 1908.
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACÜVIE
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
DERNIERS MÉMOIRES PARUS.
) (Les titres des Mémoires sont donnés en abrégé) _
A). Mathématiques; Astronomie; Physique; Chimie;
Minéralogie; Géologie etc.
M.
Y.
:m.
L.
J.
J.
A.
S.
A.
L.
L.
H.
A.
K.
M.
K.
T.
J.
J.
W.
L.
L.
L.
W.
Z.
St.
A.
St.
M.
J.
L.
C.
J.
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Janv.
Jaiiv.
Janv.
Févr.
Févr.
Févr.
Févr.
Mars
Mars
Avril
Avril"
Mai
Mai
Mai
Mai
Mai
Juin
Juill.
Juill.
Juill.
Juill.
Juill.
Juill.
Juill.
Juill.
Oct.
Oct.
Oct.
Oct.
Oct.,
Nov.
Nov.
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Déc.
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1907
1907-
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1-9Û7
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1907
1907
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Janv.
1907
1907
1907
Févr.
1907
Mars
1907
Avril
1907-
Avril
1907
Avril
1007
Avril
1907
Mai
.a
1907
Mai
1907
Juin
1907
Juin
1907
Juin
1907
Juin
1907
Juin
1007
Juin
1907
Juill.
1907
Juill.
1907
Juill.
1907
Oct.
1907 1
Déc:
1907 _
Janv.
1908
Janv.
1908,
Janv.
1908
Janv.
1908
Févr.
1908
Févr. 1908
Févr.
1908
Les livraisons du Bulletin Int. se vendent séparément. Adresser les
demandes à la Librairie »Spölka AVydawnicza Polska«, Rynek gl.,
Cracovie (Autriche)
N° 4.
AVRIL
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1908.
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BULLETIN INTERNATIONAL
DE CRACOVIE.
_ CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
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ANZEIGER
DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
■
IN KRAKAU
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE KLASSE.
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& Jan ri'mi *
Y
L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOYIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
il
PROTECTEUR DE L’ACADÉMIE:
S. A. 1. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
' \
'
VICE-PROTECTEUR : Vacat.
PRESIDENT: S. E, M. LE COMTE ~ STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE
GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSkI
périale
S. M.
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADÉMIE :
(§ 2). L’Académie est placée sous l’auguste patronage de Sa Majesté Im-
Royale Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nofnmés par
l’Empereur.
(§ 4). L’Académie est divisée en trois classes:
a) Classe de Philologie,
b) Classe d’Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Scientes Mathématiques et Naturelles.
La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise.
*
(§ 12).
■m
Depuis 1885 , l’Académie publie , en deux séries , le , .Bulletin International“
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con¬
sacrée aux travaux des Classes de Philologie , d’Histoire et de Philosophie. La se¬
conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Na¬
turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés,
rédigés en français, èn anglais, en. allemand ou en latin, des travaux présentés
à V Académie.
Publié par l’Académie^
sous la direction^ M. Ladislas Natanson,
Secrétaire de la Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
YNaktadem Akademii Umiejçtnosci.
Krakow, 1908. — Drukarnia Uniwersytetu^agiellonskiego pod zarz^dem Jözef/ Filipowskiego.
i
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
N° 4. Avril
1908.
Sommaire: 19. T. KOZN1EYVSKI and L. MARCHLEWSKI. On the conversion
of phyllotaonine into phytorhodines.
20. L. HILDT, L. MARCHLEWSKI und J. ROBEL. Über die Umwandlung
des Chlorophylls unter dem Einfluss von Säuren.
21. J. BIELECKI et AL. KOLENIEW. Recherches sur l’influence des grou¬
pes méthylés sur les propriétés tinctoriales des colorants basiques dérivés du
triphénylméthane.
22. J. DUNIN-BORKOWSKI. Sur le phénomène de Gürber.
23. J. NOWAK. Untersuchungen über Cephalopoden der oberen Kreide in
Polen. I. Teil. Genus Baculites Lamarck.
24. H. WIELOWIEYSKI. Weitere Untersuchungen über die Morphologie und
Entwickelungsgeschichte des Insektenovariums. Zweite Mitteilung.
25. B. PETSCHENKO. Sur la structure et le cycle évolutif de Bacillopsis
stylopygae; nov. gen. et nov. spec.
Séance du lundi 6 Avril 1908.
PRÉSIDENCE DE M. K. OLSZEWSKI.
19. Przemiana filotaoniny zu fitorodyny. — On the conver¬
sion of phyllotaonine into phytorhodines. Mémoire de
MM. T. KOZNIEWSKI et L. MARCHLEWSKI m. t.
(Planches VII, VIII, IX).
It is well known that chlorophyll behaves quite differently
towards acids than alkachlorophyll. Whereas the former yields
chlorophyllan *), phyllocyanine and phylloxanthine, the latter gives
under similar conditions the so called ethers of phyllotaonine. These
ethers were obtained by the action at ordinary temperature of ga¬
seous hydrochloric acid on alkachlorophyll dissolved in alcohol.
The product of saponification of these ethers has been the subject
of a research communicated in this Bulletin 2). We have shown that
phyllotaonine is converted into a new substance which we have
called allophyllotaonine by simply heating it to somewhat higher
q Comp. Hildt, Marchlewski, Robel „On the action of acids on chlorophyll“
in this issue.
2) 1907. p. 616.
Bulletin III.
1
248
temperatures with or without a solvent. Allophyllotaonine differs in
many respects very materially from phyllotaonine. Its absorption
spectrum is quite different and resembles closely the spectrum of
the ethyl ether of phyllotaonine. It is a much weaker base: whereas
phyllotaonine is extracted from its ethereal solution by a 6°/0 hy¬
drochloric acid solution, allophyllotaonine does not leave the ether
under the treatment of a 15 °/0 hydrochloric acid.
Allophyllotaonine may be converted into phyllotaonine by the
prolonged action of alkalies at ordinary temperature, or much quicker
by heating the alkaline solution for a short time to the boil.
It is quite possible that the conversion of allophyllotaonine into
phyllotaonine and vice versa is due to closing and reopening of
a lactam grouping.
The transformation of alkachlorophyll under the influence of
acids yields quite different results if the reaction is lead at higher
temperatures, as has been shown by Wil 1 s tätt e r x). In this case
substances are formed which received the name of phytorhodines.
They are coloured red, whereas solutions of phyllotaonine in neu¬
tral solvents have an olive green, and allophyllotaonine a reddish
grey, not easily defined colour.
The fact that the transformation of alkachlorophyll takes a diffe¬
rent course according to the external physical conditions lead us
to suppose that the formation of Wills tatter’s phytorhodines from
alkachlorophyll must take place in two stages. The action of alco¬
holic hydrochloric acid in the cold must lead at first to the forma¬
tion of phyllotaonine, which under the action of the subsequent
rise of temperature is converted into allophyllotaonine which finally
must be converted into phytorhodines. This view has been proved
by our experimental investigations which we intend to describe in
this paper.
Allophyllotaonine used in this research has been obtained by us
by a new method which is based upon the results of our former
investigations. One of us and C. A. Schunck have already shown2}
that the baryum sediment of chlorophyll solutions obtained accor¬
ding to Hartley yields when treated with hydrochloric acid a sub¬
stance showing six absorption bands, which formerly has been
q Liebig's Annalen 350, 1.
2) Journ. Chem. Society 1900, 1080.
249
looked upon as characteristic of phyllotaonine. According to our
latest *) researches this spectrum is due to a mixture of phyllotaonine
and allophyllotaonine. If instead of the baryum compound of alka-
chlorophyll the potassium salt prepared at ordinary temperature is
used, the reaction with hydrochloric acid takes place on analogous
lines but the allophyllotaonine is the chief product of reaction.
Alkachlorophyll prepared at elevated temperatures yields also allo¬
phyllotaonine but the reaction is more complicated, a considerable
amount of byproducts being formed.
The preparation of the potassium salt of alkachlorophyll was
carried out as follows: a double alcoholic extract (96°/0 alcohol) of
nettle leaves was treated with such an amount of potassium hyd¬
rate that a 2°/0 solution resulted. After some time there was de¬
posited a brown substance, soluble in water, already often described
by chlorophyll investigators. From this sediment the green solution
has been poured off and treated for a short time with a current of
carbon dioxide. This caused the precipitation of a large amount of
the potassium salt of alkachlorophyll in the form of a dark green
powder. After filtering the filtrate was treated with calcium chloride
or baryum chloride and in this manner the remainder of the green
colouring matter obtained in the form of a baryum or calcium
compound.
30 gr. of the potassium salt which contained a small amount
of potassium carbonate were introduced by degrees into 350 cm3
of hydrochloric acid of 1T9 spec, gravity. The dark green solution
was left at ordinary temperature for two days and then poured
into a large amount of water. The whole was next neutralized with
sodium carbonate, care being taken that the temperature of the
liquid did not rise above 25°. The sediment produced was then
filtered off, thoroughly washed with water and finally dried at
100°. The product dissolved easily in chloroform, not so readily
in ether, showing the spectrum of allophyllotaonine. We converted
it into phyllotaonine by dissolving in boiling 1/2 °/0 sodiumhydrate
solution, cooled the liquid to ordinary temperature, acidulated with
acetic acid and extracted the colouring matter with ether. The fil¬
tered ethereal solution was next extracted with a 6°/0 hydrochloric
acid which dissolved the phyllotaonine, leaving brown impurities
i) 1. c.
1*
250
in the ether. The hydrochloric acid solution was next neutralized
with sodium carbonate and the free colouring matter again taken
up by ether. The ethereal solution was finally evaporated to dryness.
The residue represented allophyllotaonine which originated from
phyllotaonine under the influence of the elevated temperature. Allo¬
phyllotaonine may be crystallized from alcohol. We have at pre¬
sent a larger amount of this chlorophyll derivative at our disposal
and we will shortly give a thorough description of its composition
and properties.
The conversion of allophyllotaonine into substances which we
hold to be identical with Wills tatter’s phytorhodines takes place
under the following conditions.
One part of allophyllotaonine and about 50 parts of a 20 °/0 so¬
lution of HC1 in alcohol were heated for six hours on a waterbath.
The original green colour changes very gradually into an olive
green %nd as soon as this stage is reached the further transforma¬
tion, characterised by a reddish brown colour, takes place rapidly.
The product of reaction is poured next into a large amount of cold
water and the acid neutralized by adding a solution of sodium
hydrate, care being taken that the temperature of the liquid does
not rise above 20°. The colouring matters are now extracted by
ether and divided into two fractions, a soluble one in alkalies and
an insoluble one. To this end the ethereal solution has been extrac¬
ted with a weak sodium hydrate solution, and after separating the
alkaline layer from the ethereal one, the former acidulated with a
small excess of acetic acid and extracted with ether. The ethereal
solution containing the colouring matters possessing acid properties
were next treated successively with a 21/2%, 5°/0, 71/a% and 10°/0
hydrochloric acid. The two weaker acids dissolved generally little
of coloured substances, the two stronger acids took up a larger
amount. Sometimes the colouring matters with acid properties divi¬
ded about equally between the hydrochloric acids named. The chief
ethereal solution did not contain after this treatment any amount of
colouring matter worth speaking of.
The ethereal solution containing colouring matters devoid of
acid properties was divided similarly into four portions of substan¬
ces with varying basic intensities, by shaking it successively with
2°/0, 5°/oj 1 0% and 12% hydrochloric acid solutions. The former
two solutions took up also in this case but little of the colouring
251
matters, whereas the stronger acids got coloured considerably. The
various fractions of the colouring matters obtained were next worked
up in the same manner, viz. they were diluted with water and
extracted with ether. The nonacid colouring matters dissolving in
10 and 1272% hydrochloric acids crystallized very well from ether.
The general properties of the substances obtained agree with those
described byWillstätter for phytorhodines. Especially convin¬
cing for the supposed identity of the above transformation products of
allophyllotaonine and the phytorhodines would be the identity of their
absorption spectra. The phytorhodines have up to now not been stu¬
died in this respect, and in order to establish the supposed identity
of both colouring matter groups definitely we have prepared the
phytorhodines according to Willstatter’s prescriptions and com¬
pared them with our allophyllotaonine derivatives spectroscopically.
The mixture of reddish brown colouring matters obtained from
the calcium chloride precipitate1) was first of all divided
into substances soluble in weak sodiumhydrate solution and inso¬
luble in it. The former ones were taken up in ether and treated
with a 21/2°/q, 5 °/0, 772%? 10 % and 12% hydrochloric acid. The
two weaker acids dissolved considerable quantities of colouring
matters, the stronger ones took up but a small amount. The colour
of these solutions is green, with a bluish tint. By diluting the acids
solutions with water and shaking up with ether these phytorhodines
were obtained in the free state. The colour of the ethereal solution
was cherry red.
The absorption spectra of the colouring matters obtained from
the 7725 10% and 12% fractions were quite identical in every
respect. According to their intensity the five bands observed may
be placed in the following order:
IV > V > I > III > II.
The 3d band is a complex one, resembling a band of the phvllo-
porphyrine spectrum. Its more refrangible part is almost as dark
as band I. Very concentrated solutions show still a sixth band in
the yellow part of the spectrum which may be designated as IIa.
The position of the bands caused by the colouring matter taken
up by 7% or 10% hydrochloric acid and dissolved in ether is
characterised by the following wave lengths:
*) Liebigs Ann. 350. 1.
252
A. Concentration 1
B. Concentration 1 : 3
C. Concentration 1 : 6
I
A 671 — A 651
X 669 — X 655-5
max. 661
II
A 637 — A 629
X max. 635
—
III
A 590 — A 570-5
j a shadow from X 585
\ X 581 — X 574
max. 577
IV
A 554 — A 532
X 551 — X 540
„ 545
V
A 517 —A 486
X 516 — X 496
„ 504
The colouring matter taken up by a 2 5% acid and dissolved in
ether shows the first band much weaker than the two former sub¬
stances, and band V is darker than IV. The bands must therefore
be placed according to their intensities in the following order:
V > IV > III > I = II.
The position of the bands shown by an. ethereal solution, whose
concentration corresponded to solution A of the former colouring
matter is given by the following wave lengths:
I X 663 — 653
II X 637 - 626
III X 594 — 571
IV X 556 — 532
V X 518 — 483-5.
The colouring matter isolated from the fraction in 5 % hydro¬
chloric acid showed an analogous spectrum. A difference was noted
only in the relative intensity of the two first bands. Band I appear¬
ed here stronger than band II.
The phytorhodine ethers contained in the ethereal solution which
was left after treating the original extract wdth weak alkalies,
was treated with the view of isolating various ethers with acids of
21/2°/o, 5%, 7*5°/0, 10% and 12% HC1. The two weakest acids
took up but a small amount of colouring matters, whereas the
stronger ones took up considerable quantities. The free colouring
matters were obtained from the acid solutions by adding water
and extracting with ether. The absorption spectra of the solutions
obtained reminded closely of the spectra of the free phytorhodines.
The first band in the red appeared in the stronger basic fractions
less pronounced than in the less basic fractions, otherwise the
spectra were quite similar. The measurement of the bands of the
253
ethereal solution obtained from the 71/2°/0 acid fraction gave the
following results:
Band I
k —
671
— 653
» n
k —
638
— 630
» in
k —
594
— 570-5
„ IV
k —
555-5
— 532
» V
k —
520
— 486.
According to their intensities they may be placed in the follow¬
ing order:
IV > V > III > I > II.
The bands produced by the ethereal solution obtained from the 10°/0
acid fraction show exactly the same relations. Measurement gave:
A. Concentration
i,
B. Concentration 1:3,
C. Concentration 1 : 6
I
k 671 -
- 653
max. k 660
II
k 637-5-
-631
max. k 633
III
k 590 -
- 570 j
shadow from k 585
k 578 — 573
max. k
576
IV
k 554 -
-533
k 550-5 — 539
V *
545
V
k 518 -
-487-5
k 512 —493
» *
506
Band III in concentration B is a so called double band, corres¬
ponding to a similar band of phylloporphyrine. It is however rather
difficult to place the more refrangible edge of the shadow, and
therefore we give only the position of its less refrangible edge.
The ethereal solution obtained from the 12°/0 acid fraction shows
the band I still stronger than the foregoing solution, and the bands
must be placed according to their relative intensities in the follow¬
ing order:
IV > V > I > III > II.
A concentrated solution gave the following wave lengths:
Band I k 677 — 652
II I 638 — 632
III k 592-5 — 572
IV x 554 _ 533
V k 518 — 485-5.
r>
254
The ethereal liquid left after extracting the phytorhodine ethers with
a 12% hydrochloric acid possesses a brown colour and its absorption
spectrum is chiefly characterized by a dark band in the red cor¬
responding in position to the first band of all the foregoing solu¬
tions. A direct measurement of it gave X 682 — X 650. Besides
this band the solution shows still 3 bands which are however
extremely faint. The presence of this band in the residual ethereal
solution and the fact that the various examined colour solutions
show the baud in the red with various intensities (strongest the less
basic substances) made it probable that the first band in the red
does not in reality belong to the spectrum of the phytorhodines but
is due to an impurity. This view has been supported by the fact
that although the ethereal solution, obtained by working up of the
fraction in 12% acid, shows the first baud in the red very strongly^
crystals deposited from this solution after being redissolved in pure
ether did not show traces of this band. The crystals mentioned
dissolve but difficultly in ether, but by prolonged boiling them with
this solvent on a water bath sufficiently concentrated solutions may
be obtained which permit of exact measurements of the absorption
bands being taken. The absorption bands of these substances are
identical in position with the bands shown by a crystallized body
obtained under exactly the same conditions from the potassium salt
of alkachlorophyll. The measurements of these bands will be given
later on.
The alcoholic acid solutions of the above colouring matter show
quite different absorption spectra than the neutral ones. Their colour
is reddish violet and the number of absorption bands amounts in
the less refrangible part of the spectrum to three. One of them is
situated in the red, the second in the orange and the third, very
broad one, between the sodium line and the thalium line. The two
last bands appear in all examined solutions and retain their relative
intensities, whereas the first one varies in its intensity according
to the more or less strongly pronounced basic character of the
examined substance. The colouring matter obtained by working up
the 21/2°/o acid fraction does not show in acid alcoholic solution the
first band at all, the colouring matter obtained from the fraction
in 7*5% acid shows this band distinctly but it is less pronounced
than band II. The substance isolated from the fraction in 10°/0
acid shows the band in the red still more distinctly, it is even
255
broader than band II but less strong. Finally the colouring matter
characterized by the property to dissolve in a 12% acid possesses
a band in the red which is even stronger and somewhat broader
than band II.
The measurement of the position of the bands gave the follo¬
wing results:
Colouring matters soluble in alkalies.
Basicity: 250/0 HC1
solvent: 1% HC1 in alcohol.
A. Concentration 1 B. Concentration 1 : 3
Band 1 2 618 — 604 I 2 617 — 605
„ II 2 589 — 551 II a 2 587 - 574
II b 2 569 — 555
C. Concentration 1 : 6
max. 611*5
77
77
581
563
Colouring matters soluble in 7% and 10% HC1 acids.
A. Concentration 1 B. Concentration L : 3 C. Concentration 1 : 6
Band I X 650 — 633 I X 649 — 637 max. X 644
„ II X 618 — 605 II X 617 — 606 „ 610
„ HI X 591 — 550 Illa X 588 — 576 „ 581
lllh X 571— 555 „ 562
Colouring matter soluble in 12% HC1.
A. Concentration 1 B. Concentration 1:3 C. Concentration 1 : 6
Band I X 653 — 633 I X 651 — 636 max. X 644
a II X 618 — 605 II X 617 — 607 „ 610
„ III X 589 — 548 III a X 586 — 577 „ 580
Illb X 569 — 557 „ 560
Colouring matters insoluble in alkalies.
solvent: 1% HC1 in alcohol
soluble in 7°/0 HC1
Band I X 645 — 631
a II X 617 — 602
a HI X 587 — 550
soluble in 10% HC1
X 649 — 633
X 618 — 603
X 590 — 552
soluble in 12% HC1
X 650 — 632
X 616 — 602
X 587 — 548
III > II > I
III > II > I
III > I = II
The colouring matter soluble in 2-5% HC1 does not show band I.
On further dilution band III undergoes a change similar in cha-
256
racter to the change of the third bands shown by the colouring
matters soluble in alkalies. It may be pointed out that in the
greenish blue part of the spectrum in all cases a very faint band
appears in the more concentrated solution. Its position we ascer¬
tained in the case of a crystallized product (see below).
The absorption spectra of the colouring matters formed by
Wills tatter's reaction from the potassium salt of alkachlorophyll
are quite similar to those shown by the substances produced from
the calcium chloride sediment, as will be seen from the following
measurements:
Ethereal solutions of colouring matters soluble in alkalies
A. Concentration 1
Band I X 667 — 650
„ II X 637 — 627
„ III l 593 — 573
„ IV X 553 — 533
„ V X 519 - — 491
and in 21/,0/0 HCl.
B. Concentration 1 : 2
X 667 — 655
max. X 632
i 588 — 572
X 551 - 537
X 516 — 493
C. Concentration 1 : 3
585 —572
J 549 — 538
X 513-5 - 496-5
The last named concentration does not show the two first bands
with sufficient distinctness.
According to their intensity the bands may be placed in the
following order:
V > IV > III >11 = 1.
In this respect the fraction in 21/2% ac^ shows a marked diffe¬
rence from the colouring matters taken up by 7, 10, and 12°/0
acids. In the absorption spectra of these latter substances band IV
is the strongest. Quite the same relations have been found in the
case of colouring matters isolated from the calcium chloride sediment.
Ethereal solution of colouring matter soluble in alkalies
and in 5% HCl.
B. Concentration 1 C. Concentration 1 : 2
Band I X 673 — 654 Band I max. i 662
II max. X 632
III X 587 — 573
IV X 550-5 — 538-5
V X 517 —504
Band III max. X 582
IV
V
V
X 554*5
X 507
f)
257
The colouring matters of this series insoluble in alkalies, and
soluble in 10°/0 and 12% hydrochloric acid, crystallize from ether
easily. Alcohol dissolves them also with difficulty, chloroform easily.
The original ethereal solution (fraction in 10°/0 acid) from which
the crystals were afterwards deposited , causes in the spectrum
5 bands, their position corresponds to the following wave lengths:
A. Concentration 1
B.
Concentration 1 : 3
C. Concentration 1 : 6
Band
Band
I X 671 — 658
I
max. X 659
II X 642 — 631
II
max. X 636
III X 594 — 574
mj
shadow from X 585
X 580 — 572
III
max. 579
IV X 557 — 538
IV
X 552 — 550
IV
„ 544*5
V X 520 — 489
V
1 514 — 495
V
„ 507
The band III is
split in
concentration B into
two
bands, it is
however difficult to measure the more refrangible edge of the
weaker one.
The colouring matter isolated from the 12% acid fraction causes
quite analogous absorptions, but the first band is even darker and
broader than in the foregoing colouring matter. The ethereal solution
of this fraction deposits after some time beautiful crystals which
dissolve with difficulty in ether. These latter solutions do not show
the band in the red, which appeared in the original ethereal solu¬
tion from which the crystals were deposited.
Ethereal solution of crystals obtained from the 12% acid fraction.
A.
Concentration 1
B. Concentration 1 : 3
C. Concentration 1 :
Band
I
l 644
-633
I
max. X 638
II
À 595
— 572
II
j shadow from X 586
1 X 582 — 575
II max. X 576
III
l 558
— 532
III
X 554 — 541
III „ X 549
IV
X 519
— 489
IV
X 517 — 499
IV „ 512
Band II in concentration B is split up into two; the first of
them appears as a „shadow^, the more refrangible edge of which
258
cannot be ascertained with sufficient accuracy. According to their
intensities they may be put in the following order:
III > IV > II > I
Band I is indeed extremely faint.
In alcohol containing some hydrochloric acid the crystals dissolve
easily with a reddish violet colour. Concentrated solutions show
three bands of which the one situated in the green is extremely
faint:
Band I X 623 — X 605
„ II X 592 — X 546
„ III X 523 — X 515
Scale of intensity II > I > III.
On further dilution band II splits up into two new bands:
Band I X 617 — X 606*5
„ II a X 590 — À 580
„ II b X 571 — X 557
the third is scarcely visible.
Still another absorption spectrum is shown by the crystals dis¬
solved in a 12°/0 aqueous HC1 solution. In this case only two
distinct bands are visible:
Band I X 617*5 — 606
„ II X 573 — 546
on further dilution
Band I X 615 — 607*5
„ II X 566 — 559.
As regards the absorptions in the ultraviolet all the described
colouring matters behave in exactly the same manner. Their neutral
ethereal solution cause a strong band situated on the Hg = 405^0
line. A much less distinct absorption band follows in the region of
about 380 \i\i, besides a total absorption in the extreme ultraviolet.
Having described the optical properties of colouring matters
obtained according to the method ofWilstätter and M i e g which
these authors call phytorhodines we may now proceed with the
259
description of the spectra of the red colouring matters obtained by
us from allophyllotaonine by the action of alcoholic hydrochloric
acid at elevated temperatures.
First of all it is noteworthy that the conversion of allophyllo¬
taonine into phytorhodines takes place much more completely than
of alkachlorophyll itself. This follows from the fact that the various
fractions of the phytorhodines obtained in this case do not show
a band in the red which appears in the crude solutions of the
phytorhodines, obtained by the method of their discoverers, and
which undoubtedly is caused by an admixture of colouring matters
belonging to a quite different group of substances. Such a band
appears only, and then it is but very faint, in the 12°/0 acid frac¬
tion of the colouring matters which are insoluble in alkalies. The
fractions obtained by means of the weaker acids, such as 2*5, 5,
7‘5 and 10°/05 do not show the band. The ability to crystallize is
also in this case much greater. The less basic colouring matters,
such as dissolve in 10 or 12 °/0 crystallize equally well whether
obtained by the old method or from allophyllotaonine, but whereas
the stronger basic substances such as dissolving in 5 or 7% acid,
obtained by the old method must undergo a series of purifications
before they begin to crystallize, the corresponding substances ob¬
tained from allophyllotaonine crystallize with ease.
In order to prove the identity of the spectra shown by substances
of this and the former group the following measurements are quoted.
Crude ethereal solution of the 12% acid fraction.
A. Concentration
1
B. Concentration 1 : 3
C. Concentration 1 : 6
Band
I
l 663 —
648
max. X 654
n
II
k 638 —
629
„ l 634
r>
III
l 594 —
569
r shadow X 585
j X 580 — 571-5
max. 575
r>
IV
l 555 —
532
X 551 — 538
„ 544-5
n
V
l 519 —
486
X 514 — 497
„ 508
According to their intensities the bands may be placed in the follo¬
wing order:
IV > V > III > II > I.
Band III is split up in concentration B into two bands.
260
Crude ethereal solution of the 10% acid fraction.
A. Concentration 1
B. Concentration 1 : B C. Concentration 1 : 9
Band I X 644 — 632
„ II X 593 — 571
„ III X 555 — 533
„ IV X 519 — 488
max. X 635
shadow X 584*5
X 582 — 572
III X 550*5 — 540
IV x 517 — 497
max. X 576
„ X 544*5
„ X 506
Finally measurements may be quoted obtained for two chloro-
formic solutions of crystals of phytorhodine soluble in 12°/0 hydro¬
chloric acid and of a transformation product of allophyllotaonine^
of similar basicity.
Allophyllotaonine derivative
Band I X 646 — 639 5
„ II X 594 — 574
„ III X 565 — 547
IV X 524 — 506
Phytorhodine
x 647 — 641
X 594 — 575
X 564*5 — 549*5
X 525 — 507
The absorptions in the ultraviolet caused by the transformation
product of allophyllotaonine are exactly the same as the absorptions
of phytorhodines and we need not describe them here again. We
refer instead to the plates accompanying this paper. They enable
also a comparison of the absorption spectra in the more refrangible
part of the spectrum of phyllotaonine and allophyllotaonine and the
phytorhodines. Whereas the latter cause in ethereal solution only
one well defined band in the region betweem 436 and 334 /ifi,
allophyllotaonine causes three. One of them is very pronounced
and situated in diluted solution on the Hg = 405 fifi line, another
past the triplet 366 and a third in front of the Hg — 334 / 1 p
line. The latter two bands are faint and scarcely visible on the
reproductions of the photographs. Chloroformic solutions show these
bands more clearly, the strongest band is at the same time shifted
somewhat towards the red end of the spectrum. Phyllotaonine shows
a similar absorption spectrum in this region. Well defined is only
one band just past the Hg = 405 fA/i line. Two very faint bands
appear past the triplet Hg = 366 [ä[a.
The results described above show undoubtedly that allophyllo¬
taonine is converted under the influence of acids at higher tem¬
perature into substances which are identical with a group of bodies
Bulletin de V Acad, des Sciences de Cr a covie. 1908.
PI. VU.
II
III
He-
6
1
2
S
Hg-
6
1
2
3
Hg
5
6
I. 1, 2, 8 Phytorhodineether from Ca-Alkachlorophyll, Fraction in 71/2°/0 HC1.
4, 5, 6.
II. 1, 2, 8.
4, 5, 6.
III. 1, 2, 3. Phytorhodine
4, 5, 6.
all dissolved in ether.
» 2V2 „
« 12V2„
« 10 „
„ to
» 12V2„
T. Kozniewski et L. Marchlewski.
pi. vin.
Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908.
I
II
III
1
2
3
lig
4
5
6
1
2
3
Hg
4
5
6
1
2
3
4
5
Ug
J. 1, 2, 3. Phytorhodine from K-alkachlorophyll, Fraction in 21/2% HC1.
4,5,6. „ , 5 „ „
II. 1, 2, 3, 4, 5, 6. Phytorhodine „ „ 7 x/2 » »
III 1. 2, 3, 4 5. Phy torhodineether „ „ 10 „ *
all dissolved in ether.
T. Kozniewski et L. Marchleivski.
Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908.
PI. IX.
I. Phyllotaonine in ether.
II. Allopbyllotaonine in ether.
Ill. Allophyllotaonine in chloroforir.
T. Kozniewski et L. Marchlewski.
261
discovered by Willstätter and Mi eg and named „phytorho¬
dines“. It follows therefore that the transformation of alkachloro-
phyll into the latter substances takes place in two stages, the first
being the formation of phyllotaonine. Phyllotaonine and allophyllo-
taonine are substances which stand much closer to their parent
substance than the phytorhodines.
A very marked difference exists in the behaviour of phyllotao¬
nine and the phytorhodines towards alkalies at high temperatu¬
res. Whereas phyllotaonine is the best starting material for the
preparation of phylloporphyrine, phytorhodines do not yield that
substance when heated with alkalies to 200° C under pressure.
Our next communication on this subject will deal with the com¬
position of phyllotaonine and the phytorhodines obtained from it.
20. O przemianie chlorofilu pod wplyivem kwasôzu. — Über
die Umwandlung des Chlorophylls unter dem Einfluss
von Säuren. Mémoire de MM. LAD. HILDT, L. MARCHLEWSK ! m. t.
et J. RÖBEL.
(Planches X, XI, XII, XIII).
Historisches.
Die von Einem von uns für den VIII-ten Band des Handbu¬
ches der organischen Chemie von Roscoe - Schorlemmer-
Brühl1) verfaßte Monographie über Chlorophyll schließt mit einem
„Überblick“, aus welchem wir folgende Sätze zitieren wollen:
„Chlorophyll wurde frei von irgend welchen gefärbten Beimen¬
gungen dargestellt; es ist unbekannt, inwieweit das erhaltene Pro¬
dukt durch farblose Beimengungen verunreinigt ist. Die Frage, ob
Chlorophyll zu den Lezithinen zu zählen ist oder nicht, ist noch als
offen zu bezeichnen, um so mehr als auch die bis jetzt benutzte
Methode der Reindarstellung des Phylloxanthins (welches sich an¬
geblich wie ein Lezithin verhält2)) keine Garantie der Abwesen¬
heit von beigemischten farblosen Lezithinen gewährt.
„Unter dem Einfluß von Säuren wird die Chlorophyllmolekel so
4) Verlag1 von Vieweg & Sohn, Braunschweig 1901.
2) Bode. Bot. Centralbl. 20, 227.
262
weit verändert, daß ein Alkalizusatz Chlorophyll nicht mehr rege¬
nerieren kann. Als erstes Säureeinwirkungsprodukt ist Phylloxan-
thin zu betrachten, als weiteres Phyllocyanin. Letzteres entsteht aus
dem ersteren, es bleibt aber noch zu erklären, warum die Umwand¬
lung des Chlorophylls in Phyllocyanin über Phylloxanthin weit
leichter, wie es scheint, stattfindet, als die Bildung des Phyllocya-
nins aus dem Phylloxanthin. Beim Lösen des Phyllocyanins in Al¬
kalien oder dessen Erhitzen mit Säuren entsteht Phyllotaonin. Dieser
Schluß stützt sich vor der Hand hauptsächlich auf spektroskopische
Beobachtungen und muß durch eingehende Studien erhärtet werden,
„Siedende Alkalien zersetzen Chlorophyll und liefern dabei Al-
kachlorophyll, welches bei der Säureeinwirkung nicht Phylloxan¬
thin oder Phyllocyanin, sondern Phyllotaonin, resp. seine sog. Äther
ergiebt. Alkachlorophyll steht in keiner einfachen Beziehung zum
Phyllocyanin, letzteres läßt sich nicht in das erstere durch Alkali¬
zusatz, ersteres nicht in letzteres durch Säurezusatz überführen.
Bary umhydrat, zu Chlorophyll zugesetzt, verursacht eine Verände¬
rung des Chlorophylls. Die Beziehung des entstehenden Körpers
zum Alkachlorophyll ist noch unklar.
„Ob die sog. Äther des Phyllotaonins wirklich diese Bezeich¬
nung beanspruchen können, ist zwar sehr wahrscheinlich aber noch
nicht bestimmt bewiesen. Die Hauptstütze dieser Annahme ist die,
daß das Azetylphyllotaonin, welches seiner Bildung nach diesen
Namen mit vollem Rechte beanspruchen kann, ein ganz analoges
spektroskopisches Verhalten aufweist.
„Phyllocyanin liefert, bei nicht zu hohen Temperaturen mit Al¬
kalien erhitzt, Phyllorubin, bei hohen Phylloporphyrin, welches bei
höheren Temperaturen auch direkt aus Phyllocyanin entsteht. Phyl¬
loporphyrin und Hämatoporphyrin sind chemisch nahe verwandte
Körper. Es wird angenommen, daß die beschriebenen Körper sämt¬
lich Derivate einer und derselben Substanz sind. Streng genommen,
wird diese Annahme erst dann begründet erscheinen, wenn das rein
isolierte Chlorophyll dieselben Produkte liefert wie die Chlorophyll¬
derivate. Endlich wurde nachgewiesen, dass Chlorophyllderivate bei
trockener Destillation bei Anwesenheit von Zinkstaub Pyrrol, bezw.
dessen Homologe liefern“.
Seit jener Zeit konnte Einer von uns infolge des zeitweisen Über¬
ganges in die Technik und später infolge amtlicher Beschäftigun¬
gen und des hiedurch verursachten Zeitmangels mit dem faszinie-
263
renden Problem der Chemie des Chlorophylls sich nur gelegentlich
beschäftigen. Es gelang aber doch in einigen weiteren Punkten
Klarheit zu schaffen, und zwar vor allem dank den Untersuchun¬
gen von N e n c k i über den Blutfarbstoff, an dessen Chemie durch
die bewiesene nahe Verwandtschaft des Phylloporphyrins und Hä-
matoporphyrins die Chemie des Chlorophylls sich anlehnte. Zunächst
gelang es nachzuweisen x), daß das Hämopyrrol, wie zu erwarten
war, nicht nur aus Blutfarbstoffderivaten, sondern auch aus Chlo¬
rophyllderivaten, speziell aus Phyllocyanin gewonnen werden kann.
Die Identifizierung beider Produkte war zwar damals vielleicht nicht
mit genügender Genauigkeit geschehen; sie stützte sich auf die Zu¬
sammensetzung des Doppelsalzes des Hämopyrrols mit Quecksil¬
berchlorid, einer Verbindung, die -ohne besondere Reinigungen
zur Analyse gelangen mußte, aber die sonstigen Eigenschaften bei¬
der Produkte sind in allen Stücken identisch, so daß an der Iden¬
tität beider auf Grund der damals beschriebenen Versuche nicht zu
zweifeln war. Einer von uns bemühte sich jedoch, weitere, präzi¬
sere Reaktionen zum Nachweis der Identität zu finden, welche gleich¬
zeitig den Zweck hatten, die Pyrrolnatur des Hämopyrrols außer
Zweifel zu setzen, zumal von anderer Seite1 2) die Möglichkeit dis¬
kutiert wurde, ob dieser Körper nicht etwa Hexahydroisoindol sei.
Einer von uns konnte mit seinen Mitarbeitern3) nachweisen, daß
Hämopyrrol leicht mit Diazoniumsalzen reagiert, ein Umstand, wel¬
cher mit der Hexahydroisoindolkonzeption nicht gut in Einklang
zu bringen war, hingegen von der Pyrrolhypothese direkt gefordert
wurde. Seit jener Zeit hat Küster4) seine Annahme fallen lassen
und die Pyrrolkonzeption seinerseits unterstützt, nachdem es ihm
gelungen war durch Anwendung der Oxydation, welche ihm im
Gebiet der Häminforschung so schöne Resultate gegeben hatte, nach-
zu weisen, daß Hämopyrrol in Methyl-äthyl-maleinsäureanhydrid über¬
geführt werden kann, sich also ebenso verhält wie andere Pyrrol-
homologe nach früheren Versuchen von Plancher5). Danach wäre
1) Nencki und Marchlewski. Dieses Bull. 1901.
2) Küster. Zeitschrift für angew. Chemie. 19, Heft 6.
3) Marchl e wski mit Goldmann, Hetper, Mostowski, Retinger.
Dieses Bulletin 1905, 279, 1906, 18. u. Zeitschrift f. physiologische Chemie
45, 182, 51, 464 (1907).
4) Ber. 40, 2017 (1907).
8) Atti R. Accad. dei Lincei Roma [5] 18, I 489.
Bulletin III.
2
264
Hämopyrrol als ft p-Methyl-äthyl-pyrrol anzusprechen, während die
Analysen des oben erwähnten Azofarbstoffes viel besser auf Methyl-
propyl-pyrrol passen. Die Eigenschaften des Chlorhydrates des Hä-
mopyrrol-diazo dibenzols sind sehr charakteristisch, und es konnte
auch zur Identifizierung des aus Phyllocyanin erhaltenen Produk¬
tes dienen. Die einschlägigen Versuche, die leider noch nicht ab¬
geschlossen werden konnten, zeigen in der Tat, daß auch das Chlo¬
rophyll-pyrrol mit Diazoniumsalzen reagiert und ein ganz analoges,
höchstwahrscheinlish identisches Produkt, wie das Hämopyrrol liefert.
Eine weitere Phase in der Chlorophyllforschung wurde durch
eine Entdeckung auf dem Gebiet der Blutfarbstoffforschung, näm¬
lich die des Mesoporphyrins durch Nencki und Zaleski1) ver¬
anlaßt, während welcher nachgewiesen werden konnte 2), da(3 spe¬
ziell auf Grund des Verhältnisses dem Brom gegenüber Phyllopor-
phyrin dem Mesoporphyrin noch näher steht als dem Hämatopor-
phyrin, und durch die Tatsache, daß Phylloporphyrin bei der Oxy¬
dation Hämatinsäure liefert 3).
Die Entdeckung des Phylloerythrins 4) und der Beweis 5), daß
dieser prächtig krystallisierende Körper mit dem Cholehämatin von
Mac-Munn, bezw. mit dem Bilipurpurin 6) von Löbisch iden¬
tisch ist, bildete einen kleinen Beitrag zur Aufklärung der Um¬
wandlung des Chlorophylls im tierischen Organismus.
Besonders möchten wir einen weiteren Beweis 7) der nahen Ver¬
wandtschaft des Hämatoporphyrins und Phylloporphyrins hervor¬
heben, welcher durch die Tatsache geliefert wird, daß Phyllopor¬
phyrin unter bestimmten Bedingungen in ein eisenhaltiges Derivat
umgewandelt werden kann, welches sich spektroskopisch genau wie
das Teich mann’ sehe Hämin verhält.
Ehe wir zur Besprechung unserer letzten Resultate übergehen,
sei uns gestattet, auf eine Reihe von bedeutenden Arbeiten über
Chlorophyll zu verweisen, welche wir Wi 11 Stätte r 8) verdanken.
1) Ber. 1901, 997.
2) Marchlewski. Dieses Bulletin 1902, 223.
3) Marchlewski. Ebendas. 1902, 1.
4) — Ebendas. 1903, 686.
s) — Ebendas. 1904, 276.
ß) — Ebendas. 1904, 505.
7) Marchlewski. Biochem. Zeitschrift 3, 302 (1907).
8) Liebigs Annalen. 350, 1, 48; 354, 205; 358, 205. 267.
265
Diese bilden zum Teil eine Bestätigung des Hauptresultates der
Versuche von Schunck und Schunck und Eines von uns, welche
nämlich die chemische Verwandtschaft des Blut- und Blattfarbstof¬
fes nachgewiesen haben, sowie auch eine Bestätigung des Beweises
der grundverschiedenen Umänderungen, welche Chlorophyll unter
dem Einfluß von Säuren und Alkalien erleidet. Die Ansichten be¬
züglich dieses letzten Punktes waren sehr verschieden, und wir er¬
sparen es uns hier, ausführlich auf die vielen harten Kämpfe hin¬
zuweisen, die ausgefochten werden mußten, um die Sache zu erle¬
digen x). Die leichte Zersetzlichkeit des Chlorophylls zwang uns im¬
mer frisches Material in Arbeit zu nehmen, da man nur auf diese
Weise den Argumenten unserer Gegner entgegentreten konnte, daß
die von uns erhaltenen Resultate nicht vergleichbar seien. Wie sehr
die erhaltenen Resultate von der Behandlungsart des Ausgangs¬
materials abhängig sind, zeigen übrigens Willstätters Angaben
sehr deutlich. Während die von ihm und seinen Mitarbeitern aus
schon durch Pflanzensäuren bereits veränderten Pflanzenextrakten
erhaltenen Phytochlorine im Maximum etwa 9% Stickstoff enthal¬
ten, gab ihnen das sog. Phäophytin, welches aus möglichst wenig
veränderten Chlorophyllextrakten durch Oxalsäurezusatz erhalten
worden war, unter analogen Bedingungen ein Phytochlorin von der¬
selben Basizität, welches nahezu 11% Stickstoff enthielt, und inwie¬
weit die spektroskopischen Verhältnisse dieser Substanzen differieren,
ist vorläufig noch unbekannt. Es erschien bei der Bearbeitung der
Anfänge der Chlorophyllchemie also jedenfalls notwendig, die Arbeit
mit möglichst wenig veränderten Chlorophylllösungen zu beginnen,
die aus entsprechenden säurefreien Pflanzen hergestellt waren. Im
Gegensatz zu dem Säureeinwirkungsprodukt des Chlorophylls gibt
das Alkachlorophyll nach Willstätter nicht Phytochlorine, son¬
dern Phytorhodine, wodurch er die große Differenz in dem Ver¬
halten des Chlorophylls und des Alkachlorophylls von neuem be¬
weist. Die hiebei erzielten Phytorhodine unterscheiden sich sehr auf¬
fallend von dem Phyllotaonin, welches bei niedriger Temperatur
aus Alkachlorophyll gewonnen wird und welches, wie Einer von
1) Marchlewski. Untersuchungen über Chlorophyll und seine Derivate. Bot.
Zentralblatt 20, 221 (1899). Zur Chemie des Chlorophylls J. für prakt. Chemie 60
[2] 91 (1899), Fortschritte und Rückschritte auf dem Gebiete der Chlorophyllfor¬
schung. Chem. Ztg 23, Nr. 67 (1899). Schlußbemerkungen zu den Arbeiten von
Bode und Kohl über Chlorophyll. J. für prakt. Chemie 61 [2] 47 (1900).
2*
266
uns mit Kozniewski1) gezeigt hat, äußerst leicht in eine andere^
optisch scharf sich unterscheidende Abart, das sog. Allophyllotaonin
übergeht.
Das Alkachlorophyll hat Willstätter weiterhin der Einwir¬
kung von Alkalien bei hohen Temperaturen unterworfen und dabei
eine Substanz erhalten, die er Alloporphyrin nennt. Dieselbe Re¬
aktion wurde bereits von Tschirch studiert, und dieser Forscher
hat den entstehenden roten Körper Phyllopurpurinsäure genannt.
Nach der Entdeckung des Phylloporphyrins hat Einer von uns nach
Tschirch diese Reaktion wiederholt, wobei es ihm allerdings
nur darauf ankam zu untersuchen, ob hier tatsächlich ein Körper
entsteht, welcher, wie Tschirch behauptete, dem Chlorophyll viel
näher steht als Phylloporphyrin, weil es noch ein Band im roten
Teil des Spektrums besitzen sollte. Diese Untersuchung führte zu
dem Schluß, daß Tschirch sich in dieser Beziehung geirrt hat,
daß der hierbei entstehende Körper nach entsprechender Reini¬
gung ein Spektrum zeigte, welches von Einem von uns mit dem
des Phylloporphyrins identifiziert wurde. Willstätter isolierte
die Phyllopurpurinsäure in größerer Menge und konnte nachweisen,
daß obwohl die optischen Eigenschaften derselben denen des Phyl¬
loporphyrins analog sind, das sonstige Verhalten dennoch entschie¬
den gegen die Identität beider Substanzen sprach.
Als eine grundsätzlich neue Entdeckung Willstätters auf
dem Gebiet der Chlorophyllforschung muß der Beweis angesehen
werden, nach welchem Chlorophyll magnesiumhaltig ist. Auch
früher wurde allerdings vermutet, daß Magnesium stets im Blatt¬
grün vorhanden ist, einen strikten Beweis gab es jedoch bisher
hiefür nicht. Willstätter knüpft an diese Entdeckung eine geist¬
reiche Hypothese über die Rolle des Magnesiums in der Pflanze
und meint, die Kohlensäureaufnahme in der Pflanze sei wahrschein¬
lich ein Prozeß wie die Grignard’ sehen Synthesen. Dadurch
wird wieder die chemische Rolle der Chlorophylle iiâ Assimilations¬
prozeß diskutabel, was unstreitig von wissenschaftlichem Werte ist.
Hingegen vermögen wir das abfällige Urteil Willstätters an
N e n c k i’ s Hypothese bezüglich der großen biologischen Bedeutung
*) Neuerdings haben Kozniewski und Marchlewski gezeigt, daß Allo¬
phyllotaonin sehr leicht in Phytorhodine übergeführt werden kann. Dieses Bulletin ,
April 1908.
267
der Entdeckung der Stammverwandtschaft des Chlorophylls und
Blutfarbstoffes nicht teilen. Seit jener Hypothese hat sich in der
Chlorophyllchemie nichts grundsätzlich geändert und daß die Pflanze
vorwiegend synthetisierend und der Tierorganismus vorwiegend
analysierend wirkt, ist ja längst bekannt. Tatsache ist, daß die
Werkzeuge des großartigsten Synthetikers und nicht minder mäch¬
tigen Analytikers chemisch analog gebaut sind, und wir bewundern
das Anpassungsvermögen der Natur, dank welchem grundverschie¬
dene Vorgänge durch analoge Grundsubstanzen ausgelöst werden
O o o o
können. Die Existenz des synthetisierenden Farbstoffes in der Pe¬
riode der Alleinherrschaft der Pflanzenwelt enthielt bereits die Mög¬
lichkeit der Entstehung des analysierenden Komplementärfarbstoffes.
Die obige geschichtliche Skizze erleichtert das Verständnis und
erklärt den Zweck unserer weiteren Untersuchungen über das Chlo¬
rophyll. deren Resultate wir im nachstehenden mitteilen.
Über Chlorophyllan, Phäophytin und Phyllogen.
Hoppe-Seyler1) war der erste, der das Chlorophyll durch
chemische Untersuchung seiner Derivate erforschen wollte. Es ge¬
lang ihm durch Konzentration in der Hitze erzeugter Chlorophyll¬
auszüge ein Produkt zu erhalten, das angeblich kristallisierte, durch
ziemlich markante optische Eigenschaften ausgezeichnet war und
den Namen Chlorophyllan erhielt. Diese Substanz wurde später von
verschiedenen Forschern untersucht und Tschirch2) gebührt das
Verdienst, nachgewiesen zu haben, daß bei der Bildung des Chlo-
rophyllans die Pflanzensäuren eine wichtige Rolle spielen. Artur
Meyer3) erhielt Chlorophyllan durch direkte Behandlung der Blät¬
ter mit Eisessig. Durch analytische Untersuchung des Chlorophyl-
lans erzielte Hoppe-Seyler Resultate, welche in der einschlä¬
gigen Literatur viel besprochen wurden, da durch diese scheinbar
die Annahme bestätigt wurde, daß Chlorophyll zu den Lezithinen
zu zählen ist'. Das Chlorophyllan erwies sich nämlich als aschen¬
haltig und zwar auch phosphorhaltig. Einem von uns erschien die¬
ser Aschenbefund nicht als beweisend 4), denn es war durchaus nicht
b Zeitschr. für physiol. Chemie. 8, 389 (1879), 4, 193 (1880), 5, 75 (1881).
2) Untersuchungen über das Chlorophyll. Berlin 1884.
3) Bot. Zeit. 1882. 533.
4) Vergl. zit. Monographie.
268
ausgeschlossen, daß dem Farbstoffe farblose Beimengungen anbaften
konnten, welche den Aschengehalt bedingen würden. Die angebli¬
che leichte Reinigung des Chlorophyllans durch Kristallisation er¬
scheint in ganz anderem Lichte, wenn man selbst einmal diese
„Chlorophyllankristalle“ beobachtet hat. Eine kristallinische Struk¬
tur ist bei Chlorophyllanpräparaten überhaupt nicht zu konstatieren.
Einer von uns hielt das Chlorophyllan für ein Gemisch von ver¬
schiedenen Farbstoffen und verteidigte diese Annahme verschiede¬
nen Angriffen gegenüber. Gegen die Einheitlichkeit des Produktes
sprachen verschiedene Umstände, vor allem eine gewisse Variabi¬
lität der spektralen Eigenschaften von Präparaten, die aus einer
und derselben Pflanze und nach einer und derselben Methode herge¬
stellt waren. Nachdem später Einer von uns mit C. A. Schunck1) aus¬
führlich die Hauptresultate Sorby’ s2) über das Vorkommen zweier
Chlorophylle hatte bestätigen können, mußten neue Zweifel auftau¬
chen, weil man doch nicht annehmen konnte, daß die Wirkung
der Säuren sich auf die Umänderung nur eines der beiden grünen
Farbstoffe beschränken wird. Bereits Sorb y 3) hat nämlich die Ver¬
änderung seines gelben Chlorophylls unter dem Einfluß von Säu¬
ren hervorgehoben, welche allerdings etwas träger verläuft als im
Falle des blauen Chlorophylls.
Ein Produkt, welches dem Chlorophyllan sehr ähnlich ist, wurde
später von Schunck und dann von Schunck und einem von
uns zur Darstellung verschiedener Chlorophyllpräparate benutzt. Das¬
selbe wurde erhalten, indem Chlorophyllextrakte, welche mit 82 °/0
Alkohol hergestellt waren, mit gasförmiger Salzsäure kurze Zeit be¬
handelt wurden. Die gasförmige Chlorwasserstoffsäure wurde einer
wässerigen Lösung nur aus dem Grunde bevorzugt, um eine unnötige
Verdünnung der Chlorophylllösung, welche eine Abscheidung von
Pflanzensäuren und Fetten verursachen würde, zu vermeiden. Es
entsteht hierbei eine braunschwarze Fällung, welche sich schnell zu
Boden setzt, in den gebräuchlichen Lösungsmitteln leicht löslich ist
und optisch sehr an das Chlorophyllan erinnert. Die Substanz wurde
von den genannten Forschern für nicht einheitlich gehalten, und
sie unterließen es, dieselbe einem gründlichen Studium zu unter-
*) Journal of the Chem. Society. 77, 1080 (1900).
2) Proc. Roy. Society. 21, 442.
3) ebendas.
269
werfen, umsomehr als Darstellungen aus verschiedenen Pflanzen
nicht immer ein gleiches Produkt ergaben. Da dasselbe jedoch als
Ausgangsprodukt für Phylloxanthin und Phyliocyanin häufig be¬
nutzt wurde, so erhielt es der Kürze wegen den Laboratoriums¬
namen Phyllogen. Im vorigen Jahre endlich beschrieben Wi li¬
st ätt er und Hocheder1) unter dem Namen Phäophytin Sub¬
stanzen, welche sie durch Einwirkung von Oxalsäure auf konzentr.
Chlorophyllextrakte erhielten. Bereits die Darstellungsart sowie auch
die Eigenschaften dieser Phäophytine machten es für uns evident,
daß diese Substanzen mit den oben erwähnten Salzsäureniederschlä¬
gen identisch sind, und da andererseits die „Phyllogene“ in engster
Beziehung zum Chlorophyllan stehen, so wurde der Wunsch rege,
sämtliche Substanzen durch direkte Beobachtungen zu vergleichen
und in dieser Richtung zu einheitlichen Ansichten zu gelangen.
Darstellung des Phyllogens aus Ahornblättern.
Zur Darstellung des Phyllogens aus Ahornblättern wurden z. T.
Chlorophvllextrakte aus frischem und z. T. aus getrocknetem und
dann gepulvertem Material benutzt. Ersteres wurde bei Wasserbad¬
temperatur mit 82°/0-i gern Alkohol, letzteres in der Kälte mit
9 6% -i gern Alkohol extrahiert. In beiden Fällen wurden Doppelex¬
trakte hergestellt. Der in Wärme dargestellte Auszug wurde nach
dem Erkalten und Filtrieren mit gasförmiger Salzsäure kurze Zeit
behandelt und zwar so lange, bis eine deutliche saure Reaktion zu
erkennen war, und der gebildete Niederschlag wurde dann auf ei¬
nem Faltenfilter gesammelt und gründlich mit 820/0-igem Alkohol
ausgewaschen. Weiteren Reinigungen wurde das Produkt nicht un¬
terworfen, sondern in diesem Zustande mit anderen Präparaten ver¬
glichen.
Die kalte Extraktion geschah unter folgenden Bedingungen: 1 kg.
getrockneter und auf einer Excelsiormühle gemahlener Ahornblätter
wurde mit 3 1. Alkohol von 96°/0 übergossen und das Gemisch zwei
Tage lang unter häufigem Umrühren stehen gelassen. Sodann wurde
so viel als möglich Flüssigkeit abdekantiert und der Rückstand in
einer hydraulischen Presse unter Anwendung von 300 Atmosphären
Druck ausgepreßt. Die erhaltenen Lösungen wurden zusammen-
1) Liebigs Annalen 354, 205 (1907).
270
gegossen und zur Extraktion einer weiteren Portion von 1 kg ge¬
trockneter und gemahlener Blätter verwendet. Das zweite Extrakt
wurde sodann mit 10°/o-iger wässeriger Salzsäure versetzt, und zwar
auf ein Liter Lösung 25 cm3 Salzsäure. Es bildete sich sofort ein
dunkler braunschwarzer Niederschlag, der abfiltriert und mit Al¬
kohol gewaschen wurde. Die weitere Reinigung dieses Niederschla¬
ges geschah nach dem von Schunck und Einem von uns bei
den Athern des Phyllotaonins angewendeten Verfahren. Der Nieder¬
schlag wurde nämlich in Chloroform gelöst, die Lösung stark kon¬
zentriert und sodann mit Alkohol versetzt, wodurch das „Phyllogen“
in Flocken abgeschieden wurde. Auf diese Weise wurde aus je
1 kg Ahornblättern nur 4’ 8 gr Phyllogen erhalten. Phyllogenprä-
parate, welche analysiert werden sollten, wurden der obigen Pro¬
zedur noch zweimal unterworfen.
Das auf diese Weise gewonnene Phyllogen bildet nach dem
Trocknen eine dunkel schwarzblaue Masse, die keine krystallini-
sche Struktur aufweist. Auch bei wochenlangem Verbleiben im
Vakuumexsikkator über Schwefelsäure wird das Präparat nicht spröde,
obwohl sein Gewicht mit der Zeit konstant wird. Beim Erhitzen im
Kapillarrohr schmilzt es bei J30°C und bildet eine schwarze Flüs¬
sigkeit. In Chloroform löst sich das Phyllogen, wie gesagt, äußerst
leicht, in kaltem Alkohol schwer, in siedendem leichter, und es
scheidet sich aus letzterem in Pseudokristallen aus, welche in ihrer
Gestalt lebhaft an Chlorophyllan und Pringsheim’s Hypochlorin er¬
innern. Scharfe Kanten zeigen dieselben ebensowenig, wie Chloro¬
phyllan. In Äther ist das Phyllogen ziemlich leicht löslich, in Ben¬
zol schwerer, in Ligroin vom Siedep. 27° C sehr schwer.
In seinem Verhalten diesen Lösungsmitteln gegenüber unter¬
scheidet es sich durchaus nicht vom Phäophytin Wills tätt er s,
welches zu Vergleichszwecken aus derselben Ahornblätterpartie durch
Anwendung von Oxalsäure dargestellt wurde. Beide Produkte, das
Phyllogen und das Phäophytin, sind überhaupt nicht voneinander
zu unterscheiden, was besonders auch durch das Studium der ele¬
mentaren Zusammensetzung beider Körper, wie auch ihrer spektra¬
len Eigenschaften bestätigt wurde.
Die Elementaranalysen beider Produkte müssen besonders lang¬
sam durchgeführt werden. Die für die N-Bestimmung zu verbrennen¬
den Proben müssen sehr genau mit einem großen Überschuß von
Bleichromat vermischt werden. Da die Phyllogen- und Phäophytin-
271
präparate, welche aus Ahornblättern stammen, wie oben bemerkt,
durch Trocknen im Vakuum bei gewöhnlicher Temperatur auch
nach längerer Zeit nicht spröde werden und sich daher nicht gut
pulverisieren lassen, wurden die zur Analyse bestimmten Proben
direkt in einem kleinen Achatmörser abgewogen und sodann darin
mit gepulvertem Bleichromat verrieben. Trotz diesen Vorsichtsma߬
regeln ereignete es sich einige Male, daß auch bei sehr langsamer
Leitung des Verbrennungsprozesses und trotz der Anwendung von
Bleichromat, die Substanz plötzlich eine kleine Menge eines brenn¬
baren Gases abgab, welches dem Sickstoff beigemischt war.
Phyllogen erwies sich übrigens vollständig aschenfrei, ebenso
wie Phäophytin, und da es bei der Spaltung mit konz. Salzsäure
unter andern Phylloxanthin liefert, so folgt daraus, daß auch diese
Substanz aschenfrei zu erhalten ist.
Ein dreimal nach der oben erwähnten Methode gereinigtes Phyl-
logenpräparat gab bei der Analyse die folgenden Resultate:
1) 0 2309 gr Subst. gaben 10‘8 cm3 Stickstoff bei t=14°C, b =
= 741 6, entsprechend 5-39% N
2) 0T649 gr gaben 7*7 cm3 N bei t = 13°, b = 756-6, entsprechend
5*52% N
3) 0-2441 gr gaben 11-4 cm3 N bei t = 13°, b = 737*2, entspre¬
chend 5-37% N
4) 0-1874 gr Subst. gaben 0-5132 gr C02, 0T475 gr H20, ent¬
sprechend C : 74-69% , H : 8 81 °/0 .
5) 01153 gr Subst. gaben 0 3162 gr C02 , 0 0917 gr H20 , ent¬
sprechend C: 74-79%, H:8‘90%.
Ganz analoge Resultate gab Phäophytin aus Ahornblättern. Auch
diese Präparate wurden dreimal unter Zuhilfenahme der Fällbarkeit
der Substanz aus Chloroformlösungen durch Alkohol gereinigt.:
6) 0-1218 gr Subst. gaben 0 3333 C02 und 01038 H20, entspre¬
chend C : 74-63% , H : 8'62o/0 .
7) 0-1538 gr gaben 7-0 cm3 N bei t = 9°, b = 751*9, entsprechend
5-43% N
8) 0-1218 gr gaben 6-3 cm3 N bei t = 1 4°, b = 725 6, entsprechend
5-75 % N.
Hervorgehoben mag auch werden, daß die Zusammensetzung des
Phyllogen s sich nicht ändert, wenn es der oben erwähnten Reini¬
gungsprozedur noch weiter unterworfen wird. Ein im ganzen fünf-
272
mal in Chloroform gelöstes und durch Alkohol gefälltes Präparat
zeigte die nämliche Zusammensetzung:
01212 gr Subst. gaben 03316 gr C02 und 0-0950 gr H20 entspre¬
chend 74-62% C und 8*7 1%H.
Phyllogen verhält sich also auch in dieser Beziehung dem Phäo-
phytin völlig analog, d. h. es ist scheinbar eine einheitliche Sub¬
stanz, die, aus Chloroformlösungen durch Alkohol niedergeschlagen,
sich nicht fraktionieren läßt.
Phyllogen aus Akazienblättern.
Die Akazienblätter wurden im Hochsommer gesammelt, bei Ab¬
wesenheit von Licht getrocknet und gemahlen. Die Extraktion ge¬
schah in der Kälte und wurde übrigens ganz ähnlich wie beim
Ahornphyllogen geleitet.
Die Ausbeute war etwas geringer als bei Ahorn blättern. Die
Reinigung geschah in oben beschriebener Weise. Das erhaltene
Produkt war wenig vom Ahornphyllogen verschieden, nur war es
weniger klebrig; sonst verhielt es sich physikalisch wie chemisch
dem andern ganz analog; Sch mp. ca 150°. Zur Analyse wurde es im
Vakuum über Schwefelsäure bis zum konst. Gewicht getrocknet.
1) 0*1953 gr Subst. gaben 1P6 cm3 N bei t= 15°, b = 748*2, ent¬
sprechend 6-88 °/0 N.
2) 0-1709 gr Subst. gaben 9*8 cm3 N bei t = 15*25°, b = 750 4,
entsprechend 6*66°/0 N.
3) 0*1537 gr Subst. gaben 9 4 cm3 N bei t = 16*5, b = 748*8, ent¬
sprechend 7-06% N.
4) 0-1283 gr Subst. gaben 0 3560 gr C02, 0*0953 gr H20, ent¬
sprechend 75*67% C und 8*26% H.
5) 0*1737 gr Subst. gaben 0 4766 gr C02, 0*1266 gr H20, entspre¬
chend 74*70% C und 8*14% H.
Die spektroskopischen Verhältnisse des Akazienphyllogens im
weniger gebrochenen Teil des Spektrums, wie auch im Ultraviolett,
sind denen des Ahorn blätterphyllogens ganz analog.
Phyllogen aus Ficus-repens-Blättern.
Diese Blätter, die uns leider nur in geringer Menge zur Ver¬
fügung standen, liefern ein Phyllogen, welches von den von uns
273
untersuchten Phyllogenen den höchsten Stickstoffgehalt aufweist
und am sprödesten ist. Es wurde auf die übliche Art durch Ein¬
wirkung von Salzsäure auf Doppelextrakte in der Kälte erhalten
und durch Fällung seiner Chloroformlösung mit 96%igem Alkohol
gereinigt.
Seine Zusammensetzung folgt aus den beigefügten Analysen:
1) 0*1154 gr Subst. liefern 7 2 cm3 N, t = 14, b = 740*8 cm, ent¬
sprechend 7 12% N.
2) 01023 gr Subst. 0*2694 gr C02, 0*0811 gr H20, entsprechend
71*94% C und 8*79% H.
Sein allgemeiner Charakter stimmt mit dem der anderen Phyllo-
gene genau überein. Es enthält ähnlich wie jene, oder Phäophytine,
keine Asche.
Chlorophyllan aus Brennesselblättern.
Um zu prüfen ob, wie von vornherein anzunehmen war. Chloro¬
phyllan in naher Beziehung zum Phäophytin und Phyllogen steht,
haben wir ein vor mehreren Jahren von Einem von uns dargestell¬
tes Chlorophyllan aus Brennesseln einer genauer Untersuchung un¬
terzogen. Die Darstellung desselben geschah nach der Methode von
Hoppe-Seyler. Das vorliegende Präparat war ganz roh und auf
den ersten Blick stark mit Pflanzenfetten verunreinigt, die sich zum
Teil als zarte, weiße Schuppen dem dunkelblauschwarzen Farbstoff
anschmiegten. Zunächst wurde versucht, dasselbe nach dem Hoppe-
Seyler’schen Verfahren „umzukristallisieren“ und zwar unter An¬
wendung von Alkohol; allein die aus alkoholischer Lösung beim
Erkalten abgeschiedenen Massen machten nicht den Eindruck, daß
sie durch den Prozeß reiner geworden wären. Es wurde daher die
beim Phyllogen benutzte Methode angewandt. Das Chlorophyllan
wurde in Chloroform gelöst und durch ein gehärtetes Filter filtriert.
Auf den Falten verblieb eine schwach gefärbte Masse in kleiner
Menge zurück. Das Filtrat wurde stark eingeengt und mit 96%
Alkohol versetzt. Das auf diese Weise abgeschiedene Chlorophyllan
ließ aber immer noch Verunreinigungen erkennen. Es wurde daher
von neuem in Chloroform gelöst und wieder durch ein gehärtetes
Filter filtriert, das Filtrat stark konzentriert, mit Alkohol gefällt und
die Fällung nach dem Abfiltrieren in siedenden Alkohol gebracht.
Während des Erkaltens dieser Lösung konnte man die Abscheidung
274
von hellen Flocken beobachten, diese wurden rasch durch Filtration
mittels Faltenfilters entfernt und das alkoholische Filtrat eingeengt.
Beim Erkalten schied sich das Chlorophyllan in sammtschwarzen,
nicht zusammenhängenden Körnern ab Es wurde von neuem in
Chloroform gelöst, filtriert, der Chloroform nahezu ganz abgedampft
und mit Alkohol gefällt. Dieses Produkt gab nun bei der Analyse
folgende Werte:
1) 01256 gr Subst. v — 73 cm3 N, t = 13°, b ~ 744, entsprechend
6*69% N .
2) 04304 gr Subst. 03604 gr C02, 04007 gr H20, entsprechend
75*23% C, 8-61% H.
3) 0-1590 gr Subst. 0-4362 gr C02 , 04240 gr H20, entsprechend
74*85% C , 8*70% H .
Der Aschengehalt ist äußerst gering und kann vernachlässigt
werden: 0-2624 gr gaben 00002 gr Glührückstand.
Seinem allgemeinen Verhalten nach ist das auf diese Weise ge¬
reinigte Chlorophyllan von dem Phyllogen, also mithin auch dem
Phäopytin nicht zu unterscheiden. Sein optisches Verhalten ist mit
dem des Phyllogens identisch.
In einer wichtigen Beziehung unterscheidet sich das nach dem
oben angegebenen Verfahren gereinigte Chlorophyllan von dem Roh-
chlorophyllan. Während die ätherische Lösung des letzteren an eine
15%ige Salzsäure beim Schlittel ein wenig Farbstoff mit blau-grü¬
ner Farbe abgab, verhielt sich die ätherische Lösung des gereinig¬
ten Chlorophyllan s einer Säure von obiger Konzentration gegenüber
völlig indifferent. Auf diesen Unterschied kommen wir noch im
folgenden Abschnitt zu sprechen.
Verhalten von Phyllogen, Phäophytin und Chlorophyllan Salz¬
säure gegenüber.
Phyllogen bildet bekanntlich das Ausgangsprodukt zur Darstel¬
lung des Phvllocyanins und Phylloxanthins. Die Bildung dieser
Körper erfolgt, wenn man Phyllogen mit konz. Salzsäure behandelt.
Von der Länge der Einwirkung der Säure und der Art der Iso¬
lierungsmethode hängt die Natur der Spaltungsprodukte in gewissem
Grade ab. Am eingehendsten sind bis jetzt zwei Spaltungsprodukte
des Phyllogens unter der Einwirkung von Säuren studiert worden,
nämlich das Phylloxanthin und das Phyllocyanin. Beide Produkte
275
«ollen demnächst genau beschrieben werden. Hier sei nur darauf
hingewiesen, daß Phyloxanthin weit schwächere basische Eigen¬
schaften besitzt als das Phyllocyanin. Ersteres wird seiner ätheri¬
schen Lösung erst durch 24%ige Salzsäure in größerer Menge ent¬
zogen, während das Phyllocyanin schon in 15°/0ige Salzsäure über¬
geht. Da das Phyllogen früher als ein Gemisch dieser beiden Sub¬
stanzen angesehen wurde, so haben wir jetzt auf Grund des Ver¬
haltens des Phyllogens zur Salzsäure verschiedener Konzentration
die Frage nach seiner Einheitlichkeit in dieser Beziehung näher
studiert. Es hat sich hiebei herausgestellt, daß Phyllogene verschie¬
denen Ursprungs sich verschieden verhalten. Die Versuche wurden
in der Weise ausgeführt, daß 10 cm3 einer ätherischen Lösung
des Phyllogens. welche in 1 cm3 0 0003 gr enthielt, mit 10 cm3
Salzsäure von verschiedenen Konzentrationen kurze Zeit geschüttelt
wurden. Untersucht wurden Phyllogene aus Brennesseln, Ficus
repens, Ahornblättern und Akazienblättern. Mit Ausnahme des
letzterwähnten Phyllogens verhielten sich sämtliche untersuchten
Phyllogene einer 15%iger Salzsäure gegenüber indifferent. 20°/0ige
Säure nahm schon etwas mehr Farbstoff auf, 24°/0ige Säure natürlich
noch mehr. Die in dieser Art erhaltenen Lösungen sind allerdings,
besonders im Falle der Anwendung einer 20®/0igen Säure, nur sehr
wenig gefärbt und um bessere Vergleichsresultate erzielen zu kön¬
nen, haben wir die Intensität der durch die sauren Lösungen ver¬
ursachten Absorptionen kolorimetrisch mit Hilfe des König-
Mar ten suchen Apparates im Natriumlicht verglichen. Die erziel¬
ten Werte sind in den folgenden Tabellen zusammengefaßt.
(Siehe Tabelle Seite 276).
Eine besondere Besprechung verdient das Verhalten des Chloro-
phyllans. Dasselbe gibt, solange es nicht gereinigt ist (siehe oben),
an 150/0ige Salzsäure ziemlich viel Farbstoff ab, das gereinigte
Präparat hingegen, dessen Zusammensetzung oben angegeben wurde,
verhält sich ebenso wie das Phyllogen aus derselben Pflanzenart,
in diesem Falle das Brennesselphyllogen. Das Rohprodukt enthält
also, wie Einer von uns bereits auch früher immer behauptet hat,
ein wenig Phyllocyanin (ob es auch Phylloxanthin enthält, ist nicht
zu entscheiden) und durch den Reinigungsprozeß, welcher auf der
Fällung des Chlorophyllans aus Chloroformlösungen durch Alkohol
basiert, wird das in Alkohol löslichere Phyllocyanin entfernt. Erin-
276
15%
HCl
20%
HCl
24%
HCl
Ursprung des Phyllogens
at
«2
ai
«2
“i
a2
Brennesseln .
' — 11
—
79-95°
69-57°
82-68°
65-51°
Ficus repens .
—
76-86°
71-51°
81-8°
68-32°
Akazienblätter .
7515°
7323°
85-13°
62-95°
93-4°
55-28°
Brennesseln, Fhyllogen nach 3-
stündigem Erwärmen mit %%
Oxalsäurelösung .
78-25°
72-9°
81-90°
66-49°
88-13°
60-51°
Werte für s :
Brennesseln .
—
0 3226
0-5497
Ficus repens .
—
01561
0-4407
Akazienblätter .
0-0556
0-7776
Nw
Brennesseln erhitzt mit Oxal¬
säure .
0-1699
0-4852
1-2286
nert man sich nun des Umstandes, daß Chlorophyllan insofern un¬
ter anderen Bedingungen gebildet wird als Phyllogen oder Phäophy-
tin, als es der Wirkung von Wasserstoffionen bei höheren Tempe¬
raturen ausgesetzt ist, so gelangt man zu dem Schluß, daß es ge¬
lingen muß, die letztgenannten Präparate durch Pflanzensäuren bei
erhöhter Temperatur, so zu sagen, in Chlorophyllan umzuwandeln.
Und in der Tat zeigt die vierte horizontale Reihe der ersten oben
angeführten Tabelle, daß Phyllogen, welches Brennesseln entstammt
und drei Stunden lang in 1/2°/0iger alkoholischer Oxalsäure auf dem
Wasserbade erwärmt war, auch 15°/0iger Salzsäure nach dieser Be¬
handlung aus reiner ätherischen Lösung ziemlich viel Farbstoff
abgibt. Ebenso konnten wir uns überzeugen, dass genuines Chlorophyl¬
lan, welches den Chloroform- Alkohol-Reinigungsprozeß durchgemacht
hat, und dessen ätherische Lösung aij 15%ige Salzsäure keinen
Farbstoff abgab, diese Egenschaft wieder zurückgewann, als es der
Einwirkung von 1/2°/0iöer Oxalsäure in der Wärme ausgesetzt war.
Demzufolge könnte man allgemein sagen, daß Chlorophyllan, so-
277
lange es nur nach Hoppe-Seyler’s Methode gereinigt war. in
der Regel Phyllogen resp. Phäophytin repräsentiert, welches durch
Phyllocyanin verunreinigt ist. Indeß muß der Satz Einschränkungen
erleiden, da es, wie oben aus der Tabelle zu ersehen ist, auch
Phyllogene geben kann, welche Säuren gegenüber sich genau so
verhalten, wie Rohchlorophyllan. Endlich muß auch daran gedacht
werden, daß die Phyllogene einer und derselben Pflanzenart je
nach der Vegetationsperiode der Pflanze variieren können.
Optisches Verhalten des Phyllogens, Phäophytins
und Chlorophyllans.
Die spektralanalytische Untersuchung der Chlorophyllderivate
ist, wie die Geschichte der Chlorophyllforschung zeigt, von emi¬
nenter Bedeutung. Sie wurde freilich in früheren Zeiten1) wie auch
neuerdings unterschätzt, aber diejenigen Forscher, die sich der Blut¬
oder Chlorophyllforschung widmen, kommen sehr bald zu der Über¬
zeugung, daß die Spektralanalyse ein nicht zu entbehrendes phy¬
sikalisches Hilfsmittel ist.
Daß bei der Anwendung dieser Untersuchungsmethode oft schwer
gesündigt wird, worauf H. Kayser in der Einleitung zu dem
vierten Bande seiner Spektroskopie gerechter Weise hindeutet, muß
ohne weiteres zugegeben werden. Ebenso hat Kayser vollständig
Recht, wenn er behauptet, daß die Konfusion in der Chlorophyll¬
chemie durch den Umstand sehr verbreitet wird, daß jeder Forscher^
der an die Chlorophyllchemie herantritt und das Gebiet „erschlos-
sena haben will, immer neue Namen für altbekannte Substanzen
einführt. Indessen können wir der Behauptung des auf dem Gebiet
der Spektralanalyse so sehr verdienten Forschers, daß infolge der Un¬
sicherheit der Methode halbwegs Messungen nur eines und desselben
Forschers verglichen werden können, nicht unbedingt beipflichten, da
die Geschichte der Chlorophyllforschung gerade eine Errungenschaft
aufweisen kann, die das Gegenteil davon beweist. Wir erinnern
an die Entdeckung der Tatsache, daß ein Umwandlungsprodukt des
Chlorophylls im tierischen Organismus, das von Einem von uns
entdeckte Phylloerythrin identisch ist mit dem Cholehämatin von
Mac-Munn2). Einem von uns ist es gelungen, das Phylloerythrin
Ö Vergl. hierüber bei Tschirch 1. e.
2) 1. c.
278
rein za isolieren, er bat dessen spektroskopisches Verhalten genau
beschrieben and dessen Absorptionsverhältnisse im Ultraviolett ge¬
nau charakterisiert. Das Cholehämatin war ihm damals unbekannt.
Auf Grund dieser Beschreibungen des optischen Verhaltens des
Phylloerythrins hat dann Gamgee, der Phylloerythrin niemals in
den Händen hatte, der aber Mac-Munn’s Arbeit in Erinnerung
hatte, brieflich die Überzeugung ausgesprochen, daß beide Substan¬
zen identisch sind. Durch Gam gee’s Äußerung veranlaßte Unter¬
suchungen haben dann auch diese vermutete Identität beider Sub¬
stanzen, sowie auch die Frage des Bilipurpurins aufgeklärt.
Bezüglich der spektralanalytischen Methode, deren wir uns be¬
dienen, mögen hier einige Einzelheiten folgen.
Wir haben zwei Spektralapparate zu unserer Verfügung, und
zwar ein ganz einfaches Instrument, sog. Kensington Type von
Hilger in London und ein den Wünschen Eines von uns ent¬
sprechend konstruiertes Polarisationspektrometer von F u e s s in
Steglitz, welches so gebaut ist, daß die Polarisationsvorrichtungen
mit Leichtigkeit entfernt werden können, wodurch ein äußerst ge¬
naues Spektrometer resultiert. Die Prismen sind in keinem Apparat
fix angebracht, sondern können nach Belieben ausgewechselt wer¬
den. Wir bedienen uns je nach den Umständen zweier verschiede¬
ner Flintprismen, eines Borsilikatprismas mit sehr geringer Disper¬
sion und wir haben außerdem ein Cornu’sches Quarzprisma, wie
auch Fluoritprisma (von Fuess) zu unserer Verfügung. Beide In¬
strumente dienen zur subjektiven Beobachtung. Die meisten Mes¬
sungen werden mit Hilfe des einfachen Hilger’schen Instrumen¬
tes ausgeführt, welches aber dadurch einen hohen Präzisions¬
grad erreicht, daß es mit einem Mikrometerokular versehen wird,
dessen,, thread “ OUI Inch (englisch. Zoll) beträgt. Das Okular ist
mit einer 4-Volt-Lampe versehen, welche ermöglicht, die Fäden
auch in dem stark gebrochenen Teil des Spektrums, sowie auch in
der Nähe des Infrarots genau einzustellen. Die Kalibrierung der
Prismen geschah von uns selbst. Es wurden hinzu die Linien: Ka,
Na, TI, Li, Ha , Hß , Hv sowie die sehr hellen Heliumlinien des
schwächer gebrochenen Teiles des Spektrums angewandt.
Außer den obigen Apparaten besitzt das Institut ein vorzügliches
Quarzspektrograph von Hilger in London. Bei demselben wurden
alle Momente berücksichtigt, welche nach den Forschungen der
Spezialisten dieses Gebietes notwendig sind, um eine möglichst gute
279
Definition der Spektren zu erreichen. Die Linsen sind nicht achro¬
matisch, wie in manchen Apparaten, die von kontinentalen Firmen
stammen, sondern einfache Quarzlinsen, welche aus entsprechenden
enantiomorphen Kristallen hergestellt werden. Ein Vergleich unse¬
rer Spektrogramme mit solchen, die mit Hilfe von Quarz-Fluorit-
Achromaten erhalten wurden, belehrte uns, daß die betreffende Aus¬
wahl gut getroffen wurde 1). Die Linsen haben eine Brennweite von
35 7 engl. Zoll (für D). Sie sind nahezu plankonvex; die konvexe
Seite derselben wird entsprechend den Entwickelungen von Cornu2)
dem Prisma zugewandt. Bekanntlich ist die Fläche, auf welcher das
ganze Spektrum scharf liegen würde, keine Ebene, sondern eine
Zylinderfläche, die sich aber umsoweniger (praktisch genommen)
von der Ebene unterscheiden wird, je länger die Brennweite der
Linsen und je kleiner die zu photographierende Spektralregion ist.
Diesen Anforderungen entspricht unser Instrument in vollem Maße.
Die Plattenkasette ermöglicht die Aufnahme von 7 Spektro-
grammen. Infolge des Chromatismus der Linsen muß die Platte
stark zu der Richtung der Lichtstrahlen geneigt sein. Für die
Spektralregion von 486.1 jm bis 334*1 im, welche bei den gegenwär¬
tigen Studien in Betracht kommt, beträgt der entsprechende Winkel
23*5°. Über die Art der Einstellung des Spektrographen brauchen
wir uns hier nicht zu äußern; wir verweisen diesbezüglich auf das
berühmte Kays er sehe Buch und besonders auch auf die Hart-
ley’schen Arbeiten.
Die zu untersuchenden Flüssigkeiten wurden in einem Absorp¬
tionsgefäß untergebracht, welches von F u e s s in Steglitz nach den
Angaben Eines von uns konstruiert wurde und welches übrigens
an das von B al y 3) beschriebene erinnert. Es besitzt zwei Fluorit-
fienster und ermöglicht die Untersuchung von Flüssigkeitschichten
von 5 mm aufwärts bis 25 mm. Die Änderung der Schichtendicke
geschieht durch Verstellung einer inneren Schraube, deren Gang
sehr präzis ausgeführt ist.
Die Beleuchtung des Apparates geschah mit Hilfe einer Nernst-
Lampe von 64 Kerzen Leuchtkraft mit vertikalem, geradem Glüh¬
körper. Der Erwärmungskörper ist spiral um den Glühfaden ge-
4) Vergl. Schumann, Photogr. Rundschau 1892, Heft 11. Deslandres,
Ann. Chim. et Phys. 15, 5 (1888). Kays er, Spektroskopie I. 631.
2) Kays er, Spektroskopie I. 630.
8) Spectroscopy. London 1905. S. 414.
«ulletin III.
3
280
wunden. Bei den ersten Aufnahmen erwies sich dieser Umstand als
sehr störend. Die Windungen erzeugten auf den Spektrogrammen
horizontale Schatten, die besonders bei der Beobachtung matterer
Bänder störend wirkten. Diesem Übelstand wurde jedoch leicht da¬
durch abgeholfen, daß die Erwärmungsspirale vorsichtig vollstän¬
dig entfernt wurde und die Inbetriebsetzung der Lampe durch
direkte Erwärmung des Glühkörpers mit Hilfe eines Bunsenbren¬
ners erfolgte. Die Expositionsdauer betrug 3 Minuten. Die Platten
stammten von Wratten & Wain w right, Croydon und haben sich
vorzüglich bewährt. Für die Aufnahme der stärker gebrochenen Spek¬
tralregionen wurden die „Improved Drop Shutter“-Platten angewandt.
In der vorliegenden Abhandlung müssen wir uns begnügen, nur
den allgemeinen Charakter der Absorptionen in dem stärker ge¬
brochenen Teil des Spektrums zu beschreiben und zur Orientierung
die Quecksilberlinien, welche von einer H erae u s ’sehen Quarz¬
quecksilber-Bogenlampe auf die Platten geworfen wurden, benützen.
Die genaue Ausmessung der Lage der Absorptionsbänder soll später
mit anderen Messungen mitgeteilt werden. Es sei hier nur erwähnt,
daß wir uns zweier Methoden bedienten, nämlich der Hartley’
sehen bei Anwendung des Eisenlichtbogens und der gewöhnlichen,
auf der Ausmessung mit Hilfe eines Komparators beruhenden.
Für die Aufnahme der weniger gebrochenen Spektrumteile wur¬
den die Quarzlinsen durch achromatische ebenfalls von Hi lg er
hergestellte Glaslinsensysteme ersetzt. Die Platten stammten von
Wratten & Wainwright, Marke „Wratten Panchromatic“.
Eine gewisse Unsicherheit der spektralanalytischen Angaben,
welche sich auf die Absorptionsspektra beziehen, findet ihre Erklä¬
rung hauptsächtlich in der ungenügenden Schärfe der Begrenzung
der meisten Bänder, einem Umstand, der bei der Anwendung des
Komparators ebenfalls stark in’s Gewicht fällt. Es wäre sehr wün¬
schenswert, wenn die Physiker diesem Problem ihre Aufmerksam¬
keit schenken wollten. Es wäre vielleicht möglich, eine Vorrichtung
zu konstruieren, welche auf photometrischem Wege diejenige Re¬
gion der Platte festlegen könnte, bei welcher eine Differenzierung
in der Schwärzung der Platte eintritt. Die Bemühungen Eines von
uns in dieser Richtung, die er in Gemeinschaft mit einer optischen
Werkstätte unternommen hat, haben bis jetzt noch kein befriedi¬
gendes Resultat ergeben.
Die besprochenen Schwierigkeiten entfallen, wenn man beim
281
Vergleich verschiedener Substanzen sich der spektralkolorimetri-
schen Methoden bedient. Die früheren, hierzu konstruierten Appa¬
rate konnten uns für die Zwecke der Chlorophyllforschung nicht
genügen. Die erhaltenen Resultate schwankten so außerordentlich
und waren von so vielen, schwer zu eliminierenden Einflüssen ab¬
hängig, daß von der Anwendung derselben Abstand genommen
werden mußte. In neuerer Zeit werden vielfach die Leistungen des
Kön ig- Marten s ’sehen Apparates besprochen und von verschie¬
denen Seiten lobend hervorgehoben. Wie wir unten zeigen wollen,
haben wir verschiedene Phyllogene in dem erwähnten Apparate unter¬
sucht. Vorläufig stand zu unserer Verfügung nur die kleinere Be¬
leuchtungsvorrichtung und als Absorptionsgefäß nur die Schulz-
sche Zelle. Die bis jetzt erhaltenen Resultate sind nur zum Teil
befriedigend. Der Grund dafür liegt vor allem in dem Umstand, daß
sämtliche Chlorophyllderivate so stark das Licht absorbieren, daß
nur sehr verdünnte Lösungen angewandt werden können, was na¬
türlich die Genauigkeit der Resultate ungünstig beeinflußt. Außerdem
kommen aber noch andere Umstände in Betracht, deren Analyse
wir vorläufig unterlassen. Wir haben das Absorptionsvermögen der
Phyllogen- und Phäophytinlösungen nur für wenige Lichtarten un¬
tersuchen können, und zwar für die orange, gelbe, grüne und blau¬
grüne Quecksilberlinie und für Natriumlicht.
Wir gehen nun zur Besprechung der erhaltenen Resultate über.
Zunächst sei auf die Resultate früherer Forscher, welche beim Stu¬
dium der sog. modifizierten Chlorophylle erhalten wurden, sowie
auch auf das Absorptionsspektrum des Chlorophyllans hingewiesen.
Die sog. modifizierten Chlorophylle zeigten im Gegensatz zu den
Chlorophyllauszügen, welche 4 Bänder enthielten, 5 Bänder. Das
Chlorophyllanspektrum wurde besonders von Tschirch1) einge¬
hend studiert; für eine „mittlere optische Konzentration“ in ätheri¬
scher Lösung, wie sie Tschirch nennt, sind folgende Wellenlän¬
gen charakteristisch:
Band I X = 680 - X = 640
„ II X = 620 — X #f 590
„ III X = 570 — X = 560
„ IV X — 550 — X = 530
„ V X = 513 — X = 490
x) 1. c.
3*
282
Die von uns nach der gewöhnlichen Methode für Chloroformlösun¬
gen des Phyllogens und Phäophytins aus Ahornblättern erhaltenen
Resultate sind folgende:
Phäophytin: Konzentration der Lösung: 1 cm3 = (H)003 gr. Schich¬
tendicke 10 mm.
Prisma mit großer
Dispersion:
Band I X 790 — 641
„ II X 617 — 598 5
„ III X 568 — 559
„ IV X 545-5 — 532
„ V X 515 - 496
Prisma mit kleiner
Dispersion .
i 690 — 641
619 — 604
568 — 559-5
546 — 530-5
X 516 — 498
Konzentration: 1 cm3 = 0-00015 gr.
Band I X 688 — 648
„ II X 616 — 601
„ III X 568 — 560
„ VI X 545 — 537
„ V X 513 — 498
X 686 — 648
X 614 — 602
X 566 — 561
543 — 538
512 — 498
In ätherischer Lösung wurden ganz analoge Wellenlängenwerte
erhalten. Aus zahlreichen von uns ausgeführten Messungen greifen
wir nur die bei solchen Konzentrationen erhaltenen heraus, die
sichtlich den von Willstätter eingehaltenen entsprechen:
Größere Dispersion:
Band I X 683 — 647
„ II X 612 — 600
„ III X 563 — 556
„ IV X 539 — 531
„ V X 509 — 494
Kleinere Dispersion :
X 684 — 647
X 614 — 600
X 567 — 556
X 541 — 529
X 513 — 493
Willst'ätter erhielt unter anderen folgende Wellenlängen:
Band I X 684 — 650
„ II 619 — 599
„ III X 569 — 556
„ IV X 538 — 528
„ V X 511—490
283
Wie ersichtlich, stehen die von dem Zürcher Forscher erhalte¬
nen Werte den unsrigen sehr nahe. Ein Unterschied besteht jedoch
in unseren Befunden, da es uns niemals gelang, einen ausge¬
prägten Schatten am dritten, äußerst schwachen Bande auf der dem
Violett zugekehrten Seite zu entdecken. Außerdem besitzt aber, wie
die Photogramme zeigen, das Phäophytin ähnlich wie Phyllogen eine
Reihe von Bändern im stärker gebrochenen Spektrumteil, die weiter
unten besprochen werden sollen. Das Phyllogen aus Ahornblättern,
in gleicher Konzentration untersucht, zeigt beim unmittelbaren Ver¬
gleich mit Phäophytinlösungen genau dasselbe Spektrum und wir
unterlassen daher für das Phyllogen aus Ahornblättern die erhal¬
tenen Werte hier anzuführen. Die Übereinstimmung wird aber evi¬
dent sein, wenn man die unten angeführten Werte für Phyllogene
aus anderen Pflanzen betrachtet.
Phyllogen aus Akazienblättern. Konzentr.: 1 cm3 = 000033 gr.
Schichtendicke 10 mm.
Lösungsmittel: Chloroform.
Kleine Dispersion :
Band I X 690 — 640
„ II X 623 — 596
„ III X 570 — 562
„ IV X 549 — 531
« V X 518 — 493
Größere Dispersion :
X 689 — 640
À 621 —596
X 569 — 561
X 547 — 531
X 516 — 495
Konzentration: 1 cm3
Band I X 687 — 644
„ II X 619 — 597
„ III X 569 — 562
„ IV X 545 — 532
„ V X 517 — 496
0-00025 gr
X 687 — 643
X 617 — 597
X 567 — 561
X 545 — 533
X 515 — 497
Konzentration: 1 cm3 — 0 0001 gr. (kleine Dispersion)^
Band I X 682 — 648
* II X 612 — 600
„ III X 567 — 563
„ IV X 544 - 536
„ V X 514 — 501
284
Konzentr.: 1 cm3 = 0*00005 gr.
Band I X 680 — 652
„ II X 609 — 602
„ III kaum sichtbar
„ IV X 543 — 538
„ V X 513 — 506
Konzentr.: 1 cm3 = 0*000025 gr.
X 677 — 657
kaum sichtbar
/542 — 538
X 512 — 506
Konzentration: 1 cm3 = 00000125 gr.
Band I X 672 — 658
„ II, III und V kaum sichtbar
„ IV X 542 — 538
Konzentration: 1 cm3 — 0*0000062 gr.
Band I schwach sichtbar.
Maximum der Dunkelheit bei X 667.
Ganz analoge Werte werden auch bei der Untersuchung des
Phyllogens aus Ficus-repens-Blättern, sodann aus Gras-und Brenn¬
esselblättern erhalten. Geringe Unterschiede wie diejenigen, welche
beim Vergleich obiger Werte mit den für Phyllogen aus Ahorn¬
blättern erhaltenen zutage treten, werden natürlich auch dort be¬
merkt, da ja die aus verschiedenen Pflanzen erhaltenen Phyllogene
etwas von einander ab weichen.
Bezüglich der Bänder im stärker gebrochenen Teil des Spek¬
trums verweisen wir auf die nicht vergrößerten Reproduktionen der
erhaltenen Photogramme, welche jedoch natürlich manche äußerst
subtile Einzelheiten der Originale nicht wiedergeben können. Auf
Tafel X sind die Spektra zweier Phyllogene und eines Phäophytins
in der Spektralregion von etwa 486T gifi bis etwas über 334*1
wiedergegeben. Platte I zeigt das Spektrum des Phyllogens aus
Ahornblättern, Platte II des Ahornphäophytins und Platte III des
Akazienphyllogens. Die Lösungen wurden in Chloroform hergestellt,
die Konzentration betrug bei der Aufnahme der Nummern 1, 2
und 3 in 1 cm3 — 0 0000 12 gr und die Schichtendicke stieg von
5 mm auf 10 und schließlich 15 mm. Den Nummern 4, 5, 6 ent¬
sprechen Chloroformlösungen, dessen Konzentration 0*000024 gr. pro
1 cm3 betrug und die Schichtendicke stieg von 10 mm auf 12*5
und 15 mm. Eine auch nur oberflächliche Betrachtung der Photo¬
graphien überzeugt bereits sofort, daß die Spektra in allen Fällen
285
identisch sind. Zunächst bemerkt man ein Band, welches vor der
Hg = 436 Linie liegt, sodann das dunkelste Band der ganzen
Serie vor der Hg = 405 / Linie, welchem ein Band hinter die¬
ser Linie folgt. Dann kommt ein viertes Band vor der Triplette
Hg = 366 3, 365 5, 360 0 und endlich eine Spur eines Bandes hin¬
ter dieser Liniengruppe, außerdem noch die Endabsorption, die noch
durch besondere Aufnahme unter Anwendung eines Fluoritprismas
aufzulösen ist.
Tafel XI (Platte I und II) giebt Reproduktionen des Spektrums
des Ahornblätter-Phäophytins in Chlorofcrmlösung, im weniger ge¬
brochenen Teil. Platte I wurde für eine Lösung von der Konzen¬
tration 1 cm3 = 0*00015 gr und bei Anwendung der Schichten¬
dicken: 7*0, 7 5, 10*0, 12*5, 15*0 mm erhalten. Platte II repräsen¬
tiert die Absorptionen zweier Lösungen, deren Konzentration 0*000024
resp. 0*000048 entspricht, bei Anwendung der Schichtendicke 5 und
10, resp. 10 und 15 mm. Aufnahme 10 auf Platte II zeigt den
Effekt des weißen Lichtes auf die Platte.
Wie ersichtlich, zeigt die Platte Empfindlichkeitsminima im Grün
und Orange, die jedoch auf die Absorptionsspektra keinen merkli¬
chen Einfluß haben. Zum Vergleich wurde endlich auf jede Platte
das Linienspektrum des Heliums geworfen. Es zeigt sich also, daß
Phyllogen nicht weniger als 10 Absorptionsbänder im Spektrum
verursacht. Inwieweit noch Absorptionen im äußersten Ultraviolett
und im Infrarot in Frage kommen, hoffen wir später entscheiden
zu können.
Quantitative Absorptionsverhältnisse der Phy'llogen-
Ätherlösungen.
Wie bereits erwähnt, haben wir auch einige Versuche über die
quantitativen Absorptionsverhältnisse der verschiedenen Phyllogene
in ätherischen Lösungen ausgeführt. Die erhaltenen Resultate sind
nur als annähernd richtig zu betrachten, und zwar hauptsächlich
aus dem Grunde, weil die uns vorläufig zur Verfügung stehenden
Vorrichtungen es nicht erlauben, Fehlerquellen ganz auszuschließen,
welche, wenn sie auch noch so geringfügig erscheinen, bei der außer¬
ordentlichen Empfindlichkeit des König-Martens’scken Apparates
schwer in;s Gewicht fallen. Infolge der starken Absorptionen der
Phyllogenlösungen mußten zudem äußerst verdünnte Lösungen zur
286
Anwendung kommen und bereits dieser Umstand muß auf die Ge¬
nauigkeit der Resultate nachteilig wirken. Zur Berechnung der Ex¬
tinktionskoeffizienten für orange, gelbe, grüne, und blauviolette Strah¬
len konnten nur Lösungen angewandt werden, welche im Liter
0'025 gr Phyllogen enthielten. Bei anderen Konzentrationen waren
die Winkel für die Mehrzahl der Wellenlängen größer als 90° und
wir müssen uns daher begnügen für solche Lösungen nur die Dif¬
ferenzen oq — a2 anzuführen. Diese Werte wurden auch benutzt,
um die Kurventafel 1, Seite 289, zu zeichnen.
Um Beobachtungsfehler möglichst auszu schließen, wurden die
Ablesungen der Winkel immer von zwei Beobachtern derart be¬
sorgt, daß zwei Ablesungen für eine Wellenlänge von einem, die
dritte Ablesung von dem andern geschah. Bei der folgenden Wel¬
lenlänge geschah dies umgekehrt. Der Vorgang wird durch das
folgende Beispiel erläutert:
Phyllogen aus Ficus repens.
Konzentration: 1 cm3 = 0-000025 gr.
Lichtquelle: Grüne Linie der Quarz-Quecksilberlampe.
Schulz’scher Körper 40-4°
138-5°
220-4°
3180
Beob.
I.
rechts 40*6°
138-8°
2202°
318-5
Beob.
I.
40-7°
1390°
220-6°
318-7
Beob.
II.
Mittel: 4057
—138-77
220-40
—518.40
+ 180-00
22057
180-00
400-40
22057
81-80
400-40
82-00
1) 81-80
2) 82-00
Mittel: 8190 =
Schul z’scher Körper 32 6
147-7
212-3
326-9
Beob.
II.
links 32-5
147-3
2122
3270
Beob.
II.
330
147-5
213-2
327-5
Beob.
I.
Mittel: 32' 70
— 14P50
2L^57
— 32713
180-00
212-70
180-00
392-57
212-70
65-20
392-57
65-44
1) 65-20°
2) 65-44°
Mittel: 65-32° = a2
287
Die auf diese Weise erhaltenen Werte sind in den folgenden
Tabellen zusammengestellt:
Konzentration: 1 cm3 = 00001 gr.
Natrium-Licht
Gelbes Hg-Licht
Grünes Hg-Licht
ai
a2
at Ä2
oct
“2
at — a.2
*
«i— a2
Phyllogen
aus Ficus
repens
97-08
52-30
44-78
93-80
6400
29-80
H8 09
48-65
59-44
„ aus Aka¬
zienblät¬
tern
95-72
53-73
41-99
92-25
6483
27-42
105-47
50-30
55-17
„ aus
Ahornblät¬
tern .
98-12
50-75
i
47-37
95-63
62-11
33-52
109-27
48-20
61-07
Die Werte der letzten Tabelle (S. 288) sind auf der zweiten Kur¬
ventafel (S. 290) graphisch verzeichnet, wobei die e- Werte auf der
Ordinatenachse, die Wellenlängen, in \i\i ausgedrückt, auf der Abs¬
zissenachse eingetragen wurden. Es fällt auf, daß bei der geringsten
Konzentration die Absorptionen, mit einer Ausnahme im Orange,
des Akazienphyllogens etwas stärker sind als die des Ficus repens-
Phyllogens, während bei stärkeren Konzentrationen das Umgekehrte
konstatiert wurde, wie dies von der ersten Kurventafel veranschau¬
licht wird. Der Grund hierfür mag in einem experimentellen Fehler
liegen oder aber auch darin, daß Akazienphyllogen, wie oben aus¬
geführt, eine geringe Beimengung von Phyllocyanin zu enthalten
scheint. Jedenfalls zeigen indessen die obigen Messungen, daß bei
den untersuchten Phyllogenen die Absorptionsverhältnisse, wenig¬
stens für die oben erwähnten Lichtwellen, durchaus analog sind,
was auf Grund der spektroskopischen Messungen eben zu erwarten
war. Es erschien uns nicht der Mühe wert, diese kolorimetrische
Methode an einem Chlorophyllderivat wie Phyllogen oder Phäophy-
tin näher zu studieren, wir beabsichtigen dies jedoch bei vollkom¬
men einheitlichen Chlorophyllderivaten gründlich zu tun.
288
W
O
N
CD
Ö
O
3
05
II
O
Ô
O
O
O
to
QT
crq
'"S
Konzentr.: 1 cm3 == 000005 gr.
289
Komplexe Metallsalze des Phyllogens.
Phyllogen besitzt die Eigenschaft, wie alle bis jetzt von Tschirch,
Schunck, E. Scliunck und Einem von uns und später von
Willstätter und anderen Forschern untersuchten Derivate des
Chlorophylls, bezw. der Chlorophylle, welche noch nicht zu stark ab¬
gebaut sind, mit Metallsalzen in Verbindung zu treten. Die Stabilität
dieser Verbindungen hängt jedoch von der Natur des Metalls und
der Säure ab. Die Kupfersalze sind in der Regel am stabilsten.
290
Diese Eigenschaft steht wahrscheinlich mit dem Pyrrolkomplex
(bezw. pyrrolbildenden Komplex) des Chlorophylls in Beziehung,
denn es fällt auf, daß Hämopyrrolderivate ebenfalls zur Bildung
von komplexen Metallsalzen neigen, wie dies Einer von uns mit
Goldmann und Hetper1) gezeigt hat und was demnächst noch
näher auseinander gesetzt werden soll.
Die betreffenden Verbindungen werden leicht erhalten, indem
man die alkoholische oder essigsaure Phyllogenlösung mit der be¬
treffenden Metallsalzlösung vermischt und kurze Zeit erwärmt. Das
Erwärmen ist allerdings nicht in allen Fällen notwendig. Die Re¬
aktion ist sofort an der eintretenden Farbenänderung zu erkennen.
Die ursprünglich olivbraune Farbe des Phyllogens wird unter dem
Einfluß der Metall salze grün bezw. blaugrün und je nach der Natur
des Metalls wird eine fluoreszierende oder nicht fluoreszierende
Lösung erhalten. Das Spektrum unterliegt dabei sehr wesentlichen
Modifikationen.
Besonders interessant sind die Verbindungen, welche aus eini¬
gen Chlorophyllderivaten entstehen, wenn man ihre alkoholischen
[) 1. c.
291
Lösungen mit Zinkhydrat (frisch gefällt) mischt und in die warme
Lösung einen Kohlensäurestrom einleitet. Die Reaktion wurde von
E. Schunck beim Phyllocyanin entdeckt. Wir fanden, daß Phy Ro¬
gen ganz analog wie Phylloxanthin reagiert, worüber später berichtet
werden wird. Die erwähnte Verbindung des Phyllogens (hierzu
wurde Ahornblätter-Phyllogen benutzt) wird erhalten, indem die
alkoholische Lösung desselben zunächst bei Siedehitze mit frisch
gefälltem, gut ausgewaschenem Zn (OH)2 versetzt und sodann eine
Zeit lang kochend mit Kohlensäure behandelt wird. Nach einiger
Zeit wird das Gefäß vom Wasserbade entfernt und, ohne den Koh¬
lensäurestrom zu unterbrechen, erkalten gelassen. Sodann wird es
wiederum auf dem Wasserbade erwärmt, im Kohlensäurestrom erkal¬
ten lassen und diese Prozedur noch einmal wiederholt. Die Länge
der Kohlensäureeinwirkung hängt von der Menge des in Arbeit
genommenen Phyllogens ab und muß danach geregelt werden. Die
Lösung wird filtriert, die größte Menge des Alkohols abdestilliert,
Wasser zugesetzt und das in grünen Flocken abgeschiedene Salz
mit Äther extrahiert. Der größte Teil der Flocken löst sich dabei
leicht mit prächtig grüner Farbe. Die Lösung zeigt starke rote
Fluoreszenz. Nach dem Eindampfen des Äthers bleibt eine dunkle,
grünblaue Masse zurück, die auch nach monatelangem Verweilen
im Exsikkator im Vakuum über Schwefelsäure nicht spröde wird,
was natürlich die Möglichkeit nicht ausschließt, daß Phyllogene an¬
derer Pflanzen ein besseres Produkt liefern werden. Das bis zur
Gewichtskonstanz getrocknete Präparat wurde in Äther gelöst und
bei Anwendung von Schichtdicken von 10 mm. bei verschiedenen
Konzentrationen spektroskopisch untersucht.
Konzentration: 1 cm3 = 0 0005
Band I. & II. X 687 — 590
„ III. X 582 — 554
„ IV. X 539 — 514
Konzentration: 1 cm3 = 00002
Band I. X 672 - 628
„ II. X 614 — 594
„ III. X 572 — 554
„ IV. /1531— 513
Konzentration: 1 cm3 = 0-00033
X 682 — 592
X 578 — 555
636 — 514
Konzentration: 1 cm3 = 00001
X 666 — 641
X 611 — 602
X 569 — 557
X 526 — 515
292
Konzentration: 1 cm3 = 00005
Band I. X 662 — 644
„ IL X 609 — 604
„ III. X hl 1 — 558
„ IV. kaum sichtbar
Konzentration: 1 cm3 = 0*000025
Band I. X 659 — 650.
Ab sorption smaximum bei X 655.
Mit Zink- und Kupferazetat reagiert Phyllogen in essigsaurer
Lösung leicht. Die Reagierfähigkeit mit dem ersteren bildet übri¬
gens kein unterscheidendes Merkmal vom Phylloxanthin. Es hat
sich nämlich entgegen der Angabe von S c h u n c k ergeben, daß
Phylloxanthin mit Zinkazetat reagiert, wenn auch langsamer, und
dabei eine Verbindung liefert, welche durch Mineralsäuren leicht
zersetzt wird unter Regenerierung des Phylloxanthins.
Die Zink- und Kupferverbindungen des Phyllogens unterschei¬
den sich auffallend in Bezug auf Fluoreszenz. Während erstere in
ätherischer Lösung sehr schön fluoresziert, zeigt das Kupfersalz
keine Fluoreszenz. Die Darstellung dieser Verbindungen ist ganz
einfach; die essigsaure Lösung des Phyllogens wird mit dem Azetat
schwach erwärmt und sodann mit Wasser stark verdünnt. Durch
Äther wird dann die komplexe Verbindung entzogen und eventuell
durch Verdampfen des Lösungsmittels in festem Zustande gewon¬
nen. In spektroskopischer Beziehung unterscheiden sich diese Ver¬
bindungen sehr auffallend von der oben beschriebenen Zink-Kohlen¬
säureverbindung. Das erste charakteristische Band im Rot unterliegt
nämlich bei weitgehender Verdünnung einer Teilung in zwei Bänder.
Eine konzentriert ätherische Lösung der Zinkazetat-Verbindung des
Akazienblätter-Phyllogens gab folgende Wellenlängen- Werte:
Band 1X611 — 622 Band III X 570 — 555
„ II X 613 — 597 „ IV X 530 — 516
Die obige Lösung gab nach dem Verdünnen mit dem gleichen
Volum Äther:
Band I X 612 — 629 Band III X 568 — 557
„ II X 611 — 601 „ IV X 528 — 519
293
Beim Verdünnen mit dem dreifachen Volum entstand eine Lö¬
sung mit folgenden Bändern:
Band I X 666 — 635 Band III X 565 — 457
„ II X 610 — 603 „ IV kaum sichtbar.
Verdünnung mit dem 7 -fachen Athervolum erzeugte eine Lösung,
in welcher die Bänder II, III, IV kaum sichtbar und daher schwer
zu messen sind, während das erste Band geteilt wird. Die erschei¬
nenden Bänder sind durch folgende Wellenlängen charakterisiert:
Band Ia 1 662 — 651
Band Tb i 646 — 634
Ersteres ist intensiver als letzteres. Verdünnung mit dem fünfzehn¬
fachen Athervolum gab endlich eine Lösung, in welcher Band I b
zwar noch meßbar ist, aber sehr matt erscheint. Die Lage der bei¬
den Bänder entspricht jetzt:
Band I a X 660 — 654 Band I b X 644 - 634
Die Kupferverbindung hat ein analoges Spektrum, nur sind die
Bänder im Vergleich mit denjenigen der Zinkverbindung etwas
nach dem blauen Ende des Spektrums hin verschoben:
Band I X 664 — 613
„ II X 605 — 595
Verdünnung 1 : 1
Band I: X 663 — 618
„ II: X 603 — 596
Verdünnung 1 : 3
Band I a: X 655 — 641
„ Ib: /1 633 — 622
„ II : X 602 — 596
Band III X 559 — 541
„ IV X 520 — 496
Band III: X 556 — 543
„ IV: X 515 — 498
Band III und IV sind
sehr matt und schwer
zu meßen.
Verdünnung 1 : 7
Band I a: X 654 — 644
„ lb: X 630 — 623;
die übrigen Bänder sind nahezu verschwunden. Schließlich sei erwähnt
daß das Phäophytin sich ganz analog verhält. Es wäre daher über¬
flüssig, die verschiedenen Messungen der entsprechenden Präparate
hier eingehend zu beschreiben.
294
Vergleich des Chlorophyllans mit Phylloxanthin.
E. Schunck hatte gelegentlich die Vermutung ausgesprochen,
daß Chlorophyllan und Hypochlorin vielleicht mit dem Phylloxan¬
thin identisch sei. In der Tat ist eine gewisse Ähnlichkeit beider
Produkte zu sehen, wenn man das Chlorophyllan mit nicht genü¬
gend gereinigtem Phylloxanthin vergleicht. Eine nähere Prüfung
beider Substanzen zeigt jedoch, daß sie grundverschieden sind. Ob¬
wohl wir die Absicht haben, über Phylloxanthin erst später eine
ausführliche Arbeit zu publizieren, so sei hier, um die oben berührte
Frage endgültig zu erledigen, auf die markantesten, die beiden Sub¬
stanzen trennenden Unterschiede hingewiesen.
Zunächst ist hervorzuheben, daß Chlorophyllan in der Regel eine
Substanz darstellt, welche wachsartige Konsistenz besitzt, während
Phylloxanthin zwar bis jetzt noch nicht in kristallinischem Zustand
erhalten wurde, aber doch in Form eines blauschwarzen Produktes,
welches sicht leicht pulverisieren läßt. Der Stickstoffgehalt des Phyllo-
xanthins ist bedeutend höher als der des Chlorophyllans.
Während die Lösungen des Chlorophyllans olivbraun gefärbt
sind, erscheinen die des Phylloxanthins, in dickeren Schichten beo¬
bachtet, mehr rotbraun. Erstere zeigen im weniger gebrochenen Teil
des Spektrums 5 Bänder, letztere zwar auch 5, aber deren Lage ist
eine ganz andere. Man vergleiche die Reproduktionen des Spektrums
des Pliyllogens auf Tafel XI, welches gleichzeitig das Spektrum
des Chlorophyllans illustriert, mit den Reproduktionen des Phyllo-
xanthinspektrums (Taf. XIII).
Die letzterwähnten Reproduktionen zeigen auch, daß von dem
sog. zweiten Tswett’schen Band keine Spur vorhanden ist, wie
dies Einer von uns bereits hervorgehoben hat. Hingegen tritt ein
Band ungefähr auf der Hev Linie auf, welches, wie gern bervor-
gehoben werden mag, zuerst von Ts wett1) beobachtet wurde. Das
vierte Band des Phylloxanthins zeigt außerdem, wie bereits betont2)
wurde, übereinstimmend mit Tswett’s Beobachtung zwei Dunkel-
heitsmaxima. Ebenso bedeutend sind die Unterschiede in den Ab¬
sorptionsverhältnissen beider Produkte im stärker gebrochenen Spek¬
trumteil. Chlorophyllan zeigt dort genau wie Phyllogen 5 Bänder,
4) Biochem. Zeitschrift 5, 6 (1907).
2) Marchlewski. Biochem. Z. 7, 282 (1907)
Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908.
PI. X.
I. Phyllogen aus Ahornblättern.
II. Phäophytin aus Ahornblättern.
III. Phyllogen aus Akazienblättern.
Lad . Hildt , L. Marchlewski et J. Röbel,
f. - V
! .
1
Bulletin de VAcad. des Sciences de Cracovie. 1908.
PI. XL
I. Phyllog-en aus Ahornblättern in Chloroform,
II. ditto stärkere Konzentration.
III. Phyllogen -f- Zn (OH)2 -f C02.
Lad. Ilildt, L. MarchlewsJci et J. Bobel.
Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908.
PI XU.
1. Phylloxanthin in Chloroform.
II. ditto stärkere Konzentration.
Lad. Hildt, L. Marchlewski et J. Rob el.
Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908.
PI. XIII.
J. Pnylloxanthin - Zinkazetat in Äther.
II. ditto stärke Konzentration in Äther.
III. Phylloxanthin in Chloroform.
Lad. Hildt , L. Marchlewski et J. Robel.
295
während Phylloxanthin nur 3 zeigt, von denen die zwei weniger
gebrochenen bereits von C. A. Schunck1) beobachtet wurden.
Die Fähigkeit, komplexe Salze mit Salzen schwerer Metalle zu
bilden, besitzen beide Produkte in gleichem Maße. Es muß beson¬
ders betont werden , daß Phylloxanthin auch mit Zink-
azetat eine komplexe Verbindung liefert. Sie verursacht, in äthe¬
rischer Lösung untersucht, zwei Bänder im stärker gebrochenen
Spektrumteil (vergl. Tafel XII, I, II).
Schlußwort.
Die vorliegende Arbeit liefert, wie wir glauben, nicht abzuwei¬
sende Gründe für die Behauptung, daß Chlorophyllan, Phäophytin
und Phyllogen identische Substanzen sind. Die beiden letzterwähnten
Körper, welche aus den Chlorophyllen durch Säureeinwirkung bei
niedrigen Temperaturen erhalten werden, enthalten in der Regel
kein Phyllocyanin bezw. kein Abbauprodukt der Chlorophylle, wel¬
ches den ätherischen Lösungen von 15%-iger Salzsäure entzogen
wird. Es gibt jedoch Phäophytine, bezw. Phyllogene, wie dasjenige
der Akazienblätter, welche geringe Mengen solcher stärker basischen
Produkte enthalten; es ist aber auch nicht ausgeschlossen, daß eine
Säure von der genannten Konzentration auf die Phäophytine bezw.
Phyllogene derartiger Pflanzen bereits zersetzend wirkt und zur
Bildung des Phyllocyanins führt. Chlorophyllan wird bei höheren
Temperaturen erhalten und kann demnach infolge der energischeren
Wirkung der Pflanzensäuren Zersetzungsprodukte enthalten. Durch
die Entdeckung solcher Phyllogene, welche bei Behandlung mit
15%-iger Salzsäure sich analog wie Chlorophyllan verhalten, wird
der prinzipielle Unterschied zwischen beiden Körperreihen beseitigt,
umsomehr da es gelang, ein genuines Chlorophyllan durch entspre¬
chende Reinigung von dem stärker basischen Bestandteil zu befreien.
In der Regel wird aber Phyllogen einheitlicher sein als Chloro¬
phyllan. Da jedoch dem Phyllogen ebensowenig wie dem Phäophytin
absolute Einheitlichkeit zugesprochen werden kann, so halten wir es
für durchaus verfehlt, für die aus Chlorophyllen bei gelinder Säure¬
einwirkung entstehenden Produkte neue Namen einzuführen, da
hierdurch, wie Kayser sehr richtig bemerkt, unnötige Konfusion
verursacht wird. Auf der Bildfläche der Chlorophyllforschung tauch-
*) Proc. Roy. Soc., 63. 389 (1898).
Bulletin III.
4
296
ten die besprochenen Substanzen in folgender chronologischen Rei¬
henfolge auf: Chlorophyllan, Phyllogen und Phäophytin, und wir
glauben nur folgerichtig zu handeln, wenn wir Vorschlägen, die
beiden letzterwähnten Namen fallen zu lassen und nur den von
Hoppe- Seyler ursprünglich vorgeschlagenen Namen „Chloro¬
phyllan“ beizubehalten. Für die einheitlichen Säurederivate der
beiden verbreitetsten Chlorophylle könnten dann die von Ts wett
bereits vorgeschlagenen Bezeichnungen: Chlorophyllan a und Chlo-
rophyllan ß akzeptiert werden, oder, falls man sich entschliesst das
phytolfreie Chlorophyll als Allochlorophyll1) zu bezeichnen, die
Namen Chlorophyllan und Allochlorophyllan benutzt werden.
Endlich mag noch darauf speziell hingewiesen werden, daß auf
Grund der vorliegenden Untersuchung die Lezithinkonzeption des
Chloropkyllans endgültig fallen gelassen werden muß.
Krakau. Medizinisch-Chem. Laboratorium der Universität.
21. O zuplyzuie grup metylowych na zvlasnosci farbier-
skie barzvikozv zasadozuych trojfenylmetanozuych. — Re¬
cherches sur V influence des groupes méthylés sur les
propriétés tinctoriales des colorants basiques dérivés
du triphénylméthane. Mémoire de MM. JEAN BIELECKI et
ALEXANDRE KOLENIEW , présenté par M. L. Marchlewski m. t.
I. Partie théorique.
On peut diviser les matières colorantes dérivées du triphényl¬
méthane en trois groupes: le groupe du vert malachite et de la
fuchsine qui comprend des combinaisons basiques; le groupe de
Taurine auquel appartiennent des combinaisons phénoliques, et le
groupe des phtaléines dont les représentants contiennent simultané¬
ment des groupements hydroxylés phénoliques et des groupements
carboxylés. Le premier de ces trois groupes renferme le plus grand
nombre de représentants et, au point de vue pratique, il est le plus
important. C’est dans ce groupe que Ton rencontre les verts, les
bleus et les violets présentant le plus d’éclat. Ces colorants teignent
1) Siehe Marchlewski’s zit. Monographie.
297
directement les fibres animales ainsi que le coton préalablement
mordancé au tannin et à l'émétique dans un bain neutre ou faible¬
ment acide.
Au point de vue de leur solidité aux alcalis, toutes ces couleurs
laissent beaucoup à désirer. C'est pourquoi une observation de M.
Sand m eye r est d'une grande importance et marque un notable
progrès dans l'industrie des matières colorantes. Il a constaté no¬
tamment que les5 couleurs du groupe du bleu breveté deviennent
plus résistantes aux alcalis et plus fortement bleues lorsqu'elles
possèdent un groupement sulfoné dans la position ortho par rapport
au carbone méthanique. Cette observation était contraire à ce qui
était généralement admis autrefois, à savoir que le groupement hy-
droxylé dans la position méta par rapport au carbone méthanique
aurait été la cause de la résistance envers les alcalis des couleurs
du groupe du bleu breveté. Pendant les dernières années l'obser¬
vation de M. S a n d m e y e r est devenue le point de départ de nom¬
breuses recherches et synthèses dont le but principal était la pré¬
paration de nouveaux colorants aux éclats très vifs, s'égalisant uni¬
formément, qui se fixeraient facilement sur les fibres et surtout qui
seraient solides aux alcalis. Au fur et à mesure des recherches, on
a trouvé que d’autres éléments et d'autres groupements tels que
Cl, Br, N02, OH, COOH, dans la position ortho par rapport au
carbone méthanique, peuvent aussi augmenter la solidité aux alcalis
des couleurs produites. Il paraît même que, placé en position ortho,
le groupe méthyle doit produire une influence analogue.
Comme le groupe CH3 est tout à fait indifférent, il fallait ad¬
mettre qu’une cause d'ordre stéréochimique affaiblit ou même empêche
la transformation du type quinonique en carbinolique sous l'influ¬
ence des alcalis. Des recherches systématiques à cet égard n'ont
pas été faites jusqu'à présent. C'est pourquoi nous avons entrepris
des recherches afin de constater si les groupements méthyles placés
différemment par rapport au carbone méthanique exercent une influ¬
ence sur la solidité aux alcalis des colorants basiques de la série
de la rosaniline.
Comme méthode synthétique, nous avons choisi la condensation
d'un hydrol avec 1 molécule d'amine, en employant comme amines
les homologues de la diméthvlaniline et en nous basant sur les
importantes observations qui ont été faites sur la condensation de
l’hydrol avec les amines.
4*
298
A. Kern1) a trouvé que Fhydrol, en se condensant avec les
amines primaires, secondaires ou tertiaires, entre dans la position
para par rapport au groupement amidogène 2). E. Noelting et M.
Polonowsky3) ont constaté que Fhydrol se condense aussi avec
les amines para-substituées et que suivant la nature de Fagent de
condensation employé, on obtient des leucobases isomères qui con¬
duisent en conséquence à deux matières colorantes isomères; lors¬
qu’on effectue la condensation dans Facide chlorhydrique dilué,
Fhydrol se place dans la position ortho par rapport au groupement
amidogène, p. ex.:
N (CH3)2 N (CH3)2
NH.
H— C-OH +
CFF
= H20 + H-C
I
nh2
/
\
\
/
ch3
N(CH3)2
N(CH3)2
mais en employant un grand excès d’acide sulfurique concentré
comme agent de condensation, Fhydrol entre dans la position méta
par rapport au groupement amidogène:
N (CH3)2 N (CH3)2
NH,
NH,
H-C-OH +
H20 -f~ H — C — ;
CH,
CH,
N (CH3)2
N(CH3)2
*) Brevet allemand 27032 (1883). 2) Ber. 24, 728.
3) Ber. 24, 3126 (1891) DRP. 54113 (Ber. 1891, 284 c).
299
Une régularité analogue s’observe lorsqu’on condense le tétramé-
thyl-p-diamido-benzhydrol avec l’ortho-toluidine: dans l’acide chlor¬
hydrique, c’est le groupement NH2 qui dirige l’introduction de
l’hydrol, et on obtient le produit (I) tandis que, dans l’acide sulfu¬
rique concentré qui protège le groupement amidogène, c’est le grou¬
pement CH3 qui oriente l’entrée de l’hydrol en le plaçant dans la
position para par rapport au groupement méthyle (II)
N (CH3)2
/\
\/
H— C— /
I \
\nh2
1
/\
ch3
\/
N (CH3)2
(I)
N (CH3)2
r\
N (OH,),
(II)
Les matières colorantes obtenues par oxydation des leucobases se
distinguent nettement les unes des autres, suivant le processus de leur
formation: les leucobases produites par condensation dans l’acide
chlorhydrique donnent des colorants bleu violet qui ont la nuance
des dérivés de la fuchsine; par contre, des leucobases qui se pro¬
duisent dans l’acide sulfurique on obtient des colorants ayant une
nuance plus verdâtre ce qui indique leur parenté avec les matières
colorantes du groupe du vert malachite.
II. Partie expérimentale.
Des homologues diméthylés de l’aniline on ne trouve dans le
commerce que la diméthyl-ortho-toluidine. Nous étions donc obligés
de préparer d’abord toutes les autres toluidines et xylidines dimé-
thylées. Au lieu d’employer l’iodure de méthyle comme agent de
méthylation, nous avons choisi la méthode de préparation de ces
corps au moyen du sulfate m éthylique ce qui nous a donné l’occa¬
sion de faire quelques observations nouvelles.
300
I) imét li yl-inét a -to lui dl ne .
On met 1 mol. (40 gr.) de m-toluidine fraîchement distillée (p.
d’ébul. 199° C) dans un ballon, on y ajoute, par petites portions, en
remuant constamment, 1% moL (61 gr.) de sulfate méthylique et
on chauffe le tout pendant trois heures au bain d’huile à 150° C.
On obtient ainsi une masse sirupeuse que Ton traite par une solu¬
tion de carbonate de soude à 5%, et, pour compléter la neutralisa¬
tion, on la chauffe encore un peu au bain-marie.
On sépare ensuite au moyen d’un entonnoir à robinet la partie
huileuse d’avec l’eau, on la soumet à une distillation par la vapeur
d’eau et on extrait la base à l’éther. Après plusieurs distilla¬
tions fractionnées, on obtient un liquide huileux jaunâtre qui bout
à 206° — 207 0 C. Le rendement est de 25 gr., soit environ 50°/0 de
la quantité théoriquement prévue.
(D’après Wurster et Riedel1) qui ont obtenu la même base
en chauffant la m-toluidine avec de l’iodure de méthyle, elle bout
à 205° -215° C).
0 3269 gr. de substance ont donné 29-8 ce. N à 220,5 C et à la
pression atmosph. de 751 ‘9 mm.
Calculé pour C9 H13 N . . . . 1R39 % N
Trouvé . 10-22% N
Lorsqu’on emploie un excès de sulfate méthylique le rendement
en diméthyl-m-toluidine devient très petit.
DiiïiéÂT-para-toluidine.
On dissout 1 mol. (10 gr.) de p-toluidine dans ,40 cc. de ben¬
zène en y ajoutant 1 mol. (12'6 gr.) de sulfate méthylique. Le tout
est chauffé avec reflux au bain-marie pendant 6 heures. Il se forme
deux couches claires dont l’inférieure qui contient le produit de la
réaction est neutralisée avec une solution à 5% de carbonate de
soude, et la base est alors extraite au moyen de l’éther. Après avoir
chassé l’éther, le résidu est soumis à une distillation fractionnée. On
obtient ainsi un liquide huileux incolore qui bout à 201° — 203° C
(d’après Thomsen2) à 208°). Le rendement est de 7 gr., soit de
55%.
9 Ber. 12, 1797.
2) Ber. 10, 1586.
301
Dimethyl -1-2-4-xylidiiie [CH3 : CH3 : X (CH3)2].
Nous avons dissous 10 gr. de 1. 2. 4-xylidine [dans 40 ce. dé
toluène auxquels nous avons ajouté 14 gr. de sulfate méthylique, et
nous avons chauffé le tout au bain-marie pendant 3 heures. Ainsi
nous avons obtenu deux couches de liquide que nous avons sépa¬
rées dans un entonnoir à robinet. La partie inférieure est traitée
par une solution à 5% de carbonate de soude et chauffée. L’huile
ainsi obtenue est soumise à une distillation à la vapeur d’eau, et
la base est ensuite extraite au moyen de l’éther et rectifiée. Le pro¬
duit final est un liquide huileux, jaunâtre qui bout à 225° — 227° C
(d’après E. Fischer et Windhaus1) à 232°). Le rendement est
de 5*5 gr., soit de 45°/0- L’analyse du produit redistillé (p. d’éb.
225° — 227° C) a donné les résultats suivants:
0*2138 gr. de substance ont donné:
18*6 cc. N à 26°^C et à la pression de 74L65 mm.
Calculé pour C10H15N .... 941% °N
Trouvé . 9-49% N
Diméthyl-1. 3. 4-xylidine [CH3 : CH3 : N (CH3)2].
40 gr. de 1. 3. 4-xylidine (de Kahlbaum) et 43 gr. de sulfate
méthylique sont chauffés pendant une heure au bain d’huile à 200° C.
Le produit de la réaction est traité comme les toluidines diméthylées.
Après plusieurs distillations fractionnées on obtient la base sous
forme d’une huile presque incolore qui bout à 203° — 205° C (d’après
A. W. Hoffmann à 203° 2); d'après Baur et St ä del à 203° — -
205° 3) ; d’après E. Fischer et Windhaus à 203° 4); d’après
Rie gier5) à 203° — 205°). Le rendement est de 37 gr.. soit de 66 %-
Dimethyl- 1. 4. 5-xylidine [CH3 : CH3 : N (CHs)2j.
Essai I. En chauffant 1 mol. (40 gr.) de 1.4. 5-xylidine et 3 mol.
(130 gr.) de sulfate méthylique pendant 9 heures au bain d’huile
à 150° — 180° C, on obtient, après refroidissement, une masse pâteuse
qu’on neutralise avec une solution à 10% 6e carbonate de soude et
q Ber. 33, 350.
2) Ber. 5, 714.
3) Ber. 16, 32.
4) Ber. 33, H 49.
5) Inaug-.-Diss., Basel, 1892, p. 37.
302
qu’on chauffe au bain-marie pour compléter la réaction. On extrait
l’huile obtenue à l’éther. La solution éthérée est séchée sur du car¬
bonate de potassium, puis soumise à la distillation. Après avoir
chassé l’éther, et lorsqu’il est passé environ 1 l/2 cc. de liquide, on
observe le dégagement d’anhydride sulfureux vers 191° C, tandis
que la masse qui reste dans le ballon devient solide et jaunâtre.
On la dissout dans de l’eau chaude et, par refroidissement, on ob¬
tient de fines aiguilles qui sont lavées à l’alcool et à l’éther et
recristallisées dans l’eau. On obtient ainsi des aiguilles blanches,
fines, soyeuses, facilement solubles dans l’eau chaude et difficile¬
ment solubles dans l’eau froide, qui chauffées commencent à se dé¬
composer à 278° C. Le rendement est de 11 gr.
L’analyse de ce produit desséché à 130° C a donné les résul¬
tats suivants:
I. 0*1880 gr. de substance ont donné 0*4393 gr. C02 et 0*152 gr. H20
II. 0*2302 gr. — 0*4631 gr. C02 et 0*1555 gr. H20
III. 0*1740 gr. — 10*2 ce. N à 20° C et à la press, de 749*05 mm.
IV. 0*1685 gr. — 10 cc. N à 20° C et à la press, de 740*8 mm.
V. 0*1880 gr. — 0*2006 gr. de BaS04
ce qui nous donne pour cent:
I
ii
III
IV
V moyenne
C
54*34°/o
54-39%
54*37 °/c
H
7*73%
7-57%
7-65%
N
6-65%
6-65%
6-65%
S
14-42»/, 14-42»/,
Nous n’avons pas poursuivi l’étude approfondie de ce corps,
mais, d’après les résultats fournis par les analyses ci-dessus indi¬
quées, nous croyons pouvoir en donner la formule brute que voici:
(C10H7 NS02)n.
Essâi II. On chauffe 40 gr. (1 mol.) de 1. 4. 5-xylidine et 54 gr.
(environ 1 mol. 1/4) de sulfate méthylique pendant une heure au
bain d’huile à 145° C. En soumettant le produit de la réaction à
une distillation fractionnée on obtient: 1) 27 gr. entre 200° et 215°
et 2) 3 gr. entre 215° et 220° C. La première fraction fut redistillée,
et c’est seulement la partie qui passe à 205° qui fut analysée.
(D’après Riegler1), la diméthyl-1. 4. 5-oxylidine qu’il a obtenue
t) Ch. Riegler, Inaug-Diss., Basel, 1892 p. 38—39.
303
en chauffant en autoclave, pendant 6 heures, la xylidine avec l'io-
dure de méthyle et l'alcool méthylique, bout à 2010,5C). 02192 gr.
de substance ont donné 18'0 cc. N à 21° C et à la pression de
752 mm.
Calculé pour C10H15N .... 9 4= l °/0 N
Trouvé . 9-55% N
Tétra-méthy 1-diamiclo-benzhydrol .
Parmi les différentes méthodes 1) employées pour la préparation
de ce corps, la méthode suivante nous a donné le rendement quan¬
titatif: 50 gr. de cétone de Michler sont mélangés dans un grand
ballon avec 3 litres d'alcool à 96° et chauffés au bain-marie jusqu'à
l'ébullition. A ce moment, on introduit par portions 350 gr. d'amal¬
game de sodium à 3% en continuant à chauffer avec réfrigérant
à reflux pendant 3 — 4 heures. On filtre rapidement pour séparer le
mercure, ainsi que la substance non dissoute, et on verse dans l'eau.
Par refroidissement, l'hydrol s'obtient sous forme de cristaux blancs
complètement purs qui filtrés, lavés et séchés présentent le point
de fusion de 96°. Le produit s'oxydant assez rapidement à l’air, il
doit être conservé dans des flacons bien bouchés.
Leucobases et colorants
41. 42-Di[(liniéthylaiiii(lo] -43-amiAo-53-métliyl-triphénylmëthane.
H
(CH3)2 n<Ç N- c -/ \n (CHs)3
/\
chJH
nh2
Le mélange de 5 gr. d'hydrol dissous dans 9 gr. d'acide chlor¬
hydrique (p. sp. PI 7 5) et 28 gr. d'eau et de 5 gr. d’o-toluidine
fraîchement distillée est chauffé pendant 2 heures au bain-marie.
!) Ber. 9, 1900. D. R. P. 79250.
Ber. 22, 1879. P. Gerlinger, Inaug. Diss., Zurich 1904, p. 27. G. Schultz,
Die Chemie d. Steinkohlentheers p. 289.
304
Au bout de ce temps, la réaction caractéristique de l’hydrol x)r fait
défaut. On verse alors le contenu du ballon dans 200 cc. d’eau
additionnée de glace et Ton alcalinise au moyen d’ammoniaque
refroidie. Après décantation, le produit qui s’est déposé est lavé à
l’eau, puis traité par la vapeur d’eau pour chasser l’excès d’o-tolui-
dine. La leucobase est ensuite dissoute dans de l’ac. chlorhydrique
dilué additionné d’un peu de poudre de zinc, puis précipitée par
l’ammoniaque, filtrée, lavée, séchée et plusieurs fois recristallisée
dans l’alcool méthylique. Point de fusion: 184° C. La leucobase ainsi
formée s’oxyde facilement à l’air et se colore en violet. Le rende¬
ment est de 3’ 15 gr., soit de 45%. Elle se laisse diazoter. L’analyse
du produit a fourni les résultats suivants:
0*1192 gr. de substance ont donné 13 cc. N à 19° C et à la
pression de 719*1 mm.
Calculé pour C24 H29 N3 . . . ll*72°/o N.
Trouvé . ll*86°/o N.
Par oxydation au moyen du chloranile on obtient un colorant qui
teint en bleu violet le coton préalablement mordancé au tannin.
Le groupement NH2 peut se trover seulement dans les positions
ortho ou para par rapport au carbone fondamental. Si le groupe¬
ment amidogène se trouve en position para, la formation de toluqui-
none doit y avoir lieu, par oxydation de la molécule au moyen du
bichromate de sodium. Pour déterminer la position de ce groupe¬
ment, nous avons fait l’essai suivant:
Nous avons dissous 3 gr. de leucobase dans un mélange de 25 gr.
d’acide sulfurique concentré et de 70 gr. d’eau, puis nous avons
ajouté à cette solution 4 cc. d’une solution de bichromate de sodium
(4 gr.: 12 cc.), en la laissant tomber goutte à goutte et en remuant
constamment le mélange, à une température ne dépassant pas 5°.
Le mélange fut agité encore pendant 2 heures et laissé ensuite au
repos pendant deux jours. Alors nous avons ajouté les 8 cc. de
bichromate de sodium qui restaient, en prenant les mêmes précau¬
tions qu’auparavant et en laissant encore reposer le mélange quel¬
ques heures avant de faire l’extraction par l’éther. La solution éthérée
fut filtrée, l’éther chassé par distillation, et le produit restant traité
x) Une portion prélevée sur la masse en réaction est neutralisée par l’ammo¬
niaque, puis additionnée d’acide acétique glacial. S’il y a de l’hydrol libre, il se
produit une coloration bleue.
305
par la vapeur d’eau. Nous avons obtenu de cette façon un distillât
jaunâtre présentant une odeur très forte caractéristique de la quinone.
Nous avons aussi diazoté la leucobase et chauffé la solution
diazotée avec du chlorure stanneux pour obtenir le produit connu
- C— <
mais il nous a été impossible d’obtenir ce pro-
CH,
duit à l’état pur.
La condensation au moyen de l’acide chlorhydrique ayant lieu
en position para par rapport au groupement amidogène, la formule
de constitution du produit est donc la suivante:
N (CH3)2 N (CH3)2
\/
!
H— C— OH
I
>NH
CH,
H90 + H — C—
I
>CHÇ
CH,
N (CH,
372
N(CH3),
41. 42-Di[dimétliylainido] - 33-ainido -43-inétliyl - tripliénylinétliane.
H
(CH3)2 n/ ' V- C -< (CH3)2
./
NH,
CHc
On dissout 5 gr. d’hydrol dans 50 gr. d’ac. sulfurique concentré
et on ajoute à la solution 3 gr. d’o-toluidine. Le mélange est chauffé
pendant 2 heures à 50° — 60° au bain-marie. Au bout de ce temps
la réaction de l’hydrol fait défaut. Le produit de la réaction est
alors versé dans un litre d’eau et de glace et rendu alcalin au
moyen d’une solution à 5% de NaOH. Le précipité formé est filtré,
306
lavé à l’eau, séché, recristallisé dans l’alcool méthylique. On obtient
ainsi des cristaux fusibles à 146°. Le rendement est de 50°/0. La
condensation a lieu d’après l’équation suivante:
N (CH3)2
H— C- OH +
N (CH
3/2
NH,
CH3 = H20 + H — C — ( >CH
V
N (CH3)2 N (CH3)2
En oxydant la leucobase au moyen du chloranile, on obtient un colorant
d’un beau vert pur, ce qui concorde avec la position méta du groupe¬
ment amidogène. En position para le colorant a une nuance bleu violet.
La détermination de la constitution par remplacement du grou¬
pement NH2 par l’hydrogène ne donne aucun résultat. La leucobase
se laisse facilement diazoter, mais en chauffant le produit de dia¬
zotation avec du chlorure stanneux, il est impossible d’obtenir un
produit pur. Les résultats de l’analyse sont les suivants: 01218 gr.
de 41. 42-di[diméthylamido]-33-amido-43-méthyl-triphénylméthane ont
donné: 13 cc. N à 20° G et à la pression de 7 18*6 mm.
Calculé pour C24H29N3 . . . 11*72 °/0 N
Trouvé . 11*59% N
4L 42. 43-Tri[climéthylainiclo]-53-inétliyl-triplienylmétliaiie.
H
(CH3)2 % (CH3)2
A
ch3x/
N (CH3)2
On dissout 10 gr. d’hydrol dans un mélange de 18 gr. d’HCl
(p. sp. 1*175) et de 55 gr. d’eau. On ajoute à cette solution 10 gr.
307
de diméthyl-o-toluidine (de la maison Kahlbaum de Berlin) qui
bout à 182° C. Le mélange est chauffé pendant 6 heures au bain-
marie. On verse le contenu du ballon dans 400 cc. d7eau qui est
rendue alcaline au moyen d'une solution de soude caustique à 10% .
On distille ensuite à la vapeur d'eau pour chasser l'excès de di¬
méthyl-o-toluidine et on dissout la leucobase qui reste dans l'ac.
chlorhydrique à 8°/0 pour la précipiter au moyen de l'ammoniaque.
On obtient de cette façon une masse résineuse grise que l'on traite
encore une fois par la vapeur d'eau. Après refroidissement, on dis¬
sout la leucobase dans l'ac. chlorhydrique dilué, on y ajoute un
peu de poudre de zinc, on filtre et on précipite à nouveau par
l'ammonique. Cette dernière opération est répétée plusieurs fois-
Ensuite, la base est extraite à l'éther, séchée sur du carbonate de
potasse et laissée cristalliser par évaporation. On obtient ainsi une
poudre légèrement jaunâtre, finement cristallisée, fusible à 144° C.
Le rendement est de 2 gr., soit de 14%.
Les résultats de l'analyse sont les suivants:
I 00989 gr. de substance ont donné 9*6 cc. N à 10° C et à la
press, atmosph. de 711*8 mm.
II 0*1 191 gr. de substance ont donné 0*3512 gr. C02 et 0*0957 gr. H20.
Calculé pour C26 H33N3 : 10*87% N, 80*54% C, 8*59% H
Trouvé . 10*89% N, 80*43% C, 8*93% H
Par oxydation de la leucobase au moyen du chloranile en solution
alcoolique, on obtient un colorant bleu violet vif.
41. 42.34-Tri[dimétliylamido]-43-métliyl-trix)liényIiiiétliaiie.
H
(0Hâ)2% /-c-\ %(chA
/\
X/N (OH,),
ch3
On dissout 10 gr. d'hydrol dans 100 gr. d'H2S04 concentré, aux¬
quels sont ajoutés 5*5 gr. de diméthyl-o-toluidine. On chauffe pen¬
dant 5 heures au bain-marie à une température de 50° C. Au bout
308
de ce temps, la réaction de l’hydrol ne s’obtient plus. Le contenu
du ballon est alors versé dans un mélange d’eau et de glace, en¬
viron 2 litres, et rendu alcalin au moyen d’ammoniaque. La base
ainsi précipitée est filtrée, lavée soigneusement à l’eau et dissoute
dans de l’ac. chlorhydrique à 8% ; on y ajoute de la poudre de
zinc pour enlever par réduction les traces de colorant qui se serait
formé, puis on la reprécipite par l’ammoniaque et recristallise plu¬
sieurs fois dans l’alcool méthylique. On obtient ainsi une poudre
finement cristallisée qui fond à 113° C. Le rendement est de 5 gr.
soit de 36*4%.
04092 gr. de substance ont donné 10*4 cc. N à 10° C et à la
press, atmosph. de 712'4 mm.
0*1027 gr. de substance ont donné 0*3037 gr. C02 et 0 0804 gr. H20.
Calculé pour C26H33N3; 10*87% N, 80*54% C, 8*59% H
Trouvé . 10*7 1 % N, 80*66% C, , 8 70 % H
Par oxydation de la leueobase au moyen du chloranile en solu¬
tion alcoolique, on obtient un colorant qui teint en vert jaunâtre le
coton préalablement mordancé au tannin, tandis que le produit de
condensation de l’bydrol avec l’o-toluidine simple, non diméthylée,
fournit par oxydation un vert franc.
41. 42. 43-Tri[diinétliylaiiii(lo]-63-métliyl-tripliéiiylméthaiie.
H
(CH3)2 % N- c - / % (CH3)2
CH,
N(CH3)s
Ce corps s’obtient par condensation de la diméthyl-méta-toluidine
avec l’hydrol aussi bien en présence de l’ac. chlorhydrique qu’en
présence de l’acide sulfurique. Voici les essais correspondants:
A) On dissout 10 gr. d’hydrol dans un mélange formé de 18 gr.
de HCl (p. sp. 1*175) et de 55 gr. d’eau, on y ajoute par petites
quantités 11 gr. de diméthyl-m-toluidine. Après avoir chauffé pen¬
dant 10% heures au bain-marie, la réaction est terminée. On versp
309
le contenu du ballon dans deux litres d’eau et on obtient un pré¬
cipité bleuâtre *) que l’on filtre.
La solution filtrée est rendue alcaline par l’ammoniaque et l’excès
de diméthyl-m-toluidine est chassé par la vapeur d’eau. Après re¬
froidissement, on dissout la leucobase formée dans de l’acide chlor¬
hydrique, on la reprécipite par l’ammoniaque et ensuite on l’extrait
à l’éther. L’éther étant évaporé, le produit restant est cristallisé
plusieurs fois dans l’alcool méthylique. On obtient ainsi de petits
prismes fusibles à 118°C. Le rendement est de L6 gr., soit de 1 1*2%.
Par oxydation de la leucobase au moyen du chloranile en solu¬
tion alcoolique, il se produit un colorant bleu violet.
B) On dissout 10 gr. d’hydrol dans 100 gr. d'ac. sulfurique à
100% et on ajoute 6 gr. de diméthyl-m-toluidine (théoriquement il
n’en faudrait que 45 gr.). En chauffant sans interruption au bain-
marie, la réaction est terminée en quelques heures. Le tout est versé
dans 2 litres d’eau et traité ensuite comme il a été indiqué déjà
pour le produit de condensation de l’hydrol avec la diméthyl-m-
toluidine en présence de l’ac. chlorhydrique. Le produit final se
présente sous forme de petits prismes incolores, fusibles à 118° C.
Par oxydation au moyen du chloranile en solution alcoolique, on
obtient un colorant bleu violet.
La condensation de l’hydrol avec la diméthyl-m-toluidine, aussi
bien dans l’acide chlorhydrique qu’en présence de l’acide sulfuri¬
que, conduit au même produit, savoir:
N (CH3)2 N (CH3)2
. /V .
\y
H-C-OH+/ >N(CH3)2
! \ _ 1
1 CH»
\/
N (CH3)2
q Le précipité bleuâtre dont il est question fond à 174° C et par réduction
avec l'amalgame de sodium en sol. alcoolique on obtient un produit fusible à 96° C
qui donne, avec A’ac. acétique g'iacial la réaction caractéristique de l’hydrol. Le
=H20+H-C
N(CH3)*
CH,
N (CH3)5
310
Les deux produits obtenus sont identiques: ils ont la même forme
cristalline, le même point de fusion; au surplus, un mélange des
deux corps présente également le même point de fusion que les
composants. Les colorants respectifs ont la même nuance.
Les résultats de l’analyse du mélange des deux leucobases sont
les suivants:
01102 gr. de substance ont donné 10*8 cc. N à 14° C et à la
press, atmosph. de 711, 1 mm.
01016 gr. de substance ont donné 0*2998 gr. C02 et 0*0790 gr. H20.
Calculé pour C26H33N3 10*87% N, 80*54% C, 8*59% H
Trouvé . 10*67% N, 80*48% C, 8*67% H
41. 42.28-Trifclimétliylaiiiido]-53-iiiétliyl-tripliénylÂtliane.
H
(CH3)3 % /%-\ /N (CHs)2
/XN (CH3)2
On dissout 10 gr. d’hydrol dans un mélange formé de 18 gr.
de HCl, de densité 1*175, et de 55 gr. d’eau; on ajoute à cette so¬
lution peu à peu 11 gr. de diméthyl-p-toluidine et on chauffe pen¬
dant 18 heures au bain-marie. Le traitement qui suit est analogue
à celui qui était employé pour les autres toluidines diméthylées. Le
résidu jaunâtre est cristallisé dans l’alcool méthylique auquel on a
ajouté un peu de noir animal. Par refroidissement, on obtient des
flocons légèrement jaunâtres qui fondent à 107° C. La nuance du
colorant obtenu par oxydation de la leucobase au moyen du chlor-
anile en solution alcoolique est d’un bleu violet.
Les résultats de l’analyse sont les suivants:
0T000 gr. de substance ont donné 9*4 cc. de N à 11° C et à la
press, atm. de 711 mm.
0T007 gr. de substance ont donné 0*2970 gr. C02 et 0*805 gr. H20
Calculé pour C26H33N3: 10*87% N, 80*57% C et 8*59% H
Trouvé . 10*51% N, 80*44% C et 8*88% H
précipité bleuâtre n’est donc autre chose que la cétone de Michler. La présence
de cette cétone a été également constatée dans les autres condensations.
311
Les amines substituées en position para se laissent facilement
condenser avec l’hydrol et, suivant le mode de condensation, en po¬
sition ortho on en position méta par rapport au groupement amidogène.
Les dérivés ortho se forment lorsqu’on opère dans Tac. chlorhydri¬
que; les dérivés méta, par contre, se forment dans l’ac. sulfurique
employé en excès. La constitution de la leucobase obtenue au moyen
de la p toluidine a été déterminée par N öl tin g1) qui Ta transfor¬
mée par diazotation en oxytétraméthyl-diamido-diphényltolylméthane,
corps identique au produit de condensation de l’aldéhyde homosali-
^COH (1)
cy lique C6H3— OH (2) et de la diméthylaniline 2). Par conséquent,
XCH3 (5)
pour le produit de condensation de l’hydrol et de la diméthyl-p-
toluidine, il faut admettre une constitution semblable à celle du
41. 42-di[diméthylamido]-23-amido-53-méthyl-triphénylméthane.
41. 42. 33-Tri [climéthylamido]-63-méthyl-triphénylmétliane.
H
(CH3)2 N;
10 gr. d’hydrol sont dissous dans 100 gr. d’ac. sulfurique à 100%
et additionnés de 7 gr. de diméthyl-p-toluidine (la quantité théori¬
que est de 4 5 gr ). Après avoir chauffé pendant 2 heures au bain-
marie à une température de 50° C., la réaction est terminée. Le
produit de la réaction est soumis au traitement habituel, et la base
obtenue est cristallisée dans l’alcool méthylique et recristallisée dans
l’éther. On obtient ainsi des prismes blancs qui fondent à 113° C.
Le rendement est de 3 gr., soit de 21 °/0:
0-0966 gr. de substance ont donné 92 cc. de N à 9*5° C et
à la press, atm. de 713*4 mm.
01020 gr. de substance ont donné 0-3017 gr. C02 et 0-0782 gr. HsO
9 Ber. 24, 3126.
2) Ber. 11, 773.
Bulletin III.
5
312
Calculé pour C26H33N3: 10-87% N, 80-54o/0 C et 8-59% H
Trouvé . 10 75% N, 80 59% C et 8-52% H
Cette leucobase a été aussi obtenue par E. Nülting1) en par¬
tant du 4 b 42-di[diméthylamido]-33-amido 63-méthyl-triphénylméthane
qu’il a diméthylé au moyen de l'iodure de méthyle; il obtient ainsi
des feuillets blanchâtres fusibles à 100° C environ. La nuance du
colorant produit par oxydation est d’un vert bleu.
Le colorant obtenu par nous au moyen du chloranile en solu¬
tion alcoolique est de même couleur que celui de E. N öl tin g et
celui de la maison Cassella2).
Ceux-ci ont préparé la leucobase de la manière que nous avons
indiquée.
41. 42.23-Tri[{limétliylamido]-33.53-diméthyl-tripliényliiiétliane.
H
(CH3)2 n<
1 1
cl-<
:N(CH8)2
CH,
N (CH,),
CH,
On dissout 5 g r. d’hydrol dans un mélange de 9 gr. d’ac. chlor¬
hydrique (p. sp. 1.175) et de 25 gr. d’eau et on ajoute 6 gr. de
1. 3. 4-diméthyl-xylidine (soit donc environ 3 fois la quantité théo¬
rique). Après avoir chauffé pendant 20 heures au bain-marie la ré¬
action est terminée. On verse le contenu du ballon dans 200 cc.
d’eau et on l’alcalinise avec de l’ammoniaque. On distille à la va¬
peur d’eau pour enlever l’excès de diméthyl-xylidine et. après re¬
froidissement, on dissout la base dans l’ac. chlorhydrique à 8% en
ayant soin de réduire par de la poudre de zinc le colorant qui
s’est formé. On filtre et on précipite la base par l’ammoniaque, puis
immédiatement on l’extrait à l’éther. La solution éthérée est séchée
sur du carbonate de potassium. La leucobase ne cristallise pas par
évaporation de l’éther. On évapore donc à sec et dissout la masse
jaunâtre ainsi obtenue dans l’alcool méthylique. Par refroidissement
!) Ber. 24, 3139.
2) D. R. P. 149332; Chem. Centrbl. 1904, I, 770.
313
de cette solution, on obtient des flocons jaunâtres fusibles à 115° C.
Le rendement est de 08 gr., soit de 10%.
Par oxydation de la leucobase au moyen du cbloranile en solu¬
tion alcoolique, on obtient une couleur bleue.
Les résultats fournis par l’analyse sont les suivants:
0*1014 gr. de substance ont donné 9*6 cc. de N à 10° C et à la
pression de 713*6 mm.
0*0938 gr. de substance ont donné 0*2784 gr. C02 et 0*0777 gr. H20
Calculé pour C27H35N3: 10*49% N, 80*72% C, 8*79% H
Trouvé ..... 10*55% N, 80*95% C, 8*85% H
41. 42. 33-Tri[diiiiétliylaiiiido]-43-63-cliiiiétliyl-tripliéiiylinétliaiie.
H
(CH,), % % C Nn (CH3)s
x/N(CH3)2
CHS
On dissout 10 gr. d’hydrol dans 100 gr. d’ac. sulfurique à 100°/0
et on ajoute à la solution 6 gr. de 1. 3. 4-diméthyl-xylidine; après
avoir chauffé une heure à 50° C, la réaction caractéristique de
l’hydrol ne se produit plus.
Le produit de la réaction est alors versé dans deux litres d’eau,
alcalinisée par l’ammoniaque, puis extrait à l’éther, et la solution
éthérée est séchée sur du carbonate de potassium. En laissant éva¬
porer la solution séchée dans l’exsiccateur on obtient de beaux
prismes qui fondent à 135° C.
La nuance du colorant obtenu par oxydation de la leucobase au
moyen du chloranile en solution alcoolique est d’un bleu vert, un
peu plus vive que celle du produit de condensation avec la dimé-
thyl-p-toluidine.
0*1128 gr. de substance ont donné 10*6 cc. de N à 15° C et
à la press, atm. de 710*6 mm.
0*0947 gr. de substance ont donné 0*2808 gr. C02 et 0*0754 gr. H20.
Calculé pour C27H35N3: 10*49% N, 80*72% C, 8*79% H
Trouvé . 10*32% N, 80*87% C, 8*85% H
5*
314
41. P. 43- Tri[climétliylaini(lo]-23. 53-climétliyl -tripliéiiyhnétliane.
(CH8)2 n<
H
N(CH3)2
/N.(CH3)2
Ce corps s’obtient par la condensation de l’hydrol avec la
1. 4. 5-dimétliyl-xylidine en solution chlorhydrique aussi bien qu’en
solution sulfurique. La condensation a lieu en position para par
rapport au groupement amidogène comme il a été déjà dit pour la
diméthyl -m-toluidine.
Voici les essais correspondants:
I Condensation en présence de l’acide chlorhydrique. On dissout
10 gr. d’hydrol dans un mélange de 18 gr. d’ac. chlorhydrique (de
dens. 1.175) et de 50 cc. d’eau et on ajoute environ le double de
la quantité théorique (5*8 gr.) de 1. 4. 5-diméthyl-xylidine, soit 10 gr.
11 suffit de chauffer pendant 3 heures au bain-marie pour que la
réaction soit terminée. Le produit de la réaction est rendu alcalin
par une solution à 10% de soude caustique, puis distillé à la vapeur
d’eau. La leucobase est ensuite lavée et cristallisée dans l’alcool
méthylique. Après un nouveau traitement à la vapeur et plusieurs
cristallisations dans l’alcool méthylique on ’obtient de fines aiguilles
fusibles à 150° C. solubles facilement dans l’éther, le benzène, le
toluène et dans l’acétone, mais difficilement solubles dans l’alcool
méthylique et presque insolubles dans l’éther de pétrole. Le rende¬
ment est de 9’6 gr. soit de 64’4%.
D’après Ch. Rie gier1) le point de fusion du produit de conden¬
sation de la 1. 4. 5-diméthyl-xylidine avec le tetraméthyl-p-diamido-
benzhydrol est situé à 172° — 173°, mais les cristaux se désagrègent
à partir de 165° — 166°.
Vu l’absence d’un point de fusion bien net et la teneur en azote
trop élevée (de 0*9°/0), nous nous permettons de supposer que le pro¬
duit de Riegler n’est qu’un mélange delà vraie leucobase et de
9 Inaug. Diss., Bâle, 1902, p. 34 et suiv.
315
la cétone de Mi ch 1er. Si nous revenons à la condensation de la
diméthyl-m-toluidine ainsi qu’à celle de la diméthyl-p-toluidine avec
l’hydrol en présence de l’ac. . chlorhydrique, nous sommes forcés de
constater qu’il se produit effectivement une réaction secondaire qui
fournit de la cétone de Mi chier. La leucobase s’oxyde facilement
à l’air. La nuance du colorant obtenu par oxydation au moyen du
chloranile en solution alcoolique est d’un bleu violacé.
II Condensation en présence de l’acide sulfurique. On dissout
9 4 gr. d’hydrol dans 100 gr. d’ac. sulfurique à 100°/o et on ajoute
à cette solution la quantité théorique de 1. 4. 5-diméthylxylidine, soit
4*8 gr. Après avoir chauffé pendant 4 heures au bain-marie à 50° C
la réaction est terminée. Le produit de la réaction est versé dans
2 litres d’eau et la base est précipitée par l’ammoniaque diluée. Le
dépôt résineux est dissous dans l’ac. chlorhydrique à 8°/0 auquel
on ajoute un peu de poudre de zinc; on filtre, on reprécipite par
l’ammoniaque. Après avoir répété plusieurs fois la dissolution dans
l’ac. chlorhydrique, dilué et la reprécipitation de la base par l’am¬
moniaque, on extrait la base à l’éther et les cristaux obtenus par
évaporation de la solution éthérée sont cristallisés plusieurs fois
dans l’alcool méthylique. On obtient ainsi les cristaux sous forme
d’aiguilles très longues qui fondent à 150° C. La nuance du colo¬
rant obtenu par oxydation au moyen du chloranile en solution
alcoolique est d’un beau bleu violacé.
Ces deux dernières condensations montrent que le milieu dans
lequel la réaction se produit ne joue ici aucun rôle, mais la con¬
densation en solution chlorhydrique est celle qui se fait le plus fa¬
cilement et qui donne le meilleur rendement.
Les résultats fournis par l’analyse sont les suivants:
I (10966 gr. de substance ont donné 9*4 cc. de N à 11° C et
à la press, atm. de 712*4 mm.
II 0400 gr. de substance ont donné 0-2937 gr. C02 et 0*0790
gr. H20.
III 0*1183 gr. de substance ont donné 0*3525 gr. C03 et 0*0962
gr. H20.
Calculé pour C27HS6N8: 10-49»/, N, 8072% C, 8-79% H
Trouvé I II III
10-42»/, N, 801% C, 81-26% C
8-78% H, 9-04% H
En moyenne 10-42% N, 80'68°/0 C, 8-91°/, H
316
41. 42. 23-Tri[(limétliylamido]-43. 5 3- dimethyl -triphénylméthane.
H
(CH3)2 n<
■\ _ /
N (CH
3J2
CHc
'N (CH
3J2
CIL
Après avoir dissous 5 gr. d'hydrol dans un mélange de 9 gr.
d'ac. chlorhydrique (de densité 1.175) et de 25 gr. d'eau, on y ajoute
le double de la quantité théorique de 1. 2. 4-diméthylxylidine, sa¬
voir 4*8 gr., et on chauffe pendant une heure au bain-marie. Le
produit de la réaction est neutralisé par une solution à 10% de soude
caustique, puis soumis à une distillation à la vapeur d'eau. La base
obtenue est dissoute dans une solution à 8% d'ac. chlorhydrique
de laquelle on précipite à nouveau la base par de l’ammoniaque.
On l'extrait à l'éther, et la solution éthérée est séchée sur du car¬
bonate de potassium. Par évaporation lente on obtient des cristaux
fusibles à 164° C. Le rendement est de 4-3 gr., soit de 57*4 %.
0*0964 gr. de substance ont donné 9 cc. de N à 10° C et à la
pression de 712, 2 mm.
0*1016 gr. de substance ont donné 0*3020 gr. C02 et 0*0810
gr. H20
Calculé pour C27H35N3: 10*49% N, 80*72% C, 8*79% H
Trouvé . 10*16% N, 81*4% C, 8*86<% H
La leucobase ne se laisse oxyder ni par le chloranile ni par le
superoxyde de plomb.
41. 4L 33-Tri[dimétliylainido] -53. 03- dimethyl - triphénylinétliane.
H
(CH3)2 n<
>— C— <
:N (CH3)2
CHc
CH(
N (CH3)2
5 gr. d’hydrol sont dissous dans 50 gr. d’acide sulfurique à 100°%
317
puis additionnés de 3 gr. de 1.2. 4-diméthylxylidine. La réaction
est terminée après avoir chauffé pendant 7 heures à 50° C. Le pro¬
duit de la réaction est alors versé dans un litre d’eau d’où Ton
précipite la leucobase par l’ammoniaque et on l’extrait immédiate¬
ment par l’éther. La solution éthérée séchée sur du carbonate de
potassium est évaporée dans le vide. Le produit obtenu (p. de f.
177° C) est dissous dans l’ac. chlorhydrique à 80,0 en y ajoutant
un peu de poudre de zinc. Par addition d’ammoniaque à la solution
filtrée, on précipite à nouveau la leucobase qui, filtrée et copieuse¬
ment lavée à l’eau, est cristallisée dans l’alcool méthylique. On obtient
ainsi des paillettes brillantes très fines, fusibles à 185° C. Le rende¬
ment est de 4 gr., soit de 56°/0.
00660 gr. de substance ont donné 6 4 ec. de N à 16° C et à la
press, atm. de 715*2 mm.
01005 gr. de substance ont donné 0*296 6 gr. C02 et 0*0802 gr. H2Q
Calculé pour C27H35N3: 10*49% N, 80*72% C, 8*79% H
Trouvé . 10*67 J/0 N, 80*59% C, 8*87% H
La nuance du colorant obtenu par oxydation de la leucobase au
moyen du cbloranile en solution alcoolique est d’un bleu foncé.
En jetant un coup d’oeil rétrospectif sur les condensations que
nous avons faites nous constatons que la diméthyl-méta-toluidine et
la 1. 4. 5-diméthyl-xylidine s’accouplent toujours et seulement en po¬
sition para par rapport au groupement amidogène, que la condensation
ait lieu dans l’acide chlorhydrique ou dans l’acide sulfurique; ce¬
pendant la condensation s’accomplit plus facilement en présence de
l’acide chlorhydrique. Les amines para-substituées se condensent en
présence de l’acide sulfurique de préférence en position méta; dans
l’acide chlorhydrique la condensation a lieu beaucoup plus diffici¬
lement en position ortho.
Lorsqu’on considère l’influence du groupe méthylé sur la nuance
des colorants produits, en les comparant avec les dérivés qui con¬
tiennent au lieu du groupement CH3 les groupements Cl. N02,
COOH, OH, on trouve que le groupement CH3 se comporte comme
un élément acide.
Ainsi le groupement CH3, placé en position méta par rapport
au carbone fondamental, n’a aucune influence sur la nuance du co¬
lorant, mais le rôle que joue ce môme groupement CH3 est tout
différent suivant qu’il se trouve en position ortho ou para par rap-
318
port au carbone fondamental. Le vert malachite o-méthylé, p. ex.,
peut être appelé vert bleu, tandis que le colorant analogue para-
méthylé est vert jaunâtre.
Comme groupement neutre, le méthylé augmente la stabilité des
colorants vis-à-vis des alcalis.
Pour essayer les colorants sur les fibres, nous nous sommes servi
de coton préalablement mordancé au tannin. Des bandelettes de
tissu de coton teintes avec ces colorants dans un bain acétique ont
été éprouvées par les réactifs suivants: acide sulfurique à 10%, ac.
sulfurique concentré, acide chlorhydrique à 10°/0, ac. chlorhydrique
concentré, acide nitrique de p. specif. 1*3, ammoniaque (p. sp. 0'95),
soude caustique à 10% et une solution réductrice de 50 gr. de
chlorure stanneux, 50 gr. d’ac. chlorhydrique concentré et de 100
gr. d’eau.
En outre, la solidité aux acides a été essayée avec de l’acide
acétique à 8° B., la résistance à l’action du chlore avec une solu¬
tion d’hypochlorite de chaux (1 p. à 5° B -]- 5 p. d’eau) et la résis¬
tance aux influences atmosphériques et à la lumière par exposition
au soleil et aux intempéries pendant 15 jours.
Tous ces essais ont montré que les colorants produits par nous
sont très résistants aux différents réactifs employés, à l’exception
de l’acide nitrique, par contre les intempéries et l’exposition directe
au soleil les attaquent fortement.
Institut de Chimie N° II de l’Université de Fribourg- (Suisse) et Laboratoire
de Chimie du Musée d’industrie et d’Agriculture de Varsovie.
22. O zjcavisku Giïrberci. — Sur le phénomène de Giïrber .
Mémoire de M. J. DUNIN - B0RK0WSKI, présenté par M. L. Mar-
chlewski m. t.
M. Zuntz1) remarqua, il y a quarante ans, que, grâce à l’in¬
fluence exercée sur le sang par l’acide carbonique, la réaction alcaline
du sérum s’accentue. Il conclut que les globules rouges absorbant
l’acide carbonique avec plus d’intensité que le sérum, produisent en
abondance du carbonate de potassium; celui-ci se mêlant ensuite au
q ßeiträg-e zur Physiologie des Blutes, 1868.
319
sérum, cause la réaction alcaline mentionnée. Cependant les analyses
quantitatives de M. Gürber1) démontrèrent que la présence de
l’acide carbonique n’exerce aucune influence sur la quantité de so¬
dium et de potassium qui se trouve dans les globules rouges autant
que dans le sérum. De plus, si l’on sépare les globules rouges sa¬
turés d’acide carbonique de la solution de chlorure de sodium qui
les baignait, cette solution devient aussi alcaline (phénomène de
Gürber).
Selon l’opinion de M. Gürber, le chlorure de sodium donne
avec l’acide carbonique: 1° de l’acide chlorhydrique, absorbé par les
globules rouges et 2° de la soude, cause directe de la réaction alca¬
line. M Koeppe2)/ au contraire, arrive à la conclusion que les
ions seuls pénètrent dans les globules rouges. Dans le cas où les
globules saturés d’acide carbonique sont plongés dans la solution de
chlorure de sodium, les ions COg" se propagent par diffusion et sont
remplacés par les ions de chlore (deux ions de chlore équivalent
à un ion C03"). Le passage des ions CO/' dans la solution de chlo¬
rure de sodium est accompagné de l’hydrolyse de l’eau (CO/' for¬
mant avec H‘, ion de l’eau, l’ion HCOg'; il reste l’ion OH' qui est
la vraie cause de la réaction alcaline). M. Koeppe ne voit dans
la formation des ions C037/ dans les globules rouges que la disso¬
ciation de l’acide carbonique. On sait cependant que celle-ci produit
des quantités minimes des ions C03". Les constantes de dissociation
nous permettent de calculer approximativement les concentrations
des ions C03" qui passent des globules à la solution de chlorure
de sodium.
Admettons que nous ayons 1 litre de globules rouges saturés
d’un litre de C02 (004464 mol. par litre); que les dits globules
possèdent l’aptitude de dissocier C02 au même degré que l’eau; en¬
fin. que tous les ions COg" ont passé des globules rouges dans la
solution ambiante3). Il s’agit de calculer combien d’ions COg" con¬
tient la solution saline.
L’équilibre des ions d’acide carbonique est déterminé par les
équations
!) Sitzungsberichte der phys. med. Gesellsch. zu Würzburg, 1896.
2) Pflügers Archiv. Bd. 67, p. 189.
a) Ces suppositions sont exagérées; en réalité M. Koeppe ne sature que
très faiblement les globules de C02 et n’en prend pour ses expériences que
quelques cm3.
320
1)
2)
H* . HCCy
h2co3
= K1 = 3 . 10-7
H' . C03"
HCO'e
= K2 = 1-2 . 10-11.
En substituant if = 3. 10“ 7 et v — 22 4 dans la formule générale
(1
nous obtenons comme degré de dissociation a = 2 6 . lü~3. On dé¬
duit de là la concentration des ions HC0’3 = 1*1 . 10-4 grammes-
ions par litre. Si on divise membre à membre la première équation
par la seconde et si on tient compte de toutes les valeurs données,
on obtient:
co3"
I l . 10-4.1-2. 10“11
0 04464.3. 10- 7
= 1 . IO“11
grammes-ions par litre.
Pour simplifier le calcul nous avons admis que 1 — a = 1 et
H' = HC03', ce qui n’est pas exact. En réalité H- = HC0'3 + 2C03"
mais la différence est insignifiante ainsi que l’on le vérifie facile¬
ment. Au lieu de la valeur exacte K2 — 12 . 10-11, on obtient 1 . 10“11.
1 . 10-11 grammes -ions C03" correspondent à peu près à 1 g r. de
soude dissous dans un milliard de litres d’eau. Comment cette con¬
centration presque imperceptible peut-elle, grâce à l’hydrolyse, pro¬
voquer la réaction alcaline?
La théorie de M. K o e p p e a été développée par M. Hambur¬
ger. D’après M. Koeppe, les globules rouges n’alcalinisent pas la
solution de sulfate de sodium, par conséquent elles sont impermé¬
ables pour les ions S04. M. Hamburger au contraire est d’avis
que les globules rouges alcalinisent toutes les solutions de soude;
il „ne put trouver aucun sel dont les ions ne pénétrassent pas dans
les globules“1). Ainsi, le phénomène de G tir b er est intimement
lié au problème de la perméabilité des globules rouges. L’étude de
cette question a donné lieu à un grand nombre de travaux 2); l’effet
alcalinisant y est considéré comme la preuve principale de la per-
q Osmotischer Druck und Ionenlehre.
2) Van Lier. Archiv für Anatomie und Physiologie 1902. Wielerding
Hamburger 1. c. p. 212. Van der Schroef. Archiv für Anatomie und Phy¬
siologie 1902.
321
méabilité des globules rouges. Il nous a semblé d’autant plus inté¬
ressant d’étudier cette propriété spécifique à l’aide de méthodes
physico- chimiques plus précises. M. Gürber se servit de la mé¬
thode de la dialyse, M. Hamburger de celle du titrage. Nous
avons dosé ]a concentration des ions à l’aide de la méthode des
éléments gazeux.
§ 1. Eléments à gaz. A la force électromotrice de l’élément
du type suivant:
H2 I cx HX I c2 HX, I H2
s’applique la formule de M. Nernst:
n = B T In - 4- U^° R Tin ^ — B Tin —
cx 1 U V c2
E désignant la constante des gaz parfaits, T la température absolue,
ct et c2 les concentrations. Le second terme qui correspond au potentiel
de diffusion est pratiquement négligeable par comparaison aux deux
autres. Exprimant E en unités électriques on obtient donc:
n =r 0-000198 Tin °'1 .
Cl
Comme nos expériences ont été faites à 20° on a
n = 0-0586 In ^ .
Cl
C’est cette formule que nous avons appliquée dans nos calculs.
§ 2. Détermination de l’alcalinité1). Pour doser la con¬
centration des ions hydroxy les nous nous sommes servi de l’élément
suivant:
H2 I 0 098 Na O H 0*128 Na Cl | H2 .
Pour nous rendre compte de l’influence de l’acide carbonique sur
la réaction du liquide qui est en contact avec les globules rouges,
nous avons cherché tout d’abord à voir quelle serait la réaction du
liquide dans le cas où les globules rouges n’auraient pas été saturés
1) Nous avons donné une description détaillée des appareils et de la méthode
suivie pour obtenir Ja saturation des globules rouges par l’acide carbonique etc.
dans le texte polonais de notre mémoire.
322
d’acide carbonique. Ainsi, après le lavage trois fois répété des
globules rouges, on les a mis en contact avec la solution physiolo¬
gique de Na Cl. Au bout d’une heure, nous avons séparé les glo¬
bules du liquide au moyen d’un appareil centrifuge et nous avons
étudié la réaction du liquide pur. Voici les résultats obtenus.
Table
I.
71
, cOH'
0-3276
volt
2-3 . 10~ 7
0-3199
it
3-1 . 10“7
0-3241
n'
2-6 . 10“7
0-3182
n .
2-3 . 10“7
0-3229
n
2-7 . 10“7
0-3118
«
4*3 . 10“7
moyenne c O H' = 3 . 10 7
On peut constater la réaction neutre de la solution au premier
coup d’oeil.
La Table II présente, les déterminations qui se rapportent au
liquide appelé liquide de K o e p p e 1).
Table
IL
71
cOH'
0-3832
Volt
2-6 . 10“8
0-3751
n
3-6 . 10“8
0-3925
T)
1-8 . 10“8
0-3716
n
4*1 . 10“8
0-3660
■ i)
5-2 . 10“8
03956
n
1-6 . 10“8
moyenne c O LP = 3T . 10 8
Nous discuterons plus bas les résultats de nos mesures. Pour le
moment nous désirons attirer l’attention sur le fait que dans les
expériences de M. Koeppe l’alcalinité de la solution n’augmente
pas; au contraire, l’acide carbonique rend la réaction de la solution
de chlorure de sodium 10 fois plus acide. Dans la seconde série
d’expériences (avec le liquide de Grürber), on fit passer pendant
A) On saturait d’acide carbonique 50 cc. de globules pendant dix minutes, en
y ajoutant ensuite 100 cc de solution de Na Cl à 075 p. 100. Après avoir bien
agité le mélange, on en séparait la solution saline (liquide de Koeppe).
323
une */2 heure C02 dans la solution physiologique de chlorure de
sodium où se trouvaient en suspension les globules rouges (50 cc.
de globules -j- 100 cc. de sol. de Na Cl à 0’75°/0)5 on séparait ensuite
la solution saline du mélange et on déterminait la réaction.
Table III (liquide de G ür b er).
71
c O H7
05226
Volt
IT . 10"10
0-5178
n
1-3 . ÎO“10
0-5089
n
1-8 . 10-i°
0-5136
77
1-6 . 10~10
0-4951
n
3-1 . 10”10
0-5021
77
2-5 . 10"10
moyenne c O H 7 = 1*8 . 10 10
En comparant les tables I et III on voit que l'alcalinité de la
solution physiologique du chlorure de sodium diminue aussi mille
fois au lieu de s'accroître. Ce résultat est bien surprenant. Pour
contrôler l’exactitude des nos mesures nous avons dosé la concen¬
tration des ions H 7 (à l'aide de l'élément acide). Au moyen des va¬
leurs obtenues on détermina cOH7.
H9 I 0-01 HCl
Table IV.
liquide de Gürber
H,
71
cH
cO H' = — :
0-1801 Volt
0 8 . IO"5
1-2 . IO“9
0-1718 „
1-1 . IO“5
0-9 . IO"9
0-1823 „
0-7 . IO'5
1-4 . IO“9
0-1653 „
1-5 . IO"5
0-7 . IO’9
0-1864 „
0-6 . 10-5
1-6.10-9
0-1599 „
T 7 . 10-5
0-5 . IO"9
H-
moyenne c O H7 = 1 . 10~9
De ces calculs il résulte que la concentration des ions hydro-
xyles dépasse 6 fois la valeur obtenue à l'aide de mesures direc¬
tes x). En tout cas la table IV confirme dans une certaine mesure
les résultats obtenus auparavant.
9 Les causes qui provoquent cette différence ont été discutées d’une manière
plus détaillée dans le texte polonais.
324
Four étudier d’une manière plus rigoureuse le phénomène de
Gürber nous avons déterminé l’alcalinité d’une solution sur la¬
quelle, d’après M. H a m b u r g e r et M. K o e p p e , les globules rou¬
ges n’exerceraient aucune action alcaline; le sucre de canne donne
une solution pareille. Nous y procédâmes de la même manière
qu’auparavant, mais au lieu de la solution du chlorure de sodium
nous nous servîmes de celle du sucre de canne à 8% •
Table V.
71
cOH'
0-4678
Volt
9-3 . 10~10
0-4798
r
5-8 . 10“10
0-4832
n
5-1 . 10“10
0-4725
n
p
T
o
r— 1
e-
é-
0-4885
n
4-1 . 10"10
0-4901
n
3-8 . 10~10
moyenne cOH' — 61 . 10 10
La table V prouve que le sucre ne devient pas plus acide que
la solution physiologique de chlorure de sodium; on devrait s’y
attendre cependant selon M. Hamburger et M. Koeppe. On ne
sait pourtant pas si l’inversion n’y intervient pas.
§ 4. Discussion des résultats. Les tables ci-dessus prou¬
vent qu’en réalité ni l’expérience de M. Gürber, ni celle de M.
Koeppe ne démontre l’action alcalinisante de l’acide carbonique.
En déterminant l’alcalinité de la solution à l’aide d’éléments gazeux
c’est-à-dire en calculant le nombre des ions OH' libres, on con¬
state, au contraire, la diminution au lieu de l’augmentation de l’al¬
calinité. Par conséquent, le problème consiste dans la recherche des
causes de la différence entre les expériences de M. Gürber et de
M. Koeppe d’une part et les nôtres de l’autre
Une différence fondamentale peut être prévue d’avance. M. Gür¬
ber détermina le „titrierbares Alkali" ce qui ne dit rien sur la
quantité des ions libres O H' ; dans la solution normale de carbo¬
nate de soude par ex., le nombre des ions libres OH' se rapporte
à l’alcalinité générale comme 1 : 20. Mais la définition de l’alcali¬
nité basée sur la quantité des ions O H' libres n’explique pas non
plus une pareille différence dans toute son étendue. M. Gürber
trouve dans son liquide OT68°/0 de soude. En admettant que dans
325
une solution pareille de soude le degré de dissociation x) soit égal
à 94% et l’iiydrolyse à 7% 2), on obtient:
cOH' =
10.0168 .0-94.0-07
531
= 2 . 10“3
Ce nombre diffère énormément du nôtre: cOH' = 1.10 9 et
1-8 . 10“10.
La différence ne peut s’expliquer que d’une seule manière: la so¬
lation faiblement acide devient alcaline à la suite de la dialyse ou
d’autres manipulations analytiques. Cette hypothèse est d’autant plus
vraisemblable que la solution mentionnée contient de l’acide carbo¬
nique et du bicarbonate de sodium. Celui-ci à la suite de sa dilu¬
tion plus grande ou de l’évaporation de l’acide carbonique se trans¬
forme en soude. M. Bodlânder explique ce processus d’une ma¬
nière très détaillée 3).
La comparaison des résultats des expériences de M. Koeppe
avec les nôtres n’est point possible, car dans le travail de M.
Koeppe nous ne trouvons pas de données quantitatives. M. Koeppe
n’explique même pas à l’aide de quelle méthode il a constaté l’aug¬
mentation de l’alcalinité.
Il nous reste encore à analyser l'interprétation théorique du
phénomène de Gürber. Nous avons vu que M. Koeppe expli¬
quait l’alcalinité de la solution par l’hydrolyse des ions CO/'. Dans
cette explication l’alcalinité est définie comme la concentration des
ions libres O H'. A ce point de vue, et en admettant cette définition
de l’alcalinité, nos déterminations de l’alcalinité nient l’existence du
phénomène de Gürber.
x) Harry Jones, Zeitschrift für physik. Chemie. Bd. 12, p. 36.
2) Shields, Zeitschrift für physik. Chemie. Bd. 12 p. 174.
3) „Eine Lösung eines Dicarbonats kann nur in Gegenwart freier Kohlensäure
bestehen und muss, wenn diese immer wieder abgesaugt wird, vollständig in das
neutrale Carbonat übergehen. Eine Lösung von Natriumdicarbonat, die mit C02
gesättigt ist, enthält 0 7 gr Ionen HCO/. Neben diesen sind noch nur ü‘00043 gr
Ionen CO"3 vorhanden. Wenn man aber Natriumdicarbonat mit Wasser und at¬
mosphärischer Luft schüttelt, so wird beständig das Dicarbonat in Carbonat über¬
gehen und Kohlensäure abgeben, bis der Kohlensäuredruck auf den der at¬
mosphärischen Luft gesunken ist. Wenn die Konzentration der HCO'3 Ionen 0'4
beträgt, ist bei dem Kohlensäuredruck der Luft 0 0005 Atmosphären die Kon¬
zentration der CO"3 Ionen 0-35“. Zeitschrift für physik. Chemie Bd. 35, p. 32.
326
23. Badaiiia zu zakresie gtoiuonogôzv z gôvnej kredy zu Pol-
sce. — Untersuchungen über Cephalopoden der oberen
Kreide in Polen. 1. Teil. Genus Baculites Lamarck.
Mémoire de M. JEAN NOWAK présenté dans la séance du 2 Mars
1908 par M. J. Niedzwiedzki m. t.
(Planche XIV).
Die polnische obere Kreide, und insbesondere die in der geolo¬
gischen Literatur durch die Arbeiten von Kner, Alth, Geinitz,
Favre und Plachetko bekannt gewordene Lemberger und Na-
görzanyer Senonkreide ist in paläontologischer Beziehung zum letz¬
ten Male vor ungefähr 40 Jahren bearbeitet worden. Seit jener
Zeit ist einerseits unsere Kenntnis der fossilen Fauna sehr weit
fortgeschritten, anderseits zeigt das in den Lemberger geologischen
Museen angehäufte, reichhaltige Material, daß in manchen Fällen
die auf mangelhaftes Material gestützte Bearbeitung von Haus aus
zu unzuverlässigen Resultaten führen mußte. Es erschien daher
als eine dankbare Aufgabe, sie einem wiederholten und möglichst
vollständigen Studium zu unterwerfen. Unmittelbar dazu veranlasst
wurde ich durch die Überzeugung, daß die polnische obere Kreide
trotz ihrer ungewöhnlich großen horizontalen Ausdehnung von Volhy-
nien bis nach Schlesien und von dem Dniesterfluß bis nach Litauen,
wie auch trotz ihrer manchmal noch bei 500 m. tiefer Bohrung
nicht durchteuften Mächtigkeit, bisher in viel zu geringem Maße
zu der allgemeinen Kenntnis der Kreidebildungen beigetragen hat.
Genus Baculites Lamarck.
Baculites anceps Lam. sp. em. Nowak.
Wenn Kner1) bereits im Jahre 1848 schreibt, die Revision
dieser Art „dürfte nicht unnöthig seyn, zum mindesten um über
die Varietäten und Gränzen dieser Art ins Reine zu kommen“, er~
scheint sie jetzt umso dringender.
Nach d'Orbigny2) hat dieses Petrefakt zuerst Defrance im
9 R. Kner: Versteinerungen des Kreidemergels vom Lemberg, Naturw. Ab¬
handlungen hrsg. v. Haidinger Bd. III. S. 13.
2) D’Orbigny A. : Paléontologie française. Terr. crét. Bd. I. S. 565.
327
Jahre 1816 beschrieben, er hat es aber irrtümlich aufgefaßt, da er
ihm auch den Baculites vertebralis Desm. beigerechnet hat. D’Orbig-
ny’s Arbeit war die erste, welche in eingehender Weise seine Ei¬
genschaften analysiert, die charakteristischen Merkmale präzisiert,
und ihn mit dem Namen Lamarcks, welchen êr für einen näher
unbekannten englischen Bakuliten schuf, belegt. Nach Schlüters
Angabe, hat noch im Jahre 1817 Desmarest auf Grund einer
Zeichnung und kurzer Beschreibung von Knorr einem verkiesel-
ten Bakuliten mit unbekannter Kammersutur aus dem Danzmer
o
Diluvium den Namen Baculites Knorrianus gegeben. Geinitz be¬
schrieb in seinem „Quadersandsteingebirge“ ein Bruchstück eines
glatten Bakuliten aus der Lemberger Kreide, zeichnete seine Lo-
benlinie und belegte ihn mit Desma rests Namen. Trotzdem ha¬
ben aber später manche Autoren für die Lemberger, bezw. Nagö-
rzanyer Bakuliten neben dem Desmarest - Geinitzschen auch den
Lamarckschen Namen gebraucht. Schlüter1) hat in seinem Werke
über die Cephalopoden noch schärfer als Geinitz die Unterschiede
zwischen beiden Arten betont und von nun an nannte man große
und glatte Exemplare Baculites Knorrianus , kleine und gerippte
dagegen Baculites anceps . Aber schon Schlüter hatte Bedenken,
ob Lamarcks Name von d’Orbigny richtig angewendet wurde.
Er hat nämlich von Valogne, einer Lokalität in Manche, von wo
auch d’Orbignys Exemplare stammten, einen glatten Bakuliten
gehabt, der auch in der Lobenlinie von der von d’Orbigny an¬
gegebenen abwich; da Lamarck das Gehäuse als glatt beschrieb,
meinte er, daß man eigentlich diesem glatten Bakuliten Lamarcks
Namen lassen, den gerippten aber anders nennen soll, obgleich
d’Orbigny glatte und gerippte Exemplare tür ein und dieselbe
Art hielt. Schlüter vermochte jedoch dies nicht durchzuführen,
da er keine Daten über die Beständigkeit der angeführten Eigen¬
schaften dieses Bakuliten besaß. Einen ganz ähnlichen Bakuliten
aus dem Pattenauer Stollen behandelt J. Böhm 2). Es schien ihm
aber besser, solange die erwähnten Zweifel nicht geklärt seien, den
Namen Baculites anceps der von d’Orbigny abgebildeten Spezies
zu belassen, dagegen für seine Art vorläufig einen neuen Namen
aufzustellen.
!) Schlüter C. : Cephalopoden der oberen deutschen Kreide^T. II. (Paläontogr.
Bd. 24) S. 568.
2) Böhm J. : Die Kreidebildungen des Fürbergs .... Paläontographica Bd. 38.
6
Bulletin III.
328
Die in den besprochenen Literaturangaben behandelten Bakuliten
mußten in erster Linie zur Bestimmung der Lemberger Exemplare
herangezogen werden, da sie ihnen am nächsten stehen. Ich habe
mich aber bald überzeugt, daß entweder meine Exemplare zu kei¬
ner der genannten Arten gehören und eine selbständige Spezies
bilden, oder aber, daß für die Trennung der einzelnen Arten der
richtige Ausgangspunkt bisher nicht getroffen wurde. Um diese
unklaren Beziehungen aufzuhellen, habe ich die einfachste und
sicherste Methode anzuwenden versucht. Ich habe die hiesigen
Exemplare mit annähernd gleichem Querschnitt und gleicher Skulp¬
tur in Gruppen zusammengestellt; in den einzelnen Gruppen die
Lobenlinie und deren Veränderlichkeit innerhalb eines Individuums
und der Gruppe, nach Feststellung der Identität der sie zusammen¬
setzenden Elemente untersucht und dann auf Grund genauer Ver¬
messungen Kriterien der Stabilität gewonnen. Nach genauer Verglei¬
chung bin ich zu der Überzeugung gekommen, daß die verhält¬
nismäßig intensiv variierenden Gruppen zu einer
und derselben Art gehören müssen. Dasselbe habe ich
auch bei den Bakuliten von Valogne konstatieren können und als
Resultat dieser Arbeit ergab sich die Notwendigkeit, die existie¬
rende Art Lamarcks einer Revision zu unterwerfen. Mit dieser
„species emendata“ lassen sich nun mehrere von den bekannten
Bakuliten vereinigen, was ich in der Folge durchführe und aus¬
führlich motiviere. Ich scheide innerhalb dieser Art zwei Varietäten
aus: Var. Leopoliensis und Var. Valognensis.
1. Varietas Leopoliensis.
Ich verfügte über kein einziges vollständiges Exemplar, aber
die Bruchstücke, deren ich über hundert untersuchte, gestatten die
Vermutung, daß die Länge der erwachsenen Tiere bis 120 cm und
vielleicht noch mehr betragen mochte. In den Sammlungen des
geologisch-paläontologischen Instituts der Universität Lemberg befin¬
det sich ein Exemplar, dessen Ausmaße des Querschnittes 10X5'4cm
betragen, außerdem kenne ich aber auch Schalen, deren Größe
nicht viel die bei d’Orbigny (T. 139. Fig. 3.) angegebene übertrifft.
An den ausnahmsweise gut erhaltenen Exemplaren sieht man,
daß die ganze Schalenoberfläche mit sehr feinen, parallel zum
Mundrande verlaufenden An wachsstreifen bedeckt ist. Sie sind ge¬
wöhnlich so undeutlich, daß sie erst bei ganz seitlicher Beleuchtung
329
hervortreten, falls selbstverständlich die Oberfläche nicht etwa me¬
chanisch abgeriehen ist. Auf der Tafel, Fig. 1., sind sie ziemlich
Fig. 1 c. t b. 1 a. 2 a, 2 6, 3 a, 3 fr, 4 a, 4 & stellen Querdurchschnitte
des B. anceps var. Leopol. vor.
Fig. 5. Querschnitt eines größten Exemplars.
gut sichtbar. Unabhängig von dieser Skulptur, welche gewöhn¬
lich auf der ganzen Oberfläche wahrgenommen werden kann, sind
öfters die Flanken mit tieferen Furchen versehen, zwischen denen
6*
330
sich gewöhnlich halbmondförmige Rippen von verschiedener Länge
nnd Höhe erheben. Sie verlaufen den Anwachsstreifen parallel und
verschwinden je nach ihrer Länge, näher oder weiter von der Sipho-
nal- und Antisiphonalseite. Die Form und die Größe dieser Rippen
ist so variabel, daß ich nicht zwei Bruchstücke gefunden habe, die
einander in dieser Hinsicht vollkommen gliechen. Was die Skulptur
anbelangt, zeigt sich die Veränderlichkeit der Formen noch nach
einer Richtung hin. Hie und da beginnt die schwache Berippung
schon auf dem gekammerten Teile der Schale, in anderen Fällen
tritt sie erst viel weiter oben hervor. In Verbindung mit der Ver¬
änderlichkeit der Form der Rippen entsteht also in dieser Beziehung
eine unübersehbare Menge von Kombinationen so, daß wir von den
sehr tief gerippten bis zu den vollkommen glatten Formen alle
Übergänge haben. Ganz im Gegensätze zu den Angaben der Auto¬
ren, die von Nagörzany nur glatte Exemplare beschreiben, habe ich
konstatieren können, daß in dieser Ortschaft unzweifelhaft häufiger
gerippte als glatte Formen Vorkommen.
Die Schale des Tieres war sehr dünn, zumal im Verhältnis zu
der ansehnlichen Größe; sie unterlag also naturgemäß leicht einer
Verdrückung; deshalb sind Exemplare mit un verdrücktem Quer¬
schnitt ziemlich selten. Wenn man auch diesen Umstand berück¬
sichtigt, so springt doch, was die Form desQuerschnittes
an belangt, die große Veränderlichkeit im Bereiche
eines Individuums, wie auch der ganzen Art, in die Augen.
Diese hält sich an folgende Formel: entsprechend dem Hauptmerk¬
mal der Art, daß die Siphonalseite schmäler ist als die Antisiphonal¬
seite, besitzt die Schale im jüngeren Stadium einen fast elliptischen
Querschnitt (Fig. 3. b S. 329.) doch wird mit der Größenzunahme der
Siphonalteil immer schärfer bis zum keilförmigen Querschnitt,
und der Anti siphonalteil immer breiter und abgeplatteter, wie aus
den Fig. 1. a — c und 5. ersichtlich ist. Dies betrifft alle Formen
unter einer ganzen Skala von Veränderlichkeit der Schalenskulptur.
Auch das Verhältnis des kürzeren Diameters des Querschnittes zum
längeren ist nicht beständig. Ich habe den längeren durch den
zehnten Teil des kürzeren bei mehreren Exemplaren dividiert und
habe als Durchschnittszahl 18'8 erhalten. Die Variabilität hält sich
aber ziemlich gleichförmig innerhalb der Grenzen 15*8 — 22. Die
untere Grenze dürfte hier zu hoch sein, da unter mehreren Exem¬
plaren, welche ich wegen vermutlicher Verdrückung der Vermessung
A
Fig-, 1. Baculites anceps var. Valogn. v. d’Orbigny T. 139. Fig. 7.
Fig. 2, 3, Baculites anceps var. Valogn. (B.) Valogne.
Fig. 4. Baculites anceps var. Valogn. v. Böhm. Taf. I. Fig. 13 a.
Fig. 5, 6. 7, 8, 9, 10. Baculites anceps var. Leopol. (U. L., D., P. L.).
Fig. 11. Baculites Hochstetteri Lieb. v. Liebus pag. 119.
Fig. 12. Baculites vertebralis Lam. (U. L.)
U. L , P. L., D., B , geben an, ob das gezeichnete Exemplar im Museum
der Lemberger Universität, in demjenigen des Polytechnikums, im Gräflich Dzie-
332
nicht unterzogen habe, einige die Z. 11 — 14 aufweisen. Wenn man
also auch einen recht großen Betrag auf Rechnung der sekundären
Deformierung abzieht, erhält man dennoch die Zahl 14 — 15.
Die Lobenlinie ist auf unseren Exemplaren gewöhnlich dürftig
erhalten und diesem Umstande schreibe ich die Tatsache zu, daß
auch die Literaturangaben in diesem Punkte sehr oft schwanken.
Während auf der Fig. 5. die Lobenzeichnung sehr fein erscheint, zeigt
keine der oben (S. 331) gezeichneten Linien eine solche Fülle von
Einzelheiten, was in hohem Grad vom Erhaltungszustände abhängt.
Je schlechter die Linie erhalten ist, desto weniger ist die Loben¬
linie zerschlitzt, wie dies aus dem vergrößerten Fragment der
Lobenlinie auf Taf. XIV. Fig. 9. sich klar ergibt. Die grobe Zeich¬
nung sieht in gewöhnlichem Licht wenig kompliziert aus, in seitli¬
cher Beleuchtung erblickt man aber den mit seichter Furchte mar¬
kierten ehemaligen Verlauf der viel mehr zerschlitzt gewesenen
Naht. Sind diese Spuren abgerieben, dann sind die Loben und
Sättel fast um ein Drittel kürzer.
In der Literatur begegnet man einer Reihe von Definitionen,
welche vor allem von dem Verhältnis der Größe zwischen den ver¬
schiedenen Loben und Sätteln ausgehen. Jedoch alle diese Versuche
versagen, sobald sie auf andere Exemplare angewendet werden, ja,
nicht selten widersprechen sie einander. Ich habe auf Grund ge¬
nauer Vermessungen und Vergleiche von über 100 Exemplaren die
einzelnen Eigenschaften der Lobenzeichnung analysiert und auf
diese Weise ein Kriterium gewonnen, welche von ihnen als be¬
ständig und wesentlich betrachtet werden müssen, welche dagegen
auf die Veränderlichkeit zurückzuführen sind.
Aus dieser Untersuchung ergeben sich folgende Gesetze, welche
das wesentliche jeder Lobenzeichnung der Bakuliten genau erken¬
nen lassen, vorhandene Veränderlichkeiten registrieren und deren
Grenzen bestimmen:
1. Die Höhe der Loben, bezw. Sättel ist im Verhältnis zur Breite
der Schalenhälfte an der Stelle der gemessenen Linie sehr ver¬
schieden und verhält sich wie 1 : 2 bis 4‘5.
2. Zwei benachbarten Linien berühren sich entweder gar nicht,
sind aber in diesem Falle nicht mehr voneinander entfernt als um
die Hälfte der Breite des ersten Seitenlobus; oder die Sättel er¬
reichen die Loben der nächstfolgenden Linie und dringen nicht
selten sogar zwischen die letzteren bis zu 1j% ihrer Höhe ein. In
333
der Regel sind die Lobenlinien am Anfänge der Schale mehr von¬
einander entfernt als weiter unten.
3. Die Lobenlinie besteht, wie sonst bei dieser Gattung, aus
einem Außenlobus, 2 Außensätteln, 2 Paaren Seitenloben und Sei¬
tensätteln und einem Innenlobus.
Der I. Seitenlob us ist unter den paarigen Lohen am mei¬
sten symmetrisch. An der Basis besitzt Cr 1 Paar kleine, gewöhn¬
lich doppelteilige Abzweigungen ( b 5), welche durch das tiefe Ein¬
dringen in die Sattelflanken bewirken, daß der Lobus an ihrer Stelle
am breitesten ist. Unterhalb dieser ist noch ein Paar Abzweigungen
vorhanden ( a a). Das Hilfssättelchen (m), welches die Zweige des
letzten Paares voneinander trennt, wie auch Sättelchen zwischen
den Seitenzweigen des letzten und des vorletzten Paares, besitzen
immer am Ende ein abgerundetes Köpfchen. Die Abzweigungen der
zwei letzten Paare sind oft zweiteilig und ihre Endspitzen sind in
der Regel drei-fingerig.
Weniger symmetrisch ist der II. Seitenlobus gebaut, was
offenbar mit dem Umstande im Zusammenhänge steht, daß der II.
.Seitensattel ziemlich1) [unbedeutend] niedriger ist als der erste, je¬
doch die Elemente des Lobenbaues sind mit denen des I. Seiten¬
lobus vollkommen identisch.
Der sehr symmetrisch gebaute Innenlobus besitzt zwei Paare
Seitenzweige: das obere Paar c" c", welches den Zweigen c c der
anderen Loben entspricht, und das untere b" 6", welches zuwei¬
len zweiteilig ist und mit Zweigen b b anderer Loben korrespon¬
diert, wie dies aus den Figuren ersichtlich ist.
Unter den Sätteln besitzt der I. Seitensattel den höchsten
Grad von Symmetrie. An der Basis verengt, verbreitet er sich ge¬
gen das Ende zu. In seine Flanken dringen von den nebenanlie¬
genden Loben die Abzweigungen c c' und b b' . Am oberen Ende
ist er von einem Hilfslobus in zwei ebenfalls zweiteilige Hälften
in der Mitte gespalten. Die äußersten Spitzen dieser Läppchen bil¬
den gewöhnlich eine sanfte Bogenlinie.
Der Außensattel ist, obgleich aus denselben Elementen be¬
stehend, gewöhnlich weniger symmetrisch gebaut als der vorige.
Dies rührt daher, weil seine an den I. Seitenlobus angrenzende
D Die in Quadratklammern eingeschlossenen Absätze beziehen sich auf die
Var. Valognensis.
Hälfte dem entsprechenden Teile des I. Seitensattels gleich, die
zweite dagegen etwas kleiner ist.
Der II. Sei ten sattel ist am wenigsten symmetrisch und re¬
gelmäßig, obgleich er grundsätzlich aus denselben Elementen be¬
steht, wie die beiden anderen, was an den Figuren [3, 2, 1, 4,]
5, 6, beobachtet werden kann. Er ist gewöhnlich gegen die Si-
phonalseite zu ein wenig geneigt.
4. Das gegenseitige Größenverhältnis zwischen den Loben und
Sätteln läßt sich durch folgende Regel ausdrücken:
a) Lobentiefe. Der erste Seitenlobus ist in der Regel tiefer
als der zweite und der Außenlobus zuweilen diesem an Tiefe gleich
aber niemals seichter. Der II. Seitenlobus ist öfter tiefer als der
Außenlobus, seltener ist er ihm in dieser Beziehung gleich und nur
sehr selten ist er weniger tief als der letztere.
b) Sattelhöhe. Der I. Seitensattel ist in der Regel höher als
der Außensattel, sehr selten ist er gleich hoch, und niemals nied¬
riger. Der II. Seitensattel ist immer niedriger als der I. Seitensattel
und der Außensattel.
c) Lobenbreite. Der Außenlobus ist immer breiter als die
anderen, der I. Seitenlobus ist öfter breiter als der zweite, zuweilen
aber gleich breit und sogar schmäler als der letztere.
d) Sattelbreite. Der I. Seitensattel ist in der Regel breiter
und nur selten schmäler oder gleich breit wie der Außensattel.
Der II. Seitensattel ist meist schmäler als der erste, zuweilen ist
er von gleicher Breite aber niemals enger als jener.
e) Der Innenlobus zeigt eine große Veränderlichkeit, was seine
Größenverhältnisse anbelangt. Die Höhe des Seitenlobus, dividiert
durch die Höhe des Innenlobus, ergibt als Quotient L65 bis 2*55
[2—2-5].
Die angeführten Regeln, an über hundert Exemplare zählendem
Material gefunden, dürfen wohl den Anspruch erheben, für die1 Art
Baculites anceps als allgemein anwendbar zu gelten. Am häufigsten
wird in der Literatur als Speziesmerkmal das Verhältnis der Breite
der Sättel zu jener der Loben erwähnt, wird aber von verschiede¬
nen Autoren verschieden angegeben. Das in der folgenden Tabelle
vorgeführte Vergleichsmaterial ist abwechslungsreich genug um zu
beweisen, daß in dieser Hinsicht von einer gewissen Stabilität nicht
die Rede sein kann. Die Loben und Sättel sind hier nach der re¬
lativen Größe geordnet angegeben. Wollen wir z. B. das Verhältnis
335
des I. Seitenlobus zum I. Seitensattel betrachten, so finden wir,
daß im Falle 1, 1 a. und 5 der I. Seitenlobus breiter ist als der
I. Seitensattel, dagegen sehen wir in den Fällen 2., 3., 4. geradezu
das Gegenteil.
1 Außenlob us, Seitenlobus I, Seitensattel I, Seitenlobus II =
Seitensattel II = Außensattel.
la Außenlobus, Seitenlobus 1 = Seitensattel I — Seitenlobus 11=
Seitensattel II = Außensattel.
2 Außenlobus, Seitensattel I, Seitenlobus I, Außensattel, Seiten¬
lobus II. Seitensattel II.
3 Außenlobus, Seitensattel II, Seitenlobus II = Seitenlobus I =
Außensattel, Seitenlobus I.
4 Außenlobus, Außensattel, Seitensattel I, Seitenlobus II, Sei¬
tenlobus I, Seitensattel II.
5 Außenlobus, Seitenlobus II, Seitenlobus I, Seittensattel I, Sei¬
tensattel II = Außensattel.
Um statistische Daten, und damit die volle Gewißheit zu ge¬
winnen, ob die Loben und Sättel derselben Linie nebeneinander in
einem Abstand liegen, welcher den konstanten Verhältnisziffern
entspricht, habe ich an 52 Linien Vermessungen auf diese Weise
ausgeführt, daß ich jeden Sattel und Lobus mit einer Geraden
halbierte, die Breite der Schalenhälfte an einer der Linie entspre¬
chenden Höhe in 20 gleiche Teile teilte. Mit dem zwanzigsten Teil
habe ich nun den Abstand der halbierenden Linien von der Mitte
des Außenlobus gemessen. Die Ergebnisse habe ich in folgender
Tabelle zusammengestellt , welche uns diese Beziehungen veran¬
schaulicht.
(Siehe Tabelle Seite 336).
2. Varietas Valognensis.
Dank der Liebenswürdigkeit des Herrn Prof. Frech in Breslau
verfügte ich über 2 vorzüglich erhaltene Exemplare von Valogne,
der Ortschaft, aus welcher auch der bei d’Orbigny besprochene
Baculites anceps stammt, und konnte sie zum Vergleich heranziehen.
Über ihre Grüße unterrichtet uns die Taf. XIV. Fig. 7. u. 6., von
denen die erste in 9/lg, die zweite in 8/io der natürlichen Größe
abgebildet sind.
Die Form und die Größe des Querdurchschnittes geben die
Abbildungen 7 b: la. und 6 a. an. Das Ausmaß des längeren
336
Außensattel
I.
Seitenlobus
Benennung
£
£ •
-g
£
£
£
-fl
£
6
m
-G
!
£
co
-fl
a
.£
X
OS
O
5-1
£
1 ‘x
OS
O
u
’£
£
■■fl
£
£
ns
£
B. anceps var. Leopol. .
3
477
56
7-1
7-96
9
B. anceps var. Valogn. .
4*4
4-45
4-5
8
8
8
B. anceps d’Orbigny .
4
—
—
75
—
B. anceps v. Lüneburg .
—
4
—
7-4
—
B. Valognensis Böhm
—
5
—
—
9
—
B. Hochstetten Lieb.
—, .
51
—
—
8-8
—
i.
Seitensattel
II.
Seitenlobus
Benennung
£
£
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rj
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£
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©
fl
rfl
*5
£
‘x
ei
£
©
fl
ns
*£
£
B. anceps var. Leopol. .
107
11-63
12
13-9
14-63
16
B. anceps var. Yalogn. .
11 6
11-65
177
15-6
15-65
15-7
B. anceps d’Orbigny .
—
11
—
145
la
B. anceps v. Lüneburg .
—
10-8
-
14-4
W 1
—
B. Valognensis Böhm
—
126
—
16
—
—
B. Hochstetten Lieb.
—
12
—
147
—
—
Durchmessers, durch Yio des kürzeren dividiert, ergibt die Zahlen
15 — 17. Die Innenseite ist abgeplattet, dagegen ist die Außenseite
mit mehr (Fig. 7 b, 7 n, S. 337) oder weniger (Fig. 6 a.) scharfem Kiel
versehen. Der untere Querschnitt des Exemplars 7 b. (7 a) hat die¬
selben Ausmaße wie der obere des Exemplars 6 a. was zu der
Vermutung berechtigt, daß die Veränderlichkeit des Querschnittes
bei dieser Varietät in derselben Richtung geht wie bei der Lem-
berger. Die Bestätigung dieser Annahme habe ich in der Litera-
337
tur bei Kossmat1) gefunden. Wir lesen dort auf Seite 157:
„Durch den einfachen, gerundeten Kiel im Alter wird Baculites
vagina var. simplex dem Baculites anceps , welcher im Alter eben¬
falls oft einen schwachen Kiel zeigt (so ein mir vorlie¬
gendes Stück aus dem obersten Senon von Fresville (Manche)) sehr
ähnlich“.
Zu dieser Varietät gehört auch Baculites Valognensis Böhm, wel¬
cher zwischen den Lemberger und d’Orbignys Bakuliten ein
7h
Fig. 7 b. 7 a 6 a. Baculites anceps var. Valognensis. Querschnitte (B.) Valogne.
Fig. 9. Baculites anceps var. Valogn. Querschnitt des B. valognensis Böhm
(T. I. 13« b.) 3 mal vergrößert.
Fig. 10. 10 a. 11. Baculites Hochstetteri Lieb. Querschnitt reproduziert v.
Liebus (T. Yl. 5.) 5 mal vergrößert.
Fig 12. Baculites anceps var. Valogn. Querschnitt v. d’Orbigny T. 139. Fig. 6.
Übergangsglied bildet. Er hat denselben Querschnitt (Fig. 11. und
vergr. Fig. 9.) wie d’Orbignys Bakuliten (Fig. 12= bei d’Orbigny
Taf. 139. Fig. 6.) und die Exemplare von Valogne aus dem Bre¬
slauer Museum (Fig. 6 a.). jedoch ist die Zuschärfung der Siphonal-
seite nicht mehr so deutlich.
Fig. 6. und 7. beweisen die absolute Richtigkeit der Behaup¬
tung d’O r b i g n y s, daß die gerippten Exemplare von den glatten
speziell nicht unterschieden werden dürfen, wie ich dies eben¬
falls bei der Lemberger Varietät außer jedem Zweifel konsta-
1) Kossmat F. : Untersuchungen über die südindische Kreideformation (Beitr.
z. Paläont. etc. Bd. 9.).
338
tierte. An den Flanken der beiden abgebildeten Exemplare sieht
man halbmondförmige Rippchen verlaufen. Sie fangen aber bei
Fig. 6 ziemlich hoch oben an, sind unregelmäßig verteilt und treten
stärker hervor, dagegen an Fig. 7 sind sie viel tiefer sichtbar, dafür
sind sie schwächer. Ich fühle mich daher berechtigt, die Ver¬
schiedenheit der Flankenskulptur als Symptom rein
individueller Schwankungen aufzufassen und deswe¬
gen halte ich die Ausscheidung mehrerer Arten, welcher nur die
Skulpturunterschiede in den angegebenen Grenzen zu gründe liegen,
für unmöglich.
Die Länge der Lobenlinie von der Siphonal- bis zur Antisipho-
nalseite, dividiert durch deren Breite an der breitesten Stelle, gibt
die Zahlen 3 — 5*25. Für die Entfernung zweier Linien voneinander
gelten dieselben Regeln wie bei var. Leopoliensis.
An dem Aufbau der Lobenlinie sind genau dieselben Elemente
beteiligt, wie wir sie bei var. Leopoliensis nachgewiesen haben, also
gilt die bei jener angegebene Beschreibung der Lobenlinie auch
für diese, jedoch mit folgenden Bemerkungen: die Sättel sind bei
var. Valognensis hie und da weniger schlank als bei var. Leopo¬
liensis, die Zerschlitzung der Loben und Sättel ist zuweilen nicht
so tief und ihre Einzelheiten treten bisweilen undeutlicher hervor
(c c"). Diese kleinen Unterschiede machen sich am meisten bemerk¬
bar in Fig. 1. welche eine Kopie der Zeichnung d’Orbignys
(Taf. 139. Fig. 7) darstellt, weniger evident sind sie in Fig. 3.,
welche den Bakuliten von Valogne aus dem Breslauer Museum
bringt, und die Lobenlinie von Böhm (Fig. 4) stimmt in dieser
Beziehung mit den Lemberger Formen vollkommen überein.
Schlüter1) und Böhm2) legen bei der Charakteristik der
Lobenlinie ihrer Exemplare besonderes Gewicht auf die Tatsache,
daß der II. Seitenlobus bei dem B. Valognensis auf den Rücken
verschoben ist. Jedoch belehrt uns die kleine Tafel auf Seite 336,
daß dieser Lobus, obgleich er in der Zeichnung Böhms von der
Mitte des Außenlobus im Abstande 16 liegt, noch in den Grenzen
der Veränderlichkeit der Lemberger Variation ganz gut Raum fin¬
det, daß also diese Tatsache, auch wenn sie wirklich vorhanden
ist, zur Ausscheidung einer anderen Spezies nicht berechtigt, um-
3 a. a. O. S. 145.
2) a. a. O. S. 50.
339
somehr da andere Exemplare von Valogne in dieser Beziehung
denjenigen von Lemberg noch näher stehen.
Die Gesetze der Grüßenbeziehungen zwischen Loben und Sätteln
sind mit denen der Lemberger Varietät identisch. Da sie diese
Beziehungen erschöpfend präzisieren und für jeden Fall ohne Aus¬
nahme anwendbar sind, so bin ich bezüglich der Deutung dieses
F alles der Meinung, er sei der wichtigste Stützpunkt für
die Identifizierung beider Varietäten als eine Spe¬
zies.
D i e Varietas Valognensis unterscheidet sich also von
Varietas Leopoliensis durch folgende Merkmale: 1) Var. Va¬
lognensis ist kleiner 2) ihre Siphonaisei te ist gewöhnlich schon
früher mit mehr oder weniger scharfem Kiel versehen, welcher bei
Var. Leopoliensis gewöhnlich erst später erscheint 3) Die Breite
der Lobenlinie (Höhe der Loben) ist hie und da kleiner 4) die
Zerschlitzung der Lobenlinie ist bisweilen weniger tief.
Diese Unterscheidungsmerkmale sind nicht scharf genug, um
die Trennung der beiden Varietäten als berechtigt erscheinen zu
lassen, denn jedes muß durch die Worte „zuweilen“ „gewöhnlich“
u. s. w. eingeschränkt werden, und in der Übergangsreihe ver¬
schwinden sie ziemlich rasch.
Aptychus.
Eines der Lüneburger aus den Sammlungen v. Moritz her¬
rührenden Exemplare, welches auch Schlüter (Seite 149) erwähnt,
besitzt die mit Schlüters Beschreibung gut übereinstimmende
Gestalt, nur sind die Außenränder 0 5 cm breit, glatt und glänzend.
(Fig. 1. Taf. XIV.).
Synonimik.
1. Varietas Leopoliensis.
1817. Baculites Knorrianus Desmarest.
Desmarest N.: Mémoire sur deux genres de coquilles fos¬
siles cloisonnées et à siphon. Journ. d. Physique etc., par de
Blain ville , Bd. 85. S. 48. T. I. 3.
1827. Baculites anceps Lamarck.
Nilsson S.: Petrificata suecana formationis cretaceae. Pars I.
Lond. 1827. S. 6. T. IL 5 A. B.
340
1842. Baculites maximus Hageno w.
fl age now F.: Monographie der Kreide- Versteinerungen Neu¬
pommerns und Rügens III. : Mollusken (Neues Jakrb. für Mine¬
ralogie J. 1842 S. 40.).
Das Exemplar besitzt flache Rippen und, obgleich der Verfasser
seinen Querschnitt elliptisch nennt, gehört es dem Anschein nach
unserer Art an.
1849 — 1850. Baculites Knorri Desmarest.
Geinitz H. B.: Das Quadersandsteingebirge u. s. w. 1849 —
1850, S. 122. T. V. 4. 5.
Die Lobenlinie, welche auch Schlüter reproduziert, ist, wie
mir scheint, ein wenig abgerundet. Es gilt dies vor allem für den
Innenlobus, an dessen Ende die Dreiteiligkeit in der Zeichnung so
ausgeprägt erscheint, wie ich dies auf keiner einzigen Schale be¬
obachten konnte, obgleich mir über hundert zur Verfügung standen.
1847. Baculites anceps Lam.?
Kn er R.: Versteinerungen des Kreidemergels von Lemberg etc.
Natu r w. Abh. hrg v. W. H ai ding er. Wien, Bd. III 1850 S. 13.
T. III. 1. la.
1849. Baculites anceps Lam.
Alt h A.: Geognostisch-paläontologische Beschreibung der näch¬
sten Umgebung von Lemberg. Naturw. Abh. hrg. v. W. Hai¬
dinger. Bd. III. 1850. S. 208. T. XI. 1 a-d. 2.
Der Verfasser, welcher die Nagörzanyer Exemplare der Art
Baculites anceps zuteilt, hebt vorzüglich die Veränderlichkeit ihres
Querschnittes hervor, welcher sich speziell im späteren Alter vom
Valogner nicht unterscheidet. Ebenfalls scharfsinnig wurde bemerkt,
daß d’Orbignys Lobenlinie nur weniger ausgezackt ist. Was ihre
Beschreibung betrifft, kann ich behaupten, daß dieselbe, abgesehen
von manchen Einzelheiten, welche auf individuelle Schwankungen
zurückzuführen sind, von allen mir bekannten Beschreibungen die
beste ist. Es möge auch hervorgehoben werden, daß, obgleich dieser
Autor nur glatte Stücke kannte, er sie dieser Art einzureihen nicht
wagte, und zwar auf der Auschauung d’Orbignys fußend, daß es in
der besprochenen Art sowohl glatte als auch gerippte Formen gibt.
1850. Baculites Knorrianus Desm.
Kn er R.: Neue Beiträge zur Kenntnis der Kreide Versteinerun¬
gen von Ost-Galizien (Denkschriften d. Akademie d. Wiss.,
math.-naturw. KL, Bd. III. S. 301. T. XV. 15a— c.
341
Anfangs hat Kn er die Nagörzanyer Bakuliten mit Lamarcks
Namen belegt, später aber, offenbar unter Geinitz’s Einfluß, hat
er dies widerrufen. Wie er sie überhaupt der Spezies Knorrianus
oder anceps einreihen konnte, wenn er ihren Querschnitt als ellip¬
tisch beschreibt, ist mir unverständlich.
1863. Baculites anceps Lam.
Plachetko S : Das Becken vom Lemberg. Gymnasialprogramm,
Lemberg 1863. S. 12.
1863. Baculites Knorri Desm. Geinitz.
v. Strombeck A.: Ueber die Kreide am Zeltberg bei Lüne¬
burg. Zeitschrift d. deutsch, geol. Gesellsch. Bd. XV
(1863). S. 139.
1876. Baculites Knorrianus Desm. Geinitz.
Schlüter CI.: Cephalopoden der oberen deutschen Kreide. Pa-
läontog raphica Bd. XXIV. S. 146. Bd. XXXIX. 16-20.
Schlüters Exemplare erreichen nicht die Größe der unsrigen.
Was den Umstand anbelangt, daß Schlüter nur glatte . Schalen
erwähnt, können hier folgende Eventualitäten eintreten. Entweder
haben wir wirklich mit glatten Formen zu tun, da Schlüter die
gerippten mit dem Baculites anceps vereinigte, oder man könnte
vielleicht doch in einer günstigen Beleuchtung hie und da Skulp¬
turen beobachten. Aus der Nagörzanyer Kreide hat man ja bisher
ebenfalls nur glatte Bakuliten beschrieben und abgebildet, obgleich
die gerippten wenigstens ebenso oft zu finden sind wie die glatten.
Gegen die Vereinigung mit Baculites anceps erhebt Schlüter den
Einwand, daß B. a. erheblich kleiner ist. Es würde, meiner Ansicht
nach, zu weit führen, wenn wir bei den besser bekannten lebenden
Tieren nur auf Grund der verschiedenen Größe in Arten gliedern
wollten. Die angeblichen Unterschiede in der Lobenlinie und im
Querschnitte habe ich früher besprochen.
1876. Baculites anceps Lam.
Brauns D. : Die senonen Mergel des Salzberges bei Qued¬
linburg und ihre organischen Einschlüsse. Zeit sehr. f. d. g es.
Naturw., Bd. XL VI, 1876. S. 344. Irrtümlich ist hier die Verei¬
nigung von Baculites vertebralis und Baculites incurvatus.
1902. Baculites Knorrianus Desm.
Wollemann A.: Die Fauna der Lüneburger Kreide. Abh. d.
Preuß. geol. Landesanstalt. N. F. H. 37. (1902). S. 98.
342
1902. Baculites Knorrianus Desm.
Ravn I. P. J.: Molluskerne i Danmarks Kridtaflej ringer II. D.
Danske Videns k. selsk. Skrifter, 6 Reckke, naturv. og
math. Afd. XI. 4. S. 250.
2. Varietas Valognensis.
1822. (?) Baculites anceps Lamarck.
Lamarck: Hist. anim. sans, vertèb. Bd. VII. S. 648.
1840. Baculites anceps Lamarck.
d’Orbigny A.: Paléont. franç. Terr. crét. Bd. I. S. 565. T.
CXXXIX, 1—7.
d’Orbigny gibt in der Zeichnung (T. 139. Fig. 7) wie auch
in der Beschreibung an, daß der Außenlobus dem I. Seitenlobus
an Tiefe und Breite gleichkommt. Dies steht im Widerspruch mit
den yon mir an den Bakuliten von Valogne ausgeführten Messun¬
gen, nach denen jener Lobus i turner breiter ist als der I. Seiten¬
lobus, und dieser in der Regel tiefer als jener. Aus der Zeichnung
ersieht man, daß der Außensattel fast von gleicher Breite ist wie
der Laterallobus. Nach d’Orbignys Bericht ist diese Zeichnung
eine Vergrößerung. Da diese Verhältnisse, wie ich zeigen werde,
die älteren Bakuliten kennzeichen und an den jungen Lemberger
Bakuliten beobachtet werden können, da auch an den Valogner
Bakuliten in dieser Beziehung zwischen den jüngeren und den
älteren ein kleiner Unterschied wahrgenommen werden kann, neige
ich zu der Meinung hin, diese Erscheinung als die Erinne¬
rung eines älteren Gliedes in der phylogenetischen
Kette im Sinne des biogenetischen Prinzips zu betrachten. Mit
dem Alter verschwinden diese Kennzeichen ziemlich rasch. Der
Außensattel soll nach d’Orbigny breiter sein als der I. Seiten¬
lobus. Immerhin stellt dieser Fall nicht die Regel dar, wenn man
auch das Gegenteil bemerken kann, wie die Tafel auf S. 336. zeigt.
Dasselbe gibt auch für die Tatsache, daß bei d’Orbigny der
II. Seitenlobus gleich breit ist wie der erste. Der Innenlobus soll
7 Abzweigungen haben. Wie ich in der Beschreibung gezeigt habe,
besitzt dieser Lobus eigentlich nur 5 Seitenzweige; bisweilen zer¬
fällt jedoch das unterste Paar in zwei Nebenzweige, und es kommt
noch ein Paar hinzu.
343
1852. Baculites anceps Lam. •
Römer F.: Kreidebildungen von Texas etc. Bonn 1852. S. 36.
T. II. 3 a-g.
1861. (?) Baculites anceps Lam.
Binkborst I. T.: Monographie des Gastéropodes et des Cépha¬
lopodes de la Craie supér. du Limbourg. Bruxelles et Maestricht
1861. S. 42. T. 5 d. 3 a— d.
1873. Baculites anceps Lam.
Redtenbacher A.: Die Cephalopodenfauna der Gosauschich-
ten u. s. w. Abh. d. geol. Reichsanstalt. B. V. Wien 1873.
S. 133. T. XXX. 14.
1873. Baculites Faujassi Lam.
Redtenbacher A. Ibid. S. 132. T. XXX. 13a, b.
1876. Baculites anceps Lam., d’Orb.
Schlüter 0.: Cephalododen der oberen deutschen Kreide. II.
Paläontographica, Bd. XXIV. S. 145. T. XL. 2.
Wie erwähnt, hatte Schlüter Bedenken, ob es in Valogne
nicht zwei Arten von Bakuliten gebe, eine gerippte mit der Loben-
linie wie bei d’Orbigny. und eine andere glatte, zumal er ein
Exemplar von derselben Lokalität besaß, dessen zweiter Seitenlobus
gegen die Rückenseite verschoben war. Wie ich nachgewiesen ha¬
be, findet dieser Fall in den konstatierten individuellen Schwan¬
kungen seine Erklärung.
1888 — 9. Baculites anceps Lam.
Griepenkerl 0.: Die Versteinerungen der senonen Kreide
von Königslutter im Herzogtum Braunschweig. Paläon t. Abh.
hersg. v. Dames u. Kayser., Bd. IV. 1888 — 1889. S. 106. T. XI
(XLIV). 2.
Dieser Verfasser kennt neben den glatten auch gerippte For¬
men. Die Individuen mit glatten Flanken und mit zarten Streifen
am Rücken und Bauch hatte er (vgl. Tagblatt d. Naturforscher-
Versammlung in Hamburg 1876, S. 91.) als eine neue Spezies
Baculites sublaevis ausgeschieden. Wahrscheinlich aber gehören sie
ebenfalls hieher.
1891. Baculites Valognensis Böhm.
Böhm J.: Die Kreidebildungen des Fürbergs und Sulzbergs
bei Siegsdorf in Oberbayern. Pal äo'n to graphica. Bd. 38. S. 50.
T. I. 13 a, b.
Was die von Böhm angegebene Siebenfingrigkeit des Innen-
7
Bulletin III.
344
lobus betrifft, erinnere ich an die Bemerkungen, welche ich bei
derselben Gelegenheit in der Besprechung des Baculites anceps bei
d’Orbign y geäußert habe. Die angebliche Verschiebung des II. Sei-
tenlobus habe ich ebenfalls schon früher erörtert. Nach diesem
Autor soll die Tiefe des I. Seitenlobus der Breite der ihn einschlie¬
ßenden Loben gleich sein, und seine Breite erreicht kaum die Hälfte
dieser Breite. Es ist dies die Beschreibung eines Falles, dessen De¬
tails in den Grenzen der festgestellten Veränderlichkeit Raum fin¬
den, die aber bei der Bestimmung nicht allgemein anwendbar sind,
da sie diese Unbeständigkeit nicht berücksichtigen.
1902. Baculites Valognensis Böhm.
Ravn I. P. J.: loco citato.
1904. Baculites anceps Lam.
Lasswitz R.: Die Kreide - Ammoniten von Texas (Collectio
F. Roemer). (Geol. u. paläon t. Abh. hrg. v. E. Koken, N. F. B.
VI. H. 4. 1904.). S. 15.
1905. Baculites cfr. anceps Lam.
Wegner: Die Granulatenkreide des westlichen Münsterlan¬
des. Zeitschr. d. deutsch, geol. Gesellsch., Bd. 57. S. 207.
Der Verfasser beschreibt einen Fall, wo man am hinteren Ende
unter günstigen Lichtverhältnissen die bekannten halbmondförmigen
Rippen sieht, während das vordere Ende frei davon bleibt.
1907. Baculites anceps Lam.
Boule M.: Paléontologie de Madagascar III. Céphalopodes créta¬
cés des environs de Diego-Suarez. Annales de Paléontologie
T. IL 1907. S. 64.
Verwandtschaftsbeziehungen und Unterschiede.
In nächstem Verwandtschafts Verhältnis . zu der behandelten Art
stehen alle jene Bakuliten, die in der zunächst zu besprechenden
Systematik unter dem Subgenus Baculites s. str. zusammengefaßt
werden. Es mögen in kurzem einige Betrachtungen dem Baculites
Hochstetten Lieb. (A. Liebus: Über einige Fossilien aus der
karpatischen Kreide, Beitr. zur Paläon t. Ost.-Ung. u. des
Orients. Bd. 14. S. 119) gewidmet sein, welcher dem Bacu¬
lites anceps außerordentlich nahe steht. Die flache Skulptur sei¬
ner Flanken, der mit dem Alter vom fast elliptischen zum eiför¬
migen sich verändernder Querschnitt, und, was das wichtigste ist,
345
sein Lobenbau zwingen mich zu der Vermutung, daß wir hier durch¬
aus nur mit einer angustisellaten Varietät des Baculites anceps zu
tun haben. Nach dem Verfasser unterscheidet sich Baculites Hoch-
stetteri vom Baculites anceps durch die Breite der Sättel in der
Lobenlinie. Wie ich oben gezeigt habe, brauchen wir darauf keine
Rücksicht zu nehmen, denn sogar in der uns von d’Orbigny
überlieferten Auffassung des Baculites anceps sind einmal diese
Sättel breiter, ein anderes Mal schmäler. Es soll ihn ferner eine
deutlichere Flankenskulptur unterscheiden. Diese Angabe ist un¬
verständlich angesichts der Feststellung d’Orbignys, welcher
in dieser Art sowohl glatte, als auch gerippte Exemplare kennt.
Von den Lemberger Bakuliten unterscheiden ihn’ nach Liebus
die Größe und die Details im Lobenbau. Auf die Größenunterschiede
darf man kein zu großes Gewicht legen, speziell wenn es sich um
wenige Bruchstücke handelt. Auch in der Kammerbreite sehen wir
keinen Unterschied, was ich oben wohl ausreichend begründet habe.
Für die Größenbeziehungen zwischen den Loben und Sätteln gelten
dieselben Regeln wie bei B. anceps ; meiner Ansicht nach wäre es
also viel mehr angezeigt, diesen Bakuliten mit Baculites anceps zu
vereinigen als für ihn eine neue Spezies aufzustellen. Ich werde
unten noch Gelegenheit haben, auf eine große Anzahl von Exem¬
plaren gestützt, beweisen zu können, daß die letzten Ammonitiden
sich durch ein sehr beträchtliches Varier ungs vermögen auszeichnen,
und diesen Beweis glaube ich bei den Bakuliten erbracht zu haben.
Hervorragend ist besonders die Ähnlichkeit der Lemberger Varie¬
tät mit dem indischen Baculites vagina For. und speziell mit Var.
simplex. Die Veränderung der Skulptur und des Querschnittes,
welcher im jungen Stadium oval, später eine kantige Gestalt an¬
nimmt, führen unwillkürlich zu der Vermutung, daß sie zwischen
Baculites vagina und Baculites anceps einen Übergang bildet. Die Un¬
terschiede vom Baculites vertebralis werde ich bei jenem besprechen.
Vorkommen.
Baculites anceps gehört in Europa zu den häufigsten Versteine¬
rungen der oberen Kreide. Man kennt ihn im ganzen Senon, obgleich
seine größte Verbreitung erst in die obersten Kreideschichten (Stufe
des Pachydiscas neubergicus de Grossouvre) fällt. In der Lember¬
ger Kreide ziemlich selten, obgleich ebenfalls vorhanden, bildet er
in der Nagörzanyer Kreide bisweilen ganze Bakulitenbänke. Sonst
7*
346
ist er in Europa aus der polnischen, nord- wie süddeutschen Kreide,
den Gosauschichten, aus dem dänischen, schwedischen, nordfranzö¬
sischen, aquitanischen, pyrenäischen (meistenteils oberen) Campanien
bekannt; auch in dem palästinischen, madagaskarischen und nord¬
amerikanischen (Texas, Alabama, Missouri) Senon hat man ihn ge¬
funden.
Baculites Vertebralis Lamarck.
Diese Art wurde besonders in der Lemberger Kreide mit der
vorigen oft verwechselt. Es wurden nämlich glatte Bruchstücke von
Baculites anceps mit fast elliptischem Querschnitt zum Baculites ver¬
tebralis gezählt. Sein Erhaltungszustand ist viel schlechter, als der
des Baculites anceps , es sind meistenteils nur kleine, mit Eisenhy¬
droxyd rotbraun gefärbte Bruchstücke ohne erhaltene Lobenlinie.
Baculites vertebralis zeigt eine viel geringere Wachstumzunahme im
Querschnitt, der immer fast elliptisch ist und mit einer sehr schwa-
8 a
Fig. 8 a. Baculites vertebralis, Querschnitte.
chen Verengung der Siphonalseite. Die Lobenlinie (Fig. 12.) zeigt
im Vergleich mit der von Baculites anceps deutliche Unterschiede.
Der II. Lateralsattel ist zwar wie bei jener Art am größten, wie aber
bei Baculites anceps der II. Seitensattel wegen seiner meist unvoll¬
ständigen Entwickelung zwischen den Sätteln nur eine untergeord¬
nete Rolle spielte, so ist er hier sehr regelmäßig und symmetrisch
gebaut, gleicht an Breite dem I. Seitensattel und ist bisweilen sogar
breiter als jener und niemals gegen die Siphonalseite geneigt. Die
Zerschlitzung der Lobenlinie ist weniger tief als bei Baculites anceps ,
die Sättel sind an der Basis nie so stark verengt, und ihre äußer¬
sten Spitzen bilden gewöhnlich eine fast gerade Linie, der Außen-
lobus ist ungewöhnlich breit.
Diese Art besitzt in der polnischen Kreide eine große Verbrei-
347
tung In der Lemberger, wie auch in der Nagörzanyer Kreide ge¬
hört sie zu den häufigsten Versteinerungen. Sie kommt bei uns aber
auch in tieferen Horizonten vor, denn ich kenne sie aus der Qua-
dratenkreide von Stanislau und Bortniki. Prof. Siemiradzki gibt
diesen Bakuliten aus der Lubliner und Römer aus der schlesischen
Kreide an.
Systematische Übersicht der Gattung Baculites.
Kos s mat ist der Meinung, daß sich in unserem Genus 3 For¬
mengruppen unterscheiden lassen und zwar: 1. Die des Baculites
Gaudini 2. des Baculites baculoides und 3. des Baculites anceps. In
meinem Bestreben nach einer Aufstellung von natürlichen Spezies¬
grenzen für die Art Baculites anceps hat mich naturgemäß auch
die Systematik der ganzen Gattung interessiert, da erst im ganzen
System die Richtigkeit der Auffassung einer Spezies kontrollierbar
ist. Aus dieser Untersuchung geht hervor, daß die Bakuliten eine
vollkommene phylogenetische Reihe bilden, deren jüngere Glieder
in den jüngeren Stadien ihrer individuellen Entwicklung nicht sel¬
ten den älteren Gliedern dieser Kette folgen und erst später neue
spezifischen Eigenschaften zum Ausdruck bringen.
Bevor ich zur eigentlichen Systematik übergehe, muß ich noch
einige ältere Bakuliten besprechen. Fritsch & Schlönbach
haben die bekannten Bakuliten aus Laun in Böhmen nur als eine
Varietät Bohemica ausgeschieden und mit Baculites Faujassi Lam.
(von Schlüter als identisch mit Baculites vertebralis nachgewiesen)
vereinigt. Dem muß ich aus folgenden Gründen widersprechen.
Was die Skulptur betrifft hat Baculites vertebralis eine vollkommen
glatte Schale, bisweilen sind nur höchstens zarte Anwachsstreifen
sichtbar, dagegen hat der böhmische Bakulit, besonders die älteren
Exemplare, deutliche Flankenrippen. Bei Baculites vertebralis . wie
auch Baculites anceps ist in der Lobenlinie der I. Seitensattel am
größten, der II. verhältnismäßig symmetrisch und aus gleichen Ele¬
menten wie der I. gebaut. Bei dem Launer Bakulit ist dagegen der
Außensattel am größten, der I. Seitensattel immer kleiner als der
Außensattel, der II. wiederum schwächer als dieser u. s. w. Selbst¬
redend ist auch die Zerschlitzung der Struktur jener des Baculi¬
tes vertebralis nur in großen Zügen ähnlich.
Die unsymmetrische Stellung des Außenlobus ist keineswegs
nur auf diesen Bakuliten beschränkt, denn man begegnet ihr hie
348
und da sogar bei Baculites anceps. Dasselbe gilt auch für die un¬
regelmäßigen Abstände der Kammerscheidewände. In diesem Ver¬
halten prägen sich zwischen beiden Bakuliten so prinzipielle Unter¬
schiede aus, daß von einer Identifizierung beider keine Rede sein
kann. Ich trenne daher den Launer Bakuliten vom Baculites verte¬
bralis Lam., als eine selbständige Art ab unter dem Namen
Baculites Bohemiens.
Es hat dies schon Schlüter1) bei der Besprechung seines Bacu¬
lites cf. Bohemiens teilweise getan, ohne es jedoch eingehender zu
begründen.
Auch den von Kossmat als Baculites aff. Bohemiens beschrie¬
benen Bakuliten bin ich geneigt, als eine besondere Spezies
Baculites Iiossmati
aufzufassen und zwar aus dem Grunde, weil es in der Lobenlinie
genug wichtige Anhaltspunkte dafür gibt. Baculites Bohemicus hat
wie erwähnt vom Außensattel an bis zum II. Seitensattel alle Sattel
nach der Größe geordnet, was bei Baculites Kossmati nicht der Fall
ist, da bei ihm wie bei Baculites anceps schon der II. Seitensattel den
ersten an Höhe übertrifft. Durch die Beschaffenheit der Schale
nähert er sich entschieden dem Baculites bohemicus. Es soll zunächst
hervorgehoben werden, welche Rolle er in der Systematik spielt.
Ich kann nicht entscheiden, ob die eigentlichen Bakuliten von
den Bochianiten abstammen oder von anderen Lytoceratiden
hergeleitet werden müssen, deshalb will ich unmittelbar zu den
eigentlichen Bakuliten übergehen. Albieno-cenomane Bakuli¬
ten wie z. B. Baculites Gaudini sind im Querschnitt breit elliptisch,
haben eine mit Streifchen bedeckte Schalenoberfläche, welche Streifen
über die Flanken nach Abwärts laufend immer schwächer werden
und schließlich an der Antisiphonalseite gänzlich verkümmern. Ein
charakteristisches Merkmal der Lobenlinie ist es, daß von dem am
stärksten ausgebildeten Außenlobus an die folgenden immer schwä¬
eher werden. Der Außenlobus ist sehr schmal und der II. Seiten-
lobus ist unregelmäßig gebaut und gegen die Siphonalseite stark
geneigt. Man kann diese Formen als eine seitliche Abzweigung von
l) Schlüter CI.: Cephalopoclen der oberen deutschen Kreide, Paläontographica
Band 24. S. (20) 140.
349
Baculites baculoides auffassen, die den II. Seitenlob us stark ent¬
wickelt haben. Bei manchen Exemplaren Baculites baculoides laufen
die Rippen auch über die Antisiphonalseite, wo sie jedoch nicht
nach aufwärts umgebogen sind.
Der turone Baculites bohemicus besitzt in seinen jungen Sta¬
dien denselben Querschnitt wie die cenomanen Bakuliten; mit dem
Alter wird er immer schmäler. Auch die äußere Schalenfläche ist
in der Jugend anders beschaffen als später. Junge Exemplare be¬
sitzen die Ornamentik des Typus von Baculites Gaudini , die Rippchen
laufen an den Flanken schief abwärts und verschwinden an der
Antisiphonalseite. Später ändert sich der Charakter des Schalen¬
reliefs: die Streifen schwinden bereits an der Siphonalseite, an den
Flanken schwellen sie stärker an, dann passieren sie, an Stärke
abnehmend, die Antisiphonalseite, wo sie deutlich in einen Bogen
nach aufwärts abbiegen. Die Lobenlinie zeigt bei jungen Exempla¬
ren ebenfalls eine sukzessive Anordnung der Sättel vom größten
zum kleinsten. An den älteren kann man schon hie und da den
interessanten Fall beobachten, daß der I. Seitenlobus, was die Höhe,
zuweilen auch die Breite anbelangt, dem Außenlobus gleichzukom¬
men pflegt. Der noch jüngere Baculites Kossmati besitzt eine glatte
Oberfläche, aber seinem Lobenbau nach steht er zwischen den be¬
sprochenen Bakuliten und der jüngeren Gruppe, welche den Gipfel
ihrer Entwicklung im oberen S e n o n erreicht.
Die ihr angehörenden Bakuliten besitzen einen noch schmäleren
Querschnitt. In der Jugend ist er bisweilen breiter und fast ellip¬
tisch, bald wird er eiförmig bis zum beinahe herzförmigen. Es tritt
immer deutlicher die Tendenz zur Bildung von scharfen Kanten
auf, und die anfangs ärmliche Skulptur bildet vielgestaltige Rippen
und Knoten, welche in ihrem Verlauf auf der Siphonalseite deutlich
hinaufbiegen. Die Lobenlinie weist einen Umschwung in der Rich¬
tung auf, daß unter den Sätteln der I. Seitensattel seiner Größe
und der Vollkommenheit der. Ausbildung nach den ersten Platz
einnimmt. Der Außenlobus breitet sich außerordentlich aus und der
II. Seitensattel nimmt auch eine mehr symmetrische Gestalt an
und (B. vertebralis) ist gegen die Siphonalseite nicht mehr so deut¬
lich geneigt. Diese jüngsten Bakuliten übertreffen die älteren weit
an Formen- und Individuenreichtum. Es bestehen mithin genügende
Gründe, um beide besprochenen Gruppen als Untergattungen an¬
zusehen.
350
Subgenus I. Lechites Now.
Charakteristik.
Querschnitt: Breitelliptisch. Schalenskulptur: Schwache Rippchen
laufen über die Siphonalseite, dann über die Flanken schief nach
abwärts und verschwinden allmählich (Baculites Gaudini), oder sie
vereinigen sich auf der Antisiphonalseite ohne sich hier hinaufzu¬
biegen ( Baculites baculoides ), oder es tritt dieses Merkmal schwach
angedeutet erst im späteren Alter hervor (Baculites bohemicus).
Lobenlinie : Am stärksten ist der Außensattel, die folgenden gra-
datim immer schwächer.
Arten :
1. Baculites Gaudini Pictet et Campi che. Matériaux pour la
Paléontologie Suisse, III. Partie II. (Genève 1860). S. 112. T. LV.
5-11.
2. Baculites baculoides Manteli. Manteli: Geology of Sussex.
S. 123. T. XXII. 6. 7.
3. Baculites Bohemicus Fritsch & Schlönbach sp. em. Now.
4. Baculites cf. Bohemicus Fr. & Schl. (Schlüter). Schlüter CL:
Cephalopoden d. ober. deut. Kreide. S. (20) 140. T. XXXIX. 1 — 5.
5. Baculites Kossmati n. sp. m. '
Subgenus II. Baculites s. str.
Charakteristik.
Querschnitt: Schmal-elliptisch, ei -bis herzförmig mit Verschmä¬
lerung der Siphonalseite. Schalenskulptur: Glatte bis stark gerippte
Formen, die Anwachsstreifen bilden an der Antisiphonalseite einen
nach aufwärts konvexen Bogen. Lobenlinie: Am stärksten ist der
I. Seitenlobus entwickelt.
Arten :
1. Baculites anceps Lamarck sp. einend, m.
2. Baculites incurvatus Dujard. Dujardin F..: Mémoire suries
couches du Sal en Touraine (Mém. de la Société géolog. de
France T. IL). S. 232. T. XVII. 3.
3. Baculites carinatus Binkh. Binkhorst J. T.: Monographie
des Gastéropodes et des Céphalopodes de la Craie du Limbourg
S. 43. T. Vd. 2 a— d.
4. Baculites vertebralis Lam. Lamarck: Syst, des anim. S. 103.
5. Baculites Fuchsi Redtenb. Redtenbacher A.: Cephalopo-
Bulletin de l’Acad. des Sciences de Cracovie. 1908.
J. Nowak.
pi. xiv ;
DRUKARNIA UNIWERSYTETU JAGIELLONSKIEGO W KRAKOWIE.
Bulletin de l’Acad. des Sciences de Cracovie. 1908.
DRUKARNIA
l UNIWERSYTETU JAQIELL0NSKIE60 W KRAKOWIE.
351
denfauna d. Gosauschichten. (Ab hand!, d.
S. 134. Taf. XXX. 15.
5. Baculites vagina Forbes. Forbes:
II. Ser., Bd. VIL S. 114. T. X. 4.
geol. R.— A., Bd. V.).
Trans.
Geol. So c.,
Amerikanische Bakuliten wurden in dieser Systematik nicht
berücksichtigt. Die betreffende Literatur war mir leider in be¬
schränktem Maße zugänglich und die Parallelisierung der einzelnen
Horizonte der amerikanischen Kreide mit denen der europäischen
ist im einzelnen vielleicht noch nicht so weit fortgeschritten, um
darauf detaillierte systematische Studien stützen zu können. Im
großen aber dürfte, wie mir scheint, die Entwicklung amerikani¬
scher Bakuliten mit den phylogenetischen Momenten unserer Syste¬
matik gut stimmen. Z. B. hat Baculites compressus Say nach Amos
P. Brown im geraden Teile der Schale anfangs einen kreisförmi¬
gen, später einen eiförmigen und bei ausgewachsenen Exemplaren
einen beinahe dreiseitigen Querschnitt. In der Lobenlinie ist der
I. Seitensattel am stärksten, man könnte also diesen Bakuliten der
Untergattung Baculites s. str. einreihen. Über die Abstammung der
Bakuliten gibt uns diese Spezies Aufschluß insoferne, als die Zahl
der Loben schon im II. Septum angelegt ist; es dürften also Ba¬
kuliten auf keinen Fall von den Bochianiten abstammen, welche
beständig um ein Paar Loben weniger zählen.
(Siehe Tabelle Seite 352).
Es sei mir vergönnt, an dieser Stelle dem Galiziscben Landes¬
ausschuß, den Herren Proff. J. Niedzwiedzki, M. Lomnicki, F. Frech
und insbesondere Herrn Prof. R. Zuber meinen besten Dank aus-
zu sprechen
Aus dem geologisch-paläontologischen Institut der Universität Lemberg.
Erklärung der Tafel.
Fig. 1. Baculites anceps var. Leopoliensis. Verkleinert 1‘8X sichtbare dache,
kurze Rippen. Unteres Ende glatt mit sichtbaren feinen Anwachsstreifen (U. L.)
Lipniki.
Fig. 2. Baculites anceps var. Leopol. Sehr deutliche Rippen, dichter aber
flacher als beim vorigen (P. L.) Porszna.
Fig. 3. Baculites anceps var. Leopol. Sehr schwache Rippen hoch an der
Wohnkammer (D.) Porszna.
Fig. 4. Baculites anceps var. Leopol. Ganz glatt. (U. L.) Lipniki.
352
Chronologische* Übersicht der Bakuliten.
Stockwerk
Stufe 3
Zone J)
Subgenus Lechites
Subgenus Baculites s. str.
B. Gaudini
B. Baculoides
B. Bohemiens
B. Kossmati
B. incurvatus
B. brevicosta
B. anceps
B. vertebralis
B. vagina
fl
o
fl
ite une structure alvéolaire, tandis
que le noyau présente une structure typique. L’organisme mère a
une structure semblable. Les organismes se séparent; l’organisme
fille passe à l’état de repos et l’organisme mère se transforme en
une cellule courte et arrondie (fig. 22, 23, 24, 25).
Pendant la transformation de Bacillopsis stylopygae en cellule
allongée, son corps cellulaire de structure alvéolaire s’allonge et
grossit. La quantité de plasme homogène grandit dans la région du
noyau, et une certaine quantité de celui-ci se sépare et passe à
l’extrémité de la cellule (fig. 16. 26, 27). Au commencement du
processus, le noyau s’élargit et présente les parties du noyau typi¬
que. Dans la suite, la membrane nucléaire disparaît, la quantité de
364
substance chromatique diminue de plus en plus et il n’en reste que
quelques grains. C’est alors que le plasme qui se trouve non loin
du noyau se colore fortement (fig. 28). Ensuite apparaissent dans la
cellule deux fonds clairs qui s’entourent de membrane et sur les¬
quels s’amassent des grains et des épaississements chromatiques.
Nous obtenons enfin deux noyaux typiques (fig. 29). La formation
du troisième noyau peut être attribuée probablement au processus
décrit plus haut (fig. 30).
La transformation de Bacillopsis stylopygae en prolongements fi¬
liformes commence par l’apparition de vacuoles claires dans le corps
de la cellule. Tout près de leurs parois se trouvent des corpuscules
brillants qui se fondent ensuite en des corps plus grands dont le
nombre correspond à celui des vacuoles claires (fig. 6, 7, 8, 9, 10, 11).
Le noyau s’étend pour se diviser ensuite, en long ou en large, en
deux parties (fig 31, 32, 33, 34). Lorsque à l’extrémité du corps
cellulaire apparaît un appendice de forme irrégulière, le noyau pré¬
sente des granulations serrées et irrégulières sur un fond clair qui
disparaît ensuite. En même temps les „ corps“ se rompent en pe¬
tits „corpuscules“ qui disparaissent peu à peu. Les vacuoles clai¬
res grandissent et, exerçant une pression sur les parois de la cellule,
elles provoquent leur allongement en plaques minces. La configura¬
tion du plasme par rapport au noyau et aux vacuoles est repré¬
sentée sur les figures 36, 37, 38, 39, 41 Dans la suite du phéno¬
mène, l’appendice en question s’allonge de plus en plus et se re¬
courbe. Les appendices paraissent d’abord au nombre d’un ou de
deux, ensuite il y en a davantage (fig. 36, 38, 39, 40. Phot. 3, 4).
Quand l’appendice atteint une certaine grandeur (à peu près 5
7 y) la substance nucléaire se répand en poussière fine. Cette
poussière passe, par les côtés, du centre de la cellule aux extrémi¬
tés du corps et sur les bases des appendices (fig. 40, 41). Les
appendices s’embranchent, étant alimentés par le plasme cellulaire
qui y coule. Lorsque le protoplasme tout entier y est passé, les
vacuoles rompent le corps de la cellule de façon qu’elle disparaît
sans aucune trace (fig. 42, 43, 44, 45).
Avant la disparition du corps cellulaire, les appendices prennent
déjà la forme de chapelet. La poussière chromatique qui passe dans
les appendices de plus en plus loin, s’amasse dans les parties qui
sont devenues plus grosses (fig. 42, 43). Dans la suite, les appen¬
dices deviennent plus égaux et, aux endroits qui correspondent aux
365
épaississements de tout à l’heure, apparaissent des tranches foncées
de cytoplasme épaissi. Autour d’elles s’étalent des granulations chro¬
matiques irrégulières (fig. 44). Lorsque les prolongements filiformes
se sont formés, nous ne voyons plus de corps cellulaires. Les pro¬
longements filiformes qui se suivent, l’un à côté de l’autre, s’entre-
Fig. 5. Vue générale des prolongements filiformes. (Technique comme ci-dessus).
lacent réciproquement de façon qu’il est impossible de distinguer
les limites des individus particuliers (phot. 5) 1).
Aux différents moments de sa vie, Bacillopsis stylopygae se pré¬
sente comme une cellule typique. Le cytoplasme de sa cellule est
homogène ou alvéolaire. Cette différence n’est pas accentuée chez
les individus vivants. En tout cas, on peut distinguer deux types
de structure protoplasmique ; non seulement sur les préparations
fixées à l’aide d’une même méthode, mais sur les mêmes prépara¬
tions et sur les mêmes cellules les structures cytoplasmiques, homo-
x) Dans cette note, je n’ai pas l’intention de décrire le cycle évolutif de Ba¬
cillopsis stylopygae tout entier. J’espère que des observations que je me propose
de communiquer prochainement contribueront à éclaircir ces phénomènes com¬
pliqués.
366
gène et alvéolaire, apparaissent exactement en même temps. Sur de
telles préparations on peut observer une suite de transitions, à partir
de la structure homogène jusqu’à la structure alvéolaire, avec des
alvéoles tout à fait nets. La transformation du plasme cellulaire
dans ce sens est ordinairement liée aux phénomènes de formation
et de désagrégation qui ont lieu dans le noyau. Cette transformation
a toujours lieu lorsque le caryoplasme entre en rapport intime avec
le cytoplasme (bourgeonnement), de même que lorsque l’appareil
nucléaire se reconstitue de la substance protoplasmique. Considérant
que même à l’état de repos le noyau est entouré d’une certaine
quantité de protoplasme homogène, on peut en conclure que 1 a
structure morphologiquement homogène du protoplasme
correspond à des états physiologiques où les échanges qui ont
lieu dans la vie cellulaire entre le caryoplasme et le cyto¬
plasme vont en augmentant.
Le protoplasme de Bacillopsis stylopygae renferme diverses for¬
mations de nature cytoplasmique; celles qui méritent d’être nom¬
mées sont les „corpuscules“ et les „corps“ brillants. Ainsi que je
l’ai dit, ces corps et corpuscules sont en relation génétique entre
eux. Leur manière d’être, quand la cellule est à l’état de bourge¬
onnement et de prolongements filiformes, permet de supposer qu’ils
constituent des produits nutritifs. Au point de vue physiologique
on peut les comparer aux corps analogues des bactéries, des Sacha-
romycètes, des Ascomycètes, des algues et des fougères, décrits par
divers auteurs sous le nom de „corpuscules métachromatiques“ ou
de „grains de volutine“.
Passons à la description de l'organe cellulaire principal de Ba¬
cillopsis stylopygae , c’est-à-dire de son noyau. La preuve que la for¬
mation designée par ce nom correspond ici réellement à l’idée que
nous nous faisons ordinairement du noyau, nous est fournie par sa
manière d’être et les changements qui s’opèrent en elle aux diffé¬
rents moments de la vie cellulaire. A l’état de repos, le noyau de
Bacillopsis stylopygae est entièrement homogène; ses diverses parties
paraissent mélangées en désordre. Au début du bourgeonnement,
une partie constitutive de l’appareil nucléaire passe dans le cyto¬
plasme. Ces parcelles entrent en rapport intime avec le cytoplasme.
Le noyau présente alors une construction compliquée, celle du noyau
typique; nous voyons la membrane nucléaire, un échafaudage achro¬
matique et un réseau de chromatine. (Ne considérant que l’aspect
367
morphologique de la chromatine, je l'appelle en même temps „sub¬
stance fortement colorable“). Une pareille structure du noyau appa¬
raît régulièrement à certains moments et se maintient longtemps.
Ici nous avons probablement affaire à l'élimination de parties
caryoplasmiques du noyau dans le cytoplasme. C'est surtout
dans les processus du métabolisme cellulaire que ces parties
ont un rôle à jouer ; par exemple chez Trichospherium Siebol ii
(S c h a u d i n n) Adela ovata et Caryotropha mesnilü (S i e d 1 e c k i).
Cependant dans l'appareil nucléaire de Bacïllopsis stylopygae les
rapports de structure sont plus primitifs, car la partie végétative
du noyau n'est pas différenciée en formation spéciale.
Dans les phases suivantes du bourgeonnement, la chromatine est
éliminée du noyau peu à peu, il ne reste plus que le fond achro¬
matique entouré de plasme chromatophile. A l'aide de réactions co¬
lorantes on ne peut y découvrir de chromatine sous l'aspect d'une
granulation quelconque. Probablement ces parties de l'appareil nuc¬
léaire entrent en rapport direct avec le cytoplasme. Dans le noyau
de l'organisme fille aucune de ses parties ne provient directement
du noyau maternel. On ne peut constater à l'aide d'aucun colorant
le passage, de la cellule mère à la cellule fille, d'une substance
nucléaire morphologiquement définie. Les éléments du noyau
maternel qui sont nécessaires au noyau de la cellule fille
y arrivent secondairement en venant du cytoplasme. La
substance achromatique se forme indépendamment de l’achromatine
du noyau maternel. Le fond clair du noyau maternel reste intact
pendant la durée entière du bourgeonnement, et lorsque les deux
cellules doivent se séparer d'autres parties caryoplasmiques vien¬
nent s'agglomérer sur ce fond, formant un noyau entier.
Pendant les changements qui ont lieu dans la cellule de Bacil¬
lopsis stylopygae dans le cours du bourgeonnement, les rapports ré¬
ciproques des diverses parties du cytoplasme et du caryoplasme
s'accentuent. Les rapports qui existent entre les parties qui compo¬
sent la cellule s'expliquent facilement au point de vue de la théorie
de R. H er twig. Comme la substance achromatique est contenue
en même temps dans le caryoplasme et dans le cytoplasme, elle
passe directement du cytoplasme, pendant la formation du noyau,
dans l'organisme fille. Il est indispensable au mécanisme de multi¬
plication qu'une certaine quantité de „chromatine libre“ passe du
noyau maternel dans la cellule fille. C'est pourquoi nous sommes
368
obligés de supposer que chez Bacillopsis Stylopygae la chromatine,
la substance „nucléaire“ du noyau maternel, entre momentanément
en union étroite avec le cytoplasme. Elle passe avec celui-ci dans
la cellule fille fournissant la matière à la formation du nouveau
noyau. Dans la cellule fille apparaît, avant tout, le fond achroma¬
tique. On ne peut pas considérer ce moment comme décisif dans
la formation du noyau, car bien que le fond achromatique soit prêt,
cependant la chromatine mélangée avec le cytoplasme s’amasse
d’abord dans deux corps et ce n’est qu’ensuite qu’elle passe au
fond achromatique. Il faut donc considérer l’amas de chromatine
dans les corps en question comme le vrai commencement de la
formation du noyau.
Pendant l’état des prolongements filiformes, nous avons au dé¬
but quelque chose comme un élargissement du noyau et une diffé¬
renciation de ses parties constitutives. Ces faits jouent probablement
un certain rôle dans le mélange des parties constitutives
du noyau. Nous aurions pour résultat un noyau privé de toute
structure et dont chaque partie constitutive serait l’équivalent du
noyau entier. La division du noyau en deux masses arrive à son
tour, de sorte que l’on pourrait dire qu’une division amitotique du
noyau a lieu, sans sa désagrégation en poussière subtile, ce qui
arrive immédiatement après. Cette poussière passe dans les prolon¬
gements filiformes. Sans doute dans ce cas nous avons affaire à la
transformation de l’appareil nucléaire en chromi-
d i u m.
Autant que je sache, les organismes que l’on pourrait comparer
directement à Bacillopsis stylopygae aux différents moments de sa
vie, n’ont pas été décrits jusqu’ici. Avec cet objet en vue, bornons-
nous à la considération de l’état de repos. Nous devons prendre
alors en considération les organismes, décrits par Vejdov^sky
et par Men cl comme bactéries, dans le Gfammarus et la blatte.
„ Bacterium gammari “ de Vejdovsky et la forme la plus grande
des „ bactéries symbiotiques “ de Mencl ressemblent à certains mo¬
ments à certaines phases de Bacillopsis stylopygae. Certaines images
de la structure de Bacterium gammari rappellent sensiblement l’état
de repos et quelques moments de l’état de bourgeonnement de Ba¬
cillopsis stylopygae. Les dimensions de ces deux formes sont aussi
très proches. L’aspect général du corps des ces microorganismes est
tout à fait semblable, de même que la configuration du cytoplasme
369
et des vacuoles. Quant aux „formes rondes“, elles rappellent cer¬
taines phases de bourgeonnement de Bacillopsis stylopygae , lorsque
l’organisme mère et l’organisme fille se sont séparés.
Passant à la comparaison des appareils nucléaires des deux
microorganismes, je ferai remarquer que les images structurales de
leur caryoplasme à l’état de repos sont tout à fait semblables. La
différence qu’elles présentent consiste en ceci: je n’ai jamais remar¬
qué sur mes préparations de structure dans le noyau qui rappelle
l’état de division mitotique. Surdes préparations colorées à l’héma-
toxyline ferrique, j’ai obtenu quelquefois des images qui rappellent
des pareils états. Mais une observation plus précise de ces prépa¬
rations et l'emploi d’autres méthodes de coloration m’ont expliqué
la signification de ces images, en sorte qu’il n’y a pas lieu de par¬
ler de quelque mitose que ce soit. Quant à la manière dont Bacte¬
rium gammari se multiplie, il est douteux que les images présentées
par le noyau, que Vejdovsky et Mencl considèrent comme ka-
ryokinèse, constituent une preuve suffisante du commencement de di¬
vision cellulaire. Ces microorganismes n’ont pas été étudiés vivants
ni à l’aide d’une méthode cytologique convenable. „Auf den Schnitt¬
serien durch den Körper des Garschiner Gammarus“ dit Vej dov-
sky, „ist es nicht leicht, die letzgenannten Parasiten spezifisch
zu bestimmen und es wäre daher sehr erwünscht, dieselben in fri¬
schem Zustande an Ort und Stelle zu untersuchen und zu bestimmen“.
Je rappelle que la division mitotique du noyau de Bacterium gam-
mari , d’après les observations de Vejdovsky et de Mencl, finit
seulement sur le stade monaster. Vejdovsky explique ce fait de
la façon suivante: „Es ist zwar möglich, daß die Bakterien zu ge¬
wisser Zeit, noch während des Aufenthaltes in der Hämolymphe sich
durch diesen Teilungsakt zu ermehren vermögen. Aber weitere
Stadien der Teilung sind nun nicht bekannt, und es ist nur so
viel wahrscheinlich, daß diese ersten Spindelstadien eine lange Zeit
im Zustande der Buhe verweilen“.
Je ne désire nullement identifier Bacillopsis stylopygae avec Bac¬
terium gammari. D’après ce que nous savons jusqu’à présent sur la
structure et le cycle évolutif de Bacterium gammari on ne peut
affirmer que nous ayons affaire à une bactérie. M’appuyant sur la
ressemblance entre Bacterium gammari et Bacillopsis stylopygae , je
crois qu’il faut ranger Bacterium gammari dans les protophytes,
peut-être dans le même groupe dans lequel il faudrait placer Ba-
370
cillopsis stylopygae. La forme décrite par Vejdovsky et Men cl
ne peut être considérée que comme une phase évolutive de cet or¬
ganisme qui d’après Men cl a un cycle évolutif très compliqué. Je
crois qu’il faut adopter cette manière de voir en ce qui concerne
la place de Bacterium gammari dans la systématique et quant à la
forme la plus grande des „bactéries symbiotiques“ de Men cl. Ce
microorganisme est plus petit que Bacillopsis stylopygae , mais, quant
à la forme générale du corps et à la configuration du cytoplasme
et des vacuoles, il le rappelle exactement. A l’état de repos, la
structure des noyaux est aussi fort analogue. Quant à la division
du caryoplasme, que Men cl décrit comme diaster, il semble dou¬
teux qu’on puisse la considérer comme un état préparatoire à la
division de toute la cellule, car la séparation des organismes n’a
pas été observée directement. Les phases de transition manquent
aussi entièrement.
Il est imposible de classer Bacillopsis stylopygae parmi les Bac¬
téries^ bien que, à première vue, cette opinion paraisse légitime eu
égard aux états de repos qui apparaissent le plus souvent. Si l’on
considère la transformation de Bacillopsis stylopygae en prolonge¬
ments filiformes et embranchés réunis en réseau, à la fin du pro¬
cessus, on arrive à la conclusion qu’on ne peut le ranger parmi
les Champignons. Nous avons ici affaire à un organisme très pri¬
mitif dont la place dans la systématique ne pourra être élucidée
avant que son cycle de développement ne soit entièrement connu.
Au cours des recherches dont je viens de donner les résultats
j’ai profité des ressources du Laboratoire de Bactériologie de l’In¬
stitut Vétérinaire de l’Université de Cracovie. Qu’il me soit permis
de présenter ici mes remerciements à M. le prof. Nowak, directeur
de cet établissement.
Explication des tables
Toutes les tables représentent des individus de Bacillopsis stylopygae; 1 — 11
des individus vivants ; les autres tables des individus fixés et colorés. Les con¬
tours des dessins ont été exécutés au microscope de Zeiss muni d’un objectif
apochromatique à immersion homogène (aperture l'30, distance focale 2’00) et d’un
oculaire 12, au moyen d’une chambre claire. Les photographies ont été exécutées
par M. le prof. Nowak à l’aide d’un grand appareil photographique de Zeiss.
Tous les dessins sont grossis de 1500 diamètres de même que les photographies,
à l’exception de la photogr. 8, dont le grossissement est de 1000 diamètres.
Bulletin de VAcad. des Sciences de Cracovie. 1908.
PI XVII L
B. Petschcnko.
371
Table XVIII.
1 — 2. État de repos.
3 — 5. État de bourgeonnement.
5 — 11. État des prolongements filiformes.
12 — 13. État de repos. (Sublimé alcool absolu (2:1); éosine bleu de méthy¬
lène d’après Giemsa).
14 — 15, 17 — 21. État de bourgeonnement. (14—21 fixés et colorés comme
précédemment; 22 — 25 fixés aux vapeurs osmiques. ensuite le sublimé; colorés
nomme précédemment).
16, 26—30. État de cellule allongée. (Technique comme dans les préparations
22—25).
31 -‘-44. État de prolongements filiformes. (Sublimé -j- sol. à 2°/0 d’acide osmi-
que ; la coloration comme ci-dessus).
45. Une partie des prolongements filiformes. (Technique comme 31—44).
46. État de repos. (Alcool -J- éther ; fuchsine carbolique).
Bibliographie.
1. Duel aux. Microbiologie. 1900.
2. Goldschmidt. Die Chromidien der Protozoen. Arch. f. Protkund. 5. 1904.
3. Guillermond. La Morphologie et la Cytologie des levures. Bull. Inst.
Pasteur. 3. 1905.
4. Guillermond. La Cytologie des bactéries. Bull. Inst. Pasteur. 5. 1907.
5. R. Her twig. Die Protozoen und die Zelltheorie. Arch. f. Protkund. 1. 1902.
6. Em. Mencl. Dalsi pozorowanf . . . . symbiotickijch bakterif. Yestn. Kral.
Cëskë. Spolëcn. nauk v Praze. 1904.
7. Em. Mencl. Nachträge zu.... von Bacterium gammari Vejd. Arch. f.
Protkund. 8. 1907.
8. Mesnil. Chromidies et questions connexes. Bull. Pasteur. 3. 1905.
9. Schaudinn. Untersuchungen über... von Trichospherium Sieboldi. Schn.
Abhandl. d. Preuss. Akademie der Wiss., 1899.
10. Schaudinn. Beiträge zur Kenntnis.... Organismen. Arch. f. Protkund.
1. 1902.
11. Siedl eck i. O znaezeniu karyosomu. Rozpr. Wydz. Mat. -Przyr. Akad.
Umiej. Krakow, 1904. Bullet. Int. de l’Acad. d. Sc. de .Cracovie 1904.
12. Vejdovsky. Bemerkungen über den Bau.... der Bakterien. Zentralbl.
f. Bakter. Parasit, u. Infekt. Abt. II. 6. 1900.
13. Vejdovsky. Ueber den Kern der Bakterien.... Teilung. Zentralbl. f.
Bakter. Parasit u. Infekt. Abt. II. 11. 1904.
Nakiadem Akadernii Umiejetnosci.
Pod redakcya
Sekretarza Wydziafu matem.-przyrod. Wîadysîawa Natansona.
Krakow, 1908 — Drukarnia Umwersyteto Jagiellonskiego, pod zarzadem J. Filipowskieco.
7 Maja 1908.
I
I
BULLETIN INTERNATIONAL
É)E L’AGADÉMIE des sciences de cracovie
■
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
DERNIERS MÉMOIRES PARUS.
\ r
(Les titres des Mémoires sont donnés en abrégé)
A). Mathématiques; Astronomie; Physique; Chimie;
Minéralogie; Géologie etc.
S. /Zaremba. L’équation biharmonique etc . ! .
A. Rplland. Gaïac et oxyhémoglobine .
L. Grabowski. Mesures au moy. de micromètres d’occultation'
L. Natanson. Théorie d. I. dispersion et de l’extinction etc. .
H. Merczyng. Mouvement d. liquides à grande vitesse etc.
A. Bolland. Réaction de l’aloïne axec l’oxyTiémoglobine . .
K. Kling. L’aldéhyde para-tolylacétique etc. ......
M. Sadzewicz. Fatigue photo-électrique d. métaux ....
K. Wôjcik. Blocs exotiques d^ns le flysch etc .
T. Kozniewski, L. Marchlewski. Etudes sur la chlorophylle
J. Merunowiez, J. ^iâleski. Les Hémines .......
J. Zaleski. Méthode d. combustions élém. etc . . .
W. Dziewulski. Perturbations séc. d. petites planètes .
L. Brunet, St. Toîîoczko. Vitesse d. dissolution d. solides, II.
L. Bruner, J. DIuska. Bromuràtion du toluène- . . . . .
L. Brimer. Conductibilité él. du Br et J en ^olütion etc.
W. Lozinski. Cavités lacustres^pleistocènes etc. . . . . .
Z. Thullie. Diamagnétisme. Théorie des électrons ....
St. Dabrowski. Matière colorante des urines etc .
À. Korn. Solution gé|L d. problème biharmonique ....
St. Niementowski. Acide anthränil. et éther benz. etc. . .
M. P. Rudzki. La gravité à Cracovie, S. Francisco etc. . .
J. Morozewicz. Composition de la néphéline ... . . .
L. Zîobicki. Radium et solutions colloïdales . ... . .
C. Zakrzewski. Analyseur elliptique à^.pénombre ....
J. Lewinski. Dépôts jurassiques, chaîne de Sulejow . . .
L. Marchlewski, J. Robel. Chlorophylles .
K. Zoraxwski. Equations aux dériv. part, de 1 Ordre . . .
W. Sierpinski. Développement d^ l’expression {a . . .
M. Smoluchovyski. Théorie cinét. de l’opalescence des gaz etc.
H. Merczyng. Stegmani Inst. math, libri II .
M. P. Rudzki. Remarque etc. . . .
. x . Mars
1907
1907
. . Avril
1907
. . Avr^l
1907
. . Mai
1907
. 1 . Mai
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. . Mai
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. Juin
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1907
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. . Juill.
1907
. . Juill.
1907
. . Juill.
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. . Juill.
1907
. Juill.
1907
. . Juin.
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. . Oct.
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1907
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. . Nov.
1907
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. . Déc.
1907
1907
. Déc.
1907
. . Déc.
1907
1907
'-P
m;
S. Zaremba. Intégration de l’équation biharmonique . . . . . Janv.
J. Bielecki. Mesitylen -Trialdehyd . Janv.
Z. ÎMotylewski. Dihydroqxychinoxalin . . Janv.
J. Lewinski. La chaîne de Przedborz
'\J
L. Marclllewski, St. Piasecki. Preparing phylloporphyrine
Lad. Natanson. Elliptic polarization of light (magd. field)
Janv.
Mars
Mars
1908
1908
1908
1908
19 b 8
lbos
f
m
B). Sciences biologiques.
E. Jentys. Nature chih^. et structure ^e l’amidon . Mars
H. Zapaïowicz. Revue de la Flore d. 1. Galicid IX ..... Avril
St. Saski. Microbes anaérob. d. 1. tissus normaux ...... Avril
G. Goldfinger. Sacs lymph, d. 1. membres post. d. 1. Grenouille . Avril
E. PiaSecki. Loüs du travail musculaire volontaire . Avril
M. Konopacki. Respiration des lombrics . Mai
M. Siedlecki. Structure et cycle évolutif d. Caryotropha Mesn. . . Mai
E. Rosenhauch.. Développement embryonn. d. 1. cellule mucîpare
Z. Wôycicki. Noyaux d. 1. cellules d. appendices d. suspenseur etc.
Z. Wôycicki. Sac embryonnaire de^la capucine . . Juin
W. Kulczynski. Fragmenta arachnologica, Y . . . . . . . . Juin
A. Karpinski, Br.^Niklewski. Nitrification d. 1. cultures impures Juin
Juin
Juin
H. Zapaïowicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galici^, X
•0
Juin
S. Krzemieniewski. Etudes sur l’Azotobacter chroococc; Beij . . Juill.
St. Welecki. Action phys. de la glande surrén. et de ^adrénaline Juill.
]M[. Kowaléwski. Etudes helminthologiques, X . Juill.
M. Raciborski. Croissance des cellules à pas . . . \ . Oct.
H. Zapalowjicz. Revue d. 1. Flore d. 1. Galicie, XI . Déc.
M. Räciborski. Hemmung d. Beweg, wachst, b. Basidiobolus
VI. Kulczynski. Fragmenta arachnologica VI. • • • • • V
A. W. J akubski. Stützgewebe d. Nervensystems etc.
A. Bocbenek. Zentr. Endig, d. Nervus Opticus .
K. Kostanecki. Mitotische Kernteilung öhnp Zellteilung
J. Browinski. Proteinsäuren im Bluté
K. Stolyhwo. ^Le cr^ne de Nowosiolka etc
J. Browinski, S. Dabrowski. Dosage d.' 1. mat. color, des urines
H. Zapaïowicz. Revue critique de la Flore de la Galicie. XII . .
J. MIodowska. Histogenèse der Skelqtt-Muskeln . .
Cil. Klecki, Â. Wrzosek. Passage de microbes dans les urines .
E. Krzys^talowicz, M. Siedlecki. Etude exp. de la syphilis . .
1907
1907
1907
1007
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1907
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19,08
1908
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1908
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1908
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Les livraisons du Bulletin Int. se vendent séparément. Adresser les
demande^ à la Librairie »Spölka Wydawnicza Polska«, ^ynek gL,
Cracovie (Autriche).
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7- :\ . „ A
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N° 5.
MAI.
1908.
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BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES
DEJ2RACÖVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
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ANZEIGER
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DER
AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN
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I IN KRAKAU.
MATHEMATISCH - NATURWISSENSCHAFTLICHE KLASSE
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CRACOVIE
IMJPR I M ERIE DE L’UNIVERSITÉ
1908.
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L’ACADÉMIE DES SCIENCES ' DE CRACOYIE A ÉTÉ FONDÉE EN 1873 PAR
S. M. L’EMPEREUR FRANÇOIS JOSEPH I.
1 ( ' ' V . -- ■ ; ~ v
PROTECTEUR DE L’ACADÉMIE:
S. A. I. L’ARCHIDUC FRANÇOIS FERDINAND D’AUTRICHE-ESTE.
VICE-PROTECTEUR : Vacat.
I
x:
PRÉSIDENT: S. E. M. LE COMTE STANISLAS TARNOWSKI.
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL: M. BOLESLAS ULANOWSKI.
", ' ; S ; - . X j
EXTRAIT DES STATUTS DE L’ACADÉMIE:
(§ 2). L’Académie est placée soûsA’ auguste patronage de Sa Majesté Im¬
périale Royalq Apostolique. Le Protecteur et le Vice-Protecteur sont nommés par
S. M. l’Empereur.
(§ 4). L’Académie est divisée en trois classes:*
a) Classe de Philologie,
b) Classe d’Histoire et de Philosophie,
c) Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles.
(§ 12). La langue officielle de l’Académie est la langue polonaise.
I
Depuis 1885 , V Académie publie, en deux séries , le ,, Bulletin International a
qui paraît tous les mois, sauf en août et septembre. La première série est con¬
sacrée aux travaux des Classes de Philologie , d’Histoire et de Philosophie. La se¬
conde est consacrée aux travaux de la Classe des Sciences Mathématiques et Na¬
turelles. Chaque série contient les procès verbaux des séances ainsi que les résumés,
rédigés en français, en anglais, en cillemand ou en latin, des ' travaux- présentés
à l’Académie. ,
Publié par l’Académie
sous la diréction de M. Ladislas Natanson,
Secrétaire de la Classe des Sciences -Mathématiques et Naturelles.
Ö: 1 j.'ÇV V , i WêËÈ0ÊS^ \ SS SSlS
Nakladem Akademii Umiejçtnosci.
Krakow, 1908. — Drukarnia Uniwersytetu Jagiellorïskiego pod zarz^dem Jôzefa Filipowskiego.
A>;
BULLETIN INTERNATIONAL
DE L’ACADÉMIE DES SCIENCES DE CRACOVIE.
CLASSE DES SCIENCES MATHÉMATIQUES ET NATURELLES.
N° 5. Mai 1908.
Sommaire: 26. SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L’ACADÉMIE du 16
Mai 1908.
27. K. OLSZEWSKI. Die Verflüssigung der Gase; eine historische Skizze.
28. K. JABLCZYNSKI. Zur Kenntnis der Katalyse in heterogenen Systemen.
Zersetzung des Chromchlorürs am Platinblech.
29. M. DZIURZYNSKI. Ueber die Umlagerung des Diphenylhydrazophenyls
unter der Einwirkung des Chlorwasserstoffes in BeDzollösung.
30. J. LEWINSKI. Les dépôts jurassiques près la station Chçciny et leur
faune.
31. H. KRZEMIENIEWSKA. Zur Ernährung des Azotobakters.
32. H. ZAPALOWICZ. Revue critique de la Flore de la Galicie. XIII Partie.
33. H. HOYER. Untersuchungen über das Lymphgefäßsystem der Froschlar¬
ven. II Teil.
34. E. RGSENHAUCH. Ueber die Entstehung der Flora im physiologischen
Bindehautsack der Neugeborenen.
35. K. OLSZEWSKI. Nachtrag.
26. SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE DE L’ACADÉMIE
DU 16 MAI 1908.
Au nom de son Altesse Impériale et Royale, l’Archiduc François
Ferdinand d’Este, auguste protecteur de l’Académie, la séance fut
ouverte par S. E. M. le comte Stanislas Tarnowski, Président
de l’Académié.
M. Boleslas Ulanovvski, Secrétaire général, rendit compte
des travaux de l’Académie pendant l’année écoulée et annonça que,
dans la séance administrative du 15 mai. furent élus:
I. Dans la Classe de Philologie:
a) Membres titulaires:
S. E. Mgr. Joseph Bilczewski, archevêque de Léopol.
M. Léonard Lepszy, conseiller des mines et directeur du
contrôle des monnaies à Cracovie.
M. Jean Rozwadowski, professeur à l’Université Jagello
nienne.
M. Stanislas Tomkowicz, conservateur des beaux-arts.
Bulletin III
1
374
IL Dans la Classe d’Histoire et de Philosophie:
a) Membre titulaire étranger:
M. Louis Pastor, Directeur de l’Institut historique autrichien
à Rome et professeur à l’Université d’Innsbruck.
b) Membres correspondants:
M. François-Xavier Fierich, professeur à l’Université Ja-
gellonienne.
Mgr. Ladislas Chotkowski, professeur à l’Université Ja-
gellonienne.
III. Dans la Classe des Sciences Mathématiques et Naturelles:
a) Membre correspondant:
M. Marie Smoluchowski, professeur à l’Université de Léopol.
Ensuite M. Bronislas Dembirïski donna lecture de son mé¬
moire sur: Szujski et sa synthèse historique.
Enfin M. le Secrétaire général proclama les noms des lauréats
de cette année:
Le prix Probus Barczewski de 2250 couronnes accordé au meil¬
leur ouvrage historique est décerné à M. Stanislas Smolka pour
son livre: La politique de Lubecki avant V insurrection de Novembre
(Deux volumes in 8-o).
Le même prix Probus Barczewski de 2250 couronnes destiné
à récompenser la peinture est attribué à Mlle Olga Boznariska
pour tous ses tableaux et en particulier pour ceux qu’elle a exposés
l’année dernière.
La veille, c’est-à-dire le 15 mai, s’était tenue la séance plénière
semestrielle administrative de l’Académie.
375
Séance du lundi 4 IVIai 1908.
Présidence DK M. K. OLSZEWSKI.
27. Skroplenie gazôw ; szkic historyczny. — Die Verflüssi¬
gung der Gase ; eine historische Skizze . Mémoire de
M. K. OLSZEWSKI m. t.
(Planches XIX, XX et XXI).
Stand der Forschung auf dem Gebiete der Verflüssigung
der Gase Tor dem Jahre 1883.
Die Arbeiten über die Verflüssigung der Gase wurden schon zu
Anfang des XIX. Jahrhunderts mehrmals unternommen und, wenn
auch einige von denselben höchstwahrscheinlich zu positiven Resul¬
taten führten, so haben sie dennoch keine Aufmerksamkeit der da¬
maligen Gelehrten auf sich gezogen und sind ohne Einfluß auf
weitere Forschungen auf diesem Gebiete geblieben. Systematische
Untersuchungen über die Verflüssigung der Gase wurden erst von
M. Faraday im Jahre 1823 begonnen, der sich einer ebenso ein¬
fachen wie auch erfolgreichen, auf der Entwicklung der unter¬
suchten Gase in einer zugeschmolzenen, knieförmigen Glasröhre be¬
ruhenden Methode bediente. Durch Abkühlung der auf diese Weise
komprimierten Gase mittels einer Kältemischung gelang es ihm,
folgende Gase in den flüssigen Zustand überzuführen: Chlor, schwef¬
lige Säure (S02), Schwefelwasserstoff, Kohlensäure (C02), Cyan,
Ammoniak, unterchlorige Säure (C102). Stickoxydul (N20) und Chlor¬
wasserstoff (dieser war schon früher von Davy verflüssigt worden).
Die zweite Serie seiner Untersuchungen wurde von Faraday
im Jahre 1845 ausgeführt1); er bediente sich dabei der festen
Kohlensäure als Kältemittels, welche mittels der von Thilorier
in Paris (1834) wie auch von Adams in London konstruierten
Apparate in größerer Menge erhalten werden konnte. Mit einer
Mischung der festen Kohlensäure mit Äther (Thiloriers Mischung)
erhielt er unter dem Rezipienten einer Luftpumpe niedrige Tempe¬
raturen bis — 110°. Indem er die untersuchten Gase mittels einer
Druckpumpe bis zum Druck von 50 Atm. komprimierte und die-
x) Annalen d. Phys. und Chem., Ergänzungsband II. 193. 1848.
1*
376
selben mittels der Thilorier’schen Mischung bis — 110° abkühlte,
gelang es ihm, weitere sechs Gase in den flüssigen und sieben Gase
auch in den festen Zustand überzuführen. Von den damals bekann¬
ten Gasen zeigten unter diesen Bedingungen folgende Gase keine
Spur einer Verflüssigung oder Erstarrung: Wasserstoff, Sauerstoff,
Stickstoff, Stickoxyd, Kohlenoxyd und Grubengas. Die Bemühungen
anderer Forscher wie Natterers (1845), Berthelots (1850),
Andrews’ (1861), einige von diesen Gasen durch Anwendung
enorm hoher Drucke (500 bis 3600 Atm.) bei gleichzeitiger Abküh¬
lung zu verflüssigen, blieben ebenfalls erfolglos.
Die Untersuchungen Faradays blieben lange Zeit unüber¬
troffen. Dieser ausgezeichnete Forscher erkannte auch ganz richtig
den Grund seiner negativen Resultate bezüglich der erwähnten
sechs Gase, indem er annahm, daß für jedes von diesen Gasen
ein Cagniard la Tou r’s cher Zustan d existiert, charakterisiert
durch eine gewisse Temperatur, oberhalb welcher das Gas „wahr¬
scheinlich durch keinen Anwuchs von Druck in eine Flüssigkeit
verwandelt werden kann“. Aus den Untersuchungen Thiloriers
vermochte Faraday diesen Cagniard la Tour’schen Zu¬
stand für Kohlensäure ziemlich genau zu bestimmen und gibt für
denselben 73 Atm. Druck und 32° C an. Diese Zahlen stimmen
sehr gut mit den kritischen Daten der Kohlensäure überein, welche
Andrews in seiner klassischen, im J. 1869 publizierten Arbeit
(über den kritischen Punkt der Kohlensäure) gefunden hat.
Weitere Versuche, welche auf die Entwicklung der Forschung
über die Verflüssigung der Gase großen Einfluß ausgeübt haben,
wurden im J. 1877 und 1882 von L. Cailletet in Paris ausge¬
führt1). In seinen ersten Versuchen (1877) trachtete Cailletet die
niedrige, zu der Verflüssigung der Sauerstoffs und des Kohlenoxyds
nötige Temperatur durch Expansion der bis 300 Atm. komprimier¬
ten Gase in einem eigens dazu konstruierten Apparate zu erhalten;
auf Anwendung eines äußeren Kältemittels wurde weniger Gewicht
x) Die gleichzeitig- 1877 von R. Pictet in Genf ausgeführten Versuche über
die Verflüssigung des Sauerstoffs und Wasserstoffs übertrafen, was die angewandten
Kältemittel und hohen Drucke anbelangt, nicht die Versuche von Faraday,
Berthelot und Andrews und, da sie außerdem mit unreinen Gasen (28) und
nicht einwandsfreier Einrichtung des verwendeten Apparates angestellt wurden,
führten sie zu irrigen Resultaten, welche durch spätere Versuche anderer For¬
scher nicht bestätigt wurden.
377
gelegt. Es wurden dabei insofern positive Resultate erhalten, als
bei der plötzlichen Expansion der Gase ein Nebel sichtbar wurde,
welcher von der „momentanen Verflüssigung“ derselben zeugte.
Ähnliche Resultate wurden auch mit Luft, Stickstoff und Methan
erhalten 1). Diese Versuche bewiesen unzweifelhaft die Möglichkeit
der Verflüssigung der erwähnten Gase, sie erlaubten aber nicht,
dieselben dauernd in den flüssigen Zustand zu versetzen und ihre
kritischen Konstanten, Siede- und Erstarrungstemperaturen zu mes¬
sen. Die kritische Temperatur, welche Cail letet für Stickoxyd
(zwischen -(-8° und — 11°) angibt, hat sich als irrig erwiesen (17).
In der Sitzung der Pariser Akademie der Wissenschaften vom
31. Dezember 1877 hat sich Berthelot folgendermaßen über die
Cai 1 1 e t et’s ch e n Versuche geäußert: „Daraus kann man so lange
keine weiteren Schlüsse ziehen, bis es einem durch die Caille-
tet’schen Versuche geleiteten Forscher gelingt, dauernde und
längere Zeit im statischen Zustande zu beobachtende Flüssigkeiten
zu erhalten, was bis jetzt noch niemandem gelungen ist. Die durch
Herrn Cai Ile t et zum erstenmal sozusagen in dynamischem Zu¬
stande verflüssigten Gase bilden sich unter den Augen des Beobach¬
ters, um sogleich zu verdampfen“. Die von Berthelot vorausge¬
sagte Verflüssigung der sogenannten permanenten Gase im statischen
Zustande erfolgte in Krakau im J. 1883.
Bei den ersten Versuchen mit Wasserstoff erhielt Cailletet
negative Resultate; in den folgenden, welche unter denselben Bedin¬
gungen ausgeführt wurden (Abkühlung bis — 29°, Expansion von
280 Atm.) bemerkte er einen äußerst feinen, sehr kurz andauerriden
Nebel. Ich werde noch später auf diesen Gegenstand zurückkom¬
men und werde beweisen, daß eine Verflüssigung des Wasserstofts
bei den Bedingungen des Caille te Aschen Versuches unmöglich
war. Der leichte Nebel, welchen Cailletet bei der Expansion
des Wasserstoffs bemerkte, konnte von geringer Verunreinigung mit
Luft herrühren, da ganz reiner und luftfreier Wasserstoff nur bei
Anwendung großer Vorsichtsmaßregeln erhalten werden kann.
Im Jahre 1882 wiederholte Cailletet seine Versuche behufs
Verflüssigung des Sauerstoffs bei Anwendung des flüssigen Äthylens
als Kältemittels ( — 105°). Das Aufkochen des Sauerstoffs während
1.) C. R. 85. 1016. Ann. de Chim. et de Phys. 15. 132.
C. R. 85. 1213. C. R. 85. 1270.
378
der Expansion trat diesmal noch viel deutlicher auf, aber auch die¬
ser Versuch führte nicht zu dauernder Verflüssigung dieses Ga¬
ses, und Cailletet beabsichtigte, für künftige Versuche ein schwie¬
riger verflüssigbares Gas (Grubengas) als Kältemittel zu benutzen.
Wenn auch diese Versuche nicht zu der definitiven Verflüssigung der
sogenannten permanenten Gase führten, so müssen sie jedoch seit
Faradays letzten Arbeiten als die wichtigsten auf diesem Gebiete
betrachtet werden. Das zuerst von Cailletet als Kältemittel ver¬
wendete flüssige Äthylen hat bei den folgenden, im J. 1883 in
Krakau ausgeführten Versuchen die dauernde Verflüssigung der
permanenten Gase ermöglicht.
Verflüssigung cler Oase in Krakau.
Im vorangehenden Abschnitte habe ich die Bedeutung der Fa-
raday’schen und Cailletet’schen Versuche hervorgehoben.
Bevor ich zu den Krakauer Untersuchungen übergehe, betrachte ich
es als meine Pflicht, noch die Verdienste J. Natter ers kurz zu
würdigen. Dieser Forscher beschäftigte sich mit der Verflüssigung
und Erstarrung der Kohlensäure und des Stickoxyduls und es ge¬
lang ihm, mittels des flüssigen und festen Stickoxyduls die zu
jener Zeit niedrigste Temperatur von — 115° zu erhalten. Seine
Bemühungen, die sogenannten permanenten Gase durch Anwendung
enorm hoher Drucke (3600 Atm.) zu verflüssigen, blieben zwar
erfolglos, sein Kompressionsapparat aber, welchen er zur Darstellung
größerer Mengen flüssiger und fester Kohlensäure konstruierte, wurde
lange Jahre hindurch in den wissenschaftlichen Instituten allge¬
mein verwendet.
Meine ersten praktischen Kenntnisse über die Verflüssigung der
Gase verdanke ich einem alten Nattererschen Kompressions¬
apparate, welchen ich im Jahre 1869 im hiesigen, übrigens äußerst
dürftig eingerichteten chemischen Universitätslaboratorium als che¬
mischer Stipendist der Anstalt vorgefunden habe. Nach einigen ver¬
geblichen Versuchen mit dem allerdings etwas defekten Apparate
gelang es mir, die Kohlensäure in demselben zu verflüssigen, und
seit dieser Zeit habe ich als mehrjähriger Assistent der Anstalt
regelmäßig die flüssige und feste Kohlensäure für die Vorlesungen
des Prof. Czyrniahski vorbereitet. Bei dieser Gelegenheit habe
ich mich mit den wichtigsten Versuchen Faradays wie auch mit
379
der Erhaltung sehr niedriger Temperaturen (bis — 110°) vertraut
gemacht. Als daher im J. 1883 S. v. Wröblewski die Lehrkan¬
zel der Physik an der hiesigen Universität übernommen und den
Cailletet'schen Apparat aus Paris (wo er im Jahre 1882 die
Cailletet’schen Versuche zu sehen Gelegenheit hatte) mitgebracht
hatte, habe ich ihm gemeinschaftliche Untersuchungen behufs Ver¬
flüssigung des Sauerstoffs bei Anwendung des Caillete Aschen
Apparates und des flüssigen im Vakuum siedenden Äthylens als
Kältemittel vorgeschlagen (51) 1). Auf diese Weise war es möglich,
daß die ziemlich schwierigen Versuche, welche im Februar 1883
angefangen wurden, schon nach wenigen Monaten (9. April 1883)
zur dauernden Verflüssigung des Sauerstoffs führten, wodurch auch
die Bestimmung seiner Dampfspannungen und der denselben ent¬
sprechenden Temperaturen ermöglicht wurde (1). Nach der Verflüssi¬
gung des Sauerstoffs folgte bald die Verflüssigung des Stickstoffs (2)
und des Kohlenoxyds wie auch die Erstarrung des Alkohols und
des Schwefelkohlenstoffs (3).
Meine gemeinschaftlich mit Wröblewski ausgeführten Ver¬
suche wurden mit sehr bescheidenen Mitteln ausgeführt. Einer der
wichtigsten Apparate, die bei diesen Versuchen verwendet wurden,
war der N at t e r er’s c h e Kompressor, welcher zur Verflüssigung
der als Kältemittel nötigen Kohlensäure und des Äthylens diente.
Auch bei späteren Versuchen, welche von mir und von Wröblew¬
ski nach der Auflösung der Mitarbeiterschaft ausgeführt wurden,
spielte der Natterer’sche Apparat eine wichtige Rolle, da der¬
selbe nicht nur zur Verflüssigung der als Kältemittel benutzten,
sondern auch zum Komprimieren der untersuchten sogenannten per¬
manenten Gase stetige Verwendung fand. In meinem Laboratorium
habe ich mich des Nattere Eschen Apparates bei meinen Arbei¬
ten bis zum Jahre 1900 bedient, in welcher Zeit derselbe durch
einen Whitehead’schen Kompressor ersetzt wurde.
Zum Aufsammeln des Äthylens diente ein Zinkblechgasometer
von 1 m3 Inhalt. Zur Erhaltung des Vakuums wurde eine Bian-
chi’sche Pumpe für Handbetrieb gebraucht. Der Apparat zur
Darstellung größerer Mengen flüssigen Äthylens unter Atmosphären-
1) Die irrige Vorstellung sub (3) (Ann. Phys. Chem. 20, 248, sowie Ann. de
Chim. et de Phys. 1, 118, 1884) ist ohne mein Wissen und Einverständnis ver¬
öffentlicht worden.
380
druck bei Anwendung fester Kohlensäure als Kältemittels wie auch
der Apparat, welcher das flüssige Äthylen im Vakuum sieden zu
lassen erlaubte, wurden von mir konstruiert und auch eigenhändig
verfertigt (57) 1).
Seit Oktober 1883, nach der Beschaffung der nötigen Apparate für
das hiesige chemische Laboratorium, wurden weitere Versuche über
die Verflüssigung der Gase von mir im chemischen und von W ro¬
bie wski in dem physikalischen Institute, unabhängig voneinander,
weitergeführt. Ich bediente mich bei meinen Versuchen einer viel
größeren Vakuumpumpe und eines N atter er’s chen Kompressors
neuerer Konstruktion. Beide Apparate wurden für Motorbetrieb ein¬
gerichtet.
Die Arbeiten, welche in den nächsten fünf Jahren von mir und
von Wr ob le wski ausgeführt wurden, kann man aus der am
Ende dieser Abhandlung chronologisch zusammengestellten Literatur
ersehen. Sie behandelten vorwiegend dasselbe Thema und unter¬
schieden sich voneinander hauptsächlich dadurch, daß Wröblew-
ski, wenigstens anfangs, mit kleineren Mengen der verflüssigten
Gase experimentierte und bei der Bestimmung der niedrigen Tem¬
peraturen sich stets eines Thermoelementes (Kupfer, Argentan) be¬
diente, wobei die niedrigsten Temperaturen durch Extrapolation
berechnet werden mußten.
Der Apparat, dessen ich mich während der Versuche seit An¬
fang 1884 bediente, ist auf der beigefügten Fig. 1 (Tafel XIX) im
Durchschnitt dargestellt.
Zur Bestimmung tiefer Temperaturen bediente ich mich in mei¬
nen Versuchen mit wenigen Ausnahmen nur des Wasserstoffthermo-
meters, welches sich für diese Zwecke ausgezeichnet bewährt hat,
so daß meine vor 20 Jahren unter ziemlich schwierigen Bedingun¬
gen ausgeführten Bestimmungen der Siede- und Erstarrungstem¬
peraturen der permanenten Gase in neuester Zeit von mehreren
Forschern bestätigt wurden, wobei die Unterschiede gewöhnlich 1°
nicht übersteigen. In diesem Apparate wurden alle sogenannten
1) Meine Mitarbeiterschaft mit Wröblewski habe ich deshalb etwas ein¬
gehender geschildert, weil von mehreren Autoren in verschiedenen Lehrbüchern
und Abhandlungen die Verflüssigung der Gase in Krakau in ganz falschem Lichte
dargestellt worden ist. Ein solcher Versuch wurde auch in neuester Zeit gemacht,
wodurch ich mich genötigt sah, diese falsche Vorstellung in der „Zeitschrift für
komprimierte und flüssige Gase“ zu berichtigen (57).
permanenten Gase mit Ausnahme des Wasserstoffs in Quantitäten
von mehreren Kubikzentimetern verflüssigt und die kritischen, Siede-
und Erstarrungstemperaturen derselben J) wie auch ihre Dichten bei
den Siedetemperaturen bestimmt. Die wichtigsten Konstanten, welche
in diesem Apparate erhalten wurden (13) (15) (16) (17) (24), befin¬
den sich in der am Ende dieser Abhandlung zusammengestellten
Tabelle. Derselbe Apparat diente auch bei der Untersuchung des
Absorptionsspektrums des flüssigen Sauerstoffs und der flüssigen
Luft (23) sowie zur Verflüssigung des Ozons, wobei flüssiger Sauer¬
stoff als Kältemittel verwendet wurde (22). Die Siedetemperatur des
Ozons wurde mittels eines Schwefelkohlenstoffthermometers bestimmt
( — 109°). Die heftige Explodierbarkeit des flüssigen Ozons erlaubte
mir aber nicht, diese Bestimmung mit nötiger Genauigkeit auszu¬
führen.
Ich habe versucht, mit diesem Apparat auch den Wasserstoff in
den flüssigen Zustand Uberzuführen, wobei im Vakuum siedender
Sauerstoff und auch flüssige Luft als Kältemittel verwendet wur¬
den (8) (11). Zu diesem Zwecke wurde in dem Apparate Taf. XIX
anstatt des Wasserstoffthermometers c) eine entsprechend verlängerte
Glasröhre des C a i 1 1 e t e t’s c h e n Apparates befestigt. Der bis — 198°
abgekühlte und bis zu 190 Atm. komprimierte Wasserstoff wurde
plötzlich expandiert, wobei sich ein dichter Nebel des verflüssigten
Wasserstoffs zeigte. Ähnliche Versuche, aber in kleinerem Maßstabe,
wurden gleichzeitig auch von Wröblewski ausgeführt, wobei
er den auf 100 Atm. komprimierten und mit dem unter Atmo¬
sphärendrucke siedenden Sauerstoffe ( — 1 82°) 2) abgekühlten Wasser¬
stoff rasch expandierte.
Es waren somit in jener Zeit von drei verschiedenen Forschern
Untersuchungen über die Verflüssigung des Wasserstoffs ausge¬
führt: von Cailletet 1877, von Wröblewski und von mir
im J. 1884. Alle drei Forscher haben unter verschiedenen Bedin¬
gungen experimentiert und alle behaupteten, bei der Expansion des
9 Stickstoff, Kohlenoxyd, Stickoxyd und Methan wurden zum erstenmal in
festem Zustande erhalten, da die von Wröblewski (6) angegebene Erstarrung
des Stickstoffs bei der Expansion zum Atmosphärendrucke sich später nicht be¬
stätigte.
2) Wröblewski schätzte die Siedetemperatur des bis zum Atmosphären¬
drucke expandierten Sauerstoffes auf — 186°, spätere Versuche haben jedoch ge¬
zeigt, daß diese Temperatur rund — 182° beträgt.
382
Wasserstoffs einen Nebel gesehen zu haben. Wröblewski konnte
aber die Versuche Cailletets und ich diejenigen Wröblew-
ski’s nicht bestätigen (8) (11). Es fragt sich nun, durch welchen
Forscher der Wasserstoff zum erstenmal in Nebelform verflüssigt
wurde. Solange der Siedepunkt des Wasserstoffs unbekannt war,
war es nicht möglich, eine sichere Antwort auf diese Frage zu ge¬
ben; nachdem aber im J. 1898 der Wasserstoff von Dewar im
statischen Zustande verflüssigt und seine Siedetemperatur = —252-5°
gefunden wurde, ist es möglich geworden, mittels der Formel von
T ( « \î=*
Laplace und Poisson — = k die niedrigste Temperatur
zu berechnen, welche jeder von den erwähnten Experimentatoren
erhalten konnte, und dadurch zu konstatieren, bei welchen Versu¬
chen die Temperatur des Wasserstoffs sich bis unterhalb seiner
Siedetemperatur erniedrigte.
In der folgenden Tabelle habe ich diese niedrigsten, auf Grund
der von den erwähnten Experimentatoren angegebenen Daten be¬
rechnet und zusammengestellt:
Verfasser und Jahr
des Versuches
Anfangs»
druck
Anfangs-
temporatur
.5
c Ö
•i n
S3
d g
1 §
L kß
5 s
bß
Sig-s
cl
J® s
=“■ y
Differenz mit
der Siedetem¬
peratur des
Wasserstoffs
Cailletet im J. 1877
C. R. 85. 1278.
280 Atm.
— 29°
1 Atm.
— 225-5°
27°
oberhalb
Wröblewski im J. 1881
C. R. 98. 301.
100 Atm.
— 182°
1 Atm.
— 219°
3-5°
oberhalb
Olszewski im J. 1881
C. R. 98. 365.
190 Atm.
— 198°
1 Atm.
-257°
4-5°
unterhalb
Aus obiger Tabelle kann man sich überzeugen, daß die nied¬
rigste Temperatur bei den Cailletet’schen Versuchen um 27°,
bei den Wröblewski’schen um 3*5° höher war als die Siede¬
temperatur des Wasserstoffs, während bei den Bedingungen meiner
Versuche die Temperatur 4-5° unterhalb dieser Temperatur fallen
konnte. Die Verflüssigung des Wasserstoffs konnte mithin nur in
diesem letzten Falle erfolgen.
383
In den letzten Jahren vor seinem Tode1) beschäftigte sich
Wröblewski mit der Zusammendrückbarkeit des Wasserstoffs.
Das hinterlassene Manuskript wurde von seinem damaligen Assi¬
stenten Dr. I. Zakrzewski zum Drucke vorbereitet und in den
Schriften der Wiener Akademie der Wissenschaften veröffentlicht.
Wröblewski (25) berechnete in dieser Arbeit mittels der Formel
von van der Waals (auf Grund seiner Versuche über die Zu¬
sammendrückbarkeit des Wasserstoffs) kritische Konstanten für die¬
ses Gas, welche eine merkwürdige Übereinstimmung mit den von
mir im Jahre 1905 (55) experimentell bestimmten kritischen Daten
des Wasserstoffs aufweisen.
Bei der Anwendung des in Fig. 1 (Taf. XIX) dargestellten Apparates
mußten alle Versuche in derselben Glasröhre ausgeführt werden, in
welcher die Verflüssigung der Gase erfolgte. Die Quantitäten der
verflüssigten Gase waren gering und überstiegen nicht 12 bis 15 cm3.
Das Experimentieren mit diesem Apparate war auch nicht ganz
ungefährlich, da die verhältnismäßig weite Verflüssigungsröhre (e)
bei Anwendung hoher Drucke leicht explodieren konnte und auch
wirklich bei einem Versuche explodierte, wobei der Apparat teil¬
weise vernichtet wurde. Um diesem Mißstand abzuhelfen, habe ich
im J. 1 890 einen anderen, viel größeren Apparat konstruiert, wel¬
cher von dem früher beschriebenen (Fig. 1) sich hauptsächlich
dadurch unterscheidet, daß die zerbrechliche Verflüssigungsröhre (e)
durch einen auf 200 Atm. Druck geprüften Stahlzylinder ersetzt wurde.
Dieser Apparat wurde vorwiegend zur Verflüssigung größerer
Mengen Sauerstoffs gebraucht. Er konnte aber auch zur Verflüssi¬
gung von Luft und anderer permanenten Gase verwendet werden.
Da der Verflüssigungszylinder 200 cm3 faßte, so war es möglich,
in demselben eine ebenso große Menge flüssigen Sauerstoffs auf
einmal zu erhalten, welcher nachher aus dem Stahlzylinder in ein
offenes Glasgefäß abgelassen werden konnte. Der Apparat erlaubte
übrigens, in kurzen Zeitabständen mehrere Portionen von je 200 cm3
zu verflüssigen. Es war leicht möglich, die Dimensionen des Appa¬
rates beliebig zu vergrößern und denselben auch für kontinuierlichen
Betrieb bei Anwendung größerer Kompressoren einzurichten 2).
1) Wröblewski starb im J. 1888 infolge eines Unfalls mit einer Petro¬
leumlampe im Laboratorium.
2) Prof. Kamerlingh Onnes erbaute einige Jahre später einen auf dem-
384
Der von mir im J. 1900 konstruierte Apparat, dessen genauere
Beschreibung sich in den sub (30) und (40) zitierten Abhandlungen
befindet, ist in der Fig. 2, Taf. XX, im Durchschnitt dargestellt 1).
Dieser Apparat (Fig. 2) fand nachher Verwendung in einer Reihe
von Arbeiten, welche von K. Olszewski (im ehern. Institute), von
A. Witkowski (im physikalischen Institute), von K. Olszewski
und A. Witkowski (gemeinschaftlich) und von T. Estreicher
(im chem. Institute) ausgeführt wurden. In einigen von diesen Arbeiten
wurden die Eigenschaften des flüssigen Sauerstoffs untersucht, wie sein
Absorptionsspektrum und seine blaue Farbe (31), der Brechungskoeffi¬
zient, die quantitative Absorption (35) und die Dispersion des Lichtes
im flüssigen Sauerstoff (36) sowie die Sättigungsdrucke desselben (42).
Bei anderen Arbeiten wurde der in diesem Apparate verflüssigte
Sauerstoff als Kältemittel verwendet, namentlich bei den Versuchen
A. Witkowski’s: Über die Ausdehnbarkeit und Zusammendrück¬
barkeit der atmosphärischen Luft (32), über die thermodynamischen
Eigenschaften der Luft (43), bei meinen Versuchen: Über den kri¬
tischen Druck des Wasserstoffs (34), über die Verflüssigung und
Erstarrung des Argons (37), bei der Bestimmung der kritischen
und der Siedetemperatur des Wasserstoffes (41), wie auch bei der
Verflüssigung des Heliums (44), welches mir von Sir W. Ramsay
zu diesem Zwecke gleich nach der Entdeckung desselben zugesandt
worden ist. Auf Grund dieser letzten Arbeit folgerte ich, daß das
Helium ein äußerst schwierig verflüssigbares Gas ist und daß sein
Siedepunkt unterhalb —264° liegen dürfte. Diese meine Folgerung
hat sich vollkommen bestätigt, nachdem die im J. 1898 angebliche
Verflüssigung und Erstarrung des Heliums von Dewar sich spä¬
ter als irrig erwies. Was die Bestimmung der kritischen und der
Siedetemperatur des Wasserstoffs anbelangt (41), so wurden die¬
selben insofern bestätigt, als auch von Dewar (1898), welchem
größere Quantitäten flüssigen Wasserstoffs zur Verfügung standen,
bei Anwendung eines Platinwiderstandsthermometers eine identische
Siedetemperatur dieses Gases ( — 243,5°) gefunden wurde. Das von
selben Prinzip beruhenden Apparat für kontinuierlichen Betrieb in seinem gro߬
artig eingerichteten kryogenischen Laboratorium in Leyden (Communications from
the Laboratory of Physics, Leyden, Nr. 14, 1894).
1) Die Zeichnungen Fig. 1 bis Fig. 3 sind photographische Reproduktionen
größerer Wandtafeln, von welchen Fig. 1 und Fig. 2 auf Anregung der österreichi¬
schen Komitees für die Pariser Weltausstellung im J. 1889 angefertigt worden sind.
385
mir verwendete VViderstandsthermometer wurde später (1902) mit
einer größeren Menge flüssigen Wasserstoffs geprüft, wobei es die¬
selbe Widerstandsabnahme zeigte (55), wie bei meinen Versuchen
im J. 1895 (41). Diese Übereinstimmung beweist, daß ich bei meinen
Versuchen von 1895 den Wasserstoff in einer Menge verflüssigte,
welche ausreichend war, um das Platinwiderstandsthermometer bis
auf die Siedetemperatur jenes Gases abzukühlen, die, wie wir jetzt
wissen^ — 252 5° beträgt, und daß der Unterschied von 9° nur der
— damals unvermeidlichen — Extrapolation zuzuschreiben ist.
In den sub (38) und (39) zitierten Abhandlungen hat L. Na¬
tanson noch, bevor ich meine (41) Versuche angestellt hatte, auf
Grund des Gesetzes der thermodynamischen Übereinstimmung die
wahrscheinliche kritische und die Siedetemperatur des Wasserstoffes
berechnet und hat bewiesen, daß sich die von mir angewendete
Entspannungsmethode (34) (41) durch thermodynamische Gesetze
begründen läßt.
Die zuerst von Faraday angewandte, auf starker Abkühlung
der komprimierten Gase beruhende Methode hat erfolgreiche Resul¬
tate ergeben; denn sie führte zur Verflüssigung aller Gase im sta¬
tischen Zustande mit Ausnahme des Heliums und des Wasserstoffs.
Der letztere konnte nur in dem sogenannten dynamischen Zustande
durch Entspannung aus hohem Drucke verflüssigt werden.
Im Jahre 1895 erfolgte ein großer Fortschritt in der Technik
der Verflüssigung der Gase, insbesondere der Luft. Linde in
München und Hampson in London konstruierten die sogenannten
Gegenstromapparate, welche mittels eines Kompressors große Luft¬
mengen ohne Anwendung anderer Kältemittel außer kaltem Wasser
zu verflüssigen erlaubten. Die Lindeschen und Hampson-
schen Apparate fanden sehr bald Eingang in zahlreiche wissen¬
schaftliche Institute und erleichterten in hohem Grade die Anstellung
der Versuche bei sehr niedrigen Temperaturen, wozu auch die
De war sch en, zu längerer Aufbewahrung flüssiger Luft dienen¬
den Vakuumgefäße viel beigetragen haben. Es ist nicht Zweck
dieser Abhandlung, die zahlreichen und ziemlich bekannten Arbei¬
ten neueren Datums aufzuzählen und zu beschreiben, ich kann aber
die großartige Entdeckung des Neons, des Kryptons und des Xenons
von Sir Wm. Ramsay und W. Travers nicht unerwähnt
lassen. Diese Gase wurden aus der flüssigen Luft isoliert und nach¬
her auch in flüssigem Zustande erhalten.
386
Im Jahre 1898 erbaute Dewar einen auf dem Hampson-
schen Konstruktionsprinzip beruhenden, bis jetzt noch nicht ge¬
nauer beschriebenen Apparat, welcher ihm erlaubte, den Wasserstoff
im statischen Zustande in größerer Menge zu verflüssigen und des¬
sen Siede- und Erstarrungstemperatur zu bestimmen, wodurch ein
mächtiges Kältemittel zur Erhaltung niedrigster Temperaturen (bis
— 260°) gewonnen worden ist. Im J. 1901 hat auch W. Travers
einen Apparat zur Verflüssigung des Wasserstoffs konstruiert und
denselben ausführlich beschrieben 1).
Dank einer Subvention des k. k. Ministeriums ist es mir im
J. 1900 möglich geworden, mein veraltetes kryogenisches Labora¬
torium zeitgemäß einzurichten und meine für einige Zeit unterbro¬
chenen Arbeiten weiterzuführen. Das Resultat länger dauernder
Versuche waren: die Bestimmung der Inversionstemperatur der
Kelvins ch en Erscheinung für Wasserstoff (49) und die Kon¬
struktion neuer Apparate zur Verflüssigung von Luft und Wasser¬
stoff (50) (51). Beide Apparate für die Luftverflüssigung (50) be¬
ruhen auf dem von H amps on angewendeten Prinzip. Der eine
Apparat eignet sich zur Erhaltung großer Quantitäten flüssiger Luft.
Er wurde von Prof. A. Witkowski während seiner ausgezeich¬
neten, langjährigen Arbeit über die Ausdehnung des Wasserstof¬
fes (54) zu diesem Zwecke benutzt. Der andere, sehr kleine und
instruktive Apparat eignet sich zur Demonstration der Luftver¬
flüssigung während der Vorlesung.
Die Bestimmung der Inversionstemperatur der Kelvins eben
Erscheinung für Wasserstoff erlaubte mir, den Apparat zur Ver¬
flüssigung dieses Gases zu vereinfachen (50) und dank einer besse¬
ren Ausnützung der Expansionskälte die zur Kühlung des Appa¬
rates nötige Menge flüssiger Luft bedeutend zu reduzieren. Einige
Monate später (1903) habe ich einen noch einfacheren und leichter
zu handhabenden Apparat verfertigt (51), welcher im hiesigen In¬
stitute bei fünfjähriger Verwendung sich vollkommen bewährt hat.
Dieser Apparat ist in Fig. 3. Taf. XXI, im Durchschnitt abge¬
bildet.
Der mit diesem Apparate verflüssigte Wasserstoff wurde öfters im
hiesigen Institute als Kältemittel verwendet: von T. E streich er
in seiner Arbeit über die Schmelzpunkte des Sauerstoffs und Stick-
i) W. Travers. Phil. Mag. 1, 411. 1901.
387
stofFs (52), von mir bei der Bestimmung des kritischen Punktes des
Wasserstoffs (55) und bei den weiteren, die Verflüssigung des He¬
liums bezweckenden Versuchen (56). In der letztgenannten Arbeit
wurde vollkommen reines Helium mittels des flüssigen Wasserstoffs
bis — 259° abgekühlt und von 180 Atm. bis zum atmosphärischen
Drucke expandiert; es konnte aber keine Spur einer Verflüssigung
oder Erstarrung des Heliums bemerkt werden, obwohl die Tempe¬
ratur desselben — eine vollkommen adiabatische Expansion voraus¬
gesetzt — mittels der F ormel von Laplace und Poisson berech¬
net. bis rund — 271° =2° abs. sinken dürfte.
Die in neuester Zeit von Kamerlingh-Onnes veröffent¬
lichte ’) Nachricht über die Erstarrung des Heliums, welche mit
meinen Versuchen im Widerspruche zu stehen schien, hat sich
nicht bestätigt. Wie Prof. Kamerlingh - Onnes schreibt 2), hat
er sich getäuscht, als er glaubte, festes Helium zu sehen. Es han¬
delte sich dabei anscheinend nur um Lös ungs Vorgänge von festem
Wasserstoff in gasförmigem Helium.
Die Schwierigkeiten, welche sich bis jetzt der Verflüssigung
des Heliums in den Weg stellen, liegen wahrscheinlich in seinem
sehr niedrigen kritischen Drucke. Solange sich das Helium unter
hohem Drucke befindet, erfolgt seine Expansion so schnell, daß
man einen adiabatischen Verlauf derselben annehmen kann; nach¬
dem aber der Druck auf wenige Atmosphären gesunken ist, ver¬
läuft die Expansion viel langsamer (und deshalb nicht adiabatisch),
weil das Wasser und das Quecksilber beim Öffnen des Ventils
nicht schnell genug aus den Druckgefäßen entweichen können.
In meinen Arbeiten mit Wasserstoff (34), (40), (41) habe ich be¬
wiesen, daß die Verflüssigung eines Gases bei seiner Expansion
solange nicht erfolgen kann, bis der Druck nicht unterhalb des
kritischen Druckes gesunken ist. Da aber bei niedrigen Drucken
die Expansion gewöhnlich langsam und nicht adiabatisch verläuft,
so kann — vorausgesetzt, daß der kritische Druck des Heliums sehr
niedrig ist — die Verflüssigung desselben bei der Expansion nicht
erfolgen. Ist diese Voraussetzung richtig, so müßte die Vergröße¬
rung der Expansionsgeschwindigkeit auch bei niedrigen Drucken
9 Chem. Ztg. vom 7. März 1908, Nr. 20, S. 248.
2) Chem. Ztg. 1908. Nr. 31, S. 396; und Nature (London) Vol. 77, S. 581,
Nr. 2008 (1908).
388
die Verflüssigung des Heliums erleichtern. Ich beabsichtige, näch¬
stens einige Versuche in dieser Richtung anzu stellen.
Im Jahre 1906 habe ich Versuche ausgeführt, welche die Be¬
stimmung der Inversionstemperaturen der Joule-Kelvinschen
Erscheinung für Luft und Stickstoff bei verschiedenen Anfangs-
drucken bezweckten (58). Es wurde mittels einer Kurve ersichtlich
gemacht, daß die Inversionstemperaturen Funktionen des Anfangs-
druckes sind und daß der Verlauf dieser Kurve mit dem Verflüssi-
gungsvorgange der Luft in Gegenstromapparaten im Zusammenhang
steht. Diese über die Inversionstemperaturen der Gase (49) (58)
ausgeführten und bis jetzt noch nicht abgeschlossenen Versuche
gaben Veranlassung zu theoretischen Betrachtungen und zur Prü-
fung der van der Waals’schen Zustandsgleichung, welche von
A. W. Porter1) und J. D. Hamilton Dickson2) veröffentlicht
worden sind.
Meine Untersuchungen über die Verflüssigung der Gase wurden
unter schwierigen Bedingungen ausgeführt, welche sowohl durch die
sehr bescheidenen, mir zu Gebote stehenden Mittel, wie auch da¬
durch verursacht waren, daß Krakau eine nichtindustrielle Univer¬
sitätsstadt ist. Infolgedessen war ich öfters genötigt, außer den ge¬
wöhnlichen Arbeiten eines Experimentators auch meine Geschick¬
lichkeit als Glasbläser, Maschinenschlosser und Mechaniker zu
versuchen. Mit der Zeit gelang es mir auch diese Handwerker¬
kenntnisse so weit anzueignen, daß es mir möglich war, die sub (50)
beschriebenen Apparate zur Verflüssigung von Luft und Wasserstoff
wie auch den Apparat Taf. XXI in meinem Laboratorium zu ver¬
fertigen. Wenn auch diese Arbeit viel Zeit in Anspruch nahm, so
war sie anderseits insoferne von Nutzen, als die zahlreichen Um¬
gestaltungen der Apparate, welche sich im Laufe der Versuche als
nötig erwiesen, ohne Verzug an Ort und Stelle mit Laboratoriums¬
kräften fast kostenlos ausgeführt werden konnten.
Seit einigen Jahren fertigt der hiesige Universitätsmechaniker
W. Grodzicki den Apparat Taf. XXI nach einem von mir her¬
gestellten Muster in einer soliden und leistungsfähigen Ausführung
und hat schon über 20 Stück an verschiedene, vorwiegend ausländi-
0 A. W. Porter. Phil. Mag-. 11. 554. 1906.
2) J. D. Hamilton Dickson, On the Joule-Kelvin Inversion Temperature and
Olszewski’s Experiment. Phil. Mag-. 15. 126. 1908.
389
sehe wissenschaftliche Institute geliefert. Der Apparat kann sowohl
zur Verflüssigung der Luft wie auch des Wasserstoffs J) verwendet
werden und leistet bei Anwendung eines mittelgroßen Kompres¬
sors (7 PP) zirka 1 Liter dieser flüssigen Gase pro Stunde. Prof.
E. L. Nichols (von der Cornell University, Ithaca, New York),
welcher vor einigen Jahren den Apparat von Grodzicki bezogen
hatte, erzählte mir aber, daß er denselben regelmäßig zur Verflüssi¬
gung der Luft gebrauche und daß der Apparat bei Anwendung eines
größeren Kompressors (20 IP) 2 bis 3 Liter flüssige Luft stündlich
liefere und bei der Arbeit niemals versage. Höchstwahrscheinlich
könnte bei Anwendung eines größeren Kompressors auch die mit
diesem kleinen Apparate zu erhaltende Menge des flüssigen Wasser¬
stoffs verdoppelt und verdreifacht werden.
In neuester Zeit hat Kamerlingh Onnes2) eine auf dem¬
selben Hampson’schen Prinzip beruhende Installation zur Ver¬
flüssigung des Wasserstoffs in seinem Laboratorium errichtet, wel¬
che ihm erlaubte, 3 — 4 Liter flüssigen Wasserstoff in der Stunde
zu erhalten und denselben bei mehreren Versuchen mit den nied¬
rigsten Temperaturen zu gebrauchen.
Die Versuche über die Verflüssigung der Gase habe ich als
unerfahrener Jüngling im Jahre 1869 ohne jedwede Leitung und
Überwachung angefangen (s. oben S. 378.) und dieselben auch später
Jahrzehnte lang weitergeführt. Es ereigneten sich dabei mehrere
mitunter gefährliche Explosionen, von denen manche, wie z. B. die
Explosion des flüssigen Ozons, kaum vorhergesehen werden konnte,
und ich verdanke es teilweise den getroffenen Vorsichtsmaßregeln,
weit mehr aber — besonders anfangs — der wachenden Vorsehung,
daß sich dabei keine schwereren Unfälle ereigneten. Am gefährlich¬
sten war die Explosion eines großen, etwa 2 Kilo schweren und in
einem gußeisernen Gehäuse montierten Metallmanometers für 300 Atm..
welche im Dezember 1894 beim Komprimieren des Sauerstoffs mit
der Nattererschen Pumpe erfolgte. Der komprimierte Sauerstoff sollte
als Kältemittel behufs Verflüssigung des mir von Sir William
Ramsay aus London zugeschickten Argons dienen. Da mit dem¬
selben Kompressor unmittelbar vorher auch das Äthylen verflüssigt
0 In Verbindung’ mit Kompressor bei Verflüssigung1 größerer Mengen der
erwähnten Gase, in Verbindung mit Stahlflaschen bei Vorlesungsversuchen.
2) Kamerlingh Onnes. Communications of the Leiden Laboratory, Nr. 94, 1906.
2
Rullptin IT I.
390
wurde, so bildete sich in dem Kompressor eine Äthylen-Sauerstoff¬
mischung, welche sich während des Verdrängens derselben entzün¬
dete und die Explosion des Manometers verursachte. Die Trümmer
desselben trafen mich aus unmittelbarer Nähe mit großer Wucht.
Der Zufall endete aber dank dem dicken Winterrocke, den ich
anhatte, mit einer achttägigen Krankheit, nach welcher die Versu¬
che über Verflüssigung des Argons fortgesetzt werden konnten.
In der folgenden Tabelle habe ich die wichtigsten Gaskonstanten,
wie die kritischen Konstanten, Siede- und Erstarrungstemperaturen
Gaskonstanten
bestimmt im chem. Institute der Universität Krakau.
G.
44
Gas
s
©
1 s
^ <
£
©
EH
i
£ g.
5 S
Jahr des
G
©
œ ©
«- EH
Versuches
%-i
w.
Wasserstoff .
— 240 8°a
13-4—15
(—252-6°)
(-258-9°)
1895 u. 1905
Stickstoff . .
-14ßo
35
-194-4°
—2140
1884—1885
Sauerstoff
—118-8°
508
-181-4°
—182-6°
—227°*
(1905)
1885
Ozon .
—109°
annähernd
—
1887
Luft .
—1400
39
—191-4°
—
1884
Argon ....
—121°
50-6
-187°
—189-6°
1895
Kohlenoxyd .
—189-5°
355
-1900
—207°
1884
Stickoxyd . . .
—93-50
71-2
-153-6
-1670
1885
Methan ....
-81-8°
54-9
-164°
-185-8°
1885
Ethan ....
+34°
50-2
-93°
—
1889
Propan ....
+97°
44
—45°
—
1889
Ethylen ....
+10°
51-7
-102-5°
—169°
1884—1888
Chlor .
—
—
—
-102°
1884
Chlorwasserstoff
—
—
-83-7°*
—111-1°*
1896
Bromwasserstoflf
+91-30*
—
— 649°*
—87-9°*
1896
Jodwasserstoff . .
+150-7°*
—
—34-1°*
—50-8°*
1896
Fluorwasserstoff
—
—
—
—92-3°
1886
Phosphorwasserstoflf
—
—
-85°
—132-5°
1886
Arsenwasserstoff .
—
—
—55°
—113-5°
1884
Selen Wasserstoff
+138°
91
-41°
—68°
1890
ochwefel Wasserstoff
+100°
887
-615°
—910
1890
391
zusammengestellt, welche im hiesigen chemischen Universitätslabo¬
ratorium von mir und teilweise von dem damaligen Assistenten der
Anstalt T. Estreicher bestimmt worden sind. Die von E strei¬
ch er bestimmten Konstanten sind mit * bezeichnet; die eingeklam¬
merten Siede- und Erstarrungstemperaturen des Wasserstoffs sind
nach den Bestimmungen von Travers und Jaquerod angege¬
ben (1902).
Die Bestimmung der Konstanten des Stickstoffs, Kohlenoxyds
und des Sauerstoffs, welche Wröblewski unmittelbar nach mei¬
nen Publikationen veröffentlicht hat (19), stimmen mit den oben
angeführten ziemlich genau überein mit Ausnahme der Erstar¬
rungstemperaturen des Stickstoffs und des Kohlenoxyds, welche
nach Wroblewski’s Angaben bedeutend höher sind , was der
Anwendung einer Extrapolation bei der Messung derselben mittels
eines Thermoelementes zuzuschreiben ist. Die von mir gefundene Sie¬
detemperatur des Methans ist später von Moissan1) vollkommen
bestätigt worden. Auch für die Erstarrungstemperatur des Methans
fand dieser Forscher eine dermeinigen sehr angenäherte Zahl ( — 184°).
Die von Wröblewski gefundenen Konstanten des Methans (14)
zeigen im Vergleich mit den meinigen größere Unterschiede. Für die
Erstarrungstemperatur des ganz reinen Stickstoffs haben Fischer
und Alt2) wie auch Estreicher (52) rund — 210’5° gefunden;
der Unterschied im Verhältnis zu der von mir gefundenen Zahl
ist hauptsächlich dem Argongehalt des von mir verwendeten atmo¬
sphärischen Stickstoffs zuzuschreiben.
Meine Bestimmung der kritischen Konstanten des Stickoxyds
im Jahre 1885 (17) war mit Schwierigkeiten verbunden, weil die
Siedetemperatur des als Kältemittel verwendeten Äthylens durch
Beimischung von Äther bis — 93’5° erhöht werden mußte. Die im
Jahre 1899 von Laden bürg und Krügel3) ausgeführten Mes¬
sungen ergaben eine weit höhere Siede- und Erstarrungstemperatur
dieses Gases (—142-4°. bezw. — 150°). Ich wiederholte daher neuer¬
dings diese Messungen mit einem nach verschiedenen Methoden
erhaltenen und durch Destillation gereinigten Stickoxyd und fand
als Mittelwerte aus mehreren Bestimmungen: für die kritische Tem-
-1) Moissan. C. R. 140. 407. 1905.
2) Fischer und Alt. Sitz.-Ber. Münch. Akad. 32. 118. (1902),
3) Ladenburg und Krügel, Ber. chem. Ges. 1899, 8. 1818.
2*
392
peratur des Stickoxyds — 96° und für seinen kritischen Druck
64 Atm. Diese kritischen Konstanten sind daher als die verbesserten
zu betrachten. Was die Siede- und die Erstarrungstemperatur die¬
ses Gases anbelangt, habe ich auch bei diesen neuen Messungen
meine Bestimmungen von Jahre 1885 bestätigt gefunden. Das flüssige
Stickoxyd war in dünnen Schichten farblos, in dickeren bläulich oder
grünlich, wie ich es auch 1885 beobachtet habe (17); diese Farbe
scheint jedoch von einer Verunreinigung mit N203 herzv rühren.
Im hiesigen ehern. Institute ist Herr K. Adwentowski seit
längerer Zeit mit einer Arbeit über das Verhalten des Stickoxyds
bei niedrigen Temperaturen beschäftigt und wird hoffentlich bald
in der Lage sein, die erhaltenen Resultate zu veröffentlichen.
Chronologisches Literaturverzeichnis,
betreffend die in Krakau ausgeführten Arbeiten über die Verflüssi¬
gung der Gase (1883 — 1906).
1) S. W r ö b 1 e w s k i et K. Olszewski. Sur la liquéfaction de
l'oxygène et de l'azote et sur la solidification du sulfure
de carbone et de l'alcool. C. R. Séance du 16 Avril 1883.
96. 1140—1142.
2) — — Sur la liquéfaction de l'azote. C. R. Séance du 23 Avril
1883. 96. 1225-1226.
3) S. v. Wröblewski und K. Olszewski. Über die Verflüssi¬
gung des Sauerstoffs, Stickstoffs und Kohlenoxyds. Ann.
Phys. Chem. 20. 243-257. 1883.
Dasselbe französisch: Annales de Chim. et de Phys. Ser. 6.
1. 112—128. 1884.
4) S. Wröblewski. Sur la densité de l'oxygène liquide. C. R.
97. 166. 1883.
5) — Sur la température critique et la pression critique de l'oxy¬
gène. C. R. 97. 309. 1883.
6) — Sur la température qu’on obtient à l'aide de l’oxygène bouil¬
lant et sur la solidification de l'azote. C. R. 97. 1553. 1883.
7) — Sur la liquéfaction de l’hydrogène. C. R. Séance du 11 Fév¬
rier 1884. 98. 304—306.
8) K. Olszewski. Essais de liquéfaction de l’hydrogène. C. R.
Séance du 11 Février 1884. 98. 365 — 368.
393
9) — Bestimmung der Dichte und des Ausdehnungskoeffizienten
des flüssigen Sauerstoffes. Anzeiger d. Akad. d. Wissensch.
in Wien, Jahrg. 1884. 72.
10) — Bestimmung der Erstarrungstemperatur einiger Gase und
Flüssigkeiten. Ibidem, Jahrg. 1884. 74.
Dasselbe: Monatshefte der Chemie, 5. 127. 1884.
11) — Nouveaux essais de liquéfaction de l'hydrogène. Solidification
et pression critique de l'azote. C. R. Séance du 7 Avril
1884. 98. 913-915.
12) S. Wroblewski. Sur la température d'ébullition de l'oxygène,
de l’air, de l'azote et de l'oxyde de carbone sous la pression
atmosphérique, C. R. Séance du 21 Avril 1884. 98. 982 -985.
13) K. Olszewski. Température et pression critique de l'azote.
Température d'ébullition de l'azote et de l’éthylène sous des
faibles pressions. C. R. Séance du 15 Juillet 1884. 99.
133—136.
14) S. Wroblewski. Sur les propriétés du gaz des marais liquide
et sur son emploi comme réfrigérant. C. R Séance du 21
Juillet 1884. 99. 136 — 137.
15) K. Olszewski. Température et pression critique de l’air. Re¬
lation entre la température de l'air et la pression de l’éva¬
poration. C. R. Séance du 28 Juillet 1884. 99. 184 — 186.
— Relations entre les températures et les pressions du proto¬
xyde de carbone liquide. C. R. Séance du 27 Octobre 1884.
99. 706—707.
16) — Température de solidification de l’azote et du protoxyde de
carbone ; relation entre la température et la pression de
l'oxygène liquide. C. R. Séance du 9 Février 1885. 100.
350—353.
17) — Liquéfaction et solidification du formène et du deutoxyde
d'azote. C. R. 100. 940-943. 1885.
18) — Sur la production des plus basses températures. C. R. 101.
238. 1885.
19) S. v. Wroblewski. Über den Gebrauch des siedenden Sauer¬
stoffs, Stickstoffs, Kohlenoxyds, sowie der atmosphärischen
Luft als Kältemittel. Sitzungsber. d. kais. Akad. in Wien.
91. 667. 1885.
2u) K. Olszewski. Über den Gebrauch des siedenden Sauerstoffs,
Stickstoffs, Kohlenoxyds sowie der atm. Luft als Kältemittel.
394
Wahrung der Priorität. Anz. der kais. Akad. d. Wiss. in
Wien Nr. XIV. Sitzung vom 11. Juni 1885. 129. Monats¬
hefte f. Chemie. 6. 493. 1885.
21) — Verflüssigung und Erstarrung des Antimonwasserstoffs.
Sitzuugsber. d. kais. Akad. d. Wiss. in Wien. II. Abteil.
94. Juli 1886. 209—212.
22) — Bestimmung des Siedepunktes des Ozons und der Erstar¬
rungstemperatur des Äthylens. Sitzungsber. der Akad. d.
Wiss. in Wien. II. Abteil. 95. 253—256. 1887.
23) — Über das Absorptionsspektrum des flüssigen Sauerstoffs und
der verflüssigten Luft. Sitzungsber. d. Akad. d. Wiss. in
Wien. II. Abteil. 95. 257—261. 1887.
24) — Über die Dichte des flüssigen Methans sowie des verflüs¬
sigten Sauerstoffs und Stickstoffs. Ann. d. Phys. und Chem.
31. 58-74, 1887.
25) S. v. Wröblewski. Die Zusammendrückbarkeit des Wasser¬
stoffs. Sitzungsber. d. Ak. d. Wiss. in Wien. 97. Abteil. II a.
1321. 1888.
26) K. Olszewski. Sur Féthane et le propane liquides. Bull. Intern.
Acad. Crac. 1889. Heft 1. 27.
27) — Appareil pour liquéfier et solidifier les gaz appelés perma¬
nents et pour étudier leur spectre d’absorption. Bull. Intern.
Acad. Crac. 1889. Heft 1. 28.
28) K. Krzyzanowski. Sur la liquéfaction et la solidification de
l’hydrogène dans les expériences de M. Pictet. Bull. Intern.
Acad. Crac. 1889. Heft 1. 28. Auszug aus einer in polni¬
scher Sprache verfaßten Abhandlung (Rozprawy Wydzialu
matem. przyr. Akad. Umiej. w Krakowie, 20. 1 — 11, 1899).
29) K. Olszewski. Sur les propriétés physiques de Facide sélen-
hydrique soumis à une basse température et à la pression.
Bull. Intern. Acad. Crac. 1890. 57.
30) — Transvasement de Foxygène liquide. Bull. Intern. Ac. Crac.
1890, 176.
31) — Über das Absorptionsspektrum und über die Farbe des
flüssigen Sauerstoffes. Bull. Intern. Acad. Crac. 1891, 44.
32) A. Witkowski. Sur la dilatation et la compressibilité de
Fair atmosphérique. Bull. Intern. Acad. Crac. 1891, 181.
33) — Thermomètre électrique pour les basses températures. Bull.
Intern. Acad. Crac. 1891, 188.
395
34) K. Olszewski. Überden kritischen Druck des Wasserstoffes.
Bull. Intern. Acad. Crac. 1891. 192.
35) K. Olszewski et A. W i t k o w s k i. Propriétés optiques de
l’oxygène liquide. Bull. Intern. Acad. Crac. 1892, 340.
36) — — Sur la dispersion de la lumière dans l’oxygène liquide.
Bull. Intern. Acad. Crac. 1894, 245.
37. K. Olszewski. Liquefaction and solidification of Argon. Phil.
Trans Roy. Soc. London. Vol. 186. 253. 1895.
Dasselbe deutsch: Z. phys Chem. 16. 380. 1895.
38) L. Natanson. Sur la température critique de l’hydrogène.
Bull. Intern. Acad. Crac. 1895, 93.
Dasselbe in: Journal de Physique 4. 219. 1895 und Phil.
Mag. 40. 272. 1895.
39) — Sur la détente adiabatique au voisinage du point critique.
Bull. Intern. Acad. Crac. 1895, 130.
Dasselbe in: Journal de Physique 4. 305. 1895 und Phil.
Mag. 40. 276. 1895.
40) K. Olszewski. Liquefaction of gases. Phil. Mag. 39. 188 —
212, 1895. Die Abhandlung enthält eine kurze Übersicht
der Arbeiten des Verfassers über die Verflüssigung der
Gase bis zum Jahre 1894.
41) — Bestimmung der kritischen und der Siedetemperatur des
Wasserstoffes. Bull. Intern. Acad. Crac. 1895, 192.
Dasselbe englisch: Phil. Mag. 40. 202, 1895.
42) T. E Streicher. Über die Sättigungsdrucke des Sauerstoffs.
Bull. Intern. Acad. Crac. 1895, 204.
Dasselbe englisch: Phil. Mag. 40, 454, 1895.
43) A. Witkowski. Propriétés thermodynamiques de l’air atmo¬
sphérique. Bull. Intern. Acad. Crac. 1895. 290
Dasselbe englisch: Phil. Mag. 41. u. 42.
44) K. Olszewski. Ein Versuch, das Helium zu verflüssigen.
Bull. Acad. Crac. 1896, 297.
Dasselbe in Ann. d. Phys. 59. 184.
45) T. Est reich er. Verhalten der Halogen Wasserstoffe in tiefen
Temperaturen. Bull. Intern. Acad. Crac. 1896, 325.
Dasselbe in Zeitschr. phys. Chem. 20. 605. 1896.
46) — Das kryogenische Laboratorium in Krakau. Zeitschr. für
kompr. und flüssige Gase, Jahrg. 1, 128, 1897.
396
47) A. Witkowski. Sur le refroidissement de Fair par détente
irréversible. Bull. Intern. Acad. Crac. 1898, 28 2.
48) K. Olszewski. Reindarstellung des Antimon Wasserstoffs. Ber.
d. deutschen chem. Ges. 34.
49) — Bestimmung der Inversionstemperatur der Kelvinschen Er¬
scheinung für Wasserstoff Bull. Intern. Ac. Crac. 1901, 453.
Dasselbe: Ann. d. Phys. 7. 818. 1902.
Dasselbe englisch: Phil. Mag. 3. 535.
50) — Apparate zur Verflüssigung von Luft und Wasserstoff. Bull.
Intern. Acad. Crac. 1902, 619.
Dasselbe: Ann. d Phys 10. 768. 1903.
Dasselbe französisch: Ann. de Chim. et de Phys. 29. 7 Se¬
rie, 1902.
51) — Ein neuer Apparat zur Verflüssigung des Wasserstoffs. Bull.
Intern. Acad. Crac. 1903. 241.
Dasselbe: Ann. d. Phys. 12. 196. 1903.
Dasselbe französisch: Ann. de Chim. et de Phys. 29. 7. Se¬
rie. 1903.
52) T. Estreicher. Über die Schmelzpunkte von Sauerstoff und
Stickstoff. Bull. Intern. Acad. Crac. 1903, 831.
53) — Über die Verdampfungswärme von Sauerstoff und Schwe¬
feldioxyd. Bull. Intern. Acad. Crac. 1904, 183.
Dasselbe: Zeitschr. f. phys. Chemie 49. 597.
54) A. Witkowski. Sur la dilatation de l’hydrogène. Bull. Intern.
Acad. Crac. 1905, 305.
55) K. Olszewski. Ein Beitrag zur Bestimmung des kritischen
Punktes des Wasserstoffs. Bull. Intern. Ac. Crac. 1905, 400.
Dasselbe: Ann. d. Phys. 17. 986. 1905.
56) — Weitere Versuche, das Helium zu verflüssigen. Bull. Intern.
Acad. Crac. 1905, 408.
Dasselbe Ann. d. Phys. 17. 994. 1905.
57) — Zur Geschichte der Verflüssigung der Gase. Zeitschr. für
kompr. u. flüssige Gase. Jahrg. IX, 95. (1. Teil.) Jahrg. IX,
159. (Schluß).
58) — Inversionstemperatur der Joule-Kelvinschen Erscheinung für
Luft und Stickstoff. Bull. Intern. Acad. Crac. 1906, 792.
Dasselbe englisch: Phil. Mag. for June 1907, 722.
Die meisten von den im obigen Verzeichnis angeführten Arbei-
Bulletin de V Acad, des Sciences de Cracovie. 1908. PI. XX.
K. Olszewski . drukarniauniwersytetujagiellonskiegowkrakowie.
Bulletin de VAend. des Sciences de Crn corie. 1908.
K. Olszewski.
DRUKARNIA UNIWERSYTETU JAGIELLONSKIEGO W KRAKOWIE.
397
ten sind ebenfalls in polnischer Sprache in den Abhandlungen der
Krakauer Akademie der Wissenschaften erschienen.
Erklärung der Tafeln.
Taf. XIX. (Fig. 1).
a) Eiserne Flasche des Natterer sehen Apparates, mit flüssigem
Äthylen gefüllt, umgeben mit einer aus Eis und Kochsalz
bestehenden Kältemischung.
b) Kühlgefäß, gefüllt mit der Thilorierschen Kältemischung.
c) Wasserstoffthermometer.
d) Glasgefäß, bestimmt zur Aufnahme des flüssigen Äthylens.
e ) Starkwandige Glasröhre zur Verflüssigung der permanenten
Gase.
f) Eiserne Natter er sehe Flasche, gefüllt mit Sauerstoff oder
mit einem anderen permanenten Gase unter einem Druck von
zirka 60 Atm.
g) Metallröhre zur Verbindung des Apparates mit der Luftpumpe.
Nähere Beschreibung des Apparates befindet sich in Wiede¬
manns Ann. d. Phys, und Chem., 31. 58 — 74. 1887.
Taf. XX. (Fig. 2).
a) Stahlflasche von 10 Liter Fassungsraum zur Aufnahme des
unter 100 Atm. komprimierten Sauerstoffs.
b) Kleinere Stahlflasche mit komprimiertem Wasserstoff, welcher
beim Messen sehr niedriger Temperaturen durch den flüssi¬
gen Sauerstoff durchgeleitet wurde.
c) Glasgefäß zur Aufnahme des flüssigen Äthylens.
d) Stahlzylinder zur Verflüssigung des Sauerstoffs.
e) Glasgefäß zur Aufnahme des flüssigen Sauerstoffs unter atmo¬
sphärischem Drucke.
f) Wasserstoffthermometer.
g) Kühlgefäß zur Aufnahme der Thilorierschen Kältemi¬
schung.
h) Stahlflasche von 3 Liter Inhalt mit flüssigem Äthylen.
i) und k) Metallröhren zur Verbindung des Apparates mit den
Vakuumpumpen.
398
Taf. XXL (Fig. 3).
a) Kupferröhre zur Verbindung des Apparates mit dem Kom¬
pressor und mit dem Hochdruckreiniger.
bb) Kälteregenerator.
bd) Kühlgefäß zur Aufnahme der flüssigen Luft (bei der Verflüs¬
sigung des Wasserstoffs).
dd) Verflüssiger.
e) Expansionsventil.
f) Expansionsventilstange.
g) Röhre zum Eingießen flüssiger Luft in das Kühlgefäß bd (bei
der Verflüssigung des Wasserstoffs).
h) Röhre zum Entweichen der verdampfenden Luft aus dem
Kühlgefäß bd.
ii) teilweise versilbertes Vakuumgefäß.
I) Messingröhre zum Entweichen der Luft, bezw. des Wasserstoffs,
während der Expansion.
c) Glyzerinmanometer zur Regulierung der Expansion.
p) Versilbertes Vakuumgefäß zur Aufnahme des flüssigen Wasser¬
stoffs.
r) Hahn zum Ablassen des flüssigen Wasserstoffs von e in das
Vakuumgefäß p.
28. Kataliza zu ukladzie niejednolitym. Rozklad chlorhu
chromaiuego przy blaszce platynowej . — Zur Kenntnis
der Katalyse in heterogenen Systemen. Zersetzung des
Chromchlorürs am Platinblech. Mémoire de M. CASIMIR
JABtCZYNSKt présenté par M. K. Olszewski m. t. (Résumé).
Auf Grund der von A. A. Noyes und W. R. Whitney auf¬
gestellten und von W. Nernst vollständig entwickelten Diffusions¬
theorie der Reaktionen in heterogenen Systemen habe ich die Zer¬
setzung des Chromchlorürs am platinierten Platinblech untersucht.
Es zeigte sich, daß der kinetische Verlauf des Prozesses in saurer
Lösung bei allen Temperaturen zwischen 25° und 55° C. sich
ganz gut durch die logarithmische Gleichung, die sog. Gleichung
erster Ordnung:
1 . W — u\
- l0£’ - -
U — t ! ö W — w2
0-4343 h =
399
darstellen läßt. In dieser Gleichung bedeuten wi und w2 die Vo¬
lumina des entwickelten Wasserstoffs im Zeitaugenblick 1 1? resp.
i f2; IF ist die Gesamtmenge des entwickelten Wasserstoffs. Die ka¬
talysierende Aktivität des blanken Platinblechs war ungefähr drei¬
mal schwächer als die des platinierten, während bei der H202-
Katalyse das erste Blech hundertmal schwächer als das andere
wirkt; dies weist darauf hin, daß nicht nur die Vergrößerung, son¬
dern auch die Beschaffenheit der Oberfläche von Bedeutung ist.
Nun wurde der Einfluß der Rührgeschwindigkeit untersucht
und die für die Diffusionsvorgänge charakteristische Abhängigkeit
der Konstanten 0,4343 k von der Rührgeschwindigkeit gefunden.
Den Rührexponenten berechnete man zu 0*85; ein so hoher Wert er¬
klärt sich durch die geringe Entfernung des Bleches vom Rührer
(etwa 5 mm in der Mitte) und durch das geringe Volumen der
Reaktionsflüssigkeit (250 cm3).
Der Temperaturkoeffizient, d. h. der prozentische Zuwachs von
0'4343 k pro 1° C, wurde nach einer Reihe von Versuchen zwi¬
schen 25° und 55° C zu 2,75°/0 pro 1° bestimmt. Derselbe Koeffi¬
zient für reine Diffusionsvorgänge beträgt 2 6 — 2*7 °/0. Damit wurde
bewiesen, daß der Cr Cl2 -Zersetzungsvorgang am Platinblech nur
von der Diffusion abhängig ist und daß die eigentliche chemische
Reaktion praktisch unendlich schnell vor sich geht.
Weiter wurde der kinetische Reaktionsverlauf unter Zusatz von
Nichtelektrolyten studiert. Als solche dienten Alkohol und Zucker.
Ebenso wie bei eigentlichen Diffusionen, z. B. des Natriumchlorids
oder Natriumnitrats, die Diffusionskonstante durch Zusatz der oben
erwähnten Stoffe sinkt, so sinkt auch die Konstante 0 4343 k durch
denselben Zusatz bei der CrC/2-Katalyse. In beiden Fällen verläuft
die Erniedrigung langsamer als die Steigerung der Konzentration von
Nichtelektrolyten. Deshalb ist die Proportionalität zwischen den Ge¬
schwindigkeitskonstanten k und den Diffusionskonstanten D für die
Fälle eines Alkohol- und Zuckerzusatzes angenommen worden, also:
k2 D2
und diese Proportionalität ist in die empirische, von Arrhenius
aufgestellte Gleichung eingeführt worden
B= I)0 ( 1 -
400
avo m die Molarität des Nichtleiters und a eine für jeden Nicht¬
leiter spezifische Konstante bedeuten. Es ergab sich für Alkohol
a —0123 und 0'122, während von Arrhenius (bei reiner Diffu¬
sion von KJ) a —0121 gefunden war. Eine so gute Übereinstim¬
mung beweist abermals, daß die CrCl2 - Zersetzung am Platinblech
als ein Diffusionsvorgang aufgefaßt werden muß. Neben der Be¬
rechnung des Rühreinflusses und des Temperaturkoeffizienten bildet
die eben angedeutete Berechnung eine weitere Methode, die es ge¬
stattet, die Vorgänge in heterogenen Systemen näher zu studieren.
Es muß noch hinzugefügt werden, daß die Proportionalität zwi¬
schen k und D von Nernst als notwendig erachtet, jedoch bis
jetzt nicht erwiesen wurde. Durch die gefundene Übereinstimmung
der «-Werte ist zum ersten Male ein experimenteller Beweis
dieser Proportionalität erbracht worden.
Die von Drucker beobachtete umgekehrte Proportionalität
zAvischen der Reaktionskonstanten und dem Flüssigkeitsvolumen
habe ich bestätigen und dabei eine gewisse Abhängigkeit dieser
Konstanten von der Form des Gefäßes konstatieren können.
Ich versuchte die Dicke d der ruhenden, an der festen Phase
haftenden Schichte zu berechnen, und fand diese gleich 0051 mm
(bei 330 Touren des Rührers pro Minute).
In dem zweiten Teile dieser Arbeit habe ich mich mit dem
Einflüsse der Veränderung der HCl- und CrCl2 - Konzentration
sowie mit dem Einflüsse des KCl-, CaCl2- und Cr Cl3 - Zusatzes
beschäftigt. Es wurde eine Abhängigkeit der Geschwindigkeitskon¬
stanten vom Salzsäuregehalt beobachtet, wobei ein Parallelgehen
dieser beiden Grüßen hervortrat. Zusatz von Chloriden wie KCl
und CaCl2 erhöht die Konstante ebenfalls. Die Wirkung von KCl
zeigt sich fast gleich der von HCl ; CaCl2 wirkt schwächer. Ohne
Säure und nur bei Gegenwart von KCl geht die Reaktion nicht
vor sich. Zusatz von dreiwertigem Chromisalz erniedrigt die Ge¬
schwindigkeitskonstante. Die Vergrößerung der anfänglichen CrCl2-
Konzentration verursacht nur ein geringes Abfallen der Konstanten.
Nach den im ersten Teile der Abhandlung gefundenen Resul¬
taten soll die Geschwindigkeit der chemischen Reaktion ohne Ein¬
fluß auf die Gesamtgeschwindigkeit bleiben; darum soll auch die
in weiteren Grenzen vorgenommene Veränderung der Ff CD Kon-
zentration nicht im mindesten die Konstante k beeinträchtigen;
dasselbe gilt auch für KCl -, CaCl2- und Cr Cl3 - Zusatz. Der Versuch
401
ergab indessen ein ganz entgegengesetztes Resultat, wie oben zu
ersehen ist. Eine Erklärung dafür ist in der Annahme zu suchen,
daß CrClz mit CrCl2 eine doppelte Verbindung eingeht, die lang¬
samer diffundiert als jeder von beiden Bestandteilen. Zusatz von
CrCl3 oder Erhöhung der Cr Cl2- Konzentration vergrößert die Menge
dieses Doppelsalzes; Zusatz von HCl: KCl , CaCl2 zersetzt es, indem
dabei CrCl2 frei wird.
Im dritten Teile der Abhandlung wurde die Wirkung der Gifte
HCN , H2S, CO , J und HgCl2 studiert. Von diesen waren ohne
Wirkung: Jod und Sublimat; am kräftigsten wirkte Schwefelwas¬
serstoff; schon in einer 1/500Q Normal- Lösung setzte er die Wirk¬
samkeit des Platinbleches auf die Hälfte herab. Cyanwasserstoff
bewirkte dasselbe erst in einer 1/260 n. Lösung. Im Vergleich mit der
Wirkung derselben Gifte auf kolloidales Platin zeigte sich eine
viel schwächere Wirkung auf platiniertes Platinblech. Die Ursache
dessen liegt zum Teil in dem sauren Medium, in welchem der Vor¬
gang der CrCZ2-Zersetzung stattfinden muß; denn die Erwärmung
des vergifteten Platinbleches in konzentr. Schwefelsäure entgiftet
es vollkommen; dasselbe bewirkt, obgleich in geringerem Grade, 2
und 3 normale HCL Man muß es als sicher betrachten, daß in
einem sauren Medium das Platinblech der Vergiftung besser wi¬
dersteht.
Zuletzt wurde in der Abhandlung ein Erklärungsversuch der
Platinwirkung aufgestellt.
29. O miçdzyczqstkowej przemianie diuuf enyl hydra zofe-
nylu pod luplywem chlor ozvodoru. — über die Umla¬
ge rung des D iph enyl hydrazo phenyls unter der Einwir¬
kung des Chlorwasserstoffes in Benzollösung. Mémoire
de M. MIEC/SLAS DZWRZYNSKI, présenté par M. E. Bandrowski m. c.
Die Benzidin- und Semidinumlagerunor wurde immer in wäßri-
gen oder alkoholischen Lösungen untersucht. Noelting und A.
Mayer studierten diesen Prozeß an Hydrazobenzol in benzolischen
Lösungen x) und fanden — wie ich es auch bestätigen konnte —
neben Benzidin, Azobenzol und Anilin auch ortho- Amindiphenylamin,
3 Cöth. Chem Zeit., 18. 1095.
402
welches in wäßrigen Lösungen nie gebildet wird. Diese Umlagerung
wurde in benzolischer Lösung mittels trockenen Chlorwasserstoffs
vorgenommen und da derselbe in dieser Lösung nach Kahlen¬
berg1) in undissoziiertem Zustande sich befindet, läßt sich damit
der Unterschied des Reaktionsvorganges und somit der Einfluß des
Lösungsmittels auf denselben erkennen.
Denselben Prozeß habe ich nun an einem viel komplizierteren
Beispiele, an Diphenylhydrazophenyl studiert und folgendes gefunden.
Diphenylhydrazophenyl 2) wird in kaltem, trockenem Benzol ge¬
löst und die Lösung mit gasförmigem HCl gesättigt. Es fällt ein
flockiger, orange-gelber Niederschlag, der an der Luft sich blau¬
violett färbt,
I. Das Filtrat ist rot und hinterläßt nach dem Abdestillieren
und Abdampfen einen braunen Rückstand, welcher nach dem Um¬
kristallisieren als Diphenylazophenyl3) (Schmpkt 155°) erkannt wurde.
04414 gr gaben 04336 gr C02 und 0’071 gr H20
04352 „ „ 0-4143 „ „ „ 00676 „ „
0*1416 „ „ 13*20 cm3 N bei b = 753 mm und t=15°
c16h14n2
C 83-63% 83-57% 83-68%
H 5-57 „ 5-55 „ 5 46 „
N 10-81 „ 10-84 „
II. Der violett-blaue Niederschlag ist ein Gemenge von zwei
Chloriden.
Den gepulverten Niederschlag löst man in kleiner Menge ver¬
dünnten Alkohols, setzt Ammoniak im Uberschuß zu, erhitzt im
Wasserbade und verdünnt mit so viel Wasser, daß die freie Base
gleich nach dem Filtrieren auszufallen beginnt.
A. Der Niederschlag wird nach dem Erkalten abfiltriert und
mehrmals umkristallisiert. Es scheiden sich ziemlich große, silber¬
glänzende Schuppen vom Schmpkt 141° aus. Sie lösen sich sehr
leicht in Benzol, leicht in Alkohol, schwer in Ligroin.
01559 gr gaben 0-4737 gr C02 und 00857 gr H20
0-1562 „ „ 14 3 cm3 N bei b = 734 mm und t = 20°
*) Journal of phys. Chemistry, 6, 5.
2) Ber. 21, 911. Bulletin der Akad. d. Wissensch. in Krakau, 1906.
3) Ber. 9, 132; 21, 911. Bull. d. Akad. d. Wissensch. in Krakau, 1906.
403
0*179 gr Base, in 8-8374 gr Benzol gelöst, haben eine Siede¬
punktserhöhung von 0*205° liervorgerufen:
M = 256-8,
woraus die Formel C1SH16N2 berechnet wird.
C1SH1(ÎN2 verlangt
C 82-86°/0 83-07%
H 6-10 „ 6-15 „
N 10-77 „ 10-76 „
M = 2601
1) Das Azetylprodukt, auf gewöhnliche Weise erhalten, bildet
weiße Nadeln vom Schmpkt 165°.
01548 gr gaben 0-4510 gr C02 und 0-086 gr H20
0-1639 „ „ 0-4774 „ „ „ 0-0905 „ „
0-1644 „ „ 13 5 cm3 N bei b = 746 mm und t = 1 9°
C
H
N
gefunden
79-45 %
617
9-25
berechnet für C18 H15 N2 . C2 H3 0
79-43% 79-44 <%
613 „ 6 005 „
2) Chlorid C18Ht6N2 . HCl. Aus salzsaurer, alkoholischer Lösung
der Base scheiden sich bläulich- weiße Nadeln des Chlorids aus, das
in Alkohol, Benzol und Ligroin löslich, in Wasser unlöslich ist.
0-1978 gr Chlorids gaben 0*0938 gr AgCl
gefunden berechnet für C18H16N2.HC1
HCl 12-05% 12-29%
3) Das Sulfat (C18 H16N2)2 H2S04 erhält man in ganz änhlicher
Weise. Es löst sich in Alkohol, in Wasser nicht.
0*4244 gr gaben 01 6 10 gr BaS04
gefunden berechnet für (C18H16N2)2H2S04
H2S04 15*92% 15-85%
Die Resultate unter 1), 2). 3) beweisen, daß die Base nur eine
Amingruppe enthält, also eine Semidinbase ist.
Weitere Eigenschaften beweisen den Orthocharakter der Base:
1) Die Base konnte mit salpetriger Säure nicht diazotiert wer-
404
den; sie gab auch keine Nitrosoverbindung; es entsteht dagegen
ein Azimid C18H13N3, gemäß der Gleichung:
0) C1)
R-NH-R' R — N— R'
(2) I +HN02= I (*) I +2H20
nh2 n = n
3 gr Subst. werden in Alkohol gelöst und mit Natriumnitrit
und Essigsäure versetzt. Aus der getrübten, schmutzigrot gefärbten
Lösung scheidet sich ein harziger Körper aus, der nach längerer
Zeit zu einer kristallinischen Masse erstarrt. Nach Umkristallisieren
aus Ligroin erhält man eine reine, in Alkohol, Ligroin, Benzol und
Essigsäure lösliche Substanz. Schmpkt 82-50.
01202 gr gaben 16*7 cm3 N bei b = 747-5 mm t = 20-5°
gefunden berechnet für C18H13N3
N 15 57% 15-49%
Der Semidinbase entsprechend, erscheinen für Azimid zwei
Strukturformeln möglich:
0
C6H5-C6H3-NH2
. \
(2)\
NH-C6H6
beziehungsweise
c6h5.o6h3-n=n
n-c6h5
« (l)
C6H5 . C6H4 - NH - C6H4 -> C6H5 . CöH4 - N - C6H4
K2) I I (2)
NH2 n = N
2) Die Base reagiert mit Benzil. In der üblichen Weise l) aus¬
geführt, lieferte die Kondensation ein gelbes Produkt, welches aus
salzsaurem Wasser als Chlorid umkristallisiert wurde. Das gerei¬
nigte Produkt zeigte alle charakteristischen Merkmale einer Stil-
bazoniumverbindung: es zeigte in alkoholischer Lösung eine Fluo¬
reszenz, die durch Säurezusatz aufgehoben wurde. In konz. Schwe¬
felsäure löst es sich und färbt sie rot.
i) Annal. 287. 134.
405